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De l'action des radiations diverses sur l'étincelle électrique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240749

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240749

Submitted on 1 Jan 1903

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De l’action des radiations diverses sur l’étincelle électrique

W. Lébédinsky

To cite this version:

W. Lébédinsky. De l’action des radiations diverses sur l’étincelle électrique. J. Phys. Theor. Appl.,

1903, 2 (1), pp.249-253. �10.1051/jphystap:019030020024901�. �jpa-00240749�

(2)

et H fut trouvé respectivement égal à 3000 et 1 t00 unités

C. G. S. L’air s’est comporté d’une façon analogue.

En terminant, je ferai remarquer que rien ne prouve jusqu’ici que l’électrisation des particules en mouvement soit nécessaire pour que le phénomène de magnétofriction se produise. L’expérience per- mettra peut-être de décider si ce frottement magnétique s’exerce sur

la matière non électrisée se mouvant dans le champ avec une vitesse,

suffisante ou si l’électrisation de celle-ci est indispensable.

DE L’ACTION DES RADIATIONS DIVERSES SUR L’ÉTINCELLE ÉLECTRIQUE;

Par M. W. LÉBÉDINSKY.

§ 1. J’ai trouvé, il y a deux ans, des procédés simples et sûrs pour montrer la double action des rayons ultra-violets sur l’étincelle élec-

trique ; ces rayons peuvent ou bien faciliter le jaillissement des étain,

celles (phénomène de Hertz), ou bien, au contraire, entraver la dé- charge par étincelle.

J’ai employé d’abord des machines statiques de Holtz ou de

shurst de diverses dimensions pour faire jaillir des étincelles de

quelques millimètres de longueur entre une électrode négative en

forme de cône et une sphère positive d’un centimètre de diamètre en

laiton amalgamé. L’action de la lumière d’un arc voltaïque arrête

l’étincelle. La même lumière, tamisée à travers le mica ou des

’ plaques de verre d’épaisseur convenable, n’exerce plus d’action (1).

§ 2. En rapprochant un peu les électrodes de l’excitateur déjà décrit

et en introduisant un second excitateur, formé de deux sphères de lai-

ton et placé parallèlement au premier, j’ai observé le phénomène de

Hertzen variation de MM. E. Wiedemann et Ebert 1888~a;

la lumière ultra-violette déplace la décharge par étincelle de l’excita-

teur en parallèle dans l’excitateur à cône et sphère,. activé seul par la radiation.

Ce procédé est différent de celui de Sella et Majorana iécla z-

e’lectrique, 1896), qui ont employé un excitateur à deux boules

en laiton amalgamées, entretenu par la bobine de Ruhlnkorff.

~l) si la lumière est faible,

on

doit éviter que l’étincelle

ne

suit trop fréquente.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020024901

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250

La lumière n’éteint, peut-être, l’étincelle que si le circuit de décharge empêche l’apparition des oscillations électriques, la diversité des formes des électrodes en étant un des moyens. Au contraire, l’intro-

duction du déchargeur en parallèle à deux boules, accompagnée de

la diminution de la distance entre le cône et la sphère, facilite les

oscillations qui permettent le phénomène de Hertz. Dans cet ordre

d’idées, on ne peut pas compter le déchargeur en dérivation, le simple voltmètre, comme on fait d’ailleurs très souvent (Cf. SBvingedau,y,

électrique, ~89’~).

§ 3. Avec la bobine de Ruhmkorff, on obtient t très aisément le

phénomène de Hertz avec une courte étincelle dérivée par une

petite bouteille de I.eyde. Dans ce cas, le caractère oscillatoire de l’étincelle est évident (’; . On peut remplacer les boules du déchargeur

par deux bouts de fil en platine (omm, 23 de diamètre) ; ces électrodes, si la bouteille n’est pas introduite, donnent l’étincelle

unipolaire : le bout négatif est incandescent jusqu’à fusion (Cf. Ilit- torf, Wied. Linn., 1879), le pôle positif restant chauffé jusqu’au rouge r cette forme de décharge semble ne pas éprouver l’action de la lumière; la bouteille en dérivation introdczit immédiatement l’étin- celle oscillatoire, privant les deux bouts de fil de leur incandescence.

§ 4. Mais si, avec la méme bobine de Ruhn1korff, on produit l’étin-

celle de 2,5-3 centimètres entre le cône négatif et la sphères positive

ou le cône (-) et le disque (-t-) tout en laiton, l’étincelle, évidemment

unipolaire d’après la signification des signes des électrodes,

est éteinte par l’action de, la lumière ultra-violette. Dans cette expé- rience, la grandeur de la distance explosive est bien suffisante pour constater par le simple déplacement de l’écran de mica que c’est le

pôle négatif qui doit être illuminé pour que l’effet ait lieu. L’étin- celle en dérivation de celle qui est éteinte par l’effet de la lumière

permet de reproduire le phénomène de M. Elster et Geitel ,/ 1%ied.

Anî2., 1890), qui ont observé l’extinction de l’étincelle éclatant entre

une boule et un disque de zinc fraîchement amalgamé, et, en mème

ternps, de l’étincelle dérivée (augmentation du potentiel

de décharge) .

*

§ 5. Dans le cours de l’année 19U~, j’ai eu l’occasion de faire des expé-

riences avec la radiation du bromure de radium (50 milligramnies).

Ces expériences ont montré la plus complète ressemblance des effets de

(J) L’étincelle

en

dérivation permet de reproduire de E. Wiedemann

et Ebert.

(4)

cette radiation avec-les effets de la lumière ultra-violette. Par exemple.

la décharge entre deux bouts de fil de platine, sans la bouteille de

Leyde, ne semblait pas être affectée par la radiation du radium (~ 3, ~

>

Mais le phénomène analogue au phénomène de Hertz apparaissait si.

la bouteille était introduite en dérivation. De même, le procédé-

décrit au paragraphe 4 a permis d’observer l’extinction de l’étincelle-- par la radiation du radium de la manière la plus concluante; l’échan-

tillon de matière radiante pouvait être éloigné des électrodes des l’étincelle à plus d’un mètre de distance.

§ 6. Avec des rayons X émanés d’un tube focus alimenté par une- bobine de Ruhmkorff (15 centimètres de longueur d’étincelle) j’ai

observé de la manière bien connue le phénomène analogue au phé-

nomène de Hertz ; mais je n’ai pas pu observer l’extinction de l’étin- celle aussi simplement qu’avec les radiations déjà employées.

Je n’ai obtenu le succès que par la disposition suivante : la ma-

chine de Voss fait jaillir l’étincelle entre deux boules dont la dis- tance 1 peut être mesurée au moyen d’un micromètre ; en dérivation

de cette étincelle se trouve un autre déchargeur ’l) [deux disques, ou

un cône et un disque (en laiton)], qui est alimenté par la même machine par l’intermédiaire d’un bout de fil de coton et qu’on peut

soumettre à l’action des rayons X; l’étincelle de ce dernier, très maigre et très rare (quelques secondes l’une après l’autre), pouvait

être éteinte par les rayons X; je ne citerai qu’un exemple numérique

des conditions de cet effet :

1

=

8 millimètres, distance explosive de l’étincelle soumise à l’ac- tion des radiations X ; d = 2mm,3 ; l’étincelle jaillit avec la période-

de il secondes ; les rayons X la font disparaître.

L’agrandissement de la distance 1 1 (cl restant toujours égal

~"%5), produit le phénomène analogue au phénomène de Hertz

l’étincelle devient plus fréquente :

§ 7. Il est bien connu que les rayons X déchargent les conducteurs- électrisés (+) ou (-) j usqu’au potentiel zéro. Mais cette action se-

(i) Deux disques,

ou un

cône eL

un

disque je» laiton).

(5)

252

rapporte aux charges statiques, tandis que les électrodes de l’étin- celle sont des conducteurs électrisés dynamiquement; leurs charges

se renouvellent constamment à mesure de leur perte d’électricité.

J’ai cru intéressant d’essayer l’action des rayons X sur un conducteur électrisé dynamiquement. Pour cela, j’ai relié un conducteur de forme

quelconqueàl’une des électrodes de l’étincelle l, indiquéeparagraphe5,

par l’intermédiaire d’un bout de fil de coton, l’autre électrode étantmise à la terre ; ce conducteur se maintenait à un potentiel constant, comme

je le constatais avec un voltmètre statique (de Braun), sila distance [ne

dépassait pas une certaine limite (environ 9 millimètres dans mes expé- riences) ; ce potentiel était d’autant plus élevé que la distance 1 était

plus grande. Il existait toujours une différence positive entre le potentiel de l’étincelle et celui du conducteur, ce qui démontrait que l’électricité s’écoulait toujours de la machine vers le conducteur;

cette différence devenant plus grande à mesure qu’on agrandissait l,

le procédé permettait d’accentuer de plus en plus le caractère dyna- mique de la charge.

Les expériences ont montré que les rayons X lancés sur le circuit ouvert dudit conducteur abaissent en valeur absolue son potentiel Y jusqu’à un potentiel Vx et que leur action est bien différente selon le

signe d’électrisation du conducteur. Les chiffres suivants permeLtent

de se représenter la grandeur de ces effets :

Le conducteur était le disque en laiton de 10cm,2 de diamètre.

Le fil de coton étant enlevé et le conducteur relié à la machine par

un fil en cuivre, je n’ai pas obtenu d’effet des rayons X sur le con-

ducteur électrisé :

(6)

Ces résultats sont bien d’accord avec les idées exprimées au paragraphe 2.

SUR LA THÉORIE D’UNE DES MÉTHODES DE MESURE DE L’ÉQUIVALENT MÉCANIQUE DE LA CHALEUR ;

Par M. C. RAVEAU.

La méthode dont il va être question est celle où la chaleur est dégagée par le frottement d’un liquide dans un vase mobile autour

de son axe. Pour évaluer la dépense de travail, on admet que le

couple qu’il faut appliquer au calorimètre pour le maintenir en équi-

libre est égal et de signe contraire à celui qui entretient le mouve-

ment de l’agitateur.

Aucun des expérimentateurs qui ont suivi ce procédé n’a démontré explicitement l’égalité des deux couples. Joule parait avoir cru que le mouvement du liquide par rapport à l’agitateur et au calorimètre

ne dépend que du mouvement relatif de ces deux pièces et qu’il ne changerait pas si on maintenait l’agitateur immobile en faisant

tourner le calorimètre. Il dit avoir calculé le travail d’après la force

nécessaire pour empêcher le mouvement du calorimètre et le chemin parcouru, rapporté au point d’application de cette force. Ce chemin parcouru est purement fictif, puisque le calorimètre est immobile ;

il n’existerait que dans le cas d’un mouvement inverse du mouve- ment réel.

Hirn, qui produisait le frottement en faisant tourner, dans le

liquide, un cylindre, ne semble avoir eu pour but, comme le remarque, Rowland, que cl’imiter dans un mouvement circulaire le cas du frottement entre deux plans parallèles.

Rowland, dont les travaux, quoiqu’un peu postérieurs, sont in- dépendants des dernières recherches de Joule, part de ce principe

que le travail transmis par l’axe du calorimètre pendant un temps

donné est égal au produit de 2w par le moment de la force qui

entretien[ le mouvement et le nombre des rév olutions de l’axe pen-

dant ce lcn1ps. Il dit ensuite que, la méthode la plus précise que

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