HAL Id: jpa-00240481
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240481
Submitted on 1 Jan 1900
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Expériences favorables à la théorie de M.W. Nernst
Maurice Couette
To cite this version:
Maurice Couette. Expériences favorables à la théorie de M.W. Nernst. J. Phys. Theor. Appl., 1900,
9 (1), pp.652-655. �10.1051/jphystap:019000090065201�. �jpa-00240481�
652
cet ordre d’interférence est de 167000 cnviron ; il n’est que de 665, dans le cas actuel, et une mesure grossière, à ~,~ 50 de millimètre près
de l’épaisseur suffit pour que cette partie entière se trouve détermi-
née avec une complète certitude (’ ).
Il est à remarquer, toutefois, que 1"emploi de cette méthode
suppose l’identité des propriétés optiques de quartz de diverses provenances. Il semble bien qu’il en soit ainsi, tout au moins an degré d’exactitude nécessaire, à en juger, d’une part, par les résul- tats relatifs aux indices, obtenus par I~~I. Dufet (2), d’autre part, par les résultats suivants, relatifs à des quartz de provenances dif- férentes et différentes de celle du cube, que j’avais eu l’occasion
d’étudier par la méthode des franges de Talbot :
EXPÉRIENCES FAVORABLES A LA THÉORIE DE M. W. NERNST;
Par M. MAURICE COUETTE.
Dans un précédent article (3), j’ai indiqué l’intérêt qu’il y avait à
mesurer la différence de potentiel au contact de deux solutions d’acide sulfurique; l’une, IJ1’ dix fois plus diluée que l’autre, 1.12’ et, empruntant à 1B1. Iiohl1-ausch (~) la valeur A
=0,19 du coefficient de
transport, j’ai calculé d’avance, pour la température de ~~3°, la valeur
de 1~~ I, L2. La formule de M. Nernst ma donné :
(1) Il est intéressante de remarquer que si la méthode Mouton modifiée conduit à des résultats d’une assez grande précision, c’est qu’elle présente la curieuse
particularité de permettre de déterminer la partie fractionnaire d’un ordre d’inter- férence avec une exactitude G?0 à 30 fois plus grande qu’avec les autres méthodes.
(’’) RzcZle~i~2 cle la Soc. Fj°. de l~li~zércclo~ie, t. XIII, 1890.
(:J) Voir ce volume, p. 2î6.
(4) Wietl. ~4~?~., t. L, p. )8,;.
-La valeur de fi variant un peu avec la concen-
tration, j’ai pris la moyenne des valeurs 0,21 et 0,17, qui correspondent respecti-,
vement à la solution décinormale et à la solution normale.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090065201
653
une autre formule, établie par moi-même et fondée sur la généralisa-
tion d’une loi expérimentale due à M. Pellat, m’a donné :
En juillet dernier, j’ai mesuré Lt } 1.12 de la manière suivante : Une électrode de cuivre, mastiquée au fond d’un tube de verre de 15 mil-
limètres de diamètre, est complètement recouverte par une solution normale
.L3 de SO’Cu 1 -molécule-gramme par litre ; au dessus se
trouvent une solution normale L2, puis une solution décinormale L,
de 50"[12: chaque lid~zide occnpe envi ron 4 centimètres en hauteur.
Une pointe d’électromètre capillaire est successivement plongée
dans la région moyenne de L j et dans celle de L2. Dans chaque posi- tion, on fait couler et rentrer plusieurs fois le mercure pour en renou- veler la surface et pour Laver et moniller le tube capillaire avec le liquide qui l’entoure actuellement. Le tube à pointe capillaire n’avait t
pas la grande branche verticale, mais communiquait par un tube de caoutchouc avec un réservoir mobile contenant du mercure. A la surface de ce dernier oti comprimait au moyen d’une poire de caout- chouc, de l’air dont la pression était mesurée par un manomètre à
eau. La différence de potentiel entre le mercure et l’électrode de cuivre était établie par un compensateur, analogue à celui de l~T. Bouty,
et comparée à la force électromotrice d’un élément Gouy. Les courbes construites en prenant pour abscisses les divisions du compensateur
et pour ordonnées les indications du manomètre présentent u~1 dia-
mètre (1) sensiblement rectiligne et faisant un petit angle avec l’axe
des ordonnées. J’ai pris pour abscisse du maximum celle de l’inter- section de ce diamètre avec la courbe.
J’ai trouvé ainsi pour cette abscisse (à 20~5) :
Ces nombres représentent l’excès de potentiel de la prise de con-
tact du compensateur, qui communique avec le cuivre, sur celle qui communique avec le mercure. La différence de potentiel entre le
mercure et la solution étant d’ailleurs admise nulle, au moment où la
(1) Lieu des milieux des cordes parallèles à l’axe des abscisses.
654
tension superficielle est maxima, nous pouvons écrire :
Donc :
Ce résultat, on le voit, contredit ma formule, s’accorde, quant au signe, avec celle de I~I. Nernst, iiiais diffère notablement du nombre
(- 0,04~) fourni par cclle-ci. Il serait prématuré de discuter ce der-
nier point avant d’avoir, d’une part, contrôlé expérimentalement la
valeur du coefficient de transport h, et, d’autre part, repris la mcsure
de L1 1 L2 avec un meilleur outillage et plus de soins que je n’en puis apporter à ces travaux.
Mais le démenti donné par cette 121eSL11’c à llla formules 111e parait acquis. Il ne porte pas évidemment sur la théorie thermodynamique,
niais sur l’hypothèse particulière que j’ai posée en attribuant un sens
absolu à la loi de i12. Pellat.
Il est maintenant vraisemblable qne cette loi n’est clu’upprocliée :
la ditfl!»ence de l)otentiel au contact (1’?,ii 7nc’tal el c.Z~zc~ze solut£on d’un cle ses sels doit être variable cr~~eo lct concentration cZP celle-ci; mais sa valeur est très voisine de Z(’1°O pour les concentrations réalisées dans les expériences de M. Pcllat.
.