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Cours hygiene au bloc operatoire

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

ACCIDENTS D’EXPOSITION AU SANG

SPECIFICITES AU BLOC

OPERATOIRE

(2)

DEFINITION D’UN AES

• Accident survenant par contact avec du sang ou un liquide biologique contaminé par du sang

• Par:

¾ Effraction cutanée (piqûre, coupure)

¾ Projection sur une muqueuse ou sur peau lésée (plaie, dermatose)

(3)

TAUX DE TRANSMISSION

Risque moyen de transmission après exposition percutanée au sang d’un patient infecté :

¾ 0,3% pour le VIH (0,03% par projection cutanéo-muqueuse)

¾ 3% pour le VHC

¾ 30% pour le VHB

VHB 10 fois plus contaminant que VHC et 100 fois plus que le VIH

ƒ VIH : 14 séroconversions professionnelles prouvées en France, 34 cas présumés au 31/12/2005

ƒ VHC : 55 séroconversions professionnelles recensées au 31/12/05 en France

(Contaminations professionnelles par le VIH, le VHC et le VHB

(4)

FACTEURS DE RISQUE SPECIFIQUES AU BLOC OPERATOIRE

La fréquence des AES est élevée au BO (6 à 30% des interventions émaillées d’un AES) :

surtout pour les chirurgiens, par piqûre de l’index de la main mineure, projections oculaires

sans spécialités plus exposantes que d’autres, mais le risque de projection oculaire semble plus important dans les blocs de chirurgie osseuse et de gynécologie-obstétrique

la suture et la fermeture pariétale étant les temps opératoires les plus vulnérants

plus une intervention est longue et hémorragique, plus elle est exposante

(5)

SEROCONVERSION

Moins de séroconversions professionnelles chez le personnel de bloc opératoire que chez les personnels d’hospitalisation malgré une plus grande fréquence de risque de survenue d’un AES

• Risque diminué par :

– l’utilisation d’aiguilles pleines moins contaminantes que les aiguilles creuses

– l’existence d’un effet d’essuyage par le port systématique des gants

(6)

SOUS - DECLARATION

La sous-déclaration reste importante dans les blocs +++

2 explications :

procédure de déclaration jugée trop complexe

absence de cadre réglementaire clair quant à l’exercice d’un chirurgien en cas de séroconversion :

des observations documentées de contamination de chirurgiens à patients ont été rapportées pour le VHB, le VHC et le VIH

avis et recommandations des Conseils National de l’Ordre et National du SIDA sur l’aptitude d’un soignant contaminé mais aucune décision réglementaire prise à ce jour…

(avis du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France relatif à la prévention de la transmission du VIH aux patients par les professionnels de santé, 17 juin 2005)

(7)

PREVENTION

• Vaccination obligatoire contre l’Hépatite B

• Equipement de protection individuelle (EPI)

• Matériels de sécurité

• Respect des bonnes pratiques

DES MESURES DE PROTECTION SPECIFIQUES EXISTENT EN BLOC OPERATOIRE ET L’EMPLOYEUR A OBLIGATION METTRE A LA DISPOSITION DES OPERATEURS DES MOYENS DE PROTECTION ADAPTES

(8)

VACCINATION HEPATITE B

• Vaccination obligatoire pour le personnel soignant (loi

n°91-73 du 18 janvier 1991)

• documentée avec un taux d’Anticorps anti – HBs > 10 UI/L si primovaccination pratiquée après 25 ans

• La couverture vaccinale est croissante et estimée à environ 80 % du personnel soignant

(9)

E . P .I

1. les gants

LE PORT D’UNE DOUBLE PAIRE DE GANTS :

• diminue le taux de perforation du gant interne en fin d’intervention

• diminue la quantité de sang transmise lors

d’une perforation par effet d’essuyage

(10)

E .P . I

2. le matériel non tissé

• Le matériel tissé n’assure aucune protection dès qu’il est humidifié

• Les casaques en matériel non tissé voire renforcées doivent être utilisées pour leur effet – barrière en cas de projection et ce tout particulièrement pour les

chirurgies très hémorragiques

(11)

E . P . I

3. la protection oculaire

Les lunettes de vue n’ont pas d’effet protecteur du fait de l’absence de protection sus et sous orbitaire

Il est indispensable de porter des lunettes de protection ou

mieux encore des masques chirurgicaux à visière pour prévenir le risque de projection oculaire particulièrement fréquent en

chirurgie osseuse ou obstétricale

l’amélioration de la protection oculaire dans les BO constitue une des priorités du groupe AES pour 2007

(12)

MATERIELS DE SECURITE

1. les aiguilles

• Les aiguilles droites sont plus vulnérantes que les aiguilles courbes

• Les aiguilles à bout mousse divisent par 4 le risque d’AES lors de la fermeture pariétale par rapport aux aiguilles courbes conventionnelles

(13)

MATERIELS DE SECURITE

2. les collecteurs stériles

• Il existe des collecteurs stériles à aiguilles et lames de différentes tailles que l’on peut fixer directement sur la table d’intervention

• Ceux-ci permettent une élimination directe des

piquants/tranchants en évitant les AES en lien avec des objets vulnérants traînants

(14)

LES BONNES PRATIQUES

• une ambiance de travail calme contribuera à sécuriser les procédures de transfert des instruments

• par contre, le dépistage préopératoire des

patients n’a aucun intérêt pour réduire le

risque d’AES

(15)

Groupe AES 2006 Formation CHU NANTES Dr HOUDEBINE

Répartition des 476 AES par secteur d’Activité en 2005

41 Médico- technique

9%

28 Odontologie

6%

10 Psychiatrie

2%

161 Chirurgie 34%

101 Réa 21%

135 Médecine

28%

(16)

Proportion des AES au pôle HME

CHU 90%

HME 10%

(17)

Répartition des AES par Projection

4

2

1 1 1

Bloc Obstétrique Gynéco Obstétrique

CMP Réa Pédiatrique Néonatologie

(18)

Répartition des AES par Piqûres

10

3 3

10

2 2 2 1 1 2 2

1

Bloc Ch

irurgie Infantile CMP

Grossesse Hau t Risque

(19)

CONCLUSION

• Diminution globale du nombre d’accidents dits

« évitables » (impact direct de l’acquisition des matériels de sécurité et d’une meilleure

observance des règles de bonne pratique)

Suivi des AES +++ afin d’évaluer les mesures

prises et d’identifier d’éventuelles dérives des

pratiques et des risques émergents

Références

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