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N 2 novembre Association de familles : des droits et aussi quelques devoirs.

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Academic year: 2022

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N°2 novembre 2014

Association de familles :

des droits et aussi quelques devoirs.

Récemment, la mère d’un de nos résidents disait ne pas savoir que l’établissement qui accueillait sa fille apparte- nait à une association. Indifférence ou méconnaissance ?

Certes, toutes les personnes handicapées, enfants ou adultes, devraient avoir accès à une place dans un établissement adapté. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas en dépit des actions passées des familles. Beaucoup n’ont pas de solution en France et se tournent vers la Belgique. La crise budgétaire aidant, les organismes payeurs font pression pour nous imposer des prix de journée en diminution. C’est le prix de journée qui détermine le nombre de salariés accompa- gnants et donc la qualité d’accompagnement.

Nous sommes un certain nombre de bénévoles à nous mobiliser, à nous battre, pour certains depuis de nombreuses années. Nous n’attendons pas de re- merciements autres que les sourires des résidents.

Cependant, chaque soutien compte, tant financier qu’humain. Nous pesons plus, notre action est plus efficace auprès des organismes financeurs quand nous représentons 500 familles plutôt que 150.

C’est pour cette raison que nous avons rendu l’adhésion à l’association Envoludia obligatoire pour toutes les familles. Le coût de l’adhésion (40€) reste modeste et si vous voulez faire plus, tous les bénévoles sont les bienvenus au sein des établissements ou de l’association. Alors n’hésitez pas, engagez-vous. Vous serez moins seuls dans votre épreuve et contribuerez au bien-être de vos enfants.

Je me dois de vous expliquer en quelques mots ce qu’est Envoludia.

Nous sommes une association de familles qui crée des établissements (5 dans les 2 années à venir) et propose de nouveaux modes d’accompagnement.

Une fois ces établissements créés, nous les gérons en tant qu’employeur (14 éta- blissements soit environ 440 salariés).

Siège : 5-7 rue de l’Amiral Courbet - 94160 SAINT-MANDE T. 01 58 64 16 50 - communication@envoludia.org www.envoludia.org

SOMMAIRE

Edito du président Qualité d’accompagne- ment

Formation des familles La patte sur le cœur Le pôle Petite Enfance d’Envoludia

Natation : oser la com- pétition

Le plaisir de danser : un rêve possible

Le karting, et pourquoi pas?

Fin d’année à l’IEM Saint -Ouen Le Makaton

IME de Stains : EVOLU- DIA a gagné l’appel à projet !

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Qualité d’accompagnement

La qualité de l’accompagnement proposée à nos enfants, adolescents et adultes dans nos établis- sement et services est au cœur des préoccupations de l’association de familles que nous sommes.

Rappelons que fin 2009, le Conseil d’administration lançait un important travail de réflexion auprès des familles et des professionnels sur ce sujet.

Cette réflexion a mobilisé de nombreux parents et professionnels que je remercie encore.

Elle s’est concrétisée par la réalisation de questionnaires de satisfaction pour chaque structure et d’un « Référentiel qualité d’accompagnement ».

Au cours de la première campagne lancée en 2011, le dépouillement des questionnaires adressés à chaque famille a fait apparaître une satisfaction générale mais a aussi permis d’identifier des points à améliorer. La deuxième campagne qui démarre va permettre d’apprécier les évolutions (que l’on espère positives!). Nous comptons sur les réponses des familles.

Le Référentiel qualité servira de document de base pour mener les futures évaluations internes au sein de chaque établissement. Il sert aussi à la rédaction des projets d’établissement et de tout document concernant la qualité d’accompagnement.

L’ensemble des évaluations externes des établissements et services vient de s’achever. La syn- thèse produite par un Cabinet Conseil indépendant souligne la qualité du service rendu à chacun des usagers. Il marque une étape importante de notre politique d’amélioration continue de la qualité et valide la pertinence du référentiel d’évaluation proposé. Il préconise des axes d’amélioration qui vont nous per- mettre de mettre en place des actions correctives.

Les évaluations internes et externes de tous nos établissements ont nécessité, avec Christèle Lefèvre, coordinatrice et référente qualité, une mobilisation et un travail conséquent de nos profession- nels. Nous les en remercions vivement.

Nous accueillons ou accompagnons des personnes handicapées (440) de tout âge depuis la petite enfance jusqu’à l’âge adulte. Nous sommes très attentifs à la qualité d’accompagnement (voir ar- ticle suivant). Nous participons également, via nos fédérations (FFAIMC, GPF,…) ,aux actions d’orienta- tion et de défense des personnes handicapées auprès des organismes politiques au plan local et national.

Au contact des familles, nous proposons un journal (Envoludia infos), un site internet

(envoludia.org), des rencontres (événements festifs et informatifs) et même via l’Institut de Motricité Céré- brale, une formation gratuite des parents adhérents (alimentation, positionnement et manipulation,). (voir article page suivante).

Nous comptons sur vous.

Bien cordialement,

Jean-Claude Carballes, président.

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Formations à l’attention des familles et des aidants au quotidien !

Notre association ENVOLUDIA est membre fondateur de l’INSTITUT MOTRICITE CEREBRALE, organisme de formation reconnu dans la formation des professionnels exerçant au quotidien auprès des personnes Paralysées Cérébrales ou pathologies similaires.

ENVOLUDIA a sollicité l’Institut depuis quelques années pour organiser des formations à l’attention des familles adhérentes à l’association. L’adhésion à Envoludia permet d’accéder à un réseau de fa- milles dynamiques, de soutenir l’action de l’association dans l’amélioration de l’accompagnement des

personnes accueillies et de participer à ces formations gratuitement grâce égale- ment au soutien de mécènes.

Les formations sont des moments riches partagés entre les familles, des échanges d’expériences et d’informations concernant les enfants, une grande dy- namique se construit au cours de ces journées. Les différents thèmes tiennent compte des besoins des enfants et des familles pour améliorer la vie quotidienne : alimenter un enfant ou une adulte ayant des troubles de la motricité bucco faciale, installer son enfant pour qu’il soit acteur dans le jeu, acquérir des gestes précis pour soutenir les enfants devenus adultes dans les différents déplacements de la journée, et encore bien d’autres !

Cette année, pour être encore plus proches des attentes des familles, nous avons transmis un questionnaire à toutes les familles des établissements et aux adhérents, vous proposant un certain nombre de thèmes à choisir en priorité ! Une fois les questionnaires renvoyés à l’Institut Motricité Céré- brale, nous en ferons une synthèse et vous proposerons des sujets et des dates pour l’année 2015 !!

Merci de nous renvoyer les questionnaires soit aux responsables des établissements soit directement à l’Institut par mail lnitschmann@institutmc.org .

Venez nombreux pour continuer à faire vivre cette belle dynamique.

Laure Nitschmann, directrice du développement à l’Institut, administratrice Envoludia.

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La démarche qualité au sein de la Petite enfance, si elle n’obéit pas aux mêmes obligations réglementaires, est elle aussi importante pour notre association. C’est pourquoi elle sera intégrée à la nouvelle étape qui va s’ouvrir pour la période des 5 ans à venir, au cours de laquelle les professionnels ainsi que les usagers et leurs familles seront régulièrement sollicités.

Familles et professionnels, restons mobilisés sur la « Qualité d’accompagnement ».

Jean-Pierre Auger

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La patte sur le coeur

Depuis décembre 2010, un travail en partenariat avec l’AZP, Association de Zoothérapie de Paris, se fait au sein du Foyer Jacques Cœur, à Savigny sur Orge.

À raison d’une séance hebdomadaire sur Vigier et sur le FAM, les résidents peuvent apprécier la présence d’un chien de type golden retriever. Les répercussions sur les résidents qui sont concernés directement par la prise en charge sont notables. De plus, les résidents montrent un intérêt particulier pour cette présence peu com- mune et une curiosité singulière envers cet animal particulièrement docile.

Pour des raisons propres à l’AZP, l’Association s’est trouvée en présence d’un chien sans thérapeute de juin à août. C’est ainsi que l’unité Mistral a accueilli Kyara.

Cette expérience a eu de nombreux apports bénéfiques pour les résidents.

Voici leurs retours sur cette expérience :

« Nous avons accueilli Kyara le 9 juin sur le Mistral pour deux mois.

Elle était avec nous pour tous les moments de la journée et nous en avons pris soin.

Elle est très jolie, gentille, affectueuse et joueuse.

On la lavait, on la brossait, on la faisait jouer, on la faisait courir au parc, on lui donnait à manger et à boire. Elle rentrait dans nos chambres, montait sur le lit pour nous dire « bonne nuit », elle venait avec nous au salon ou encore sur la terrasse.

Nous devions faire attention car elle se prenait pour « un aspira- teur » et ramassait les miettes. Notamment, elle allait souvent

voir l’une d’entre nous pour lui piquer les miettes sur ses genoux. Or, nous devions veiller sur son poids. Hé oui, Kyara est aussi une jolie co- quine !

Le mardi après-midi elle jouait avec sa copine de l’AZP : Hawaï. Elles se roulaient sur la pelouse.

On a demandé à Baudouin Duriez, directeur de l’AZP, de la garder plus longtemps mais ce n’était pas possible. Le 8 août, elle est repartie du foyer pour aller chez Lisa qui a rejoint l’équipe de l’AZP et avec qui elle va travailler dans des établissements comme le Foyer ».

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Florent : « Il faut s’en occuper, ça nous fait un animal de com- pagnie. Elle nous donne du bonheur. Elle adore jouer avec des pommes de pin et des bouts de bois.»

Johanna : « Elle est sympa. J’aime bien lui donner à manger et la laver.»

Nabil : « Le matin, elle vient dans ma chambre me réveiller en me faisant un câlin et en me donnant la patte. Je la kiffe beau- coup elle va beaucoup me manquer. »

Baptiste : « J’aime avoir un chien sur l’unité. Ce que j’aime le plus, c’est la brosser et lui donner à manger. J’aimerais bien ac- cueillir de nouveau sur le mistral Kyara ou un autre chien de l’AZP ».

Sébastien : « Elle me fait bien rigoler quand elle mange les miettes mais il faut la fâcher pour pas qu’elle recommence.

Sinon, moi j’aime bien la laver, c’est drôle car elle adore les massages. »

Merci à l’AZP, et plus particulièrement à son directeur M. Bau- douin Duriez, de nous avoir permis d’accueillir Kyara pendant ces deux mois sur l’unité.

Salutations du Mistral Gagnant ! Fabienne Vinet

http://www.azp.fr/

« L'Association de Zoothérapie de Paris vous propose de venir promener votre chien (ou sans chien si vous n'en possédez pas) avec les chiens de l'AZP en compagnie des intervenants. Pour partager leurs expériences, leurs connaissances en toute convivialité.

Les rendez-vous se font tous les deuxièmes dimanches de chaque mois à 14h30 au Bois de Vincennes 75 012 Paris

Accès par le métro "Porte Dorée"

Croisement de la Route des Batterie et de l'Avenue des Tribunes. »

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Le pôle Petite Enfance d’Envoludia

Le pôle Petite Enfance d’Envoludia accueille de jeunes enfants IMC et polyhandicapés, de quelques mois à 6 ans, au sein de trois haltes garderies parisiennes (Trotte-Lapins, RamDam et Le Chalet) et d’une crèche multi accueil (HoulaBaloo) installée à Aubervilliers.

Ces structures ont été créées par l’association Apetreimc qui a fusionné en juin 2013 avec le Groupe- ment des Infirmes Moteur Cérébraux – GIMC - pour fonder Envoludia.

Depuis 1978, sous l’impulsion d’un groupe de parents et de professionnels pionniers, l’association agit pour offrir aux enfants une prise en charge thérapeutique précoce en leur apportant des conditions d’éducation, de socialisation et de réadaptation optimales.

Dès 1983, avec la création de la halte garderie Trotte-Lapins, un concept novateur a été posé : ac- cueillir sur un même lieu de socialisation des enfants valides et des enfants atteints de paralysie cérébrale, tout en offrant à ces derniers les activités thérapeutiques adaptées, sur le même lieu de vie.

Ces établissements d’accueil de jeunes enfants (EAJE) sont des carrefours de vie et des carrefours de compétences. Carrefours de vie, car nos structures accueillent simultanément des enfants va- lides du quartier et jusqu’à environ 40% d’enfants IMC ou polyhan- dicapés. Vivre ensemble est incontestablement source d’enrichisse- ment mutuel, favorisant l’éducation et la socialisation de tous les enfants, préparant ainsi une société plus accueillante et bienveil- lante. Nos structures ont également pour mission de favoriser les

rencontres entre les parents et les familles afin d’échanger, partager ses préoccupations et se soutenir les uns les autres, dans une période souvent douloureuse marquée par la découverte du handicap de son enfant.

Des carrefours de compétences, également… Chaque structure accueille une équipe pluridiscipli- naire alliant de fortes compétences éducatives et thérapeutiques, spécialisées dans la prise en charge pré- coce de la paralysie cérébrale : éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture, psychologues, ki-

nésithérapeutes, orthophonistes et ergothérapeutes. Une mise en œuvre coordonnée de toutes ces compétences permet une cohérence éducative et thérapeutique pour chacun des enfants en situation de handicap. A l’encadrement éducatif partagé par tous s’ajoute l’accom- pagnement thérapeutique qui vise à enseigner aux enfants atteints de paralysie cérébrale des stratégies de compensation pour leur permettre de réduire ou de contourner leur handicap, l’utilisation d’un savoir faire différent ou une conception nouvelle de l’action. Nous appelons éducation thérapeutique ce concept fondateur original, défini par Michel Le Métayer, kinésithérapeute, et qui guide notre action depuis 1978.

Dans chaque structure, un coordinateur d’éducation thérapeutique assure au quotidien la coordination du projet de rééducation et des intervenants. En outre, un médecin de réadaptation fonctionnelle suit mensuel- lement les enfants en situation de handicap moteur en lien avec le coordinateur d’éducation théra-

peutique et les thérapeutes.

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Les familles participent activement au projet de leur enfant. En tant que premier éducateur de leur enfant, elles peuvent prolonger en dehors du temps de présence sur la halte ces actions d’accompagne- ment ; les équipes leur transmettent les bons gestes (habillement, repas…), les bonnes postures à maintenir tout au long de la journée, concourant activement à ne pas surajouter de nouvelles déformations au handi- cap initial. En lien avec l’Institut Motricité Cérébrale,

l’association propose également des formations gratuites destinées aux parents qui le souhaitent. Elles sont également invitées à s’investir régulièrement dans la vie de la structure que fréquente leur enfant. Outre les traditionnelles réunions de rentrée et les manifestations festives qui rythment l’année scolaire, les équipes organisent des cafés parents, des jour- nées bricolage qui permettent de regrouper plusieurs fa- milles et de créer des liens si importants pour la vie associa-

tive. Nous essayons aussi de favoriser l’émergence au sein de chaque structure d’un ou plusieurs parents relais, dont la mission est de poursuivre, au-delà de l’action des professionnels, l’entretien de ces liens entre les familles par l’organisation de repas, de goûters, de sorties en commun.

Chaque structure dispose également d’un administrateur délégué que les familles peuvent solliciter aussi souvent qu’elles le souhaitent, pour faire remonter vers l’association leurs attentes, leurs difficultés.

Le Pôle d’Evaluation et de Rééducation Ponctuelle (PERP) est une structure créée en 2003 pour ai- der les enfants qui quittent les haltes garderies sans avoir obtenu de place en SESSAD. Nous vous présen-

terons cette structure dans un prochain numéro.

Le pôle Petite Enfance, dirigé par Isabelle Oniskoff, va croître dans les prochains mois.

Comme annoncé dans le précédent bulletin, l’association va ouvrir la structure Les Bambini début 2015. Il s’agit d’une crèche de 64 berceaux, dont 13 réservés aux enfants en situation de han- dicap. L’association Notre-Dame de Bon Secours, propriétaire du site, a décidé de confier à Envoludia la gestion de cette structure reconnaissant notre expérience et notre compétence dans l’accueil et la prise en charge d’enfants valides et d’enfants porteurs de handicap. Lyne Giovanangelli, infirmière puéricultrice, a rejoint l’association début septembre pour finaliser ce projet et prendre la direction de la nouvelle entité.

Une autre structure de 20 places (dont 3 réservées aux enfants en situation de handicap) verra le jour fin 2015 à Lourmel (Paris 15ème).

Vous l’aurez compris, le projet Petite Enfance d’Envoludia vise à assurer à l’enfant et à sa famille un projet ambitieux, évolutif, conjuguant éducation, socialisation et accompagnement thérapeutique. Le con- cept unique de nos structures, regroupant le lieu de socialisation et le lieu thérapeutique permet la mise en œuvre de projets adaptés aux besoins de chaque enfant, en créant les conditions harmonieuses de sa ren- contre et de son adaptation au monde qui l’entoure, favorisant son autonomie et la construction de la con- fiance en soi.

Yves Fourmigué

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Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. (Marc Twain)

NATATION : OSER LA COMPETITION Je suis né avec une hémiplégie modérée du côté droit. Je ne voulais pas que cela m’empêche de faire du sport et j’ai tout d’abord testé le judo et la natation dans des clubs valides. Rejeté ou bloqué à cause de mon handicap, j’ai arrêté. C’est en 6ème que j’ai découvert la compétition en natation han- disport. La natation, c’est la recherche du dépassement, ici la compéti-

tion se déroule contre soi-même pour battre ses records et progresser. Nager me permet d’être en forme et me muscle, cela aide dans la vie de tous les jours. J’ai pris confiance en moi : je suis enfin valorisé et mon handicap est pris en compte. En handisport, les compétitions se passent dans une ambiance d’entraide constante, même entre clubs différents, ce qui n’empêche pas l’adversité dans l’eau ! Peu de personnes handicapées nagent en compétition, cela permet d’arri- ver rapidement en championnat de France.

Il m’arrive de rencontrer une personne avec un handicap plus lourd, la voir se débrouiller permet de relativiser le poids du handicap…

Deux bémols cependant : étant scolarisé en milieu ordinaire, il m’a été difficile de trouver un club près de chez moi. Et à cause du manque d’infrastructure, j’ai dû aller dans un club avec des adultes (à 10 ans, j’étais le plus jeune et le suis toujours), cela ne m’a causé aucun souci mais il n’existe pas ou peu de clubs pour mineurs à Paris, contrairement aux autres régions.

Louis DORISON, 15 ans, nageur au club sportif des invalides depuis 6 ans

LE PLAISIR DE DANSER : UN RÊVE POSSIBLE Mon expérience avec mon fils Roméo, IMC, a toujours consisté en deux mots « y croire ». Quand il est né dans de très grandes difficultés, j’ai cru en lui ; quand il était tout bébé, je le faisais bouger doucement, lui faisais des étirements, des heures de patience, de lecture et de jeux parce que j’y croyais. Je savais qu’il pourrait grandir et progresser phy- siquement et intellectuellement.

Alors lorsqu’au cours d’un atelier avant un spectacle, il a voulu partici- per avec les autres enfants « valides », je lui ai fait confiance et je ne me suis pas trompée. Aujourd’hui, à 7 ans, après deux ans d’atelier

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parents-enfants, il danse sans nous au milieu des autres gamins qui sautent et qui courent. Sa prof épatée lui a même installé une barre afin qu’il se déplace debout sur scène et lorsqu’elle nous dit que pour la mémoire c’est lui qui mène, je veux bien la croire.

Avant d’avoir mon garçon, je faisais déjà danser de grands ados au- tistes, alors je peux vous affirmer que la danse comme chemin d’épanouissement et d’autonomie, j’y croyais déjà. Plus que jamais,

je reste convaincue que la danse est en chacun de nous à condition d’avoir le regard, le cœur et les sens bien en éveil. Il est indispensable pour toutes les personnes en souffrance au niveau de leur corps que celui-ci puisse redeve- nir le lieu de plaisir et de partage qu’il ne doit en aucun cas cesser d’être, et ceci est aussi valable pour chacun d’entre nous !

Vicky Gaspar - professeur de danse et animatrice de l’atelier Danse Parents-enfants à la garderie du Chalet. communication@envoludia.org

LE KARTING, ET POURQUOI PAS ?

ADRIKART veut rendre accessible le karting auprès des jeunes atteints d’IMC et organise en région parisienne des sessions de découverte.

Le karting permet le développement de la confiance en soi et il atténue le facteur E (facteur émotionnel, se traduisant par des sursauts) qui empêche certains IMC de pouvoir conduire. Il ras- sure les jeunes sur leurs capacités à passer ensuite le permis de conduire, il favorise le respect des autres par la pratique du sport mécanique. Bref, c’est le plaisir d’un sport d’ordinaire inac- cessible, la fierté de pouvoir se dépasser et de favoriser l’éclo- sion des talents !

Le karting pour tous ? Les sessions s’adressent aux IMC pou- vant utiliser soit les deux pieds et au moins une main (utilisation d’un kart normal), soit seulement les mains (kart avec des commandes au volant). Adrikart propose aussi un kart biplace pour un baptême avec chauffeur. Vous pouvez aussi assister aux challenges handi/valides auxquels participe avec succès l’équipe Adrikart. Activité à partir de 12 ans (1,40m).

Prochaines sessions de découverte et challenges 2014 sur le site internet www.adrikart.fr. Familles (et structures) sont les bienvenues grâce à Jean-Jacques, fondateur d’Adrikart et père d’Adrien (19 ans, ancien de la garderie Trotte-Lapins).

Adrien parmi ses concurrents Le kart à deux

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Fin d’année à l’IEM de Saint-Ouen

Ca y est, encore une année qui se termine !!! Afin de marquer cette étape importante, et après tous les efforts de l’année, nous avons organisé plusieurs moments « festifs ».

Le samedi 28 juin a eu lieu la fête de fin d’année. Un spectacle a été offert aux parents, en- fants et professionnels, par une troupe de théâtre « Les sœurs lampions ». Ce fut un pur moment de plaisir. Un spectacle animé, coloré, adapté, joyeux… Tous les spectateurs s’y sont retrouvés.

Cette représentation a été suivie d’un buffet/déjeuner. Chaque famille avait apporté une tarte, un gâteau ou autre spécialité culinaire, afin de partager un moment convivial tous ensemble. La quasi-totalité des familles a répondu présent, et nous tenons vraiment à les en remercier. Nous remercions également M. Carballes de sa présence parmi nous ce jour-là.

Le deuxième temps fort de cette fin d’année, ce fut notre participation aux « Citizen day» de L’Oréal. Cette année encore, nous avons pu bénéficier d’une sortie organisée par l’Oréal. 20 col- laborateurs de L’Oréal et un responsable d’Uniscité nous ont accompagnés toute une journée au jardin d’acclimatation. Les enfants ont pu faire 3 à 4 tours de manège chacun, ils ont côtoyé les animaux et ont vraiment profité de la journée.

Comme l’an dernier, ce fut un réel moment d’échange entre les professionnels et les béné- voles, mais surtout entre les enfants et les bénévoles. Des relations très fortes se sont créées le temps d’une journée, des liens privilégiés entre des mondes qui souvent s’ignorent.

Chacun est rentré épuisé mais content et satisfait de cette journée riche en rencontres, en émo- tions et en émerveillement. Vivement l’an prochain !!!!!!

Isabelle Riber-Marle

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POUR LES PARENTS QUI VEULENT COMPRENDRE ET PARLER PLUS FACILEMENT AVEC LEURS ENFANTS

LE MAKATON C’EST BIEN !!

Depuis toujours, les pratiques qui concernent la communication sont au cœur des questionnements des établissements de l’association ENVOLUDIA. Les équipes tentent de diversifier les approches afin de trouver celle qui sera la plus pertinente pour aider chaque jeune accueilli à communiquer.

Le Makaton en est une, qui allie les signes : gestes qui représentent un objet, un verbe ou un concept, et les pictogrammes qui sont leurs représentations graphiques.

Afin de former le personnel au Makaton, des formations sont proposées. L’une d’elle se déroule depuis plusieurs années en collaboration avec l’IEM les chemins de traverse (APF) et le SSESSAD et l’EME du CESAP.

Le mardi 22 septembre 2014, une soirée découverte du Makaton a pu être proposée aux familles. Elle a réuni des familles, des professionnels et des cadres ; l’IEM de Montreuil et le centre de jour étaient représentés.

A cette occasion, l’association AAD Makaton a annoncé qu’elle allait proposer dans quelques mois des formations courtes, sur deux journées, permettant en priorité aux familles d’aborder les premiers niveaux de la communication avec signes et pictos. La MDPH peut être sollicitée pour une aide financière

Les inscriptions se font par le site : www.makaton.fr

Brigitte Villedieu, directrice.

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Comment adhérer ou renouveler votre adhésion à l’association

Plusieurs solutions :

- Par le site internet www.envoludia.org : « nous soutenir », « adhésion ».

- Contacter le siège pour que l’on vous fasse parvenir un bulletin d’adhésion.

- Si votre enfant est dans une de nos structures, contacter la direction.

- Envoyer avec vos coordonnées un chèque de 40€ à l’ordre d’Envoludia, adressé à : Monsieur le président

Envoludia

5-7, rue de l’Amiral Courbet - 94160 Saint Mandé Nous vous remercions.

IME de Stains : ENVOLUDIA a gagné l’appel à projet !

Dans le numéro précédent, nous vous annoncions que l’association avait répondu fin décembre 2013 à l’appel à projet lancé par l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France pour la création d'un Institut Médico-Educatif dans le Nord-Ouest du département de la Seine-Saint-Denis. Cet IME doit accueillir 35 enfants et adolescents polyhandicapés de 3 à 20 ans.

Nous avons le plaisir et la joie de vous annoncer que l’association a remporté cet appel à projet devant des associations nationales plus importantes que la nôtre. Les membres de la commission se sont accordés sur « la grande qualité du projet, notamment au regard d'un projet d'accompagnement particu- lièrement bien abouti, accordant une place centrale à la famille. ». Par arrêté en date du 13 juin dernier, le directeur général de l'ARS Ile-de-France autorise ENVOLUDIA à créer l'IME de Stains.

Merci à toute l'équipe emmenée par Christèle LEFEVRE, directrice des SESSAD, qui a su mobiliser les énergies pour proposer un projet présentant de nombreux points forts dont son organisation en pôles selon les âges et la réflexion sur les temps de transport et l'élargissement des périodes d'ouverture. Merci également à notre partenaire, le cabinet d'architectes Atelier Mont-Louis, pour la qualité de son projet ar- chitectural.

C'est maintenant à sa réalisation que nous nous attaquons.

La demande de permis de construire devrait être déposée fin novembre en lien avec notre parte- naire La Maison du CIL, le bailleur social propriétaire du terrain. Le nouveau maire de Stains a confirmé l'attachement de la nouvelle municipalité au projet. Après mise en concurrence, les entreprises chargées de la réalisation seront sélectionnées à l'été 2015. L'ouverture de l'établissement est programmée au plus tard pour début 2017.

Yves Fourmigué

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