HAL Id: jpa-00240396
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240396
Submitted on 1 Jan 1899
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Vibration des plaques téléphoniques
J. Cauro
To cite this version:
J. Cauro. Vibration des plaques téléphoniques. J. Phys. Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.485-486.
�10.1051/jphystap:018990080048501�. �jpa-00240396�
485
moniques, je me suis servi des courbes de Lissajous. L’image réelle
du point lumineux vibrant, donnée par le microscope, est renvoyée
par un miroir fixe sur le
petit
miroir lnobile dudiapason
vibrant, eton s’arrange de façon que les deux mouvements soient perpendicu-
laires. En mettant au point sur un écran l’image définitive, j’ai tou-
jours
trouvé les formes de courbes caractéristiques de l’unissol.La membrane suit donc bien fidèlement le mouvement de l’onde
sonore qui vient la
frapper
(’ ) et permet de le mesurer.VIBRATION DES PLAQUES TÉLÉPHONIQUES ;
Par M. J. CAURO.
Après
avoir essayé d’observer lesdéplacements
de laplaque
télé-phonique
au moyen du microscope, j’aiemployé
les anneaux colorés,que
je stroboscopai. L’appareil (2) comprend
un cercle vertical fixésur un pied très lourd, sur lequel, par l’intermédiaire de trois vis à pas très fins, munies de ressorts antagonistes, vient s’appuyer un
cercle mobile que l’on peut à volonté relier invariablement au pre- mier au moyen de trois machines à vis. Ce deuxlèllle cercle, par l’iWermédiaire de trois équerres munies de vis, porte le
téléphone
sur
lequel
est collé, avec du baume de Canada, unpetit disque
enverre très mince travaillé
optiquement
avecgrand
soin.Devant le
téléphone
se trouve unplan
de verre monté sur un barillet,qui
porteégalement
une lentille convergente. Aufoyer
decette lentille, on forme une
image
trèspetite
de la source constituéepar un
petit
trou placé devant un brûleur à sel marin; celle-ci esttrès loin et située dans une direction
perpendiculaire
à l’axe del’appareil,
unpetit prisme
à réflexion totale permettant de renvoyer la lumière. On observe les anneaux enplaçant
l’oeil au point oitviennent converger les rayons
qui
sortent del’appareil.
Ilimporte,
(1) Ceci est très important au point de vue de l’étude des notes qui interviennent dans la formation des voyelles. On sait que les flammes manométriques de Koenig que l’on a employées ont été accusées (par comparaison avec les résultats donnés par le phonographe) de ne pas suivre exactement les vibrations de l’air.
Sans entrer dans l’étude de cette question, je puis dire que, si le fait est virai, il
ne tient pas à la membr ane.
(2) M. Jobin a construit cet appareil avec son habileté accoutumée.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080048501
486
pour
supprimer
les effets dus à la viscosité de l’air et à l’attraction des deuxplaques,
de laisser entre celles-ci une distance assezgrande
(2 millimètres environ).On envoie dans
l’appareil
le couranttéléphonique :
les anneauxse brouillent, et on leur rend leur netteté en stroboscopant le fais-
ceau ; on les voit alors se mouvoir lentement. Comme on a formé un
quadrillage
sur la lame de verrequi
est en avant, on peut mesurer ledéplacemen t.
Celui-ci atoujours
été d’une fraction defrange
dansle cas des sons les
plus
forts transmis sans crachements.Le phénomène est malheureusement trop petit pour qu’on
puisse
étudier comment il
dépend
des divers éléments : intensité du courant, hauteur du son, etc,SUR LES COURANTS TELLURIQUES DE L’ATLANTIQUE ;
Par M. E. RAYMOND BARKER (1).
Au mois de
juillet
1898, sur la Côte de lVIassachusetts, l’auteur aeu la bonne fortune d’avoir
temporairement
à sadisposition
unelongueur
considérable de câbletransatlantique, communiquant
accidentellement avec la terre au milieu même de
l’Atlantique,
à1.000 milles à l’est de la Côte américaine.
L’appel
fait, il y aquelques
années, par lord Kelvin auxingénieurs télégraphistes, joint
à l’attraitpersonnel
qu’avait pour l’auteur l’étude des courantstelluriques,
l’a engagé àorganiser
des observa- tions de nuit et dejour
du couranttellurique
fourni par le câble.Grâce notamment à la collaboration
précieuse
et efficace de quatre assistants, on a pu obtenir une intéressante série de lectures s’éten- dant à une durée de seizejours.
L’auteur a dessiné les courbes cor-respondantes,
dont nousreproduisons
seulementquelques-unes.
Des variations
plus
ou moins accidentelles ont seules marqué les septpremiers
jours d’observation(7
à13 juillet).
Mais cettepériode
fut suivie de
cinq jours,
durant lesquels unerégularité
très apparentes’est manifestée dans les variations. Les courbes relatives à ces
cinq journées
sont presque parallèles et présentent le caractèreuniforme de
changer
quatre fois designe
envingt-quatre
heures.En fait, les courbes des
cinq jours
enquestion
peuvent ètre consi-dérëes comme représentant les conditions normales des courants
(1) Extrait d’une note publiée par le journal The Electrical Review, 9 juin 1899.