• Aucun résultat trouvé

(d) Déterminer si même dans ce cas les experts devront dire qu'il y a eu défloration. (a) Reconnaissance des lacérations de l'hymen

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "(d) Déterminer si même dans ce cas les experts devront dire qu'il y a eu défloration. (a) Reconnaissance des lacérations de l'hymen"

Copied!
25
0
0

Texte intégral

(1)

(c) Reconnaître la possibilité de la défloration, malgré l'in- tégrité de l'hymen.

(d) Déterminer si mêmedanscecasles experts devront dire qu'il y a eu défloration.

(a) Reconnaissancedes lacérations de l'hymen

Littératureétrangère

C'est seulement ceuxqui n'ontpas eu la pratique d'un ser- vice hospitalierde cliniquede maladies vénériennes et corrélati- ves,qui peuvent ignorer dans quelle incertitudese trouventquel- quefois les plus savants pour décider si un hymen est ou non lacéré.

Ces difficultés et ces incertitudes apparaissent quand l'hy- menseprésente d'une certaine manière fendilléoudécoupé;parce que l'onpeutconfondre les découpures ou entailles naturelles et congénitales avec cellesquipeuvent résulterdela copule; et aussi quandil existe quelques entailles très petites dans un hymen de jeune fillemineure etde condition sociale inférieure,oùl'oncom- prend malla possibilitédela copule sans deplus grandes lacéra- tions, et si d'un autre côté l'on doit reconnaîtrele plus grpnd risque auquel sont exposées les enfants du sexe féminindela classe pauvre d'acquérir des inflammations vulvaires ulcératives, ou d'être exposéesà des jeux qui peuvent offenser l'hymen.

Je connais, par la littératuremédico-légale et par des figures représentantdes cas authentiques dans presque tous les traités et manuels demédecinelégale à l'étranger, la possibilité de con- fusionde quelques découpuresnaturellesde l'hymenavec celles qui peuvent résulterde la copule.

Pour ma part, je n'ai pas rencontréde ces cas, quoique ayant déjà observé quelques cas d'hymen bien découpés, mais cela d'unefaçontoujours si régulière,sisymétrique etsipeu profonde, qu'aucun doutene m'est resté que ces dispositions étaient natu- relles.

Mais parce que l'on pense généralement, ces caractères de régularité, de symétrie et de peu de profondeur des entailles et découpures d'un hymenne suffisent pas à faire éviterles erreurs dans les cas intermédiaires, où il y a moins de symétrie, moins derégularité et plusdeprofondeur,on apu alors penserà la pos- sibilité de distinguer encore la fente ou entaille naturelle d'un hymen de sa déchirure, pour la circonstance de cette déchirure

(2)

montrer ou devoir montrer une cicatrice au sommet ou au fond de celle-ci, et même par le fait, sans doute rare, de pouvoir observei quelquefois l'union. bord à bord de la déchirure, ce que Brouardel (Des causes d'erreur dans les expertisesrelatives auxattentats à la pudeur, Paris,1883, pag.17)croitavoirreconnu, et que Thoinot (Attentats auxmœurs,Paris,1898, pag.471)admet aussi avoirlieu exceptionnellement, contreDixon Mann(Forensic medicine andToxicology, London, 1899, pag.99)quin'admet pas la possibilité d'une union semblable.

Nousallons voircombienest encore incertaine, divergenteet mal définie ou peu précise la plus moderne littérature médico- légale étrangère sur ce point.

Nous citerons Tourdes, Thoinotet Vibert, en France; Ziino, Filippi et Lombroso, en Italie;Hofmann, Maschka,et Hofmann- Kolisko, enAutriche;Taylor, Dixon MannetVivian1.Ioore, en An- gleterre; Strassmann, enAllemagne; Witthaus and Hecker et Pe- terson and Haines, aux Etats-Unis d'Amérique.

TOURDES(Traitédeméd.légale, Paris,1896, pag. 209 et suiv.) considérant, comme point plus important du sujet, la dislinction à faire entre les déchirures etles entailles naturelles de l'hymen, quand il ne s'agit pas de déchirures récentes, quise distinguent par la rougeur, la tuméfaction,lasecrétion sursesbords, dit—que le diagnostie différentielse base surle siège, laforme des entail- les ou dentelures et principalement sur l'existence ou non exis- tence d'une cicatrice, parfois difficile à reconnaître(sic), dès que l'hymena repris la couleur de la muqueuse.

Mais cetauteurnedit passila cicatrice peut prendre unecou- leur blanchâtrequi la fasse reconnaître, ni si elle augmente de consistanced'une manière sensible;il ne parle pas nonplus des modifications qui peuventse voir dans Les coins extérieurs des morceaux formés par les déchirures.

Thoinot(loc. cit., pag.47etsuiv.)ditque les bords d'unedé- chirure hyménale seulement par exception s'unissent, et que d'or- dinairé la surface sanglante des bords secouvre d'une fine mu- queuse, du même aspect et aussi consistante que l'autre.

Et décrivant(pag.48)les casd'exceptions,ilajoute que dans ceux-cila.soudure a lieuen toutou en partie de la déchirure, et elle y arrive à former une ligne cicatricielle blanchâtre.

Quantaux modifications,quiont lieu parcopulerépétée,ildit

(3)

que ces modifications consistent dans le développement des dé-

chirlll'es,oulaproductiondenouvelles, arrivantàproduirecomme résultat

la

formation de fragments hyménaux, dont le volume se réduit (sic).

VIBKHT, de son côté, écrit (Précis de médecinelégaIe, Paris,

1903, pag.HG2)que leslacérationsdel'hymen,quand' ellessontpeu nombreuses etpen profondes, ontlesbords lisses,réguliersetavec lasurfacemuqueusedzemême aspect quelereste; et que rarement (sic) ov, distingue une vraie cicatrice au fond de la. déchirure.

Cet auteur avait déjà dit antérieurementque, quand les dé- chirures sont multiples etcomplètes etque la copulecontinue,les fragments de l'hymen se contractentet se réduisentà

l'état....

EnItalie,Ziino (CompendiÓdimed. legaleedi qiît).ispî.lldeiiza, medira., Milano, 1890, pag. 24) dit—que leslacérations hyménales se guérissent par cicatrisation;mais l'auteurnedit rien surlesca- ractères distinctifsdes cicatrices,et ajoute seulementque ]a cica- trice se ferme en 8 à 10 jours, suivant ses observations person- nelles, concordantes avec celles de Toulmouche! !

FJLLIPPI(Manuale dimed. legale,Firenze,1896, vol.I,pag.183) a recommandé—que l'on recherche toujours bienà distinguer ce que peul être le produit d'une néoplasie cicatricielle dans une déchirure de l'hymen, et ce que peuvent être d'autres entailles -capricieuses,d'origine congénitale.Il ne dit rien de plus a cet cndruit,niplusloin,quand,àlapag.304, il s'occupedu diagnostic médici'-lcgai de l'élat de l'hymen.

LOJJBIÏUSO (LezioJ/

i

di med. legale, Torino, 1900, pag. 407), s'occupaiil de la défloration,ne dit rien sur les points les plus délicatsde laquestion,comme—la difficulté dedistinguerla cica- tricedu fond d'une déchirure hyménale,et celle desuivreles mo- dificationsqui ont lieu surles bords etles coins de celle-ci!

Eu Autriche, le regretté professeur Hoi-'MAXNa laissé écrit (danslesNouveauxéléments de médecine légale,Paris, 1881, pag.

65) que la guérisoncomplète des lacérations hyménales par pre- mière intentionetsans formationdecicatrice est impossible(sic).

Il a reconnuet bien définila difficulté qu'il y a à bien dis- tinguer ces cicatrices,en disantqueseulementdansles cas rares

(4)

(sic)on rencontrecescicatrices blanchâtres, îleconsistance ferme ou tendineuse, mais plutôt couvertes d'une peau très fine.

M^SCHKA (Trattato dimed. legale, Napoli,1893, vol. III, pag.

122) se rapportant aux modifications par lesquelles passentcon- sécutivement les déchirures de l'hymen, en vertu du proce.ssrs de cicatrisation, dit qu'après quelques jours lacicatrisation ayant eu lieu (sic)-les bords des lacérations ou déchirures deviennent plus fermesetplus résistantsquelerestedel'hymen. Etplus bas il ajoute que les fragments de l'hymen qui résultentde mul- tiples déchirures deviennent charnus et myrtiformes.

HOOIANN-KOLISKO (Trattatodi med. legale,lVIilano,1904, tom.

I, pag.112),traitant égalementdes caractères différents entre les entailles naturelles et les déchirures de l'hymen, recomman- dant que l'on examine toujoursbien si dansle fond ou au som- meton rencontre une cicatrice, ou sila muqueuse est normalefi- nissent par dire cependant—que cette cicatrice n'est pas toujours bienvisibleoumanifeste, etque c'est seulementdansdes casrares, etquandleslacérationssont profondes, que l'on rencontre des cica- trices blanchâtres,deplus grandeconsistance et mêmed'aspectten- dineux.

Et finalement, il attache encore de l'importance -lu d'autres caractères desbords etdesanglesdesfragmentsou fentes, et dit que quand les angles se présentent uniformément arrondis, ils indiquent plutôt qu'il s'agit d'une entaille congénitale; ce qui est une doctrine nouvelle,si on la compare a ce qu'ont écrit les pré- décesseurs de l'auteur.

En Angleterre,TAYLOR(The principles and practiceofmed.ju- risprudence, 1894, vol. II, pag. 450) ne dit rien sur la partie la plus douteuse de la doctrine des signes positifs de la déflora- tion dès qu'elle n'est pas récente ou après la complète cicatrisa- tion des lésions hyménales!

DIXON MANN (Forensic med. and toxicology, London, 1899, pag. 99) estdes écrivainslesplus précis etcomplets sur la ques- tion. Ildit expressémentqu'aprèslacicatrisationdesdéchirures hyménales, les bords de ces déchirures grossissentet s'arrondis- sent, etque si lecoït continueà82 répéter et s'il y a plus d'une déchirure, il se produit des excroissances charnues myrtiformes

(5)

ju des lambeaux arrondis,formés aux dépens des fragmentshy- ménaux.

Ilajoute encore quecesexcroissances charnues, peudetemps après être bien cicatrisées, sont flasques et rouges; plus tard du- res et plus claires.

Finalement l'auteuraffirme, comme Hofmann, queles déchi- rures de l'hymen ne s'unissent jamais.

"Vivian Poore (Treatise ofmedical jurisprudence, London, 1902,pag.332)est essentiellement méticuleux; etilarriveà COll- dure qur- par la simple inspection seulementde l'hymen aucun médecin ne peutse dire compétent pour savoir s'il a devant lui tineV1RGOINTACTA1

Ainsi, ilne tente même pas à examiner s'ily a des signesde déflorationau moins quandils sont récents; etil ne dit rien de l'aspectde la cicatrice des déchirures hyménales, ou de la con- sécutive modification des fragments que leur multiplication dé- termine. comme nous venons de le voir dans Dixon Mann et dans Maschka et Vibert.

En Allemagne, Strassmann,de Berlin dit (Manuale di med.

leyole, Torino, 1898 à 1901, pag. 132):que tant qu'il n'y a pas eu accouchement, les lacérations hyménales se réduisent a des découpures qui se maintiennent ainsi, et seulement après accou- chementqu'elles se convertissenten excroissancescharnuesmyr- tiformes; et que les lacérations pour se cicatriser prennent de 3 à 14jours.

El. (page 134) il ajoute encore que toutes les cicatrices de l'hy'men etspécialementseslacérations marginalesne sontpasdu- res el de blancheur tendineuse,mais plutôtmolles et se détachant peu du restede la muqueuse.

Etilne dit riendeplus surles modifications ultérieures des déchiruresou de leurs angles!

Dans l'Amériquedu Nord,WITTHAUS andBECKER(Médicalju- risprudence, Forensicmedi-;i:w and Toxicology, New York, 1894, vuL 11, pag. 435) s'appuient sur Toulmouche pour dire que les déchirures de l'hymenseguérissenten 8 à 12jours, pouvant ce- pendant parfois demanderjusqu'à20 jours, d'après Tardieu. Les mêmesauteurs ajoutentquela cicatrice, rouge au commencement et très souventdelamêmecouleur que lereste de la membrane,

(6)

montre plus tardune ligneblanchâtre;etplusloin(pag. 43G) qu' avecletemps, lesbordsdesdéchiruresdeviennent lisseset R.rrortdis, (sic) en vertude la formation du tissu cicatricieL

PETERSOXandHAINES(Text-book of legal onedirineand toxico- logy, Philadelphia and London, 1903 à 1904, vol. II, pag. 132), considérant, facilelareconnaissancede toute lacération hyménale tant qu'il n'y a pas cicatrisationcomplète et qu'il subsiste quel- que tuméfaction d'origine inflammatoire,ils confessent quecela peut êtredifficile plustard; selimitantà direà ce proposque la reconnaissance ende telles circonstances dépendra do l'exten- siondes lacérationset de la formationconsécutive du Tissu cica- triciel; mais cesauteurs ne disent pascomment la reconnaissance en doit être faite1

Madoctrineàpropos des signesdedéfloration

Si j'ai enrégistré ici et fait une place dans ce rapport à la doctrine des auteurs lesplus modernesdela spécialitédes pays étrangers, çan'apasété seulement pour rendre à ces savants et à leurs observations un hommage de considération, mais aussi pourque l'on puisse vérifier facilementet immédiatementen quoi s'écartera mon opinion individuelle ser le sujet, ainsi que mes convictionset ce que je pense des autres.

Enexposantmes idées,je nemesuisguidéquesurmes obser- vations, sans m'occuperen aucune manièredes observationsdes autres.

Quantà m.oi, les signes de défloration varientconsidérable- ment non seulement s'il s'agit d'une déflorationrécente, ou bien d'une défloration plus oui moins ancienne, mais aussi suivant que la créature déflorée continueou non à répéter la copule, et que cette répétition-sera plus ou moins multipliée.

Ilsvarient aussi dans le cas d'un hymenmince ou membra- neux, formantàpeine unepellicule entravers du vagin; ou bien au contraire, s'il s'agit d'un hymen dur et charnu, formant une forte bordure ou écran résistant.

Et. la diversité d'aspectde la déchirure ou des déchirures d'un hymen, suivantles différentes conditions indiquées, est si considérable, qu'il est impossiblede fairede cesdéchirures et de l'aspect qu'elles prennent successivement une seule description

(7)

exacte,ouindiquer un seul ordredesignesdedéfloration pour tous les cas. Et, en pensant ainsi, je m'éloignede tous ceux qui ont écrit surle sujet.

Dans les hymens membraneux, les déchirures, après être cicatriseesen un tempsvariablede 4 à 12 jours on même plus, si elles Liesont que marginales, arriverontà neplus se reconnaî- tre des entailles ou découpures naturelles de l'hymensi ce n'est

{ajpar leur moindre profondeur et (b) par leur symétrie plus ou moins grande. Eh1Lien, quant à moi,ilne m'a pas été possible de reconnaîtreansommetetencore moins surles bords —la cica- trice blanchâtre à laquelle font particulièrement allusion Witt- hausetliecker, ainsi que Strassmann, etHofmann-Kolisko;etcela même en me servant d'une loupe. Aussi, je n'ai pas confiance dans ce signe,et jene leconsidère pas comme un auxiliaire im- portant pourle diagnosticdela défloration dans un hymen mem- braneux. Je ne prétends pas cependant contester ce que les au- tres peuvent avoir observé.

\oicj un second point de doctrine qui s'écarte aussi de ce qui est généralement accepté.

Plus tard encore, également danslecas del'hymen membra- niforme,etbienquelacréature défloréenecontinue pasla copule, commecela arrive surloutavec quelques mineures violées ou es- tropiées, un nouveau caractèreou signe dedéfloration peut s'ajou- ter a celuide la déchirure hyménale.Jeveux me rapporter à un épaississement'circonscritquipeut se produire dans l'un oudans les deux coins d'une déchirure, arrivant à former une espèce de tubercule,facileà distinguerà l'œil nuetencore mieux avec une luu.pe,et qui semaintient surlespièces conservéesde lacollection pour l'enseignement que j'organise.

Ce n'est,pas unsigneconstant,nipas toujours bien prononcé;

mais il est fréquent, ce qui n'arrive pas à cet aspect blanchâtre d'une cicatrice dans la déchirure de l'hymen.

C'est cesigne qui m'a permis de reconnaître surle cadavre d'une enfant de 12ans, morte noyée, qu'une lacération que son hymen présentait n'était pas dueà unviolrécent,que l'on aurait'

«kercliéa,cacher, en jetant l'enfantàl'eau; mais qu'au contraire c'était l'effet d'un traumatisme ancien.

Apartcecas,j'ai encoreeuoccasiond'en rencontrer d'autres.

Enfin, lesfragmentsdeshymens membraniformes grossissent peu àpeu; et avec le temps et la répétion du coït, ils finissent

(8)

par prendre un aspect charnu, et alors plus ou moins blan- châtre.

Dans leshymens charnus déchirésmonobservation n'esten- core retombée que sur les effets de défloration ancienne, suivie de coïtstrès répétés; et dans cecas j'ai toujours vu que, consé- cutivement à la cicatrisationdesdéchirures hyménales,les bords de celles-ci se rétractent et grossissent progressivement,en con- servant, pendant longtemps, la même couleur que le reste de la muqueuse, également sans blancheur reconnaissable, ni au som- met, nisur les bords desdéchirures,de même que pour les frag- ments des hymens membraniformes; et c'est seulement plus tard, etquand lesdéchirures sontbien complètes, que larétraction des fragments devenant plus facile et plus prononcée, ces frag- ments grossissent de plus en plus, se décolorant et devenant mêmeblanchâtres surlesbords,àcausede ladiminutiondel'irri- gation sanguine, résultante des interruptions vasculaires.

Cesfragments finissent par perdrela forme etl'aspect de dé- coupures hyménales, à telpoint qu'on ne peut plus se faire idée delaformequ'avait au début l'hymen;ilsprennent alors l'aspect de franges ou caroncules de l'entrée vaginale, de forme épaisse, deconsistance dure,decouleur blanchâtre, surtout surlescontours, mêmes'il n'ya paseud'accouchement; car dans ce cas, de nOll-

velles lacérationsseproduisent, ainsi que de plus grandes retrac- tions cicatricielles, suivies de l'isolement des caroncules.

Malgrécelailest évidentque, de tous les signes de défloration indiqués, les plus importants et les plus intéressants sont ceux des primiers quinze jours après la défloration; parce que c'est dans cet espace de .temps que le pouvoir judiciaire intervient et demande l'avis des experts.

Etainsionverra égalementque, quelle quesoitla divergence des observationset des observateurs relativement aux caractères qu'on vientà rencontrer dans les déchirures hyménales aprèsce temps ou plus tard encore, il est toutefois certain que ce n'est pas en quinze jours qu'une cicatrice de lacération hyménalede-

vient dureet blanchâtre, quelque soitla forme de l'hymen où le cas alieu;cene peut pasnon plus être en un si court espace de tempsqu'il peutyavoir la rétraction, dont j'ai parlé,d'undes an- gles de la déchirure.

Doncnousdevonsconclureque, ou bienl'examendesexperts est fait très tôt, avant que les lacérations soient cicatrisées, et

(9)

alors la défloration se reconnaît facilement; ou bien les lésions sont déjà cicatrisées,etalorsilne faut pas penserles distinguer, ni par la grande consistance, ni par la grande épaisseur, ni par la couleur blanchâtredu fond oudes bords; et alors on pourra seu- lement supposer qu'il yaeu déchirure et qu'il ne s'agit pas d'une entaille naturelle, en constatant l'irrégularitéde la forme, la dis- symétriedelaposition, et surtout quandil y a seulement une ou deux entailles.

Telle est mon opinion.

(b) Reconnaître s'il y a eu copule avec défloration Le problème suivantquels sont les meilleurs et les plus sûrssignes de déflorationn'estproposé, ni ne tend à être résolu que pour conclure s'il ya eu ou non copule charnelle; puisqu'il n'y a défloration proprementdite, que seulement s'ily a copule;

et l'on ne peut dire simplement qu'une jeune fille est déflorée parce que son hymen est lacéré, si cette lacération résulte d'une tout autre cause que la copule.

Ainsi,on peut dire que la défloration équivaut à l'affirmative qu'il

y

a eucopule; et s'il y a des signesde défloration,on devra conclure queceux-cisont également des signesde copuleréalisée.

Voici pourquoi je ne crois pas devoir ajourner la question de l'épigraphe.

Quelques écrivains de médecine légale, et particulièrement Thoinotet Vibert, àParis, disentquejamaislesexperts ne doivent conclure dans leurs rapports médico-légaux— que la défloration vérifiéeprovenaitdelacopule ; non seulementparce qu'ils ne l'ont pas observé, mais parce qu'ils ne peuvent pas se prononcersurdes lacérations de l'hymen, du moment que différentes autres causes peuvent avoir produit ces lacérations, comme l'action d'autres corps plus ou moins rigides, les doigts,un processusinflamma- toire et ulcératif; et ces mêmesauteurs veulent que les experts se limitent à conclureque la lacération vérifiéedel'hymen peut être dueàla copuleou aun autre acte équivalent.

Je profite de l'occasion pour m'insurger, au nom des conve- nantesdela justice.etdelamoralesociale, contre une telle opi- nion,*attenduque, sil'on ne peut pas conclure parles lacérations de l'hymen qu'il y a eu certainement copule et par conséquent défloration, onpeut et doit conclure cela comme étant très pro- bable, et ajouter qu'il doit en être ainsi, sauf preuve du contraire,

(10)

par rapport à quelqu'une des hypothèses ci-dessus indiquées.

Voilàla. véritable doctrine qu'on doit appliquer dansla pra- tique médico-légale.

(c, d) Reconnaissance de ladéfloration possible,malgrél'intégrité de 1'/bymen

Il est indéniable que quelquefois la défloration sera certaine, et on devra ladmettre quoiqu'il il n'y ait pas lacération hymé- nale, puisqu'il est prouvé et connu que différentesfemmes ont conçuet ont été enceintes, touten gardant leur hymen intact, et d'autres ont pu répéter le coït plusieurs fois sans avoir de'lé- sions hyménales.

Ainsi,ilparaîtraàpremièrevue que-les signes de défloration

.

ne sont pas seulement ceux dont je me suis occupé dans l'épi- graphe (a), mais aussi ceuxquipermettrontdereconnaîtrela réa- lisation du coït en dépit de l'intégrité de l'hymen.

Il n'en est pourtant pas ainsi, comme on vale voir, Si lhymen est intact,onpourra dire qu'ily a en défloration, dès que l'onpourra reconnaître également qu'il y a eu coït, cela en dépit de cette intégrité, ce qui est conforme à la définition non seulementdela virginité(pag. 3) ainsique de celle de la dé- floration (pag. 4).

Toutefois, clans le champ médico-légal, et dans un rapport d'experts,,on ne pourra seulement soutenir la possibilité qn'il y ait eu copule dès que l'hymen setrouve intactet dans certaines conditions,qui sont, comme onl'admet généralement,(a)lagran- deurdel'ouverturedel'hymen,encoïncidence(b)avecl'élasticité et la résistance suffisante pour pouvoir être repoussé et permet- tre une copule moins complète et moins parfaite; toutcela prin- cipalement (c) quand l'entrée vaginale se trouve lubrifiée par flux cataménial ou par quelqu'autre écoulement.

Cela veut-il dire que ces caractères hyménaux sontsigne de défloration?

Non, certainement, parce qu'ils ne signifient pas qu'elle ait eulieu, mais seulement qu'elle peut s'effectuer ou avoir déjà eu lieu, malgré l'intégrité de l'hymen.

Pour arriver à cette conclusion les experts pourront tirer partide l'étude de la moralité de celle qui se plaint d'avoir été violée; mais rien de plus.

(11)

CONCLUSION

La virginité en Médecine légale estl'étatde la jeun? fille nubilequin'apas encore exercé la copule.

Les_signes de virginitéà considérer dans un rapportmédico- légal soui, tout d'abord—l'intégritéde l'hymen, et en second lieu, l'union el la fermeté des grandes lèvres de la vulve, la rigidité et la position redresséedes seins, et l'apparence pudiqueon hon- nête.

Toutefois, la lacérationoules lacérations hyménales nesigni- fient pas toujours défloration;car, bien que très exceptionnelle- ment, ellespeuvent ètre duesaune cause différentede la copule.

Et également l'intégritéde l'hymen n'exclue pas absolument lapossibilité qu'il yaiteu copule et qu'ily ait absence de virgi- nité; mais cela ne pourra arriver que quand l'hymen se présen- tera comme extensible et en même temps résistant, sans être étroit, le tout de manière à permettre la pénétration du membre viril dans le canal vaginal sans que l'hymen soit lacéré.

De là l'idée de vouloir considérer aussi ces caractères de l'hymen commesignes auxiliairesdu diagnosticde la défloration de l'hymen, ce qui peut seulement s'admettre quant à la possi- bilitédecette défloration, sans jamais en donnerla certitude.

Les lacérations hyménales se distinguent généralement des entailles et franges congénitales de l'hymen, même quand elles ne sont pas récentes— (a)par la dissymétriede leur position, Cb)

par leur plus grande profondeur, (c) quelquefois par le grossisse- ment dequelques-uns des coins oupointes des fragments formés par la déctniu.re,quicommence en forme detubercule, reconnais- sablé à simple vue, surtout sur les hymens peu épais.

nus

tardsurvient l'épaississementde tousles fragments,ac- compagne de durcissement et décoloration de ceux-ci en plus ou moins de leur extension, etjamais bien limité au vertex de l'an- gleentre les divers fragments del'hymen, niaufond de la sélJa- ration des caroncules.

(12)

THEME9-AVORTEMENTSSPONTANÉS ET CRIMINELS AU POINTDEVUE MEDICO-LEGAL

(Medico-legalrelationsofspontaneous andofcriminal abortion) ParM. STANLEY B, ATKINSON(Londres)

A spontaneous abortion implies a pathologicalcausation. It may result from an ectopic or a molar pregnancy;from badhy- giene and the neglect ofrules ofhealth by the woman; from a trade disease or some constitutionaldisorder, whenthe abortion may be recurrent, so-called «habitual». The first causation leads inevitably to abortion, which may be deferred however, almost indefinitely i. e. «missed», so.that microscopical evidence may

be

necessary to identify the delayed uterine ejecta as products of graviditas. Deciduoma malignumis associated with vesicularde- generationofthe placenta and possiblymay attimes follow mal- praxis.To this class ofabortionmay be appended, as being recog- nisedlynon-criminal inintention,legitimateand therapeuticmodes ofterminatinga dangerous pregnancy(for a detailed consideration of this category vide the writer's communication:When abortion isjustifiable).

Spontaneous abortion is rarely discussed ina court oflaw;

occasionallyfemale chastity may be testedby examininguterine

\

ejecta.

By criminal abortion is implied the artificialinterruptionof pregnancy with the intention of destroying thefoetus, whoselife is thus ignored. Ifno pathologicalharm results thecorpus delicti maynevercome to light,butif a septic and fatalinfectionresults a constructive felonious homicide will have been perpetrated. It is usually the desire of allparties concernedto keep undisclosed the wholenefarious transaction. As Garth said:

Andhow frail nymphs by abortion'saim Toloosea substancetopreserve a name!

Criminal abortion may be attemptedin the early monthsof pregnancy by general physical violence, including the cruelty of a husband. Later, reputed abortifacient drugs may be ingested, havingbeen procured through a hinting advertisement; itwill be for the juryto decide, if anoxiou'8 drug has been administered.

Finallyas theother means havefailedandtheoutwardandvi- sible sign of graviditas is showing itself, as a last resourcelocal manipulationis invoked.

(13)

In strict law all attempts to procure abortion in its wider :sense are criminal, but in practice it is only unskilled criminal Abortions which become public, owingeither tothe severe illness

or to the uncertified death whichfollows.

Attempts during the earlier months of gestation are more particularly dangerous, for the patientdoes not regard hercondi- tionm;worthyof the necessary precautionary rest and further the uterine vessels may,

not

be occluded nor the involution of the uterus take a normal course.

A woman may treat her obnoxious condition secretly; she may invoke the aid of an accomplice;or an abortionist maybe prompted to act by a third party, the woman being ignorant of the felonious design. A woman cannotbe convictedofattempting to procure abortion upon herself unless she wasin factpregnant, quaere, if the foetus is dead can she be said to be pregnant?If the terminationis fatal sheis felo de se.

In the other cases a statutory punishmentis awarded where it is provedthat abortiqn has been attempted and should the victim die as a result, constructive murderwill bethe charge.

Two minor practical points may be mentioned:

1. How far, by drugor by alteration in themode oflife, can the onset of labourbe accelerated orpostponed?

2. What is the position in clinical jurisprudence-of amedical man called in to attend a woman who has been the subject of -anattempt at abortion?

THEME

7

-

SIGNESDELAMORT PAR SUBMERSION Parm. le Prof. ADRIANO X. LOPESVIEIRA (Coïmbre)

Directeurde la Morgue de Coïmbre

Jô- me suis proposé de m'occuper aussi du sujet: Signesde

^ubiiiei-8ion,quifiguredansleprogrammedeceCongrès,nonseule- ment par ce qu offre encore d'incohérent la littérature respective médico-légale étrangère, la plus autorisée et la plus moderne, -surtoutà propos d'undesprocédésles moinsfréquents, par lequel

-on peut mourir immergé dans l'eauoudans un autre liquide, sans que cesoit par asphyxie aquatique;maisaussi par la nécessitéque je crois dedevoir rendre plus connu un telmécanisme anormalde la mortdu noyé; et finalement pour voir aussi s'il serait possible

,darriver dans la pratiquemédico-légale à pouvoir affirmer, dans

(14)

une telle hypothèse, laréalitéde la mortpar submersion, aulieu:

de la simple possibilité, quiest l'unique et naturelle solution que le problème al'habitude d'avoir jusqu'àcejour, considérantcette- dernière solution comme la plus prudente et la plus facile à soutenir.

En plus des raisons déjà exposées du choix du sujet, il se trouve que ma propre observation,bien quen'étant pas appuyée sur beaucoup de statistiques personnelles, me conduit à une- conclusion assez différente de -celle,qu'indiquent les médecins légistes étrangers sur la rareté de la mort par submersion sans asphyxie, que je considère, au contraire, relativement fré- quente.

L'incohérencedelalittératuremédico-légaleétrangèrese voit par le fait que Taylor ne fait pas allusion au mécanisme de la mort des noyés et, comme lui, d'autres auteurs qui se contentent de dire en général et de reconnaître seulementque dans lamort par submersion il peut manquer tous les signes qui la carac-, ctérisent— sans toutefois qu'ils cherchent à distinguer pourquoi et en quelles conditions ceux-ci manquent; Dixon MannetVivian- Poore, en Angleterre, affirment expressément d'un autre côté la possibilitédè la mort submersive par un tel procédé, ainsi que Strassmannà Berlin et Vibert àParis leur donnentuneattentionet une importance toute particulière, Witthausset Beékerde même que Petersonet.Hains, dans l'Amériquedu Nord, allantjusqu'au pointde formuler une statistiquedes cas de mort syncopale dans l'eau,en relation avec ceux d'asphyxie aquatique.

En général, toutlemonde penseque dans lecadavredetout individu qui meurt sous l'eau ou sous un autre liquide inerte outout au moins avecl'entréedes voiesrespiratoires'immergée on obstruée parle liquide, un tel genre de mortse reconnaîtra dans la généralité des caspar unensemble de signes assez importants et caractéristiques qu'ilsuffitd'énuméreret qui sont les suivants:.

.. SIGNES EXTERNES Refroidissementetpâleurdela peau.

Rétractiondelapeau.

Ereétiondesbulbes pileux. *

Macérationdel'épiderme.

Pelote d'écume dans la bouche et danslesnarines^

Humiditédes globesoculaires.

Projectiondela langue.

(15)

SIGNES INTHliNES

Au^niuiiNilidiidevolumeîles punirionspar emphysème aqueux.

DifUui'iu cdu sang.

Eauuau::>l'estomac.

Cungilliiiùll despoumons.

Ecumedanslesvoies aériennesou corps étrangers.

Manière dedistribution du sang danslecœur.

Mais si tant Lle signes de submersion peuvent avoir ou ont réellementdel'importance, pas tous, malgrécela, et au contraire peu d'entre eux sont suffisamment caractéristiquesetsûrs comme moyens de reconnaître la mort par submersion; et il est indis- cutable que comme tels peuvent à peine seprésenter:a) la présencedel'écume dans l'entréedes voiesaériennes;b) latumé- faction aéro-aqueuse des poumons; et c) l'existence del'écume danslatrachée, bronchesoubronchioles; cependant l'érection des bulbes pileux quoique plus propre et plus indicatrice de la mort en liquide froid ne laisse pas de se produire parfois quand l'in- dividu meurt avantdetomberou d'être jetéàl'eau, quoiqu'ilyen ait qui sont morts peudetemps avantetsont encore chauds quand ils tombent dans l'eau.

De la projectionde la langue,on ne peut pas tirer uneindi- cation sûre. Fréquente et commune dans d'autres genres d'as- phyxie, comme dans la strangulation, il est sûr qu'elle manque parfois dans la submersion asphyxiquecomme aussi

elle.

appa- raît dans la submersion syncopale, et tout aumoins avec l'ab- sence rie l'écume dans les voies aériennes et de la tuméfaction aéro-aqueuse des poumons,commej'ai pu le vérifier.

Et ;t propos de ce qui a rapport à la singulièreou inégale distributiondu sang dans le cœur, il est certainque, si dans la

rnorL asphyxique on

r

roit que le cœur pouvant fonctionnerjus- quau dernier momentetn'étant paslepremier attaquédesyncope, il doit avoir les cavités gauches videsde sang et les droites sur- chargéesoureplètesdesang,commel'a écrit Taylor; il est certain aussi que le mèmeauteur reconnaît qu'on peut cependant observer une distribution de sang contraire àcelle que nous venonsd'ex- pliquer et que d'un autrecôté il ne se présente pas toujours des différences bien sensibleset bien prononcées,comme on peut le lire dans Tourdes.

La congestion des poumons a encore moins d'importance.

(16)

Aussi on peut bien dire et soutenir que seulement la présence de l'écume dans la bouche et dans les narines, la tuméfaction emphysémo-œdémateuseouaéro-aqueusedespoumons, l'existence de l'écume dans l'arbre aérien et la présence extraordinairede l'eau dans l'estomac, permettentdereconnaître sûrement la sub- mersion.

Il arrive cependant^ que, quand la mort du noyé n'aurapas lieu par asphyxie liquide, c'est-à-dire chaque foisque l'individu mourra subitement et qu'il n'aurapasletemps d'ouvrir la bouche ni d'aspirerleliquideni même del'avaler,oncroirait qu'il devrait manquer tous ces signes importants qui ne peuvent être dérivés et expliqués par la respirationdel'eau sous l'eau et déglutition de celle-ci. Voyons: *

L'écumeàl'entrée commedans l'intérieur desvoiesaériennes, je ne sais ce que cela peut être si cen'est une conséquencedes efforts de la respiration que l'individu fait instinctivement sous l'eau pour empêcher son entrée dansles mêmes voies etyretenir l'air pendant qu'il a assez de force pour cela, finissant parres- pirer progressivement.lemême air. L'emphysème œdémateuxdes poumons d'après ce qu'on voitne peut résulterque des mêmes efforts de respiration que la victime fait enmême temps qu'elle laisseou ne peut empêcher la pénétrationde l'eau dans les voies respiratoires, laquelle s'infiltre consécùtivement dans la muqueuse de celle-ci. et est parelle absorbée yenant ainsi déterminer l'hy- drémie pour laquelle on ne trouve pas d'autres explications et il s'établit alors uncerclevicieux dans lequel l'eauquientre dans les voies respiratoires favorise l'œdème pulmonaire et dilue le sang, tout cela parosmose, et le sangdiluélui-mêmefavorise aussi l'infiltration séreuse.

Pourle même motifet pourquel'eausetrouve dans l'estomac du noyé en quantité notable et assez indicative de la mort sous l'eau, il est nécessaire que l'individu ait assez de temps pour dégluliner pendant qu'il se débat dans le liquide, car après la mort l'eaunepeut descendred'elle-mêmeparson poidsdansl'œso- phage ni par l'état de vide qui n'existe pas dans l'estomac jus- qu'àcelui-ci.

Il ne devrait doncpas rester dedoute etdu moins ilen semble ainsi et l'onne découvre pas autrechose que, si lamortdu noyé arrive parsyncope, que celle-ci soit primitivement circulatoireou bien respiratoireou bien encore quandelle soit due àl'apoplexie cérébrale, l'individun'aurapasletempsnila possibilitéderespirer

(17)

dans l'eau ni de faire des efforts de respiration, ni d'avaler le liquide, et aussi il paraît qu'en de telles circonstancesil devrait manquer sur le cadavre tous les signes qui apparaîtraient dans de telles conditions et qu'ainsi les experts auraient dans ce manque Uil moyen sûr de reconnaître la mort dans l'eau sans axphyxieet de pouvoir l'affirmer.

Il arrive cependantquedansles cas de mort dans l'eau que j'ai déjà autopsiés à la Morgue de Coïmbre et danslesquelsj'aien- registré sans en avoir encore fait une étude spéciale ettrès ré- fléchie qui puisse appeler particulièrement l'attention sur un tel examen, j'ai trouvé dans les rapports d'autopsie la note parla- quellej'airencontréles poumons avec la superficie polie, fermes en consistance et paraissantinsufflés et infiltrés.

Comment comprendreet justifierde tels faits encontradiction formelle avec les inductionsphysico-pathologiquesétablies?

Les principes émis et dont on est parti pour l'interpré- tation des phénomènes présumables seraient-ils par hasard in- exacts? Mais on ne voit pas qu'ils le soient et qu'on doive en appliquer d'autres à la solution du problème. De là à tirer tout de suite la conclusion que le problèmedoctrinaire,que la thèse en discussion enveloppe, demande à être vu parles travailleurs dela médecine légale, dansles grands centres d'observation,et le point d'analyserespectif bien vérifié etenregistré pour qu'il arrive à être définitivement jugé et connu,poisqu'iln'estpas encorebien éclairé dans la littérature médico-légale de n'importequel pays.

Je me ra.ppurte aux œuvresde médecine légale de Contague, de Tuiirdr.s, il(, 1ibert et de Brouardel, en France; à ceux de Hof- man-n, de JtLaschkaet de Kolisko, en Autriche;à ceux de Z-iino, de Filippt et de LJmbroso, en Italie;à ceux de Strassmann, en Allemagne; à ceux de Dixon Mann, de Taylor, de Smithet de Jivian Poore, en Angleterre; à ceux de Witthauss et Becker et de Pet&rsouet Hains,auxEtats-Unis de l'Amérique du Nord.

Ce premierdoute mis de côté et cette lacune etincertitudede nosconnaissancesmédico-légalesdusujetindiquées, voyonssid'une autremanière quelconque que parl'étatde ses poumons onpuisse reconnaître encore que l'individuest mort dans l'eau, mais qu'il il'a pas respiré cette eau ou introduite dans les voiesaériennes ni digestives, ni que cet individu ait pour celadanslatrachéeou dans les bronches de l'écume ni del'eau dans l'estomac.

La réponse à une telle demande doit être presquenégative.

En effet, soit que la mort puisse ètrfe dûe simplement à une

(18)

syncope respiratoireou à peine à une syncope cardiaqueJDu encore uniquement à une congestionou hemorrhagiem.éningo:encéplia- lÍqae, difficilement, mal oujamais on ne pourra l'affirmer.

La syncope respiratoire ne devra pas être accompagnée de cyanose prononcée, parce que la mort rapide ne-donne pas le temps la désartérialisationdu sang; elle nepourra pasnonplus se dénoncer à l'autopsiste sinon par l'étatde réflexiondans lequel se trouvele cœurgauche,icilepremieràmourir;ilse peutencore qu'il se fasse une respiration et un retour de sangdes poumons pour le cœurdroit.

Mais de tels phénomènesou états viscéraux11ese présentent pas toujourssinetsetsiprononcésni nesont pas aussi rigoureuse- ment déterminables, comme le faitde l'existence ou de 1absence de l'écume dansles voiesaériennesoulegrossissementet ladureté des poumons.

Lacongestion des méninges ou ducerveau aussibien que l'hé- morrhagie possible d'un de ces organes peuvent encore moins in- diquer par eux-mêmesla mort par submersion;étantdonnéqu'on l'observe dans beaucoup d'autres circonstances.

De sorte, que l'on estforcé de dire et deconfesserque lamort par submersion sans qu'ily .ait d'écumedans les voies aériennes ou un autre signe quipuisse la confirmer comme celui du sable ou de la vase entre lebord antérieurdes ongles des mainset la.

pulpe des doigts, peut seulement se supposer ou seconsidérer comfi\e possible maisne jamais s'affirmer.

Une telle conclusion est donc d'un effetdésastreuxdans la pratique médico-légale.

Aussi avons-nousdéjàrencontréle cas d'un enfantde douze mois jeté dans un puits près de Coïmbreetquel'onytrouvamort;

lesparents affirmantqu'illeur était mort danslesbras quandils se rendaient à un pays voisin et quec'était seulement après qu'ils l'avaient jeté dansle puits et nous n'avons rencontré aucunsigne qui nous permette d'affirmer plus que la simplepossibilité de la mort par syncope respiratoire en tombant dans l'eau parce que l'enfant se trouvait être assez robuste,développé etsainet ne pré- sentait pas d'indice de suffocation par compression etétouffement

pardesvêtements.

Mais dans ces conditionsles prévenus furentmis en liberté par manque de témoinset de certitudedesconclusionsdurapport médico-légal.La presse locale de Coïmbreprotestaquela décision judiciaire avait été arbitraire ou faite avec une gran de légèret

(19)

jr.irce que cette presse ignorait les raisons qui avaient fait .aga ainsi.

Cela arrive et continueraà arriver dans des cas semblables il celui qui;nous venons d'indiquer tant que lesdouteset les in- .œrJ.iluJes qui existent encore ne seront pas éclairés ou quel'on ne troti\@e-ra pas un autre indicedela mort syncopaleet nonas- phyxique par submersion.

Il est maintenantutile que nous voyons jusqu'à quel point, -dans combien de caset à quel degré defréquence doivent s'abs- tenir d'atHriuer la certitude de la mort d'un individu dans l'eau,

*juand ils ne rencontreront pas d'eau dans les voies respiratoires ni bien infiltréedanslespoumons,ou qu'ils n'auront pas observé d'autreindiceégalement indispensable;pourquel'on.ne pense pas et que l'on nepuisse pas dire que la médecinelégale est insuffi- sante sur un despointslesplus importantset de plushaute portée qu'elle nel'est réellement.Mais en Portugal on ne rencontre pas encoreuneslatistique bien organisée, suffisamment précise et im- portantede casdemort par submersion reconnue et assistée d'une manièrequiconque,mais n'étantpas affirmée par l'autopsie, par manque d'écume, dans les voies aériennes, sans qu'il y ait de la pul réfaction.

IJ faut faire appelà la statistique étrangère de laquelle nous connaissons seulementlespublicationsdes auteursriel'Amérique

dui Nord: Witthauss et Beclcer et Peterson et Bains qui se res- semblent et donnent le pourcentage de deux morts par syncope, autant par congestion céphaliqueet 90 et quelques par asphyxie.

Plus important est cependant le pourcentage de mort syn- copale dans l'eau en rapport aux morts par asphyxie aquatique dans les cas que nous avons obsprvés; attendu que par 40 et

queues

pour cent les cas de mort dans l'eau où nous n'avons rencontré aucune écume dans les voies aériennes dans ceux qui sont apparus morts dans l'eau, indice on signe de n'importe quel illiregenre demort etavecd'autressignes quipeuvent s'attribuer à la submersion.

Par tout ce qui vient d'être exposé, le sujet: Signes de submersionméritede nouvelles investigations dansles centres 4e grand mouvement médico-légal, pour définir mieux et plus

•sûrement:

1"-

Si

dans lamort dans l'eau, par syncope, ou respiratoire oucardiaque ou simultanément respiratoireet cardiaqueou bien

(20)

l

encore par congestion céphalique, l'état des poumons apréciable- dans l'autopsie diffère réellement, et en quoi de celle qui est. le- propre desasphyxiés par l'eau?

2— En quelle proportion observe-t-on dans les divers pays.

la mort submersive, syncopale et asphyxique?

THÈMElo-RECHERCHESMÉDICO-LÉGALES DESTACHESDE SANG.

(L'examenmédico-légal des tachesdesangetspécialement laméthoded'Uhlenhuth)

ParMM.lesProf. Cons. A.J.FERREIRADASILVA

de l'Académiepolytechnique et de l'Eqole sup. dePharmacied'Oparto, chimiste du Conseil medico-legal delacirconscriptiond'Oporto,

DirecteurduLaboratoiremUl1icirald'Oporta,etc., et

ALBERTOB'AGUIAR

del'Ecolede Médecine etde l'Ecolesup. dePharmacied'()¡.:u,.to, chimiste-expert, etc.

L'examendu sang, dans lesmultiples conditions des recher- ches judiciaires, constitue actuellement, dans son ensemble, un des plus beaux problèmes techniques de la médecine légale. La,

délicatesse de ses procédés, associéeà l'assurancede sesconclu- sions, lehautdegréscientifiquedequelques-unesde ses méthodes d'analyse, principalement de celles qui se rapportentà l'identifi-- cation du sang par la méthodebiologique, et les intimes liaisons qui prennent ce sujet aux compliquées questions de l'immunité,.

donnent à cette étudeun-haut caractère scientifique et lientinti- mement la médecine légale, branche si remarquable de laméde- cine, avec les'questionsles plus transcendantes,delapathologie pure.

La réaction précipitante par lesantisérums, une desplus no- tables méthodes de différenciation biologique du sang, née si.

curieusement des travaux entrepris sur la déterminationcin.rôle- du sang dansle mécanisme, de l'immunité, constitue, sans exagé- ration,comme ledit sibienle prof.y,

Balthazard

(1),la conquête laplus notablede la médecinelégalependantces vingt dernières.

(') V.BALTHAZARD Laréactionprécipitantedes sérumsenmédécinelégale,«Gaz.des hô- pitauxlI,n.o31,Mars,1905, p. 363.

leproblèmedel'examen destachesdesang

(21)

aimées et une découverte féconde, capable, peut-être, de nous amener jusqu'au point de connaître la provenance individuelle d'un sang donné, fournissant ainsi une preuve certainede crimi- nalité ou un document valable pour éclairer une action civilede paternité

La rigueur et la délicatesse des méthodes de recherche et d'idenlilication du sang"se basent toutes dans la composition cara- ctéristiquedeceliquide, dans l'existencedel'hémoglobine, produit typique, qui ne saurait être confondu, capablede maintenir son individualité chimique à travers les diverses modifications par lesquelles elle passe, et, enfin, dans la présence, ou construction par les cellulesde l'organisme, d'anticorps hautement spécifiques, susceptiblesde révéler quelques-uns des composantssanguinspar les procédés biologiquesdes réactions immunisantes.

L'examen médico-légal des taches de sang renferme deux problèmes:

1.0Savoir si la tache estde sang;

2.°Déterminer sice sang est humain.

En outrede ces deux problèmes, un autre, d'un ordre plutôt testimonial qu'analytique, fondé sur laforme, la grandeur, l'orien- tation, le nombre, l'agglomération des taches et subsidiairement dans leur mélange avec des substances diverses (terre-, farine, mucus, cellules épithéliales, divers éléments figurés, etc., etc.), permettra la découverte d'éléments pour éclaircir beaucoup des.

variables conditions, dans lesquelles se sont formées les taches du sang.

Cette dernière forme de l'expertisedes taches de sang, bien que tràs importante, n'a pas, comme les deux premières, de mé- thodes régulières d'observation; c'est plutôt une recherche subtile,, qui met en relation les conclusions de l'examen avec l'enquête criminelle; ellen'a aucun rapportavec ce travail.

L'examen d'expertise médicale s'appuye principalementsur-

(') Cette conjecturenest pas une simple fantaisie. Elle est justifiée parlatentative que, bien que sansrésultat,LANDSTEINER&RICHTER(«/disch.f.Med. Bcamte.i.19031ont fait de cette identifi- cation, basés sur l'existence d'isoagglutinines et par les faits, déjà nombreux, delaproductionpar- un individu donnéd'anticorpsvariésetspécifiques, capablesd'arriveràirons fournir, par examen.

comparatif, des preuves d'identitéoudediversité de deux rangs.

(22)

la tacheen ^Ile-même et chercheà éclairerlesdeux pointsessen- tiels: La tache

est-elle

du saug? Dans le cas affirmatif, ce

san? est-i'

humain?

1PROCÉDÉS POUR LA CARACTÉRISATIOND'UNE TACHE DE SANG

Pour éclaircircepremierpoint, les procédés chimiques deVAN DEEN et deJ'EICHMANN, lesrésultats des examens,l'un spectralet l'autremicroscopique,sont bien concluants.

LaméthodedeVANDEEN, connueaussi souslen0111d'ALMEN ou de SCHONBEIN

(coloration

hle ue des

taches

de sang, ou de ses

solutions, par

la

teinture alcoolique

de gaïac et

l'essence

de

térébenthine ozonisée),

a surtout l'avan tage de décider immédiatement; dans le cas de négative, que les taches, qui,par quelques caractères physiques, furent dubitative- ment déterminées,ne sont pas de tachesde sang.

Cette couleur bleue, due à l'oxydation énergique de l'acide gaïaconique de la résine du gaïac par l'action simultanée d'un peroxyde (essence de térébenthine ozonisée [1]), et de Chémoglo- bine, vecteurde l'oxygène-e), seréaliseégalement avectoutesles sécrétions animales contenant des leucocytes(pus, sérosités, mu- cosités diverses,etc.).

1 Mais, tandis que

l'action oxydante

de

l'hémoglobine

ne se

réalise qu'en

face

d'un

peroxyde, celle de ces

humeurs s'exerce directement sur

la

teinture

de gaïac,

de sortequeVITALI (3), appuyé entre autres par Fici,UTZ,GROSSO et WILLENZ(4), propose que la solution suspecte, additionnée de teinturede gaïac, soit maintenue quelques minutesà40-50°(5). Si le mélange bleuit,,il existe desoxydases organiques diverses de l'hémoglobine et l'on ne pourra conclureà la présence du sang;

s'il ne bleuit pas, ajouter quelquesgouttes d'essence de térében- thineozonisée oud'eauoxygénée;la colorationbleue,qu'on pourra obteniralors, sera due certainement ausang.

(') L'eau oxygénée et l'essence d'eucalyptusontjamême propriété.

n WILLENZSur larecherche dusangparles procédés chimiques«Rev.gcn.dechim. pure etappliq..,t-cvrierigoG.Résume les travauxdeTARUCIetVITALIsurlemécanisme de laréaction de VAN 1)EEN.

(") VITALI:"Giorn.diFarm.diTrjeste"7,193(IQO3)in"Zeits.f.anal, Chim.).,1904,p. 466.

(') WILLENZ:.R!:\'. pén.dechim. pure et appliq.»,(loc.cit.).

(5) L'action oxydante des humeurs organiquesa sonmaximum d'activité surlarésine de gaïac entre40-5ofl;au-dessusdecette température, cette activité décroît jusqu'à60à70"et estenfin détruiteàprèsdeIOGO.Au contraire,lesang, mêmechauffé à 120" etrefroidi après, ne perd pasla propriétéde provoquerlaformation dubIendegaïac par l'intermédi'airede]',eauoxygénée ou de l'essence de térébenthine.

Laréactionde Van Deen

Modificationsdelaréattio de Van Deen

(23)

lin outre de cette variante, d'autres ont été proposées, par

SCHAEI:, WBBEK, SPERZIA,tendantàsauvegarder la j'éaftiuri contre les causes d'erreur motivées par la coloration bleue, que diverses substances, en dehors des précitées, ont sur la résine de gaïac(1).

Parmi elles, celle de WEBER modifiée peut ètre appliquée, surtout dans les cas oùla tache serait ancienne ou placée surdu

l'el' ou de l'acier: épuiser la tache suspecte parde l'acide acétique

el. une solution éthérée d'hydratede chloral à 70-80\'/n, évaporer le liquidapour éliminer l'éther, neutraliser par la soude, chauffer pour évaporer le chloroformeformé pendant la neutralisation,et soumettre une partiedu précipité obtenu, constitué par la matière colorante du sang, exempte de sels ferrugineux,à la réactionde TAN DEEN.

La m'éthade de TEICH^ANN",proposée par l'auteur en 1853, décisive à tous les points de vue, permet

d'affirmer,

avec

assura

nce, que

c'est

de sang la tache qui,

convenable-

ment

traitée, donnera

les

cristaux caractéristiques

de chlorhydrate d'hématine, cristaux d'hêmine oucristaux de Teich.

maria (*); cette méthode n'a que l'inconvénientde ne pas tou.

jours réussir, comme,'par exemple, quand la tache est mélangée avec de la rouille, donnantle résultat de ne pouvoir affirmer,po- sitivement, qu'iln'estpas questionde sang, chaquefois que, avec cette méthode,l'on obtiendraun résultatnégatif.

non spectral est caractéristiqueet,soitque l'on observe le s;) ïwlre de l'himiglohim, cas où le sang serait encore suffisam

mMil. ciurservé, soit que celui de la méthémoglobine ou de l'héma.

U\i\ dans le cas d'altérationplus ou moins avancée de la tache, nous p)àsâdon3 dans les changementsquele spectre subit, quand

1.1. s)lnlilLlob33rvéeest traitée parles alcalisetparlesréducteurs d^à élé:n3nts certains pour affirmer l'existencede la matière colo- rante du sang, et par conséquent,leplus souvent,dupropre sang.

Cette méthode présente cependant ladifficulté de ne pouvoir toujours être appliquée à des taches de dissolution difficile: on connait

l'eau

ou

solutions salines

qui

dissolvent

l'oxyhé.

moijlobive, ainsi que la méthérnoglobine des

taches récentes

(') Sels ferrugineux, sulfocyanurcs, oxydasesdefarineet de légumes.CL même, selonTAURGI

(Gaz-(Iiim. ital.,igo3, p.216232),aldéhydes, acides organiques, arsénites,etc.

Ou d'iode.lzematine,selon laméthodedeSinzvsuwsKt Traité d'hématologiepar1 BE- ZANC" et-MLABBÉE,Paris, io-4,p.48,

Laréactionda Teichman

L'examenspectral

Procèdesdedissolution delamatière sanguine pour l'examen spectral

Références

Documents relatifs

Seconde 12 Interrogation 10 A 12 janvier 2018 R´ epondre aux questions sans d´ emonstration..

Elles ne pourront le faire que si elles sont ancrées sur des objectifs pédagogiques reprécisés ou corrigés chaque année, par les membres de l'équipe, ce qui

Tout cela, bien sOr, n'est possible que par l'apport coopératif de tous ceux, enseignants dans leur classe, travailleurs des chantiers de l'I.C.E.M., membres de

Dans un repère orthonormé on a ABC un triangle dont les sommets ont pour coordonnées des nombres entiers. 3) Qui va stocker les valeurs

On peut vérifier que le résultat reste vrai pour tout entier relatif n mais la preuve précédente ne fonctionne pas car on a besoin du fait que n > 3 dans la division

[r]

ROEHM : Nous avons décidé de diviser la ville en deux (…) cela vous permettra de vous installer dans les nouveaux quartiers que nous vous indiquerons : New- Bell, New-Akwa,

Proposer cette image aux élèves, leur demander de la décrire et dire en quoi elle fait écho à la visibilité du metteur en scène dans Meaulnes.. La pièce de Tiago Rodrigues