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Submitted on 1 Jan 1874
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Note sur l’examen des cordes des instruments à archet
M. Coulier
To cite this version:
M. Coulier. Note sur l’examen des cordes des instruments à archet. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3
(1), pp.215-217. �10.1051/jphystap:018740030021500�. �jpa-00236947�
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NOTE SUR L’EXAMEN DES CORDES DES INSTRUMENTS A ARCHET;
PAR M. COULIER.
Pharmacien principal de l’Armée (Société de Physique; séance du I3 mars I874.)
On sait combien le choix des cordes pour ces instruments est
chose délicate. Une corde de bonne apparence extérieure
peut
ce-pendant
donner de maw 1résulytats,
parcequ’elle
n’est pas ho-mogène.
Desartistes, quand
ils’agit
parexemple
de choisir unechanterelle de
violon, l’essayent
de la manière suivante : on saisitentre le pouce et l’index de
chaque
main unelongueur égale
à cellequi
vibrera surl’instrument ; puis,
tendantlégèrement
cettecorde,
on la fait vibrer en
l’attaquant
avec l’annulaire de l’une des mains.Pendant cette
vibration,
la cordeprend l’apparence
d’un fuseau dont la teinte est uniforme si la corde est bonne.Si,
aucontraire,
elle estmauvaise,
ce fuseauprésente
des strieslongitudinales, clui correspondent
auxpoints
où le mouvement vibratoire est ralentisous l’influence d’une cause
quelconque.
Cette méthode est certai-nement bonne et d’une extrême
simplicité;
la suivante meparait
donner des résultats
plus
sûrs.On se procure un
prisme rectangulaire
ensapin,
de 2 métres en-virion de
long,
et dont la section est o"’, 055 sur om.,075
:B U milieude l’une des faces les
plus larges,
ompratique
une rainurelongitu-
dinale de
0m, 014.
lux deux extrémités se trouvent. d’uncoté
un cordier attaché lui-même à une corde deOIH, environ,et,de 1 autre,
un
appareil quelconque
pour tendre une corde delongueur
variableet
clui
faitpartie
de l’instrument. La cordeessayer
sera fixée con-venablement ai ces deux
parties
par ses extrémités.Fig.1.
Sur cette
grande règle glisse
unpetit
sonomètre en bois massif(fig. i),
dont les di nie usions sont OID.,32.), om,
07 et 0m, UJ. La lon-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030021500
2I6
gueur
qui
vient d’ètreindiquée correspond
à l’intervallequi sépare
les deux sillets M et N
placés
aux deux extrémités(1).
Entre cessillets,
dont la hauteur estol,o
I, se Ineut un chev alet mobileA,
ter-miné
supérieurement
en dosd’àne,
et dont l’arêtesupérieure
estplus
élevée que les sillets de i millimètre. Cechev alet, qui
doit semouvoir bien
parallèlement
àl’unisson,
estguidé
par unchapeau B, qui glisse
sur l’arête C du sonomètre. Une corde àboyau DE, poin-
tillée sur la
figure, glisse
dans une encoche du chevaletpendant qu’il
se Illeut, et le maintient dans uneposition
convenable. A lapartie
inférieure se trouve unelanguette
de bois saillanteF, qui
s’introduit dans la rainure décrite
plus
haut. Lapointe
du chevaletparcourt
une division formée par destraits,
dont lepremier
H di-vise en deux le sonomètre. Les traits
I,
K et L sont distants de Hde £, § et (
de lalongueur qui sépare
les sillets. Voici maintenant la manièred’opérer.
La corde à essayer est tendue modérément sur la
grande pièce
debois,
et passe sur lepetit sonomètre;
onglisse
celui-ci à l’une desextrémités de cette
corde,
et l’onplace
le chevalet en H. Les deuxmoitiés de la
portion
de corde ainsiessayée
doivent sonner à l’u-nisson
1 ’ ) .
Si elle subit cettepremière épreuve
d’une manière sa-tisfaisante, on
la marque d’unpoint
noir àl’encre,
au delà du sillet.En
plaçant
le chevalet enI,
les deux sonsproduits
doivent être àla
quinte juste,
etl’expérience
doit êtrerépétée
de l’autre côté de laligne
médiane. Puis. en continuant de même en K et enL,
onobtiendra des sons à
l’octave, puis
à l’octave de laquinte.
Il ne resteplus qu à
marquer à l’encre lespoints
où la cordejugée
bonnedevra être
coupée,
et le nombre depoints marqués
à l’une desextrémités
indiquera
le nombred’épreuves
subies avecsuccès,
et, parconséquent, permettra
de la classer.Si les
premières épreuves
sont partrop mauvaises,
on fait avancerle sonomètre de
quelques centimètres,
et l’on recomlnence. Il n’est pas rare de rencontrer des cordesqui,
à lapremière épreuve,
donnentplus
d’un demi-ton dediflérence,
etqui
deviennent bonnesquelques
centimètres
plus
loin . Les cordes filéespeuv ent
très-bien subir des 1 ’ ) C’est le diapason du Mulon dont nous supposons qu’il s’agit en ce moment.(2) pour les faire vibrer. le mieux est d’employer un morceau de peau de gant roulee en cylindres, et introduit dans une plume. L’extrémité de ce cylindre doit être
taillee eu bec de flûte. C’est l’instrument que NI. Delezenne appelait plectrum.
2I7 retouches locales au moyen du
papier
de verre. Onpourrait,
pourplus
derapidité,
mettre des crans auxpoints
où le chevalet doits’arrêter. MM. Chanot et
Chardon,
habilesluthiers,
construisent de" instruments de ce genre.SUR QUELQUES EXPÉRIENCES DESTINÉES A LA DÉMONSTRATION
DES LOIS ÉLÉMENTAIRES DE L’OPTIQUE;
PAR MM.
TERQUEM
ET TRANNIN.Les
expériences qui
servent à démontrer dans les cours, devantun
grand
nombre d’auditeurs, Il’5 lois fondamentales de la réfrac- tion de la lumière, sont t’tlgénéral
peu satisfaisantes et peu visibles de loin. Telles sont celles (lue 1 on fait avec lc cercle divisé deSilbermann,
et cette cuvehorizontale.,
en forme dedemi-cercle,
décrite dans les ouvrages allelnands. lmus avons cherche a rraltscr
ces délonstrations à l’aide
d’appareils très-simples
quechaque professeur peut
faire lui-mcni( .Dans ces
expériences, quand
on veutn’employer
que la lumièreDrummond,
il est dinicile de se procurer un faisceau de rayons pa-rallèles,
assez intense et trés-étroits. Voici ladisposition
(Hic nousemployons
dans ccbut,
etqui, appliquée
à la lumièreélectrique.
est encore d’une
grande
utilité a cause de i intensité considérablequ’elle
donne III faisceau lumineux.Devantia lc’lltillt’ d,’1.. lanterne
Duhoscq,
destinée à rendreparal-
lèles les ravons émis
par la
chaux inandescente, onplace une
secondelentille tres-convolgente il
lleque
la Il lantille d’eclairement du micha,1-scope solaire ; au fover, IJÙ se forme une
petite image
trés-intense IL Il source lumineuse ondispose
lediaphragme
ci ouvertures cir-variables
puis
a la suite m’cpetite
lentilleachromatique
cunvergente a court
foyer-l’objectif d’une
grosselunette de théâtre,
par
exemple,
(h.déplace
alors lantille instancec "111’ l’innue.1(’ l’ouverture se liise nett,
t’t’, conditions, Ir t
fusceauq
ouvertureet l’objectif a
une...",1 section sensiblement ’ ure est
petite
etcependant
rnsité lumin