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Étude théorique du fonctionnement du dernier étage d'un photomultiplicateur

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235111

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235111

Submitted on 1 Jan 1955

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Étude théorique du fonctionnement du dernier étage d’un photomultiplicateur

P. Leuba

To cite this version:

P. Leuba. Étude théorique du fonctionnement du dernier étage d’un photomultiplicateur. J. Phys.

Radium, 1955, 16 (2), pp.161-162. �10.1051/jphysrad:01955001602016101�. �jpa-00235111�

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dirigé vers la cathode et les nombres de transport

sont bien modifiés dans le sens qui correspond à une

accélération de l’anion, conformément à notre théorie du phénomène d’Hittorf.

Malheureusement, les expériences de Washburn

sont d’une précision médiocre (centième), très infé- rieure à ce que peut donner la méthode d’Hittorf (millième) dans ce domaine de concentration. Ceci

nous semble dû à l’incertitude de moyennes établies

sur des expériences trop peu nombreuses. Il y aurait

grand intérêt à multiplier celles-ci et surtout à les

développer le plus possible vers les solutions diluées,

pour lesquelles seules, la théorie précédente peut prétendre à quelque perfection.

Manuscrit reçu le 5 décembre I954.

[1] COLLET L. H. - C. R. Acad. Sc., I954, 239, 266.

[2] Voir, par exemple, KORTÜM-BOCKRIS. - Textbook of

Electrochemistry, Elsevier Publ. Co., London, I95I (t. I, p. 39) et pour davantage de précision : E. DARMOIS.

- La solvatation des ions, Gauthier-Villars, Paris, I946, p. I7.

[3] WASHBURN E. W. - J. Amer. Chem. Soc., I909, 31, 322.

ÉTUDE THÉORIQUE DU FONCTIONNEMENT DU DERNIER ÉTAGE D’UN PHOTOMULTIPLICATEUR

Par P. LEUBA,

Laboratoire des Rayons X.

Quand on soumet la photocathode d’un photo- multiplicateur aux excitations lumineuses d’un cristal fluorescent traversé par des rayonnements, on

recueille sur l’électrode collectrice des impulsions de

tension. La durée et le profil de ces impulsions de

tension sont liés à la durée et à l’intensité des exci- tations lumineuses par l’intermédiaire de deux phé-

nomènes :

- d’une part, la multiplication des électrons qui

introduit un étalement de l’impulsion dans le temps;

- d’autre part, la réponse de l’électrode collec- trice B au mouvement des charges dans l’intervalle

compris entre elle et la dynode précédente A, qui apparaît sous forme d’une variation de la tension.

Ce dernier phénomène a été soumis au calcul en

considérant comme donnée la loi suivant laquelle

en fonction du temps les charges quittent A en

direction de B. Soit q (t) dl la somme des charges quittant A entre les instants t et t + dt, avec q(t) = o

hors de l’intervalle (o, T). Pour une excitation lumi-

neuse relativement longue, q (t) est assimilable à la variation d’intensité de cette excitation (cas d’un

écran de Zn S traversé par des rayonnements a).

On a admis que, par suite des dispositions prises

par les constructeurs, ou en réalisant un montage approprié, les conditions suivantes étaient réalisées : io Le potentiel de la dynode précédant l’électrode

collectrice, est maintenu constant (condensateurs de découplage);

Cette dynode forme écran entre le dernier étage

et les étages antérieurs;

3° Tous les électrons expulsés par cette dynode

sont recueillis par l’électrode collectrice.

L’application du principe de conservation de

l’énergie conduit à une relation qui fait dépendre

la variation du potentiel de Bu

a. du déplacement des charges d’espace entre A

et B sous l’action du champ électrostatique;

b. de l’écoulement vers la masse des charges portées par B suivant la loi de décharge d’un conden- sateur dans une résistance.

Si l’on joint à cette relation les équations de dyna- mique des charges, et les relations exprimant les

conditions aux limites et les conditions initiales, le problème est entièrement déterminé.

Le système d’équations se simplifie quand A et B

sont assimilés aux armatures d’un condensateur C, planes, parallèles et dont l’écartement est négli- geable en regard de leurs dimensions autres que

l’épaisseur. On montre alors :

10 que l’énergie dissipée par l’appareil, par radia- tion, ou par réaction magnétique est pratiquement toujours négligeable;

20 que dans des conditions presque toujours réalisées, la variation du potentiel u de B est donnée avec une très bonne approximation par la résolution de l’équation

avec

L’approximation est permise si :

a. la constante de temps RC est grande vis-à-vis du temps mis par les charges pour aller de A en B

(ordre de grandeur de ce temps, 2.10-9 1-’-s);

b. le potentiel de A n’est jamais suceptible de

devenir trop voisin de celui de B.

Dans ces conditions :

10 Lorsque F > i, le fonctionnement du dernier

étage du photomultiplicateur est linéaire; soit

la hauteur de l’impulsion recueillie sur B est C

Lorsque T est inférieur à 100, la hauteur de

l’impulsion recueillie sur B est de la forme a c

a étant un facteur i, qui dépend de 7 et de la

forme de q (t). Dans ce cas, l’étude expérimentale

de la fonction «

RC T fournit de précieux rensei- gnements à la fois sur T et sur la forme. de q (t).

Désignant par UM la valeur maximum de u, solution

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001602016101

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de l’équation (1), on a calculé et porté sur des gra- phiques les lois de variation des fonctions

RC

en fonction de log Fi pour les lois q (t) suivantes (voir fig.) :

La courbe Z (RC) expérimentale a été comparée

aux courbes z calculées. D’où l’on a déduit une mesure

de l’ordre de grandeur de T; en outre, il est apparu que la loi q (t) dans le dispositif utilisé était beaucoup plus proche de q3 (t) que de ql et de q2.

Manuscrit reçu le 26 novembre 1954.

CONSTANTES ÉLASTOOPTIQUES DE PO4H2(NH4)

ET SO4Ni, 6 H2 O par B. DEVIOT,

Centre d’Études cristallographiques, Nancy.

Nous avons utilisé le dispositif classique qui consiste

à compenser, à l’aide d’un compensateur de Babinet,

la variation de biréfringence due à une compression statique.

1. PO4H2(NH4). - Nous indiquons dans le tableau

ci-dessous nos résultats et ceux qui ont été obtenus antérieurement. Tous ces résultats sont exprimés

dans le système C. G. S. X io-!.’3.

Les biréfringences observées ne manifestent aucune

dispersion dans le domaine visible.

2. Sulfate de Nickel hexahydraté. - Ce cristal

appartient également au système tétragonal. Nous

avons obtenu :

On n’observe aucune dispersion de la biréfrin- gence dans le domaine visible où le cristal est trans-

parent.

Manuscrit reçu le 20 novembre I954.

[1] CARPENTER. - Thèse, Harward, I95I.

[2] WEST et MAKAS. 2014 Polaroïd Corporation, Communi-

cation privée.

CRYOSTAT A TEMPÉRATURE VARIABLE Par Mme A. JOHANNIN-GILLES et M. P. JOHANNIN,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

Le cryostat est destiné à stabiliser la température

d’un corps à une valeur comprise entre + 15 et - 35o

pour permettre l’étude des vapeurs de ce corps à la tension de vapeur correspondante. Ce dispositif

a été utilisé pour maintenir des tensions de vapeur

connues en vue d’études spectrographiques et pour des mesures de tensions de vapeur. La substance à étudier est placée dans un tube communiquant avec

une enceinte vidée où a lieu l’étude de la vapeur.

Le principe de l’appareil est le suivant : on compense par chauffage électrique variable un refroidissement constant par azote liquide ou tout autre réfrigérant.

Ceci le différencie du cryostat de Menzies et Mills [1]

qui opéraient uniquement par refroidissement variable.

On introduit ainsi par rapport au réglage mécanique

tous les avantages de maniabilité et de précision

d’un réglage électrique.

Le cryostat est constitué d’un corps massif d’alu- minium B dont la base est entourée d’un enroulement chauffant et d’une pièce de cuivre C vissée à l’extré- mité inférieure de la pièce d’aluminium et qui plonge

dans l’azote liquide.

B est percé d’un trou central dans lequel est intro-

duit le tube contenant la substance à étudier avec

lequel on réalise un bon contact thermique par serrage au moyen d’un clinquant de cuivre. B est isolé thermiquement avec de la laine de verre. L’en- roulement chauffant n’est isolé du corps d’aluminium

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