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LES TROUBLES PSYCHIQUES CHEZ LE SUJET AGÉ. Pr KHADIJA ZAIDI

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(1)

Pr KHADIJA ZAIDI

LES TROUBLES PSYCHIQUES

CHEZ LE SUJET AGÉ

(2)

ps

ychologi

e

Générale:

étude scientifique du comportement et des processus

mentaux . clinique :

étude des symptômes , des syndromes , diagnostic des troubles

mentaux propositions thérapeutiques .

Développementale : étude de l’évolution

avec l'âge des comportements et des

processus mentaux chez l’enfant , l’adule ,

sujet âgé . psychogérontologie:

étudie les changements survenant avec l’àge au niveau de la cognition , du comportement et des capacités intellectuelles … Diagnostique

les troubles manteaux liés à l’àge , propose des P.E.C adaptées aux personnesàgées

Cognitive : étude des facultés

mentales : la mémoire , la perception , le raisonnement , la

résolution des problèmes …

(3)

Introduction g é n é rale

D é finition

premier axe : les aspects psychologiques des troubles mentaux chez le sujet âgé.

1) Données sur le vieillissement 2) Processus du vieillissement

2-1 Processus physiologique 2-2 Processus psychologique 3)Modifications chez le sujet âgé

3-1 Les modifications psychiques

3-2 Les modifications intellectuelles 3-3 Les modifications du statut social

3-3-1 Rétrécissement de l'espace vital

3-3-2 Les difficultés matérielles

(4)

3-4 Les modifications affectives 3-4-1 La dépression

3-4-2 Diminution de l’activité sexuelle 4) La maladie dans l’âge avancé

4-1 Impact de la maladie sur le sujet âgé 4-2 Réactions psychologiques à La

maladie

5) Le clinicien et le sujet âgé

5-1 Le médecin face au sujet âgé

5-2 Le psychologue face au sujet âgé

(5)

INTRODUCTION GENERALE

(6)

Perte de mémoire, désorientation temporo- spatiale, troubles de la perception, modifications de l’image du corps, angoisse de mort…

Le vieillissement, normal ou pathologique, génère des manifestations cliniques propres à cet âge de la vie. Et le clinicien est le plus souvent confronté à ce genre de tableau clinique. Il doit analyser la problématique psychopathologique, décrire les mécanismes psychiques en jeu, établir un projet thérapeutique en exposant sa façon de travailler avec chaque patient ; pas à pas de l’observation au diagnostic, des premiers entretiens à l’indication d’une psychothérapie.

(7)

Quels sont les modes d’accompagnement de ces personnes en souffrance ?

Comment différencier un symptôme évoquant la présence d’un trouble mental d’un simple appel au secours ?

Comment comprendre ces maladies spécifiques amenées à se développer avec le vieillissement de la population ?

Y-t-il une démarche thérapeutique généralisée applicable à toute personne âgée souffrant de troubles liés au vieillissement, ou bien faut-il adapter la thérapie à la personne âgée ?

(8)

La personne âgée, handicapée ou pas, traumatisée ou pas ; ne doit pas être considérée comme un objet d’observation ou d’étude, mais doit être appréciée entant que femme ou homme avec qui doit être établie une relation de compréhension, d’empathie avant toute choses.

En aucun cas, cette personne humaine ne serait réduite à l’application d’un modèle totalisant sans la mutiler.

La complexité de l’humain, exige la conjugaison d’une approche féconde ou cohabitent des références psychanalytiques, humanistes et cognitives voire psychiatriques.

(9)

Abord psychopathologique du vieillissement:

L’abord de la personne âgée reste prudent et sensible car il pose la problématique du

« normal » ou « pathologique » les intrications observées entre les troubles psychologiques physiologiquement liés au vieillissement, les troubles psychopathologiques propres au grand âge et enfin l’évolution avec le temps des troubles psychiatriques de l’adulte.

Il est parfois difficile de discerner ce qui revient au processus neuro dégénératifs et à la pathologie psychiatrique, ce qui ressort de l’approche neuropsychologique ou de la démarche psychopathologique.

(10)

Mon corps est la maison que j’habite et qui constitue une part de mon identité. L’un comme l’autre avec le temps qui passe connaissent des changements, des modifications, des transformations et in fine des dégradations.

Celui qui voit sa maison se détériorer s’efforce de réparer, rafraîchir, rajeunir son lieu de vie, parfois de si longtemps ; il peut aussi en changer.

La personne âgée, ou très âgée constate que son corps à minima lui joue des tours, ou refuse certaines actions habituelles ( ) puis lui impose de consulter de plus en plus fréquemment, lui inflige des hospitalisations, parfois, exige un lieu de vie adapté pour des patients dépendants.

(11)

Cette restriction de l’autonomie est le plus souvent vécue comme une insupportable amputation de sa liberté, comme une mutilation certes de son corps mais aussi de sa vie psychique.

Comment son sentiment d’identité n’en serait –il pas altéré ? Comment ces blessures narcissiques récurrentes n’affecteraient pas sa capacité à produire un sentiment continu d’existence, condition même de la vie ? Ce corps est aussi trop souvent souffrant, inutilement souffrant.

Enfin le vécu d’indignité, quand les fonctions élémentaires de ce corps doivent être assistées par des mains mercenaires, nourrit le conflit puissant entre Eros et Thanatos, la pulsion de vie et la pulsion de mort, la peur de la mort et le désir de la mort.

(12)

Mais que dire de son temps vécu ?

A partir de la sénescence s’affirme d’abord une forme de détachement des investissements qui avaient marqué les années antérieures , puis un surinvestissement inquiet des misères que le temps inflige à la personne, peu à peu la perspective de la mort s’inscrit dans le lointain puis plus proche , avec le sentiment de l’inéluctable.

Certaines personnes âgées, quand elles le peuvent, préfèrent choisir le moment de leur mort, d’autres ont délivré à leurs familles des directives anticipées pour interdire l’acharnement thérapeutique, éviter la souffrance et l’indignité mais toute, à de rares exception (spirituelles) connaissent l’angoisse de la mort à laquelle n’ont pas été préparées.

Les familles, les soignants éprouvent de forts embarras à entrer dans le temps vécu de ces morituri, anticipation douloureuse et anxiogène de ce qu’ils connaîtront un jour.

Peu d’institutions ou de professionnels connaissent et pratiquent le travail du trépas.

(13)

Temps, angoisse de mort, travail du trépas.

Le temps vécu est le temps qui me fonde et que je fonde. C’est le temps de mon destin, et celui de mon projet. Il se borne où je l’arrête et s’étend où je l’emporte. Suivant les mouvements de ma psyché il se rétracte sur aujourd’hui ou je déploie des plus anciens souvenirs aux projections les plus lointaines.

Il n’en va pas ainsi pour les personnes âgées, dont les fréquentes altérations cognitives désorganisent le temps sensori – moteur dans ces aspects de perceptions et d’estimation ainsi que le temps social, phénomène particulièrement observé dans la désorientation temporelle.

(14)

Relation d’aide et psychothérapies diverses.

Il n’existe évidemment pas un modèle central ou unique applicable mécaniquement à toutes les personnes et à toutes les situations.

Il serait vain, voire navrant de comparer ou d’opposer simple soutien, psychothérapies brèves, thérapies comportementales ou cognitives, psychothérapies d’inspiration psychanalytique.

Toutes ont leur utilité, toutes ont leurs contre – indication suivant les patients et mème, pour un même sujet, en fonction des phases de son évolution.

L’essentiel est d’aller à leur rencontre, sans crainte ou rejet, avec respect et considération, en prenant la mesure de ce qui nous distingue mais aussi de ce qui nous réunit. Nous n’avons pas le même âge ni les mêmes perspectives temporelles pas plus que n’éprouvons, des souffrances similaires dans notre corps, dans notre âme, nous ne partageons pas la même intranquillité, selon le mot si choisi de Pessoa nous ne sommes pas sûrs de comprendre ce que nous ne connaissons pas. Et pourtant nous sommes tous des frères humains et ainsi que nous le rappelle utilement Térence ? :

« Homo sum : nihil humain à me alienum puto » soit : « Je suis un homme : rien de ce qui touche un homme ne m’est étranger».

Il s’agit de comprendre la vieillesse psychique, de mieux communiquer avec les vieillards souffrant de troubles mentaux ou de troubles cognitifs.

Il s’agit de travailler concrètement auprès des vieux, de les accompagner et d’adoucir leur fin de vie.

(15)
(16)

 Progression constante de la longévité

 Vieillissement normal: modifications physiques et psychologiques

 Nécessité d’un effort d'adaptation de la part de la

personne âgée.

(17)

 Le clinicien doit connaître ces différentes modifications afin d'assurer une approche et une prise en charge adéquates

 La gériatrie est de plus en plus d'actualité

 Besoin de santé considérable

 impact socioéconomique élevé

(18)

I - Données sur le vieillissement

 Deux groupes:

Sujets âgés jeunes: 65 – 74 ans

Sujets très âgés: plus de 74 ans

Principales causes de décès: cardiopathies, cancers, accidents vasculaires cérébraux

Décès par accident au 7

ème

rang: chute, AVP, brûlure

Espérance de vie des femmes supérieure aux hommes

Relation entre une bonne santé psychique et celle physique

(19)
(20)
(21)

II- Processus du vieillissement

On distingue:

 Processus physiologique

 Processus psychologique

(22)

• Diminution de volume du cerveau, en particulier les lobes frontaux et pariétaux

• Diminution de la matière grise + substance blanche

(23)

Modifications

Physiques

Cognitives

Impact

Psychologique

Sociale

Facteurs d’influence

- Personnalité - Capacité d’adaptation - Santé physique

- Soutien familial

- Réseau social

(24)

A- Processus physiologique

 Détérioration physiologique: vulnérabilité génétique, vulnérabilité acquise

 Vieillissement cellulaire: modifications structurales

 Dégénérescence: neurones, neurofibrilles

 Facteurs intervenants:

‐ Facteurs génétiques

‐ Facteurs acquis: rayons X, produits chimiques,

produis alimentaires

(25)

 Système immunitaire: réponses altérées, sensibilité accrue aux infections

 Muscles: réduction de la masse musculaire

 Squelette: ostéoporose, risque de fracture

 Tégument: peau ride, couleur grise de poils

 Génito-urinaire: augmentation de volume de

prostate, incontinence

(26)

 Cerveau: élargissement ventriculaire, diminution de flux sanguin

 Cœur: collagène dans les vaisseaux sanguins

 Système digestif: trouble de l’absorption

 Système endocrinien: diminution d’oestrogène,

diminution de testostérone

(27)

 Effet physiologique positif des paramètres suivants:

‐ Activité physique régulière

‐ Régime riche en fibres alimentaires

‐ Hygiène de vie

‐ Activités sociales riches

(28)

B- Processus psychologique

 Difficulté d’adaptation avec les altérations biologiques

 Évaluation des compétences antérieures

 Préoccupation par la mort

 Régression et réapparition des fonctions primitives

 Abandon de la position d’autorité

(29)

III - Modifications chez le sujet âgé

Différentes modifications:

 Modifications physiques

 Modifications intellectuelles

 Modifications du statut social

 Modifications affectives

(30)

A- Les modifications physiques

 Modification de l'aspect extérieur

 Troubles sensoriels

 Ralentissement, faiblesse, fatigabilité.

 Tendance à la passivité

 Sentiment de diminution par rapport aux plus jeunes et

par rapport à l'image du passé

(31)

B - Modifications intellectuelles

Diminution des capacités intellectuelles.

 Difficultés de concentration

 Diminution de l’attention

 La mémoire devient laborieuse

 Le langage devient pauvre et monotone.

(32)

 L'efficience intellectuelle est diminuée

 Diminution de la curiosité, désintérêt

 Tendance à se replier sur une pensée

égocentrique

(33)

C- Les modifications du statut social

1- Rétrécissement de l'espace vital

 La retraite: perte de l’estime de soi

 Eloignement et indépendance des enfants

 Les deuils des contemporains et la perte du conjoint:

Sentiment d'abandon et de solitude

(34)

2- Les difficultés matérielles.

 Revenus diminués

 Sentiments d'insécurité et de dévalorisation sociale

 Soutien socio-familial: rôle protecteur

(35)

D- LES MODIFICATIONS AFFECTIVES

1- La dépression

 Souvent masquée

 Fréquente à cet âge

 Facteurs de risque:

- Isolement affectif et social

- Pathologies somatiques

- Difficultés financières

(36)

2- Diminution de l'activité sexuelle

 Accentue ce sentiment d'infériorité, d'atteinte à sa fierté et à l’estime de soi

 L’entourage des personnes âgées n'admet pas

la persistance d'un intérêt sexuel chez la

personne âgée.

(37)

IV. LA MALADIE DANS L’ AGE AVANCE 1- impact de la maladie sur le sujet âgé

 Retentissement important sur l'autonomie de la personne âgée: modifiant ses habitudes de vie

 Accentuant son sentiment d'infériorité.

 Certains symptômes sont vécus de manière

catastrophique: comme l'incontinence

sphinctérienne

(38)

2- Réactions psychologiques à la maladie

Divers types de réactions / maladie :

 Négation de la maladie: refus de consulter le médecin et encore plus d'être hospitalisé.

 Demande de réassurance: consultations fréquentes, examens complémentaires multiples.

 Comportement régressif

(39)

V. Le clinicien et le sujet âgé

 L'attitude du thérapeute doit être adaptée aux différentes modifications étudiées du sujet âgé

 Attitude compréhensive des divers aspects psychologiques du patient âgé

 Prise en charge dans une dimension médicale,

psychologique et sociale

(40)

1- Attitudes à éviter par le médecin

 Eviter autant que possible son hospitalisation

 Ne pas se limiter à la prescription médicamenteuse

 Les examens paracliniques doivent être limités à ce

qui est nécessaire

(41)

2- prise en charge psychologique

 Aider le malade à mieux accepter de vivre son vieillissement

 Aider le patient à se réinvestir dans la vie et dans le monde

 Veiller à une bonne hygiène de vie du sujet

âgé

(42)

3- Attitudes contre-transférentielles

 Crainte du vieillissement

 Jugement négatif sur le vieillissement

 Vécu des situations conflictuelles autour du

vieillissement

(43)

CONCLUSION

 Le clinicien doit connaître les aspects psychologiques du vieillissement pour une meilleure PEC

 L’examen clinique doit s’adapter au sujet âgé

 La prise en charge de sujet âgé doit être globale:

PRISE EN CHARGE BIOPSYCHOSOCIALE

 Soutien de la famille

(44)

Deuxième axe : psychopathologie du sujet âgé Introduction

La dépression du sujet âgé

1) Critères diagnostiques de la dépression majeure 2) Etat dépressif ou maladie d’origine organique

3) Les causes neurologiques des états dépressifs par ordre d’importance chez le sujet âgé

4) Facteurs de risque du trouble dépressif chez le sujet âgé 5) Comment repérer une dépression chez le sujet âgé

6) Description clinique de la dépression chez le sujet âgé 7) Formes cliniques.

8) Les maladies organiques à éliminer avant de poser le

diagnostic de dépression chez le sujet âgé.

(45)

9) Quels sont les principaux diagnostics différentiels.

10) Conduites suicidaires chez le sujet âgé.

Comment évaluer le risque suicidaire chez le sujet âgé.

11) Etiopathogénie de la dépression chez le sujet âgé

11-1 Dépression secondaire aux pathologies somatiques 11-2 Médicaments dépressogènes

12) Evaluation :

12-1 Clinique

12-2 Examen clinique 12 -3 Paraclinique

12-4 Psychosociale

(46)

Quel est le devenir de la dépression chez le sujet âgé ?

Comment prendre en charge une dépression chez le sujet âgé?

Spécificités thérapeutiques

Place primordiale de la psychothérapie

Place de l’ EST chez le sujet âgé

Mesures associées

Hospitalisation

- Risque suicidaire important - Dénutrition massive

- Symptômes mélancoliques

- Mauvaise qualité avec l’entourage

- Echec Du ttt en ambulatoire

Prévention

(47)

La dépression du sujet âgé: de plus en plus d’actualité

 Prévalence élevée de la dépression chez le sujet âgé

 Dépression souvent sous diagnostiquée

 Retentissement manifeste sur l’autonomie et la santé physique

 Association fréquente avec les pathologies organiques

 Rôle des facteurs psychosociaux

(48)

Problème majeur de la santé publique

Risque suicidaire Surmortalité

Surconsommation de soins

Altération de la qualité de vie

(49)

CRITÉRES DE LA DÉPRESSION MAJEURE

-Humeur dépressive pratiquement constante dans le temps.

-Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou pratiquement toutes les activités.

-Modifications du poids (5% de perte ou du gain) accompagnées des troubles de l’appétit.

-Troubles du Sommeil : insomnie et hypersomnie.

-Ralentissement psychomoteur ou agitation.

-Fatigue ou perte d’énergie.

Sentiments d’indignité ou de culpabilité.

-Diminution de la capacité de concentration ou de décision.

-Idées suicidaires.

(50)

Auto-accusation Idées noires

ASTHÉNIE ANOREXIE

AMAIGRISSEMENT TROUBLES DU SOMMEIL

ANXIÉTÉ TROUBLES SEXUELS

Antécédents Examen clinique

ETAT DEPRESSIF

MALADIE ORGANIQUE

MODIFICATION DU COMPORTEMENT

Ralentissement Psychomoteur

Apragmatisme

Perte de l’initiative motrice

(51)

ETAT DEPRESSIF Voie finale

commune Psychobiologique

Explication psycho dynamique

Modifications humorales (hormonales, métaboliques)

Toxiques , médicaments

Atteinte cérébrale organique Evénements

vitaux Facteurs FAMILIAUX

(52)

Les causes neurologiques des états dépressifs par ordre d’importance clinique:

 Maladie de Parkinson

 Sclérose en plaques

 Maladie d’Alzheimer

 Tumeur cérébrale

 Epilepsie

 Causes vasculaires

 Atteintes dégénératives sous-corticales(Wilson, Huntington)

 Hématome sous-dural.

(53)

CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES

PSEUDOÉMENCE D’ORIGINE DEPRESSIVE

DÉMENCE

Installation Rapide Progressive

Evolution Aggravation rapide Aggravation Progressive Troubles de mémoire Plaintes fréquentes Déni

Humeur Triste, apathique Labile

Troubles végétatifs (Sommeil , appétit)

Présents Souvent

Absents Troubles

Intellectuels

Discordants Constants

Evolution dans la journée

Moins bien le matin Moins bien la nuit Evolution sous

traitement

Réponse au traintement antidépresseur

irréversible

(54)

Quels sont les facteurs de risque?

Pathologies organiques

Modifications liées au vieillissement

Iatrogénie

Facteurs socio-

familiaux

Dépression

(55)

Facteurs de risque du trouble dépressif chez le sujet âgé

FDR Risque élevé

Antécédents Présence d’antécédents personnels ou familiaux de dépression

Facteurs liés à la

pathologie somatique

Pathologies neurologiques, tumorales, cardiaques et respiratoires

Pathologies douloureuses , invalidantes

Facteurs liés au vieillissement

Perte d’autonomie , déficit sensoriel Difficultés financières , isolement social Altération des fonctions cognitives

Deuils Pertes multiples

Qualité du soutien

familial Soutien socio - familial insuffisant

(56)

Comment repérer une dépression chez le sujet âgé?

(57)

Quels sont les problèmes soulevés ?

Difficultés diagnostiques

 Intrications des symptômes dépressifs avec les modifications physiologiques du vieillissement

 Chevauchement des symptômes dépressifs avec les pathologies organiques

 Symptômes dépressifs classiques rares, peu verbalisés

 Fréquence des présentations cliniques diverses

(58)

Croisement des symptômes

Dépression

-Perte d’intérêt -Culpabilité

-Désir de mort

Pathologie somatique

Symptômes

spécifiques de la pathologie

Vieillissement

Asthénie -Troubles de concentration -Ralentissement

moteur

-Insomnie

-Anorexie

(59)

Quels sont les symptômes spécifiques ?

• Symptômes somatiques

• Symptômes d’anxiété

• Symptômes mnésiques

 Symptômes d’hostilité, d’agressivité

 Idées délirantes : préjudice, ruine , négation

 Douleur morale, autoculpabilité profonde

 Symptômes confusionnels

(60)

Formes cliniques de la dépression chez le

sujet âgé.

(61)

Dépression masquée

Haj Mustapha., âgé de 74 ans, consulte, à pls reprises, pour des symptômes somatiques: douleurs abdominales et vomissements

 Le patient rapporte une fatigue importante qui ne cède pas au repos

 Troubles du sommeil, intolérance a la moindre contrariété

 Examen clinique et explorations paracliniques sans anomalies

 Pas d’amélioration avec les traitements symptomatiques

(62)

Dépression hostile / agressive

Haj Dris âgé de 72 ans, La famille rapporte qu’il est devenu depuis deux mois très agressif envers l’entourage. Il accuse ses enfants de vouloir l’empoisonner pour avoir ses biens. L’examen trouve un patient irritable, coléreux envers les membres de sa famille, pleure par moments.

L’évaluation ne relève pas une détérioration des fonctions cognitives

(63)

Dépression anxieuse

Haja Malika âgée de 68 ans, amenée par sa famille à la consultation. La malade est très irritable, son humeur est triste, pleure et crie à haute voix:

je ne peux plus supporter cette oppression …j’ai peur de mourir… la

patiente rapporte une oppression thoracique, boule à la gorge survenant

les matinées depuis plus de trois mois. Notons que les symptômes de la

patiente sont aggravés par certains facteurs familiaux: voyage des

enfants, solitude…

(64)

Dépression régressive

Mme Fatna, âgée de 82 ans, hospitalisée il y a deux mois pour l’ infarctus du myocarde. Tandis qu’une amélioration cardiorespiratoire a été constatée, son état général se dégradait, avec absence de toute reprise d’activité physique, la malade restant confinée dans son lit.

A l’examen: incapacité totale à la marche, dépendance totale pour la

toilette, l’habillage et l’alimentation. Son discours est très pauvre.

(65)

Dépression mélancolique

Patiente âgée de 70 ans, sans antécédents psychiatriques, adressée par un médecin généraliste pour un refus alimentaire et propos suicidaires.

L’examen trouve une patiente cachectique, mimique pauvre inspirant une

douleur morale. Avec une voix à peine audible, elle rapporte « je ne mérite

pas de manger…Dieu ne me pardonnera jamais…j’ai commis des péchés ….je

suis un satan, tout le monde souffre à cause de moi, je dois mourir …. »

(66)

Penser à la dépression devant ces symptômes

Penser à la dépression Symptômes somatiques inexpliqués

Délire récent

Comportement d’hostilité /

régressif Symptômes

cognitifs

(67)

Quels sont les diagnostics à éliminer en premier?

A éliminer une dépression révélatrice d’une pathologie organique

A éliminer un trouble dépressif dû à une

complication évolutive

(68)

Affections cérébrales Tumeurs cérébrales

Parkinson 50 % Démence 40 %

Pathologies endocriniennes Hypo/ hyperthyroïdie ++

Cushing , diabète , hypercorticisme , déficit androgénique chez l’homme

Affections générales Anémie de Biermer

Cancers profonds , douleurs chroniques

Maladies infectieuses Syphilis tertiaire ++

Tuberculose

VIH

(69)

A éliminer une dépression iatrogène:

 Interféron, corticoides, antibacillaires, L

Dopa, digoxine, immunosuppresseurs,

bétabloquants, neuroleptiques

(70)

Quels sont les principaux diagnostics différentiels?

(71)

Dépression / Démence

Dépression pseudo-démentielle Démence

Présence des ATCDS des troubles de

l’humeur Présences des ATCDS de démence

Installation rapide Installation progressive

Majoration des déficits Réponses « je ne sais pas »

Déni des déficits Réponses à côté

Amélioration vespérale Aggravation vespérale

Ralentissement psycho-moteur Irritabilité

(72)

Dépression / Trouble anxieux

Trouble dépressif Trouble anxieux ++

Tristesse Inquiétude

Perte de plaisir Intérêts et plaisir préservés

Ralentissement psychomoteur Instabilité psychomotrice

Regret / passé Soucis /avenir: angoisse de la mort ++

Malheur déjà survenu Crainte d’un malheur { venir

(73)

Comment évaluer le risque suicidaire chez le sujet âgé?

(74)

Comment évaluer le risque suicidaire chez le sujet âgé?

Risque élevé Risque faible

Idéations suicidaires

Fréquentes, intenses et prolongées Rares, faibles et transitoires

Forme clinique

Mélancolie/ Dépression agitée ---

Tentative de suicide

ATCDS des TS, préméditées ---

FDR

F. Sociaux défavorables

Pathologies somatiques Absents

Situation de rupture

Deuil, perte ………

Attitude / CS

Absence de critique du CS Critique du CS

Attitude / traitement

Refus du traitement Réponse positive

Support familial

Défavorable Favorable

(75)

Quel est le devenir de la dépression chez le sujet âgé ?

(76)

Quelles sont les modalités évolutives ?

Evolution favorable 40 %

Soutien social, absence de pathologie organique

Résistance au traitement

10 – 30%

Isolement social, pathologie organique surtout cérébrale

Récidive 40 %

(77)

Comment prendre en charge une dépression

chez le sujet âgé?

(78)

Spécificités thérapeutiques

Consultation: disponibilité du médecin

Evaluation biopsychosociale du sujet âgé

Traitement du patient dans sa globalité: PEC des volets somatiques, psychologiques et sociales

Traitement antidépresseur: tolérance, réponse, gestion

Implication de la famille

Hospitalisation dans des situations rares

(79)

Prise en charge somatique

 A prendre en considération:

Traitement d’une pathologie somatique associée

Correction d’un déficit sensoriel

Correction des carences nutritionnelles et métaboliques

Mesures d’hygiène

(80)

Place primordiale de la psychothérapie

Attitude thérapeutique compréhensive et empathique

 Psychothérapie de soutien

 Psychothérapie cognitive

 Psychothérapie familiale

(81)

Place de l’ECT chez le sujet âgé

 Pronostic vital engagé

 Dépression mélancolique

 Refus alimentaire

 Résistance au traitement

(82)

Renforcer les liens

familiaux et sociaux

Prendre soin de la santé

physique

Dépister une

dépression

Prévention

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