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Sur une nouvelle méthode de recherche des centres dans les courbes et surfaces algébriques

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

S. M ANGEOT

Sur une nouvelle méthode de recherche des centres dans les courbes et

surfaces algébriques

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 17 (1898), p. 215-218

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[M'3e] [M22e]

SLR UNE NOUVELLE METHODE DE RECHERCHE DES CENTRES DANS LES COIRRES ET SURFACES ALGÉRRIQUES;

l'wt M. S. MANGEOT, Docteur es Sciences.

Je considère un polynôme entier f{x,y, z, . . . ) à 7i variables x, y^ ", . . ., de degré m, et je suppose que, ayant calculé l'une quelconque

A x - h B y H- G z - ! - . . . - H —- M ( À 7/- o

de ses dérivées partielles d'ordre m— i (ce qui se fait

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(

immédiatement à l'inspection du polynôme), on ordonne le polynôme f(ix— ~> y\ z, • • • ) suivant les puis- sauces de x. Soit ^ A ^ ' f x O ^ *> • • •) c e dernier poly- nôme ainsi o r d o n n é . La fonction f{x, y, z, . . .) peut s'écrire \ ( — j <?x(jT> *» • • •)* e t 'o n vérifie s a Q S diffi- culté cette proposition :

P o u r que l'on ait

f(x -f- x0) y -4-JKO, 5 •+- ~o, . . . )

== £ƒ(— a?-+-a70, — 7-+-JK0, — ^ 4--s0, . . .) (e = ± 1 ) ,

^r0, ) 05 20, . . . étant des constantes, il faut et il suffit

(|iie l ' o n a i t A x0

(A = O, 1 , 2 , . . . ) ( M -

Dès lors, élant donné un polynôme entier

à 72 variables, si Ton se propose de chercher à donner à ces variables des accroissements tels cjue la nouvelle expression du polynôme ne change pas, en valeur absolue, quand on y change les signes de toutes les va- riables, ce problème peut être ramené h un problème analogue à traiter sur des polynômes entiers

dépendant de n — i variables au plus, et calculés comme je viens de le dire. Il pourra donc être résolu par des

(l) Si un polynôme entier en &, y, z, . . . satisfait à l'identité toutes ses dérivées partielles y satisfont aussi.

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applications successives de cette méthode; car on sait résoudre le problème dans le cas d'une seule variable.

Je vais donner la solution de la question par cette méthode lorsque la fonction f ne dépend que de 2 ou de 3 variables : le problème est ici identique à celui de la recherche des centres dans les courbes et dans les surfaces algébriques.

Cas des courbes. — Soit f {oc, j ) = o l'équation entière et cartésienne d'une courbe plane d'ordre m, non formée uniquement de droites parallèles.

Je prends à volonté un terme de degré m dans le poly- nôme f (#, j ), et, x étant une variable entrant dans ce ternie, soient axPyV ce terme, h et c les coefficients des termes en xP~ iyi+K et xP~KJ ?; ? ( ƒ ) un coefiicient non constant d'une puissance quelconque de x dans le poly- nome f \x — — , j , y compris la puis- sance x ° ; aj^-f- $yV~{ + . . . le polynôme o(y) ordonné suivant les puissances décroissantes de y.

La courbe n'a pas de centre en dehors du point d'in- tersection des deux droites

apx -h b(q H- \)y -+- c = o, V-^Y •+" J3 = o, point qui est déterminé et situé à distance finie.

On essayera si ce point est centre de la courbe ( ' ) .

Cas des surfaces. — Soient ./(.r, y, z) = o l'équa- tion entière et cartésienne d'une surface d'ordre m, ren-

(*) Pour que la courbe f{x, y) = 0 soit un système de droites concourantes, il faut et il suffit que le polynôme

soit horaogrnc.

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( 2.8 )

fermant les trois variables x,y, z\ axPyizr un tenue de degré m pris à volonté dans le polynôme J(«r, i , r ) et contenant, par exemple, la variable x\ h, c, d les coelficients des termes en J-P~1 i?** z'\ xP~lj^zr+l^ xP~\yi zr\ et soit enfin N aA: p ) ( V , 3) le polynôme

z f hi(/—\)Y-\-c>r-ic\)z-i-(l "1 T

ƒ I r ' • _ _ _ i _ _ _ , ^ « ordonne sui- vant les puissances de x.

Pour que la surface ait un centre, il faut que celles des fonctions '3-j(y* z) qui ne sont pas nulles aient toutes leur degré de la même paiité que A, ou aient toutes leur degré de parité conlraiie à celle de 1. Quand cette condition est remplie, les rentres de la surface

sont les points du plan

a p x - { - b ( ( j — \ ) v -\- c { i ' i ) , j - t - < 7 — o

dont les piojections sur le plan des yz (faites parallèle- ment à l'axe des x) sciaient des centies communs aux courbes de ce plan des yz qui ont les équations

On est ainsi 1 amené à chercher les centres de courbes planes (2 ).

( ' ) On regarde une courbe rejetée à l'infini ou indéterminée comme a>ant pour centre tout point de son plan.

(2) Pour que l'équation ƒ ( x,y, z) = o représente un cône il faut et il suffit que celles des fonctions <f>x(y, z) qui ne sont pas nulles aient leur degré égal à m — \, et que le produit de ces fonctions, égale à zero, définisse un système de droites ayant un point com- mun (j'(), z0). Le sommet du cône est le point qui a pour coor- données

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