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(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G. H ILLERET

Étude sur le calcul de π par des formules dérivées de la théorie des périmètres et des rayons

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 7 (1907), p. 481-491

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1907_4_7__481_0>

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(2)

(48i )

[KlOc]

ETUDE SUR LE CALCUL DE TU PAR DES FORMULES DÉ RIVÉES DE LA THÉORIE DES PÉRIMÈTRES ET DES RAYOXS;

P \ R M. G. HILLERET,

Professeur de sciences à l'École navale, en retraite.

1. Les calculs à effectuer pour obtenir la valeur de TC, avec une certaine approximation, par les méthodes classiques des périmètres et des rayons sont, on le sait, des plus laborieux. Cette étude a pour but de montrer que si, au lieu de s'en tenir à ces procédé* élémentaires, on formait des fonctions simples des périmètres et des rayons, on pourrait, assez rapidement et avec beaucoup moins de peine, obtenir des valeurs infiniment plus approchées de TZ et d'une convergence bien plus rapide,

2. Exposons d'abord rapidement les méthodes des périmètres et des rayons :

En désignant par P* la longueur du demi-périmètre du polygone régulier convexe, de N = n X 2* côtés, circonscrit à une circonférence de rayon arbitraire A*:

par /?A, la longueur du demi-périmètre du polygone régulier convexe, dû même nombre N de côtés, inscrit dans une circonférence de rayon arbitraire li# ; le nombre TZ n'est autre chose que la limite des rapports

• = ^

pi

et réciproquement-Î TT

est la limite des rapports

Pk Ann. de Mathémat., 4* série, t. VIL (Novembre 1907.) 3i

A*

(3)

lorsque, n restant constant, k augmente indéfiniment.

Quelles que soient les longueurs des périmètres et des rayons, des polygones réguliers auxquels se réfèrent les rapports P, ƒ?, a, r, comme les polygones réguliers convexes du même nombre de côtés sont tous sem- blables, il en résulte qu'on a toujours

p *=i el "•=£•

et que, si par un procédé quelconque de démonstration on prouve que

et récipro- quement.

po _^_ ' f o n e n d é d u i r a l « i = « o + ^ o

nécessairement

Calculer iz par les valeurs successives P^, pk consti- tue la méthode des périmètres; nous appellerons mé- thode des rayons, celle qui consiste à calculer - par les valeurs successives de a^ et />; cette appellation, que nous préférons à celle des isopérimètres, employée d'habitude, présente l'avantage de ne laisser rien pré- juger sur le mode de démonstration des formules servant au cakul des éléments a* ou r* et rappelle, au contraire, la base théorique du procédé.

3. Afin de simplifier des démonstrations ultérieures, nous chercherons d'abord les limites des différences P — p cl r — a en fonction de N.

Soit c la longueur du côté du polygone régulier convexe de N côtés ayant pour demi-périmètre p et pour rayon R; on aura

Ne Ne

(4)

( 483 ) et Ton démontre en géométrie que

P = Ne

px = N \2 — \J \ — c2,

on en déduit

aN*

Or P/> et P< diminuent quand N augmente-, donc, pour IN >67 on aura

p(6)

[ 7 2 ( 9 / 3 — 3) = 3 3 , 4 C J ] > PpPi> 3i,oo63, et finalement

de la même façon, on aurait

c'est-à-dire

l i r < ' —a < L^i i'oul' N = 6-

4. CherchôBs «maintenant les limites des difFérences P — ir et 7z — p en faueliôft de N.

Pour cela prenons la fonctiôa^ > dans laquelle m désigne un coefficient numérique posiûf.

Quel que soit m, la limite de • étant égale à 7T, lorsque le nombre des côtés augmente indéfinijnept? il

(5)

est clair que — sera supérieur ou inférieur à tz, si, à partir d'un certain rang, on a pour toute valeur de k

Afin de simplifier l'écriture supprimons l'indice k', l'inégalité deviendra

>

< '

ou bien, en remplaçant p et P par leurs valeurs en

i)

fonction de p{ et P<, et posant x = — >

( m — i) x2

•h nix)

et finalement

—,—— = M .

Or le deuxième membre de cette inégalité vaut- pour x— i, c'est-à-direN=oo, etdécroîtenmêmetempsqueN;

de plus la fonction > pour des valeurs finies et

r i -h m l

déterminées de p et P, augmente en même temps que m, et varie de p à P ; donc pour m^-9 l'expression -—r^—

est supérieure air et en diffère d'autant plus que m est grand.

Quel que soit le nombre N des côtés des polygones P et p, on a donc toujours

Supposons maintenant que />f8) et P(8) soient les demi-périmètres des octogones réguliers convexes,

(6)

( 485 ) alors

x = 1,0196,

M = o,456,

et, pour tous les polygones dont le nombre des côlés est ^ 8 , on aura

/?-t-o,456P . 1,456 <w'

mais, si 1%,/>o sont les demi-périmètres des hexagones réguliers, la valeur

71 p0 7T — 3 ,99

" • = Ï V T Ï = ,75^=0.43903 donne évidemment

1 4- m0

Comme

o,456> o,{39o3 > 0,43902 = ~ I,

on en conclut, a fortiori, que, pour N > 6 , on a

i 8D

c'est-à-dire, en résumé,

59

que l'on peut écrire

i i

(7)

exprimant (P — p) en fonction de N (n° 3 ) , on aura donc pour N > 6

que Ton peut écrire

« P 1^97 o,64

Nous appellerons valeurs rectifiées de P et /? les

rk I O> 9 7 ^ i1^

expressions P ^ p et/> -h -—-•

5. Ces préliminaires établis , nous étudierons quelques combinaisons simples des éléments P7 p,

«, / } nous avons vu que ^~ = TO était une valeur par excès de it. Quelles sont les limites de ÜT — TZ en fonction de N?

On a successivement

"/> =HV-P) -* en posant s=l f _ ^ Z

—Pi = Ï ( / > — P i ) —e' en posant e' = {(P-t-/>)—

ajoulant membre à membre

PA—j»=i(P-/>A O-Ss-Se',

(8)

( 4 87 )

si k tend vers l'infini, ou a limP*= lim/?*_f = it et finalement

6. Cherchons les limites de E : commençons par S e ; on a

_ (p —p)2 ^ (P — pY \ car P -{-p diminue quand N

~~ i(P-+-p) 4^ i augmente, ,l =<p' - * > ' P)'2

16 4?r

' - p ) t« et

4TT I 5

3ar

8 (1

45 p

^ 4

7. Cherchons la limite inférieure de Se; on a

a(P-*-/?)' Pi — p\

en désignant par a un coef- ficient numérique qui aug- mente en même temps que N et a pour limite ~>

^ ^ ^ 2(P-+-/7) i - a * '

or, pour tout polygone dont le nombre des côtés est > 6, on a

a^o,-236i et P 4-/^6,4641,

donc

(9)

et finalement

8. Cherchons les limites de Se'; on a

/ car, d'une façon générale, ) — i/P< n <T -—* P' } a-h b /—; (a — b )*

j car P2 — pi — X(Pt — p) en désignant

/ r i \« /T» M \ Pa r ^ u n facteur numérique qui

, ^ ^P2 — P i )2 ( P i — P)2 1 I .. • . ^T

£2< — < —-— — { diminue en même temps que N et 8/?2 8/?2 16 ' a pour limite — ?

8/?! i6

P-/>

I> \-2 r p \2 i C a r ^> 1— i ° =

3 j p

ƒ en posant i < x = — < 2, 45 Pi

9. Passons à la limite inférieure de 2s;; on a

p ' car, d'une façon générale,

8TT

X'H . (Pl

J

>

8

>

I27T I — X2 127:

Mais pour N>6, on a x < -~- et X > —— y donc.

r 3 4,02 '

(10)

( 48

9

)

enfin,

Groupant les valeurs trouvées pour les t et e', on a donc

3 ^ 45

or, pour N58 on a pt >3,I2i44 et E > -—j-~- >

on peut vérifier directement que cette inégalité est également satisfaite pour tous les polygones réguliers convexes dont le nombre des côtés est < 8; donc elle est vraie, quel que soit le nombre des côtés.

On a de même

mais seulement pour N^6 ; en résumé,

10,46 < r-1-— - < r - ^ - pour

Substituant à P—p, les valeurs trouvées (n° 3), on a finalement

Par une analyse plus rigoureuse, on venait que pour N^6, on a réellement

i ) , 3 ^ 16,98

_ < * * < f

10. On démontre d'une façon analogue, mais un peu plus simple, qu'en posant

(11)

'* <TTT"-— X < "' ^ y e n p o s a n t r>

et

-—— <C ET'" — T: <C lJ y e n p o s a n t

Les valeurs = m et =

diquées, mais sans en préciser les limites d'erreurs, par MM. Rouché et Comberoiisse (Géométrie élémentaire, 1901, p. 201), c'est à ce titre que nous les avons choi- sies, parmi beaucoup d'autres du même genre.

11. Bien que ces formules fournissent des valeurs très supérieures, comme précision, à celles obtenues par P ou /?, on peut former avec elles d'autres combi- naisons donnant des résultats encore meilleurs : par exemple, l'expression

^ Sm'-ho.m" 1 / 2 8 'il

> i 5 \ / * a -\- r a - 4 - 2

déjà signalée par nous-même (Comptes rendus, 18 mars 1907), est telle que pour N^6, on a

N6

avec une erreur, ^11 valeur absolue, inférieure à—r^;*

' > io5.N6

A titre documentaire, pour N = 12, la valeur recti- fiée <ï> H ' i\6 donne une valeur approchée de T, exacte à moins de —r-•

1 01 0

Malheureusement, ces nouvelles relations néces-

(12)

si lent pour être démontrées des connaissances mathé- matiques qui, bien que fort simples, sont encore trop élevées pour des élèves des classes élémentaires.

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