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Urinary disorders and metabolic syndrome [Troubles vésico-sphinctériens et syndrome métabolique]

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Médecine des maladies Métaboliques - Octobre 2015 - Vol. 9 - N°6

610

© 2014 - Elsevier Masson SAS - Tous droits réservés.

Épidémiologie, coûts et organisation des soins

Correspondance Ngor Side Diagne 6, rue Le Nain Résidence Ennaim B.P. 20100

Derghalef – Casablanca – Maroc ngorsidediagne@gmail.com

Résumé

Introduction Les facteurs de risque des troubles vésico-sphinctériens dans le syndrome métabolique sont bien identifiés individuellement, mais les effets de leur association n’ont pas fait l’objet d’études.

Objectifs L’objectif de notre étude a été de déterminer le type de syndrome métabolique le plus pourvoyeur de troubles urinaires.

Méthodologie Nous avons mené une étude transversale, multicentrique, de janvier à mai 2013. Les patients avec un syndrome métabolique diagnostiqué selon les critères du programme national des États-Unis National cholesterol education program-adult treatment panel III (NCEP-ATP III) ont été inclus. Les caractéristiques sociodémographiques et le type de syndrome métabolique ont été recueillis. Les troubles urinaires ont été évalués par le questionnaire USP (Urinary symptoms profile).

Résultats Nous avons recruté 68 patients, dont 56 (82,2 %) de sexe féminin. L’âge moyen était de 54,4 ans. Les patients étaient diabétiques dans 98,5 % des cas. Le syndrome métabolique, selon les critères le composant retenus, a été retrouvé : diabète – hypertension artérielle (HTA) – obésité, chez 19,1 % des patients ; diabète – HTA – dyslipidémie, chez 16,2 % des patients ; diabète – obésité – dyslipidémie, chez 10,3 % des patients. Des troubles urinaires ont été notés chez 51,5 % des patients ; l’impériosité mictionnelle (58,8 % des cas), l’incontinence urinaire (32,4 %) et la dysurie (16,2 %) étaient les symptômes les plus fréquemment rapportés. Le score moyen de l’USP total était de 8,0 ±8,8. Le diabète et l’obésité associés à une dyslipidémie ou à l’HTA ont été significativement corrélés aux troubles urinaires.

Discussion Les troubles urinaires du syndrome métabolique sont dominés par l’hyperactivité vésicale. Les facteurs de risque sont le diabète et l’obésité.

Conclusion Les syndromes métaboliques comportant une association diabète et obésité, ou diabète et tour de taille élevé, sont plus pourvoyeurs de troubles urinaires.

Mots-clés : Syndrome métabolique – diabète – obésité – troubles urinaires – Afrique.

Summary

Introduction Risk factors of urinary disorders in metabolic syndrome are known.

However the effects of their association were not studied.

Objectives The objectives of the study were to determine the type of metabolic syndrome linked with the greatest urinary disorders.

Methods We conducted a cross-sectional, multicenter study, from January to May 2013. All patients with metabolic syndrome were included. Metabolic syndrome was diagnosed based on the NCEP-ATP III criteria. Demographic characteristic, metabolic syndrome type (based on its components), blood glucose, triglycerides and HDL- cholesterol were recorded. Urinary disorders were assessed using the Urinary profile symptoms (USP) questionnaire, a 10-items questionnaire which evaluates urinary incontinence, urge incontinence, and dysuria.

Results 68 patients (82.2% women) were included. Mean age was 54.4 years. Among these patients, 98.5 % had diabetes. The main type of metabolic syndromes according

Troubles vésico-sphinctériens et syndrome métabolique

Urinary disorders and metabolic syndrome

A. Nait Khachat1, N.-S. Diagne1, M. Tiona Soro1, K. Belhaj1,

A.Tahiri3, H. Azanmasso1,4, N. Amrani1, L.-B. Seck2, F. Lmidmani1, A.-G. Diop2, M.-M. Ndiaye2, A. Chadli3, S. Elaziz3, A. Farouqui3, A. El Fatimi1

1 Service de médecine physique, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.

Service de neurologie, CHU Fann, Dakar, Sénégal.

Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.

Service de médecine physique, CNHU, Cotonou, Benin.

© 2015 - Elsevier Masson SAS - Tous droits réservés.

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to the component’s association were: diabetes-high blood pressure-obesity (19.1%);

high blood pressure-dyslipidemia-diabetes (16.2%); diabetes-obesity-dyslipidemia (10.3%). Urinary disorders were noted in 51.5% of cases. Urge incontinence (58.8%), urinary incontinence (32.4%), dysuria (16.2%) were the most frequent urinary symptoms.

Total USP score was 8.0±-8.8. The metabolic syndromes: diabetes-obesity-dyslipidemia (P=0.004); diabetes-obesity-high blood pressure (P=0.001); diabetes-dyslipidemia-high waist circumference (P=0.000) were significantly correlated to urinary disorders.

Discussion Urinary disorders in metabolic syndrome are dominated by overactive blad- ders. Their risk factors are diabetes (P=0.003) and obesity (P=0.000).

Conclusion Metabolic syndrome characterized by diabetes and obesity, or by diabetes and high waist circumference, exhibits a higher risk level for urinary disorders.

Key-words: Metabolic syndrome – diabetes – obesity – urinary disorders – Africa.

l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille, la durée d’évolution du diabète, l’existence d’une complication liée au diabète.

Les déterminations de la glycémie à jeun, de l’hémoglobine glyquée (HbA1c), du HDL-cholestérol et des triglycérides, ont été effectuées au cours des 6 der- niers mois.

L’évaluation des troubles urinaires a été effectuée par le questionnaire Urinary symptoms profile (USP). Il s’agit d’une échelle d’évaluation qui comporte 10 items. Elle évalue les fuites urinaires, l’hyperactivité vésicale et la dysurie durant les 4 dernières semaines. Les résultats sont présentés sous forme de score global. Ce score global constitue la somme des sous-scores de la dysurie, des fuites urinaires et de l’impériosité mictionnelle. Le score est proportion- nel à la sévérité des troubles urinaires.

L’analyse statistique des données a été faite par le logiciel SPSS® 16.0. Les tests ont été effectués par la méthode du Chi2. Un p < 0,05 a été considéré significatif.

Résultats

•Nous avons recruté 68 patients.

L’âge moyen était de 55,4 ± 10,8 ans (extrêmes : 31 et 84 ans). Parmi ces patients, 82,2 % étaient de sexe fémi- nin. Les patients étaient mariés dans 83,8 % des cas, veuves (10,3 %), céli- bataires (4,4 %), divorcés (1,5 %).

•Selon les critères NCEP-ATP III [1], le diabète (défini par un diabète connu ou une glycémie à jeun > 1,10 g/l) a été noté chez 98,5 % des patients, l’HTA (définie par un traitement en cours ou une pression artérielle > 130/85 mm Hg) chez 83,8 %, l’obésité (définie par un IMC > 30 kg/m2) chez 75,0 %, une dyslipidémie (définie par un taux de triglycérides > 1,50 g/l, ou un taux de HDL-cholestérol < 0,40 g/l chez l’homme ou < 0,50 g/l chez la femme) chez 61,8 %. Le tour de taille était supé- rieur à 102 centimètres dans 48,5 % des cas.

Les patients avaient plus de trois com- posantes du syndrome métabolique dans 39,7 % des cas. Selon les compo- santes retenues, ils se répartissaient en : troubles urinaires  [10-13]. L’effet de

l’association de ces facteurs de risque sur les troubles urinaires du syndrome métabolique n’a pas été étudié.

•L’objectif de notre étude a été de déterminer le type de syndrome métabo- lique, sur la base de ses composantes, le plus pourvoyeur de troubles urinaires.

Méthodologie de l’étude

Nous avons mené une étude trans- versale, multicentrique, de janvier à mai 2013. Elle a été effectuée au ser- vice de médecine physique et au service d’endocrinologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca (Maroc), et au centre de dépistage et de prise en charge

« Banque d’insuline, Lions Clubs », Cotonou (Bénin).

Tous les patients avec un syndrome métabolique, ayant une thérapeutique bien conduite, ont été inclus. Le syn- drome métabolique a été défini selon les critères du programme national des États-Unis National cholesterol education program-adult treatment panel III (NCEP-ATP III) de 2001 modi- fié [1]. L’adénome de la prostate, le prolapsus génital chez la femme, la néphropathie diabétique, la chirurgie pelvienne, les affections neurologiques (accident vasculaire cérébral, maladie de Parkinson, blessé médullaire, sclé- rose en plaques, un traitement par des diurétiques) ont été des critères de non inclusion.

Les patients ont été soumis à un ques- tionnaire qui a permis de recueillir les caractéristiques sociodémographiques,

Introduction

•Le syndrome métabolique correspond à l’association chez un même individu de différents facteurs somatiques, métaboliques et/ou hémodynamiques.

Il constitue un facteur de risque de maladies cardiovasculaires [1]. Sa prévalence est de 31,2 % en Tunisie, de 35 % aux États-Unis [2, 3]. Dans une étude rapportée lors du Congrès annuel de la Société francophone du diabète (SFD)-2014, portant sur syn- drome métabolique et diabète chez des adultes, Motaib et al. [4] ont trouvé une fréquence du syndrome métabolique au Maroc de 76,1 % chez les personnes diabétiques, et de 40,0 % chez les per- sonnes obèses.

•En dehors de son retentissement cardiovasculaire, le syndrome métabo- lique s’accompagne fréquemment de troubles urinaires [5, 6]. Ces derniers sont dominés par le syndrome d’hype- ractivité vésicale [7, 8]. Le mécanisme de l’hyperactivité vésicale se fait par l’intermédiaire de l’hyperglycémie, et de l’athérosclérose. Des troubles urinaires peuvent aussi s’observer en cas de neu- ropathie diabétique [8]. L’hypertension artérielle (HTA) et le diabète entrainent une augmentation de la teneur urinaire en acide urique [9], et donc favorisent la survenue de lithiase urinaire.

•Les facteurs de risque des troubles vésico-sphinctériens dans le syndrome métabolique ont fait l’objet de plu- sieurs études. Il ressort de ces études que le diabète, l’obésité, un tour de taille élevé, l’HTA, constituent indivi- duellement des facteurs de risque de

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– diabète – HTA - obésité : 19,1 % des cas ;

– diabète – HTA - dyslipidémie : 16,2 % des cas ;

– diabète – obésité - dyslipidémie : 10,3 % des cas.

•La durée d’évolution du diabète était supérieure à 10 ans dans 38,2 % des cas ; comprise entre 2et 5 ans : 20,6 % des cas ; entre 5 et 10 ans : 19,1 % des cas ; < 1 an : 6 % des cas. On retient que 22,1 % des patients présentaient une neuropathie diabétique.

•Les patients avaient des troubles u r i n a i re s d a n s 5 1 , 5 % d e s c a s . L’impériosité mictionnelle (58,8 %), les fuites urinaires (32,4 %), la dysu- rie (16,2 %), étaient les symptômes urinaires principaux. Le score moyen de l’USP total était de 8,0 ±8,8 ; par items, celui de la dysurie était de 0,41, de l’hyperactivité vésicale de 5,81, de l’incontinence urinaire d’effort de 1,68.

Les patients avec plus de trois com- posantes du syndrome métabolique avaient des troubles urinaires dans 55,5 % des cas. Le diabète et l’obésité ont été corrélés aux troubles urinaires dans le syndrome métabolique. Leur association à une dyslipidémie ou à l’HTA s’accompagnait de troubles uri- naires de façon significative. Le diabète associé à l’HTA et à une dyslipidémie s’accompagnait de troubles urinaires dans 54,5 % des cas, et le tour de taille élevé associé à la dyslipidémie et au diabète dans 50,0 % des cas. Trois patients, dont un cas avec des troubles urinaires, avaient un syndrome méta- bolique associant diabète-HTA-tour de taille élevé. Les autres types de syn- drome métabolique ont été retrouvés dans un seul cas (tableau I).

Discussion

Les troubles vésico-sphinctériens sont fréquents au cours du syndrome méta- bolique. Ils prédominent chez la femme.

Ils sont dominés par l’hyperactivité vési- cale [7, 8]. Cette dernière est notée chez 85,2 % des patients avec un syndrome métabolique. Les fuites urinaires à l’ef- fort sont présentes dans 38,2 % des cas [13]. La dysurie est moins fréquente ; elle

est corrélée à la neuropathie diabétique [13]. Nos données sont en accord avec la littérature concernant l’hyperactivité et les fuites urinaires [6, 13]. Par contre, la dysurie a été moins fréquente dans notre étude, comparée aux données de Boudokhane et al. [13]. Ce qui pourrait être expliqué par le taux relativement faible de neuropathie diabétique dans notre étude. L’âge n’est pas un facteur de risque de survenue de syndrome métabolique [14]. Boudokhane et al.

rapportent que l’âge moyen des patients avec un syndrome métabolique est de 56,2 ± 9,2 ans, avec des extrêmes de 30 et 70 ans [13]. Nos résultats vont dans ce sens, mais avec une limite supérieure d’âge plus élevée. Les facteurs de risque des troubles urinaires au cours du syn- drome métabolique sont l’HTA, un tour de taille élevé, un IMC élevé, la dyslipidémie et une glycémie post-prandiale élevée [6, 13, 15]. Dans notre étude, l’obésité et le diabète ont été corrélés aux troubles

vésico-sphinctériens. L’influence de l’âge sur les troubles urinaires du syndrome métabolique est sujette à des contro- verses. Des études ont mentionné une relation entre l’âge et l’hyperactivité vési- cale [16, 17], alors que Boudokhane et al. n’ont pas retrouvé cette corrélation [13]. Dans notre étude, l’âge a été asso- cié à la survenue de troubles urinaires (p = 0,004).

Si les facteurs de risque des troubles urinaires sont connus, l’effet de leur association dans le cadre du syndrome métabolique n’a pas fait l’objet d’études.

Une association de facteurs peut avoir un effet synergique ou antagoniste.

Dans notre étude, les troubles urinaires ont été plus fréquents chez les patients qui avaient un diabète associé, soit à une obésité et à une dyslipidémie, soit à une obésité et une HTA. Le tour de taille élevé n’a pas été un facteur de risque de survenue de troubles uri- naires dans le syndrome métabolique.

Tableau I. Relation entre syndrome métabolique (selon l’association de ses différentes composantes) et troubles urinaires, et entre facteurs de risque de troubles urinaires et troubles urinaires.

Effectif total de la cohorte : 68 patients.

Effectif (n)

Troubles urinaires

(%)

Chi2 p

Syndrome métabolique

Plus de 3 composantes 3 composantes

• Diabète + obésité + dyslipidémie

• Diabète + HTA + dyslipidémie

• Diabète + dyslipidémie + tour de taille

• Diabète + HTA + obésité

• Diabète + HTA + tour de taille

• HTA + obésité + dyslipidémie

• Diabète + obésité + tour de taille

• Obésité + dyslipidémie + tour de taille

27 7 11

4 13

3 1 1 1

55,5 57,1 54,5 50,0 46,1 33,3 100,0

0 0

0,01 8,1 1,3 12,6 10,9 2,8

0,9 0,004

0,2 0,000 0,001 0,09

Facteurs de risque de troubles urinaires

• Glycémie à jeun

• HbA1c

• Dyslipidémie

• HTA

• Diabète

• Tour de taille > 102 cm

• IMC > 30 kg/m2

43 41 42 57 67 33 51

67,4 60,9 57,1 49,1 52,2 54,5 52,9

0,7 0,21

0,4 0,6 8,6 0,01 17,3

0,4 0,6 0,5 0,8 0,003

0,9 0,000

† Critères National cholesterol education program-adult treatment panel III (NCEP-ATP III) modifié [1] : diabète = diabète connu, ou glycémie à jeun > 1,10 g/l ; HTA = traitement en cours, ou pression artérielle

> 130/85 mm Hg ; obésité = IMC > 30 kg/m2 ; dyslipidémie = triglycérides > 1,50 g/l, ou taux de HDL- cholestérol < 0,40 g/l chez l’homme ou < 0,50 g/l chez la femme ; tour de taille élevé = > 102 cm chez l’homme ou > 88 cm chez la femme.

HTA : hypertension artérielle ; HbA1c : hémoglobine glyquée ; IMC : indice de masse corporelle.

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Mais son association au diabète et à la dyslipidémie s’accompagnait de façon significative de la survenue de troubles urinaires (p = 0,000).

Déclaration d’intérêt

Les auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’in- térêt en lien avec le contenu de ce manuscrit.

Références

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Les syndromes métaboliques com- portant une association diabète et obésité, ou diabète et tour de taille élevé, sont plus pourvoyeurs de troubles urinaires. Les troubles vésico-sphinctériens dans le syn- drome métabolique sont dominés par l’hyperactivité vésicale. Cette dernière, par son caractère diurne et/

ou nocturne, peut avoir des consé- quences sur les activités de la vie quotidienne, professionnelle, mais également sur le sommeil [18]. De ce fait, ils peuvent altérer la qualité de vie des patients.

Conclusion

Références

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