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Rapport sur la mission effectuée au Cameroun du 24-02 au 11-03-71 et au Dahomey du 11-03 au 15-03-71

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Texte intégral

(1)

R,A. 7:.1 TF.O

RAPPORT SUR LA ivI[0;SION EFJî'EC'füEE AU C.l\1iISROUW DU 24. 2 AU 11 •

3.

71 ET AU DAHOViEY DU 11 •

3

AU 1

5

.

3

.

71

Nous avons réa..lisé le progi·ailllile suivant - 24.2 Station de Nyonbé (bananes)

25.2 Visi te cles plantations O.C.B.

(M

1BOULA) et la S.P.N.P. - 26.2 Statfon de Nyombé (bananes)

Doc,

7

- 27.2.: Visite de 110.C.B. (BONANDA, N'BOULA, IDUM) avec les responsables de

- 28.2

1.3

110.C.B.

Station de Nyom.bé - Avocatiers S.P.N.P.

Station de Nyombé Avocatiers - N1I{ONGSANBA (plantain)

2.

3

Visite O.C.B. et Haut Penja

3. 3

;

Station Nyombé - Visi te S. P. i':. P. (bananes) 4.3- Yaoundé Vu f.Ionsieur le Ministre

M. 1-IYAGATCHOU - Directeur de 18. Recherche Scientifique

5.

3

Yaoundé ~I. HOUEN l'llAKOUA - Directeur de 11 Agricul turc

!'l. II' BIEJ~LE Directeur de la Protection des Végétaux 11. GH.IHALDI - Sous-Directeur des Opérah ons intégrées à la

Recherche Ag:rono:ni que i"I. NOUIDN - Plan

6.

3

'rIKO - Visite ban...11neraies C.D.C. - Vici te avocatiers EKONA

7.3

8.3

9

.

3

- 10.3 - 11 .3

EKONA - EOLYKO Essais 11. AUBERT EKOi'TA - FlOLYKO Essais

H

.

AUBERT

TIICO - F.APJ-I

5

-

r-10Ll'KO - EKONA (avec M. ROB"!~Il.TSON)

EKONA - Réu.c""l.ioï1 avec les responsables du C. D. C. : MM. ROSEi\°QUIST, PRBI'TD;:;;ItGAST, OBZN, ROB&'tT801'J.

Dép.a.rt au Dahomey.

(2)

Au Cameroun de nombreux problèmes phytopatholog~ques se posent ; c'est probablement de tous les territoires où travaille l 1IFAC celui

.où.

ils sont les plus importants. Afin de faciliter la lecture de ce rapport, nous séparerons le Cameroun oriental et le Cameroun occidental. En effet, si les problèmes rencontrés sont identiques (sauf :pour le Tro.chysphaera), les conditions écologiques et parfo:i.s les méthodes de lutte sont différentes.

C

AMEROUN ORIEN

TAL

LE BAi'ïANIER -,::.:1 .

. LA CERCOSPORIOSE

···Dans cette zone le problème le plus important est célui -de .. la:Gercos.,,. ...

poriose. Il faut toutefois signaler que depuis ces trois dernières annéE;!s ·la .. situation s 1 est consj_dérabJ.errient améliorée~ ; on ·peut cons:i'.dérer que 11 état ~ani.'.-.

taire est satisfaisant avec tin nombre''de trai terùents plus ·réd.ui t, en moyenne·"·: .28 au lieu de· 34 ; mais il f,jut encore réduire ce nombre et surtout fa.ire bené~; ..

ficier le Cameroun des techniques nouv01les que consti tue·•11 adjonction

à.

l 'huj_le

·.des• fongicides du groupe. des benzimidazoles.

' ( Rappelons tout d1abordles essais effectués en 1970~ ;·\.·· Essai?: 52 et 52 Ji_:\,§_

L'essai 52 visait à comparer 2

pi

0oduÜs : · bènlate et TBZ, et à re. c:her-cher les doses minimales d'emploi (50.g et; 1.00. g ~

l'

ha)

mélangées à 15:1i'tres d'huile. L1 essai était traité en atomisation aù sol. A ces doses les résultats obtenus. i1e sont pas supérj_eurs à ceux.de l'huile seule, aur::si à partir çle fin août l'e~sai a été modifié (52 bis) et les: doses portees à 125 g sans qii.e l'état sanitaire S1ilméliore sensiblement. Ces résultats sont difficilement explicables,' puisque iors de ln car.ip: ... gne préc8dente des résultats oxcellents <-Waient êté obte-nus avec' 125 g de matière active à l 'ha. .

- Essai ±2_ ·

Cet es·sai a débuté en septembre .1969 ; i l consiste en un traitement par voie aérj_eDne, r<falisé sur 6• ha. On peut donc considérer quo ce sont des con-ditions réelles'd'utilümtion en: banai1erai8. L'essai f.~3 s'est déroulé de la façon· suiva.."'lte,

- sep:c-:::more à décembre 1969 : 5 traitements effectués à 3 semaines

à la dose de 250 g de rnatiè;e active dans 14 litres d'huÜe ; 11état s8.nifaire·- · ··· était équiva~ent à celui obtenu avec 10 traitements à 11l'nüle seule.

- jp,nvier

.

JUlll 1970 : 2 traitements à 125 g de mati ère active à l 1ha dans 14 litres d 1huH e ; état sanitaire équivalGnt à celui obtonu avec 12 traite-ments huilèlix.

- ju_i.llet à décembre 1970 : 5 traitements à 125 g de matière active par ha ma:;..s dans

3

litres d'hui le seulement à l 1ha ; résultat. à peine inférieur

(3)

- 2

-Les résultats obtenus durant ces 3 :périodes ont été regroupés dans le tableau 1.

Ils sont donnés en I.S.M. (Indice sanitaire moyen des feuilles

5-6-7) .

.

fU\..:S

-1\fl

:::-

:tr~0-4.3_

Résultats des observations

1

969-1970

(ISE - Résultats corrBu11.iq_uéf; par jj , MEU11ï)

_______ ...._ ______

~---..

.... ...-

-

..

----·----=---.,...~---

..

·

-

--...

-

..-

---

---

----

·

---..--

....

---Septembre à Décembro

1

96

9

Janvier à juin

1970

Juillet à décembre

1

970

- . . - - - -·--! -·----·---·---! --- - - - !

250

g M.A./ha benl.J.to !

12

5

g LA./ha benlate !

125

g i"I.A./ha benlate

14

litres cl 1 huile

14

litres d 1 huile

3

litres d 1 huile

Fréq_uence 3 semaines Fréc1uence minimum Fréq_uonce mi11.imum

! - - - -

--

---

! --·-·---! ---~-· -.. -:----:---:-.--::---!

! Date ! benlate ! huile ! Date ! benlate ! huile ! Date ! bonlate ! huile !

!- ! - - - - ! - - - - ! - - - -!---'-'--- ! - - - - -- ! - - - ! - -' ----~---!

6/09/69

Ü/09/69

20/09/69

27/09/69

4/10/69

11

/

1

0/69

17

/

10

/69

25/10/69

31/10/69

8/

11

/

69

15

/

11

/69

22/

11

/69

29/11/69

6/12/69

13/12/69

20/12/69

27/12/69

1

00

Il Il 11 Il Il 11 Il Il Il Il Il Il 11 11 Il Il '! 1 . '

1

00

Il Il Il 11' Il 11 Il Il Il Il Il 11 Il Il 11 11 !

3

/

01/70

1

0/0

1

/70

17/01/70

24/01/70

30/01/70

7/02/70

14/02/70

2

1

/02/70

28/02/70

7/03/70

14/03/70

21/03/70

!

.27

/03/70

'

!

4

/

04/

7

0

11/0Li/70

17/0

4/

7

0

25/

0<L/70

!

2/0

5/70

s/05

/7

0

16/

05

/

70

23

/

05

/

70

30/05/70

6/06

/

70

1

3/0

6

/

7

0

20

/

0

6

/70

27

/

0

6

/70

1

00

11 .. Il ' Il

9

9,8

1 OO 1 OO

'

99,9

99,6

1 OO Il Il Il 11 Il Il Il 11 Il Il Il 11 Il

99

,

5

1 OO• n ' Il ti

9

9,8

99

,7

100

99

,

8

1

00

99,8. !. 99,9 !

1

00

Il 11 11 11 11 Il Il 11 Il Il Il

"

11 11

4/07/70

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1

1

/07/70

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18/07/70

2

5

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7

/70

1

/0

8

/7

0

3

/08/70

1

5/08/70

22/08/70

2

9

/

0

8/

70

5/09/70

!

12/09

/70

1

9

/

0

9/70

27/09/70

3/

1

0/70

! 1

12/10

/

70

17/10/70

24/10

/

70

31/10

/

70

6/11/70

1

4/11/70

21/11/70

28/11/

7

0

5/

1

2/70

13/12

/

70

1

9

/12/70

26/12/70

99,5

9

9

,

3

99

,

3

99,9

99,6

99

,

3

99,4

9

9,3

9

9,

4

99

,

1

-9

8,2

99

,5

99,5

97,'8

99

,1

99

,1

.

99

, 1

99,5

99,3

99,4.

98

,6

99

,3

99

,

3

98

,

9

99,3

98,8 Les conclusil)ns de M. l'l.t:::LIH sont les suivantes : n A 250 g·de ~1.A./ha, · le benlate présente une très grande offj_cacité sur le CeTcospcira. A

125

g le ben -late permet certainoment encoro un contrôle satisfaisant,. mais les résultats de cet essai ont pu être faussés par un effet systémiq_ue élu benlato résultant.des

:précédentes applications

(250

g de Iï.A./ho.).

! .

100

! ! ! Il Il Il Il Il. 11 11 Il Il Il Il 11 Il Il Il Il li Tl Il Il 11 Il Il Il Il

(4)

-

3

il

serùble qi.11

H

faillè·être très prudont avant d1envisager une ré

duc-tion du litrage d1huilo, sans doute· par suite des difficultés d'application qui

en résultont11 •

Nous pensons quo la dose de 125 g de M.A./ha est suffisante, mais nous

partageons. le point de vue do N. ;·~ELIN quant aux difficultés-d:1:appn_cation des

très ·-faibles li trages d 1 hUilo, dont 11 utilisation, qui doit être envisagée dans 11avenir, nécossiterc une mise au point rieuse. · ·

.·.'.

Quoi qu1il on soit, les excellents résultats obtenus sur 6 ha avec_ seu~ lemont 7 traitements dans l 1année contre 26 à l 1huile seule montrent tout l'inte

'-rêt de cetto nouvelle tochlu_que de. traitement.

- Tests sur 1 1 offot systémique du bm1late

Le but do ces tests était de m~ttro en évidence l1èffet-systéniique du

benlate par application de suspensions aqueuses .à 11 aj_sse'.)_le des feuilles ; voir

à quelle dose mirü.rnale il npparai t et quelle est la durée dG _I 1·action.

Dans tous los cas on observe une action très nette'

à

·

po.rtirde

5

g de ftl.A. par ban.Emier. L3. durée do cette action est de 70 joiirs pour 5 g, 90 pour

10 g, 98 pour 12 g, 134 pour 25 g, plus de 161 pour 50 g .. Le seuil retenu est

1 'ISM 85

%

calculé· sur les feuilles 5-6-7. Ces preniièrès ipdicahons sont inté

-ressantes quo:Lque actuellement le coût de tels tri.:ü tcr:lGnts ·soit beaucoup· trop ' ·

élevé. Il se pose également le problème des brûlures à 11aisseÙe. des feuilles trè.itées. Il· faudra.s'orienter vers des doses plus faib1es ou au moins plus frac

-tionnées.

En

dépit de l'échec des essais 52 et 52 bis, les résultats obtenus avec le bon12.te associé à 11huile dans la lutte contre la cercosporiose ::;ont

excellcmts. Nous avons pGut-être·surestimé l 1action de cc produit; ce ·qui nous' a amené

à

utiliser des doses trop faibl8s et

à

r::;chercher des écarts trop gTands entre 10s traitements

(2

mois à l 10CB) .• k~ diminution.du J_itro.ge d'huile

à

l 1ha est un autre problème qu1il faudra étuè,:i_or à nouveau, càr il est -c8rtain que si 11lmil0 ne joue plus· que le lè de support, lo dose de

14 litres peut être

consi-dérablement .diminuée. ·

A la sui te des résultats 1970, nous avons déc:Ldé, en accord avec

i\fM. CHAMPION et MELIN, de mettre en place les.essais suivants

i

1

°

·

-

J2.A-..QAfi:-1:II9::5-§.

C 1 est la reprise de 11 ::ssâi 52 en variant les doses et en divers:i_fiant le nombre des produits. Les traitements suivants ont été retenus (en matière

active par ha):

- Témoin 7

-

NF

35 300 g

2 huile 8 NF 35 400 g

3 benlate 150 g 9

N

F

44 . 300 g

4 benlate 300 g 10

N

F

44

600 g 5 - 'TBZ (huileux) 300 g 11 - calixine 300 g 6 TBZ (huileux) 600 g 12 calixine 600 g

(5)

- .J - .

Ces produits seront mélangés à 15 litres d'huile pour un ha et les

traitements effec.tués mensuellement par atomisation au sol. Les résultats seront exprimés en ISM portant sur les feuilles 5-6-7.

2° - BA-CA1'1-I'Tf0-62

Etude en· cases lysimétriques do l'action systémique du benlate et du NF 44 incorporés au sol. On compare l'action· de doses fortes amenées en 2 épan -dages à des doses équivalentes ou beaucoup plus faibles amenées on épandages fractionnés, 1 témoin

2

-

Bonlate 2 fois

3

NF 44 2 fois 4 Bonlate10 fois

5

-

NF 44- 10 fois 6 - Bcnlo.to 10 fois

7

NF 44 10 fois 8 - Benlnte10 fois 9 - NF 44 10 fois 50 g (tous 50 g (tous 10 g (tous 10 g (tous 5 g (tous 5 g (tous 1 g ( toES 1 g (tous les 6 mois) los 6 mois) les mois) les mois) les mois) los mois) les mois) les mois)

Le calcul de 11ISN sur les feuilles 5-6-7 doit permettre de suivre

l'évolution de la maladie et l'éventuollo actfon des fongicides.

La

rémanence. sera étudiée en 1972.

3° - 1'.§._sts sur 11 action systénùgue du benlate en atomisation hu_i_leuse

Epandage d'une dose tres forte : 1 000 g/ha de J'II.A. dans 14 litres

d'huile. Ensuite on observe l'évolution de la maladie sur le feuillage.

La

date de réapparition des symritômes doit permettre de vérifier si il existe

une action systémique avec ce mode de traitement. - Traitement g8néral de la bananeraie IFAC

En dehors des ess.:üs que nous venons de ci ter, le reste de la banane -raie sera traité mensuellement par voie aériem1e à la dose de 300 g de produit commercial (150 g de f.1.A./ha) m~lo..ngée à 14 litres d'huile et à 150 g de base 545 (destinée

à

maintenir on suspension le mélange huile-benlate). C'est le traitement que nous proposons aux planteurs de la zone occidentale, qui sera appliqué par l'OCB et qui devr.::i.it être étendu à toute cette zone durant la

campagne 1971. la bananeraie IFAC doit servir de pilote.

La

SPNP traitera

selon le même schéma à partir de juillot si los résultats sont bons. Alors

que l'on n. assisté coure.nt 1970 à un véritable 11rush11 sur le bcmlate ayant même que l'IFAC ait terminé ses essais préliminaires, certains planteurs sont maintenant hésit~nts à la suite d'échecs constatés en différents endroits. Ces échecs sont dus à deux causes :

1° - Ecart trop important entre deux traitements successifs puisque le produit est encore efficnce après 6 semaines, pourquoi pn.s apres deux mois ce genre de raisonnement mene évidermnent à la catastrophe.

'

-2° - Difficulté de mise èn suspension du benlate dans l'huile,

Le

mélange est assez facHe

à

réaliser dans le bac mélangeur, mais à condition que le benlatc~ soit parfai toment sec et qu 1 il n 1y ait aucune trace d'eau dans la cuve du mélangeur.

(6)

- .5 - ..

L1utilisat:i_on de la base 545 doit faire disparaître c.et _inconvénient.

L1ial serait la mise en vente de solutiorndo bonlntG miscibles ~

i

'huÜ c

i

·

-

..

c 1 est le cas pour la calix..i.ne et le TBZ huilo'l,lX .( Tecto .40 flownble formulation)

qui sont testés dans l1 essai 56. Si 1 'Gfficaci té de tolles formulations· est · satisfaisante, ces prochü ts seront préf8rés. a{i, b.enlo.te. à cause de leur fo.cili té d'emploi.

Signalons pour terminer que

l

n

cadence mensuelle dos traitements

benlato/huile doit être considéréo comme un écart minimum entre deux traitements. Avec l 'interruption durant la s~ison sèche, on doit arriver à 9 ou 10-traitements annuels nu m3.ximum. Toute 12.titude est 12issée à

M

.

MELIN pour' augmenter l'écart

si 11tat sani te.ire de la b::manoraie le permet. ·

LES POURRITUP..ES DES FRUITS APRES

R

E

COllfE

L._.,_ plupart des planteurs semblent satisfaits des résultats obtenus par pulvérisation sm:· les coussinets d 1une solution do TBZ lactiCJ,ue. Lès doses,,

d1

utilisation sont do l 1ordre de

5

à 7 g de matière active par tonne;

L

a

quahhté de liquide pulvérisé est de l 1ordre de 4 l/t. Nous reviendrons sur cès chiffres" dans le rapport sur le Cameroun occidental. La SPNP'envisagerait des essais . ·.

trempage à candi tion quo la durée du bain soit au ~naximv.m de 1 mn ; . ce temps sembla raisonnable à la suite des essais de

M

.

FR.OSSA.RD

.

Un

tol traitement sera vraÏI:lcrü intérnssant quand 11 utilis.:i.tion du. benl2.te sero. to18rée sl,lr fruits' aprè~

récol tG.

flAR.BRU.EŒS

· C 1 est 11 appellation dom1ée pe.r M. ~'1ELIN à 11 affection dont nous avons·

donné une brèv8 description dans notre rapport CD1!leroun 1970 ; elle existe dans · ..

co p2.ys depuis i)lusieurs années (Laville 1962) • Après avoir pris une extension':'

alarma.nte en 1970 dans certaines plantations, on a observé cette année une régres

-sion générale, mais on note ce)endant des pieds atteints dispersés dans toutes

les ba112.nera:ï_es. LGs isolements quo nous avons effectués l 1an passé se sont

montrés négatifs, quoique cela ne soit pas .une preuvG absolue. Nous avons décidé d1

e:i--rplorer d1autros voies p9ssibles et mis on place un essai (BA..:.C.AM-NY0-63) dqnt

le but est 11

observation a~e la de;.·scendo.nce ot dc~s pi~ds atteints afin de voi r

81,

.

.

11

hypothèse d 1 une virose pou t être retenue. L

l éssni, très simpie' consi.s te à pré-:-'.

lever des rejets sur des pieds attotnts et

à

suivre leur descendance durant plu

-sümrs génére..ti_ons.

En dehors clu problème de lo. lutte contre la cercosporiose, deux faits

nouv0aux très importants sont à retenir :

1 0

-

4i

présence de chancr.:;s sur les troncs,

20

-

la présenc...:: do tach,os de Sc ab SUI' feuilles ot los fruits de la

(7)

-

(5

Un article récent· de N. GAILLARD (Revu.G Fruits - avril) fait le point du problème au Cameroun.

Le

carbamo,produ:Lt consiaéré le plus efficace, a été retiré du marché. fos essais

70

-

71

ont donc pour but d1essayer de déterminer

un fongicide de remplacement.

Les produits suivnnts ont été testés : MOLOSS (Prncido.) à la doso. do 6 kg/ha

BOUILLIE BORDELAISE déshydratée (Procida) :

10

kg/ho. de

Bouillie Bordelaise + 1 kg do soufre micronisé dosant 80

%

de S.' BENLATE - 300 g de M.;J./hél dm1s 600 1 d 1 eau

une petite zone tr::i.i téo au CAfl.BAME

(5

_kg/ha) ~ervirq. de J;"éffrence .. ·

on noton.>, égalomon.t un test CUPROSAN super D

Les trai temcmts sont eff:-,ctués avec le pulvérisateur PLATZ de la SPNP, appareil tracté tro..i hl.nt à lD. dose de 600 à 650 litres/ha avec une pression do

1

5

à

20

kg ; la turbine soufflante (jet porté) permet une-boYLne pénétration dans le feuillag0.

A l 1heure actuelle l'essai n'est pas terminé ; seules les variétés

les plus précoces, POLIDCK-et PETERSON, sont en cours de récolte ; il est donc impossible de tirer dos conclusions définitives.

Il semblo q_ue le. B01üllie Bordelaise + soufre do1mo los me:Lll0urs résultats ; po.r contrn lo flioloss ~~ la dose de 6 kg/ha provoque des bnüures au moins sur los VC:Lriétés à. pean mince et lisse (POLLOCK - PETEl1.i'30N). ·Cette dose devra donc être diminuée au moins d.?.ns les premiers trai temonts, à la période où les jou21es fruits présent0rit une gTande sensibilité. Avant de pouvoir . préconiser ce produit, il sora nécem:;aire de réalisor une expérimentation

portant sur les doses.

Pour la campagne

1

9

7

1-

1

9

72;

-s::rnf modifico.tions à apporter à la sui te des résultats

71,

le traitement généralisé sera exécuté av2c la Bouillie

Bordelaise + Soufre. Des tests seront réalisés avec l 1oléo-cuivre qui avait

donné de bons résultats en Côte d1Ivoire, la calixino (fongicide de la B.A.S.F.

dont la matière active est

l

e

Tridemorph) et les

NF

(

N

F

35, NF

44,

matière active 'l'rophonate) fabriqués par la NIPFON-SODA et commercialisés par PROCïDA. MALADIE DES CH.Al'JCRJES

Cette affection, qui se caractérise par l 1appo..rition sur le tronc

et les grosses branches char:;_0ontièros de nécroses do l 'écorce, s'est développée principalement dans lo verger pilote 63 sur des arbres âgés de 7 ans.

Ello débute par u.nq tache humide sur l'écorce qui présente générale -ment quelques fissures longitudinu.les. On note parfois un léger écoulement do gomme. Los symptômes se déveJ.o:p:pent rapid0ment tant longitudin2.loment que latéralement. Si l 'on g--.co.tto l 'écorce attoirite, on s1aporçoit qu'elle est totalement pourrie, nollo et on observe au nivoo.11. du bois w1e zone brune, généralement beaucoup plus développ6e que les symptômes extérieurs ne lo laissaient supposer. Lo bois est al té1~é de façon visible (brunissement sur

(8)

- 7

-plusieurs rnilliri:etres d 1 épn:i,sseur). On not0, entre l.o bois et 1' écorce, une

exsudo. tion bru.Il2.tre qui, d&ns le cas de ch.~.ncres anciens, s 1 écoule à 11

extérieur.

Cette nffection so développe très rapidement, puisque pratiquement inexist211te lors de notro pc.ssnge en 1970 ou à sos tout premiers débuts. On note actuellement des lésions qui s'élèvent à plus d'un mètre dn sol 8t la présence de chancres qui ceint-urcmt presque entièrement le tronc.

fo taüle;m 2 marque les pourcentages des pieds e.ttoüi.ts dans le. verger

pilote

63

.

_

.

..

---. ---~---. ---

---! Variétés ! l\îb do ! total pieds !

%

pieds ! total . piods forte- !

%

pieds fortement !

! pi:xls ! ?..tteints ! atteints ! mont atfoints ! · attbints !

!----:---! ---! - - - -! ---!

---

.

-..,..---!-

! -- _...; ___ ! ! HALL ! . 32 ! 23 ! 71 ! 12 ! 37 SIMPSON 31 4 12 0

·o

LULA (M) 31 11 35 2 6 HICKSON 30 4 1 3 0 0 PETERSON 29 11 37 0 0 BOOTH 7 42 21 50 1 2 28 POLIDCK 34. 21 61 3. 9 COLLINSON 22 11 50 4 18 ---~---~---~--.---:----:---""':'---

·----Il s'.::i.git d'obsorvations dont ·on ne peut ·tirer

qu

e

des· conclusions provisoires ; certa{nes variétés actuellement pou atteintes le seront peut-être compl ètement dans quGlqÙes mois. Actu . .:..llement le classement s 1 établit aiiisi, de la

·variété la.plus. résistante à la y;::riété la plus sensülo : Simpson; Rickson, Lula, Peterson, B9oth 7 et Collinson, Pollock, Hall. En ce qui!coAcerne 10 pour-centngo totl'..l de pieds atteints, le classement solon la gro.vité des attaques

s 1ét3.blit comme suit : Hickson~ Simpson, Petorson ne présentent pas de symptômes graves. Lula et Pollock en prése.ntont peu· tandis que Collinson, BootJ:i 7 et Hall préscmtoni:; des c;:s très graves. ·

De .. ns un· 3.U tro verger" m;r des arbres plus j ounes, nous avons obtenu les

chiffres su:i .. vanü:, m1i(lucr.iont :flour dos attaq_ues légères :

Booth 8

- Lula : 2 piods sur 7, Pollock : 1 sur 12, Peterson 2 sur 1

9

,

Nt:>.. bal : 0 sur

1

6.

sur

9

,

On ne peut év:i.dormnent conclure quo Nabal ~st uno variété résistante,

tout au plus s 1 D.gi t-il de tondo.nces qui demanderont à être vérifiées. Rappelons

qu 1 en Côte d 1 Ivoj.re à ;il1gL.7-édédou

c

1 ost sur Lula et Booth 8 que les chancres ont

été observés.

Il faut noter· q_uo ces différentes. :vél.riétés sont greffées sur .des arbres dont on ignore l'origine (en général Çles ar:bros issus de noyaux récoltés locale -ment ; copencl3.11t à. quolquus exc0ptions près, lo chancre débute au dessus du point de groffo, ce qui laissord. t supposer quo les variétés anciennes qui existaient

(9)

. :.~·

- 8

-On ·peut envisager, pour l'étude de cotte maladie, diverses voies

1° Recherche do variétés résistantes

2° Jntte cu:r·o.tivo

Lutta préventive

Il est évident q_uo do tGlles études nécossitont, pour être menées à bien, une moillouro com1ll.issnnco de la biolog1e du parasite, mais il. est nécessaire d'agir très vito ; aussi nous préconiserons comme première mesure J_a lutte préV<;:?ffcivc) .q_ui consista à badigeonner au moins. uno fois par ·an (2.va:nt· .. _

les pluies:) les troncs ot Li. baso do.s grosses branchas ch..,:.rpontières avec une Bouillie BÛrdol.aiso épaisse. On pourrait peut-ôtro essayer la techniq_ue de ~'1!_ JlQVRDEAUT qv.i .consiste .. à. bn.digoomlGr _fos troncs e.vec lo .. 1-'oléo-cuivre ··· ···· ·

(demander le pourcentage oléo-cuj_vro - oo.u à M., BOUPJ)EAUT). La pâte utilisée par IVï. AUBER'l' au Ca.m0roun occidental

(5

kg petrolatum ?

4

,

9

kg huile de palme, 2, 79 g d 'ole2.to de phenylmercure) à ti tro cur.J.tif pourrait êtr.e ut

ili-sée à condition qu1il soit démontré qu'elle n'est pas phytotoxique polir l'avo

-catier, car son adhérence ost excollento.

La lutte cur.:::i.tivo consiste. à cureter soigneusemcmt toutes les par

-ties atteintes jusqu'à obten:Lr une éç:orce parfaitomont saine et un bois ne

p;r~sentant u.c.un symptôme. Après cotte élimination des tissus attoints, on ·

-traite à la Bouj_llie Bordolciso en ensui te on badigeonne avec du Cankor-Tox ou du Flink-Cot. M. GAILLARD a déjà réalisé· de tels traitements ; los résu l-tats sont assez irréguliers, certains chancres semblent stoppés, d'autres continuent à évoluer. Ceci est peut-êt]'.'.e çiu au fait que los curetages ont été

insuffisants ; i l faut en effet déborder largemont

(1

cm) la zone mal2do et atteindre les tissus parfaitement sains ; or ceci est parfois très difficilo car la zone atteinte du.bois est souvent beaucoup plus·importante que la partie visible extérieuromcmt sur 1 'écorce, ce q_ui 2Jllène à enlever des zones d 1 écorce saine très importantes. Il est donc nécessaire d 'int.:irvonir très t dès l'apparition des premiers symptômes visibles. L'utilisation de la pâte à base de phénylmorcure su.r des tissus après grattage ne devrG se faire qu'après des tests démontrant qu'elle ne provoque pas de nécrose. Il faut noter un point

encouragoa.nt : c'est la tres gr::mde vites se de régénérat:~on dé l'écorce d 'e_vo

-catier.

Recherche do variétés résistantes

Cette voie doit également être envisagée, mais les travaux seront

longs. Il faut tout d1ab0Td trouvGr cotte vo.riété ot vérifier sa résistance,

ce qui nécessite un matériel spécialisé.Il faut en effet obtenir des boutures car il n'est pas sûr que le caractère de résistance se tru.nsrnetto par le noyau,

Il y aurait peut-être intérôt à entreprondrn do teHes études en Côte_d'Ivoire où le matériel existe, où la maladie; est présentG et cmfin où. il y 2 Uil phyto

-patholog1ste à demeure qui s 1 occupe déde la détermination do l'agent causal

(qui sous réserve cle vé1·ification semble éHre Phytophthq_;ra .2.i@_c:gnomi, 11 ag<mt

de la pourriture dos :cacines).

Nous pensons q_ue l'élaboration d'un tel progT.'.llJllno de recherches pourrait être discuté lors de lo. réurüon annuelle 1971 . Nous espérons

d'ailleurs publier avant cotte réunion un o.rticlo dans le revue Fruits avec

(10)

-

·9

-LE SCAB ·

Signalé par i'l. FROSSA.1.'ill en Côte d 1 Ivoire_ en avril 1970, principalement

su;r les variétés Llùa et Collinson •. Nous avons trouvé ce parasite .sur ·Lula dans

la région de Nyomb.é. Il faudra en terrir compte .dans les essais eff.ectués pour la

protection ·des· fruits en plantation et surtout suivre ·le développement de .'ce

champignon dans les conditions tropicales.

A pr

iori la présence du Scab n'est pas particulièrement alarmante, car

les nombreu_x· traitements effectués contre le Cercospora devraient le jU:gi.üer. En Califorrlie on estime que seule la variété Lula nécessite cles trai teme1its spéciaux

et seulement .en péTiode humide e.t froide au moment de 11 émission des .nouvelles

fèuilles et la nouaj_son.

Il semble qu'une confusion se soit établie chez'. beaucoup de planteurs

.entre le Scab et le Cercospora. On parle souvent de Scab alors qu 1.en réalité

cette Daladie était rare ou inexistante. Sur feuille ces deux affections peuvent

se di.fférenci·er assez facilement. Dans le cas cl 1 attaques de Cercospol"iosé,. les

taches sont souvent nombreuse·s; petites, 2 mm ou moins, brune à.-lnuri choculat,

polygunales, entourées parfois d1un halo jaune, sans ~elief. Dans le cas du Scab les taches sont généralement plus grandes, 2 à.

5

mm, _?rro~1dies., de couleur

brun à brun pourpre ; la surface des lésions est craquelée .et .. dQ_nn~. 11 i.!Il:Pi~.ê::>ion de pustules qui sont particulièrement bien développées sur les nervul"es. Si les

taches sont nombreuses, la feuille prend un .aspect gaufré.

Co'rnme pour le Cercospora, le Scab agit en diminuant la surface foliaire

active et surtout en dépréciant les fruits· qui d'une part sont tachés ot qui .

d •autre. part pourrissent beaucoup plu.s facileme1T~ à la suite c1 '.attaques de para

-sites secondaires pour lesquels los lésions du -Scab .sont des portes d'entrée.

AG:ri.UMES

Dans la région de Nyombé, la seule que nous ayons prospectée, la gommose fait peu de dégâts sur les sors volcarliques qui dminent b~en . . Dans d'autres régions du Cameroun, il est vraisemblable que, comme partout: ailleurs en Afrique, elle soit le problème fongiq_uG. principal. · ·

Une nouvelle maladj_e préoccupe beéLtco.up le service de 1 'agricul tur·e

à Yammdé : c'est la Cercosporiose des a€;rum.8s. Il semble que cotte affection

s'étende en A.frique tropièale du sud vers le nord. Signalée en Angola, elle a été

ensui te :recom1Ue au Congo Kinshasa ; nous 11 avons trouvée

2-

Ber~erati en R. C.A., dans le nord du. CamGroun occidental en 1970 et cette année à la.Station de Nyorabé sur porhelo Marsh. La maladie se caractérise par des taches foliBl:i;>es entouréês d'un halo jaùnâtre bien caractéristique. Sur fruits elle, provoque ·des sortes de pustules brunes qui rendent ces dermers impropres à_ la vonte. Nous avons ciis

-cuté de ce problème.avec les autorités responsables à Yaoundé et il ne sembl e

(11)

Les essais offcct--ués à Bamenda par le Docteur HENYONGA on 1970 ont montré 11 efficacité de différents, fongicides, notruoment. du Perel1.J."l.ox; puisque la maladie exist.e mai.ntcnant à Nyombé, des essais de 1utte potlrront y être entrepris (BÜuillie Bordelaise 10 kg/ha - :BcmlatG 600 g de produit commercial par ha,' PeNnnox à 1

rb

,

etc.). Par contre i l semble difîiCile économiquement d 1 imaginer 'une lutte mise silr pied l}.niquement pour t:rai te.r la Cercosporiose des agrumes, sur des arbres dispersés ·autour des villages. Le prj_x de vente des fruits varie beaucoup au cours de l'année, de 10 à 100 F CFA. le kg sur le marché de Yaoundé, ce qui représente une valeur à 11 achat du 1

/5

enviro~ . La solution raisonnable consiste à envisager une lutte mixte Cercosporiose

-· coch~nilles-pucerons avec les équi pes existantes qui sont chargées de la .lutte

contre les ennemis du cacaoyer en utilisant les mêmes produits : Perennox

et méthyl-parathion. Sur le plan matériel, seul l 1achat de lances est à prévoir

afin de pouvoir atteindre les parties les plus élevées d1arbrcs dont lG déve

-loppement est plus important c1ue celui del,3 cacaoyers. Ces éc1uipes de traitement seraient évide:~1i1lent placées sous la responsabilité de la protection des végé -taux. Par la sui te on pourrait peut-être élargir le rôle de ces équipe.s et envisager la détection des gommoses, les traitements et év.GYltuellement la dé

-tection des viroses de façon à essayer d'assainir l'ensemble de la production agrumicole du Carrieroun.

TRISTEZA SUR LIHES

Le problème de la culture des limes en zone attointe de Tristeza

est très important ; des essais de greffage sur différents.porte-greffe ont été réalisés. Nous avons déjà signalé les résultats obtenus en Côte d1Iv9ire,

Au Cruneroun deux porte-gTeffe semblent intéressants, enco1'G q_u' il soit trop. tôt pour conclure : cc sont le Citrange Troyer et le Citrus'Taïwanica. Les ·résultats sont ks svi vants ( comnmniq_ués par ïvI. GAILLAI'ill) :

sur Tangerine Cléopâtre

- sur Lime Rangpur

- sur Rough Lemon sur C. Jlfacrophy lla sur Citrange Troyor

sur C . Taïwarüca

6 pieds sur 6 de limes présentent du stem-pitting au dessus du point de greffe

2 pieds sur 6 de limes présentent du stem-pitting

au dessus du point de greffe

2 pieds sur 6 de limes présentent du stem-pitting au dessus du point de greffe

2 pieds su.r 6 ( stPm.,...pi tting au dessus et en dessous)

O.

pied sur 6 0 :piGd sur 6

1 to"t /de t d. . · - .

A 1 heure actuelle, il est trop pour parler na.n.isa ion GS Jeunes

arbres. Il fa.ut attendre pour voir si le développement végétatif sera meilleur sur Citrange Troyer et su:r Ta.ïwanica.

En

tout cas il est nécessaire de recomma n-der au planteur la plus grande pnidcmco quant aux plantations de limes.

A signaler également SUT ag:rrnnes une affectj_on dont nous ignorons

la nature exacte ; il s1agit de fissures longitudinales de l.1écorco qui ressem

-blent au début. à clGs éclatements de 1.1 écorce provoqués par une croissance v

i-goureuse. Mais dans le cas de cette affection, il peut apparaître des nécroses

qui provoq_uènt un dépérissement et parfois la mort de 11arbre. Nous avons

noté cette "maladie" principaleme11t sur pomcüo et ci tro:nnier, mais elle existe également sur d1autres variétés. Nous l 1avons observée aussi büm au Cameroun

(12)

- 11

-PAPA~.R

Cetto année, nous n1avons obsorv8 aucune attaque virale et aucllil

charG.pignon para.si te;: important, . sauf quelquc~s nécros0s dues à Corynespora.

C.SiifüOUN OCCIDEN'rAL

Dans c0tte pe.rtio du Cameroun, nous n 1 avons prospecté que les plantations

du

c.n.e •.

Toutes les observations que nous avons fait0s s 'appliquent donc à

cette zone ..

BAl\fANES

I l existe deux problèmes ir:1portants sur le plan :r:ihytosani,cé),iJ'.'.e. Ce sont la Cercosporioso et le Trachysphaera .

. CERCOSPORIOSE

L1tat sanitaire ost moins bon qu 1 au CarneroU.n oriental. Il .Y a surtout

une plus grande hétérogénéité. Tiko est pratiquement sain, alors quo certains

secteurs d'Ekona présentent une situation assez alarman~o on fin de saison sèche.

Nous o.vons proposé les mesures 'suivan:tes aux rc~sponsables du C.D.C.

Trois zones doivent ôtro envisagées : Tiko, Molyko, Ekona. La situation est bonne pour los deux premières, moins pour la troisj_ème. En

1970,

Tiko 'a reçu

27

traitements, Holyko

33,

Ekona

37

ou

38

.

En tenant compte des romarqU:c:ls q_ue nous faisons plus loin, l'état sanitaire actuel permet de prévoir une diminution

des traitements, 15 environ pour Tiko et 25 pour Molyko. En ce qui concerne .

Ekona, .hous .pTéconisons 'cl 1 autres thodes. Nous pensons qu8 dans cette zone les

causes de 11 échec relatif sont les mvantes : ·

- Mo.uvais éta.t sanitaire de 11 envirom1ernent. Nous avons déjà insisté

sur ce point. Il est absolument nécessaire do traiter 11 ensemble des pléuitations

il faut traiter les vioux carrés jusqu'à l'arrachage et également les jachères, ou y détnLi.re ·complètement los bananiers, point également tres important pour la zorH) d.e Tiko. Nous c. ttr·i buons 11 amélioration do la si tua tion au Camerom1

oriontal cm grando partie à la destruction dus pieds de 1 Gros rrùchel 1 qui cons

-ti tuaiont tu10 résorv2 d1inoculuo.

- Quanti té d 1

huile utilisée trop faible :. on estiI}1e à Wyodbe que pour

u.n volu.Iilc de 14 l/ha, 12 s.oulement sont officionts. Ce facteur de correction ost d.û à ce quo lcis surfaces traitées sont supérieures à colles réellement plantéGs

Gn ban&ïicrs : Toutes,· voies ferrées, recoupements. . . Si on appliqüe lo même·

raisoi'Ilomcmt au C.D.C., la dose effective à 11

h

a

est de 8,5 1, donc insuffisante.

Les

27

traitomcmts of:fodués à :Nyombé représentent

405

l/ha huile, pour

370

à

(13)

. -: 12 ..

-Pour 1971 , nous proposons pour Ekona et Molyko 2 des trai tmnents mensuels huile + benlate (14 l huilo, 300 g . bonlat8, 150 g do base 545). Toutefois, afin d12liorer une situation assez rieuse, nous conseillons

2 traitements en avril et 2 en mai avant do passer au traitoEiont mensuel.

Rappe.lons qu'à Nyombé en 1970 de bons résultats ont été obtenus avec seule -ment

7

traitements.

Los mesures préconisées ont été retenues lors du meeting du 10.3.71. Nous pensons qu'elles devraient permettre d' amélj_orer sensiblr.m1ont 11 état sani~

taire des banai1eraies en zone occidentale. En dehors de ces mesures aucun essai

spécial CercoSî)Ora n'est prévu au C.D.C. M. AUBI:!;H.T est évidemment tenu au co

u-rant des résultats acquis à Nyombé.

TRACHYSPHAERA

. .

Ce problème est presque endémique à la zone occidentale. En effot,

si quelques foyors de Trachysphaera existent dans le Haut-Ponja, c'est dans

le secteur do Molyko quo la maladie sévit le plus gravement. Courant 1970

cette affection s'est manifestée sous doux formes . . - Les attaC1u:.es en plo.ntat~~o~

C'est lo faciès habituol de la maladie. A la suite dos essais IFAC réalisés ces dernières a~~1ées, la méthode de lutte retenue consiste en un gai -nage précoce. L'essai C.D.C. 56, qui consiste à mesurer l'inteiisité de-l'attaque et à établir une co.rréla tion entre colle-ci et les condi t.ions météorologiq_ues, a été mis en place en 1970. Il sera poursuivi en 1971.

Deux autres tests ont été prévus. L'un consiste ~ effectuer au cou-.

teau un épistillago très pTécoce - C.D.C.

RB

-65

-

fü~gimo épistillé tous los

jours, tous les 2 jours, los 3 jours et les 4 jours. On pourra de la sorte

vérifier l'efficacité do l 'épistillago. Si dos résultnts intéressants sont

atteints, on ch0rchera à préciser la souil de rorttabilité.

11 autre test - C .D. C. RB-64 - prévoit dos trai tGmcmts chimiques

(Dithane JVI 45 à 1 './'b en· atomisation avoc traitements à O, 2, 4, 6, 8, 10 jours

après 1 t ouverture de la prcrüère maih)' de façon à voir là également si à un

niveau suffisammont éüwé los trai toments pouvont être efücncos. La rontabi

-1~ té sera étudiée u1 téri::mrcmcnt s:L des résultats positifs sont obtenus. En ce q_ui concerne les attaques de Trachysphaera on plantation, la

méthode du gainage précoce, quoique imparfait , donne des résultats acceptables, mais la réalisation on est assez délicate ; c'est pourquoi les planteurs sont_

intéressés par des rocherchos sur des techniques qui permettraient d'éviter

cette ma11ipulation.

Les nttaquos·cn cours de transport

Au cours de 11 été 1 970, des dégâts importants provoqués par rrrachy -sphaera fructigena ont été observés sur les bananes à leur arrivée dans les ports français (Fruits - nov. 1970).

Nous avons préconisé une méthode de lutte associant un trm:1.pago

dans un bain fongicide efficace contre 1~ fru.ctigena ot l'habituelle

(14)

-

13

pourri turc. Le C .D.C. a rotcmu les

-

-

..

formulas suivantes

·l

bain de trempage Di thane l!~ 22 600 g

M:arasperse 12 g

Triton X 114 C : 12 cc. oau : · 1 OO litre~ . , ' ·

·

(Di

thane

1'1

.

-45

·

: 450

·g

av

.

liou· de 60Q: g). . ' ' . . . pulvérisation TBZ : 20 g acj.d0 lactique eo.u : 1 5 litres 100 g ' : . ~. ~ ! ;"

En Gffot, il est maintonan:t reconnù que le TBZ 'est

~ans

'>

i!ficac

i

té sur

le Trachysphaera, cornr:w d 1 ailleurs tcius. ie.s fongicides du .même groupé (bertlate,,

etc.) sur 1 1 ensmnbl6 des "Pythiac~es. Ce doUble traitm:1ent complique évidemment

les manipuL:Ltions, :mais jusqu 1 à ce que des résultats proba.I).ts aie~t ·été obtenus,

nous pensons qu 1 il faut maintenir le bain. ~fo effet, . l 1 eff:\.caci té des fongicides sur le Trachysphaera fruc tigen~ semble provenir du fait qu& :j_o b~irl." fongicide ...

empêche la su:rvie des sporanges' alors que. ceux-ci sembl::mt particuiièrement

résistants à tout traitement après l.:mr dépot sur les plaies de "coupe; Des °'tra -vaux sont on cours sur co sujet au laboratoire d 10rsay. Il est encore trop tôt pour conclure, m2.is à partir de p:remiers résultats, on peut diro que la recher

-che d1une simplification des méthodes irait plutôt dans le sens d 1u11 trempage dans un bain contenant à la 'fois dithane et TBZ quo vers des pulvérisations

avec ces deux produits en aélange.

;lors de.notre r~union ."à Ekona., .N. RQSENQUI$T nous a indiqué que chaque amiée d·cs dommages sur f:r.v.i ts apparaisse:nt durant

i

1 hi vornag8, à un dGgré évid2m

-ment moindre qu 1 en 1970. Ce faitn 1 av2.i t jamais é·té signnlé à 11 IFAC. Il a été convenu quo nous recevrions de la ColJl.pagriie dos bananes 10s é01:1ptœ n;mdus · dq q_ualïté·au.déchargement ainsi que des échantiilons do bananes r.:talade.s en cas d 'avar'ies à: l 1 arrivée ·Qu Rungis. Co syst8rno, s 1 i l est réalisé, devnü t nous permettro d'observer les premères attaq_ues de Trachysphaera: o't éventuellement de renforcer les, qesu:i;-es ~o trai tmnent. . :

Nous espérons quo los travaux actuoller;ient .on cours à Orsay sur l 'eff i-cacité de différents fongicides sur lo T. îructigena seront: terminés fin juin.

Los résultats sc:;ront ioBédiate:r~;.)nt tr&1sr:1j_s a;;_ Caneroun.

Los problèmes qui se posent pour les avocati:;;rs sont los mê1îles au Carri6i0oun occid\.mt.al qu 1 au Cameroun oriental ; . les chancres existc-mt à El.rnna et

présontent uno gT2.vité équivalonte à co.llo de Nyoubé. Lo trai toment effectué avec la pâ-~é utilü:é:e sur les aff8ctions de po....rmeaux do saignée de l 1hévéa ost

inëfficace si un gr::i.tt::i.fe ~oigné n1

est pas effëctué. Avant de généraliser l 1uti

-lise.tion de ce produit/ s-8:.~ l e plan curatif que préventif, i l doit Gtrc testé afin de: vérifior qu'il n1est pas phytotoxiquc pour 1 1nvocaticr (nous craignons

des nécroses d ·1 3corco oü la· .pâte est a1)pliq_uée). Par coritre, les trc.:ü temonts

prévont:Lfs pacr :badigeonnage dos troncs sur 10s jounes arbres doit êt::"e entrepris ir&<Gd:Lat.J]j]_ont

on

utilisant là Bouillie bordelaise concontrée ou 11 oléo ... ouivre. Si la plHe aux sels de marcure n 1 est pas phytotoxique ~ elle pourra également être

(15)

- 14

-CONCLUSIONS

Il existe pour l ' enscBblo du Car:ieroun dos problemes sérieux sur bana -niers, mais il semble quo l'utilisation de nouveaux fongicides permette. de con-trôler beaucoup plus facilomont la CercosporicsG i pour le Trachysphaera, dos

techniques de lutte officac~s doivent p0r;~ottro d 1 éviter lo ·retour des accidents de 1970.

En ce CJ.Ui concorne l 1avocat:i.or, nous sommos beaucoup plus pessimistes. La nécessité d'effectuer uno quinzaino do traitorn.:lnts pour obtenir dos fruits exportables ·grèvo déjà lourdement lo budget des planteurs ; si uno méthodq dG ·1utte efficace contre los chancres n'est pas trouvée rapidement, une grand~

partie dos arbres risque de mourir, ou tout au moins do voir son rendement

diminuer considérabloment. 11 apparition de cette nouvelle a.ffcJction de 11 avoca

-tier no fait que renforcer notre opinion sur l'inadaptation de cette culture

aux zones .équatoriales ou tropicales humides.

D.AI-IŒ'1EY

Nous avons effectué du 11 •. 3. 7-1 au 15. 3. 71 une brève mission au

Dahomey dans le but de prendre cont2ct avec les problèmes phytosanitaires de

ce pays. Nous n'avons pu visi tor que la région d 1 Abor:iey, le.. So:n.ader de Ouagbo

et la fondation suisse à Sokou.

Lo

12.3. nous avons visité la vieille pépiniere do Thoue. Dans la

zone la plus basse, nous avons trouvé dos gmi1filoses sur agrumes, ce qu.i ost normal dans un end.roi t aussi hur.ùde. Nous avons égaleE1011t notô la présence

de Tristeza sur Citrus l.lè:1-Crophylla, 2.in.si q_ue de "fontes longitudinalcs11 sur

· di vt:rses variétés de Citrus. Sur los mc_ndarines 120 et Robinson, une goïmnose généralisée qui débute on pépinièro o.t · provoc1uo très rapidement le dépérisse -ment des jeunes arbres après ropiq_uag0.

Sur manguier, E. NON'rAGUT nous a signalé la grande sensibilité do

Brooks à l'anthracnose au Dahoooy dans la région d'Abomoy.

Nous avons également visité la plantation réalisée par les israéliens dans la région do Thoue. Lo porte-greffe utilisé est la Lime Rangpur. Nous avons surtout noté les précautions prises pour éviter les gommoses. Réalisation do double cuvette, contrôle très strict afin d'éviter tout contact on.tro l'eau d1irrigation et les troncs. Ensuite épandage aupiod do chaque arbre de Lovet 6

%

Cholate do fer, 6

rs

S04Cu, 88 ~6 do chaux - 2 kg pour 500 pieds .• Il ser.1blo bien que les israeliens aient conpris q_u' cm zone tropicalo plus que partout ailleurs des précautions très strictes doivent ôtro prises contr~ la gornaoso. 11 argon 10 est utilisé contre los criq_ud s (b.__yg_riegatus).

A ·sigti.:.;.lor quo les isrc:.olions préc'onisont pour lutter contre la

(16)

-

1

5

-LG

1

3

.

3

nous avons vj_sité la plantation d'Allahe où sont installées

les pépin.i_eres de Svns2J?_alw11 et où est prévue la futuro plantation de citronniers.

Nous n'avons obsorvé aucun parasite sur Synsopalun.

Le

15

.

3 :

visifo do

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a

Sonadcr à Ouagbo. Nous avons surtout remarqué sur les agrurJes des erreurs culturales : taille nal exécutée, et surtout exécutée sans soin, départ de goureands du porte-g-.coffe, etc. qui Bontrent que de gros efforts de vulgarisation doivent ~tre f3its. Autour des bâtinents, nous avons noté quelques cas de gor.irJ.ose sur dos 3.rbros plus âgés.

Visite du centre suisse de Sekou: nous n'avons pas observé sur.agrumes d'affections autres quo colles observées à Thoué. Il existe dos viroses cara

c-téristiques su::.· lGs vieux arbros à proximité dGs bâtiments.

Il n'est évidoDm.ent pas possiblo do tirer des conclusions définitives d'un aussi bref séjour et d'observations aussi lir:1i tées. Nous ne pensons cepen

-dant p3.S que le Dahomey présente, au point de vue de la culture dos agrumes,

des problèmos particu1iers autres que ceux observés dans les régions avoisinantes.

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