• Aucun résultat trouvé

Croissance par épitaxie en phase liquide et caractérisation d'alliages Ga1-xIoxAsySb1-y à paramètre de maille accordé sur celui de GaSb

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Croissance par épitaxie en phase liquide et caractérisation d'alliages Ga1-xIoxAsySb1-y à paramètre de maille accordé sur celui de GaSb"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00245695

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00245695

Submitted on 1 Jan 1987

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Croissance par épitaxie en phase liquide et

caractérisation d’alliages Ga1-xIoxAsySb1-y à paramètre

de maille accordé sur celui de GaSb

F. Karouta, H. Mani, J. Bhan, Fan Jia Hua, A. Joullié

To cite this version:

(2)

Croissance

par

épitaxie

en

phase

liquide

et

caractérisation

d’alliages

Ga1-xIoxAsySb1-y

à

paramètre

de maille accordé

sur

celui de

GaSb

F.

Karouta,

H.

Mani,

J.

Bhan,

Fan Jia Hua et A. Joullie

Equipe

de

Microoptoélectronique

de

Montpellier

(EM2)

UA CNRS 392,

Université des Sciences et

Techniques

du

Languedoc,

34060

Montpellier Cedex,

France

(Reçu

le 2

février

1987,

révisé le 10

juillet

1987, accepté

le 10

juillet

1987)

Résumé. 2014

La solution solide

Ga1-xInxAsySb1-y

a été cristallisée par la

technique d’épitaxie

en

phase liquide

sur substrat GaSb orienté

(100)

et

(111)B

dans la gamme de

composition x ~

0,22

(y ~ 0,20).

Les conditions

expérimentales

de croissance de couches accordées à mieux que

10-3

sont

fournies,

et

comparées

à des

prévisions

théoriques

basées sur le modèle DLPOC de calcul du

diagramme d’équilibre

des

phases.

Il est

montré que la limitation à x =

0,22

provient

de l’existence d’une lacune de miscibilité de la

phase

solide,

aucune croissance EPL à l’intérieur de cette lacune

n’ayant

pu se réaliser. Les couches de

Ga1-xInxAsySb1-y

accordées sur GaSb sont uniformes et à surface lisse et brillante

(cas (100)), légèrement

ondulée et brillante

(cas (111B):

Leur taux de dislocations

(EPD)

est environ 5 x

104

cm-2,

le

dopage

résiduel est élevé p ~ 1 x

1017 cm-3.

L’évolution avec la

composition

de

l’énergie

de transition de bande interdite

E0

et de la

séparation spin-orbite

03940

des couches accordées a été déterminée à

partir

de mesures d’électroréflexion à

300 K et à 77 K. Par suite des limitations

imposées

par la lacune de

miscibilité,

les

applications

de

l’alliage

Ga1-xInxAsySb1-y

sont réservées, à 300 K, aux domaines de

longueurs

d’onde

1,7-2,4

03BCm et

4,3-4,5

03BCm, et à 77 K aux domaines

1,55-2,06

03BCm et

3,5-3,6

03BCm.

Abstract. 2014 The

Ga1-xInxAsySb1-y

solid solution was grown

by liquid phase epitaxy

on GaSb substrate oriented

(100)

and

(111)B,

in the

composition

range x ~ 0.22

(y ~

0.20 ).

The

experimental

conditions of

layer

growth

with a lattice-mismatch less than

10-3

are

given,

and

compared

with the DLPOC model of

phase

diagram

calculation. It is shown that the limitation x 0.22 arises from the existence of a

miscibility

gap of the

solid

phase,

no LPE

growth

could be

performed

inside this

miscibility

gap. The GaSb-lattice-matched

Ga1-xInxAsySb1-y

epilayers

are uniform with a smooth and

shiny

(100)

surface,

and a

slightly rippled

and

shiny

(111)B

surface.

They

show EPD ~ 5 x

104

cm-2

and

high

residual

doping (NA - ND) ~ 1

x

1017 cm-3.

The

variations with x of the energy gap

E0

and the

spin

orbit

splitting

03940

of the lattice-matched

Ga1-xInxAsySb1-y

layers

were determined

by

the electroreflectance

method,

at 300 K and 77 K. Due to

miscibility

gap, useful

wavelengths

at 300 K are in the range : 1.7-2.4 03BCm and 4.3-4.5 03BCm and at 77 K : 1.55-2.06 and 3.5-3.6 03BCm.

Classification

Physics

Abstracts 68.55 -

71.25

1. Introduction.

La solution solide

Ga1-xInxAsySb1-y

offre la

possibi-lité de réaliser des

dispositifs optoélectroniques

dans le moyen

infrarouge,

tels que sources et détecteurs de lumière

opérant

à

plus

de 2 03BCm

[1].

Cet

alliage

a

été

épitaxé

sur substrat GaSb ou InAs par

épitaxie

en

phase

liquide (EPL) [2-11],

par

épitaxie

par

jets

moléculaires

(EJM) [12, 13]

ainsi que par

épitaxie

en

phase

vapeur à

partir

d’organométalliques

;

(EPVOM) [14].

Comme la

plupart

des solutions solides de

types III-V,

ce

quaternaire

présente

une

importante

lacune de miscibilité de la

phase

solide

[3, 15].

Au cours d’un

précédent

travail

[16],

nous avons

montré que la

qualité

des couches de

Ga1-x

In,,AsySb 1 -y

épitaxiées

en

phase

liquide

sur substrat

Gasb(lll)B

était fortement liée au désaccord

para-métrique

0394a/a = (acouche -

asubstrat)/asubstrat

où acouche

est le

paramètre

de réseau de la couche relaxée. La

qualité optimale

est obtenue pour les couches

faible-ment et

positivement

désaccordées à

température

ambiante. La valeur de ce désaccord est de l’ordre de

quelque

10- 4

à 1 x 10-

3,

selon

la

composition

de

l’alliage

et la sursaturation initiale en

température

utilisée.

Dans cet

article,

nous décrivons les conditions de

croissance par EPL de couches de

Ga1-x

In,,AsySb 1 -y

à

paramètre

de maille accordé sur celui du substrat de GaSb

(6,0954

Â

à 300

K),

orienté

(3)

1460

(100)

et

(111)B.

Nous définissons comme accordées des couches

épitaxiées

possédant

un désaccord

para-métrique

inférieur ou

égal

à 1 x

10-3.

Pour ce

type

de

couche,

on a la

relation y -

0,9

x. Nous

indiquons

ensuite

quelques propriétés caractéristiques

de ce

type

d’hétérostructures accordées : limitations en

composition, morphologie,

spectres

de

diffraction,

énergie

de transition de bande

interdite,

dopage

résiduel.

2. Conditions

d’épitaxie

de couches à

paramètre

de maille accordé.

La croissance EPL du

GaI - xInxAsySb1 - y

a été

réalisée en

atmosphère

d’hydrogène

purifié

sur

subs-trat d’antimoniure de

gallium

orienté

(100)

et

(111)B.

Ces

substrats,

de provenance

MCP,

sont de

type

n par

dopage

au

Tellure,

et

présentent

une

densité de défauts -

etch-pits

- de l’ordre de 5 x

104

cm-

2.

Le

dispositif

de croissance est de

type

conventionnel à tiroir de

graphite.

La

température

liquidus

Teq

de la solution

liquide

a été mesurée à mieux que 1 °C

près

par observation directe de la surface du bain à travers un four

transparent

utilisé par la suite pour la croissance

Fig. 1.

-

Températures

liquidus

en fonction de la teneur

en arsenic de la solution

liquide.

Le saut de

température

enregistrée

pour

XLAs

= 1,5 x

10-3 correspond

à la

trans-formation

péritectique.

[Liquidus

temperature as a function of the arsenic content

of the

liquid phase.

The sudden increase in

temperature

at

XLAs

= 1.5 x

10-3 corresponds

to the

peritectic

reaction.]

épitaxique.

Celle-ci se réalise avec une vitesse de

refroidissement en

température

de 1 °C par

minute,

à

partir

d’une

température

To.

Une sursaturation

initiale en

température A TO

=

Teq -

To

est nécessaire

pour initier la croissance sans provoquer la

dissolu-tion du substrat. Nous avons utilisé des valeurs de

ATO

de 6 à 8 °C pour la

plupart

de nos

épitaxies.

Les conditions de croissance de couches

Ga1-xInxAsySb1-y

à

paramètre

de maille accordé sur celui du GaSb ont été déterminées en faisant

varier la concentration en arsenic

XLAs

de la solution

liquide,

pour des bains de concentration constante

en indium et en antimoine. Les variations de la

température

liquidus

de ces bains avec

XLAs

sont

reportées

figure

1.

Après

mesure de la

température

liquidus

de

chaque

bain,

l’épitaxie

de la couche

quaternaire

est effectuée.

Le désaccord

paramétrique

Da/a

de la couche

épitaxiée

a été mesuré par

simple

diffraction de rayon

X,

et

pour

les couches faiblement

désaccor-dées,

par la

technique

de double diffraction de rayons X

[17].

La

figure

2

indique

comment ce

désaccord évolue en fonction de

XÃs,

pour une série

de bains à

compositions

différentes en indium et

antimoine.

Fig. 2.

-

Désaccord

paramétrique

relatif de couches

Ga1-xInxAsySb1-y

épitaxiées

en

phase

liquide

sur

subs-trat GaSb orienté

(111)B

et

(100)

à

partir

de bains

liquides

de concentration constante en indium et

antimoine,

en

fonction de

xis.

[Relative

lattice-mismatch of

GaI - xInxAsySb1 - y

LPE

layers epitaxied

on GaSb oriented

(lll)B

and

(100)

from the melts

having

constant indium and

antimony

concen-trations, with different

xis.]

(4)

maîtrise du

parfait

accord

.(âa/a

=

0).

Une erreur

de

pesée

de 10 ktg, par

exemple,

provoque une

erreur de concentration en arsenic

âXXs -

2 x

10- 6.

Des substrats de GaSb orientés

(100)

et

(111)B

ont été utilisés pour les croissances de couches à

partir

de bains riches en indium :

XLIn

=

0,60.

On constate que le désaccord

paramétrique

des

couches

épitaxiées

sur substrat

(111)B

est

plus

important

que celui relatif à des couches

épitaxiées

dans les mêmes conditions sur substrat

(100).

La

quantité

d’arsenic

à introduire dans la solution

liquide

pour obtenir l’accord du

paramètre

de maille est

légèrement

plus

grande

avec l’orientation

(111)B.

L’analyse

à la microsonde

électronique

de

Castaing

de la

composition

de ces couches montre que c’est avant tout la concentration en arsenic de la

phase

solide

qui

est affectée par l’orientation de croissance. Le coefficient de

ségrégation

de l’As est nettement

plus

élevé que celui des autres

éléments.

On retrouve

un résultat

déjà

constaté avec le

système

GaInAsP/InP

où c’est l’élément

qui possède

le

coefficient de

ségrégation

le

plus

élevé

qui

est

sensible à la nature de l’orientation de croissance. La valeur de la sursaturation initiale en

tempéra-ture

â To

influe

également

sur le désaccord

paramé-trique.

Pour mettre en évidence l’influence

de

ATo,

nous avons réalisé une série de croissances

épitaxiques

à

partir

de bains de

composition

XLIn

=

0,609 ;

Xsb

=

0,21 ;

XLAs

=

8,5

x

10-4.

Les

dépôts

de

Ga1-xInxAsySb1-y

obtenus

(x

=

0,23)

sont désaccordés

positivement.

Le fait

d’épitaxier

des couches

positivement

désaccordées autorise des croissances avec de faibles sursaturations

initiales,

sans provoquer de dissolution

gênante

du substrat de

GaSb. La

figure

3

précise

l’évolution de

Aala

en

fonction de

ATo.

On

constate que le désaccord

paramétrique

croît

régulièrement

avec la sursaturation en

température.

Ce résultat est

classique

en EPL où le coefficient de

ségrégation

des constituants de la

phase

solide est en

général

fonction

de la

température

de croissance ainsi que de la

cinétique

de

croissance,

laquelle

croît

avec A7o.

Une évaluation

théorique

des conditions de

crois-sance de couches à

paramètre

de maille constant

peut

être effectuée à

partir

du

diagramme

d’équilibre

du

système

quaternaire

Ga-In-As-Sb. L’utilisation

du modèle des solutions

simples,

courante pour les

systèmes

III-V,

ne

permet

une

description

convena-ble du

diagramme

d’équilibre

GaInAsSb que dans

un étroit domaine de

températures

et de

composi-tions

[4, 10].

Nous avons réalisé le calcul du

dia-gramme de

phases

GaInAsSb à

partir

d’un modèle

plus

sophistiqué,

le modèle DLPOC

[18].

Celui-ci

exprime

les

grandeurs

de

mélange

de la

phase

liquide

sous la forme

généralisée

de

polynômes

de

Redlish-Kister,

et décrit la

phase

solide à

partir

du

Fig.

3. - Evolution avec la sursaturation initiale en

tem-pérature ATO

du désaccord

paramétrique

Aala

de couches de

Ga1-xInxAsySb1-y

épitaxiées

en bord de lacune de

miscibilité

(x ~ 0,22 ).

[Variation

of the lattice-mismatch

Aala

for

GaI - xInxAsySbl - y

layers

grown near the

miscibility

gap

(x - 0.22 ).]

modèle DLP de

Stringfellow [19],

en introduisant un

paramètre

d’ordre à courte distance ainsi que l’effet

de contrainte stabilisatrice du substrat. Ce modèle

prévoit

de manière

globalement

satisfaisante l’évolu-tion des

équilibres liquide-solide

et celle du domaine d’instabilité de la

phase

solide avec la

température,

entre 400 °C et 800 °C

[15].

Etant intéressés par le domaine de

températures

proches

de 500 °C et

disposant

de résultats

expérimentaux

à 530

°C,

nous avons calculé les variations de

composition

de la

phase

solide et de la

phase

liquide

en

équilibre

à

530 °C. La

figure

4 montre les variations des concen-trations du

liquide

XLIn

et

XLSb et

celles de la concen-tration en indium x de

l’alliage

en fonction de

XLAs,

pour les solides à

paramètre

de maille

égal

à

celui du GaSb. Sur cette

figure

nous avons

porté

les

données

expérimentales

relatives à des

épitaxies

réalisées à

(530 ± 5 )

°C à savoir nos propres résultats et ceux de

Kobayashi

et al.

[5]

et de Winter et al.

[10].

Le solidus calculé est en

parfait

accord avec le solidus

expérimental.

Il montre par ailleurs la ten-dance de

l’alliage

à s’enrichir brutalement en indium

- et donc

également

en arsenic - au-delà de

XÂS

= 1,5

x

10- 3.

Par contre, le désaccord est

important

entre les courbes

expérimentales

et calcu-lées donnant

la variation

XLIn

et

XLSb

avec

XLAs,

seule

l’allure

générale

est conservée. Le calcul

indique

(5)

1462

Fig. 4.

- Isotherme 530 °C

pour les

alliages

Ga1-xInxAsySb1-y

accordés sur GaSb. Variations de x,

XLIn

et

Xsb en

fonction de

XLAs. 2022

+ 0 : nos

résultats ;

~* A :

Kobayashi

et al.

[5] ;

. El 0:. :, De Winter et al.

[10].

[530 °C

isotherm for

Ga1-xInxAsySb1-y

alloy

lattice-matched with GaSb. Variations of x,

XLIn XLSb

versus

XLAs. 2022

+ 0 : our

results ;

à * A :

Kobayashi

et al.

[5] ;

~ 0 : De Winter et al.

[10].]

voisinage

XLAs

= 1,5

10- 3.

Ces

changements

bru-taux se manifestent au niveau de la lacune de miscibilité

(due

à une transformation de

type

péritec-tique).

Il leur

correspond

un saut de la

température

liquidus,

comme on

peut

le noter dans la

figure

1 sur

la courbe

correspondant

à

XIL.

=

0,60

et

XLSb

=

0,26.

Un

comportement

similaire a été observé avec le

système

ternaire GaAsSb

[20].

Si l’on tient

compte

de l’effet stabilisateur du substrat

(pour

Aa la «

10-3)

le calcul montre

qu’il

est

théoriquement possible

de cristalliser une

solu-tion solide

homogène

accordée sur substrat

GaSb,

à

l’intérieur

du domaine d’instabilité

thermodynami-que de la

phase

solide

Ga1-xInxAsySb1-y

[15].

Nous

nous sommes efforcés de réaliser ce

type

d’épitaxie,

en travaillant avec des bains

liquides

de

concentra-tion en arsenic

XAL,

proche

de

1,5

x

10- 3.

Les

problèmes

de dissolution du substrat deviennent

alors

critiques,

quelle

que soit son

orientation,

et

interdisent tout

dépôt

uniforme,

accordé sur

GaSb,

ayant

une concentration d’indium x

supérieure

à

0,22

(y > 0,20).

3.

Caractéristiques

des couches

Ga1-xInxAsySb1-y

accordées sur GaSb.

3.1 MORPHOLOGIE DES COUCHES. - La

morpho-logie

des couches

épitaxiées

a été examinée au

microscope optique

après

marquage

chimique

des

interfaces et des défauts. Elle est étroitement liée à deux

paramètres

de croissance : la valeur de la sursaturation initiale en

température ATO,

la valeur

et le

signe

du désaccord

paramétrique

Aa/a.

Les meilleurs

dépôts

ont été réalisés sur substrat

GaSb(100)

avec une sursaturation

élevée,

de 8 à

10 °C,

et des valeurs faibles

(quelques

10-4)

et

positives

du désaccord

paramétrique.

Fig. 5.

-

Aspect

d’un

dépôt

de

Ga1-xInxAsySb1-y

(x ~ 0,22) épitaxiée

en

phasme

liquide

sur substrat

GaSb(lll)B

avec une sursaturation initiale de 10 °C. Le

désaccord

paramétrique

Aa/a est

+

10-3 :

a)

surface du

dépôt ;

b)

coupe

après clivage

et marquage

chimique

de l’interface

dépôt-substrat.

[Aspect

of a

Gal-xInxAsySbl- y

(x~0.22)

LPE

layer

epitaxied

on

GaSb(lll)B using

a

supercoling

of 10 °C.

The lattice-mismatch is

Aala

= +

10-3 :

a)

surface

(6)

Fig. 6.

-

Aspect

d’un

dépôt

de

Gai - x InxAsySb1 - y

(x~0,22) épitaxiée

en ,

phase liquide

sur substrat

GaSb(100)

avec une sursaturation initiale de 10 °C. Le désaccord

paramétrique Aala

est +

10-3 :

a)

surface du

dépot ;

b)

coupe

après

clivage

et révélation

chimique

de l’interface

dépôt-substrat.

[Aspect

of a

Gal-xInxAsySb1-y

(x ~ 0.22)

LPE

layer

epitaxied

on

GaSb(100) using

a

supercooling

of 10 °C. The lattice-mismatch is

4a/a

= +

10-’ :

a)

surface

mor-phology ; b)

cleaved cross section after

chemically

revela-tion of the

interface.]

On doit considérer trois

types

de

croissance

selon

le

signe

et la valeur du désaccord

paramétrique

à la

température

ambiante :

1)

Pour des valeurs faibles mais

positives

du

désaccord

paramétrique

(âa/a -’10-3),

une

crois-sance tout à fait satisfaisante est

obtenue,

à condition

que

la solution

liquide

soit suffisamment sursaturée. Il faut en effet

imposer

au bain une sursaturation en

température 0394T0

supérieure

à une valeur

critique

Arc,

indispensable

pour

supprimer

toute

attaque

ou

dissolution du

substrat de

Gasb. 0394TC

augmente

avec

la concentration en indium de la couche

(A TC --

3 °C

pour x ~

0,15

et

A TC --

6 °C pour x -

0,22).

Les

figures

5 et 6 fournissent deux

exemples

de couches de GaInAsSb

épitaxiées

dans ces conditions l’une sur

GaSb(lll)B,

l’autre sur

GaSb(100).

La surface

des

dépôts

est

brillante,

lisse avec l’orientation

(100),

faiblement

ridée,

avec l’orientation

(111)B ;

les interfaces

dépôt-substrat

sont

régulières ; l’épaisseur

des couches est uniforme. La densité de défauts

(etch-pits),

révélée au

brome-méthanol,

est de

0,5

à

2,0

x

106

cm- 2.

2)

Pour les

systèmes

parfaitement

accordés

(0394a/a ~

0)

la dissolution du substrat de GaSb lors de son introduction dans la solution

liquide

devient

très

importante.

Il faut

augmenter

la sursaturation initiale

(ATO = 10-15 °C)

pour

supprimer

ce

phéno-mène de dissolution et obtenir une croissance

uni-forme

(Fig. 7).

Il convient toutefois de noter que pour certaines

épitaxies

l’interface

dépôt-substrat

présente

des

signes

de dissolution localisés

généralement

en « V »

avec des inclusions de solvant.

Lorsque

cela se

produit,

la conductivité de la couche naturellement

de

type

p, devient de

type

n, en raison du tellure en

provenance du substrat

dissous,

injecté

dans le

liquide.

Des valeurs élevées de la sursaturation du

liquide

ne

peuvent

être

utilisées,

car la nucléation en

volume

apparaît

dans la solution

liquide

pour des

sursaturations en

température

de 15 à 20 °C. La

figure

8 donne

l’exemple

d’un

dépôt

accordé

épitaxié

avec une

trop

faible sursaturation initiale. La surface

présente

de nombreuses

piqûres

liées à la dissolution localisée du GaSb.

3)

Lorsque

le désaccord

paramétrique

est

négatif

(Aala

0),

le substrat de GaSb se dissout d’une manière

catastrophique.

On observe alors très

sou-vent une interface morcelée constituée par

des

zones

de substrat

largement

dissoutes

jouxtant

des zones

de

dépôt

quaternaire.

Lorsque

ce

phénomène

de

rapide

dissolution se

produit,

il

s’accompagne

d’une

nucléation de

phase

solide à la surface du

bain,

quelques

secondes

après

l’immersion du substrat de

GaSb.

Dans ces

conditions,

il ne nous a été

possible

d’épitaxier

que des couches à faibles

concentrations

d’indium

(x « 0,15)

et faible désaccord

paramétri-que

négatif (inférieur

à

10-3

en valeur

absolue).

Nous avons mis en

évidence

lors de nos

premiers

essais de croissance EPL du GaInAsSb sur substrat

GaSb(111)B

ce

phénomène

d’instabilité

qui apparaît

(7)

1464

Fig.

7. -

Aspect

d’une couche de GaInAsSb

(x

=

0,18)

parfaitement

accordée sur

GaSb(100)

obtenue avec une

sursaturation initiale de 12 °C :

a)

surface

après

révélation des défauts par attaque au brome-méthanol : EPD =

7 x 104

CM- 2 ; b)

coupe

après

clivage

et marquage

chimi-que de l’interface.

[Aspect

of a

Ga1-xInxAsySb1-y

layer

(x

=

0.18) perfectly

lattice-matched with

GaSb,

grown with a

supercooling

of 12 °C :

a)

surface

morphology

after Br-methanol attack ; EPD = 7 x 104

CM-2 ;

b)

cross section after

cleaving

and chemical revelation of the

interface.]

sur substrat

GaSb(100).

En

particulier

la vitesse de

dissolution du

substrat,

très

rapide,

semble

indépen-dante de la face

cristalline,

contrairement aux

résul-tats obtenus par

Nakajima

et al. avec le

système

GaInAs/InP

[21].

Nous avons montré par ailleurs

[16]

que le modèle de relaxation de

type

EBR

(Etch

Back

Regrowth)

proposé

par

Bolkhovityanov [22,

23] interprétait

ce

comportement

avec

àala.

3.2 PROFILS DE DIFFRACTION DE RAYONS X. -Deux

spectres

typiques

de double diffraction de rayons X sont

présentés figures

9 et 10.

La

figure

9 fournit un

profil

de diffraction relatif à

Fig. 8. - Aspect

d’une couche de GaInAsSb accordée

sur

GaSb(100),

mais

épitaxiée

avec une sursaturation initiale trop faible :

a)

surface du

dépôt

montrant la forme de cratère d’une

piqûre

de

disolution ;

b) clivage

faisant

apparaître

une zone de dissolution localisée du substrat.

[Aspect

of a GaInAsSb

layer

lattice-matched with GaSb but grown with a too small initial

supercooling : a)

surface of the

layer

showing

the

pit shape resulting

from the local dissolution of the

substrate ;

b)

cleaved cross section

showing

a local dissolution of the

substrate.]

la

réflexion (333)

de

Bragg

d’une couche de

Ga1-xInxAsySb1-y

épitaxiée

sur substrat

GaSb(lll)B.

L’épaisseur

de la couche est de 5 p,m,

son

énergie

de transition de bande interdite est de

0,59 eV,

le désaccord

paramétrique

est de

+ 9 10-4.

La

largeur

à mi-hauteur du

pic

de

diffraction est de 75 s,

plus

importante

que celle du

substrat de GaSb

(40 s).

Cela traduit une

légère

hétérogénéité

du

dépôt. L’aspect

dissymétrique

du

pic

de diffraction conforte cette

idée,

et laisse supposer l’existence d’un

léger gradient

de

concen-tration en arsenic dans la couche.

L’analyse

de ce

(8)

Fig.

9. - Profil

de double diffraction de rayons X d’une couche de

Ga1-xInxAsySb1-y

(Eo

= 0,59

eV ) épitaxiée

sur

substrat

GaSb(lll)B.

[DDX profile

of a

Gal-xInxAsySb1- y

layer having

a gap of

2.2 tJLm

epitaxied

on

GaSb(lll)B.]

gradient

existe effectivement la

quantité

d’arsenic diminuant

régulièrement

à

partir

de l’interface.

La

figure

10

présente

un

spectre

de diffraction relatif à la réflexion

(115)

de

Bragg

d’une couche de

Fig. 10.

-

Profil de double diffraction de rayons X d’une couche de

Ga1-xInxAsySb1-y

(Eo

=

0,56

eV ) épitaxiée

sur

substrat

GaSb(100).

[DDX

profile

of a

Ga1-xInxAsySb1-y

layer

having

a gap of

2.1 03BCm

epitaxied

on

GaSb(100).]

GaI - xInxAsySb1 - y

épitaxiée

sur substrat

GaSb(100).

Cette couche

d’épaisseur 2,3

jim,

possède

une

éner-gie

de bande interdite de

0,56

eV et

présente

un

désaccord

paramétrique

égal

à +

1,5

x

10-4.

On

voit que la

largeur

à mi-hauteur du

pic

de diffraction

(50 s)

est

également

supérieure

à celle du substrat

(35 s),

ce

qui

montre que la

qualité

cristalline du

dépôt

est

bonne,

mais que son

homogénéité

en

composition

n’est pas

parfaite.

3.3 DOPAGE RÉSIDUEL DES COUCHES

ACCOR-DÉES. - Les couches de

Ga1-xInxAsySb1-y

non

intentionnellement

dopées

sont de

type

p de conduc-tivé. La concentration résiduelle en

porteurs

de

charge

(NA-ND ) a

été déterminée à

partir

de mesures C-V effectuées sur des

hétérojonctions

GaSb (p+ )/GaInAsSb (p )/GaSb (n+ )

épitaxiées

sur

substrat GaSb orienté

(100)

et

(111)B.

Elle est

élevée,

indépendante

de l’orientation du

substrat,

de l’ordre de

1017 cm- 3.

Ce chiffre est habituel avec les

alliages

riches en GaSb obtenus par

épitaxie

en

phase

liquide

au-dessus de 500 °C sans

précaution

particulière.

Nous avons cherché à abaisser le

dopage

résiduel en

pratiquant

des recuits

prolongés

de solutions

liquides,

à 800 °C sous

hydrogène purifié.

Effective-ment nous avons noté

qu’un

recuit de 24 h

permettait

de réduire à 5 x

1016 cm- 3

la concentration résiduelle

(NA - Np)

de couches à x =

0,18

orientées

(111)B.

On attribue

généralement

le

dopage

résiduel des

composés

à base de GaSb à un défaut

complexe :

lacune d’antimoine + atome de

gallium

en site

antimoine

[24],

défaut de « structure »

qui

obéit à des lois d’action de masse et

qui,

par

conséquent,

diminue avec la

température.

Il a été montré

récem-ment, dans le cas de la croissance par EPL de

GaSb,

que ce

dopage

résiduel

pouvait

être fortement diminué

(jusqu’à

environ

1015

cm-

3),

par suite d’un

traitement

thermique

initial du bain

liquide [25].

On sait par ailleurs que les

plus

bas

dopages

sont obtenus avec l’orientation

(100),

avec GaSb et les

alliages

GaInSb

[26].

Il a

été

également

noté,

avec le

quaternaire

de

GaAlAsSb,

que les couches non

dopées

élaborées avec une vitesse de croissance élevées

présentaient

une conductivité de

type

n

[27].

3.4 BANDE INTERDITE ET SÉPARATION SPIN-ORBITE DES COUCHES ACCORDÉES SUR GaSb. - Afin de déterminer

précisément l’énergie

de transition de bande interdite

Eo

et la

séparation

spin-orbite

03940

des couches

épitaxiées

de

Ga1-xInxAsySb1-y,

nous avons effectué des mesures d’électroréflexion. Dans la

technique

utilisée le

champ

électrique

de

surface

est modulé à l’aide d’une barrière de

Schot-tky

obtenue par

dépôt

d’un film de

Cu2S.

Nous

avons déterminé les transitions directes

rV8 ~ rC6(E0)

(9)

1466

do,

ce

qui

constitue la

première

détermination

expérimentale

de

do

dans

GaI - xInxAsySb1 - y.

L’évolution de

Eo

et

de ào

avec la

composition

de

l’alliage,

pour les

alliages

à

paramètre

de maille accordé sur celui du

GaSb,

est

indiquée figure

11.

Fig. 11.

-

Variations avec x de

l’énergie de

transition de bande interdite

Eo et

de la

séparation spin-orbite ào

des

alliages

GaI - xInxAsySb1 - y

accordés sur GaSb

respective-ment

Eo

(300 K),

Eo

(77 K)

et

03940 ; ~ ~

et B : nos mesures

d’électroréflexion ;

Eo

(300 K) : * :

De Winter et al.

(Réf. [10]) ; Eo (300 K) : 0

Astles et al.

(Réf. [11]);

Eo (300 K)

et

Eo

(6 K) :

V et A :

Cherng et

al.

(Réf. [14]).

Les zones hachurées illustrent les valeurs de

Eo d’alliages

dont la

composition appartient

au domaine instable.

[Variations

of the gap energy

Eo

and

spin-orbit

splitting

energy do

with x for

GaI - xInxAsySb1 - y

alloy

lattice-matched with GaSb.

Respectively Eo (300 K),

Eo

(77 K)

and

03940 : ~ ~

and , our electroreflectance measurements ;

Eo (300 K):

0,

Astles et al.

(Ref. [11]) ;

Eo (300 K )

and

E0(6K) :

et A,

Cherng

et al.

(Ref. [14]) ;

Eo

(300 K) : *,

De Winter et al.

(Ref. [10]).

The cross-hatched curves are related with the energy gap

of

alloys

whose

composition

is inside the

miscibility gap.]

Sur cette

figure

sont

également

reportées

les mesures

expérimentales

de

Eo

réalisées par

photolumines-cence sur des couches

préparées

par

épitaxie

en

phase

vapeur aux

organométalliques (Cherng

et al.

[14]),

et par

épitaxie

en

phase

liquide (De

Winter et al.

[10]).

Sont

également

reportés

les

résul-tats de mesure de

réponse

spectrale

de diodes

Schottky

préparées

à

partir

de couches

épitaxiées

en

phase

liquide (Astles et

al.

[11]).

Les résultats

expéri-mentaux sont correctement fittés par les lois

empiriez

aues suivantes :

La

séparation spin-orbite Ao

est

indépendante

de

la

température. L10

reste

toujours supérieur

à

Eo

à 300 K. A basse

température

(77 K),

on a

Eo

=

do

=

0,753

eV pour x =

0,045.

Si les valeurs de

Eo

à 300 K et 77 K de la solution solide ternaire

InAso 9iSbo 09

(accordée

sur

GaSb)

sont relativement

précises,

il n’en est pas de même pour

Ao.

D’où le tracé en

pointillés

d’une

partie

de la courbe

03940(x), qui

correspond

à une valeur

de

do

de

l’alliage

InAs0,91Sb0,09

estimée

égale

à

0,325

eV. Les

portions

hachurées de courbe fixent le

domaine

d’énergies

interdites par suite de la

pré-sence de la lacune de miscibilité de la

phase solide,

évaluée à 530 °C entre x =

0,22

et x =

0,75.

A

300

K,

ce domaine s’étend de

0,525

eV à

0,285 eV,

et à 77

K,

il s’étend de

0,6

eV et à

0,35

eV. On en

déduit le domaine de

longueurs

d’onde utilisable en

optoélectronique

avec la solution solide

GaI - xInxAsySb1 - y

obtenue par

épitaxie

en

phase

liquide.

Ce domaine

comprend

deux bandes. La

première

bande utilisable s’étend à 300 K de

1,7

03BCm

(GaSb) jusqu’à

2,4

03BCm

(Ga0,78In0,22As0,20Sb0,80)

et à 77 K de

1,55

itm à

2,06

jim. La deuxième bande est très étroite :

4,3-4,5

)JLm à 300 K et

3,5-3,6

03BCm à 77

K,

avec les

alliages

quaternaires

riches en InAs. 4. Conclusion.

Les conditions de croissance EPL de couches

GaI - xInxAsySb1 - y

à

paramètre

de maille accordé

sur substrat GaSb orienté

(100)

et

(111)B

ont été

déterminées dans la gamme de

composition

x 0,22 ;

y

0,20.

Les meilleures couches sont

faiblement et

toujours

positivement

désaccordées. Elles sont

uniformes,

avec une densité de défauts

comparable

à celle du substrat

(5

x

1014

cm-2)

et un

dopage

résiduel

(NA - ND) ~

1 x

1017 cm- 3.

En

rai-son de la

présence

d’une

importante

lacune de

miscibilité de la

phase solide,

il n’a pas été

possible

d’épitaxier

des

alliages

accordés à x >

0,22

(y

>

0,20 ).

En effet on ne

peut

combattre la forte dissolution du substrat

qui apparaît

alors par suite de la nucléation

homogène

qui

se manifeste très tôt. L’étude par électroréflexion des couches de

GaI -

xlnxAsySb 1 -y

accordées sur GaSb a

permis

de

préciser

l’évolution de

l’énergie

de transition de bande interdite

Eo

et de la

séparation spin-orbite

do

de

l’alliage

avec la

composition.

A 300

K,

le domaine de

longueurs

d’onde utilisable s’étend de

(10)

Remerciements.

Nous tenons à remercier Monsieur Claude

Schiller,

du Laboratoire

d’Electronique

et de

Physique

Appli-quée

(LEP),

3,

avenue

Descartes,

94450

Limeil-Brévannes, France,

pour les mesures de double

diffraction de rayons X

qu’il

a bien voulu effectuer. -

Ce travail a été soutenu par le Ministère de l’Industrie et de la Recherche

(Convention

n° 84 B

0298)

et par la

CGE,

Laboratoire de Mar-coussis

(Convention 306/C/86).

Bibliographie

[1]

JOULLIE,

A.,

FAN, J.

H., KAROUTA, F., MANI, H. et ALIBERT, C., 2nd Int Technical

Symp.

on

Opti-cal an

Electro-Optical

Science and

Engineering

and Instrument

Display,

Nov. 1985,

Cannes,

France. Proc. in

Optical fiber

sources and

detec-tors, Pearsall and Noblanc

(Eds),

Proc.

SPIE,

587

(1986)

46.

[2]

SANKARAN, R. et ANTYPAS, G. A., J.

Cryst.

Growth 36

(1976)

198.

[3]

NAKAJIMA, K.,

OSAMURA,

K., YASUDA, K. et MURAKAMI, Y., J.

Cryst. Growth. 41

(1977)

87.

[4]

DOLGINOV, L. M., ELISEEV, P. G., LAPSHIN, A. N.

et MIL’VIDSKII, M.

G.,

Krist. Tech. 13

(1978)

631.

[5].

KOBAYASHI, N., HORIKOSHI, Y. et UEMURA,

C.,

Jpn.

J.

Appl. Phys.

18

(1979) 2169.

[6]

KANO, H., MIYAZAWA, S. et SUGIYAMA, K.,

Jpn.

J.

Appl.

Phys.

18

(1979)

2183.

[7]

KOBAYASHI, N. et HORIKOSHI, Y.,

Jpn.

J.

Appl.

Phys.

20

(1981)

2253.

[8]

VDOVIN, V. I., DOLGINOV, L. M., DRUZHININA, L.

V., LAPSHIN, A. N., MIL’VIOSKII, M.

G.,

OSVENSKII, V. B., SHERSHAKOV, A. N. et YUGOVA, T. G., Sov.

Phys.

Crystallogr.

26

(1981)

453.

[9]

BOCHKAREV, A. E., DOLGINOV, L. M.,

DRUZHI-NINA, L. V. et MIL’VIDSKII, M. G.,

Inorg.

Mater. 19

(1983)

8.

[10]

DE WINTER, J. C., POLLACK, M. A., SRIVASTAVA, A. K. et ZYSKIND, J. L., J. Electron. Mater. 14

(1985)

729.

[11]

ASTLES, M., HILL, H., WILLIAMS, A. J., WRIGHT, P. J. et YOUNG, M. L., J. Electron. Mater. 24

(1986)

41.

[12]

TSANG, W. T., CHIU, T. H., KISKER, D. W. et DITZENBERGER, J. A.,

Appl.

Phys.

Lett. 46

(1985)

283.

[13]

CHIU,

T. H., ZYSKIND, J. L. et TSAND, W. T., J. Electron. Mater. 16

(1987)

57.

[14]

CHERNG, M. J., STRINGFELLOW, G. B., KISKER, D.

W., SRIVASTAVA, A. K. et ZYSKIND, J. L.,

Appl.

Phys.

Lett. 48

(1986)

419.

[15]

KAROUTA, F., MARBEUF, A., JOULLIE, A. et FAN JIA HUA, J.

Cryst.

Growth 79

(1986)

445.

[16]

JOULLIE, A., JIA HUA FAN, KAROUTA, F. et MANI, H., J.

Cryst.

Growth 75

(1986)

309.

[17]

SCHILLER, C., Acta Electronica 24

(1981/1982)

267.

[18]

MARBEUF, A. et GUILLAUME, C., Revue

Phys. Appl.

19

(1984)

311.

[19]

STRINGFELLOW, G. B., J.

Cryst.

Growth 27

(1974)

21.

[20]

MANI, H., JOULLIE, A., KAROUTA, F. and SCHILLER,

J.

Appl. Phys.

59

(1986)

2728.

[21]

NAKAJIMA, K., YAMAZAKI, S. et AKITA, K.,

Jpn.

J.

Appl.

Phys.

21

(1982)

L237.

[22]

BOLKHOVITYANOV, Yu. B.,

Cryst.

Res. Technol. 18

(1983)

679.

[23]

BOLKHOVITYANOV, Yu. B. et CHIKICHEV, S. I.,

Cryst.

Res. Technol. 18

(1983)

847.

[24]

BRIGGS, A. G. et CHALLIS, L. J., J.

Phys.

C 2

(1969)

1353.

[25]

WADA, T., KUBOTA, L. et IKOMA, T., J.

Cryst.

Growth 66

(1984)

493.

[26]

MIKI, H., SEGAWA, K., OTSUBO, M., SHIRAHATA,

K. et FUJIBAYASHI, K., Int

Symposium

on

« GaAs and related

compounds

», Inst.

Phys.

Conf.

Ser. 24

(1974)

10.

[27]

LAW, H. D., CHIN, R., NAKANO, K. et MILANO, R.,

Références

Documents relatifs

Our calculation indicates that the attainable efficiency can be enhanced up to 34 % and 37% for tandems with double and triple junctions respectively, obtained under 1-sun

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Several techniques have been used to investigate the electron drift velocity in Ga, Al A s , namely measurements of i-V characteristics of H-shaped samples, Monte Carlo

Diagramme de phases et croissance par épitaxie en phase liquide du GaxIn1-xSb... Les points du liquidus ont été obtenus par analyse thermique

blement décrites dans le proche infrarouge par celles d’une couche, dont les indices réel et imaginaire nc et kc sont donnés par le modèle de Drude-Lorentz [12],. déposée

Le mécanisme limitant le courant en polarisation directe est ainsi l’excitation thermique de trous libres à partir de ZnTe. Ces trous se recombinent ensuite

The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est