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Submitted on 1 Jan 1880
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Description et emploi des lunette et échelle d’Edelmann
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. Description et emploi des lunette et échelle d’Edelmann. J. Phys. Theor. Appl., 1880,
9 (1), pp.124-127. �10.1051/jphystap:018800090012401�. �jpa-00237607�
I24
quelle
lepotentiel
variegraduellement
de V1 à V2. Dans cettecouche,
l’unité de masseélectrique
est sollicitée à se mouvoir parune force
égale à dv dn; malgré
cetteforce,
elle reste enéquilibre ;
il faut pour cela
qu’il
y ait une forceantagoniste précisément égale
et de
signe
contraire. Nous ne nous arrêterons pas à rechercher iciquelles
peuvent être les causes de cette forceantagoniste;
lelecteur trouvera dans
l’Ouvrage
de Clausius les différenteshypo-
thèses faites à cet
égard ;
ce que nous tenons à faire remarquer, c’est son existence certaine.Or,
est-il évident que cette forcequi agit
sur l’électricité enéquilibre
va cesserd’agir
dèsqu’elle
est enmouvement? Certainement non. Il faudra alors tenir compte du travail
qu’elle produit,
travail designe
contraire à celui de la forceélectrique.
Le
phénomène
Peltiercorrespond
donc à la différence de cesdeux travaux voisins en
grandeur absolue,
et non au travail de la forceélectrique seulement,
comme on l’admet pour en déduire les forces électromotrices de contact des métaux. Il ne peut .en riennous faire connaître cette dernière
quantité.
DESCRIPTION ET EMPLOI DES LUNETTE ET ÉCHELLE D’EDELMANN;
PAR M. A. TERQUEM.
La lecture des
angles par le procédé
dePoggendorff,
c’est-à-dire par la rotation d’un miroir et la réflexion des divisions d’une mirefixe, tend,
surtout pour lespetits angles,
à se substituer aux autresprocédés
de lecture. Le centre du miroir mobile doit être évidemmentcompris
entre lesplans
horizontaux passant par l’échelle et l’axe de rotation de lalunette,
et àégale
distance deces deux
plans.
Comme dans laplupart
desinstruments,
la lunetteet l’échelle sont fixées invariablement au même
pied;
ceréglage
est souvent
difficile,
surtout si le miroir est fixe. M. Edelmann aconstruit un
appareil qui
rend cette installation très facile etpermet en outre de faire les
lectures,
que le miroir tourne autourd’un axe horizontal ou vertical.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090012401
I25 Un
pied
lourd porte en son milieu unetige conique,
autour delaquelle
peut tourner lalunette,
d’un mouvementrapide, puis
d’unmouvement
lent,
à l’aide de la vismicrométrique fi, quand
on aserré la vis de
pression.
On peut aussi faire tourner la lunetteautour d’un axe horizontal à l’aide de la vis V et la fixer dans sa
position.
L’échelle est tracée sur une feuille de
papier
collée sur une lameFig. 1.
de bois de
sapin
in; elle porte des chiffres en encre rouge d’un côté du zéro et en encre noire de l’autre côté. Cette bande de bois peutglisser
dans un cadrequ’on
peutfixer,
à une hauteurvariable,
sur lacolonne S;
deplus,
ce cadre peut tournerlégère-
ment autour d’un axe
perpendiculaire
à cette colonne. Cette der-nière peut être
placée verticalement,
comme lereprésente
lafigure,
ou horizontalement, en la vissant en c sur lepied, quand
on veut déterminer la rotation d’un miroir au tour d’un axe hori- zontal.
Installation et
71-églage.
- 10 On donne à la lunette letirage
nécessaire pour voir distinctement à une distance double de la distance du miroir à la
règle,
ceqni
peut se fairerapidement
si letube de l’oculaire a été divisé en
plaçant
unpapier imprimé
àdiverses distances.
2° On
place
le zéro de l’échelle au-dessus du milieu del’objectif,
et l’on met la
règle perpendiculairement
à l’axe de lalunette,
cequi
est facile,grâce
à la formecubique
de l’extrémité de la lunette.Puis on
place l’appareil
vis-à-vis dumiroir,
à une hauteur telleque la lunette soit un peu au-dessous du
miroir;
on descend oul’un monte la
règle
lelong
de la colonneS, jusqu’à
ce que, regar- dant de côté lelong
de la lunettepointée
à peuprès
vers le mi-roir,
onaperçoive
dans celui-cil’image
de larègle.
On voit alorscette
image
dans lalunette,
oi1 il suffit de fairelégèrement
tournercelle-ci autour de l’axe horizontal pour
l’apercevoir.
On achève ceréglage
enchangeant
la hauteur dela règle,
l’inclinaison et letirage
de la lunette
jusque
ce que l’on voie les divisionsparfaitement
nettes au milieu du
champ.
3° La
règle
étant bienperpendiculaire
à l’axe de lalunette,
ondéplace
toutl’appareil latéralement,
et on le fait tourner tout d’unepièce jusqu’à
ce que le milieu del’image
soit net et clair et que le zérocorresponde
au réticule très sensiblement.La règle
est alorsévidemment
parallèle
au miroir et la lunetteperpendiculaire
àtous deux.
4° On rend la
règle perpendiculaire
à l’axe de rotation du miroiren faisant tourner le cadre
qui
soutien t larègle
par rapport à la colonne S.Quand
cetteperpendicularité
n’existe pas, on voit les divisions osciller par rapport au réticule horizontal de lalunette,
ce
qui
est trèsgènant.
5° On fait coïncider exactement le zéro avec le réticule en fai-
sant un peu
glisser
larègle
dans soncadre,
ou mieux en faisanttourner
légèrement
la lunette autour de la verticale.6° On éclaire la
règle
avec ungrand
miroir concave, en se ser-vant de la lumière du
jour
ou d’unelampe.
Formules à
el1lployer.
2013Q étantl’angle
don t on a tourné le ’miroir,
7z la division lue dans lalunette, d
la distance de la niireau
miroir,
on a, pour unangle
inférieur à6°,
I27 Pour une déviation
quelconque,
on aLa valeur d’une des divisions de l’échelle est, pour de
petites
dé-viations,
L’échclle de
l’appareil
de M. Edelmann est divisée en doublescentimètres,
dont les dixièmes tracés sur larègle
sont écartésde o"l,002.
D.-J. KORTEWEG. 2014 Ueber die Fortpflanzungsgeschwindigkeit des Schalles in elas- tischen Röhren (Sur la transmission du son par les fluides renfermés dans les tubes à parois élastiques); Ann. der Physik und Chemie, t. V, p. 525; I878.
La théorie démontre que la vitesse du son dans un fluide indé- fini est la même que dans une colonne
cylindrique,
renferméedans un tube à
parois
inébranlables et infinimentrigides;
ménledans ce cas
l’expérience
a montréqu’il
n’en était pas ainsi et que diverses causes tendent à diminuer la vitesse depropagation
desondes.
Mais,
si lesparois
sont flexibles etélastiques,
cette vitessesubit,
par cette cause, une nouvellediminution ;
si le fluide est ungaz, et que les
parois
soientépaisses
et assezrigides,
la diminutionest
faible ;
elle estdéjà
notable si lesparois
sont minces etflexibles,
et enfin devient très considérable si le fluide est un
liquide.
Aussi la vitesse du son dans une colonne
cylindrique
d’eau a-t-elle été trouvée notablement inférieure àla vitesse
théorique 1437m,
par MM. Wertheim, Kundt et Lehmann et Dvorak
(1).
M.lVlarey
ayant cherché la vitesse de
propagation
des ondes dans lesliquides
renfermés dans des tubes de
caoutchouc,
aupoint
de vue de la cir-etilauion du sang et du
phénomène
dupouls,
M. Resal a traité cecas particulier.
M.Korteweg, professeur
àBreda,
arepris
la ques- tion et a cherché à la résoudre dans le cas leplus général.
(1) Journal de Physique, t. V, p. 159 et 195.