• Aucun résultat trouvé

."tlLcÄt1 Le soleil d'octobre se glisse entre les maisons de la Grand-Fontaine et réchauffe jusqu'à l'automne de la vie

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "."tlLcÄt1 Le soleil d'octobre se glisse entre les maisons de la Grand-Fontaine et réchauffe jusqu'à l'automne de la vie"

Copied!
32
0
0

Texte intégral

(1)

Toujours un pas d'avance !

DANS CE NUMÉRO

Les défunts pages 2 et 3 La Basse-Ville

pages 5 et 9

ILLUSTRE PREMIER MENSUEL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS

m'- k'h

L'actualité catholique, artistique *

et sportive- pages 6, 12-%. 5

15-W La vie militaire

et agricole pages 11 et 20-21 Les pages de la

femme pages 26-28 Sur nos routes pages 23-25 et 29

Les

constructions nouvelles pages 14, 30-31

©canöe

i ■■■{'■ ■f ' ■<

':,H\ <* • ■ ' •< :

■-it*

' i x. £->•" /• ."tlLcÄt1

Le soleil d'octobre se glisse entre les maisons de la Grand-Fontaine et réchauffe

jusqu'à l'automne de la vie. (Photo Fontana)

(2)

2

Mme Johanna Bussard

Après une douloureuse maladie Mme Bussard, familièrement appelée « Hansi»

a quitté un mari éploré et une fillette de 13 ans.

Née à Vienne puis venue à Gruyères où elle fonda son foyer, elle s'établit à Broc jusqu'en 1959. Elle était venue récemment à Vuadens où M. Bussard fonctionne comme facteur.

Excellente épouse et mère, elle Himait son intérieur qu'elle rendait des plus accueil¬

lants, à l'image de son sourire lumineux.

M. Fernand Hsring

Né le 24 février 1885, le défunt fit ses études au Collège St-Michel, puis au Tech- nicum de Winterthour. Dès 1922, il était professeur aux cours professionnels à Fri¬

bourg et dès 1929, au Technieum cantonal jusqu'en 1960, tâche à laquelle il mit tout son cœur.

Major dans l'armée, il passait aussi pour un fervent tireur ; passionné de pêche, il passait des heures au bord de la Sarine.

M. Heering fonda également le Club d'échecs de Fribourg.

Mme Lina Bressoud

Elle était bien connue dans le quartier de Beauregard pour y avoir passé sa jeunesse au sein de la bonne famille de M. Joseph Perritaz. Un mal sournois la minait, mais elle n'en restait pas moins fidèle à son tra¬

vail. Ses camarades de la fabrique Cafag l'apprécièrent pendant 17 ans. Décédée à l'âge de 37 ans, elle fut une épouse modèle laborieuse et d'un excellent caractère.

M. Joseph Girod

Lorsque M. Girod prit sa retraite, comme employé des E.E.F., il laissa ses collègues de travail dans la peine déjà parce qu'ils avaient pu l'apprécier à maintes reprises.

Hélas, la vie suit inéxorablement son cours et M. Girod nous a quittés à l'âge de 83 ans. Employé honnête, consciencieux, toujours prêt à rendre service à son entou¬

rage, il laisse d'unanimes regrets dans sa bonne ville de Fribourg.

Mme Hedwige Boch

Madame Roch, née Seydoux, originaire de Grattavache, était née en décembre 1877.

Toute jeune, c'est-à-dire à l'âge de 16 ans, elle fut nommée institutrice au Châtelard, où elle enseigna pendant une douzaine d'an¬

nées.

Travailleuse infatigable, elle consacra à son foyer plus de 50 ans, supportant avec courage les épreuves inhérentes à une si longue existence. Tous ceux qui l'ont con¬

nue, spécialement dans le corps enseignant, ne l'oublient pas.

Mme Adèle Boulin

Née Brasey et âgée de quatre-vingt-deux ans, cette brave maman s'est éteinte à Montet auprès d'un de ses enfants. Elle en éleva huit. L'un se consacra au service du Seigneur et deux lilies entrèrent dans les ordres.

Nous serions incomplets si nous ne rele¬

vions pas les mérites d'une existence mo¬

deste mais si bien remplie. Préoccupée de sa famille, de ses proches, elle passait son temps à faire du bien autour d'elle.

Mme Joséphine Merkle Mme Marie Vallélian

Epouse du directeur de la Tuilerie de Guin, Mme Merkle née Joséphine Wicky s'est éteinte dans la paix du Seigneur le 28 août dernier, âgée de 68 ans seulement.

Elle connaissait ce village de Guin puis¬

qu'elle naquit dans la famille de Nicolas et Marguerite Wicky-Sehwaller hôteliers.

Mère de trois enfants dont un fils, Emma¬

nuel, mort à l'âge de 17 ans, elle fut une femme de cœur, généreuse, courageuse et de grande foi.

Devenue veuve, il y a quelques années, elle connut une existence modeste, mais eut le bonheur de se voir entourée de ses chers enfants. Elle est décédée après une pénible maladie, à l'âge de 86 ans, dans sa paroisse d'Avry-dt-Pont.

Maîtresse de maison modèle, elle éleva ses neuf enfants dans l'amour du travail et les sentiments chrétiens qui lui font honneur.

M. Ernest Porchet M. Emile Blanc M. Séraphin Liard M. Bobert Auderset

Décédé le 21 août à l'âge de 71 ans, après 7 ans de paralysie supportée avec un admi¬

rable courage, M. Porchet était très connu et estimé dans la régiou. Il pratiqua le mé¬

tier d'entrepreneur-maçon. Serviable, doux et discret, il excellait dans sa profession et chacun recherchait sa compagnie. Il était aussi un adroit tireur et fut membre fonda¬

teur de la Société de tir «le Font-Châtillon, obtenant la médaille de vétéran cantonal.

Que de jubilés il a fêtés dans sa vie:

vétéran cantonal de musique après 25 ans, fédéral après 35 ans, membre honoraire après 40 ans, titulaire de la médaille d'or après 50 ans. Il eut l'honneur de porter la bannière cantonale de 1936 à 1947.

Ancien employé des CKF, il s'en est allé à l'âge de quatre-vingts ans après avoir passé toute sa vie à Romont. Une vie débor¬

dante lui permit aux heure» de loisir de s'occuper d'apiculture encore.

Alerte vieillard, cet agriculteur qui joua un rôle prépondérant dans sa commune et sa paroisse d'Avry-devant-Pont, M. Liard, ancien svndic est décédé à l'âge de 86 ans.

Son existence laborieuse marquée par lu naissance de quinze enfants dont douze sont encore vivants et lui font honneur, s'écoula à la belle ferme des Marches. Pen¬

dant 25 ans syndic, 45 ans conseiller parois¬

sial et forestier de l'Etat, il eut maintes occasions de donner la pleine mesure de ses grandes qualités.

Après un apprentissage de monteur aux téléphones, M. Auderset, connu jusqu'à Fribourg, s'établit à La Tour-de-Trcmc et devint concessionnaire pour la Gruyère et le pays d'Enhaut. Il s'occupa par la suite d'un commerce d'alimentation qu'il tint avec sa fidèle épouse.

Musicien dans l'âme, membre de l'Har¬

monie de la ville de Bulle, il fonda la Société de musique de La Tour-de-Trême.

Mme Marguerite Jemmely M. Paul Chenaux Mme Hélène Pfulg M. Jules Zimmermann

Cette personne distinguée s'en est allée à 72 ans à Estavayer-le-Lac, sa ville qui lui doit beaucoup. Aimable et enjouée, elle chercha à faire profiter son entourage de ses dons multiples. Tour à tour, comédienne, chanteuse ou metteur en scène, elle fit les beaux soirs de la scène du Casino d'Esta- vaver où elle interpréta pièces, revues, opérettes. Mme Jemmely aimait sa ville et chacun gardera d'elle un beau souvenir.

M. Paul Chenaux est décédé à Ecuvillens dans sa 67e année après une cruelle maladie.

Père d'une belle famille de six enfants, il était membre du conseil de paroisse depuis de nombreuses aunées. Ses traits de bonté et générosité resteront gravés dans la mé¬

moire de chacun.

Avec M. Chenaux disparaît un homme attaché aux traditions familiales, un citoyen avisé et conscient de ses devoirs.

Romontoise par sa naissance, née Fasel, Mme René Pfulg a été enlevée subitement à l'âge de 42 ans alors qu'elle vaquait à ses occupations intérieures.

Débordante d'activité et pleine de coeur, elle prit une large part au développement du commerce de vin de ses parents et fut

"une précieuse collaboratrice pour son mari, représentant d'une grande société d'ali¬

mentation suisse.

Ancien député et directeur de l'Offic®

cantonal du travail est décédé des suite»

d'un accident. Fribourg-Illustré lui rend ud hommage un peu tardif, pour une cause indépendante de sa volonté.

Sa vie, il la dépensa au service des autres, mais particulièrement pour servir le Gesd*

lenverein de la ville de Fribourg. Il ^ également collaborateur des Freiburger Nachrichten, qu'il anima d'une plume alerte et vive.

(3)

Mme Jean Thalmann

La défunte laisse d'unanimes regrets par la bonté dont elle fit bénéficier son entou rage et tous ceux qui la connaissaient. Une mauvaise fracture l'a enlevée à l'affection des siens prématurément car Mme Thal- mann jouissait jusque là d'une bonne santé, due à son optimisme. Elle fut pour son époux une compagne ideale, pour ses en¬

fants, une maman tendre et soucieuse d'é¬

ducation. Elle était la mère de Mme Pochon épouse du directeur de « La Liberté» à qui vont nos respects.

M. Ernest Baeriswyl

M, Ernest Bœriswyl, maître-charcutier, mort récemment, était un authentique fils du quartier du Bourg. Et sa vie durant, il y resta très attaché. Nature ouverte, il ai¬

mait la vie de société. Il comptait au nombre des fondateurs du Jodlerklub « Edelweiss»

dont il fut le bienfaiteur et qui le fit membre d'honneur. M. Bamswyl s'occupa beaucoup des organisations professionnelles et appar¬

tint durant de nombreuses années au comité de la Société des maîtres-bouchers de la ville. Tous ceux qui ont connu le disparu garderont fidèlement sa mémoire.

M. Alfred Currat

M. Currat est mort à 62 ans sans avoir été malade. Son décès a peiné tous ceux qui le connaissaient et l'appréciaient pour sa droiture et son jugement sûr. Il a joué un rôle en vue dans la région et même au- delà puisqu'il représenta les conservateurs de la Haute-Veveyse au Grand Conseil de 1936 à 1941. M. Currat fut tout d'abord agriculteur puis il loua son domaine pour ouvrir un moulin au Crêt. Cette exploita¬

tion prit un essor réjouissant grâce à son travail acharné. Il s'occupa aussi de sa paroisse dont il fut pendant plusieurs années le président.

M. Claude Allegrini

Très tôt, M. Allegrini quittait l'Italie où il était né en 1894, pour venir à Fribourg avec sa famille. AprèB un apprentissage d'ébéniste, il partit se perfectionner à Paris, surtout dans la sculpture. Puis il devint le chef de l'important atelier des ébénistes français Thiercelin et Coussin à Fribourg.

L'année 1922 vit se fonder l'atelier Deschoux- Allegrini, collaboration qui devait durer 38 ans. Il avait l'amour de son métier, et.

par ses œuvres, il s'était acquis une réputa¬

tion de grand artiste. M. Allegrini était un homme simple, droit et franc qui laisse dans la peine une famille tendrement aimée.

M. Robert Duriaux

L'annonce de la mort de cet homme connu et aimé à Fribourg a plongé dans la stupeur ceux qui l'ont connu. Gai, affable, sportif, il savait que partout il ne rencontrait que des amis. Pour beaucoup, Robert Duriaux reste le footballeur solide et fidèle à son club, l'arrière correct mais impassable. Ce¬

pendant, il ne faut oublier qu'il consacra sa vie à ses affaires professionnelles, son commerce de bois, devenu prospère et syno¬

nyme d'entreprise florissante.

Ami de la montagne, amateur de pêche, il aimait l'atmosphère familiale qui lui était si douce.

M. Jean Schnetzler M. Conrad Perriard

Resté alerte de corps et d'esprit jusqu'en son extrême vieillesse, M. Jean Schnetzler s'est éteint dans sa 90e année.

Orphelin, jeune encore, il voulut découvrir d'autres horizons. Il partit en Afrique pour travailler.

Puis il entra au service des CFF qu'il servit avec fidélité et exactitude.

Les habitants de Beauregard, où s'écoula toute sa longue vie, se souviendront long¬

temps du « grand papa», de son intelligence, de sa droiture et de sa bonté.

Après son école primaire à Villarepos et le cours complémentaire qu'il couronna par son diplôme, M. Conrad Perriard, fils de Julien, consacra sa trop courte existence à mener à bien le domaine de ses parents.

Entreprenant, il sut se hisser au niveau des excellents agriculteurs de notre canton.

En 1956, il épousait Mlle Jeanine Monney, qui lui donnait un fils.

Il s'est endormi pour toujours entre les bras de sa chère maman pour qui il avait un culte spécial.

M. Daniel Girardin

Ce jeune homme de 18 ans a perdu la vie au cours d'un accident de voiture. On mesure la douleur de ses chers parents.

Daniel avait suivi les écoles primaires de Fribourg puis passé trois ans à l'Ecole secondaire. Il allait terminer son apprentis¬

sage de dessinateur en génie civil, profession dans laquelle il excellait, quand la fatalité voulut qu'il prenne la route.

Garçon aimable, serviable, doux et ai¬

mant envers ses parents, il avait devant lui un bel avenir.

Le Rd Père Jean Bondallaz

Originaire de Nuvilly, il était né à Dom- didier, le 3 avril 1890. Il fréquenta le Col¬

lège St-Michel, puis fit sa philosophie à l'Université.

Devenu spiritain, il reçoit sa première obédience: la Guinée; il y travaille 15 ans.

De retour en France et en Suisse, le voilà Supérieur de l'Ecole des missions (1930- 1942). De 1943 à 1946, il est Supérieur du Séminaire des missions, à Fribourg. Ses supérieurs lui confient en 1946 l'aumôneric de l'orphelinat du St-Esprit à Orly (France), charge qu'il cumule dès 1952 avec celle de Supérieur principal de l'oeuvre des orphelins-

»pprentis d'Auteuil, jusqu'à sa mort.

. - -««s* M. Antonin Rime

Un grand chrétien s'en est allé. M. Anto¬

nin Rime né le 30 mars 1884 à Gruyères fut dès son jeune âge mêlé aux choses d'église. En 1915, il vint à Fribourg pour exercer son métier de tailleur à l'arsenal.

Sa piété et sa dévotion à la sainte Vierge le firent désigner comme sacristain de la Basilique de Notre-Dame en 1930, poste qu'il occupa jusqu'à peu près à la fin de sa vie. Il reçut notamment des mains de Mgr Charrière la croix Pro Ecclesia et Pontifice.

Père de 4 enfants dont 3 fils prêtres, M. Rime est mort laissant à tous l'exemple d'une vie de dévouement.

Nettoyages chimiques soignés Noir deuil en 8 ou 24 heures

T Teinturerie Moderne Maitre-Zosso

S.A.

Magasin principal: Pérolles 23 Tél. 2 33 03 Atelier et magasin: Route du Jura

Livraison rapide à domicile

Magasin: Pérolles 23 Usine et magasin : Route du Jura Téléphone 2 3303 FRIBOURG

(4)

C'est la chaussure de tous les jours qui s'est mise à la mode et aucun autre genre de chaussures ne présente une telle variété de modèles. Tout à la fois confortable, solide et élégant, il vous met à l'aise aussi bien sur le pavé de la ville que sur un mauvais chemin de campagne.

Pratique par tous les temps, le trotteur ne saurait manquer dans aucune armoire à chaussure.

Notre collection d'automne-hiver 1960/61 vous offre un choix très riche, vous permettant. Madame, de vous chausser selon vos goûts, sans pour autant mettre votre bourse à trop rude épreuve...

Les plus belles de toutes les chaussures

CHAUSSURES '1

FRIBOURG ROMONT Rue de Romont 17 Grand-Rue

Agence officielle pour VAUXHALL DKW

LAND-ROVER

GARAGE-STADIBERG FRIBOURG

V. Nussbaumer

(5)

LUMIÈRES

SUR LÀ

VIEILLE

VILLE

N'avez-vous pas comme le sentiment, lorsque vous pre¬

nez le chemin conduisant vers la vieille ville, que le passé vient à votre rencontre. Il vous fait admirer tant de témoins d'une époque chargée d'histoire que vous vous prenez à dire:

« Mais oui, cette partie de Fribourg est belle. »

Que ce soit par la Route-Neuve, les escaliers du Funi¬

culaire, la Grand-Fontaine, le Stalden ou la route de Berne, vous abordez toujours un visage différent du vieux Fribourg.

De ses murs gris ou noircis, de ses ruelles étroites, de ses fon¬

taines et de ses gosses, s'exhale une vie intense. Fribourg- Illustré, par quelques images suggestives, tente, ce mois, de mettre en évidence la Neuveville, la Planche-Inférieure et Supérieure, l'Auge.

Bien sûr, chaque coin a son histoire, chaque pierre ses souvenirs. Et puis, si vous écoutez le vent qui chante ou gronde sous les toits, vous ne tardez pas à évoquer une mélo¬

die connue: celle que chantaient les artisans et les commer¬

çants dans les premiers siècles d'existence de Fribourg. A ces industries primitives, mais combien florissantes puis¬

qu'elles portaient les couleurs de Fribourg, loin jusque vers les fleuves, les terres et les cités qui forment l'Allemagne d'aujourd'hui, à ces industries primitives ont succédé de nouvelles. Aux côtés des tanneurs restés fidèles à la vieille ville, des hommes dynamiques ont construit, développé, ouvert des commerces. Une brasserie occupait, voici moins de cent ans, une partie de la Neuveville. L'usine à gaz, la caserne, l'usine électrique nous permettent de mesurer les diverses étapes de la transition, tantôt lente tantôt brusque entre un passé et un présent qui gardent pourtant le plus fort des liens communs : la tradition.

Ces gens d'En-Bas, aiment leur Sarine, leurs ponts, leurs habitudes. Ils tiennent à leurs bonnes Sœurs de la Provi¬

dence, à leurs gosses qui jouent plus souvent sur la rue que dans une cour. Ils sont fiers de leurs églises, de leurs escaliers, des glaçons qui pendent aux rochers durant l'hiver, de leurs

(Cliché obligeamment prêté par l'Office fribourgeois du tourisme.)

boutiques et de leurs pintes. Tout cela, jeté pêle-mêle, sur le papier comme sur le sol qu'ils foulent chaque jour, constitue leur quartier dans lequel ils vivent côte-à-côte.

Car chacun se connaît, chacun s'exprime dans la même langue qui tient à la fois du sud et du nord. Une langue chaude et colorée comme le soleil du printemps qui force l'étroit pas¬

sage du Gottéron, une langue rude comme le climat d'hiver.

Vous parler de l'hiver, c'est évoquer une tranche de la vie qui descend dans le quartier de l'Auge, vers la patinoire des Augustins. Les sportifs, la connaissent, les autres aussi.

Elle brille de tous ses feux au soir des grandes rencontres.

De celles qui vont commencer bientôt. Et si, par la pensée, vous passez sur l'autre versant, celui du sud, vous voyez évoluer des jeunes gens sur le stade de la Motta, témoin des beaux jours du F.C. Central. Dans quelques jours le club des

«bleu et blanc» fêtera son cinquantenaire. La vieille cité tout entière sera en fête. C'est que chez vous, gens de la basse ville, les joies d'un seul deviennent les joies de tous et les peines d'une famille, celles de l'ensemble. C'est le véritable esprit de charité, insufflé par vos ancêtres et perpétué par les bonnes Sœurs aux cornettes blanches. Fribourg-Illustré.

Pour le 80e anniversaire du grand écrivain fribourgeois, nous vous proposons EN SOUSCRIPTION

MES MÉMOIRES par

Gonzague de Reynold

trois volumes, au prix de souscription de Fr, 45.60 (payable en trois acomptes, à parution de chaque tome)

Le premier tome a paru. Il peut être acheté séparément au prix de Fr. 19.60

LIBRAIRIE ANTOINE DOUSSE — FRIBOURG

(6)

6

Nos jeunesses rurales à l'écoute de leur avenir

Dans diverses régions du canton de Fribourg, les groupements ruraux de jeunesse ont organisé, depuis la fin de l'été et pendant l'automne des rencontres. Ce sont les jeunes, garçons et filles de plus et de moins de vingt ans qui discutent de leurs problèmes d'avenir. Ils sont encore nombreux à désirer que leur vie d'hom-

M. l'abbé Murith...

... et Mne Hildy Egger s'adressent aux jeunes.

mes et de femmes réponde à l'idéal chrétien. Le thème de discus¬

sion était généralement le suivant: «s'unir, se connaître, s'ouvrir au monde. Sous la conduite de leur aumônier, M. l'abbé Henri Murith, ils ont prouvé que leur enthousiasme vainc aisément les plus grandes difficultés.

Nous publions un bref reportage de la journée qui se déroula à Praroman sous la responsabilité de M. Claude Jorand. Entouré des responsables, il présenta sur la belle place du Pafuet, un jeu scénique. Puis, les participants entendirent tour à tour, Mlle Hildy Egger, responsable de la Fédération fribourgeoise, M. E. Spicher, président des groupements masculins et M. le curé Schornoz. En fin d'après-midi, Mgr Charrière, l'évêque du diocèse rendit une visite à ces jeunes qui le reçurent avec de vibrantes acclamations. Après la journée, en tous points réussie, à Praroman, d'autres jeunes se retrouvèrent à St-Martin et aux Marches, animés par le même dynamisme et le même esprit. Vive la jeunesse fribourgeoise !

Qui sont les EMT?

Grâce à l'obligeante collaboration de M. l'abbé C. Weibel, aumônier, nous pouvons revivre par l'image la merveilleuse aven¬

ture des EMT (Eclaireuses malgré tout) de la section des Etoiles groupant les malades et infirmes de la Suisse romande.

Vingt-cinq infirmes et 15 voiturettes emportant ces éclaireuses EMT et leurs fidèles compagnes, les ED (éclaireuses disséminées) vers la Rome éternelle. Le voyage en train, magnifique épopée, se passa sans encombre. Partout, des dévouements inattendus ! A la Garde suisse dont le chef lui-même était présent, quel accueil inoubliable. Puis ce fut la rencontre avec le Saint-Père. Il vint vers ces enfants chéries et il les bénit, causant affectueusement avec elles. Enfin, le voyage se poursuivit vers Assise, dans cette Ombrie si douce et si reposante. Les EMT n'oublieront pas non plus le retour, par le lac Majeur, le Simplon, le Valais, le beau Valais...

Le sourire paternel du St-Père constitue un bel encouragement.

A ses côtés M. l'abbé Weibel, directeur du pèlerinage.

Le souper à la cantine de la Garde suisse. L'aide précieuse de la Garde suisse.

(7)

En hommage à...

... M. René Pillonel

nommé directeur de l'Union Instrumentale, société de musique

... M. Marcel Strub, professeur,

nommé conservateur du Musée d'art et d'histoire.

Le Conseil d'Etat du canton de Fribourg vient de confier la charge de conservateur du Musée cantonal d'art et d'histoire à un de nos éminents historiens, M. le professeur Strub. Il remplace M. Jean-Baptiste de Week appelé à d'importantes fonctions sur le plan international.

M. le professeur Strub est membre de l'Institut fribourgeois dont le chancelier n'est autre que notre collaborateur distingué, M. E. Thilo. Le nouveau conservateur du Musée d'art et d'histoire, homme de lettres, a déjà écrit divers volumes. On lui doit de remar¬

quables recherches et des publications sur Fribourg. Il convient donc de relever que le Conseil d'Etat, par cet appel flatteur a aussi voulu rendre hommage à une personnalité encore jeune et déjà chargée d'expérience. Sous sa responsabilité, notre Musée jouera un rôle important, à la condition que les moyens financiers soient mis à la disposition de son développement.

... M. Florian Thierrln, instituteur

Remise de la médaille Bene Merenti

.^'or'an Thierrin, instituteur retraité, à Belfaux, pour 51 ans activité en qualité de chantre d'église, directeur et organiste.

M. le Rd curé-doyen Porchel, de Matran, qui, après un vibrant

»ennon durant lequel il a magnifié les qualités du jubilaire, épingle

a médaille papale sur la poitrine de M. Thierrin.

Cette cérémonie s'est déroulée le dimanche 4 septembre,

evant 1 autel du St-Crucifix. On aperçoit, dans le fond, les délé¬

gations des céciliennes avec leurs bannières.

Belfa avec

Ajoutons qu'à cette occasion, le chœur mixte paroissial de

ux a exécuté une très belle messe polyphonique de Boyer,

• accompagnement d'orgue. Ce magnifique ensemble est dirigé

... M. le chanoine Léon Pasquier

Jubilé sacerdotal de M. le chanoine Léon Pasquier, ancien curé de

Romont.

agÎ8tralement par M. Bertschy, instituteur.

M. le chanoine Pasquier prend congé de son frère, Vancien con¬

seiller national M. Albert Pasquier, de Sales.

Retiré dans sa paisible cure de Rueyres-Treyfayes, en Gruyère, celui qui fut pendant 46 ans curé de la paroisse de Romont, a reçu une marque de gratitude pour son zèle et son immense labeur.

C'est dans sa paroisse natale, en même temps que d'origine, que fut organisée cette fête à laquelle s'associèrent des milliers de fidèles et d'amis. Ad mullos annos, M. le Rd chanoine Pasquier, vos anciens paroissiens de Romont ne vous oublient pas.

(8)

tours

Fribourg

Canadienne en gabardine

imperméabilisée, col et doublure teddy. O C Coloris havanne et pétrole U Va

Canadienne en toile à voile imprégnée, col et doublure mouton véritable.

Coloris gris et brun (notre cliché)

Canadienne en toile à voile imprégnée, avec col et 'doublure mouton véritable 89.

détachable

129.

(9)

Fribourg a sa basse-ville comme Paris son Quartier-Latin.

Mais la basse-ville ce n'est pas une succession de murs gris, de maisons délabrées, d'asile et de pavés raboteux.

Cherchez-vous l'Asile de nuit ou la bonne maison de la Providence ? Des âmes charitables accueillent celui qui demande le secours.

Cherchez-vous le lieu où se ren¬

contrent les artistes ? C'est la Ga¬

lerie de la Cité, la seule de Fri¬

bourg. Vous sortez de l'ombre pour pénétrer dans la lumière d'une vie débordante. C'est la vie du quartier où l'on se connaît, où l'on échange chaque fois ses impressions et les poti'ns.

La Neuveville fut le berceau de plusieurs industries, de quatre brasseries (Berger, à la Motta, Zwick, aux Boulangers, Poletti, à l'Epée et de la grande brasserie qui allait devenir celle du Cardinal).

A la fin de ce mois, cette galerie abritera une grande exposition.

la BiLw-Ville. cell« inconnue !

Population sensible et simple, celle de la basse-ville n'oublie pas ce qu'elle doit aux Sœurs de la Charité de St-Vincent de Paul.

Et quand l'une d'elles quitte, on lui dit merci à sa façon.

On s'amuse, on chante, on joue, on vit comme ailleurs.

On reste jeune avec ou sans barbe !

La basse-ville, c'est le Fribourg pittoresque

et populaire.

C'est la tradition authentique.

Mon curé chez les ... riches de cœur. Le Rd chanoine Noël répond à tous, toujours présent.

(Photos Fontana)

(10)

10

VW EXPOSE A FRIBOURG

VOtis souvenez-vous des débuts de cette voiture qui a conquis le monde ? Ils se situent chez nous, après la guerre. En une quin¬

zaine d'années, restée fidèle à elle-même, la VW est devenue cette magnifique voiture que les Fribourgeois ont admirée récemment près du kiosque à musique.

En avant-Salon de Genève et même de Paris, la grande inarque a exposé dans nos murs toute la gamme de ses voitures, allant de

la voiture de tourisme, à celle de sport et au véhicule utilitaire que l'armée n'a pas hésité à se procurer.

A quoi tient le succès de la VW ? Une de nos photos, due au talent de M. Jean-Claude Fontana, répond à cette question.

D'ailleurs nul n'ignore les causes de succès de cette marque. Et si vous aviez des doutes, vous pouviez recourir aux explications du personnel de la maison Gendre. L'exposition VW, mais elle est permanente, là-haut à la route de Villars. Visitez-là aussi.

La

©

s'achète n'importe quand...

le mieux c'est de la commander maintenant

GARAGE DES ALPES

Gendre S.A.

FRIBOURG Tél. (037) 2 03 31

et ses agents:

AVA Böschung, Schmitten

—*.

E. Böschung, Planfayon

H. Krucker, Romont J.-C. Treyvaud, Avenches

Savary Frères, Granges-Marnand Garage Sava, Vauderens Schwander & Mattmüller, Chiètres

(11)

Le bataillon PA mobilise

Commandée par le major Ding, directeur de l'Etablissement cantonal d'assurance des bâtiments, cette troupe a mobilisé dans la cour du Collège St-Michel, avec le concours de détachement des tambours de la Landwehr. Le major Ding rappela l'esprit avec lequel il entendait travailler, souhaita la bienvenue aux soldats et espéra en un temps favorable.

S* % m t

Les Grenadiers fribourgeois,

une troupe qui a Hère allure Que ce soit aux manifestations qui se déroulent dans la ville, ou qu'ils participent à une fête en dehors, les Grenadiers soulèvent toujours un oh ! d'admiration. Le Contingent des Grenadiers, populaire à Genève comme en Savoie, à Bienne comme en Alle¬

magne, perpétue une tradition dont nous sommes fiers. Il est com¬

mandé, actuellement par M. Paul Maradan que l'on voit sur son cheval blanc.

Mais les Grenadiers habitués aux chaussées asphaltées, et aux rues pa\ées, n'en apprécient pas moins le calme d'un coin monta¬

gneux de chez nous. Témoin ce dimanche de septembre, où ils se retrouvèrent quelque part sur les bords de la Gérine, dans la Plas- selbschlund, avec leur aumônier, M .l'abbé Kœrber, leur comman¬

dant Maradan et tant d'amis. Allez beaux Grenadiers... revenez- nous bientôt dans nos rues !

A la journée cantonale des sous-officiers du 2 octobre dernier, la patrouille Fribourg IV (Sgt. Arthur Portmann).

(12)

Le F.C. Fribourg engagé en ligue nationale A

Les débuts n'ont-ils pas confirmé les espoirs mis dans l'équipe qui avait si brillamment conquis le titre de ligue nationale B?

Mais non chers sportifs ! Fribourg I s'adapte et remonte le courant.

Peut-être attendiez-vous un meilleur classement ? De la patience vaut mieux que de l'énervement. Attendons le mois prochain et nous reparlerons de notre formation fribourgeoise.

Fribourg-Servette 1-4 Fribourg-Chiasso 2-0

le cyclisme ffribourgeols est bien vivant!

Depuis quelques saisons, les coureurs cyclistes fribourgcois n'avaient plus parcouru nos routes avec autant de succès qu au cours de l'été dernier.

Les journaux ont parlé fréquemment des exploits de Jean- Pierre Biolley, spécialiste des courses de côtes. On peut dire que tour à tour, en une dizaine d'années, la Pédale fribourgeoise, puis la Renaissance cycliste, le Vélo-Club de Guin et le Vélo-Club Fri¬

bourg ont apporté à notre cyclisme d'excellents éléments. Les clubs d'autres centres, tels Bulle, Romont, Chiètres, Estavayer-le-Lac, participèrent aussi au développement de ce sport individuel qui exige beaucoup de sacrifices.

Fribourg-Illustré a publié, au fur et à mesure des reportages sur les principales courses organisées dans notre canton. Voici, une des dernières mises sur pied à Bulle. Les coureurs, les dirigeants et les supporters du Vélo-Club Fribourg ont le sourire. On les com¬

prend quand on vient de gagner brillamment !

Derrière Biolley et Girard, on reconnaît l'ancien coureur Hervé Jacquat, au style si coulant,

(13)

Le Club athlétique Fribourg CAF

« Fribourg-lllustré» rend un hom¬

mage mérité à une société sportive groupant des amateurs et d'au¬

thentiques champions: le CAF de Fribourg.

Après la journée des vétérans à laquelle participèrent tant d'anciens connus, les Georges Macheret, Léo Aeby, Max Vogel¬

sang, Jean-Claude Fontana, Bernard Morel, Ernest Donzallaz, Jean Strebel, Emile Rime, Willy Neuhaus et tant d'autres se retrouvè¬

rent autour d'une table bien garnie.

Une délicieuse raclette préparée par l'ami Sciboz.

L'équipe féminine du CAF

Pierre Page que l'on trouve ici en tête des

concurrents des 10 000 mètres garde une telle forme malgré un handicap musculaire.

Page participa aux Jeux olympiques d'Hel¬

sinki.

Le CAF a fourni une belle série d'athlètes dont nous donnons ici deux des principaux, Yves Jeanno- tat et Pierre Page.

On se souvient qu'Yves Jeannotat fut injustement éliminé de l'équipe suisse d'athlé¬

tisme désignée pour les Jeux olympiques de Rome. Il est pourtant incontestablement le meilleur coureur suisse sur cette distance. Il a gagné la dernière épreu¬

ve fribourgeoise de l'an¬

née, le championnat des 10 000 mètres.

(14)

H

Beauregard, un des quartiers de l'aoenir,

s'enrichit d'un

nouvel

immeuble

Qui pouvait s'imaginer, il y a quelques mois encore, que des hommes entreprenants et un architecte ingénieux trouveraient à loger, derrière le « Beausite » à l'intersection de la route de Villars et de celle de Bertigny, une construction magnifique qui porte d'ailleurs le nom lumineux de Beau-Soleil ? Extérieurement, elle supporte avantageusement la comparaison avec son voisin de Beau- Levant, tant l'harmonie des lignes et la disposition des balcons flattent l'œil.

Œuvre des architectes MM. Dubey et Surchat, cette construc¬

tion abritera en outre la nouvelle poste de Beauregard. Elle joue, par conséquent, un rôle doublement utile, contribuant aussi à résoudre les difficiles problèmes du logement qui se posent à Fri- bourg comme ailleurs. Ce sont en effet une cinquantaine de nou¬

veaux locataires qui bénéficient d'un foyer agréable, comportant le confort le plus moderne et les avantages d'une situation au centre du quartier. Tout en admirant l'extérieur, dont deux de nos photo¬

graphies révèlent les détails (admirez l'emplacement des terrasses), tout en se félicitant que bientôt de nouveaux garages rendront d'u¬

tiles services à tous les propriétaires qui seront obligés de laisser leur voiture durant la nuit, sur la rue, on relèvera également qu'une cour spacieuse permettra aux enfants de s'ébattre sans courir les dangers que recèle la chaussée.

L'agencement intérieur s'est ingénié à rendre agréable l'exis¬

tence et à faciliter le travail de la maîtresse de maison. Nous avons retenu, â ce titre, la disposition des cuisines, spécialement des buffets, de l'armoire frigorifique. Les revêtements, que ce soit le parquet, le caoutchouc ou la pierre ajoutent encore une note gaie.

En un mot, une vraie réussite que ce nouvel immeuble ! Féli¬

citons les maîtres d'état qui ont contribué à rendre si beaux ces bâtiments situés à la route de Bertigny et portant les numéros 2 et 4.

Gilbert Vial

ENTREPRISE DE CHARPENTE

Le Mouret Tél. 3 33 66

GENÈVE 16, rue Richemont

Tél. (022) 32 07 35 COREGSA S. A.

LAUSANNE 12, Pass. St-François

Tél. (021) 22 08 12 ALGAFLOR-AEROCEL

TOUS GENRES D'ISOLATION SOLS SPÉCIAUX EN BÉTON DUR

TOUS GENRES DE CHAPES SOUS PLANCHERS REVÊTEMENTS DE SOLS COULES P. V. C.

« BELATEX »

Tacchini S.A.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin Entreprise de bâtiments Maçonnerie

et béton armé

PÉROLLES 30 FRIBOURG TÉLÉPHONE 2 57 31

Vitrerie KIRSCH FRÈRES Vitraux Téléphone 2 33 12

(15)

ket a reçu le Picadero Jockey- Club de Barcelo¬

ne. Les visiteurs coinpre naient dans leurs rangs un Suisse (Currat) qui a épousé une Fribourgeoise. M.

le conseiller com¬

munal Fernand Aebischer et M.

Maurice Carrel (à l'extrême -dreite).

président de l'O- lympic entourent le président du club espagnol. A droite, Fribourg- Basket et Frei- burgia luttent- près d'un panier.

Instantanés sportifs

Au concours hippique de Mo- rat, dragons, joc¬

keys et accortes jeunes filles re¬

cherchent les fa¬

veurs d'un public sensible à la grâce des chevaux.

A la 21e journée can¬

tonale des gymnastes à F artistique, les juniors se distinguèrent, témoin cette brillante démon¬

stration d,un champion en herbe, dans la halle de la Vignettaz.

Sous les murs des mai¬

sons de la Grand-Rue à Fribourg on lutte comme les vieux Suis¬

ses. C'est que la place des Grandes-Rames constitue un ring idéal.

(16)

16

Gonzague de Reynold

PUBLIE SES MÉMOIRES

Il n'est pas habituel, le jour de son anniversaire, d'offrir soi- même un cadeau. Gonzague de Reynold qui a toujours eu horreur des chemins battus, nous donne ses mémoires pour ses quatre- vingts ans. Il nous introduit avec simplicité dans une vie laborieuse entièrement vouée aux valeurs très pures: vérité, poésie, patrie.

Les pages qu'il vient d'écrire contiennent un message: Reynold nous fait en quelque sorte don de son existence, nous aidant par son récit à suivre le fil de ses actes et le cheminement de sa pensée.

Le lecteur en tirera profit pour lui-même; il apprendra à vaincre, et sera peut-être étourdi par le parfum de la gloire.

Nous allons tout d'abord pouvoir situer l'homme dans son cadre pittoresque, un peu désuet, où l'on éprouve la nostalgie de l'Ancien Régime. Le petit château de Cressier est un univers clos où s'épanouissent toujours les fleurs de lys. La chambre peinte évoque les jardins à la française et les dames de la cour de Louis XIV. Près de la grande cheminée, dans le salon gris, veille le lieu¬

tenant-général François de Reynold qui s'est distingué sur les champs de bataille et que la tradition a fait maréchal de France.

En hiver, le salon est encore plus beau, quand le grand feu éclaire les meubles de style et fait briller les portraits. Autour de lui se forme le cercle des amis qui écoutent: Gonzague de Reynold parle de sa jeunesse. Des anecdotes font surgir devant nous des person¬

nages austères, des femmes vêtues de noir, des officiers en uniforme, des magistrats scrupuleux, des hommes d'église. Une lettre datée de Paris du 4 août 1791 nous est lue gravement: elle est de la plume d'un aïeul, évoque le roi, la reine et la Révolution qui aura bientôt ses répercussions en pays de Fribourg. Cressier ! Quel héritage ! Comme le jeune de Reynold a dû sentir le poids de ces principes, de cette probité, de ce courage accumulé par les siècles ! L'héritage a été soigneusement recueilli et ne l'a pas écrasé. Reynold a su se défendre contre la tentation de la vie confortable d'une aristocratie terrienne désœuvrée. Les exemples d'oisiveté ne manquaient certes pas autour de lui. Cet entourage fut dur pour le jeune intellectuel qui parvint à s'affranchir, puis à s'affirmer dans le monde par ses seuls mérites sans jamais cependant renier son origine. Il fut déni¬

gré. Il est aujourd'hui considéré partout comme l'un des repré¬

sentants les plus valables de son milieu. Les patriciens eux-mêmes se réjouissent de tant de verdeur et d'esprit. Ils ont oublié les jalou¬

sies d'autrefois pour se retrouver autour de celui qui a rempli le mieux leur destinée. Ils constatent avec plaisir que les vieux arbres généalogiques peuvent encore porter de bons fruits.

Cette vigueur se manifeste à chaque instant dans les Mémoires.

Le style incisif, les sourires esquissés, le rire parfois tout simple¬

ment nous rappellent le visage familier. Gonzague de Reynold nous fait un récit sans emphase. Le verbe nous livre l'auteur tel que le connaissent les voyageurs du Fribourg-Morat, les amis de Ver¬

sailles ou les pèlerins de la jeune Europe: moqueur, parfois sec, ironique ou sentencieux, joignant le passé au présent, le sérieux au

L'auteur regarde le premier tome de ses mémoires.

comique ! il est lui-même, et il serait faux de le classer dans une catégorie précise.

Homme de droite, ami des dictateurs ? L'amour de l'ordre a pu conduire Reynold à approuver les tentatives de restauration d'un« Imperium romanum» ou de l'Etat portugais. Mais n'oublions pas qu'il fut l'un des premiers à dénoncer les dangers et les abus du totalitarisme. S'il reconnaissait la nécessité d'une autorité et d une hiérarchie, c'est en se basant sur les lois de la société chrétienne et sur le droit naturel. Son esprit clair et son sens chrétien ont toujours rejeté le mythe confus de l'Etat-Moloch et les méthodes barbares de ses partisans. Songeons plutôt à tout ce que Gonzague de Reynold a fait pour fortifier notre démocratie fédérale à l'heure du danger. Peu de Suisses ont œuvré autant que lui pour faire con¬

naître, aimer et défendre nos institutions.

Ses ouvrages historiques sont tous pénétrés du désir de cons¬

truire une société plus juste, digne à la fois des principes chrétiens et des cultures diverses. Reynold possède le talent rare d'étoffe' ses idées de faits précis. Sa plume définit le fédéralisme à 1 aid'

(17)

Tome I déjà paru

Tome II

à paraître: novembre 1960

ME

Tome 111

à paraître: printemps 1961 d'exemples tirés de la vie courante, des réalités du village, du can¬

ton, du pays ou de l'Europe. L'Europe libre s'organise comme sa pensée; l'ordre logique s'ajoute au sens de la tradition pour cons¬

tituer un ensemble harmonieux qui puisse donner le ton au 20e

siècle. Dans les Mémoires, à travers les voyages et les conversations, nous voyons mûrir cette conception de l'Europe. Déjà exprimée entre les deux guerres, elle s'affirme dans la suite magistrale des volumes qui place notre écrivain parmi les sages de ce temps.

Et maintenant qu'il a conquis la gloire, chanté les pays suisses et contribué à former l'Europe, Gonzague de Reynold revient à Fribourg. Il lui consacre sa muse. Comme un gentleman retour des Indes soigne son carré de jardin anglais, Reynold se donne à sa terre fribourgeoise, s'efforçant d'y faire fleurir les vertus de courage et d'espérance. Chez cet intellectuel l'esprit ne s'écarte jamais de 1 action. Comment compter ses réalisations, ses interventions, ses conférences, ses rendez-vous ? Celui qui agite la clochette de Cressier ou qui lance par téléphone un appel indiscret, est toujours entendu.

Le jeune quadragénaire viendra bientôt à sa rencontre, l'air pim¬

pant et le verbe juste, toujours prêt à donner un conseil, à raconter une histoire savoureuse ou à partager la peine. L'accueil est si cordial qu'il reviendra bientôt et souvent, entraînant avec lui, dix, vingt, cinquante ou cent amis inconnus, avides comme lui de venté, de poésie ou de patrie. Les Mémoires de cet homme comblent un vide: elles permettront à tous de connaître Gonzague de Rey¬

nold dans l'intimité. La simplicité du ton assure la présence de 1 auteur qui se révèle au lecteur comme à l'hôte de Cressier.

Juste retour des choses après des décades d'indifférence ou d'hostilité, Fribourg revient à Reynold. L'évidence de la réconci¬

liation éclate en 1958 dans la fondation de l'Institut fribourgeois qui réunit les forces intellectuelles et artistiques du pays. Gonzague de Reynold qui en est l'animateur et le premier président lui donne aussi confiance: n'ouvre-t-il pas toutes grandes les fenêtres ? N'a-t-il pas cette même terre un peu lourde à ses semelles ? Il est parvenu cependant à réaliser son œuvre, à vaincre les préjugés, à rester lui-même en dépit des jaloux. Sans le suivre dans tous ses écrits, chacun peut voir dans cette vie la victoire d'un homme sur lui- même et sur son milieu, Fribourg lui reconnaît ce mérite et s'enor¬

gueillit de son courage. A la pointe du combat pour sauver la vieille wté menacée par les démolisseurs, Gonzague de Reynold ne perd pas de vue sa mission de Fribourg: conserver dans un siècle bruyant la Paix et la foi au nom du véritable progrès.

Jean-Baptiste de Week.

La nouvelle collection

«LE MONDE,

LES HOMMES ET LES IDÉES»

Ce titre tripartite donne un profil de pyramide à une collection dont l'ensemble formera un monument des valeurs contemporaines, considérées dans leur effort pour atteindre aux régions les plus hautes et les plus sereines de la pensée.

Quels que soient les conséquences des passions et le déroule¬

ment des événements humains ou naturels, les idées que l'homme se fait continuellement de sa propre nature ou du monde élargissent de plus en plus les limites de l'univers et ont, pour corollaire, d'in¬

citer l'esprit humain à la recherche de découvertes plus grandes encore. Mais c'est sur lui-même, sur ses actions en cours et sur l'avenir immédiat que l'homme manque le plus de lumières; or le développement prodigieux de la civilisation et l'accroissement des maux qui la menacent, ajoutés à l'accélération de l'histoire, appellent des mises au point, des synthèses, des enquêtes approfondies, qui soient tout à la fois, sérieuses dans leurs méthodes, claires et précises dans leur expression.

« Le Monde, les Hommes et les Idées» est un schéma parfait.

Il décrit l'humanité, dès son origine, et en suit le développement.

Les trois termes généraux de ce titre sont bien les plus propres à décrire la vie; le monde n'existerait pas s'il n'y avait des hommes pour s'en faire une idée.

Si nous faisons de cette triade la devise et comme la généra¬

trice d'une grande collection internationale, c'est que nous enten¬

dons éditer, aussi bien à l'intention du grand public cultivé que pour les chercheurs et les érudits, des manuscrits reflétant le bilan exact de notre époque. Plus encore, résolument orienté vers l'ave¬

nir, notre dessein est d'ouvrir des perspectives précises. Il s'agit là d'un effort de clarification et de synthèse auquel participent la fiction, la psychologie, l'histoire, l'essai critique et la documen¬

tation raisonnée. Débroussailler les questions, dégager les lignes principales, susciter les énergies créatrices, voilà le programme et l'ambition de la Collection « Le Monde, les Hommes et les Idées ».

Benjamin Lœderer.

(18)

18

Benjamin Lœderer, éditeur des Mémoires, qui vient de lancer sa nouvelle collection « Le Monde, les Hommes et les Idées ».

On attendait depuis longtemps que Gonzague de Reynold se décidât à publier ses mémoires ; or cet événement littéraire est en voie de réalisation. Les Editions Générales présentent cette œuvre au public sous la forme de trois volumes dont le premier a paru en juillet, le deuxième paraîtra en décembre et le dernier en au¬

tomne 1961.

Le premier ouvrage a trait à l'enfance de l'auteur, à son milieu fribourgeois, à sa famille. Il présente deux caractères qui ne sont opposés qu'en apparence: l'intimité et l'histoire. L'intimité, ce sont les souvenirs, les rêves et déjà la vie intérieure d'un jeune être voué à la solitude et à la méditation. L'histoire évoque le service de la France, la Révolution française, le 10 août, l'invasion de 1798 et ses conséquences, l'histoire de la Suisse, de 1830 à 1848, le Son- derbund, événements mis en valeur par l'apport de documents inédits, qui nous les révèlent sous un aspect nouveau, dégagés aussi de bien des préjugés.

Gonzague de Reynold consacre le deuxième volume à l'évolu¬

tion de sa propre formation. Il nous parle des maîtres qui ont dirigé son éducation, des influences qu'il a subies, des lectures qu'il a faites, de ses premiers essais et de ses débuts dans la carrière d'écrivain.

On le voit prendre conscience de sa personnalité, la défendre contre l'hostilité qui l'attendait hors de sa propre famille ; on le voit enfin découvrir sa vocation. Cette seconde partie nous fait vivre ainsi un drame intérieur que l'on pouvait soupçonner d'après d'autres œuvres, mais dont la gravité nous échappait.

Le troisième tome est celui de l'évasion ou, plutôt, de l'épa¬

nouissement: les années de voyages, Paris, l'Allemagne, l'Italie;

la découverte de la Suisse, une tout autre Suisse que celle des ma¬

nuels et des discours ; les années genevoises ; le mouvement de la Voie latine et la rénovation de la littérature romande. Puis, l'action nationale et la fondation de la Nouvelle Société Helvétique. La guerre de 1914-1918, le Grand Quartier général de l'armée, l'Uni¬

versité de Berne. La mission en Angleterre et la grève révolution, uaire de 1918.

L'activité internationale: la Société des Nations et la Commis¬

sion de coopération intellectuelle; les grandes amitiés; les missions secrètes. La guerre de 1939-1945. Les volumes de Formation de l'Europe et l'activité pour l'union européenne. Ces têtes de chapitres suffisent à démontrer que cette partie de ces écrits, riche en docu¬

ments et en faits, intéresse non seulement l'histoire de la Suisse, mais encore celle de l'Europe.

Les mémoires de Reynold s'achèvent en une sorte d'autocritique et de profession de foi.

L'auteur reprend et juge l'ensemble de son œuvre. Il exprime sa doctrine politique. Il énu- mère ses prévisions sur l'avenir de la Suisse et sur le destin de l'Europe. Il expose sa philoso¬

phie de l'histoire. C'est le dernier cycle: celui de l'universalité.

On se tromperait fort en s'imaginant que ces trois volumes sont d'une lecture ardue ; au con¬

traire, la vie ne cesse de les animer et de les rendre attrayants, d'un bout à l'autre. Ils offrent la plus grande variété de style et de ton.

Ils évoquent de multiples personnages, qui en font un spectacle « aux cent actes divers». Ils sont pleins d'humour aussi. La petite histoire ne cesse d'y escorter la grande. L'exactitude minutieuse de la documentation révélé l'his¬

torien; les descriptions, les paysages, les évoca¬

tions et les contes dénotent le poète.

Si l'on essaie de résumer cet ouvrage, on verra, selon une expression favorite de l'auteur, qu'« une ligne de force» le traverse et l'unifie: celle de la révolution. La famille de Reynold en avait déjà subi les trois premières phases: Ré¬

volution française, invasion de 1798 et Sonderbund. Il restait à l'auteur d'en éprouver les dernières, les plus destructives. Il s'est efforcé de dominer ces événements par la pensée et de les expliquer.

A cette fin, il s'est appliqué à comprendre; et il a opposé le passé au présent, synthèse destiné à éclairer l'avenir.

B. L.

Uauteur (à gauche) et son éditeur (à droite) sur la terrasse du château de Cressier.

(19)

% * «

■* t «

* f

v 4]

•If

l/» vétéran fribourgeois de cette épreuve: M. Max Vogelsang s'approche de la ligne de départ.

Moral-Fribourg Une course commémorative organisée par le CAF

.V v

Ij. f ï|M <•'•'_<}/

il

mi

■TSes

^3àr>ï' -

Une exclusivité de Fribourg-Illustré.

(Photos Fontana.)

A la sortie de Courgevaux, le« trou » se creuse. Vonwiler et Steiner de St- Gall tentent de lâcher Jeannotat et Hojfmann. Le peloton s'étire.

C'est là que se joue la première place .La preuve, vous la voyez ci- dessous.

Les principaux aspects d'une compétition sportive et historique.

Un hommage rendu aux vainqueurs de ce XXVII marathon

Les trois premiers appartiennent au LAS de St-Gall. Dans V or¬

te de la photographie Steiner (2e), Vonwiler (1"), Naef (3e).

fois postiers de St-Gall. Gageons que le courrier ne dort pas dans leurs sacoches !

Chacun paraît « détaché»: Vonwiler qui passe seul, la voiture qui le suit, le motocycliste qui fonce et... la petite fille qui ne regarde même pas. Insouciance de Venfant qui préfère (pour le moment) le vélo à trois roues à l'athlète aux deux jambes.

(20)

20

Institut agricole de l'Etat de Fribonrg à Grangeneuve

Ecole d'agriculture d'hiver — Ecole de laiterie Ecole ménagère agricole de Marly

Renseignements et prospectus auprès de la Direction à Grangeneuve près Posieux

Téléphone (037) 2 16 91

Nos reportages illustrés:

En novembre prochain

RÉSERVEZ VOTRE NUMÉRO

— Le fromage comme il se fabrique à Grangeneuve

— La culture du tabac dans la Broyé

avec vos porcs ! en mettant en valeur les produits de votre domaine avec l'un des aliments

PROVIMI porcs à l'engrais

adapté à votre production.

En vente chez votre fournisseur habituel ou à défaut :

G R E F groupement rural d'économie Fribourg Moulin agricole Romont

Moulin agricole Estavayer-le-Lac Landw. Genossenschaft Düdingen PROVIMI SA Cossonay-Gare

Le lait est distribué dans les écoles de Bale

La fabrication et la distribution de tout le lait scolaire est assurée par la laiterie de la société coopérative des deux Bâle. La distribution se fait pendant 54 jours pendant le semestre d'hiver et 54 pendant le semestre d'été.

Quarante-deux écoles et 87 écoles enfantines reçoivent le lait directement ou par l'intermédiaire des succursales de l'ACV. Toutes les écoles disposent des installations nécessaires pour chauffer le lait au bain-marie. Sur recommandation du médecin scolaire, le lait est distribué froid, c'est-à-dire à peu près à la température de la classe, le lait n'est chauffé exceptionnellement que pour les enfants à l'estomac très sensible. Comme vous le savez, le lait est une boisson très agréable à la température de 15° C. Pour obtenir cette température le lait doit être livré au moins 1 % heure avant la pause de 10 h. afin qu'il ait le temps de se réchauffer dans la classe.

Le transport et la distribution du lait scolaire à 130 places en chiffre rond exigent une organisation bien au point. On ne dis¬

pose en effet que de très peu de temps entre la fabrication et le moment de la distribution. Comme une distribution rapide exige un grand nombre de véhicules, des entreprises privées de transport participent aussi à cette distribution.

Après les expériences faites pendant un semestre entier, on peut dire que le lait scolaire en berlingots Tetra Pak a fait ses preuves. Dès que les difficultés initiales que toute nouveauté apporte nécessairement, furent surmontées, nous avons reçu divers témoi¬

gnages encourageants. C'est ainsi qu'une jardinière d'enfants nous écrit: «Le premier jour j'ai expliqué en détail et démontré aux enfants comment il fallait tenir le berlingot Tetra Pak. Je leur ai montré qu'en tenant l'emballage par l'arête et en le mettant soi¬

gneusement dans la main tout allait pour le mieux. Le deuxième jour déjà toute explication était superflue et maintenant tout se passe comme s'il n'en avait jamais été autrement. Pour mes enfants, c'est un sport que de vider les berlingots jusqu'à leur dernière goutte de lait. Voilà pourquoi il n'y a plus de tache sur les habits, ni sur le parterre. Les yeux de mes enfants pétillent de joie chaque fois que le lait arrive et ils boivent leur lait plus facilement qu'auparavant.

Ils trouvent ce lait délicieux. Si nous allons nous promener, il n'y a rien de plus simple que d'emporter ce lait. »

(21)

Retour Vers la plaine...

Le troupeau de Treyvaux a passé sa quarantième année d'al¬

page aux Jansegg sur Bellegarde. Comme des dizaines d'autres troupeaux, il quitte l'alpe vers le début du mois de septembre.

) *1 s 1 \uh\

Le hasard, ou quelque voix amie vous ont-ils soufflé à l'oreille qu'en ce samedi le magnifique troupeau des noires et blanches va défiler de La Villette à Corbières... car il y aura encore une halte au chalet de la Lévantse sur Hauteville. Une halte comme un relais qui permettra de se mieux préparer au dernier voyage vers Trey¬

vaux. Alors au milieu de centaines de spectateurs, on défilera à travers La Roche, le Pratzet, pour terminer à Treyvaux, où toute une population attend et fête arinaillis et « bêtes».

Ainsi une tradition se maintient, se perpétue chaque année dans la Gruyère, en Veveyse, en Singine et en Haute-Glâne.

Vivent nos armaillis et nos montagnes !

« Alpina », la reine du troupeau, portant sonnaille et sapelot fleuri et dont l'armailli Gilbert Brugger est fier.

Ainsi le veut la coutume: chaque pintier offre un verre sur le par¬

cours. A la fin, le petit vin aidant !

Lentement, le troupeau, dont on ne voit pas la fin, parvient au pont du Javroz.

Dernier repas en commun. De gau¬

che à droite : Her¬

mann W seber, Ber¬

nard Philipona, Gilbert Brugger, Joseph Eggerts¬

wyler, Michel Ae- by.

Tout cela n'a- t-il pas un par¬

fum de fondue ? Même le village de Charmey.

Suspendues pour l'hiver. Bon repos et au prin¬

temps prochain.

(22)

22

COTTENS

... un village de la Sarine dont le visage s'est profondément modifié en six ans.

Commune et paroisse ont mis leurs efforts pour construire cette église au gracieux campanile, Audacieux, il domine les autres constructions et porte allègrement les quatre cloches qui tintent à tous vents.

Les voies d'accès ont été asphaltées en direction de Chénens et sont en transformation du côté de Neyruz.

Les CFF ont également contribué à l'embellissement de Cot¬

tens. La gare moderne commande un trafic important. Deux ponts franchissent les voies ferrées. L'un passe en-dessous et l'autre en- dessus. Ce dernier ouvrage d'art décrit une courbe élégante et plonge vers le centre.

Hommage aux autorités et à la population de Cottens.

Constructions,

Goudronnage et revêtements de

routes, places, etc.

Une spécialité de notre maison:

Fribourg Rue de Romont 24

Tél. (037) 2 27 04

(23)

Il fut un temps où les routes fribour-

<reoises avaient mauvaises réputation. Au¬

jourd'hui, elles ne méritent plus cette ap¬

préciation et, s'il y a encore des parcours qui laissent à désirer, on peut dire que, dans l'ensemble, l'effort fait par ce canton pauvre pour s'assurer dans tous les sens des com¬

munications décentes, a déjà porté de bons fruits, qui supportent aisément la comparai¬

son avec les cantons suisses les plus favo¬

risés.

Nous devons cette grande amélioration au programme mis en œuvre en 1931 par notre Département des ponts et chaussées et réalisé systématiquement depuis lors, sous la direction de tous les conseillers d'Etat qui se sont succédés à la tête des Travaux pu¬

blics, avec une seule interruption forcée, due à la guerre de 1939-1945. Et aujourd'hui à quoi en sommes-nous?

Le réseau routier cantonal — dont le prin¬

cipal but est d'assurer la liaison entre les différentes régions du canton et de ses voi¬

sins, mais qui compte cependant aussi quel¬

ques trajets « resquilleurs » — atteint ac¬

tuellement 595 km. Sur ce total, 543 km.

sont aujourd'hui « aménagés » et munis d'un revêtement bitumineux. 52 km. restent à faire, dont G km. et demi sont actuellement en chantier. Ce sont les tronçons Neyruz—

Cottens, Esmont—Ursy, traversée d'Aubo- ranges et Lehwil—Schmitten (marqués par des croix sur notre carte), après quoi il ne restera que 45 km. et demi à aménager.

L'Etat ne sera cependant pas quitte pour tout cela: sur les routes déjà aménagées, les plus anciennes (marquées en pointillé sur notre carte) ne répondent déjà plus aux conditions du trafic moderne. C'est pour¬

quoi le programme en cours comprend égale¬

ment la transformation de 4 km. et demi de routes, dites « anciennement aménagées », si¬

tuées dans le Mühletal, à Vaulruz et de part et d'autre de Châtel-St-Demis (également marqués par des croix).

La réfection et la modernisation des routes, y compris les ponts et ouvrages d'art, a coûté à peu près 9 millions avant la guerre, pour 292 km., et 40 millions depuis la guerre, pour 242 km., à quoi il convient d'ajouter les 20 millions votés en 1959, pour 48 km., Outre l'évolution des prix, le renchérisse¬

ment de ces travaux provient du fait qu'on modernise aujourd'hui les routes beaucoup plus à fond.

C'est ainsi que toutes les routes princi¬

pales sont faites actuellement à 7 m. de large.

Dans certains cas spéciaux, on va jusqu'à 8 ou 9 m. avec la participation de la com¬

mune intéressée. Les routes secondaires ont 6 m., sauf exceptions motivées. Partout où cela s'est révélé nécessaire, on a recons¬

truit des tronçons entiers. L'exemple de la route Grolley—Léchelle—Montagny, où l'on a supprimé une pente exagérée et deux pas¬

sages à niveau, est absolument convaincant.

Et quand la route Fribourg—Romont—

Oron sera terminée, elle sera la liaison la meilleure et la plus directe entre Fribourg

et Lausanne et elle complétera utilement les routes nationales Berne—Vevey et Berne

—Lausanne.

Partout ou la route est neuve ou suffisa- ment soutenue, elle est revêtue d'un «tapis », système meilleur et plus durable que le sim¬

ple «surfaçage» (goudron et, gravier), que no¬

tre canton n'utilise plus, aujourd'hui, que pour l'entretien des anciennes routes. Enfin, Fribourg a pris le parti de tracer une ligne médiane blanche sur toutes ses routes canto¬

nales, ce qui facilite énormément le trafic, et d'installer une signalisation très poussée.

Ce sont là trois avantages bienvenus que les routes fribotirgeoises ont pris sur celles d'autres cantons et qui contribuent notam¬

ment à en augmenter la sécurité.

La modernisation de nos routes ne se fait pas sans vaincre de nombreux obstacles, dus à la nature du terrain et à la présence de constructions qu'on ne peut supprimer d'emblée. Le sous-sol marécageux de la route de Neuchâtel, les rochers et la voie ferrée de la route d'intiamont, la pente raide de la route Montagny—Cousset, la traversée de Prez-vers-Noréaz, le passage à niveau de Mevriez et celui de Villars-sur- Glâne en sont des exemples frappants. Là, une amélioration absolue entraînera des frais si élevés qu'on ne peut s'y engager partout à la fois.

Quoi qu'il en soit, l'Ktat ne considérera pas sa tâche comme terminée lorsque tou¬

tes les routes cantonales seront « asphalt- tées ». Non seulement tous les parcours mar¬

qués par un trait, fin sur notre carte seront aménagés au cours de ces prochaines années, mais ceux qu'indique un pointillé seront entièrement modernisés et même ceux que marque un trait gras seront améliorés par¬

tout où c'est nécessaire et... possible.

Dès maintenant, enfin, le programme d'aménagement, tient compte des futurs raccordements aux routes nationales, qui se feront de Chiètres, Morat et Estavayer-le- Lac, pour la route Berne—Genève, et Fla- matt, Guin, Fribourg, Bulle, Vaulruz (pour Romont) et Chfit.el-St-Denis, pour la route Berne—Vevey.

En attendeant, qu'on nous permette une constatation réjouissante: toutes les routes récemment aménagées révèlent un immense progrès de dessin et, de conception. Si bien que certaines d'entre elles qu'on considérait comme secondaires, nous offrent ou offri¬

ront bientôt des doublures plus agréables et plus sûres d'itinéraires classiques — doublures qui sont une solution au problème de l'encombrement — par exemple de Fri¬

bourg à Romont (et Lausanne), à Payerne, à Bulle, à Plafayon, etc.

Un seul point noir: les routes neuves, élargies, n'ont, plus ni haies ni arbres. On invoque la sécurité. Un peu trop, à notre avis: certaines haies sont utiles comme amortisseurs et certains arbres aussi, no¬

tamment, comme balises. Il n'y a qu'à bien choisir.

E. Th.

COUP D'OEIL SUR LES

ROUTES DE L'ETAT

Entreprise

GREMAUD, MARTI & Cie, SA.

Travaux publics FRIBOURG Boulevard de Pérolles 37, tél. 2 37 31 Construction de routes — Revêtements de chaussées

(24)

«Ne t'élance pas sur la route»

24

Touf ce qui louche

DÉBLAIEMENT DE LA NEIGE ET ENTRETIEN DES ROUTES

Montage des engins sur JEEP, TRACTEURS, UNIMOG et CAMIONS PRIX AVANTAGEUX!

AVA M. BÖSCHUNG

Tél. (037) 3 63 55 SCHMITTEN

Produits en ciment S.A. G 11 IN

vous livre aux meilleures conditions : Tel. (037) 4 32 61 1 tuyaux en ciment et tous accessoires 1 pour les canalisaiions,

1 fosses septiques «SEPTOS»

I canaux de cheminée «Guin»

1 carreaux mosaïque 1 panneaux légers JSOTEX

/ / vendredi 4 novembre

Loterie Romande Peter Milani

de routes Fribourg (037)

Bösingen-Laupen Tél. (031) 69 71 25

Ces derniers temps, les accidents d'enfants augmentent de façon effrayante. Ce sont la plupart du temps les petits et les tout petits qui, de par leur ignorance, deviennent les victimes du trafic. Il s'agit d'enfants qui, faisant fi de toutes les exhortations de leurs parents, courent après leur balle de la façon la plus insou¬

ciante, quittent leur place de jeu habituelle sur le trottoir en pour¬

suivant une idée qui vient de leur passer par la tête, se cachant der¬

rière des autos parquées en jouant précisément à cache-cache ou traversent brusquement la chaussée pour se jeter joyeusement dans les bras de leur père qui revient du travail. Ces réactions enfantines sont la terreur des conducteurs de véhicules à moteur et causent de graves soucis aux parents et aux éducateurs pleins de sollicitude et conscients de leur responsabilité.

Les tout petits surtout sont très facilement oublieux. C'est la raison pour laquelle il s'agit sans cesse de les exhorter, de les rendre

attentifs aux dangers de la route et de bien surveiller l'endroit de leurs ébats. Par exemple, le bord de la route ou le trottoir sont des places de jeu on ne peut plus dangereuses pour les petits; un pas de trop, un saut de côté et ils se trouvent au beau milieu du trafic meurtrier.

Lorsqu'il en est ainsi, même l'attention du plus prudent des conducteurs ne sert plus à rien. Evidemment, ces derniers doivent aussi contribuer à la protection des enfants et ils y contribuent effectivement. Toutefois, la tâche essentielle sera toujours celle des parents. La maxime de Pestalozzi « Eduquer, c'est répéter mille fois la même chose » est tout spécialement valable pour l'édu¬

cation routière des enfants et, vu l'intensité croissante du trafic routier, elle est devenue un impératif de l'heure.

BPA

FRIBOURG

ILLUSTRÉ

Rédaction, édition, administration, impression : Imprimerie Fragnière S.A., Route de la Glane 35, Fribourg

Tél. (037) 2 75 76 Régie des annonces :

Annonces suisses S.A. ASSA, 5, Av. de Tivoli, Fribourg Tél. (037) 2 51 35 / 2 54 35

Abonnements:!

Suisse: Fr. 6.80 par an. Etranger: Fr. 9.80 par an.

Cpte de chèques postaux lia 2851

Nos photos sont l'œuvre de MM. Fontana, Fribourg

Hilber » Dougoud » Glasson, Bulle Felici, Rome

(25)

Du/Hef /9éO

âne. aménagées en cf)an//er /?on aménagées

LOSINGER & C" S.A.

Terrassements Routes

Barrages BUREAU DE FRIBOURG : RUE DE ROMONT 12 Génie civil L'entreprise spécialisée qui exécute actuellement l'une des premières autoroutes suisses,

au Grauholz, à Berne.

(26)

26

-K Je suis seul...

et, bien entendu, je me simplifie ta

^ tâche. C'est pourquoi j'ai immédiatement -K adopté le délicieux potage « BOSSY 12».

"K Je le consomme naturel ou avec

^ l'adjonction de légumes, riz, etc. Une minute de cuisson suffit. 18 recettes -je sont jointes à chaque boite.

La boîte économique de 30 assiettes Fr. 2.90 seulement (— 5 % d'escompte) Avec En vente

5 points Silva chez votre épicier PRODUITS S.A.. GOUSSET

LE MONDE ENTIER (

à votre portée

20 Ct.

avec un magnifique appareil de radio

PHILIPS

grâce à notre système de location avec compteur. Aucun acompte à l'installation. Pas de facture de réparation.

VOUS DEVIENDREZ PROPRIÉTAIRE DE L'APPAREIL

En cas d'achat, le montant, encaissé est déduit du prix du poste sous déduction d'une modique prime mensuelle de service correspondant au 1% du prix de l'appareil. Des milliers de clients satisfaits.

Demandez prospectus et renseignements au concessionnaire Ed. DELAY - Yvonand Radio-Télévision Tél. (024) 5 11 13

L'Agence de voyages de la

mm populaire si issi;

FRIBOURG

vous soumettra sans frais ni engagement de votre part, tous projets [de voyages indivi¬

duels ou en groupes.

Pour cet automne, l'hiver et le printemps pro¬

chain, un [choix de croisières et de voyages

« AIRTOUR » en Egypte, Tunisie, Terre Sainte, Costa del Sol, Iles Canaries.

Change de monnaies étrangères aux meilleures conditions

Tél. 212 25

VACHERIN à-fendue

Références

Documents relatifs

Par contre, « tout » adverbe s’accorde devant un adjectif féminin qui commence par une consonne ou un

toute cette journée (féminin singulier) tous ces enfants (masculin pluriel) toutes les fois (féminin pluriel).. Devant un adjectif, « tout » est un adverbe et

Des études expérimentales chez l’animal et observationnelles chez l’être humain ont permis de mettre en évidence une relation significative entre les conditions de

Quittant le ciel bleu comme l'oi seau blanc ils volent dans le vent et embellissent la terre il s tombent lentem ent. et recouvrent les

For example, it was in the section devoted to language and communication that we decided to locate descriptors like Knows that it is necessary to take account of the

Situé près de la Marne, à quelque 20 milles (32 kilomètres) à l’est de Paris, il se voulait le parc thématique le plus spectaculaire et le plus grand que

Distinction entre e et e autoinduit : il ne faut pas confondre l’ induction due ` a un champ magn´ etique ext´ erieur et celle due au propre champ cr´ e´ e par le circuit lui-mˆ

Une analyse en composan- tes principales a montr e un faible degr e de corr elation entre ces 11 indicateurs à quelques exceptions près, et tous ont finalement et e conserv es à poids