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C'est un magistrat unanimement respecté et apprécié

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No 65 J. A Journal illustré fribourgeois Janvier 1952

Rédacteurs responsables : Pierre Rigo, Fribourg - Tél. 2 38'94

Le nouveau Président du Conseil d'Etat fribourgeois

pour 1952

C'est M. Pierre Glasson, conseiller d'Etat et conseiller national qui préside aux délibéra¬

tions du Conseil d'Etat pour l'année 1952.

M. Pierre Glasson est radical. C'est un magistrat unanimement respecté et apprécié.

Le nouveau Président du Grand Conseil fribourgeois

Le 27 décembre dernier, M. Fritz Herren, député et conseiller national, a été appelé à la présidence du Grand Conseil pour 1952.

Né à Estavayer, et habitant Lourtens, M. Her¬

ren représente le parti conservateur du Dis¬

trict du Lac.

Le nouveau Directeur des Entreprises Electriques

fribourgeoises

\

A la fin de décembre dernier, au cours d'une soirée empreinte de cordialité, le personnel supérieur des EEF était réuni pour prendre congé de son directeur, M. Paul Joye, et entrer en contact avec le nouveau directeur, M. Joseph Ackermann. Nous souhaitons à M. Ackermann une belle carrière à la tête de la grande entre- pi acwi il a maintenant la responsabilité,

page 8) i

^ n , Confiez votre élégance aux arlisans-iailleurs ha¬

biles, qui sauront respecter votre personnalité.

Dans l'espoir que vous nous ferez l'honneur de votre visite, nous restons vos dévoués.

Partout où l'on tient à faire bonne impres¬

sion, c'est notamment le cas en voyage, seul un vêtement sur me¬

sure entre en ligne de compte : pour Monsieur, le complet et le manteau, pour Madame, le tailleur.

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Mme Hippolyte Cuony

On rendait les honneurs récemment à l'une des doyennes de Fribourg, Mme Hippolyte Cuony. C'était une personne bienveillante, et pleine d'enthousiasme. Agée de 93 ans, elle fut témoin de près d'un siècle de vie de notre ville qu'elle aimait. Elle emporte avec elle beaucoup de souvenirs. Mme Cuony était la veuve du pharmacien Hippolyte Cuony, décédé en 1904 déjà qui avait son officine près de la cathédrale.

M. Elie Bononcini

Une belle figure d'artisan de Fribourg n'est plus. Le cordonnier des Arcades de la gare, bien connu de ses fidèles pratiques s'en est allé, usé par les soucis, et un travail intense.

On ne reverra plus cet homme honnête et bon, qui voici une cinquantaine d'années s'était fixé à Fribourg. Maitre-cordonnier habile, M. Elie Bononcini avait l'amour de la chose bien faite. Grand ami de la nature, il occupait ses rares loisirs à parcourir nos forêts. Nous garderons de lui, un très, très bon souvenir.

M. Alfred Wiest

Le professeur M. Alfred Wiest n'est plus.

Les innombrables collégiens de St-Miche), ses collègues, tous ceux qui ont eu le privi¬

lège de le connaître, ne l'oublieront pas. Il était aimé de tous. M. Alfred Wiest termina ses éludes à St-Pétersbourg, où il enseigna ensuite. Il était nommé plus tard inspec¬

teur délégué pour l'enseignement de la lan¬

gue française, fonctions qu'il occupait lors¬

que la révolution de 1918 le chassa, ruiné et dénué de tout. Ses grandes capacités lui valurent d'être appelé à professer au Col¬

lège St-Michel.

M. l*anl Frossard

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A la fin de décembre dernier, M. Paul Frossard, jeune homme plein dp vie et de gaité, était enlevé à la profonde affection des siens, et à l'estime cordiale de ses nombreux amis. Il était un bon et fidèle membre de la « Concordia * et un chanteur remarqué. Musicien et diseur, il apportait avec lui partout où il était, joie et entrain communicatifs. C'est avec chagrin que fut connue la nouvelle de sa mort prématurée.

Une foule considérable d'amis l'a accompn- gné à sa dernière demeure.

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Notre service des routes, soucieux de maintenir nos routes en bon état durant l'hiver, a fait l'acquisition d'un chasse-neige à moteur du type « Snow-boy ». Cet appa¬

reil nouveau, de fabrication suisse a une efficacité étonnante. Les Fribourgeois l'ont vu fonctionner avec intérêt. Cet engin utile et relativement peu coûteux, rend déjà d'inappréciables services dans d'autres can¬

tons. Il fonctionne sous la propulsion d'un moteur de 10 IIP à refroidissement à air.

Sa capacité de déblayage est de 300 à 500 mètres cubes à l'heure. Un ouvrier manuel en enlève de '1 à 6 mètres cubes. On peut se rendre compte par comparaison du rendement du « Snow-Boy » récemment acquis, qui verra sans doute d'autres de ses frères travailler diligemment au dé¬

blaiement de nos routes enneigées.

L'appareil conduit à main d'homme, aspire la neige, qui est projetée au loin par un ingénieux dispositif de conduite, ou peut être chargée sur un camion, quand il s'agit du déblaiement urbain.

M. Guyer, chef-mécanicien au service des Ponts et Chaussées, et M. Kubier, représentant de la Maison Rolba, de Zurich, qui a fourni le

chasse-neige « Snow-Boy ». Le chasse-neige « Snow-Boy » en action.

m mwmw Le nouveau Président de Concordia

A la fin de décembre dernier, la Société de Musique La Concordia tenait son assemblée générale statutaire à son local de la Tête Noire. La société devait procéder au remplacement de son président, M. Jacques Schorde- ret, démissionnaire. Le choix de l'assemblée s'est porté sur M. Charles Guggenheim, qui fut élu par acclamations.

M. Charles Guggenheim est un enfant de Fribouip : né dans cette ville, il y fit ses études universitaires et obtenait en 1943 son titre d'avocat. Nous félicitons M. Guggenheim, et aussi la Concordia, qui sait toujours bien choisir ses présidents.

M. Victor Buchs, ancien conseiller d'Etat, a 85 ans

En bonne santé, en pleine possession de ses moyens, M. Vic¬

tor Buchs est entré dans sa 86me an¬

née. Un bel âge.

M. Victor Buchs est entouré de la véné¬

ration de tous les Fribourgeois. C'est un citoyen qui s'est dévoué corps et âme pour le bien du canton. Songeons à tout ce qu'il a accompli durant les seize années qu'il a passées au sein du Conseil d'Etat (1920-1936) comme directeur des Travaux Publics. Ne citer que les ponts de Zaehringen et de Pérolles, ce n'est déjà pas rien. Aujourd'hui encore, M. Buchs suit de près tout ce qui se passe dans son canton, qui lui est combien cher.

Nous félicitons M. Buchs et formons pour lui nos vœux sincères et respectueux pour que de belles années pai¬

sibles lui soient encore données.

Un nouveau juge cantonal

M. Jules Bovet, an¬

cien conseiller d'Etat vient d'être appelé à fonctionner comme juge au Tribunal can¬

tonal. M. Jules Bovet est un homme cultivé, qui a une grande connaissance des gens et des choses. Il a accompli déjà une carrière remarquable.

(Voir notre article page 10)

(3)

Avec le Hockey-Club Gottéron Le match Arosa - Gottéron

Le Hockey-Club Gottéron fait plaisir aux Fribourgeois. Il est en pleine forme cotte année et les sportifs de notre ville, et maintenant de la Suisse entière, depuis que dimanche dernier, Gottéron s'est qualifié pour les demi-finales, ont les yeux fixés sur notre Club. Récemmcni, l'équipe d'Arosa, champion suisse était venue se mesurer à Fribourg à nos joueurs en un match de grande classe où Gottéron loin d'être écrasé s'est montré au contraire adversaire mordant et coriace. Près de deux mille personnes étaient venues assister à cotte ren¬

contre-.

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L'équipe d'Arosa est présentée à M. le conseiller d'Etat Paul Torche.

Uli Poltera, capitaine de l'équipe nationale reçoit le bouquet traditionnel remis d'aimable façon par une gentille fribourgeoiso.

L'équipe d'Arosa. De gauche à droite : Trepp, Reinhard, Gebi Poltera, Uli

Poltera, Riesen, Waidacher, Suchoparek, Pfosi, Trauffer et Herter. L'équipe de hockey sur glace Gottéron-Fribourg, finaliste série A du championnat suisse. De gaucho à droite : l'arbitre Jaeger, Jenny, Mulhauser, Essig, non/, Piller, Bœhlen, Weissbaum, Jelk, Spicher, Stempfei O., Mooser, Stempfei P.,

ot l'arbitre Weissbaum.

L'entraîneur du Hockey-Club Goltéron, M. Walter Essig remet un bouquet au président technique d'Arcra. M. Roggo.

Beaux cliiens de grande classe

Au Chenil du « Clédard > à Neyruz, M. Jaquier, propriétaire, possède une jolie famille de chiens qui se porte à merveille. La mère, une superbe bête de race berger belge, s'appelle « Katty >.

C'est une chienne de prix. Son magnifique pelage d'ébène brillant fait contraste avec la neige de ces temps-ci. Son palmarès est éloquent et prouve sa valeur. Au concours internai ional de Langenthal en 1950, elle obtient le premier prix. La même année, au concours international de Lucerne également le premier prix. En 1951 au Concours d'Evian, elle obtient le premier prix classe travail et le 2mc prix de beauté. Les amateurs ne manqueront pas de s'intéresser aux descendants directs de cette magnifique Katty. A gauche, Katty ot ci-dessous, sa jolie nichcc.

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tout le signe de la prudence Los différentes photographies publiées ici sont suggesti¬

ves. Elles démontrent une fois de plus que l'imprudence peut avoir de graves conséquences.

Photo 3 : Le conducteur de cette voiture a perdu !e contrôle de son véhicule, a-t-il freiné ? Ce qu'il ne faut pas faire sur le verglas). 12 a traversé la chaussée, buté contre un arbre; passé dans le pré. Résultat : 3 blessés et un véhicule hors d'usage. Imaginez un ou plusieurs piétons devant l'arbre tamponné : vous auriez un ou plusieurs cadavres à ajouter à la liste déjà longue des victimes de la route.

Photo 2 : Sur une route étroite, trop grande vitesse d'un motocycliste, qui perd tout contrôle et vient se jeter contre une voiture venant bien à droite, en s^ns inverse. Résultat : Un mort et dégâts matériels impor¬

tants.

Photo 4 : A un carrefour l'automobiliste n'observe pas la priorité de droite, un camion est engagé, la route est mouillée, un coup de frein, l'équilibre du camion est rompu. C'est l'accident.

La faute, dans un accident, n'est jamais imputable à la machine. C'est l'homme qui l'entretien et qui la con¬

duit. C'est lui qui est et qui doit rester le maître. Il y a des ennemis : l'hiver, le verglas, le brouillard, la nuit, etc. qui lui rendent la tâche difficile. Mais il y a aussi des amis qui peuvent leur aider : les lois sur la circula¬

tion, les nombreux signaux, hélas trop souvent il les méprise. N'oublions pas le facteur Vitesse. Trop d'auto¬

mobilistes n'adaptent pas la vitesse de leur véhicule aux conditions de la route.

Que dire de la routine de beaucoup de conducteurs ? Elle est un véritable danger. On se fie à son adresse, on se laisse aller à ses habitudes. On se dit : c'est au moins la centième fois que je passe là, à la même heure. Il n'y a jamais personne, je roule comme de coutume. Un jour l'imprévu '

■ se présente et c'est l'accident. L'accident est un fantôme qui rôde autour de chaque véhicule. Seuls une attention soutenue et un respect stricte des lois et des signaux routiers éloignent le fantôme.

Automobilistes!!! ne devenez pas des assassins. R.estez des automobilistes honnêtes et conscients de vos responsabilités.

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No I

Éfê&âw.ciiS!-

L'Assemblée générale de l'Association romande des Troupes motorisées, section de Fribaurg Elle s'est déroulée aux Charmettes, le 26 janvier. Des membres de tout le canton étaient venus participer à ces 15mcs assises de la section. Voici, ci-dessous, les participants à cette assemblée:

vivante.

Championnat suisse universitaire de cross-country En décembre dernier, Neuchâtel avait organisé le championnat suisse universitaire de cross-countr.-j L'équipe universitaire de Fribourg s'y est particulièrement distinguée en remportant brillamment la premier«;

place. C'est aussi un succès pour le maître de sports M. Pius Pally, qui avait préparé minutieusement scj j athlètes. Voici de gauche à droite, les participants : Alois Schachter, Herbert Furrer, M. Pius Pally, Anton, Zurwerra et Joseph Bischofberger.

Une belle exposition Au début de janvier, le public fribourgeois était convié à visiter une exposition d'un goût raffiné.

Au 5me étage de la tour de la Bâloise, la Maison Leibzig avait aménagé un appartement meublé avec délicatesse et entendement. Meubles de bon goût, bien faits, témoignaient de la qualité du travail d<j l'artisan fribourgeois. Nombreux sont ceux qui ont profité de cette occasion de voir quelque chose de beau et de bien présenté, et nombreux ce.ix qui ont trouvé là de bonnes idées pour leur propre intérieur. C'est avec un vrai enchantement qu'on visitait cet appartement mo¬

dèle, image idéale du foyer qu'on rêve. D'autres Maisons de Fribourg avaient contribué à cette réussite, par exemple, les Etablissements Techni¬

ques pour la Lustrerie, le Commerce de fer fri¬

bourgeois, pour la cuisinière, M. H. Clément poul¬

ies porcelaines et cristaux, M. Bongard pour la radio ; les artistes Henri Broillet et Antoine Claraz avaient prêté leur talent à l'embellisse¬

ment de cette exposition qu'il faut féliciter la Maison Leibzig d'avoir organisée.

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Le sport militaire au Lac Noir

Epreuves de tétrathlon ef de triathlon organisées par le grou¬

pement polysportif de Fribourg.

1.0 PH Andre Schweizer, de Marly, dans l'épreuve de fond.

A droite, son camarade le Pit Gilbert May, de Sarrcyer, sélectionné pour les Jeux

Olympiques d'Oslo.

Ci-dessous : L'appointé André Macheret, de Fribourg, pre¬

mier classé en Classe 1. Ce magnifique et sympathique sportif a cueilli dimanche der¬

nier de beaux lauriers aux championnats suisses de Grin- dehvald en s'attribuant le titre de champion suisse vétéran en tétrathlon et le challenge

définitif.

Ci-dessous : Parmi les officiers présents, le capitaine Henri Krattinger, président du Comité d'organisation, et le major Hans Kaltenricder, représentant de la direction

militaire.

Comme ces années passées, le groupe polysportif de Fribourg en collabora¬

tion avec la société d'escrime et le Ski-Club du Lac Noir, avait organisé dimanche 27 janvier, les concours de téthrathlon et de triathlon.

Une belle neige et une très bonne organisation ont assuré le succès de la journée. Nos autorités civiles et militaires et un nombreux public assistaient à ces joutes sportives militaires. Nos sportifs fribourgeois Vaugne et Macheret se sont particu¬

lièrement distingués en prenant la première place chacun dans sa caté¬

gorie.

Jß'ecfrte &ui£&e de àki

et en fanté M. Pius Paliy, professeur de sports à notre Université a eu la très bonne idée d'organiser le jeudi après-midi des cours de ski gratuits pour enfants.

Nos gosses peuvent ainsi profiter de bonnes leçons, et s'initier de façon judicieuse à la pratique du ski qui leur donnera de si belles heures de leur vie. Il faut remercier M. Pius Pally, et tous ceux qui lui ont prêté leur concours, d'avoir réalisé une chose si utile et qui donne en même temps de la joie à nos enfants.

Le PU Adolphe Odermatt, d'Kngelberg, ancien champion suisse de descente, est le grand vain¬

queur de la journée.

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Gilbert Aubonney

Nos trois photos à droite de cette page : En haut, on se rend gaiement au terrain d'exercices, d'où on redescen¬

dra un peu plus expérimenté qu'avant.

Au milieu : Le moniteur M.

Progin, s'occupe avec compré¬

hension et dévouement des enfants qu'on lui confie, et les initie graduellement à l'art du ski.

A droite : Une des classes de filles pendant une leçon.

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Une belle collection de phofos lut prise à I occasion de la soirée du Maillot jaune de la Chanson à Fribourg.

On peut les obtenir et les voir chez

JACQUES THÉVOZ, PHOTO Grand'Rue 48, Fribourg

On se pressait au Livio le lundi 28 janvier. Plus une place libre.

A gauche : Le détenteur du maillot jaune garde son titre.

C'est M. Marcel Calame, de La Chaux-de-Fonds, à qui le fan¬

taisiste Maurice Barbey passe le maillot envié.

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Si le linge pouvait parler...

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voir «lavant» conviennent admirablement à mon tissu qui ne souffre pas de manipu¬

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ques lentes».

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Mme PIERRE VERDON I )irectetir responsable

\v. l'crollrf (>7 T£l. 2.64.81' Après vingt ans de fructueux services

H. Paul Joye quitte la direction des Entreprises électriques

M. Paul Joye, ancien Directeur des Entreprises Electriques Fribourgeoise»

Le lundi 24 décembre, au cours d'une réunion au buffet de la gare, M. Paul Joye a pris congé ties autorités et du personnel supérieur des Entreprises électriques fri¬

bourgeoises. 11 a reçu à cette occasion les hommages de MM. Baeriswyl et Acker-

"mann, conseillers d'Etat, de M. Louis Piller, ingénieur en chef, et de plusieurs chefs de réseaux. Tous ont insisté sur-les qualités scientifiques de son esprit et sur les résul¬

tats heureux de sa gestion. La-construction du barrage de Rössens, notamment, à un moment où le besoin d'énergie électrique se faisait particulièrement sentir, a mis le canton de Eribourg dans une position d'avant-garde qui a stimulé d'autres entre¬

prises parallèles dans les cantons confédé¬

rés.

Ajoutons que Mme Joye prenait part à la fête et reçut des mains tie M. Indermühle une corbeille de fleurs au titre de collabo¬

ratrice et de fidèle compagne du directeur des Entreprises.

Une vieille famille fribourgeoise La famille Joye, qui porta jusqu'en 1407 le nom de Rossier, est originaire de Man¬

iions. Quelques-uns de ses membres devin¬

rent bourgeois de Fribourg en 1623, d'au¬

tres de Romont en 1743, d'autres d'Ecuvil- lens en 1766. Plusieurs prêtres et magistrats l'ont illustrée. L'oncle de M. Paul Joye, né à Romont en 1852, se fit jésuite et exerça un ministère particulièrement fécond à Bâle, de 1886 à 1010. Son père, Charles, né à Romont également, devint contrôleur des routes du district de la Sarine. C'était un grand collectionneur de tableaux et d'es¬

tampes. Le jeune Paul Joye eut ainsi toutes les facilités pour faire ses études secondaires et supérieures à Fribourg, où l'Université venait de se fonder. Il était, docteur ès sciences en 1000, professeur agrégé en 1012, professeur extraordinaire en 1014 et professeur ordinaire de physique générale dès 1010. Il dirigeait également l'institut de physique, ('.'est dire que le gou¬

vernement, nommément Georges Python, avait discerné ses capacités exceptionnelles et était heureux de voir un Frihourgeois occuper aussi dignement une chaire de la Faculté des sciences.

Promoteur de l'industrie fribourgeoise Cependant M. Paul Joye ne voulait pas se cantonner dans le domaine purement scien¬

tifique. Il avait hâte de participer au développement que le canton de Fribourg prenait au début du siècle et dont l'Uni¬

versité formait le centre. Pour soutenir celle-ci, il fallait, des établissements-écono¬

miques florissants. Il fallait acquérir une certaine richesse, qui lui permette de vivre sans trop demander au contribuable. C'est dans cette vue que M. Paul Joye commença

à s'intéresser aux Entreprises électriques, qui furent, du point de vue financier, l'une des meilleures conceptions de Georges Python. Membre du comité directeur depuis 1016 et du Conseil d'administration depuis 1019, il devait, en 1031, assumer la direction générale.

En 1914, sous le titre : «L'essor industriel d'un canton agricole », Paul Joye publiait, dans la « Suisse latine », revue malheureu¬

sement éphémère, un article dans lequel il précisait le rôle que la science et l'indus¬

trie devaient jouer dans ce mouvement île rénovation. Il montrait la ville de Fribourg, prospère au XVe siècle, retombant par la suite dans un marasme déplorable. L'in¬

dustrie des cuirs et celle des draps avaient été détruites par les guerres continuelles et minées par les services étrangers, qui suçaient le sang des jeunes générations. Le Gottéron ne faisait plus tourner que quel¬

ques roues de moulins et quelques pilons d'os. En 1799, Fribourg, avec 5.100 habi¬

tants, était moins peuplée qu'en 1448.

L'effort réalisé par le gouvernement de Louis de Weck-Reynold pour amener la grande ligne de chemin de fer à Fribourg, l'exécution des projets Ritter au barrage de la Maigrauge, enfin l'Université, sorti¬

rent le canton de sa torpeur. Paul Joye décrit exactement les débuts de la Société des Eaux et Forêts embryon des Entrepri¬

ses électriques.

Cet article traduit l'idéal qui a inspi'é toute la carrière de M. Paul Joye. Pour exposer les résultats pratiques de son acti¬

vité, il faudrait refaire toute l'histoire de cette régie d'Etat. Notons que son plan dépassait même les limites de l'administra¬

tion étatique. Il tenta de favoriser l'essor de l'industrie privée. Les Entreprises élec¬

triques s'intéressèrent à plusieurs firmes nouvelles qui tentaient de se développer à Fribourg. Certaines réussirent ; d'autres furent moins heureuses, ce qui démontre la difficulté des débuts dans toute création de ce genre.

Un ensemble de circonstances sont indis¬

pensables, qui tiennent, non seulement aux possibilités financières, mais aux condi¬

tions physiques et cliniatériques, aux res¬

sources techniques et| intellectuelles, au tempérament même de la population.

Dans la direction des Entreprises élec¬

triques, plusieurs problèmes ardus se sont posés. La charge financière a augmenté depuis la création de Rössens ; l'année 1949 fut marquée par la sécheresse et le rendement en fut insuffisant ; la question de l'IIongrin est encore en suspens et signifiera peut-être une crise dans l'exten¬

sion de la clientèle.

Toutes ces questions ont fait l'objet d'étu¬

des minutieuses de la direction, qui a tou¬

jours paré au danger au mieux des possi¬

bilités.

Sens social et humain

M. Paul Joye s'est mêlé par d'autres côtés encore à la vie du peuple. Il fut, au début du siècle, l'un des créateurs dos mutualités scolaires suisses, qui ont fait tellement tie bien. Pendant la guerre de 1914, il dirigea le comité tie la Mission catholique suisse pour les prisonniers de guerre. Parallèlement, un bureau s'occu¬

pait tie la recherche des disparus. Tous ces services lui valurent, en 1922, le titre tie Chevalier de la Légion d'honneur et la médaille du roi Albert 1er.

M. Paul Jove a siégé au Grand Conseil de 1014 à 1931.

Il a publié de nombreux articles scienti¬

fiques, notamment, dans les « Archives de Genève », le Journal » et les « Annales de physique »"Nifliis le «Bulletin technique de la Suisse romantic » et dans les « Comp¬

tes-rendus de l'Académie des Sciencs ».

Au moment de sa retraite, nous le félici¬

tons tie iVs multiples réalisations et souhai¬

tons tie les voir se continuer dans diverses sphères pour le bien de tous et le progrès du canton. X.

Q)l(. CRabezt /Zcuip pazLe ciux. ieuneé C'est avec plaisir que nous publions quel¬

ques extraits île la très intéressante cau¬

serie que M. Robert Loup, dont la réputa¬

tion n'est, plus à faire, a donnée le 0 jan¬

vier 1052 à l'Aula B. de notre Université.

Deux à Deux

Quand le Comité des Jeunes m'a demandé de traiter ce sujet. : Deux à deux, dans le programme ties conférences sur les futurs foyers, c'est avec empressement que j'ai répondu oui. Non que je pense avoir des idées absolument nouvelles à vous appor-

en dedans pour voir où vous en êtes, à faire le bilan de vos rêves, de votre idéal et de votre devoir.

Le mariage, nous dit-il plus loin, est une vocation... Nous sommes appelés au ma¬

riage, comme d'autres le sont au célibat dans la vie laïque ou dans la vie religieuse.

Ai-je besoin d'insister qu'il y a qu'un seul mariage, le mariage chrétien, institué par Dieu.

Un premier point : l'origine divine.

Deuxième point : le mariage est régi par des lois. Là encore, il n'appartient pas à l'homme d'y changer un iota.

D'ailleurs toute œuvre divine est faite pour l'homme et à la taille de l'homme, avec un amour dont nous ne pouvons pas mesurer l'infinie tendresse. Elle seule nous donne, avec l'ordre et la beauté, le bon¬

heur. Pourvu que nous voulions être heu¬

reux, car il faut le vouloir. Le bonheur ne grandit pas comme une herbe sauvage. Il est le fruit d'une volonté.

Puis M. Loup nous parle de l'âge ingrat et de la façon bien différente des garçons et des filles d'envisager l'amour: «on dit volontiers que le mariage est une loterie...»

Il y a une grande part de vérité dans cette boutade pour les amoureux aveugles, une très petite part pour les amoureux clair¬

voyants... Tout dépend, je crois, d'une cer¬

taine intelligence active et d'une certaine préparation morale... Le jeune homme doit passer par le feu de l'épreuve. S'il en sort sans trop de dégâts, c'est qu'il aura beau¬

coup lutté, beaucoup prié c'est qu'il aura su garder la route ascendante de la force et de la pureté.

Chez la fille, le coeur se livre. Elle veut aimer, elle aime à tort et à travers. Elle croit à la beauté du monde, aux serments éternels, à la sincérité des caresses, au bon¬

heur étourdissant des dialogues au clair de lune... Je tenais à rappeler aux jeunes filles le danger qu'elles courent en ^e livrant d'avance. Danger physique sans doute, danger moral évidemment mais aussi danger social. L'âge ingrat ressemble à ces semaines désordonnées qui précèdent !e printemps. Pluie, vent, éclaircies éblouis¬

santes, accalmies, tempêtes, froidures ou chaleurs excessives... Pour les adolescents cet âge est dur, très dur.

Naïveté chez la fillette, envoûtée par l'allégresse d'aimer, par l'amour tie l'a¬

mour, elle commet souvent des impruden¬

ces dont elle paie un jour la triste rançon...

Le garçon, lui, est plus réaliste, encore qu'il croie trouver le sourire d'une fraîche amie,

ter, mais il est. bon de revenir sans cesse aux sources tie la réalité, pour y puiser lumière et force. Une causerie telle que celle-ci n'a d'autre valeur que celle d'un témoignage, et pour quelques-uns peut- être, d'un message. L'homme qui parle évoque des faits, rappelle des principes, cherche lui-même à se mieux connaître.

Quant à l'auditeur, il entend, il écoute même, il va parfois jusqu'à méditer.

C'est donc en quelques sortes à réfléchir que je vous convie, à tourner votre regard

M. le Dr Robert Loup Professeur, écrivain et conférencier

la promesse tie la béatitude, la garantie du bonheur éternel. En un mot, pour les uns et les autres, tout l'amour se résume dans une espèce de conte tie fée. La belle au boi dormant, le Prince charmant...

Quelles sont les conditions d'un mariage heureux ? La réponse est simple, très sim¬

ple, dans l'idéal. Un mariage heureux, c'est l'union de deux jeunes gens qui s'aiment d'un amour profond, durable, qui s'estiment pour leurs qualités respectives de cœur et d'intelligence, dont les caractères s'harmo¬

nisent et se complètent ; qui ont sur les problèmes essentiels de la morale et île 'a foi, des certitudes et des espérances identi¬

ques. L'amour, l'estime réciproque, l'har¬

monie des caractères et des tempéraments, la même religion. C'est une réponse dans l'idéal. En fait, contrairement à ce que dit la chanson, ce n'est pas si simple d'aimer.

M. Loup nous décrit, ensuite, en fin psychologue les différentes phases de l'a¬

mour d'illumination, tie l'amour-passion pi de l'amour tendresse... « Cet amour d'illu¬

mination existe. Mais, on n'en peut sortir l'argument d'un mariage heureux. Quant à l'amour passion, et qui n'est quo cela, j!

ne résiste pas à l'épreuve non plus... Cepen- dant la femme ou la fiancée doit être à la fois la vedette, l'amante et l'épouse ». Puis il nous lit quelques passages ties lettres dp Léon Bloy à sa fiancée....

Ne croyez pas que l'amour conjugal doit, comme le chêne sous le vent, se subsister à lui-même. Il faudra sans cesse le proté¬

ger, le défendre, le consolider et le purifier en le ramenant aux sources du devoir.

Mesdemoiselles, vous aurez à lutter pour votre bonheur contre vos propres compa¬

gnes, filles d'Eve, qui se dévoilent sur 1rs plages, dans les revues et les spectacle-;.

Mais la plupart des jeunes filles ne com¬

prennent pas le vrai fond du problème...

quand elles ont 20 ans ne sont-elles pas les premières à chercher le succès, à courir U>

danger, à vouloir être à la page ? Trente ans plus tard, elles n'auront pas assez do voix pour conseiller à leur grande fille la réserve et la prudence... Ainsi le monde sp renouvelle, sans que l'expérience ties autres ait une influence quelconque sur nos dé¬

marches personnelles.

Faisons, voulez-vous, un petit examen tie conscience ? J'interprète les sentiments du fiancé : Je l'aime, c'est vrai, pourquoi La beauté de son visage ? ses yeux ? l'har¬

monie sculpturale tie son corps ? l'ardeur de son amour ? Jusque-là nous en sommes restés dans les débats do l'amour-passion.

Vos réponses, quelles qu'elles soient, n'ont rien de concluant, parce que nous sommes dans le domaine de tout ce qui est variable, mobile, instable.

Est-elle intelligente ? pieuse, fidèle ? Sou caractère me plaît-il ? Ainie-t-elle le tra¬

vail, le foyer, les enfants ? A-t-elle le goût de la vie simple ? Suis-je fier d'elle, fier de la savoir bientôt la maman de mes enfants ? Messieurs si vous pouvez répon¬

dre oui à ces dernières questions, c'est que vous avez trouvé la perle...

Et vous, Mesdemoiselles où en êtes-vous?

Les jeunes filles se laissent facilement trou¬

bler le cœur par les beaux garçons... du théâtre, du sport et de l'écran ? La part de folie c'est pour le rêve. Le quotidien,'c'est de trouver un mari travailleur, sérieux aimable et si possible avec un idéal élevé.

Son caractère ? Est-il travailleur, économe, a-t-il une situation assurée ? Est-il fidèle, attaché à la maison ? Si c'est oui, alors tant mieux, vous avez su choisir.

Un mot des caractères. Ils ne peuvent être identiques, ce serait la catastrophe.

Non les caractères doivent être complémen¬

taires. Les mariages les plus heureux sont précisément ceux où l'époux fidèle, à vocation, agit en chef, tandis que l'épouse, humble et soumise, joue son vrai rôle de maman. A lui la primauté tie l'autorité, à elle, la primauté de la charité.

Mesdemoiselles, quoique la distribution des charges paraisse vous désavantager, n'ayez aucun souci pour votre autorité ! Un proverbe espagnol dit ceci : «La main qui berce l'enfant conduit le monde». Et c'est précisément en restant à l'humble place que le Ciel et la nature vous assi¬

gnent que vous serez toutes puissantes.

Votre cœur remporte plus de victoires que nos pauvres volontés.

Si la femme paraît destinée à veiller aux soins du ménage et à l'éducation des enfants, il est bon qu'elle soit aussi la collaboratrice de son époux, qu'elle com¬

prenne ses affaires et ses entreprises, qu'elle lui aide à trouver des solutions. Il est un domaine où l'entente doit être absolue : les devoirs conjugaux, les devoirs religieux.

Il reste la question capitale : la religion.

Ne vous faites pas d'illusions, dès les dé¬

buts du mariage, surtout dans les débuts, de nombreuses difficultés vont surgir. El ce sera ainsi tout au long de votre existence à deux, il est donc nécessaire d'avoir ce havre de pacification : la foi et la prière.

Les querelles, les tristesses secrètes, les amertumes et les soucis viennent alors se résoudre dans cette prière commune que les époux prononcent, deux à deux, dan?

l'intimité du foyer. L'amour s'élève par i<i prière, se purifie et s'approfondit. «Qu'est-ce donc aimer, demande Saint-Exupéry, c'est être deux à regarder dans la même direc¬

tion. »

Continuant sa conférence M. Loup nous parle du temps heureux des fiançailles...

des devoirs et des soucis qu'il comporte..

« Il est facile tie dire : « je vous aime ». "

est beaucoup plus difficile de garder ses yeux ouverts, la netteté de son jugement la force de sa volonté. Chers fiancés, pi'e' nez garde et ne comptez pas trop sur votre bonne étoile pour accomplir des miracles.»

Il parle avec infiniment de délicatesse?

(9)

jes maladies héréditaires, de l'ivrogner-e, mauvais penchants et du danger qui

existe cà sortir trop souvent, à dépenser

;ans compter. Il donne aussi une indica¬

tion très précieuse : «C'est la manière dont le jeune homme et la jeune fille se rompor- leiit. avec ses parents, à la maison, avec ses Irères et sœurs, avec la maman surtout.

Vous reconnaître/, tout de suite, nous dit-il, lânie d'élite ou lo goujat. Heureux les jeu¬

ne? gens qui ont su choisir. Je ne leur prédis pas la béatitude parfaite mais du nioins cette joie permanente qui rayonne, niênie dans la souffrance et dans la dou¬

leur. comme un état tie grâce.

M. Loup conseille aux jeunes de s'ins- truire sur leurs devoirs réciproques... mais

;ur leurs vrais devoirs : « Il est assez piquant tie voir des fiancés vouloir appren¬

dre passionnément ce qui s'apprend tout

;eul, tie par les intuitions et les sensations Je notre nature, et d'un autre côté de négli¬

ger de s'instruire sur des problèmes qui jeur sont parfaitement inconnus : le métier je papa, de maman, l'éducation des en¬

fants, etc., etc. »

Le distingué conférencier termine en .'adressant aux Messieurs : « Prenez une

résolution solennelle, celle de rester tou¬

jours courtois et polis, galants et servia- bles. Je vais lâcher un mot que vous allez trouver un peu dur : ne soyons pas des brutes... Mais oui nous le sommes si facile¬

ment et d'une manière si constante. Quelles que soient nos intentions, c'est de la femme que nous recevons les meilleures leçons de savoir-vivre et de délicatesse. »

Il me faudrait encore des lignes et des lignes si je voulais dire tout le bien d'une telle causerie, tout le profit qu'en peuvent retirer les jeunes, comme aussi les parents.

Avec Paul Claudel, Robert Loup nous dit :

« Ne croyez point ceux qui vous diront que la jeunesse est faite pour s'amuser, la jeu¬

nesse n'est point faite pour le plaisir, elle est faite pour l'héroïsme. C'est vrai, car il faut de l'héroïsme à un jeune homme pour résister aux tentations qui l'entourent, pour croire tout seul à une doctrine, pour oseï- faire face sans reculer d'un pouce à l'argument, à la raillerie, aux blasphèmes qui remplissent les livres, les rues et les journaux... Mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. Ne croyez pas que vous serez diminué, vous serez au contraire merveil¬

leusement augmenté. X.

c

VU PAR UN VOISIN

J

AU CLUB D'ÉCHECS DE FRIBOURG

Un lien noué avec le club d'échecs de Nova-Friburgo, au Brésil

Le Club d' échecs cle Sova-Friburgo.

Les historiens racontent qu'en 1819, à la suite d'années de disette qui avaient frappé la Suisse, une émigration fut organisée qui conduisit environ 2.000 de nos compatriotes dans les environs de Rio-de-Janeiro. Dans ce nombre se trouvaient 873 Fribourgeois, sous la conduite de Nicolas-Sébastien Gachet, de Gruyères, ancien condisciple du roi Murât, qui avait conclu une convention avec le roi Jean VI de Portugal. Des terres, du bétail et des semences devaient être concédés aux émigrants, qui devaient jeter les fondements d'une ville dont le nom serait Nova-Friburgo.

La chose fut assez mal organisée et de gros retards intervinrent. Les maladies décimèrent les voyageurs, qui étaient ré¬

duits l'année suivante au nombre de 1.(100.

Cependant Nova-Friburgo avait été fon¬

dé et elle existe encore aujourd'hui. Nous su donnons ci-dessus une vue d'ensemble.

C'est à la suite d'assez curieuses circons¬

tances que le club d'échecs de Fribourg est entré dernièrement en relations avec celui de Nova-Friburgo. Un membre du club do Fribourg, M. René Barberis, avait engagé une partie par correspondance avec un joueur de Yougoslavie. Au mois d'octobre, une carte de ce dernier, portant un coup d'échecs s'en alla à la Fribourg du Brésil, M postier yougoslave ne connaissant appa¬

remment pas d'autre ville de ce nom.

Voici la lettre très obligeante, écrite en français, que M. Barberis reçut ces jours derniers. Nous en rectifions quelques

^pressions :

Club de Xadres de Nova Friburgo fundado em 26 de Julho de 1927

Nova-Friburgo, le 24 novembre 1951 Monsieur,

Il est arrivé chez nous une carte qui vous est adressée et qui nous est envoyée par ia poste certainement par erreur.

Nous supposons qu'il s'agit d'une partie d'échecs par correspondance ; nous som¬

mes heureux de la coïncidence, car nous appartenons aussi à un club d'échecs, celui de Nova-Friburgo, au Brésil.

Moi qui vous écris ai la fonction de direc¬

teur social de ce club et je suis descendant d'une des familles suisses qui ont colonisé cette ville. J'ai l'immense plaisir de vous envoyer cette carte et, en même temps, nos salutations, auxquelles je joins quelques photographies, deux du club d'échecs et trois autres de la ville de Nova-Friburgo.

Je vous salue.

(Sign.) Raphael Luiz de Siqueira-Jaccoud N'est-il pas réjouissant de retrouver, à côté de consonances portugaises, ce nom bien fribourgeois de Jaccoud ?

Il est heureux que les échecs, qui sont répandus sur toute la surfac du globe, nous donnent l'occasion de renouer avec des compatriotes qui, après bien des souf¬

frances, ont implanté sur un continent lointain ce nom de Fribourg et ont conservé le désir de converser avec les habitants de leur ancienne patrie.

M. Barberis répondra à son aimable cor¬

respondant et le club de Fribourg se pro¬

pose d'engager une autre partie d'échecs par correspondance avec Nova-Friburgo.

Vue d'ensemble de Nova-Friburgo.

Monsieur Henri Perrochon. président des écrivains vaudois qui compte tant d'amis dans le canton de Fribourg, vient de publier, dans un journal vaudois, un charmant article sur le Vully. Nous sommes heureux de le présenter à nos lecteurs.

A l'extrémité de la Broyé et se mirant dans les eaux claires du lac de Morat, le Yully est couché comme un gros chat au dos pelé. C'est un pays sympathique et. sa population laborieuse.

Il y! a le Yully vaudois : Yallamand- dessous et Salavaux au bord du lac, Yallamand-dessus, Cotterd, Bellerive, Contantine, Montmagny, sur la croupe élargie de la colline. Le regretté poète E.-H. Crisinel a dit son charme, en ties pages prenantes. Il aimait île Faoug le parcourir. La dernière lettre que je reçus île lui était, une invitation à une ballade vulliéraine.

Il y a le Yully fribourgeois. Rien ne les distingue, et la frontière n'est point un rideau de fer. Il y a même deux localités qui sont ini-vaudoises mi-fribourgeoises : Guévaux et Mur. A Mur la. rue fait fron¬

tière. D'ailleurs autrefois la paroisse de Môtiers faisait partie de la classe de Payerne et longtemps les pasteurs en furent des Yaudois. Aujourd'hui Neuchâtel sem¬

ble l'emporter clans ce domaine. Mais l'é¬

cole y emploie toujours des manuels vau¬

dois. Politiquement Môtiers, Nant, Praz et Sugy — qu'on s'efforce d'écrire Sugiez — forment dans le district, de Morat une mi¬

norité linguistique. Ils ne s'en portent pas plus mal et. sont contents de leur sort.

Ce Yully fribourgeois est le sujet d'un nouveau fascicule dc.s «'trésors de mon pays cette marinante collection que les éditions du Griffon publient et. à laquelle M. Joray, l'actif directeur du progynmase de La Neuveville voue des soins intelligents.

Cette brochure est présentée par un texte documenté de Louis Seylaz, ancien maître au Collège scientifique de Lausanne et.

chantre de nos Alpes, et qui cependant n'a jamais oublié qu'il est originaire et natif du Yully.

Depuis l'époque où les riches Romains d'Avenches allaient passer l'été dans leur villa vulliéraine, ce pays a subi des régi¬

mes divers : la Savoie, Berne et Neuchâtel.

Puis le Bas-Vully appartint à Morat avec une commune aujourd'hui disparue : Chau- mont. Mais toujours le labeur y fut grand.

Yigne, pêche, sol étroit, foins des marais, jardins. A la hotte on transportait fumier et récolte ; il n'y a pas si longtemps encore de braves paysannes portaient plusieurs fois par jour sur le Mont une seille de purin sur la tête pour arroser leurs semis d'oi¬

gnons.

Pour tirer parti des moindres parcelles, le Yully se spécialisa dans les plantons, que les hommes allaient vendre jusqu'à Moudon. Puis à côté de la. vigne, la grande ressource devint les jardins, et les marchés de Neuchâtel et de Berne, de Fribourg et de Bienne. On connaît encore la fameuse foire aux oignons de Berne où les gens du Yully allaient naguère en char à échelles, et l'on revenait à brides abattues, car le soir la jeunesse avait sa fête avec moût, sa.ucisses et merveilles.

Le marais a été conquis. Le Vully s'est modernisé. La jeep et le tracteur rempla¬

cent la hotte. Les camions remplacent des chars et non seulement pour aller aux marchés des villes voisines, mais pour ra¬

vitailler des cités plus lointaines et les hôtels de Davos ou de St-Moritz. Le patois a disparu, et les maisons ont transformé leur cuisine borgne en locaux clairs et confortables. Les marmettes elles-mêmes se font rares. On ne joue plus la course aux œufs ; les garçons ne plantent plus le premier dimanche de mai un sapin devant

les maisons où il y a une fille à marier.

Et pourtant les ménagères savent encore pétrir le fameux gâteau blanc, saupoudré de sucre et piqué de beurre frais pour le Nouvel-An, les moissons ou les vendanges.

Aux Brandons il y a. des merveilles crous¬

tillantes. Le décor n'a pas change ; le lac et le Mont. Le Mont qui laisse ruisseler la lumière sur les toits. Le lac couleur d'ar¬

doise ou d'opale, d'un bleu moiré si bleu ou teinté du sang des Bourguignons, avec les tours de Morat et les grandes Alpes étincellantes.

Surtout le Yully conserve sa population laborieuse. Beaucoup de Yulliérains sont obligés de faire ailleurs carrière sans doute : on en trouve partout à Paris ou en Amérique. Le directeur des services industriels de Sao Paulo, au Brésil, est un Yulliérain, comme le fut l'un des fonda¬

teurs du Jardin des Plantes parisien... Et tant d'autres.

Mais ceux qui ont su demeurer fidèle¬

ment dans leur village en savent garder l'esprit. La société de développement du Yully fait en semaine, comme dans d'au¬

tres, un excellent travail. C'est un plaisir que d'assister à l'une de ses séances vivan¬

tes et pratiques. Son président, M. Samuel Derron, est. un instituteur, comme il y a parfois et heureusement dans nos campa¬

gnes, et comme il en faudrait beaucoup, attaché à sa terre, dont il connaît, le passe et dont avec intelligence il prépare l'avenir.

Maintes entreprises viticoles ou maraîchè¬

res sont prospères et les tulipes du Yully rivalisent avec celles de Hollande. Enfin, ce qui est. d'excellent augure, des jeunes se passionnent pour leur petit pays et lui vouent leur travail et leur enthousiasme, savent à l'occasion organiser une fête agreste, comme à Praz, le capitaine Henri Guillod-Javet, tandis qu'en leur seyant costume, simple et coloré, les jeunes filles parent de leur grâce un cadre, vrai damier de teintes vertes et bleutées, tout de gran¬

deur, de douceur et d'équilibre. H. P.

^ o I LES GRACES OES CHflilSOIlS... 1 O o

^ Les chansons <les enfants ^ Ont des grâces naïves. O

^ Les chansons des enfants ^ O Ont des cris triomphants, ^

r>

O Des notes parfois vives, <5,

^ Des mots ébouriffants... ^

^ Les chansons des enfants Q O r. , - ..

<s Ont des graces naives. o

O O

O Les chansons <les amants ^

^ Ont des grâces secrètes.

^ Les chansons des amants ^ Ont des envols charmants O

^ Que rien, jamais, n'arrête,

^ Des silences aimants... ^ O Les chansons des amants "S

^ Ont des grâces secrètes. ^

0 1,1 ^ O

>5, Les chansons des mamans O

^ Ont des grâces exquises■ ^ Les chansons des mamans ^ O S'envolent tendrement. ^

^ S'envolent à leur guise, ^

"à A mi-voix, doucement... O O , , 1 ^ Les chansons des mamans o

^ Ont des grâces exi/uises• ^ O ^

^ t Pierre Verdon. ^

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(10)

UN A N CI E A CONSEILLER D'ÉTAT

M. JULES BO VET, juge cantonal La première fois que je vis M. Jules

Bovet, c'était à Kstavayer-le-Lac, il était alors préfet du di tri et de la Broyé. Madame Bovet, toujours aimable et gracieuse, me fit les honneurs du « château ». Quand on me présenta M. Bovet je fus frappé par son air à la fois austère et doux, paisible et réfléchi. Que d'années écoulées et que d'événements vécus depuis cet heureux temps...

Enfant d'Estavayer, M. Jules Bovet, après ses classes primaires et secondaires, devient l'élève du collège St-Michel à Fribourg. Au mois de juillet 1909 il passe avec succès son baccalauréat ès-lettres.

Etudiant en droit à l'Université de notre ville, il y conquiert sa licence en droit.

Octobre 1912, il entre comme stagiaire à l'étude de Maître Louis Bourgknecht un des avocats les plus réputés de notre capi¬

tale. En 191(j, il reçoit son diplôme d'avocat et s'installe à Estavayer. Et, cette même année, commence sa carrière politique, il est élu député au Grand Conseil, pour le district de la Broyé. Sa droiture exception¬

nelle, son esprit clair et précis le font ap¬

précier de plus en plus. En 1923 il est nommé préfet de la Broyé... et de son anti¬

que demeure seigneurale, il dirige, conseille et punit les habitants de ce riche district.

Son ascension politique continue ; en 1927 à la mort de M. Georges Python, il est élu

conseiller d'Etat. Toute la Broyé, fière de son représentant, lui fait un accueil enthou¬

siaste.

Pendant 20 ans il est à la Direction de la Police et de la Santé publique... Vous imaginez-vous ce que c'est que 20 ans dans ce département ?... Mais M. Bovet, toujour*

courtois, pondéré, travailleur infatigable, consciencieux et probe, tient les rênes de son « char » gouvernemental et, malgré les ennuis et les embûches de toutes sortes, le conduit à bon port. En 1947, il succède à M. Joseph Piller sur le fauteuil de l'Ins¬

truction publique. C'est une lourde tâche...

mais les instituteurs savent très vite l'ap¬

précier et, bientôt, ils l'aiment comme un père.

Au mois de décembre 1951 M. Bovet quitte le Conseil d'Etat pour faire place à M. José Python... ô politique des politi¬

ques !!! Sa science juridique et sa longuo expérience des affaires ainsi que son hon¬

nêteté foncière lui ouvrent toute grandes les portes du Tribunal cantonal... il est nommé juge et c'est tant mieux.

M. Jules Bovet n'est pas un homme batailleur, remuant et criard... mais il pos¬

sède cette grande vertu française, la cour¬

toisie qui, alliée à la clairvoyance et à une saine compréhension de la vie et des choses, ont fait de lui, malgré ses détracteurs, un homme supérieur. Gy.

I) A N S L'A T T E N T E D' U N E R E R R E S E NT ATI 0 N .

Jeu chorégraphique inédîl en 4 tableaux

I/auteur: M. Edouard Hertig.

Les 2, 3, 7 et 9 février, le « Gemischter Chor et Männerchor » de Fribourg présentent à l'Ailla de l'Université (le Friliourg un grand jeu chorégraphique sur des thèmes de chan¬

sons populaires.

Le texte qui lie les différentes chansons a été groupé par l'auteur, M. Edouard Ilerlig.

en quatre tableaux qui évoquent « Le joli mois de nuii », « La belle étoile », « Minuit tut village « et « La joie île vivre ».

M. Georges Aeby. don: l'éloge n'est plus à faire, s'est chargé de la partie musicale, tan¬

dis (pie M. Jo Baeriswyl. régisseur et metteur en scène réputé, assume la direction générale de ce jeu chorégraphique, basé sur la mé¬

thode de E. Jaques-Daleroze-

Un groupe de musiciens de «La Landwehr»

la ^ Berner Traelitengruppe » de Fribourg.

de nombreux enfants et un groupement théâ¬

tral apportent leur concours à la réussite .le cette entreprise artistique méritoire. Nul doute (pie cet ensemble d'environ 250 exécu¬

tants saura captiver — par une symphonie de chansons, de couleurs et de danses •— un public enthousiasmé qui se souviendra encore longtemps de ce spectacle unique et de meil¬

leur aloi. S.

Le musicien: M. Georges Aeby

Le metteur en scène: M. Jo Raeriswit.

AULA DE L'UNIVERSITÉ DE FRIBOURG Samedi soir, le 2 février 1952, à 20 heures

Dimanche, le 3 février 1952, matinée à 15 heures 15 Jeudi soir, le 7 février 1952, à 20 heures Samedi soir, le 9 février 1952, à 20 heures

«IM ROESELIGARTE»

Grand jeu chorégraphique en 4 tableaux sur des thèmes de chansons populaires Texte : Edouard Hertig - Musique : Georges Aeby - Régie et chorégraphie : Jo Beeriswyl

250 exécutants

Chansons populaires - Théâtre - Rondes - Costumes nationaux Prix des places : Places numérotées : Fr. 5.50, 4.40, 3.30

Places debouts et non-numérotées : Fr. 2.20. Enfants : 50 % de réduction Location : A. Martin, cigares, Rue de Romont 24, tél. 2.30.32 - Ch. Hertig, (leurs, Place de la Cathédrale, tél. 2.35.37 ORGANISATEURS : GEMISCHTER CHOR ET MANNERCHOR, FRIBOURG

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LES BONS PATRONS En un temps où il est de bon ton do

dauber sur les employeurs, — de bon ton, tla.ns les milieux que l'on devine... — ne craignons point, par esprit de justice sinon par volonté de non conformisme, d'affir¬

mer que la race des bons patrons n'est pas évanouie ni près de s'éteindre.

S'il est des patrons chagrins, incommo¬

des, désagréables, irascibles et rapaces, il en est d'autres — et nombreux, et par¬

tout, — qui sont humains, compréhensifs, soucieux du bien-être de leur personnel, généreux et délicats.

Chaque profession, chaque état social, a ses parasites, ses fripons, ses coquins beso¬

gneux ou cupides. Mais juge-t-on des pro¬

fessions sur ces déplorables exceptions ? Comme disait Louis Barthou : « L'aven¬

ture scandaleuse d'un prêtre, l'escroquerie d'un financier, la cupidité criminelle d'un chirurgien ou d'un avocat condamnent- elles le clergé, la banque, la médecine ou le barreau ? » Non pas, assurément !

La classe des patrons n'est pas à condam¬

ner dans son ensemble parce qu'elle a ses brebis galeuses et ses représentants mar¬

rons. L'esprit d'équité, d'honnêteté et de loyauté professionnelle y est la grande règle.

Mais à quoi se reconnaissent les bons patrons ? Ils ne lésinent pas sur les salai¬

res, répondront sommairement, les plus matérialistes des employés. Ils ne chassent ni ne tracassent leur personnel, préciseront d'autres ouvriers.

Sans doute, ce sont là qualités apparen¬

tes et méritoires des bons patrons. Mais il en est d'autres qui ne sont pas moins indis¬

pensables et tout aussi nécessaires.

Et d'aboi d, le bon patron sera poli, cour¬

tois, même avec le plus humble tie ses subordonnés. Il ne plastronnera pas avec suffisance et impertinence, comme certains

vaniteux cabotins hors de service, ou com¬

me certains ronds-de-cuir perpétuelle¬

ment encolérés, figés dans leur orgueil comme dans du béton armé, dont le cœur est une pierre d'évier et le cerveau, une bougie éteinte — si elle a jamais été allu¬

mée !

Le bon patron ne sera pa • ombrageux, ni vindicatif, ni cancanier. Sa hauteur de vues, qui le délivrera de toute mesquine¬

rie, sa parfaite indifférence à l'égard des ragots et commérages du personnel, son égalité d'humeur et son sang-froid habituel le feront apprécier par ceux-là même qui sont les débineurs implacables et attitrés de l'entreprise où ils gagnent leur pain.

Généreux avec opportunité, non pas à contretemps, affable avec chacun, mais non pas obséquieux, le bon patron aura du caractère et bon caractère. Il sera juste avec équité (car l'équité est au-dessus du droit et de la justice), ferme avec une dignité sans raideur, et toujours franc avec ses employés. Il se méfiera de ce qu'on pourrait appeler « l'ivresse du commande¬

ment», qui est une sorte de maladie; il propagera autour de lui des vertus et des exemples plutôt que des opinions religieu¬

ses ou politiques ; il saura dominer les autres dans la mesure où, soi-même, il ^ dominera.

Energique, efficient, loyal, il sera exi¬

geant pour soi-même et saura n'attacher que la minime importance qu'elles méri¬

tent aux peccadilles de ses serviteurs. Etant respectable, il sera naturellement respecté.

Son entreprise y gagnera en crédit, en réputation et en prospérité.

Sans fureur explosive et sans éclats de voix, le bon patron acceptera les mille et un ennuis quotidiens qui sont le gage le plus certain de son activité professionnelle.

t P. V.

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