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Note sur l'examen des cordes des instruments à archet

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00236947

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236947

Submitted on 1 Jan 1874

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Note sur l’examen des cordes des instruments à archet

M. Coulier

To cite this version:

M. Coulier. Note sur l’examen des cordes des instruments à archet. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3

(1), pp.215-217. �10.1051/jphystap:018740030021500�. �jpa-00236947�

(2)

2I5

NOTE SUR L’EXAMEN DES CORDES DES INSTRUMENTS A ARCHET;

PAR M. COULIER.

Pharmacien principal de l’Armée (Société de Physique; séance du I3 mars I874.)

On sait combien le choix des cordes pour ces instruments est

chose délicate. Une corde de bonne apparence extérieure

peut

ce-

pendant

donner de maw 1

résulytats,

parce

qu’elle

n’est pas ho-

mogène.

Des

artistes, quand

il

s’agit

par

exemple

de choisir une

chanterelle de

violon, l’essayent

de la manière suivante : on saisit

entre le pouce et l’index de

chaque

main une

longueur égale

à celle

qui

vibrera sur

l’instrument ; puis,

tendant

légèrement

cette

corde,

on la fait vibrer en

l’attaquant

avec l’annulaire de l’une des mains.

Pendant cette

vibration,

la corde

prend l’apparence

d’un fuseau dont la teinte est uniforme si la corde est bonne.

Si,

au

contraire,

elle est

mauvaise,

ce fuseau

présente

des stries

longitudinales, clui correspondent

aux

points

où le mouvement vibratoire est ralenti

sous l’influence d’une cause

quelconque.

Cette méthode est certai-

nement bonne et d’une extrême

simplicité;

la suivante me

parait

donner des résultats

plus

sûrs.

On se procure un

prisme rectangulaire

en

sapin,

de 2 métres en-

virion de

long,

et dont la section est o"’, 055 sur om.,

075

:B U milieu

de l’une des faces les

plus larges,

om

pratique

une rainure

longitu-

dinale de

0m, 014.

lux deux extrémités se trouvent. d’un

coté

un cordier attaché lui-même à une corde de

OIH, environ,et,de 1 autre,

un

appareil quelconque

pour tendre une corde de

longueur

variable

et

clui

fait

partie

de l’instrument. La corde

essayer

sera fixée con-

venablement ai ces deux

parties

par ses extrémités.

Fig.1.

Sur cette

grande règle glisse

un

petit

sonomètre en bois massif

(fig. i),

dont les di nie usions sont OID.,

32.), om,

07 et 0m, UJ. La lon-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030021500

(3)

2I6

gueur

qui

vient d’ètre

indiquée correspond

à l’intervalle

qui sépare

les deux sillets M et N

placés

aux deux extrémités

(1).

Entre ces

sillets,

dont la hauteur est

ol,o

I, se Ineut un chev alet mobile

A,

ter-

miné

supérieurement

en dos

d’àne,

et dont l’arête

supérieure

est

plus

élevée que les sillets de i millimètre. Ce

chev alet, qui

doit se

mouvoir bien

parallèlement

à

l’unisson,

est

guidé

par un

chapeau B, qui glisse

sur l’arête C du sonomètre. Une corde à

boyau DE, poin-

tillée sur la

figure, glisse

dans une encoche du chevalet

pendant qu’il

se Illeut, et le maintient dans une

position

convenable. A la

partie

inférieure se trouve une

languette

de bois saillante

F, qui

s’introduit dans la rainure décrite

plus

haut. La

pointe

du chevalet

parcourt

une division formée par des

traits,

dont le

premier

H di-

vise en deux le sonomètre. Les traits

I,

K et L sont distants de H

de £, § et (

de la

longueur qui sépare

les sillets. Voici maintenant la manière

d’opérer.

La corde à essayer est tendue modérément sur la

grande pièce

de

bois,

et passe sur le

petit sonomètre;

on

glisse

celui-ci à l’une des

extrémités de cette

corde,

et l’on

place

le chevalet en H. Les deux

moitiés de la

portion

de corde ainsi

essayée

doivent sonner à l’u-

nisson

1 ’ ) .

Si elle subit cette

première épreuve

d’une manière sa-

tisfaisante, on

la marque d’un

point

noir à

l’encre,

au delà du sillet.

En

plaçant

le chevalet en

I,

les deux sons

produits

doivent être à

la

quinte juste,

et

l’expérience

doit être

répétée

de l’autre côté de la

ligne

médiane. Puis. en continuant de même en K et en

L,

on

obtiendra des sons à

l’octave, puis

à l’octave de la

quinte.

Il ne reste

plus qu à

marquer à l’encre les

points

où la corde

jugée

bonne

devra être

coupée,

et le nombre de

points marqués

à l’une des

extrémités

indiquera

le nombre

d’épreuves

subies avec

succès,

et, par

conséquent, permettra

de la classer.

Si les

premières épreuves

sont par

trop mauvaises,

on fait avancer

le sonomètre de

quelques centimètres,

et l’on recomlnence. Il n’est pas rare de rencontrer des cordes

qui,

à la

première épreuve,

donnent

plus

d’un demi-ton de

diflérence,

et

qui

deviennent bonnes

quelques

centimètres

plus

loin . Les cordes filées

peuv ent

très-bien subir des 1 ’ ) C’est le diapason du Mulon dont nous supposons qu’il s’agit en ce moment.

(2) pour les faire vibrer. le mieux est d’employer un morceau de peau de gant roulee en cylindres, et introduit dans une plume. L’extrémité de ce cylindre doit être

taillee eu bec de flûte. C’est l’instrument que NI. Delezenne appelait plectrum.

(4)

2I7 retouches locales au moyen du

papier

de verre. On

pourrait,

pour

plus

de

rapidité,

mettre des crans aux

points

le chevalet doit

s’arrêter. MM. Chanot et

Chardon,

habiles

luthiers,

construisent de" instruments de ce genre.

SUR QUELQUES EXPÉRIENCES DESTINÉES A LA DÉMONSTRATION

DES LOIS ÉLÉMENTAIRES DE L’OPTIQUE;

PAR MM.

TERQUEM

ET TRANNIN.

Les

expériences qui

servent à démontrer dans les cours, devant

un

grand

nombre d’auditeurs, Il’5 lois fondamentales de la réfrac- tion de la lumière, sont t’tl

général

peu satisfaisantes et peu visibles de loin. Telles sont celles (lue 1 on fait avec lc cercle divisé de

Silbermann,

et cette cuve

horizontale.,

en forme de

demi-cercle,

décrite dans les ouvrages allelnands. lmus avons cherche a rraltscr

ces délonstrations à l’aide

d’appareils très-simples

que

chaque professeur peut

faire lui-mcni( .

Dans ces

expériences, quand

on veut

n’employer

que la lumière

Drummond,

il est dinicile de se procurer un faisceau de rayons pa-

rallèles,

assez intense et trés-étroits. Voici la

disposition

(Hic nous

employons

dans cc

but,

et

qui, appliquée

à la lumière

électrique.

est encore d’une

grande

utilité a cause de i intensité considérable

qu’elle

donne III faisceau lumineux.

Devantia lc’lltillt’ d,’1.. lanterne

Duhoscq,

destinée à rendre

paral-

lèles les ravons émis

par la

chaux inandescente, on

place une

seconde

lentille tres-convolgente il

lleque

la Il lantille d’eclairement du micha,1-

scope solaire ; au fover, IJÙ se forme une

petite image

trés-intense IL Il source lumineuse on

dispose

le

diaphragme

ci ouvertures cir-

variables

puis

a la suite m’c

petite

lentille

achromatique

cunvergente a court

foyer-l’objectif d’une

grosse

lunette de théâtre,

par

exemple,

(h.

déplace

alors lantille instancec "111’ l’innue

.1(’ l’ouverture se liise nett,

t’t’, conditions, Ir t

fusceauq

ouverture

et l’objectif a

une

...",1 section sensiblement ure est

petite

et

cependant

rnsité lumin

considérable ;

il peut être

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