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Exercice : Soit f : R → C une fonction continue et 2π-périodique. On note pour tout k ∈ Z , e k : R → C

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Théorème de Fejér

Gourdon, Analyse, page 282

Exercice : Soit f : R C une fonction continue et 2π-périodique. On note pour tout k Z , e k : R C

x 7→ e ikx . Enn, pour tout n N , on dénit les fonctions S n = P n

k=−n

c k (f )e k ; C n = S 0 + S 1 + . . . S n

n + 1 S f n = P n

k=−n

e k ; C f n = f S 0 + f S 1 + . . . S f n

n + 1

Alors :

1. Vérier que 1 2π

Z π

−π

C f n (t)dt = 1 pour tout n N

2. Montrer que pour tout α ∈]0, π[ , la suite de fonction ( C f n ) converge uniformé- ment vers 0 sur [−π, π]\[−α, α] .

3. En déduire le Théorème de Fejér : la suite de fonctions (C n ) converge unifor- mément vers f sur R .

1. On a

∀k Z , 1 2π

Z π

−π

e k (t)dt = 0 et 1 2π

Z π

−π

e 0 (t)dt = 1 On en conclut alors que

∀n N, 1 2π

Z π

−π

S f n (t)dt = 1 et 1 2π

Z π

−π

C f n (t)dt = 1 = 1 n + 1

à n X

k=0

1 2π

Z π

−π

S f k (t)dt = 1

!

= 1

2. On a, par un calcul classique, que si x R\2πZ,

∀n N , S f n (x) = e −inx e (2n+1)ix 1 e ix 1 = sin

³ (n+1)x 2

´

sin ¡ x

2

¢

et comme

∀n N , X n

k=0

e (

k+12

) ix = e ix e (n+1)ix 1

e ix 1 = e

(n+1)2

ix sin

³ (n+1)x 2

´

sin ¡ x

2

¢

On en déduit, en prenant la partie imaginaire, que

∀n N, C f n (x) = 1 n + 1

X n

k=0

f S k (x) = 1 n + 1

 sin ³

(n+1)x 2

´

sin ¡ x

2

¢

2

On en conclut que si 0 < α < π,

∀n N, ∀x [−π, π], |x| > α,

¯ ¯

¯ f C n (x)

¯ ¯

¯ 1 (n + 1) sin 2 ¡ α

2

¢

Cela sut pour montrer que ( C f n ) converge uniformément vers 0 sur [−π, π]\[−α, α].

1

(2)

3. On remarque que pour tout n N et pour tout x R ,

S n (x) = 1 2π

X n

k=0

µZ π

−π

f (t)e −ikt dt

e ikx = 1 2π

Z π

−π

f (t) S f n (x t)dt

donc

C n (x) = 1 2π

Z π

−π

f (t) C f n (x t)dt

Le changement de variable u = x t, conjugué au caractère 2π-périodique des fonctions intégrées entraîne :

∀x R, ∀n N , C n (x) = 1 2π

Z π

−π

f (x u) C f n (u)du

Prouvons alors la convergence uniforme de (C n ) vers f . Soit ε > 0. La fonction f est continue et 2π-périodique, elle est donc uniformément continue sur R, ce qui entraîne :

∃α ∈]0, π[ / f orallx, y R, |x y| < α ⇒ |f (x) f (y)| < ε

En désignant par M un majorant de |f sur R , on a alors pour tout x R et pour tout n N ,

|f (x) C n (c)| =

¯ ¯

¯ ¯ 1 2π

Z π

−π

(f (x t) f (x)) C f n (t)dt

¯ ¯

¯ ¯

1 π

Z

α≤|t|≤π

2M C f n (t)dt + 1 2π

Z α

−α

ε C f n (t)dt

2M 2π

Z

α≤|t|≤π

2M C f n (t)dt + ε

et comme ( C f n ) converge uniformément vers 0 sur [−π, π]\[−α, α],

∃N N / ∀n N, Z

α≤|t|≤π

C f n (t)dt ε

de sorte que |f (x) C n (x)| ≤ µ M

π

ε + ε pour tout x R et pour tout n N . D'où le résultat.

2

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