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Composition sémantique pour la compréhension de la parole dans un cadre de dialogue

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Academic year: 2021

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Submitted on 4 Jun 2015

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Composition sémantique pour la compréhension de la parole dans un cadre de dialogue

Frédéric Duvert, Marie-Jean Meurs, Christophe Servan, Frédéric Béchet, Fabrice Lefèvre, Renato de Mori

To cite this version:

Frédéric Duvert, Marie-Jean Meurs, Christophe Servan, Frédéric Béchet, Fabrice Lefèvre, et al.. Com-

position sémantique pour la compréhension de la parole dans un cadre de dialogue. Les 27e Journées

d’Etudes sur la Parole (JEP), Jun 2008, Avignon, France. �hal-01159983�

(2)

Composition s´ emantique pour la compr´ ehension de la parole dans un cadre de dialogue

Fr´ ed´ eric Duvert Marie-Jean Meurs Christophe Servan Fr´ ed´ eric B´ echet Fabrice Lef` evre Renato de Mori

Laboratoire d’Informatique d’Avignon 339, chemin des Meinajaries

Agroparc BP 1228 84911 AVIGNON Cedex 9

FRANCE

ABSTRACT

A knowledge representation formalism for SLU is in- troduced. It is used for incremental and partially au- tomated annotation of the Media corpus in terms of semantic structures. An automatic interpretation pro- cess is described for composing semantic structures from basic semantic constituents using patterns in- volving constituents and words. The process has pro- cedures for obtaining semantic compositions and for generating Frame hypotheses by inference. This pro- cess is evaluated on a dialogue corpus manually an- notated at the word and semantic constituent levels.

Keywords : Spoken language understanding, se- mantic structures, Frames, conceptual deco- ding, semantic annotation, semantic inference.

1. Introduction

La compr´ ehension du langage parl´ e regroupe l’en- semble des analyses visant ` a caract´ eriser, ´ etiqueter, structurer et finalement repr´ esenter formellement l’in- formation contenue dans un message vocal. Les rela- tions sont repr´ esent´ ees par une Source de Connais- sance (SC) et appliqu´ ees par des processus utilisant des strat´ egies de contrˆ oles de ces mˆ emes connais- sances. Cette tˆ ache est ardue car le processus de com- pr´ ehension est imbriqu´ e ` a l’int´ erieur d’une chaˆıne de traitement regroupant plusieurs tˆ aches telles que le traitement de signal et la Reconnaissance Automa- tique de la Parole (RAP), chacune pouvant g´ en´ erer ses propres erreurs dues ` a des probl` emes de mod´ e- lisation ou de manque de robustesse au bruit (bruit acoustique ou lexical).

De plus le langage naturel spontan´ e qui est la cible de cette ´ etude est caract´ eris´ e par des phrases difficiles ` a traiter, souvent sans forme grammaticale valide. Les hypoth` eses de mots des transcriptions automatiques produites par les syst` emes de RAP contiennent aussi des erreurs, rendant difficile tout traitement linguis- tique.

Dans le but de minimiser les effets de ces impr´ ecisions, l’interpr´ etation doit ˆ etre con¸ cue comme un proces- sus de d´ ecision qui peut ˆ etre d´ ecompos´ e conceptuelle- ment en sous-tˆ aches. Il a ´ et´ e observ´ e qu’une augmen- tation de la pr´ ecision peut ˆ etre atteinte en consid´ erant

Ces travaux sont support´es par le 6i`eme Programme de Recherche de l’Union Europ´eenne, Projet LUNA, IST,contrat:

33549. Pour plus d’informations sur le Projet LUNA, veuillez visiter [1].

un treillis d’hypoth` eses de constituants s´ emantiques

`

a partir d’un treillis d’hypoth` eses de mots [7]. Les constituants s´ emantiques sont ensuite compos´ es ` a l’in- t´ erieur de structures s´ emantiques de plus haut-niveau.

Les hypoth` eses sur les composants s´ emantiques sont g´ en´ er´ es en utilisant des machines ` a ´ etats finis, suivant les travaux de [8].

Ce papier d´ ecrit une nouvelle combinaison de consti- tuants s´ emantiques dans des structures s´ emantiques ainsi qu’un processus d’´ evaluation. Les constituants sont g´ en´ er´ es par un processus de traduction ` a partir d’un treillis de mots. Ces constituants sont ensuite caract´ eris´ es par des sp´ ecifieurs de sens s’´ etendant ` a tout le message. Les structures s´ emantiques de haut niveau sont obtenues ` a partir de r` egles s’appliquant sur ces constituants et ces sp´ ecifieurs. Cette approche a ´ et´ e test´ ee sur un corpus fran¸ cais de dialogue oral, le corpus Media . Les r´ esultats exp´ erimentaux issus de cette approche sont pr´ esent´ es en fin de papier.

2. Le corpus Media

Le corpus Media [2] a ´ et´ e enregistr´ e en utilisant un syst` eme de simulation (Magicien d’Oz ) de serveur vo- cal t´ el´ ephonique pour des informations touristiques et r´ eservations d’hˆ otels. Huit cat´ egories de sc´ enario ont

´ et´ e d´ efinies avec des degr´ es de complexit´ es diff´ erents.

Le corpus compte 1257 dialogues, 250 interlocuteurs et contient environ 70 heures de dialogues. La por- tion d’entraˆınement du corpus est riche de plus de 80 concepts de base transcrits et annot´ es manuellement.

Cette repr´ esentation s´ emantique plate est enrichie par des ´ etiquettes qui peuvent ˆ etre consid´ er´ ees comme des traces de la repr´ esentation hi´ erarchique sous-jacente.

La repr´ esentation hi´ erarchique permet de repr´ esen- ter explicitement des relations entre segments poten- tiellement non-adjacents dans la transcription d’une requˆ ete. Cependant une repr´ esentation plate facilite l’annotation manuelle des donn´ ees. Il a ´ et´ e d´ ecid´ e pour le sch´ ema d’annotation de Media de pr´ eser- ver les relations en d´ efinissant des sp´ ecifieurs qui sont combin´ es avec les rˆ oles de bases. Il y a 19 sp´ ecifieurs dans le mod` ele s´ emantique de Media .

Un exemple de l’annotation de Media est donn´ e

dans le tableau 1. Le sp´ ecifieur r´ eservation est

attribu´ e aux concepts commande,nombre-chambre,

nombre-nuit comme structure hi´ erarchique. Cela re-

pr´ esente une r´ eservation d´ eclench´ ee par le concept

commande et remplie avec les ´ el´ ements trouv´ es dans

(3)

Tab. 1: Exemple d’annotation s´ emantique du corpus Media

n Wcn cn sp´ecifieur valeur

1 he bien null

2 je souhaiterais r´eserver commande r´eservation

3 `a l’hˆotel Richard Lenoir nom-hotel richard lenoir

4 six nombre-chambre r´eservation 6

5 chambres individuelles type-chambre simple

6 `a partir du trente-et-un mai date r´eservation 31/05 7 deux jours hum deux nuits nombre-nuit r´eservation 2

commande,nombre-chambre et nombre-nuit.

La combinaison des sp´ ecifieurs et des attributs permet de recomposer une structure hi´ erarchique d’une re- quˆ ete ` a partir de sa repr´ esentation plate. Cette anno- tation fournit des ´ etiquettes comparables aux consti- tuants s´ emantiques hypoth´ etis´ es par un parseur s´ e- mantique de surface.

La combinaison des rˆ oles de base et des sp´ ecifieurs donne 1121 attributs potentiels. Un total de 144 attri- buts distincts apparaˆıt dans le corpus d’entraˆınement avec environ 2200 valeurs normalis´ ees diff´ erentes.

3. D´ ecodage conceptuel pour la g´ en´ eration de constituants

basiques

Le corpus Media est annot´ e avec des composants s´ emantiques basiques mais pas avec des structures s´ emantiques. Les constituants s´ emantiques basiques sont hypoth´ etis´ es et test´ es suivant l’approche d´ ecrite dans [7].

Le processus de d´ ecodage conceptuel est vu comme un processus de transduction dans lequel les mod` eles de langages stochastiques sont impl´ ement´ es par des au- tomates ` a ´ etats finis (Finite State Machines ou FSM).

Ils produisent des ´ etiquettes pour les composants s´ e- mantiques. Il y a un FSM pour chaque composant conceptuel ´ el´ ementaire. Chaque FSM impl´ emente une grammaire r´ eguli` ere mod´ elisant les diff´ erentes formes supports pour chaque composant conceptuel. Ces FSMs sont des transducteurs qui prennent les mots en entr´ ee et produisent des ´ etiquettes conceptuelles.

Ils sont appliqu´ es ` a un graphe de mots sorti par le module de RAP grˆ ace ` a une op´ eration de composi- tion entre automate.

Pour trouver la meilleure s´ equence de concepts et de mots, un ´ etiqueteur statistique ` a base de HMM (lui aussi repr´ esent´ e par un FSM) est utilis´ e pour r´ e´ eva- luer chaque chemin dans le graphe de mots/concepts.

Cet ´ etiqueteur est entraˆın´ e sur le corpus d’appren- tissage de Media . Cette approche est appel´ ee d´ e- codage int´ egr´ ee, puisque les processus de RAP et de compr´ ehension du langage sont r´ ealis´ es en mˆ eme temps en recherchant de mani` ere simultan´ ee la meilleure s´ equence de mots et de concepts. Le r´ esul- tat du processus de traduction est une liste structu- r´ ee des n-meilleures interpr´ etations qui peuvent ˆ etre vues comme toutes les interpr´ etations possibles d’un

´ enonc´ e.

4. Sp´ ecification du sens

Les interpr´ etations conceptuelles issues de la liste des n-meilleures hypoth` eses n’ont pas d’´ etiquettes de sp´ e- cification du sens. Ces sp´ ecifieurs sont ajout´ es dans une seconde phase par un processus de marquage bas´ e sur des classifieurs discriminants [5]. Les Conditional Random Fields (CRF) [4] retenus dans notre ´ etude, ont ´ et´ e largement utilis´ es pour diff´ erents traitements d’´ etiquetage de mots comme les Part-Of-Speech ou pour la d´ etection des entit´ es nomm´ ees. L’utilisation des CRFs est une approche discriminante qui a donn´ e de meilleurs r´ esultats sur ce genre de tˆ aches que des approches g´ en´ eratives bas´ ees sur des HMMs. Le prin- cipal avantage des CRFs est la capacit´ e de pr´ edire une

´ etiquette en tenant compte de l’ensemble du message.

C’est tr` es important pour l’ajout de sp´ ecifieurs aux concepts, car cette information d´ epend des ´ el´ ements qui peuvent ˆ etre tr` es ´ eloign´ es du concept ` a ´ etiqueter dans le message.

L’entraˆınement pour l’´ etiquetage des sp´ ecifieurs se fait sur le corpus Media , chaque message est une s´ equence d’´ el´ ements (mots, attributs, valeurs) ´ eti- quet´ ee par un sp´ ecifieur ou par le symbole NULL.

Lors du d´ ecodage, chaque s´ equence hypoth` ese de mots/concepts de la liste de n-meilleures s´ equences est trait´ ee par l’´ etiqueteur pour ajouter les sp´ ecifieurs.

L’outil CRF++

1

est utilis´ e.

5. Repr´ esentation s´ emantique structur´ ee

Les structures s´ emantiques peuvent ˆ etre d´ eriv´ ees ` a partir d’une source de connaissance obtenue par une th´ eorie s´ emantique. Par exemple les r´ eseaux s´ eman- tiques qui repr´ esentent les entit´ es et leurs relations [9]

ou des structures fonction/arguments [3]. Un moyen pratique de repr´ esenter et raisonner sur les sources de connaissances est l’utilisation d’ensemble de formules logiques. On peut ainsi les d´ eriver en des structures informatiques telles les Frames. Une Frame est un mod` ele pour la repr´ esentation s´ emantique d’entit´ es et leurs propri´ et´ es. Les Frames sont capables de re- pr´ esenter des types des structures conceptuelles aussi bien que des instances de ceux-ci.

Un ´ el´ ement de Frame est une structure de donn´ ees de la Frame. Il d´ ecrit :

– les propri´ et´ es d’une structure s´ emantique,

– les valeurs (qui peuvent ˆ etre d’autres instances de Frame),

1http ://crfpp.sourceforge.net/

(4)

– les contraintes qui doivent ˆ etre respect´ ees par les valeurs,

– les proc´ edures pour obtenir les valeurs des propri´ e- t´ es ` a partir des observations.

L’obtention des ´ el´ ements d’une Frame engendre l’ins- tanciation de cette Frame. Une grammaire de Frame permet de caract´ eriser l’ensemble des Frames accep- table pour la repr´ esentation s´ emantique d’un do- maine.

6. Annotation progressive du corpus par des structures s´ emantiques

Une ontologie ou source de connaissance bas´ ee sur les Frames a ´ et´ e ´ ecrite manuellement pour d´ e- crire le domaine s´ emantique du corpus Media . Quelques Frames d´ ecrivent des connaissances g´ en´ e- riques comme des relations spatiales, d’autres sont sp´ ecifiques ` a l’application. Ces Frames sont d´ efinies en tenant compte du paradigme FrameNet de Berke- ley adopt´ e par [1].

Fig. 1: Repr´ esentation en Frame d’une partie de la base de connaissance et sa projection de FrameNet vers Media

La figure 1 montre un exemple d’une repr´ esentation s´ emantique dans le corpus Media , en partant de la repr´ esentation FrameNet.

L’ontologie Media est compos´ ee de 21 Frames de bases avec un total de 85 ´ el´ ements de Frames. La repr´ esentation du langage contient des composants conceptuels et des proc´ edures de compositions de structures s´ emantiques. Les r` egles de composition peuvent prendre en entr´ ee les ´ etiquettes des consti- tuants conceptuels et les sp´ ecifieurs de sens, ainsi que les Frames d´ ej` a instanci´ ees. On s’attache ` a d´ ecrire les

´

el´ ements du message par des Frames et de les relier entre eux, une signfication du sens plus pouss´ ee des

´

el´ ements de Media et la modification de son ontolo- gie sont en cours, afin d’obtenir des annotations de qualit´ e sup´ erieures.

Quand une r` egle s’applique, des instances de Frames sont cr´ e´ ees. Des inf´ erences bas´ ees sur les instances de Frames sont alors r´ ealis´ ees. Diff´ erentes Frames reli´ ees par des relations peuvent ˆ etre instanci´ ees pour un seul message. 463 tours de dialogue issus de 15 dialogues ont ´ et´ e annot´ es manuellement. Le formalisme d’an- notation de FrameNet [6] a ´ et´ e utilis´ e. Un outil de

visualisation de Frames appel´ e FriZ, d´ edi´ e au trai- tement du langage dans le dialogue a ´ et´ e d´ evelopp´ e comme support de l’annotation manuelle et de la v´ eri- fication pour d’ult´ erieures annotations automatiques.

Le temps moyen d’annotation manuelle par dialogue est d’environ 2 heures.

Par exemple la phrase “J’accepte la r´ eservation” est annot´ ee avec trois Frames :

ACCEPTER[(est_un:verbe)(sujet:person)(theme:reservation)]

PERSONNE [(est_un:humain) (categorie:utilisateur)...]

RESERVATION [(est_un:objet) ...]

Les r` egles sont g´ en´ eralis´ ees par l’annotation progres- sive des donn´ ees avec les connaissances disponibles.

On ´ evalue la confiance des r´ esultats et on annote des exemples manuellement si la confiance est trop faible.

Les proc´ edures attach´ ees sont int´ egr´ ees dans le pro- cessus d’interpr´ etation pour fournir automatiquement des annotations de Frames sur le corpus d’entraˆıne- ment ainsi que des instances d’hypoth` eses sur le cor- pus de test. Le processus est capable de r´ ealiser des inf´ erences sur des Frames dont l’instance est sous- entendue par une autre instance de Frame. Une cen- taine de r` egles g´ en` ere les instances ` a partir de com- binaisons de mots ou de motifs de constituants s´ e- mantiques et r´ ealise les inf´ erences sur les r´ esultats. Il y a environ 30 formules d’inf´ erences utilis´ ees dans le processus.

Lors du d´ ecodage, une fois la liste des n-meilleures interpr´ etations obtenue avec les sp´ ecifieurs pr´ esent´ es en Section 2, chaque s´ equence de mots/concepts est analys´ ee par les r` egles produites pour le corpus d’en- traˆınement de Media . Ces r` egles utilisent les attri- buts, les valeurs et les sp´ ecifieurs obtenus lors de la premi` ere phase du d´ ecodage pour inf´ erer des Frames.

7. R´ esultats exp´ erimentaux

Les tests ont ´ et´ e r´ ealis´ es sur un corpus de 1249 tours de dialogues pour un total de 2938 composants s´ eman- tiques. Le tableau 2 donne le taux d’erreurs obtenu apr` es la phase de d´ ecodage conceptuel. Pour un taux d’erreurs sur les mots de 30.3%, le taux d’erreurs sur les composants conceptuels (ou concepts) est d’envi- ron 25%. Chaque information, telle que les sp´ ecifieurs et les valeurs normalis´ ees, ajoute approximativement 6% aux taux d’erreurs. Les taux d’erreurs Oracle ob- tenus en s´ electionnant manuellement les meilleures hypoth` eses issues de la liste des n-meilleures inter- pr´ etations (avec n = 20) sont inf´ erieurs d’une valeur absolue de 8% par rapport au taux d’erreurs de la 1-meilleure interpr´ etation.

Les hypoth` eses de Frames obtenues sur la sortie du processus d’interpr´ etation ont aussi ´ et´ e ´ evalu´ ees. Les annotations manuelles en Frames n’´ etaient pas dis- ponibles pour le corpus de test. Les annotations ma- nuelles des mots et des concepts ont ´ et´ e utilis´ ees pour d´ eriver des annotations r´ ef´ erences en Frames. La com- position et l’inf´ erence des connaissances, d´ ecrites dans la section pr´ ec´ edente, ont ´ et´ e appliqu´ ees.

Un ´ echantillonnage al´ eatoire sur des tours de dia-

(5)

corr(%) sub(%) suppr(%) ins(%) ER(%) OER(%)

mot 75.9 15.3 8.8 6.2 30.3 22.5

concept 85.0 8.7 6.3 10.3 25.3 19.2

+ specif 78.6 15.2 6.2 10.2 31.6 23.4

+ value 72.5 21.4 6.1 10.1 37.6 25.2

Tab. 2: Taux d’erreurs (ER) et Taux d’erreurs Oracle (OER) sur la n-meilleure liste des interpr´ etations pour les mots, les concepts, les concepts avec des sp´ ecifieurs et valeurs

logues utilisateurs a ´ et´ e pr´ elev´ e pour estimer, par deux experts humains, l’exactitude de l’annotation automatique des structures s´ emantiques. Une F- mesure de 0.90 (pr´ ecision de 0.96, rappel de 0.85) a

´

et´ e mesur´ ee sur 100 tours de dialogues, par compa- raison avec les annotations manuelles et l’annotation automatique en Frame sur des transcriptions exactes.

Cette forte pr´ ecision permet d’utiliser une annotation automatique comme annotation de r´ ef´ erence.

La composition et l’inf´ erence ont ´ et´ e appliqu´ ees auto- matiquement sur la liste des n-meilleures interpr´ eta- tions. L’´ evaluation a ´ et´ e faite en estimant la pr´ ecision, le rappel et la F-mesure sur la d´ etection des types cor- rects de Frames en utilisant les annotations automa- tiques de r´ ef´ erences d´ ecrites plus haut. La F-mesure Oracle de la liste des n-meilleures interpr´ etations est donn´ e par la figure 2.

Une F-mesure de 0.92 (pr´ ecision de 0.90, rappel de 0.94) a ´ et´ e obtenue sur la meilleure hypoth` ese d’in- terpr´ etation, pour les 1249 tours de dialogues. Ces r´ e- sultats tendent ` a montrer que les annotations s´ eman- tiques de haut-niveau (identifiant des Frames) sont robustes aux erreurs de RAP, les erreurs d’interpr´ eta- tions apparaissant le plus souvent au niveau des ´ el´ e- ments des Frames. Sur un mˆ eme processus d’anno- tations de la r´ eference et des n-meilleures interpr´ eta- tions, il y a peu d’erreurs sur les n-meilleures inter- pr´ etations issus du d´ ecodage conceptuel (tableau 2).

0 5 10 15 20

0.91 0.92 0.93 0.94 0.95

Fig. 2: F-mesure Oracle pour l’identification des Frames instanci´ ees sur les premi` eres n-meilleures s´ e- quences d’´ el´ ements conceptuels extraits ` a partir d’un treillis de d´ ecodage, en fonction de n.

La prochaine ´ etape de notre ´ etude sera d’exploiter la liste des n-meilleures interpr´ etations dans le but de corriger les erreurs sur les ´ el´ ements de Frames en consid´ erant le contexte du dialogue.

8. Conclusion

Un formalisme de repr´ esentation des connaissances pour la compr´ ehension de la parole a ´ et´ e introduit.

Il a ´ et´ e utilis´ e pour une annotation incr´ ementale et automatique du corpus Media en termes des struc- tures s´ emantiques. Les annotations automatiques ont

´ et´ e ´ evalu´ ees et soumises ` a des experts humains quand la confiance ´ etait faible. Un processus d’annotation automatique a ´ et´ e introduit pour composer des struc- tures s´ emantiques ` a partir d’´ el´ ements s´ emantiques ba- siques, en utilisant des r` egles impliquant des consti- tuants conceptuels et des sp´ ecifieurs de sens. Le traite- ment utilise des proc´ edures pour obtenir des composi- tions s´ emantiques et g´ en´ erer les hypoth` eses de Frames par inf´ erences.

Les r´ esultats pr´ esent´ es montrent que la source de connaissance et les proc´ edures attach´ es ont de bonnes capacit´ es ` a produire des hypoth` eses de structures s´ e- mantiques. Ces travaux de recherche seront poursuivis en utilisant des structures s´ emantiques pour s´ election- ner les possibles composants s´ emantiques au-del` a de la 1-meilleure interpr´ etation dans tout le treillis d’hy- poth` ese de concepts.

R´ ef´ erences

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Références

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