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DANS LA MÊME COLLECTION

CONVENANCES ET BONNES MANIÈRES. Berthe Bernage SAVOIR ÉCRIRE DES LETTRES Berthe Bernage SAVOIR AGIR

EN ATTENDANT LE MÉDECIN... Dr Marie Parmentier COMMENT SOIGNER NOS ANIMAUX Dr Marcel Helleau LE NOUVEAU LIVRE DE CUISINE Blanche Caramel COMMENT RÉUSSIR LA PATISSERIE Citronnelle SAVOIR ÉQUIPER

ET ENTRETENIR SA MAISON Geneviève de Corbie SAVOIR INSTALLER

ET RÉPARER CHEZ SOI Jacques André JEUX D'INTÉRIEUR

JEUX DE PLEIN AIR Claude Appell CALENDRIER DE MON JARDIN Claude Coconnier SAVOIR SE BIEN NOURRIR

POUR SE BIEN PORTER G. Pimentel SAVOIR RECONNAITRE LES STYLES ... G. Gauthier

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s a v o i r

c a m p e r

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savoir camper

par c. appell

1967 gautler-languereau - paris

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@ Editions Gautier-Languereau, 1967.

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PREMIÈRE PARTIE CAMPING MODERNE

Un peu d'histoire 9

Avantages et inconvénients du camping 11

Les avantages 11

Les inconvénients 13

Le camping sauvage 14

Où camper? 16

Méditerranée 16

Pyrénées 17

Atlantique 17

Manche, mer du Nord 18

Est 18

Alpes * 18

Centre 18

Sud-Ouest 19

Ouest 19

Région parisienne 19

Comment se documenter 19

Les expositions 19

Presse et guides 20

Associations et organismes 20

Associations internationales 22

Grands clubs 22

Autres clubs affiliés à la F. F.C.C 22

Associations fonctionnant sur le plan national 23 Région parisienne - Associations Joqates^pu régionales ... 25 Province - Associations locales;'du régkwtâles 29 Adresses utiles. "v ! .r ,..j... î v »! . . . 36

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CAMPING MODERNE

Un peu d'histoire

Le camping est une invention moderne. Les sociologues diront bien qu'à toutes les époques des peuples nomades utilisèrent la tente au cours de leurs déplacements ; mais le camping moderne, à la fois sport et distraction, ne fit son apparition que vers 1875, en Angleterre — d'où la consonance anglo-saxonne de son nom.

Il lui fallut quelque vingt ans pour traverser la Manche, et c'est seulement au début de ce siècle que d'audacieux pionniers, souliers de marche aux pieds et lourd sac au dos, se hasardèrent à travers les campagnes françaises en des randon- nées qui excitaient la curiosité des villageois et parfois leur hostilité.

Le camping alors n'avait pas bonne presse. S'ac- coutrer de façon bizarre pour aller vivre comme

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des romanichels et dormir à la belle étoile, c'était là une activité où beaucoup flairaient des relents d'anarchisme. Au mieux, les campeurs étaient considérés comme des originaux dont l'incon- gruité justifiait les tracasseries du garde cham- pêtre.

Mais les campeurs étaient tenaces. En 1910, le premier club de camping était fondé ; en 1912, le Touring Club de France créait un Comité du camping ; à la même époque naissaient les pre- miers mouvements de scoutisme qui firent du camp leur principale activité et établirent les bases d'une technique du camping; en 1913 paraissait le premier manuel de camping touris- tique dû à deux grands pionniers, les frères Charles et Henri Bonnamaux. Le camping faisait des adeptes de plus en plus nombreux ; devenus adultes, les scouts abandonnaient le chapeau à large bord, mais continuaient à camper. Lorsque arrivèrent les années trente, les campeurs n'exci- taient plus la curiosité et l'on pouvait voir à la belle saison des tentes fleurir cà et là dans les forêts et au bord des rivières. Pourtant le camping restait une activité en marge, une affaire de jeunes pour qui il représentait la solution rêvée au problème financier des vacances et le meilleur moyen pour goûter en pleine indépendance à la vie au grand air.

Le camping en était encore à l'âge héroïque. Il n'existait pas de terrains aménagés ; si l'on s'adres- sait aux municipalités, elles désignaient obligeam- ment le terrain vague où les pompiers du village faisaient l'exercice. On couchait à la dure, on faisait la cuisine au feu de bois et l'on ne dispo- sait que d'un matériel rudimentaire, inspiré du matériel militaire, qu'on allait dénicher chez quelques rares spécialistes ou dans les rayons les moins accessibles des grands magasins.

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Puis, vingt ans plus tard, ce fut soudain l'ex- plosion. Les 300 000 campeurs de 1937 devinrent un million en 1957, trois millions et demi en 1960, huit millions en 1966 ! A côté du camping classique sous toile apparaissait une nouveauté, le caravaning, qui, lui aussi, se développait rapi- dement. Et ces millions de campeurs n'étaient plus seulement des jeunes, mais des hommes et des femmes de tous âges et de tous milieux. Les statisticiens, vite alertés par ce phénomène social, estiment que 45 % des personnes qui ont pris des vacances en 1966 ont choisi le camping comme mode de vie ; ils ont calculé que pendant ces mêmes vacances le nombre de nuits passées sous la tente ou en caravane s'était élevé à près de cent cinquante millions...

Avantages et inconvénients du camping Pour ceux que le camping n'a pas encore con- quis, analysons les raisons de ce stupéfiant essor, qui n'est du reste pas propre à la France, mais se manifeste également en Angleterre, en Alle- magne, en Hollande et dans les pays Scandinaves.

Les avantages. — Ils sont tout d'abord d'ordre financier : le camping est le mode de vacances le plus économique. Le campeur faisant sa cuisine lui-même n'a à supporter comme frais supplé- mentaires par rapport à la vie courante que l'amortissement de son matériel, et éventuelle- ment les droits de séjour sur les terrains de camp aménagés, soit de 4 à 8 F par jour pour une famille de quatre personnes. On peut dire grosso modo que cette famille, si elle passe en camping un mois de vacances, amortit largement l'achat de son matériel dès la première année et réalise les années suivantes une économie de l'ordre de

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65 % sur les frais de pension dans un hôtel.

L'allongement de la durée des vacances et la pra- tique de plus en plus répandue des deux jours de congé en fin de semaine ont évidemment accentué l'importance de cette raison financière.

Viennent ensuite des avantages pratiques. Le nombre des possesseurs de voitures s'est consi- dérablement accru depuis 1950. Or l'un des obstacles au développement du camping était le problème du transport du matériel. Avec l'auto- mobile, cet obstacle a disparu. En alliant voiture et camping, le citadin goûte pleinement la liberté des vacances ; la quasi-totalité des campeurs (95 %) sont, du reste, motorisés. Deuxième rai- son pratique : l'équipement hôtelier n'a pas suivi le développement des vacances et, durant les mois d'été, il est pratiquement impossible dans certaines régions, si l'on n'a pas réservé à l'avance, de trouver la moindre chambre libre ; ce qui interdit ou, du moins, complique terriblement des vacances itinérantes ; or, même si les terrains de camping sont bondés, ce qui arrive parfois, il est toujours plus facile de trouver quelques mètres carrés où planter sa tente qu'un lit dans un hôtel.

Dernière raison pratique : les progrès considé- rables accomplis dans la fabrication du matériel de camping. L'utilisation de nouveaux matériaux et la fabrication en série ont permis la production à des prix peu élevés de toute une gamme de tentes et d'ustensiles divers, légers, robustes et pratiques qui ont transformé le camping. L'appa- rition des terrains de camp aménagés, avec tous les services qu'ils comportent (sanitaires, dou- ches, branchements électriques, magasins d'ali- mentation, restaurant, etc.), a également contri- bué à amener au camping ceux qui ne désiraient pas sacrifier leur confort aux joies de la vie en plein air.

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Les derniers avantages sont d'ordre psycholo- gique. L'homme du XX" siècle, harassé par la vie trépidante des villes, éprouve un besoin indé- niable d'évasion et le désir de reprendre contact avec la nature. Or, plus qu'aucun autre mode de vacances, le camping procure un sentiment de dépaysement, de liberté et rompt avec le rythme de la vie quotidienne.

Les inconvénients. — Car il y en a, bien en- tendu, et le camping ne peut plaire à tout le monde.

Passons sur le côté vie rude et inconfortable.

Le temps n'est plus où le campeur dormait à même le sol, s'époumonait à souffler sur un feu de bois rétif, se brûlait les doigts en manipulant des marmites mal conçues et s'inondait les pieds en faisant la corvée d'eau. Cette façon de camper, qui, à en croire les pionniers, avait son charme, est inhabituelle aujourd'hui. En 1967, on peut parfaitement camper de façon confortable. Tout au plus l'apprenti campeur connaîtra-t-il deux ou trois mauvaises nuits au début de son séjour. Passons aussi sur les inconvénients du mauvais temps. Il n'est certes pas réjouissant de se trouver entassés sous une tente, alors que la pluie tam- bourine sur la toile, mais il n'est pas non plus agréable de se trouver bloqués dans une chambre d'hôtel et, à moins qu'on ne bénéficie d'une vaste villa, le mauvais temps en vacances est toujours une calamité. Le campeur motorisé a, du reste, l'avantage sur les autres estivants de disposer d'un remède simple : partir plus loin à la recher- che du soleil.

Plus grave est le problème des terrains de camp. L'augmentation massive du nombre des campeurs, la négligence et le sans-gêne de cer- tains d'entre eux ont amené les autorités à régle-

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menter le camping plus étroitement qu'autrefois et à l'interdire dans certaines régions en dehors des terrains aménagés à cet effet. Or, dans ces mêmes régions, les plus fréquentées et les plus touristiques, le nombre de terrains de camping est souvent insuffisant. On voit alors se produire, aux mois de juillet et d'août, d'effroyables entas- sements de tentes aux tendeurs enchevêtrés, dont les habitants, soumis à une promiscuité pénible, doivent faire la queue pour avoir accès aux dou- ches et, en fait du calme de la nature, sont assourdis par les transistors et les criailleries des enfants du voisin. Le camping dans ces condi- tions n'est plus qu'une caricature ; si l'on peut donner un conseil à ceux qui ont eu la malchance d'échouer dans un camp de ce genre, c'est de l'abandonner au plus vite, quitte à s'éloigner de quelques kilomètres du bord de mer.

Il est malheureusement à craindre que cette situation ne dure encore longtemps. Il existe à l'heure actuelle, en France, un peu moins de 4 000 terrains aménagés. D'après les normes réglementaires (300 personnes par hectare), il manque près de 3 000 terrains. Et, compte tenu de l'essor du camping et de l'augmentation de la population, ce sont 4 000 terrains qu'il fau- drait installer d'ici 1972, soit une superficie de 5 000 hectares. Le problème, on le voit, n'est pas simple. Il l'est d'autant moins que dans les régions où le besoin s'en fait le plus sentir — littoral et Midi — les terrains à acquérir sont rares et d'un prix élevé, ce qui rend probléma- tique la rentabilité d'installations ne fonction- nant à plein que pendant trois mois de l'année.

Le camping sauvage

Si les terrains sont bondés, dira-t-on, il reste

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toujours la possibilité d'aller planter sa tente quelque part dans la nature. En effet ! En France, à l'exception de certaines zones, le camping est libre. Une seule formalité : obtenir l'autorisation du propriétaire du terrain. Les avantages du

« camping sauvage » (tel est le terme consacré de ce qui autrefois était tout simplement le cam- ping) sont évidents. Le campeur sauvage n'est tributaire de personne, il dresse sa tente dans le site qui convient à ses goûts, il vit en contact direct avec la nature, n'ayant d'autres voisins que ceux qu'il a choisis. Le camping sauvage procure une rupture totale avec la vie quoti- dienne. Quelques heures après avoir quitté télé- vision, téléphone et chauffage central, le campeur se retrouve en pleine forêt, à la manière d'un robinson moderne. Les inconvénients : une vie plus rude, pas d'électricité, pas d'eau courante, encore moins de douches, de sanitaires ou de restaurant, éloignement des centres de distrac- tion et de ravitaillement.

Il est assez vain de comparer camping sau- vage et camping en terrain aménagé. Ce sont en fait deux genres de vie qui répondent à des besoins différents. Pour le campeur sauvage, le camp est une activité en soi et il se satisfait des joies qu'elle lui apporte ; pour l'habitué des ter- rains aménagés, le camping est le moyen pratique et économique de profiter des plaisirs habituels aux vacances.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le nombre de personnes pratiquant le camping sau- vage est encore très important. Il dépasse nette- ment, dans certaines régions (Finistère, Corse, Hérault, Aude), le nombre des habitants des camps aménagés. On peut penser qu'il en serait de même sur la Côte d'Azur et le littoral atlan- tique si la forte densité des campeurs n'avait

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amené les autorités, sinon à interdire le camping sauvage, du moins à le limiter.

Où camper ?

Les campeurs qui ont l'intention d'utiliser les installations des terrains aménagés auront avan- tage à observer ci-contre la carte du camping en France. On y constate que tout le littoral mari- time, à l'exception de certaines côtes de Corse et de la presqu'île du Cotentin, et les bords des lacs d'Annecy, du Bourget, d'Aydat, Chambon, de Gérardmer connaissent une très forte densité de campeurs, densité qui, durant les mois d'été, excède les possibilités d'accueil. Les terrains situés à l'arrière-pays du littoral, tels ceux du pays basque, du Béarn, de la Savoie, du bas Lan- guedoc, de la Drôme, de la Provence, sans attein- dre à la surpopulation, sont également très fré- quentés. Viennent ensuite les vallées du Rhône et de la Loire et la région parisienne.

La densité des campeurs n'est pas — outre les goûts de chacun — le seul facteur à consi- dérer avant de choisir la région des vacances. Il faut également tenir compte de l'équipement en terrains aménagés et des possibilités de camping sauvage. La situation peut se résumer ainsi pour les différentes régions de France :

Méditerranée. — Malgré l'installation de très nombreux terrains généralement bien aménagés, le littoral, qui accueille 25 % des campeurs fran- çais, est surpeuplé en juillet et août. Le camping sauvage y est pratiquement interdit. En revanche, dès que l'on s'éloigne des côtes, on trouve d'ex- cellents emplacements dans l'Aude, l'Hérault, le Gard, le Vaucluse et le nord du Var.

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RÉPARTITION DU CAMPING EN FRANCE

Pyrénées. — Les terrains aménagés sont nom- breux dans les Basses-Pyrénées et les Pyrénées- Orientales, en nombre suffisant ailleurs. Le cam- ping sauvage est interdit sur la côte basque et dans de nombreuses communes du littoral des Pyrénées-Orientales. Excellentes possibilités dans le pays basque, le Béarn et en montagne.

Atlantique. — Tout le littoral est pourvu de terrains aménagés, en nombre suffisant pour ac- cueillir les campeurs, sauf pendant quelques périodes de pointe. Le camping sauvage est inter- dit sur le littoral de Vendée et de Charente-Mari- time et dans la forêt des Landes ; il offre de

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nombreuses possibilités sur le littoral breton et dans l'arrière-pays.

Manche, mer du Nord. — Les terrains sont nombreux sur tout le littoral, mais leur capacité est cependant insuffisante à la belle saison dans la région Deauville-Trouville. Le camping sauvage est possible sur les côtes du Cotentin et celles de la mer du Nord, ainsi que dans l'arrière-pays, sauf dans le Nord et le Pas-de-Calais, régions à très forte densité de population.

Est. — A l'exception du Jura, des Vosges et de la basse Alsace, cette région est pauvrement dotée en terrains aménagés. Le camping sauvage est autorisé partout, mais il est difficile de trouver des emplacements dans la plaine d'Alsace. Les forêts des Vosges et la vallée de la Meuse offrent, par contre, d'excellents emplacements.

Alpes. — Bon équipement en terrains aména- gés. Les lacs du Bourget et d'Annecy sont les seuls points où les possibilités d'accueil soient insuffisantes en juillet et août. La vallée de l'Ain, le Vercors et les alpages offrent des sites idéals pour le camping sauvage.

Centre. — La situation est très différente selon les départements. Si l'Allier, l'Ardèche, l'Aveyron, la Lozère et le Puy-de-Dôme bénéfi- cient d'un nombre suffisant de camps bien amé- nagés, le Cantal, la Loire, la Haute-Loire et le Tarn ne disposent que d'un équipement rudimen- taire. Le camping sauvage, autorisé partout, offre d'excellentes possibilités. A noter toutefois la difficulté de trouver des points d'eau dans le sud- est du Massif central (Causses, Cévennes, Ardè- che).

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Sud-Ouest. — A part la Corrèze. la Dordogne et la Haute-Vienne, cette région est pauvre en terrains aménagés. Le camping sauvage offre de bons emplacements le long des fleuves et des rivières.

Ouest. — Les terrains de camping sont peu nombreux et pauvrement équipés, sauf dans la vallée de la Loire et dans celles de ses affluents.

C'est également au long des rivières qu'on trou- vera des sites propices au camping sauvage ; celui- ci est pratiquement impossible en Sologne, zone de chasse.

Région parisienne. — On y trouve en bon nombre des terrains bien aménagés, qui sont sur- tout utilisés pour le week-end. Le camping sau- vage y est difficile, du fait de la densité de la population ; en forêt de Fontainebleau et de Com- piègne, il n'est autorisé que sur les emplacements prévus par les Eaux et Forêts.

Nous examinerons plus loin les possibilités du camping à l'étranger.

Comment se documenter

Les expositions. — En ce qui concerne le matériel de camping, branche en pleine expan- sion (140 000 tentes canadiennes fabriquées en 1965, contre 42 000 en 1959) dont le chiffre d'affaires annuel est estimé à 120 millions de francs (sans compter le caravaning), les fabricants se sont groupés en chambres syndicales qui orga- nisent ou participent à de nombreux salons et expositions :

— Salon de la Caravane, en février, à Paris (Le Bourget).

— Camping et Nature, en mars, à Nancy.

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— Plein air et Loisirs, en mars, à Rouen.

— Salon du Camping, du Caravaning et des Sports, en avril, à Paris (porte de Versailles).

— Salon des Loisirs, en mai, dans le cadre de la Foire de Paris (porte de Versailles).

— Section de la caravane du Salon de l'Auto- mobile de Paris, en octobre (porte de Versailles).

A ces expositions, il convient d'ajouter les sec- tions spécialisées de nombreuses foires régionales.

Presse et guides. — L'information sur les pro- blèmes du camping, que ces expositions mettent à la portée du public, est complétée par des jour- naux spécialisés (« Plein Air Camping Carava- ning », 5, rue de la Baume, Paris ; « Caravaning », 1, place du Théâtre-Français, Paris) et par les ru- briques régulières d'un certain nombre d'organes de presse, notamment « l'Auto-journal », « l'Au- tomobile », « l'Action automobile », « l'Equipe »,

« la Vie des méti ers»...

Les campeurs trouvent en outre une documen- tation très utile dans les guides spécialisés. Pour la France :

— Camping Caravaning F.F.C.C. (guide officiel de la F.F.C.C.) (1).

— Guide Susse Camping Caravaning.

— Indicateur Chaix du camping.

— Guide Michelin du camping.

Associations et organismes

Phénomène individuel à l'origine, le camping est devenu un phénomène de masse. Aussi était-il normal qu'une activité qui touche huit millions d'individus provoque la naissance de nombreux organismes publics ou privés.

Sur le plan officiel, le camping, longtemps

(1) Fédération française de camping et caravaning.

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rattaché au ministère de la Jeunesse et des Sports, dépend à présent du commissariat général au Tourisme.

Sur le plan privé se sont constituées de nom- breuses associations d'usagers. Le premier club, fondé en 1910, compte aujourd'hui près de 250 descendants, presque tous affiliés à la Fédé- ration française de camping et caravaning.

Le club de camping offre de nombreux avan- tages :

— La carte de campeur remise à l'adhérent lui permet de camper sur les terrains des clubs affiliés à la F.F.C.C. et dans les forêts domaniales.

— Cette carte lui permet, en outre, de béné- ficier d'une réduction de 20 % sur les droits de séjour dans un certain nombre de terrains (en France comme à l'étranger). — L'adhésion à un club affilié à la F.F.C.C.

entraîne automatiquement une assurance qui garantit la responsabilité civile du campeur.

— L'adhérent d'un club peut y trouver une documentation précieuse sur les divers matériels de camping, les ressources en terrains des régions où il projette de se rendre, les problèmes de transport et les formalités administratives en cas de camping à l'étranger.

Ces avantages, qui, à eux seuls, justifient l'adhésion, forment en quelque sorte la partie administrative de la vie d'un club de camping, dont l'objectif essentiel est, comme pour tous les clubs, de réunir dans une atmosphère de camaraderie des personnes ayant une même acti- vité. Le club permet aux isolés de s'intégrer à un groupe de campeurs qui mettront leurs res- sources en commun pour l'acquisition du matériel collectif ; il favorise l'échange des renseignements et de la documentation, tant pour le matériel que pour les emplacements de camps ; il organise

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des séjours ou des excursions en commun. Grâce au club, l'apprenti campeur s'initiera à la tech- nique du camping, évitera de nombreuses erreurs dans l'achat de son matériel et découvrira de nouveaux buts d'excursion. Surtout, il y nouera de solides amitiés.

Voici la liste des associations ouvertes aux usagers du camping :

Associations internationales

w Fédération internationale de camping et de caravaning,

e Fédération internationale de l'automobile, 8, place de la Concorde, Paris (8e).

8 Alliance internationale de tourisme, 65, ave- nue de la Grande-Armée, Paris (16e). Ces trois associations délivrent le carnet inter- national de camping.

Grands clubs

e Camping Club de France (C.C.F.), 218, bou- levard Saint-Germain, Paris (7e).

e Camping Club international de France (C.I.F.), 22, avenue Victoria, Paris (4e).

e Touring Club de France (T.C.F.) (section cam- ping), 65, avenue de la Grande-Armée, Paris (16e). et Fédération nationale des clubs automobiles de France (F.N.C.A.F.), 65, avenue d'Iéna, Paris (16e). e Auto-Camping et Caravaning Club de France (A.C.C.C.F.), 37, rue d'Hauteville, Paris (10e).

Autres club affiliés à la F.F.C.C. (Fédération française de camping et caravaning (F.F.C.C.), 78, rue de Rivoli, Paris.)

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Associations fonctionnant sur le plan national e Amis de la nature (Les), 96, rue Championnet, Paris (1 8e). 606-12-72.

e Amis du plein air (Les), 10, rue de Dantzig, Paris (15e). 532-31-69.

e Association touristique des cheminots, 23, rue Yves-Toudic, Paris (10e). 203-36-25.

e Auto-Camping et Caravaning Club de France, 37, rue d'Hauteville, Paris (10e). 770-29-81.

w Automobile Club des cadres, 103, boulevard Haussmann, Paris (8e). 265-84-20. e Automobile Club des fonctionnaires et assi- milés, 103, boulevard Haussmann, Paris (8e).

265-84-20.

e Automobile Club de France, 65, avenue d'Iéna, Paris (16e). 553-03-36.

w Automobile Club des officiers, 26, rue de Liège, Paris (8e). 522-53-66.

a Avenir et joie, 246, boulevard Saint-Denis, 92-Courbevoie. 333-25-32.

e Campeurs français (Les), 55, rue Lhomond, Paris (se). (Uniquement par correspondance.)

w Camping Club de France, 218, boulevard Saint-Germain, Paris (7e). 548-30-03.

w Camping Club international de France, 22, avenue Victoria, Paris (1 er). 236-12-40.

9 Canoë-kayak Club de France, 34, rue de Cha- brol, Paris (10e). 770-65-02.

e Club alpin français, 7, rue La Boétie, Paris (8e). 265-54-45.

9 Club sportif et artistique du ministère de la Défense nationale et des Forces armées, 231, bou- levard Saint-Germain, Paris (7e). 548-78-90.

e Comité des loisirs P.T.T., 15, rue d'Anjou, Paris (8e), 265-84-63.

e Compagnons campeurs de France (Les), 117, boulevard Voltaire, Paris (11 e). 805-00-40.

(24)

e Entraide coopérative (L'), 89, rue La Boétie, Paris (8e). 225-99-98.

e Fédération française de cyclotourisme, 66, rue René-Boulanger, Paris (10e). 203-81-79.

o Fédération française des maisons de jeunes et de la culture, 15, rue La Condamine, Paris (17e). 387-30-05.

e Fédération française de motocyclisme, 8, place de la Concorde, Paris (8e). 265-34-70. 8 Fédération nationale des clubs automobiles de France, 65, avenue d'Iéna, Paris (16e). 553-03- 36. e Fédération nationale des clubs de loisirs et d'action de la jeunesse, 69, rue Condorcet, Paris (9e). 878-59-46.

a Fédération nationale des foyers et clubs de loisirs « Léo Lagrange», 21, rue de Provence, Paris (9e). 770-80-81.

e Fédération sportive de France, 5, place Saint- Thomas-d'Aquin, Paris (7e). 548-80-16.

e Fédération sportive et gymnique du travail, 24, rue Yves-Toudic. Paris (10e). 205-43-60.

a Fédération unie des Auberges de la jeunesse, 1 1 bis, rue de Milan, Paris (9e). 874-66-78.

• Groupement des campeurs universitaires de France, 2, rue Le Chapelais, Paris (17e). 387-

17-05.

e Ligue française pour les Auberges de la jeu- nesse, 38, boulevard Raspail, Paris (7e). 548- 69-84.

e Loisirs de France, 34, rue Godot-de-Mauroy, Paris (9e). 073-03-61.

o Loisir populaire, 12, avenue Sœur-Rosalie, Paris (13e). 402-98-62.

e Loisirs et vacances de la jeunesse, 4 et 6, rue de Château-Landon, Paris (lOB). 206-52-37.

a Moto-Camping Club de France, 152, avenue de Saint-Ouen, Paris (18e). 627-35-30.

(25)

e Mouvement indépendant des Auberges de la jeunesse, 7, rue Pierre-Girard, Paris (19e).

e Organisation centrale des camps et activités de la jeunesse tourisme populaire, 20, boulevard Poissonnière, Paris (ge).

e Pionniers des terres unies, ligue française de l'enseignement, 12, rue de la Victoire, Paris (9e).

(Uniquement par correspondance.)

e Touring Club de France, 65, avenue de la Grande-Armée, Paris (16e). 727-89-89.

e Tourisme et culture des P.T.T., section cam- ping (M. Calvi), 39 ter, boulevard de la Chapelle, Paris (10e). 878-52-45. w Tourisme et travail, 1, rue de Châteaudun, Paris (9e). 878-78-70.

e Union des campeurs naturistes, 69, rue du Cardinal-Lemoine, Paris (se).

e Union chrétienne des jeunes gens de France, 13, avenue Raymond-Poincaré, Paris (16e). 727- 92-96.

e Union des jeunesses naturistes de France. La Cerisaie, bâtiment A, 95-Villiers-le-Bel.

e Union laïque des campeurs et randonneurs, 5 bis, rue Martel, Paris (10e). 824-42-44.

e Union touristique automobile de France, 61, rue La Fayette, Paris (9e). 878-02-63.

e Vacances et familles, 54, boulevard Garibaldi, Paris (15e).

Région parisienne - Associations locales ou régionales

e Alcatel-Sport, 1, avenue Aristide-Briand, 94- Arcueil. 253-41-20.

te Activités Loisirs, 4, rue Jules-Ferry, 93-Saint- Ouen.

e Amicale sportive et touristique de la R.A.T.P., 21, rue Réaumur, Paris (3e).

(26)

e Amicale sportive Unic, 1 et 2, quai National.

92-Puteaux.

a Amis du bivouac (Les), M. Renaud, 69, rue Eichenberger, 92-Puteaux. (Uniquement par cor- respondance.)

a Amis de la connaissance (Les), 17, rue de Belleville, Paris (19e).

e Association d'éducation populaire « Les Com- pagnons }), 8, rue Albert-de-Lapparent, Paris (7e).

e Association de la préfecture de la Seine et de l'Assistance publique, 15, rue de la Bûcherie, Paris (5e). 033-30-43.

e Association paritaire d'action sociale du Bâti- ment et des Travaux publics de la région pari- sienne, 107, avenue de Choisy, Paris (13e).

e Association sportive de l'Air, 4, avenue de la Porte-d'tssy, Paris (15e). 828-70-90.

e Association sportive de la Banque de France, 9, rue du Colonel-Driant, Paris (1 er).

w Association sportive Bull, 94, avenue Gam- betta, Paris (20e). 636-81-58.

e Association sportive du commissariat à l'Ener- gie atomique L.P.C.H.E.-C.E.A.C.E.N.. boîte pos- tale n° 2, Saclay, 91-Gif-sur- Yvette.

e Association sportive de la Compagnie électro- mécanique, 55, avenue Jean-Jaurès, 93-Le Bour- get.

e Association sportive et culturelle des Assu- rances générales et Métropole, 87, rue de Riche- lieu, Paris (2e). 742-70-10.

e Association sportive de l'Institut géographique national, 140, rue de Grenelle, Paris (7e).

e Association sportive de la Mutualité de l' lIe- de-France. Maison de la Mutualité, 24, rue Saint- Victor, Paris (se). 033-26-90.

w Association sportive et de plein air des Val- lières, 10, rue Villiers-de-L'Isle-Adam, Paris (20e).

(27)

• Association sportive des P.T.T. de Paris, 49, rue Sainte-Anne, Paris (2e). 742-74-96.

w Association sportive Simca, 45, rue Jean- Pierre-Timbaud, 78-Poissy.

e Association sportive Thomson-Suffren, 6 à 12, rue Mario-Nikis, Paris (lse).

e Athlétic-Club de Boulogne-Billancourt. mai- rie, 92-Boulogne-Billancourt. 605-39-60.

e Camarades de la route (Les), 31, rue de l'Arri- vée, 95-Enghien-les-Bains.

• Clan des Cigognes (Le), 35, rue Lamarck, Paris (18e).

e Club amical et sportif, 16, boulevard des Ita- liens, Paris (ge). 524-55-00, poste 38.

e Club amical et sportif de la Préservatrice, 18, rue de Londres, Paris (ge). 744-93-79.

e Club des amis (Le), 40, rue de Toul, Paris ( 1 2e).

e Club France-Vacances, 17, rue Saint-Floren- tin, Paris (8e). 742-31-58.

e Club olympique de Billancourt, 119, rue du Point-du-Jour, 92- Boulogne-Bi Ilancourt,

w Club du Soleil, 33, rue Poissonnière, Paris (2e). 236-96-39.

e Club sportif des Allocations familiales, 12, rue Viala, Paris (l5e). 783-62-70.

e Club sportif et artistique du Kremlin-Bicêtre et de la banlieue sud, mairie, 94-Kremlin-Bicêtre.

a Club sportif Balzac, 23, rue de Balzac, Paris (8e). 227-54-72.

e Club sportif des cheminots de Pantin, bureau litiges, gare de Pantin, 93-Pantin.

e Club sportif Le matériel téléphonique, 46-47, quai de Boulogne, 92-Boulogne-Bi Ilancourt,

e Club sportif des Nouvelles Messageries de la presse parisienne, comité d'entreprise N.M.P.P., section camping, 111, rue Réaumur, Paris (2e).

488-80-40.

(28)

Imp. Sévin, à Doullens. — 5-1967.

(Dépôt légal : 2e trimestre 1967.) Ed.: N° 2 318. — Imp.: N° 1906.

(29)

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