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Sur la loi d'additivité de Kohlrausch

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241857

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241857

Submitted on 1 Jan 1913

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G. Boizard

To cite this version:

G. Boizard. Sur la loi d’additivité de Kohlrausch. J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.701-705.

�10.1051/jphystap:019130030070100�. �jpa-00241857�

(2)

701

SUR LA LOI D’ADDITIVITÉ DE KOHLRAUSCH (1);

Par M. G. BOIZARD.

Kohlrausch a montré que « la conductivité équivalente A(, d’une

solution électrolytique aqueuse de dilution infinie peut être regardée

comme égale à la somme de deux termes, l’un 2~C relatif au cation, l’autre UA relatif à l’anion, les valeurs de ces deux termes ne dépen-

dant respectivement que de la nature chimique de l’ion correspon- dant et nullement du deuxième ion auquel il se trouve associé dans l’électrolyte considéré. u, et u~ s’appellent les conductivités équiva-

lentes des ions » .

Les tableaux les plus complets donnant les valeurs des conducti- vités équivalentes des ions dans les solutions de dilution infinie sont

dus à Kohlrdusch et Steinwehr (2), Kohlrausch et Gruneisen (3) . Ayant eu l’honneur d’être chargé par la Société de Physique d’éta-

blir quelques-uns des tableaux relatifs aux conductivités des élec-

trolytes, j’ai été amené à modifier quelques-unes des constantes

données par les auteurs précédents, à la suite des belles recherches

de Noyes (4).

Les modifications ont été les suivantes :

et ces nombres nouveaux ont figure da ns le tableau ~f0 a, page 630;

ils sont relatifs à la température de 18°.

Depuis la publication des constantes, j’ai dressé à nouveau, pour 181, le tableau des 11~ (tableau ~~S) et des (Ue -f- ua) (tableau 260).

(1) Complément aux tableaux de constantes 256, page 611, et 260, page 629, publiés par la Société française de Physique.

(2) Sitzuî2gsbei-iclile deo Kâiîiglich pr. Akaden1ie Ilissei,,schaftel zu Ber- lin, 1902.

(3) Idem, 1904.

(4) de Chirnie physique, 1908 ; tableau de constantes 259, page 62G.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030070100

(3)

L’étude des différences Ao - + m’a conduit à nouveau aux

modifications suivantes à apporter aux tableaux 256 et 260.

J’avais calculé, par la formule de Noyes :

les conductivités équivalentes .~o de quelques sels. Pour la plupart

d’entre eux, les valeurs de A sont dues à Kohlrausch ; j’ai donc re-

calculé par la deuxième formule de Kohlrausch,

les valeurs de A~, et ai obtenu les résultats suivants :

Ces valeurs nouvelles de 11o concordent mieux, en générale avec

les valeurs de (uc + uA). Il y a donc lieu de les adopter. La concor- .

dance est encore meilleure en adoptant à 18° pour C2H3U2 la valeur 109 u,, == 34,6 au lieu de 35, valeur du reste qui dérive directement de la valeur 109 Aio = 78,1de l’acétate de sodium donnée par Noyés.

L’acide picrique et le picrate de sodium donnent respectivement

ài8-

La première différence me paraissant trop grande, j’ai repris les

calculs de Gorke (2 ) avec les nombres de son mémoire. Pour l’acide (1) A désigne la conductivité équivalente de la solution de concentration équi- valente n ; k et q sont des constantes dépendant de l’électrolyte.

(2) playsikaLische Cheînie, t. LXI; 1908.

(4)

703

picrique, la valeur 109 ~.0 == 346,5, qu’il a calculée par la deuxième formule de Kohlraasch est exacte, mais pour le picrat e de sodium,

on trouve 109 Ao = 72 aii lieu de 69,5; d’où la nouvelle valeur de l’anion CsH2 (N02)30 : 109 2~a - 28,5 au lieu de 26. Si nous prenons

+

en outre pour H la valeur 109uc = 315 de Noyes et Yogoro Kato (~) (au lieu de 314), la différence 109 [Ao - (uc + u,~)~ -~- 3 seulement.

Ces modifications faites, le tableau suivant montre avec quelle remarquable précision, à 18°, se vérifie alors la loi de Kohlrausch.

Les nombres indiqués par un * sont les nombres proposés dans cet article ; les nombres marqués par deux ** dérivent des valeurs de 110

données par Jones et White (2) et sont à ajouter au tableau 260 a.

Les unités employées sont les unités électromagnétiques C. G. S.

(1) Idein, t. LTII ; 1908.

(2) AN1erica?i Chelnical Journal, t. XLIV ; 1910.

(3) Anion C6H5 -

~~) Anion Ct5H;") - CH = CH - C02 .

(5)

Remarques sur le tableau

I. - Si on considère les sels, les séries nombreuses, telles que les

chlorures, nitrates et sulfates d’une part, les sels de potassium et de

sodium d’autre part, présentent l’exception du chlorure de stron- tium (+ 1,9) et de l’acétate de potassium (+f,2)] un écart maximum (+ 0,5), c’est-à-dire vérifient la loi avec une précision d’au moins

1

·

(6)

705

La série la moins bonne est celle des acétates où la précision ne dé-

passe pas le 1 30 Il y aurait 1 peut-être lieu de reprendre les mesures

des conductivités à 18° du chlorure de strontium et des acétates.

II. - Pour les .bases, la valeur de l’anion OH se précise ; elle est probablement égale à : 109 uA = 170, avec une erreur relative de

100

0au maximum. (Kohlrausch avait donné 174, en indiquant du

reste que le chiffre 4 était douteux.) Comme on ne possède à 180 que les valeurs des conductivités limites de la baryte et de la soude don-

nées par Noyes, il est à souhaiter qu’on mesure les conductivités à 18° en solution étendue des hydrates de potassium, thallium, cal- cium, strontium, etc.

+

Ill. - Les valeurs données pour le cation H ont été des plus va-

riables. Kohlrausch avait donné ~ï~~ uc === 318 ; Noyers et Sammet (1), 3’30; Drücker (2) , 3f 3 ; Noy es et Yogqoro Kato (3) , 315; Boizard (4),314.

+ 1

La valeur de H est certainement 315 à moins de

îo-o

près. Ici en-

core, il serait désirable d’obtenir à 18° les conductivités limites des acides figurant au tableau 257 d, page 620.

IV. Signalons en terminant que Drücker (2 ) discutant les me-

sures de conductivités faites sur les bons électrolytes et admettant

pour valeur limite de la conductivité moléculaire celle correspon- dant aux solutions contenant un équivalent-gramme par 10.000 litres

(n = 10-7) était arrivé aux conclusions suivantes :

Ces valeurs sonttrop faibles pour la plupart, la conductivité aug-

mentant encore avec la dilution.

(1) Zeitschrifl (Ür physikalische Chemie, t. XLIII; ~.903.

(2) Zeitsclzoi fi Elect»o-Cfieinie, t. XIII ; 1907.

(3) Zeilsch»ilt fiii-pttysikalische Cheî)2ie, t. LXII ; 1908.

(4) Constantes, page 630.

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