E1 Réponse Points Obtenus 1 On pose z = a + ib et z
′= a
′+ ib
′, avec a, a
′, b, b
′des réels. On a donc :
z × z
′= (a + ib)(a
′+ ib
′) = aa
′− bb
′+ i(a
′b + ab
′) = aa
′− bb
′− i(a
′b + ab
′)
0,5 Puis z × z
′= (a − ib)(a
′− ib
′) = aa
′− bb
′− i(a
′b + ab
′) = z × z
′2 On calcule les affixes des deux vecteurs −−→ AB et −→ AC : z
−AB−→= z
B− z
A= 1+i − √ 2 − 3i = (1 − √
2) − 2i.
Puis : z
−→AC= z
C− z
A= − 4i − √
2 − 3i = − √ 2 − 7i.
1
Les points A, B et C sont alignés si et seulement si les affixes des vecteurs −−→
AB et
−→ AC sont proportionnelles.
Or z
−→AC= kz
−AB−→⇔ ( − √
2 = k(1 − √ 2)
− 7i = − 2ki ⇔
k = 2 + √ 2 k = 7
Ainsi les points A, B et C ne sont pas alignés, l’affirmation est 2 vraie .
3a) On a : (z + i)(az
2+ bz + c) = az
3+ bz
2+ cz + iaz
2+ ibz + ic = az
3+ (b + ia)z
2+ (c + ib)z + ic.
0,75 Deux polynômes sont égaux si et seulement si les coefficients sont égaux. On obtient
le système :
a = 1
b + ai = − 10 + i c + bi = 26 − 10i
ic = 26i
⇔
a = 1
c = 26
b + i = − 10 + i 26 + bi = 26 − 10i
⇔
a = 1 b = − 10 c = 26
Donc z
3− (4 + i)z
2+ (13 + 4i)z − 13i = (z − i)(z
2− 10z + 26), pour tout z ∈ C .
3b) L’équation (E) s’écrit (z + i)(z
2− 10z + 26) = 0. 0,75
Dans C , un produit de facteurs est nul si et seulement si l’un des facteurs est nul.
z + i = 0 ⇔ z = − i ou z
2− 10z + 26 = 0.
Résolution de z
2− 10z + 26 = 0 :
∆ = − 4 < 0, l’équation z
2− 10z +26 = 0 admet deux racines complexes conjuguées z
1= 10 − i √
4
2 = 5 − i et z
2= 10 + i √ 4
2 = 5 + i
. L’ensemble des solutions de (E) est : S = {− i ; 5 − i ; 5 + i }
Total −→ 3 points
E 2 Réponse Points Obtenus
A.1
x→+∞
lim ln x
x = 0
+X
lim
→0 X>01
X = + ∞
(composition)
x→+∞
lim x
ln x = + ∞ et lim
x→1 x>1
ln x = 0
+donc lim
x→1 x>1
x
ln x = + ∞ 1
A.2 f est dérivable sur I =]1; + ∞ [. f = u
v avec u : x 7−→ x et v : x 7−→ ln x.
f
′= u
′v − uv
′v
2. Pour tout x > 1, f
′(x) = 1 × ln x − 1 × 1/x
(ln x)
2= ln x − 1
(ln x)
2. Comme (ln x)
2> 0 sur I, f
′(x) est du signe de ln x − 1. ln x − 1 > 0 ⇔ ln x > 1 ⇔ x > e.
f est donc strictement croissante sur [e; + ∞ [. On démontre de même que f est strictement décroissante sur ]1; e].
1
A.3 Comme f est strictement croissante sur [e; + ∞ [ : x > e ⇒ f (x) > f (e). Or f (e) = e car ln e = 1, d’où le résultat : si x > e alors f (x) > e. (On pouvait également le
0.5
B.1
1 2 3 4
− 1 1 2 3 4 5 6 7
− 1 -1
0 1 2 3 4 5
x 1
O 1
b
b
b
A
0A
1A
2e
La suite (u
n) semble décroissante et converger vers e.
0.5
B.2.a Se démontre par récurrence : P (n) : u
n> e pour n ∈ N . Initialisation : n = 0 : u
0= 5 et 5 > e donc P(0) vraie.
Hérédité : ∀ n ∈ N , P(n) vraie ⇒ P(n + 1) vraie ? D’après A.3, si u
n> e alors f (u
n) > e ⇔ u
n+1> e. D’après le principe du raisonnement par récurrence, u
n> e pour tout n.
1
B.2.b Il semble que (u
n) soit décroissante. Soit : P (n) : u
n> u
n+1pour n ∈ N . Initialisation : n = 0 : u
0= 5 et u
1< 5 donc P (0) vraie.
Hérédité : ∀ n ∈ N , P(n) vraie ⇒ P (n + 1) vraie ? f strictement croissante sur [e; + ∞ [ et u
n> e, ∀ n ∈ N (cf B.2.a) donc, si u
n> u
n+1alors f (u
n) > f (u
n+1) ⇔ u
n+1> u
n+2. D’après le principe du raisonnement par récurrence, (u
n) décroissante.
0.5
ou pour tout n ∈ N , u
n+1− u
n= u
nln(u
n) − u
n= u
n(1 − ln(u
n))
ln(u
n) . Or u
n> e donc ln(u
n) > 1 ⇔ 1 − ln(u
n) 6 0. Finalement, ∀ n ∈ N , u
n+1− u
n6 0 et la suite (u
n)
n∈Nest décroissante.
B.2.c La suite (u
n) est minorée par e et décroissante donc la suite (u
n) est convergente (théorème de la convergence monotone)
0.25 B.2.d Compte-tenu de ce qui précède, la limite de (u
n) est la solution supérieure ou égale
à e de l’équation : x
ln x = x ⇔ x(1 − ln x) = 0 ⇔ x = e. Ainsi lim
n→+∞
u
n= e
0.5
B.3
X Y Condition boucle
5 0 vraie (5>2.72)
3.1066746728 1 vraie (3.1066746728>2.72) 2.7406525323 2 vraie (2.7406525323>2.72) 2.7183726346 3 fausse (2.7183726346<2.72)
L’algorithme affiche donc la dernière valeur de Y , c’est à dire 3 et donc le rang du terme de la suite (u
n) dont la valeur est inférieure ou égale à 2.72.
0.75
Total −→ 6 points
1 ∀ x > 0 et n ∈ N
∗, e
x− x
n= 0 ⇐⇒ e
x= x
n⇐⇒ ln (e
x) = ln (x
n)
⇐⇒ x = n ln(x)
⇐⇒ x
n = ln(x)
⇐⇒ ln(x) − x n = 0 Donc les équations (E
1) et (E
2) sont équivalentes.
1
2 L’équation (E
1) admet deux solutions si et seulement si l’équation (E
2) admet deux solutions.
Soit f la fonction définie sur I = ] 0 ; + ∞ [ par f (x) = ln(x) − x
n ; résoudre l’équation (E
2) revient donc à résoudre l’équation f (x) = 0.
2
Cherchons les limites de la fonction f aux bornes de son ensemble de définition : lim
x→0x>0
ln(x) = −∞
x
lim
→0x n = 0
par somme
lim
x→0 x>0f (x) = −∞
f (x) = ln(x) − x
n peut s’écrire x ln(x)
x − 1 n
pour tout x de ] 0 ; + ∞ [ .
x→+∞
lim ln(x)
x = 0 = ⇒ lim
x→+∞
ln(x) x − 1
n = − 1 n < 0
x→+∞
lim x = + ∞
par produit x→+∞
lim x
ln(x) x − 1
n
= −∞
⇐⇒ lim
x→+∞