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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00205872

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205872

Submitted on 1 Jan 1964

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Sur une méthode de potentiel effectif

J. Friedel, C. Thibaudier

To cite this version:

J. Friedel, C. Thibaudier. Sur une méthode de potentiel effectif. Journal de Physique, 1964, 25 (8-9),

pp.797-802. �10.1051/jphys:01964002508-9079700�. �jpa-00205872�

(2)

SUR UNE MÉTHODE DE POTENTIEL EFFECTIF

Par J. FRIEDEL et C. THIBAUDIER,

Faculté des Sciences, Physique des Solides, Orsay, Seine-et-Oise, France.

Résumé.

2014

On étudie

une

méthode de potentiel effectif fondée sur l’emploi

en

perturbation du potentiel V(r) = 2014~03C80/03C80 ~ 03C80 est la fonction du bas de la bande de conduction du métal consi- déré. On calcule

en

particulier la

masse

effective

au

centre de la

zone

et les largeurs de bandes inter- dites

en

divers points d’une limite de

zone.

Les résultats obtenus sont appliqués

aux

métaux alca- lins.

Abstract.

2014

An effective potential perturbation method is set up using the potential

V(r) = 2014039403C80/03C80 ~

as

perturbing potential, where 03C80 is the

wave

function of the bottom of the conduction band of the metal. The effective

mass

at the centre of the zone,

as

well

as

the energy gap at various points of

a zone

limit,

are

computed. Numerical results

are

given for the alkali

metals.

25, 1964,

Les raisons expérimentales nombreuses que l’on

a

de considerer dans certains m6taux, mono et polyvalents, les electrons de la bande de conduc- tion comme presque libres ont fait naitre plusieurs

m6thodes de calcul de bandes : OPW, OPA, pseu-

dopotentiels. L’idée centrale qui leur est commune, est qu’au voisinage de l’ion la forte energie poten-

tielle de 1’61ectron est compens6e par une forte

energie ein6tique due aux oscillations de la fonc- tion d’onde, celles-ci traduisant l’orthogonalit6

de la fonction d’onde de 1’electron de conduction à celles des electrons internes, et, ces details de f orme

ayant une faible 6tendue spatiale, requi6rent pour les d6crire des composantes de Fourier d’ordre

élevé, de la fonction d’onde et par suite du poten-

tiel. Si donc 1’on part d’une fonction pr6alablement orthogonalisée aux 6tats internes on pourra esp6rer qu’elle ne subira qu’un potentiel effectif faible, et qu’un petit nombre de composantes de Fourier suffira a la d6crire. Un tel choix pour les fonctions d’onde se traduit dans les calculs par 1’introduc- tion de potentiels op6rateurs repulsif s, baptises pseudo-potentiels par Kleinman et Phillips [1], qui dependent du vecteur d’onde.

On peut essayer de justifier et de calculer des

potentiels effectifs en partant de l’équation de Schrodinger a un electron, en remarquant que dans cette approximation, la donnes d’une solution

particuli6re ro d’énergie Eo, est 6quivalente a la

donn6e du potentiel. En effet, si l’on decrit la fonc- tion de Bloch sous la forme o p on trouve pour p 1’6quation suivante (1) :

(1) En unites atomiques

e

= A

= m =

1,

ou l’on a pris Eo comme origine des energies et ou

Or avec Wigner et Seitz on sait construire les fonctions de bas de bande de conduction a une

bonne approximation. Les calculs sont g6n6rale-

ment faits avec des potentiels tires de donn6es

expérimentales et tenant compte en partie des ph6nom6nes d’échange avec les couches internes.

Ces fonctions ont la propriete d’etre pratiquement

constantes sur une grande partie du volume ato- mique, et le V(r) correspondant ne sera impor-

tant qu’au voisinage du noyau. On peut donc

songer a traiter 1’6quation (1) comme une equation

d’électrons libres perturb6s par V(r). Cette m6-

thode a d6jh ete utilis6e par Cohen et Heine [2] et justifiee par Friedel pour 6tudier les energies à

la limite de zone la plus proche dans la structure

C. F. C. Dans le present article, nous entreprenons

une 6tude plus syst6matique du potentiel V(r) du point de vue des modifications en energie cr66s

au centre de la zone et en limite de zone. II faut

cependant faire les remarques suivantes :

1) L’op6rateur )L’o perateur - 1/2 2 A + + V V (r) ( ) n’est plus p

hermitien pour le produit scalaire habituel ; ses

fonctions propres, quotients par de fonctions de Bloch, ne sont plus orthogonales, ni d’ailleurs

norm6es a cause des noeuds de o.

2) V(r) changera violemment les fonctions d’onde puisque, partant d’une onde plane, nous

devons aboutir a une fonction qui aura les singula-

rit6s de 1/Uto.

Nous utiliserons n6anmoins et sans justification

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01964002508-9079700

(3)

798

le formalisme des perturbations ; nous faisons la convention que toute integrale ou figure 1 jco

sous le signe somme sera prise en partie princi- pale : un calcul simple montre qu’en définissant ainsi les coefficients de Fourier d’une fonction on’rant ce type de singularity une sommation de

Fejer sur des cubes concentriques converge unifor- m6ment vers la fonction sur tout compact ne ren-

contrant pas les spheres des noeuds (cf. Appen-

dice II). Les applications numeriques sont faites

pour les alcalins, dont on poss6de les fonctions de bas de bande calcul6es par Callaway [3] dans l’approximation de Wigner-Seitz par la m6thode de Silvermann et Kohn. Dans un premier para-

graphe nous donnons quelques résultats g6n6raux

sur V(r). Un second traite de propri6t6s du pre- mier ordre, essentiellement des largeurs de bandes

interdites en quelques points de la zone de Bril-

louin. Enfin un dernier paragraphe est consaer6

au calcul de la masse effective au centre de la zone.

I. Le potentiel V(r).

-

Nous consid6rons un

cristal parfait compose de N poly6dres élémen-

taires de volume v ; b d6signera le rayon de la

sphere inscrite dans le poly6dre, K une translation arbitraire du reseau r6ciproque. Y;o sera une fonc-

tion de bas de bande a symetrie spherique cons-

tante dans l’espace compris dans le poly6dre ext6-

rieur a la sphere inscrite. Enfin F(r) d6signera la

fonction Log o(r) I Y;o( b)

I.-I. LES ELEMENTS DE MATRICE DE V(r).

-

Les

fonctions propres de 1’hamiltonien non perturb6

sont des ondes planes (1/v’N) ei k. r ; nous aurons

a consid6rer des elements de matrice de V du type :

L’invariance de V par les translation du reseau entraine que ces elements de matrice ne sont diffé- rents de 0 que si k’

-

k est une translation du reseau r6ciproque. On peut alors se ramener a une

integrate sur le poly6dre fondamental :

Si Ton utilise la symetrie sphérique de § on

ohtient :

oil l’on a posé k’ - k + K

La formule (3) montre qu’a une dependance angulaire pres k’ V k> est proportionnel a k,

le facteur de proportionalité étant une fonction

oscillante de K.

1.-2. FORME ASYMPTOTIQUE DE U(K).

-

On peut isoler 1’effet des singularites logarithmiques

de F(r) aux noeuds de t¥o en 6crivant :

ou ri est un noeud de o. La fonction G(r) est alors

au moins deux fois continument différentiable et

la condition G(O)

=

G(b)

=

0 entraine que sa

contribution a U(K) est en 1/K2. On peut 1’expliciter

en integrant par partie ; on obtient alors :

est la fonction de Neuman sph6rique d’ordre 1.

Il en r6sulte que la seule position des noeuds fixe les deux premiers termes du d6veloppement asymp-

totique de U(K). Nous donnons sur la figure 1 U(K)

en fonction de K pour le Lithium tel qu’on le

calcule a partir de (3) et (5). On voit que la forme

asymptotique obtenue est inutilisable pour les

premiers voisins (courbe en pointillé), mais devient

acceptable a partir des seconds. Si 1’on remarque que k + Ki VI k > repr6sente 1’effet en pertur-

bation de la limite de zone d6finie par K, on peut

dire que pour une limite donn6e, il croit en valeur

absolue avec le nombre d’onde de l’électron ; que pour un nombre d’onde determine, il décroît en

oscillant lorsque la limite de zone s’éloigne.

FIG. 1.

II. Propriétés du premier ordre.

-

11. - 1. ÉTUDE

AU CENTRE DE LA ZONE.

-

La sym6trie spatiale

de V(r) montre imm6diatement qu’il n’y a pas de

d6placement d’énergie au premier ordre pour les electrons voisins du centre de la zone. On obtenu par les formules classiques pour la perturbation

de la fonction d’onde au premier ordre :

(4)

799 On peut montrer que cpl(r) pour les petites

valeurs de k se pr6sente comme le potentiel d’une

distribution de dipoles parall6les a k. Nous revien- drons sur ce point dans un article ultérieur.

II.-2. LARGEURS DE BANDE INTERDITE.

-

Nous

avons calcule au premier ordre les largeurs de

bande interdite correspondant aux"points

On trouve que si K, et K2 d6signent les deux premières translations du reseau reciproque, les

résultats s’expriment en fonction des deux para- m6tres

..

on trouve successivement :

Ns, Np, P1 et Hs sont simplement d6g6n6r6s Hd l’est doublement ; P4 et Hp le sont triplement.

Nous donnons dans le tableau 1 les r6sultats qiir l’on obtient par les alcalins compares a ceux de

Ham [4]. Les resultats sont en unites atomiques.

TABLEAU 1

Ces résultats appellent les remarques suivantes : 10 L’approximation de Wigner Seitz pour o

conduit a exprimer les largeurs de bande interdite

en N, P et H en fonction de deux param6tres ; les

résultats sont identiques a ceux que donneraient les electrons presque libres classiques places dans

un potentiel potentiel - IA 2 F(r) (r)(2). On sait (2). On sait que q cette m6thode marche mal pour les alcalins.

En sortant de l’approximation de Wigner Seitz,

en tenant compte par exemple des conditions aux

limites exactes ou des dissym6tries 6ventuelles du

potentiel, o n’aurait plus la sym6trie sph6riqiie

et l’on disposerait de parametres plus nombreux,

en d’autres termes d’un pseudo potentiel d6pen-

dant du moment orbital.

20 Les largeurs de bande interdite en N ne sont

en bon accord avec les résultats d’autres calculs que pour Li ; elles ne se reproduisent pas, sauf au d6but de la s6rie la tendance g6n6rale d6croissante fournie par les pseudo-potentiels determines par d’autres m6thodes, et en particulier le changement

de signe qui intervient entre Na et K.

Un calcul plus precis des §o peut amener un changement appreciable dans les valeurs de V,

surtout pour les m6taux loiirds ou les noeuds externes tombent dans des regions de tabulation

assez lache pour co. Mais si l’on tient compte de ce (2) On peut

en

particulier utiliser les fonrtules d’inter-

polation qui figurent dans la littérature (IIan1 [5]).

que l’essentiel de ]a valeur U(K) provient du voisinage des noeuds la figure 2 qui reproduit

le terme principal de . K U( K) montre qu’on ne

saurait modifier les résultats suffisamment pour obtenir le changement de signe escompté.

FIG. 2.

-

On

a

pos6 x

=

Kr et indique la position du

noeud externe des fonctions de bas de bande des alcalins.

Par contre, si l’on compare des m6taux d’une meme p6riode, ou tout au moins les voisins imm6- diats des alcalins, on peut dire grossierement que 1’on ne s’attend pas a des variations importantes

des produits K ri, donc que le potentiel effectif

se comportera comme le coefficient 1/v de l’int6- grale définissant U(K). On pourrait s’attendre à des rapports de l’ordre de 2,6 pour le pseudo- potentiel du beryllium compare a celui du lithiuni

et respectivement de 1,7 et 2,4 pour le magnesium

et 1’aluminium comparés au sodium. Ceci est a

(5)

800

mettre en parallèle avec les valeurs de 0,023 trou-

vee par Segall pour 1’aluminium et 0,08 trouv6e

par Ham pour le sodium, soit un rapport de 2,9.

30 On constate une tres large independance de U(K) vis-A-vis de la limite superieure d’int6gra-

tion. U(K) ne d6pendra donc du parametre cris-

tallin que par le facteur 1 rv precedent l’int6grale

et par la variation de forme de o qu’il est assez

difficile de pr6ciser.

I1.3. MASSE EFFECTIVE AU CENTRE DE LA PRE-

MIÈRE LIMITE DE ZONE.

-

Un. calcul simple donne

pour une masse effective ayant la sym6trie d’un ellipsoide de revolution

ou 0 d6signe I’angle entre K1 /2 et k

-

K1/2,

le signe + 6tant affecte a l’onde s, le signe - a

l’onde p.

Les résultats numeriques sont donn6s dans le

tableau 2.

TABLEAU 2

les masses effectives indiqu6es 6tant les masses

dans la direction perpendiculaire a la limite de

zone.

Enfin comme le d6placement en energie est 1/2 K U(K) au voisinage d’une limite de zone,

on voit compte tenu de la valeur asymptotique

de U(K) que le rapport de ce déplacement a 1’6nergie non perturbee est en 1/K2, donc que le calcul a des chances d’etre meilleur pour des limites de zones 6loign6es. Nous donnons ci-dessous les valeurs de ce rapport au point N

Al d6signant la largeur de bande interdite en N.

III. Etude de la masse effective au centre de la

zone de Brillouin.

-

Si l’on d6signe par E2 (k) la

correction au second ordre de 1’energie d’un electron

d’6nergle non perturbee Eo(k) on a :

en groupant les termes en K et

-

K, les termes im- pairs en k, K s’éliminent de la sommation et l’on obtient :

expression qui est negative pour tous les k int6- rieurs a la zone ; pour k petit on a, apres une

moyenne sur les angles de (k . K/K) 2 qui vaut k2/3 pour un reseau cubique :

mais U(K) /K est le coefficient de Fourier de F(r) -

Ceci nous permet d’écrire en utilisant la for- mule de Parseval

les intégrales 6tant étendues au poly6dre atomique.

On voit d’ailleurs directement que la parenth6se

est positive comme application immediate de Finegalite de Schwarz.

On peut remarquer qu’en d6signant par 0(K)

la largeur de bande interdite au centre de la limite de zone définie par K on a :

On rejoint ainsi les formules obtenues par les electrons presque libres classiques. On voit alors

que l’approximation souvent faite de limiter la sommation aux premiers voisins est insufl’lsante.

Nous donnons dans le tableau 3 les résultats pour les alcalins, compares a ceux obtenus par Calla- way.

TABLEAU 3

Comme dans les electrons presque libres clas-

siques, on trouve :

-- Une masse effective toujours plus grande que

l’unit6, ce qui ne peut convenir qu’au lithium.

- Une s6rie .E2 (k) asymptotiquement en 1/K4

donc convergeant lentement : on retrouve l’insuf- fisance de l’approximation des premiers voisins.

Si dans la formule 6 on d6veloppe la fraction en

s6rie de (2k.K/K)2 on obtiendra des termes

dependant apr6s sommation de l’orientation de fi

par rapport au r6seau. Nous n’avons pas calcule

ces termes qui sont peu importants pour les alca-

lins.

(6)

IV. Conclusion.

-

L’emploi de l’approximation

de Wigner Seitz pour le calcul des fonctions de bas de bande, entraine la sym6trie sph6rique pour le

potentiel op6rateur V(r) que nous avons 6tudi6 ici au premier ordre significatif en perturbation.

De ce fait V(r) a les propri6t6s d’un potentiel inter-

venant dans une m6thode d’electrons presque libres classiques, tant au centre de la zone de Bril-

louin qu’en une de ses limites. L’utilisation d’une forme explicite pour V(r) permet de calculer tous

ces coefficients de Fourier done de mieux pr6ciser

certains resultats ; ceux obtenus pour le lithium

ne semblent pas déraisonnables.

Par contre, on retrouve, comme dans la m6thode

classique, l’impossibilité de décrire d’une manière

satisfaisante, au centre de la zone les m6taux de

masse effective inférieure a l’unit6, en limite de

zone les variations de largeur de la bande inter- dite. De plus, le calcul de perturbation pouss6 à

l’ordre suivant semble indiquer que les d6veloppe-

ments ne convergent pas tres vite (cf. Appendice I).

On peut aussi songer a tenir compte de 1’effet

de la charge d6plac6e dans le gaz d’électrons. Un calcul exact de cette charge ne permet pas d’abou- tir a des résultats pratiques pour la constante di6-

lectrique. Si par contre, on n6glige le facteur o qui

module la fonction cp dans notre approximation,

on peut calculer une constante di6lectrique, qui

devient alors un op6rateur non scalaire, mais les

résultats obtenus ne sont pas modifies d’une ma- niere essentielle.

APPENDICE I

Remerciements.

-

Nous remercions M. Matricon pour 1’aide qu’il nous a apport6e dans la program- mation de E;.

Corrections du second ordre au point N.

-

Les

fonctions d’ondes non perturb6es qui diagonalisent

l’hamiltonien au premier ordre sont, avec des

notations déj à utilis6es :

s

valent + 1 pour l’onde s,

-

1 pour 1’orYde p.

Le formalisme de perturbation d’un 6tat dege-

n6r6 donne alors :

ou I" d6signe une sommation sur les sites du reseau

r6ciproque prive de l’origine et du point

-

K1,

faisant apparaitre un deplacement .E2 du centre

de la bande interdite par rapport aux electrons

libres, et une modification 2 E2 de la largeur de

cette bande.

CALCUL DE E2. - E’ se compose de deux

sommes de terme general, respectivement

et

L’égalité

permet de voir que ces deux sommes sont 6gales.

On retrouve, a 1’exception d’un noeud dans la

sommation, la formule donnant 1’6nergie au centre

de la zone pour un vecteur d’onde K1/2.

On peut écrire :

la sommation excluant l’origine et les premiers

voisins.

Pour une estimation de l’ordre de grandeur

de E;, on peut confondre avec 1 les d6nomina- teurs dans la sommation et écrire :

ou m’* d6signe la masse effective au centre de

zone calcul6e en limitant la sommation au pre- mier voisin. On obtient alors les résultats suivants :

CALCUL DE E;.

-

E"2 se presente egalement

comme somme de deux termes que Pon trouve

comme précédemment etre egaux. On a :

11 n’est pas possible de donner une estimation simple et raisonnable de E;, qui a ete évalué en

utilisant un calculateur 6lectronique. On trouve :

Ces valeurs donnent des corrections aux lar- geurs de bande interdite sensiblement oppos6es

a celles trouv6es au premier ordre.

(7)

802

APPENDICE II

Nous considérons dans 1’espace reciproque des parallelepipedes centres a l’origine, aux ar6tes paralleles aux axes, reperes par leur sommet a coor-

donn6es toutes positives N1, N2, N3. Une défini- tion des sommations sur de tels parallélépipèdes,

tenant compte de ceux qui sont aplatis dans les plans de coordonnées, permet d’introduire, par une methode calqu6e sur le cas uni-dimensionnel, un

noyau de Fejer

on ri designe les composantes de r suivant les trans- lations du reseau reel ; en designant par (N) le triplet d’entiers Ni, N2, N3 on a comme a une

dimension :

la dernierc relation étant vraie du moins si la fonction 8 est appliqu6e a des fonctions continues.

Nous eonsid6rons maintenant une fonction

g( r) =- k . V Log f(n) ou f est une fonction à

symetrie spherique ayant un zero simple en ro, et de plus constante a 1’exterieur de la sphere C

inscrite au poly6dre fondamental.

Nous consid6rons la s6rie trigonométrique dont

les coefficients sont obtenus a partir de g en pre- llallt des parties principales dans les formules

classiques. Nous d6signons par S((N) ; r) la somme

de Fejer attachée a cette s6rie et au parallélépi-

p6de (N). Nous allons montrer que la difference

d(r) entre E et g tend uniformement vers 0.

si r * ro. On peut trouver une boule B centrée sur r

tel que si

r E

B g(r)

-

g(p)1 c, compte tenu

des propri6t6s de F, on a

de plus

En introduisant deux spheres de rayon ro - a et ro + a, on peut transtormer par ]a formule

d’Ostrogradski le premier terme du second membre de (1). La partie singulière du flux qui s’échappe

des levres de la coupure s’écrit en un point de la

surface :

nl et n2 6tant opposes, cette contribution est nulle.

La partie non singulière du flux tend vers 0 avec

e.

11 reste alors des integrales de produits par F ou

pF, de fonctions born6es sur des surfaces ou dans des volumes ou 1’argument de F ne s’annule pas, et ou donc F tend vers 0 en 1 /N3, VF en 1/N2.

Il s’en suit que d(r) tend vers 0. Si 1’on utilise

la continuite uniforme de g dans les domaines

consid6r6s, on voit que d(r) tend uniform6ment

vers 0.

Manuscrit regu le 6

mars

1963.

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