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Couche mince hétérogène antiréfléchissante

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00205734

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205734

Submitted on 1 Jan 1964

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Couche mince hétérogène antiréfléchissante

A. Vašiček

To cite this version:

A. Vašiček. Couche mince hétérogène antiréfléchissante. Journal de Physique, 1964, 25 (1-2), pp.188-

191. �10.1051/jphys:01964002501-2018800�. �jpa-00205734�

(2)

COUCHE MINCE HÉTÉROGÈNE ANTIRÉFLÉCHISSANTE

Par A. VASICEK,

Institut de Physique de l’Université J. E. Purkyne, Brno, Tchécoslovaquie.

Résumé.

-

On étudie les conditions dans lesquelles une couche mince hétérogène ne pro- voque pas de réflexion. Dans le cas d’une couche homogène il n’y a qu’une seule solution, tandis qu’avec les couches hétérogènes on a plusieurs possibilités. L’article traite en détail de ces

solutions.

Abstract.

2014

The author examines the conditions under which a thin non-homogeneous film

becomes non-reflecting. Whilst for a homogeneous film there is only one solution, a non- homogeneous film offers more possibilities of eliminating the undesirable reflection of light at a boundary between two dielectrics.

Zusammenfassung.

-

Es wird untersucht, unter welchen Umständen eine dünne inhomogene

Schicht reflexionsfrei ist. Für eine dünne homogene Schicht gibt es nur einen einzigen Fall, wo

diese Schicht ohne Reflexion ist. Bei dünnen inhomogenen Schichten haben wir grôssere Môglich- eiten, die unerwünschte Reflexion auf der Grenzfläche der zwei Medien zu beseitigen. Die Lôsung dieses Problems wird im weiteren ausführlich behandelt.

25, 1964,

L’application des couches minces a la technique

de l’optique a pour but d’éviter les reflexions ind6- sirables sur les surfaces de separation des divers

milieux. Pour cela, on y depose des couches minces

homog6nes. Les couches minces h6t6rog6nes ont

ete peu employees jusqu’A present, et cela pour deux raisons :

1. Les probl6mes que pose leur calcul sont diffi- ciles.

2. Des couches minces h6t6rog6nes comme celles

d6finies dans ce qui suit sont 6galement difficiles a réaliser et a reproduire.

Nous avons partiellement resolu ici le probl6me

d’une couche h6t6rog6ne, en imposant certaines

conditions qui le simplifient. Nous admettons qu’il

ne se produit qu’une seule reflexion dans la couche,

en n6gligeant les reflexions multiples. Nous consi- d6rons d’abord la reflexion simple dans deux

couches minces homog6nes, ou il s’agit de com-

poser trois amplitudes r’, r", r"’. Cet ensemble des

deux couches minces est antiréfléchissant, si les

trois amplitudes forment un triangle f errne (fig. 1).

Les angles de ce triangle satisfont a la relation

ou

De meme, pour un ensemble de trois couches

antiréfléchissant, nous aurons quatre amplitudes

formant un quadrilat6re, avec

ou

plus généralement, nous aurons un polygone ferm6

4vec

Si nous ne consid6rons que le cas d’une couche mince h6t6rog6ne ou l’indice varie de na, indice de

FIG. 1.

FIG. 2.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01964002501-2018800

(3)

189

la premiere couche, a ng indice de la derniere (fig. 2)

on peut traiter cette couche multiple comme un syst6me de nombreuses couches minces dont l’in- dice varie lin6airement. Le polygone r6gulier des

nombreuses amplitudes 6gales devient, si le nombre

des couches homog6nes augmente, un segment de

circonférence. La figure 3 montre la relation entre les amplitudes r’ et r’ et l’angle 3 :

FIG. 3.

bien connue en optique pour la th6orie de la dif- fraction de la lumi6re par une fente. Elle rappelle

celle obtenue par Blaisse [1] pour une couche hete-

rog6ne. L’angle 8 depend de la différence de phase x

de la lumi6re dans la couche mince h6t6rog6ne :

On en tire 1’epaisseur de la couche h6t6rog6ne :

Les formules (4) et (7) sont a l’origine du calcul.

Le premier cas important est celui ou l’angle S

=

0.

L’6quation (4) donne alors

c’est la relation entre les amplitudes r’ et r" deja

trouv6e pour un syst6me antiréfléchissant à couche mince h6t6rog6ne sous la forme r’ = r". Les deux

amplitudes sont 6gales et directement oppos6es,

car xe = 1800.

Si l’on pose :

on trouve, d’après les relations 6tablies

valable seulement si ng n, et r" > 0.

L’6paisseur de la couche h6t6rog6ne est : qu’on peut aussi écrire :

Cette derni6re formule montre que 1’epaisseur

de la couche h6t6rog6ne est pratiquement la même

que celle d’une couche mince homog6ne 6qui-

valente. L’indice de cette couche etant nl, on doit admettre

et on obtient, pour la couche antiréfléchissante

et pour 1’epaisseur :

Nous pouvons aussi, d’après les r6sultats prece- dents, indiquer 1’6paisseu.- de la plus mince couche antiréfléchissante h6t6rog6ne, lorsque l’indice de la couche mince varie lin6airement entre celui du

support, ng = n et celui du milieu ant6rieur (l’air),

Dans ce cas r’ et r" tendent vers zero, et la

limite de leur rapport est 1, d’apr6s la formule (4).

L’épaisseur la plus faible est alors donn6e par (12).

Le deuxi6me cas principal, ou 8

=

0, s’obtient

pour ng > n avec r" 0. On trouve alors

d’ou

11 n’y a pas de relation analogue dans le cas

d’une couche mince homogène, car alors la diff6-

rence de phase est x.

=

3600. On en d6duit, pour

1’epaisseur de la couche hétérogène,

Si rcg > n, l’épaisseur de la couche mince hete-

rog6ne antiréfléchissante est donc a peu pr6s double de ce qu’elle est si ng n.

Les conditions trouv6es pour une couche mince

h6t6rog6ne ne sont pas nouvelles. Dans le livre de 1’auteur « Optics of thin films)) [2], p. 155, la for-

mule de Meysing [3] donnant l’intensit6 de la lumi6re réfléchie sur une 6ouche mince h6t6rog6ne

a ete g6n6ralis6e sous la forme :

(4)

TABLEAU I

qui donne, par un autre processus, les r6sultats

precedents. Cette intensite s’annule, en effet, si les

conditions suivantes sont satisfaites :

On peut les écrire :

en accord avec les r6sultats precedents.

Nous obtenons de meme les conditions relatives

aux indices d’une couche h6t6rog6ne pour un angle

8 > 0°, par exemple pour 8 = 300, 600, 900, 1200,

1500. Dans ces cas les amplitudes r" forment un

arc de cercle. Nous indiquons le calcul de 1’ampli-

tude r’ pour un indice du premier milieu (air)

n = 1 et des indices de la couche adjacente na allant de 1,01 a 2. Nous prenons pour inconnue

I’amplitude r", que nous tirons de 1’equation (4)

pour les angles 8

=

300, 600, 900, 120°, 150°. La

formule

donne

ou l’on pose.

Le tableau I donne dans six cas les valeurs cal- cul6es de m. Pour le calcul de n,, on doit encore

distinguer deux cas :

Le tableau permet de trouver m a partir des

donn6es 8 et na(no = 1), puis, connaissant l’indice n du support, de calculer ng = nm (pour ng n) ou

ng = n Im (pour ng > n). Ces calculs sont seulement

approximatifs pour les angles 8 > 0, mais leur precision suffit en pratique.

L’épaisseur des couches optiques consid6r6es est donn6e par les formules suivantes

L’épaisseur de ces couches antiréfléchissantes croit avec I’angle 8, elle est la plus faible possible pour 8 = 0.

On peut se demander si 1’etude entreprise ici

(5)

191

pr6sente un int6rgt pratique. Les couches minces

h6t6rog6nes permettent certainement a la tech-

nique de l’optique de grandes possibilités nou-

velles. L’auteur est persuade que l’on pourra d6po-

ser, par exemple par evaporation, des couches minces pr6sentant une hétérogénéité pr6vue et reproductible, d’indices compris entre deux valeurs

choisies. Ce n’est qu’une question de temps.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BLAISSE (B. S.), J. Physique Rad., 1950, 11, 315.

[2] VASICEK (A.), Optics of Thin Films, Amsterdam, 1960.

[3] MEYSING (N. J.), Physica, 1941, 8, 687.

L’EFFET DE PEAU ANORMAL DANS LES COUCHES MINCES MÉTALLIQUES

Par F. ABELES,

Faculté des Sciences et Institut d’Optique, Paris.

Résumé.

-

Lorsqu’on étudie les propriétés optiques des métaux dans l’infrarouge, on peut

trouver une région de longueurs d’onde suffisamment grandes pour que seule l’absorption due

aux électrons de conduction intervienne. Les formules classiques sont, en principe, valables unique-

ment lorsque l 03B40, l est le libre parcours moyen des électrons de conduction et 03B40 la profon-

deur de peau. Dans le cas des métaux à la température ambiante, on trouve que l = 03B40. Ceci a

comme conséquence la nécessité de traiter le problème de façon plus approfondie. C’est ce que

nous avons fait dans ce travail. On constate d’abord que, si ñc1

=

n2014ik est l’indice complexe

du métal donné par les formules classiques de Drude, les ondes qui s’y propagent ne sont pas de la forme simple exp (± (i203C0ñc1 z) / 03BB), z étant la direction de propagation. Il s’ensuit que, si l’on veut déduire les paramètres caractéristiques des électrons de conduction à partir de mesures optiques sur les couches minces, il faut utiliser les formules complètes telles que nous les présentons

dans ce travail. Lorsque les mesures sont faites aux basses températures, la correction est encore

plus imporrante, car l augmente sensiblement.

Abstract.

-

When studying the optical properties of metals in the infrared, a region can be

found where the wavelengths are sufficiently long for one to be able to separate the absorption

which is due to the conduction electrons from that of other types of absorption. The classical

formulae are valid only when l 03B40, where l is the mean free path of the conduction electrons and 03B40 is the skin depth. For metals, at room temperature it is found that l = 03B40. This makes

necessary a more thorough study of the problem, the results of which are presented here. It is

found first that, if ñc1 = n - ik is the complex refractive index of the metal, given by the Drude

classical formulae, the waves which are propagated in it are not of the simple form

exp (± (i203C0ñc1 z / 03BB)),

z being the direction of propagation. It follows that, if one wishes to obtain the characteristic para- meters of the conduction electrons from optical measurements on thin films, it is necessary to

use the complete formulae as given in this article. When the measurements are made at low

temperatures, the correction is even more important, because l increases when T is lowered.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 25, JANVIER-FÉVRIER 1964,

Nous sommes int6ress6s actuellement, dans notre laboratoire, par 1’etude des ph6nom6nes de trans- port dans les m6taux et alliages, a 1’aide des couches minces. Ceci signifie que nous essayons d’obtenir des renseignements sur le comportement

des electrons de conduction sous 1’action de divers

champs appliqu6s. Un problème qui se pose, entre autres, et qui est encore loin d’avoir ete resolu

complètement, est celui de la. prevision de 1’effet

d’une onde lumineuse sur ces electrons, effet qui

se manifeste lorsqu’on 6tudie 1’onde r6fl6chie ou

1’onde transmise par une couche mince. Dans la th6orie classique, le probl6me est resolu depuis

longtemps. On suppose alors que la r6ponse des electrons qui nous int6ressent a Inaction du champ 6lectrique de tres haute frequence qui leur test applique peut se r6sumer par l’introduction d’une constante di6lectrique complexe

Celle-ci s’exprime par les relations classiques de Drude, en fonction de la masse m, de la charge e,

de la densite N des electrons de conduction et du

temps de relaxation r qui leur est attribue et au

sujet duquel nous ferons quelques remarques par

la suite. Supposons que les mesures soient faites

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