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NON-TITULAIRES MA, CONTRACTUELS VACATAIRES

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Supplément au n° 590 du 28 août 2003

NON-TITULAIRES MA, CONTRACTUELS VACATAIRES

Précarité : constat révoltant Mobilisons-nous plus

nombreux et solidaires

R entrée 2003, de nombreux contractuels et vacataires se retrouvent sans poste à cette rentrée, à l’issue des groupes de travail lorsqu’ils existent. Chômage programmé par notre employeur l’État, comme est d’ores et déjà programmé le recours aux vacations, car les besoins ne vont pas tarder à se déclarer (page 2).

À cela s’ajoute le coup de bambou de la baisse des titularisations.

Les résultats des concours et examens professionnels ont chuté de plus de 2 000 postes (page 2). Les résultats au concours externe montrent aussi un déficit de 2 000 stagiaires, ce qui ne permettra pas de remplacer en 2004 tous les départs et augure d’un nouveau recours à l’emploi précaire.

Avec l’ensemble de nos collègues, nous avons aussi fait l’amère expérience de ce gouvernement revanchard (prélèvements iniques pour faits de grève) et sourd devant l’évidence des besoins. Tout l’été, le SNES a fait des interventions pour obtenir la mise en place de listes complémentaires, de nouvelles délibéra- tions de jury pour les recrutements et titularisations nécessaires.

Et nous sommes scandalisés devant l’installation à marche forcée d’une nouvelle catégorie de non-titulaires, les assistants d’éducation, recrutés par les chefs d’établis- sement.

Ce constat révoltant fait écho à la politique libérale qui étend partout sa main dans notre société, qui brade les services publics en réduisant les financements publics, considérant que la formation, le développement de ces services publics, la culture sont d’un coût insupportable.

Triste raison d’État qui prétend aux réformes nécessaires avec une vision réac- tionnaire de la société : moins de solidarités, moins de garanties sociales, mais une idéologie du travail qui doit produire à court terme et vendre, une idéologie de l’effort, du mérite qui culpabilise ceux qui ne sont pas jugés « employables ». C’est un déni total de la situation de l’emploi dans ce pays, des causes du chômage et de l’explosion de la précarité.

La multiplication des plans sociaux mais aussi l’augmentation des licenciements individuels, l’abaissement des plafonds d’indemnisation, la réduction du champ des ayants droit à l’indemnisation chômage montrent des attaques sans précédent contre les salariés et particulièrement les plus précaires et les chômeurs.

C’est pourquoi nous ne pourrons accepter les nouvelles attaques qui s’annoncent sur la protection sociale (assurance maladie).

C’est pourquoi nous nous sommes sentis totalement solidaires des intermittents du spectacle d’abord parce que l’accord va rejeter les plus précaires d’entre eux (ceux qui capitalisent moins d’heures, souvent les plus jeunes, ceux qui seront hors du champ d’indemnisation, à l’instar de nos collègues vacataires, brisant nombre d’initiatives). (Cf. Convergences en page 6)

Mais il y a à l’Éducation nationale des personnels toujours déterminés depuis le printemps ! cf. US n

o

590 du 28 août 2003.

Ce mouvement exceptionnel a construit des solidarités, et il doit porter mieux et plus fort la question de la précarité. Si nous avons eu du mal à apparaître dans ce mouvement, des collègues se sont mobilisés et veulent qu’on entende leur révolte : alors, après être entrés dans le métier par la précarité, les temps partiels Sommaire

2. Le scandale du chômage.

3. Communiqué de presse.

4. Les mandats du congrès de Toulouse.

5. Calendrier de précaire 2003-2004.

6. Convergences.

Rappelons ces engagements ! 7. Sections académiques

Bulletin d’adhésion.

(2)

2

L es mesures de carte scolaire, qui visent à placer autori- tairement les titulaires remplaçants (TZR) sur des postes fixes, sur postes vacants et sur des zones plus étendues, conjuguées à la suppression de 5 000 équivalents temps plein ont limité l’emploi de précaires sur postes vacants. Au prix du chômage des contractuels.

Le gouvernement s’en était félicité dans le Monde du 13 mars au nom d’une défense de la qualification, alors qu’il a recruté sans formation ! Ce cynisme n’a guère été goûté par les non- titulaires après la baisse annoncée de 1 200 titularisations.

Ces « aménagements » n’empêcheront pas le recours à l’emploi précaire dont le domaine réservé devient les rem- placements de moyenne et courte durée. Il faudra bien recru- ter à nouveau des personnels non titulaires. Or, le ministère donnera-t-il des autorisations de recruter des contractuels ? Il est à craindre une dégradation et le recours aux vaca- tions.

Le SNES demande le réemploi immédiat de tous les non- titulaires.

Les remontées des académies sont difficiles et le chômage ne frappe pas selon la même ampleur toutes les disciplines.

Les CPE sont particulièrement touchés à Versailles et les pro- fesseurs d’EPS à Nice. Cependant les non-titulaires se mobi- lisent.

Aix-Marseille : 600 contractuels se sont retrouvés au chô- mage à l’issue du groupe de travail. Deux AG de plus de 60 personnes ont eu lieu le 27 août.

Autres rassemblements, AG et réunions prévues : Lyon, mercredi 10 septembre ; Versailles 17 septembre ; Dijon, 17 septembre ; renseignez-vous auprès des sections académiques du SNES.

Participez massivement aux rassemblements intersyndicaux de toute la profession le 10 septembre (des tracts non-titu- laires seront sur le site).

Vacataires : 10 200 !

C’est le chiffre avancé par la DPE pour l’année 2002-2003. Ce chiffre correspond à 1 400 ETP (équivalent temps plein).

L’explication de la constante augmentation des vacataires cor- respondrait à un « abus » selon la DPE !

Des académies – comme Versailles – seraient particulièrement gourmandes en vacataires, notamment sur postes vacants. Or, il faut trois vacataires pour un poste à l’année. On n’hésite pas à détourner de leurs études 10 200 étudiants avec force

publicité pour l’équivalent de 14 000 emplois. Cela signifie aussi beaucoup de services à temps incomplet.

Titularisations 2003 :

programmation de la précarité

Les possibilités de titularisation avaient chuté à cette session de 1 200 postes, suite à la décision de Bercy (le Budget) de renoncer au plan de programmation des emplois incluant la création de 3 000 emplois.

Les titularisations réalisées peuvent être de 3 500 contre 6 236 en 2002 et 6 847 en 2001.

Résultat : des milliers de non-titulaires maintenus dans la pré- carité et exposés au chômage. Les désistements liés aux admissions à plusieurs concours n’ont pas été compensés. Et parallèlement, faute de recrutements externes suffisants pour la rentrée 2004, une nouvelle programmation du recours à l’emploi précaire.

Tout l’été, nous sommes intervenus sur la question. Lors d’une rencontre avec la FSU, le ministre de la Fonction publique, M. Delevoye, reconnaît le bilan très négatif de la loi Sapin. Le précédent ministre, Michel Sapin, s’était engagé à ce que la moitié des ayants droit soient titularisés. En 2003, on en sera loin dans certains secteurs. Le ministre a enfin accepté que le comité de suivi de la loi Sapin se réunisse cette année après une année blanche, sans aucune discussion sur la question.

Le SNES continue la bataille.

Le SNES demande une nouvelle délibération des jurys de l’ensemble des concours et examen. C’est possible. En 2001, des stagiaires ont été affectés au 1

er

novembre. Manque la volonté politique.

Il demande des négociations sur l’ensemble de ses demandes (voir mandats du congrès de Toulouse, en page 4) :

Postes 2003 Évolution/2002 Admis 2003 Évolution/2002 Concours internes

(1)

3 350 – 110 1 526 – 104 Concours réservés 1 750 – 790 1 657 – 698

Examens professionnels – – 1 023 – 415

(1) Hors agrégation interne.

Titularisations de MA et contractuels par année, depuis 1997

1997 1998 1999 2000 2001 2002

6 778 6 089 5 524 4 580 6 847 6 236

Le scandale du chômage

il faudrait accepter de rester dans la précarité faute de poste, et en plus travailler dans des conditions dégradées, payer sa protection sociale, partir à la retraite plus tard et plus pauvre ? Non !

Inscrivons fortement la question de la précarité dans les actions de rentrée, participons aux AG et rassemblements dans la perspective d’une année combative. Le SNES agit dès la rentrée pour dénoncer le chômage. Il appelle ses sections académiques à mobiliser les non-titulaires.

Quelle que soit votre situation, que vous ayez un poste ou pour ne pas rester isolé, il faut vous mobi- liser, participer aux actions, aux AG. Rejoignez le SNES (voir adresses des sections page 7).

Denis Paget, cosecrétaire général Le secteur non-titulaires : Piedade E-Silva, secrétaire nationale de la catégorie, Florence Dursapt, Félicité Montagnac, Corinne Letourneau, Isabelle Cheviet, Jean-Marie Barbazanges, Jean-Louis Innocenti, Patrick Lainé.

Le nombre de non-titulaires en 2002-2003

Maîtres auxiliaires : 5 600 (5 900 équivalents temps plein) Contractuels : 27 400, dont 16 000 à l’année (21 000 équivalents temps plein).

Vacataires : 10 200 pour seulement 1 400 équivalents temps plein.

Total : 43 400

(3)

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

Titularisations 2003 :

le mépris pour les personnels précaires

Les premiers résultats du CAPES réservé, concours ouvert par la loi Sapin aux personnels vacataires, contractuels et maîtres auxiliaires montrent des seuils d’admission très élevés, notamment en anglais (14,90/20) ou en sciences de la vie et de la Terre (12/20). Ces disciplines à fort recrutement de personnels précaires ont subi une baisse drastique des possibilités de

titularisation. En anglais, 61 postes en 2003 contre 130 en 2002, en SVT 50 contre 75 en 2002.

Ces résultats sont la conséquence des coupes claires opérées sur les

postes alors que la compétence de nos collègues est reconnue par les jurys. Il est injuste de condamner ainsi de nombreux collègues contractuels MA, vacataires à la précarité alors que davantage de

recrutements peuvent à l’évidence être opérés. Il est urgent dans l’immédiat d’établir des listes complémentaires aux concours et examens professionnels afin de répondre aux doubles et même aux triples admissions.

Les personnels non titulaires sont gravement atteints par les décisions budgétaires qu’a prises ce gouvernement, qui remettent en cause de fait le

processus de résorption de la précarité engagé par la loi Sapin. Le retrait de 5 000 équivalents temps plein aux académies risque par ailleurs de

se traduire par un nombre important de mises au chômage de

contractuels, jusque-là recrutés sur postes vacants à l’année et à une explosion du recours aux vacataires.

10 200 vacataires ont été recrutés en 2003 pour seulement 1

400 équivalents temps plein, ce qui indique un nombre important d’étudiants sans formation «

détournés » pour les remplacements. C’est entériner le scandale de ces recrutements pour 200 heures qui n’ouvrent aucun droit à la protection sociale (chômage, congés maladie...).

Le SNES dénonce le déni complet de la question de la précarité par ce

gouvernement, demande le réemploi de tous à la rentrée et l’ouverture de

négociations sérieuses pour la titularisation, le reclassement, les droits sociaux et professionnels des personnels précaires. Paris, le 3 juillet 2003

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

Vers une augmentation des “intermittents”

de l’Éducation nationale

L’effet conjugué d’un déficit permanent de professeurs et CPE titulaires, de l’utilisation amplifiée à cette rentrée des titulaires remplaçants sur des postes vacants à l’année et de la suppression de 5 000 équivalents emploi pour le remplacement, entraîne aujourd’hui un chômage important des contractuels. On peut estimer que 60 % d’entre eux ne sont toujours pas réemployés.

L’utilisation des titulaires remplaçants (TZR) sur des postes vacants à l’année entraînera un recours accru aux personnels précaires pour couvrir les remplacements de courte et moyenne durée. Il est à craindre que, pour diminuer les coûts, le ministère encouragera le recours à des vacataires pour 200 heures plutôt qu’à des contractuels. Ce système prive les personnes employées de tous leurs droits (chômage, congés) et constitue une aberration pédagogique.

Les précaires et les élèves vont payer la facture des décisions de ce gouvernement de sous-recruter les titulaires, de réduire de 2 000 les possibilités de titularisation qui avaient été programmées, de renoncer progressivement à mettre en place un système performant de remplacement.

Le SNES a interpellé le ministre à plusieurs reprises sur cette situation. Il s’honorerait de mettre fin à

ce système de recours à un sous-prolétariat de l’enseignement. Le SNES appelle les personnels au

chômage et tous les précaires à participer nombreux aux AG et aux actions prévues, notamment le

10 septembre.

(4)

4

Les mandats

du congrès de Toulouse

Résorber la précarité, titulariser.

À travers le constat d’une ins- titutionnalisation de la pré- carité, le SNES réaffirme for- tement que toutes les missions, dont le remplacement, doivent être effectuées par des titulaires.

L’arrêt du recours à l’emploi précaire L’abolition du recours à la vacation

Le SNES réaffirme son atta- chement à une titularisation des non-titulaires qui ne brade ni le corps d’accueil, ni la formation, ni le reclasse- ment, qui reconnaisse l’expé- rience. Il réaffirme les man- dats du congrès de Strasbourg

et agira pour faire avancer la demande d’entrée en 2

e

année d’IUFM des non-titulaires, c’est-à-dire la dispense des épreuves théoriques des concours et la titularisation par une inspection dans le cadre d’un stage. Il dénonce et agira contre les insuffi- sances de la loi Sapin (calcul de l’ancienneté, nature des épreuves, meilleure prise en compte de l’expé- rience dans l’examen professionnel, malthusia- nisme des jurys, pourvoi de tous les postes, trans- formation des crédits en emplois budgétisés).

Le SNES exige un engagement à créer des disposi- tifs ambitieux de formation pour la titularisation qui dépassent le cadre de la loi Sapin.

Cet engagement doit consister à garantir le réem- ploi de tous les non-titulaires sous les décrets les plus favorables, le droit incontournable à la for- mation – adaptée à la diversité des parcours – dès lors qu’ils ont été recrutés, des droits profession- nels et sociaux analogues aux titulaires, une rému- nération unifiée et en cohérence avec l’avance- ment des titulaires (cf. motion de Strasbourg), la reconnaissance et la validation de l’expérience et de l’ancienneté, des périodes d’inactivité et de for-

mation, notamment pour le reclassement.

À partir d’un examen précis des contingents, il faut, à côté de nos demandes d’entrée en 2

e

année d’IUFM, mettre immédiatement en place d’autres dispositifs pour mieux répondre aux situa- tions des non-titulaires nou- vellement recrutés : possibili- tés d’accès à des cycles préparatoires, décharges de services pouvant aller jusqu’à l’année complète.

Des prérecrutements qui doivent répondre à plusieurs objectifs : augmenter le vivier de candidats dans les disci- plines les plus en difficulté, résorber la précarité, démo- cratiser l’accès aux emplois d’enseignant et de CPE, contribuer à l’élévation du niveau de recrutement.

Compte tenu de l’urgence, notamment dans les disciplines déficitaires, il faut dans l’immédiat réac- tiver les dispositifs nationaux déjà existants des allocations d’enseignement, des cycles prépara- toires, en les étendant et en les améliorant.

Il faut intervenir parallèlement pour faire évoluer les allocations vers de véritables prérecrutements – inspirés des IPES avec salaire – ouvrant droit à une prise en compte intégrale dans la carrière et pour la retraite, en contrepartie d’un salaire et d’un engagement pluriannuel.

Le rétablissement

d’une loi de programmation des recrutements et des emplois

C’est indispensable pour assurer, par des titulaires, le remplacement des départs, qui atteindront leur plus haut niveau en 2006 et 2007. C’est déterminant pour rattraper le déficit de recrutement antérieur et créer les conditions d’une résorption définitive de la précarité. ■

Précarité-recrutements-titularisation :

L’ensemble des textes adopté au congrès de Toulouse 2003

a été publié dans le supplément à l’US n

o

589 du 14 juin 2003.

(5)

Début septembre : prérentrée

• N’oubliez pas : même si vous espérez un poste, si vous êtes au chômage, il faut vous inscrire, dès la fin du contrat, aux Assedic. Le SNES agit pour un paiement rapide des sommes dues.

• Décidez de ne pas broyer du noir, tout seul dans votre coin.

• Informez-vous sur les groupes de travail d’affecta- tion.

• Participez aux rassemblements et aux AG de rentrée.

• Créez avec des collègues un collectif s’il n’existe pas encore.

• Rejoignez le SNES.

• Si une nomination est proposée, seul un arrêté écrit a valeur réglementaire.

• Prudence, vous ne devez pas obtempérer au coup de fil d’un chef d’établissement mais vérifiez avec le rectorat.

• Ne refusez pas non plus une affecta- tion brutalement pour ne pas être consi- déré comme démissionnaire, alertez le SNES en cas de difficulté.

• Signez rapidement dans l’établisse- ment un PV d’installation puis un VS définissant votre service.

• Demandez l’établissement rapide de votre contrat.

• Soyez vigilant, faites un point sur vos droits avec le Mémo non-titulaires.

• Lisez et relisez votre contrat avant de le signer, véri- fiez les dates de début et de terme de votre contrat. Des modèles de contrat sont dans le Mémo.

•À temps partiel, n’acceptez pas de faire des heures sup- plémentaires mais demandez que votre contrat soit complété

• Renouvelez votre adhésion au SNES.

Septembre/octobre

• À juste titre inquiet, surveillez l’arrivée de votre trai- tement (le contrat ou l’arrêté doit avoir été signé, des deux parties, rectorat et intéressé et avoir été envoyé à la Trésorerie). Demandez une avance.

• Vacataires, vérifiez que leurs heures sont déclarées à date fixe et tenez un décompte de toutes les heures faites, y compris les réunions et conseils de classe. Réclamez le paiement de l’ISOE. Le SNES a obtenu une décision de justice en ce sens.

• Vous pouvez vous inscrire à la DAFI, pour suivre des stages et pour suivre la formation au CAPES/CAPET/PLP2. Et demander à la DAFI, un tuteur.

• À propos des différents concours internes, réservés et examen pro, ne faites pas systématiquement confiance à l’administration, à cause des nombreuses erreurs

qu’elle commet mais vérifiez avec le SNES si vous êtes ayant droit et comment calculer votre ancienneté.

• Le BO spécial concours numéro 3 du 4 juillet est publié (en ligne sur le site du ministère de l’Éducation nationale).

• De nombreuses publications « spéciales concours » sont éditées par le SNES. Voir également le Mémo.

• Vous pouvez vous inscrire aux concours de recrute- ment à la condition que vous soyez en poste ou si vous bénéficiez de l’ARE (allocation chômage) versée par le rectorat, à la date de clôture des inscriptions. L’ins- cription se fait par Minitel ou Internet.

• Vous devez surveiller le calendrier d’inscription, le retour de la confirmation d’inscription.

• Nul n’étant censé ignorer la loi, tout retard vous sera imputable et difficilement rattrapable.

Décembre

•Si vous êtes vacataire, allez voir le principal du collège ou le proviseur du lycée accompagné (d’un délégué SNES si possible) pour demander une indemnisation des conseils de classe (Le SNES a gagné une jurisprudence permettant de payer l’ISOE. Nous intervenons auprès du ministère pour que ce soit appliqué).

•Si vous n’obtenez pas gain de cause vous appelez la sec- tion académique du SNES pour une intervention auprès du rectorat ou vous vous abstenez d’aller aux conseils car vous n’êtes pas bénévole pour une bonne œuvre.

• Avant que les 200 heures prennent fin, demandez contractualisation au recteur en lui envoyant une lettre par voie hiérarchique. Il fait parvenir le double au SNES, à la section académique.

Printemps

Si vous présentez les concours :

•Vous devez surveiller le calendrier des épreuves, l’arri- vée de votre convocation.

• Vous pouvez demander deux jours d’absence (jours ouvrables, c’est-à-dire directement avant le concours).

Avril/mai

• Vous faites des vœux pour l’année scolaire suivante.

Si la procédure de vœux n’existe pas dans votre acadé- mie, écrivez quand même en utilisant le modèle prévu pour les MA.

• Renvoyez la fiche syndicale au SNES ou un double de ces vœux.

Juin

•Si vous êtes contractuel, n’acceptez pas de devenir vaca- taire ou un avenant au contrat au prétexte d’économies (« y’a plus les crédits » dit le rectorat) mais alertez le SNES.

Calendrier du précaire

2003-2004

(6)

6

• Demandez le paiement de vos congés, en rappelant l’engagement qu’a pris le ministère de payer les congés selon la règle en pratique pour les maîtres auxiliaires.

Juillet

Fin du contrat. Si votre contrat ne va pas jusqu’au 31 août, vous devez, malheureusement vous inscrire aux Assedic et demander un dossier d’indemnisation au rectorat, et une attestation employeur afin de percevoir une allocation de retour à l’emploi. La démarche, véri- table parcours du combattant, est décrite dans notre fiche chômage et le Mémo.

Maîtres auxiliaires : la DPE a confirmé que le réemploi serait à nouveau garanti cette année mais la note de service ne nous est pas encore parvenue.

Rappelons que le réemploi n’est pas le statut des MA mais que c’est chaque année qu’il faut se battre pour sa recon- duction !

À lire

BO numéro 4 du 3 juillet : spécial « concours ».

Aix-Marseille, les contractuels se mobilisent, ils ont créé un site :

http://contractuel-infos.ifrance.com/contractuel-infos/

Le Mémo toujours disponible sera actualisé et réédité fin septembre. Attention aux modifications sur l’allocation chômage.

Voir notre fiche allocations chômage sur le site. En cette rentrée, où certains sont obligés d’accepter des temps par- tiels, rappelez-vous que vous avez le droit de demander un complément de traitement (indemnité compensa- toire). Il faut s’inscrire aux Assedic. Vous y avez droit si votre nouveau traitement ne dépasse pas 70 % de l’ancien traitement.

Adresse des sites académiques, boîte aux lettres ma@snes.edu ou nontitulaires@snes.edu

Vous pouvez aussi vous inscrire sur notre liste de discussion en adressant un courriel à notre boîte.

Convergences

La lutte des intermittents du spectacle aura donc occupé le devant de la scène (c’est le cas de le dire !) une bonne partie de l’été.

Cette lutte se situe dans le prolongement du mouvement de mai/juin pour les retraites. Là aussi, un choix de société est en jeu. En effet, les intermittents, en refusant la précarisation de leur statut qui risque de mettre 30 % d’entre eux hors du métier, luttent également pour l’idée qu’ils se font de la culture. Quel ave- nir pour la liberté de création si tout ce qui n’est pas rentable disparaît ? L’uniformisation d’une culture aseptisée serait alors en bonne voie.

Cette bataille peut facilement converger avec la nôtre, personnels précaires de l’Éducation nationale.

Bon nombre d’entre nous sont en effet exclus de toute indemnisation hors des périodes d’emploi (les vacataires), et nous sommes conscients que l’éducation, comme la culture, ne peut s’accommoder de la logique du profit et de la rentabilité.

Le fléau de la précarisation des statuts s’étend donc dans des domaines d’où devrait être exclue toute idée même de logique comptable. C’est aussi le message délivré par les participants du rassemblement du Larzac.

Il est donc essentiel de tisser des liens entre tous les secteurs touchés par la précarité pour construire une riposte d’ensemble. On peut compter sur le SNES et la FSU pour agir dans ce sens. ■

Jean-Marie Barbazanges Contractuel faisant fonction de CPE

Rappelons

ces engagements !

Durant l’année 2001-2003, la direction de la DPE et son directeur ont pris deux engagements qu’il faut encore faire respecter :

• Paiement des congés pour les contractuels selon la règle appliquée aux MA : exercice toute l’année sco- laire, intégralité du traitement pendant les vacances ; moins de 40 jours travaillés : deux jours et demi par mois travaillé ; plus de 40 jours, indemnité corres- pondant à un quart de la période travaillée.

• Pas de déclassement dans l’année de contractuel à vacataire.

DPE : Monsieur Pierre-Yves Duwoye Direction des personnels

34, rue de Châteaudun, 75009 Paris À cette rentrée, écrivez au ministre : Monsieur Luc Ferry,

Ministre de l’Éducation nationale, 110, rue de Grenelle, 75537 Paris.

Afin de constituer le recto d’une carte pétition, nous sollicitons les artistes pour un dessin.

I N F O S Toute l’année

• Soyez avisés et procéduriers, gardez soigneusement vos papiers administratifs. Informez-vous, ne laissez pourrir aucune situation (mauvaise notation, inspection, rapport houleux avec le chef d’établis- sement).

• Et participez aux actions du SNES, aux AG, aux col- lectifs, car ce sont ces actions qui permettent de créer un rapport de force face à l’administration. ■

Isabelle Cheviet

(commissaire paritaire et responsable

secteur non-titulaires au SNES Dijon)

(7)

Date de naissance sexe :

masc.

fém.

NOM PRENOM

Résidence, bâtiment, escalier______________ N° et voie__________________________________________________________________

Commune si différente du bureau distributeur____________________________________________________________________________

Code postal ___________________ Bureau distributeur ___________________________________________________________________

Nom de jeune fille ______________________________ Téléphone _________________________________________________________

Etablissement d’affectation : code

Nom et adresse : _________________________________________________________________________________________________

________________________________________________________________________________________________________________

Demande d’adhésion

à remettre au trésorier du SNES de votre établissement (ou à votre section académique pour les isolés)

ADRESSES DE NOS SECTIONS ACADÉMIQUES (S3)

Aix-Marseille :

12, place du Général-de-Gaulle, 13001 Marseille

Tél. : 04 91 13 62 80 Fax : 04 91 13 62 83 Mél : s3aix@snes.edu Site Internet : www.aix.snes.edu

Amiens :

25, rue Riolan, 80000 Amiens Tél. : 03 22 71 67 90 Fax : 03 22 71 67 92 Mél : s3ami@snes.edu

Site Internet : www.amiens.snes.edu

Besançon :

19, av. Edouard-Droz, 25000 Besançon Tél : 03 81 47 47 90

Fax : 03 81 47 47 91 Mél : s3bes@snes.edu

site Internet : www.besancon.snes.edu

Bordeaux :

138, rue de Pessac, 33000 Bordeaux Tél. : 05 57 81 62 40

Fax : 05 57 81 62 41 Mél : s3bor@snes.edu

Site Internet : www.bordeaux. snes.edu

Caen :

206, rue Saint-Jean, BP 93108, 14019 Caen Cedex 2 Tél. : 02 31 83 81 60 ou 61 Fax : 02 31 83 81 63 Mél : s3cae@snes.edu

Site Internet : www.caen.snes.edu

Clermont :

Maison du Peuple, 29, rue Gabriel- Péri, 63000 Clermont-Ferrand

Tél. : 04 73 36 01 67 Fax : 04 73 36 07 77 Mél : s3cle@snes.edu

Site Internet : www.clermont.snes.edu

Corse :

Immeuble Beaulieu,

avenue du Pt-Kennedy, 20090 Ajaccio Tél. : Ajaccio : 04 95 23 15 64 Bastia : 04 95 32 41 10 Fax : Ajaccio : 04 95 22 73 88 Bastia : 04 95 31 71 74

Mél Ajaccio : snescorse @wanadoo.fr Mél Bastia : s3cor@snes.edu Site Internet : www.corse.snes.edu

Poitiers : Maison des Syndicats,

16, av. du Parc-d’Artillerie, 86034 Poitiers cedex Tél. : 05 49 01 34 44 Fax : 05 49 37 00 24 Mél : s3poi@snes.edu

Site Internet : www.poitiers.snes.edu

Reims :

35/37, rue Ponsardin, 51100 Reims Tél. : 03 26 88 52 66

Fax : 03 26 88 17 70 Mél : s3rei@snes.edu

Site Internet : www.reims.snes.edu

Rennes :

42, rue Bertrand-Robidou, 35000 Rennes Tél. : 02 99 84 37 00

Fax : 02 99 36 93 64 Mél : s3ren@snes.edu

Site Internet : www.rennes. snes.edu

Réunion :

Rés. Les Longanis, bât. C,

n° 7 Moufia, Sainte-Clotilde , BP 463, 97469 Saint-Denis cedex

Tél. : 02 62 97 27 91 Fax : 02 62 97 27 92 Mél : s3reu@snes.edu

Site Internet : www.oceanes.fr/~snesrun/

Rouen :

14, bd des Belges, BP 543, 76005 Rouen cedex Tél. : 02 35 98 26 03 Fax : 02 35 98 29 91 Mél : s3rou@snes. edu

Site Internet : www.rouen.snes.edu

Strasbourg :

13A, bd Wilson, 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 75 00 82

Fax : 03 88 75 00 84 Mél : s3str@snes.edu

Site Internet : www.strasbourg.snes.edu

Toulouse :

2, avenue Jean-Rieux, 31500 Toulouse Tél. : 05 61 34 38 51

Fax : 05 61 34 38 38 Mél : s3tou@snes.edu

Site Internet : www.toulouse.snes.edu

Versailles :

13 bis, rue Beccaria, 75589 Paris cedex 12 Tél. : 01 44 75 13 84

Fax : 01 44 75 13 81 Mél : s3ver@snes.edu

Site Internet : www.versailles.snes.edu

Martinique :

Cité Bon Air, bât. B, route des Religieuses, 97200 Fort-de-France Tél. : 05 96 63 63 27 Fax : 05 96 71 89 43 Mél : s3mar@snes.edu

Montpellier :

Enclos des Lys B, 585,

rue de l’Aiguelongue, 34090 Montpellier Tél. : 04 67 54 10 70

Fax : 04 67 54 09 81 Mél : s3mon@snes.edu

Site Internet : www.montpellier.snes.edu

Nancy-Metz :

15, rue Godron, BP 72235, 54022 Nancy cedex Tél. : 03 83 35 20 69 Fax : 03 83 35 83 37 Mél : s3nan@snes.edu

Site Internet : www.nancy.snes.edu

Nantes :

15, rue Dobrée, 44100 Nantes Tél. : 02 40 73 52 38 Fax : 02 40 73 08 35 Mél : s3nat@snes.edu

Site Internet : www.nantes.snes. edu

Nice :

264, bd de la Madeleine, 06000 Nice Tél. : 04 97 11 81 53

Fax : 04 97 11 81 51 Mél : s3nic@snes.edu

Site Internet : www.nice.snes.edu

Orléans-Tours :

9, rue du Faubourg-Saint-Jean, 45000 Orléans

Tél. : 02 38 78 07 80 Fax : 02 38 78 07 81 Mél : s3orl@snes.edu

Site Internet : www.orleans.snes.edu

Paris :

13 bis, rue Beccaria, 75589 Paris cedex 12 Tél. : 01 44 75 13 82 Fax : 01 44 75 38 60 Mél : s3par@snes.edu

Site Internet : www.paris.snes.edu

Créteil :

13 bis, rue Beccaria, 75589 Paris cedex 12 Tél. : 01 44 75 13 83

Fax : 01 44 75 13 93 Mél : s3cre@snes.edu

Site Internet : www.creteil.snes.edu

Dijon :

45, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 73 32 70 Fax : 03 80 71 54 00 Mél : s3dij@snes.edu

Site Internet : www.dijon.snes.edu

Grenoble :

16, avenue du 8-Mai-45, BP 137, 38403 Saint-Martin-d’Hères Cedex Tél. : 04 76 62 83 30

Fax : 04 76 62 29 64 Mél : s3gre@snes.edu

Site Internet : www.grenoble.snes.edu

Guadeloupe :

2, résidence « Les Alpinias », Morne-Caruel, 97139 Les Abymes Tél. : 05 90 90 10 21

Fax : 05 90 83 96 14 Mél : s3gua@snes.edu

Site Internet : www.guadeloupe. snes.edu

Guyane :

Mont-Lucas, bât. G, local C 34-35, BP 847, 97339 Cayenne cedex él. : 05 94 30 05 69 Fax : 05 94 38 36 58 Mél : s3guy@snes.edu

Site Internet : personal.nplus.gf/ snes-fsu

Lille :

209, rue Nationale, 59800 Lille Tél. : 03 20 06 77 41 Fax : 03 20 06 77 49 Mél : s3lil@snes.edu

Site Internet : www.lille.snes.edu

Limoges :

40, avenue Saint-Surin, 87000 Limoges Tél. : 05 55 79 61 24

Fax : 05 55 32 87 16 Mél : s3lim@snes.edu

Site Internet : www.limoges.snes.edu

Lyon :

16, rue d’Aguesseau, 69007 Lyon Tél. : 04 78 58 03 33

Fax : 04 78 72 19 97 Mél : s3lyo@snes.edu

Site Internet : www.lyon.snes.edu

(8)

Se syndiquer, c’est urgent ! Pour combattre la dégradation des conditions de travail de tous les personnels, les attaques contre nos statuts et nos droits,

la volonté d’aller vers plus de décentralisation et de déréglementation, d’autoritarisme et d’arbitraire, le démantèlement programmé

du service public d’Éducation nationale, SYNDIQUEZ-VOUS AU SNES-FSU !

C’est faire le choix de la solidarité et de l’action collective, s’engager pour la défense et le développement

d’un service public d’éducation de qualité, capable de remplir ses missions.

C’est prendre sa part dans l’élaboration de la réflexion sur notre métier, et, plus largement, sur les choix de société : notre projet éducatif,

d’ambition pour la jeunesse et de démocratisation de l’accès au(x) savoir(s), se nourrit de notre combat syndical pour une société plus juste.

Le SNES-FSU, c’est le syndicat et la fédération auxquels la majorité de la profession accorde sa confiance par les élections professionnelles.

Lors du mouvement de mutation, ces élus vous défendent avec vigilance, compétence et opiniâtreté.

Dans le même temps, le SNES mobilise des moyens matériels et humains importants pour vous informer

rapidement et de façon fiable.

En vous syndiquant au SNES-FSU, vous lui donnez les moyens d’améliorer son fonctionnement et d’être plus efficace pour votre défense.

C’est allier la défense individuelle des personnes à la défense collective de nos métiers et du service public.

N’hésitez plus, rejoignez-nous.

Demande d’adhésion page 7

Syndiquez-vous au SNES !

L’Université Syndicaliste, suppl. au no590 du 28août 2003, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU), 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07 - Directeur de la publication: Gérard Anthéaume - Compogravure: CAG, Paris - Imprimerie SIPE, Paris - N°CP 1578 D 73 ISSN n°0751-5839

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