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Submitted on 1 Jan 1883
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Sur le rendement d’un système de deux machines électrodynamiques
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. Sur le rendement d’un système de deux machines électrodynamiques. J. Phys. Theor.
Appl., 1883, 2 (1), pp.172-173. �10.1051/jphystap:018830020017201�. �jpa-00238066�
172
dans un sens ou dans
l’autre;
on voit de suitequ’il n’y
ajamais qu’un
seul des élémentsqui
fonctionne.Cc relais ne semble pas se détériorer par
l’usage,
il nes’y dégage
aucun gaz et il
n’exige
aucun entretien.SUR LE RENDEMENT D’UN SYSTÈME DE DEUX MACHINES
ÉLECTRODYNAMIQUES;
PAR M. A. POTIER.
Le numéro de mars de ce Journal
(~~
contient un article de M.Syl-
vanus
Thompson,
où sontrappelées
encore une fois les formules,
qui,
dans le cas où l’onpeut
considérer comme constant le courant traversant unsystème
de deux machines
djTnamo-électriques,
déterminent le travail mo-teur
T,
le travail résistant t des forcesd’origine électrique
dansles deux machines : le
rapport ,~, ~ L = If
est le rendement théo-rique
dusystème,
rendementqui,
dans lapratique,
est d’autantplus
différent du rendement réel que les vitesses des machines sont
plus grandes.
Si l’on s’en tient à ce rendementthéorique,
enrempla-
çant t par ~~T dans les formules
ci-dessus,
on ad’où résulte que, si l’on se donne le travail à transmettre et le rendement à
obtenir,
les forces électromotrices des deux machinessont déterminées et
proportionnelles
à la racine carrée de la rési-stance du circuit et du travail à transmettre.
Si,
parexemple,
onfait t =
3ch, 6,
R == 3oo ohms eu si l’onfait,
parapproximation,
f~" = i o-, on aura
soit goo volts et 1800
volt,
si l’on se contente d’un rendement~
(’ ) Voir p. 131.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020017201
173 de
o, 50 ;
i 800 volts et 2250volts,
si l’on veut un rendement théo-rique
de0,80.
Si des considérations
pratiques
limitent les forces électromo- trices que l’onpeut employer.,
alors selllen1ent leproduit
Rt nepourra
dépasser
lalimite ¡E2;
parexemple,
si E ne doit pas dé- passer 2000 volts et que R soittoujours
300ohms,
t ne pourradépasser 4ch, 44)
et l’on seraobl1gé
pour l’obtenir de se contenter du rendementthéorique de ;,
et vrais einblablemen d’un rende-ment
pratique
inférieurà
cette limite de t seradécuplée
si larésistance est dix fois moins
grande.
Les machines
dynamo-électriques
ne sont pasdes piles,
et l’onne doit pas
prendre
commepoint
dedépart
d’une discussion leur force électromotrice.W. HUGGINS. 2014 Photographies de la couronne solaire; Astronomische Nachrichten, n° 2480; 1882.
La méthode
spectroscopique, qui permet
l’examen desprotu-
bérancessolaires,
nepeut
servir pour l’étude de la couronne, yune
grande partie
de la lumière coronale donnant unspectre
con- tinu. D’autreparu,
les excellentesphotographies
duspectre
de lacouronne
qui
ont étéprises
enEgypte,
sous la direction du pro- fesseurSchuster, pendant l’éclipse
solaire du I ~ maidernier,
ontfait voir que la
région
de cespectre qui
s’étend dans le vio-let, depuis
la raie Cjusqu’à
la raieH,
est fortintense,
aussibien pour les
parties qui
donnent unspectre
continu que pour cellesqui
donnent unspectre composé
de bandes brillantes.Cette circonstance a fait entrevoir à l’auteur la
possibilité
dephotographier
la couronne, en dehors dutemps
deséclipses,
en faisant exclusivement usage de la lumière de cette
portion
duspectre.
Vers
1866-1868,
M. W.Huggins
avaitessayé,
sans succès,l’emploi
de verres colorés ou d’autresabsorbants,
à l’effet d’isoler certainesrégions
duspectre ;
ilespérait
ainsi rendre visibles lesprotubérances
solaires sansl’interposition
deprismes.
Plustard,
les résultats furent meilleurs avec une