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Numéro spécial pour le centième anniversaire du BMS

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Academic year: 2022

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Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

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3 Editorial de Jürg Schlup

Depuis 100 ans, le BMS «resserre les liens et défend énergiquement les intérêts professionnels»

40 Et encore

Fac-similé du premier éditorial de 1920

100 ANS DU BMS

32 Du journal militant à la revue phare 34 Du rouge au jaune

36 Tout un siècle en titres

Numéro spécial pour le centième anniversaire du BMS

(2)

SOMMAIRE 1

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Jürg Schlup

3 Depuis 100 ans, le BMS «resserre les liens et défend énergiquement les intérêts professionnels» 

ACTUEL: Bruno Trezzini, Beatrix Meyer, Melanie Ivankovic, et al.

4 Les tâches administratives du corps médical continuent d’augmenter  9 Nouvelles du corps médical 

Autres groupements et institutions

MÉDECINS POUR LA SANTÉ SEXUELLE: Kurt April

13 «Ärzte für sexuelle Gesundheit» feiern 30-jähriges Bestehen

Courrier / Communications

18 Courrier au BMS

22 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

25 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

100 ans Bulletin des médecins suisses

Eberhard Wolff

32 Du journal militant à la revue phare

34 Du rouge au jaune – La page de couverture au fil du temps

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Bulletin des médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch

16 17. 4. 2019

569 Editorial Commerce et secret médical:

risque de collision?

576 Organisations du corps médical Hydrochlorothiazide et risque de cancer de la peau:

appel à la prudence 600 «Et encore…»

par Susanne Hochuli Comment soigner un secteur de la santé qui est malade?

570 FMH Louez-moi – le cabinet médical sur le cloud

(3)

SOMMAIRE 2

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»:

tél. +41 (0)61 467 86 08, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec

pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Réalisation de la page de couverture, de l’éditorial, du «Et encore» et de la page «Cartoon»:

Giuseppe Tamburello Die Medienmacher AG Réalisation des pages 32–39:

lötscher visuelle kommunikation Production: Die Medienmacher AG, Muttenz, www.medienmacher.com

100 ans Bulletin des médecins suisses

36 Tout un siècle en titres

38 1920 – Les autres événements marquants 39 A l’époque et aujourd’hui en chiffres

Et encore…

40 Avant-propos

Cartoon

Réimpressions de divers dessinateurs

Couverture: scan de la première page

(4)

{ 3 }

2020 Numéro 1–2

Autor: Jürg Schlup, Dr. med., Präsident der FMH, FMH Generalsekretariat, Elfenstrasse 18, Postfach 300, 3000 Bern 15, info@fmh.ch

Auteur: Jürg Schlup, Dr méd., président de la FMH, Secrétariat général de la FMH, Elfenstrasse 18, case postale 300, 3000 Berne 15, info@fmh.ch

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Depuis 100 ans, le BMS «resserre les liens et défend énergique- ment les intérêts professionnels»

Avez-vous été surpris en découvrant cet édito- rial? Et, dérouté par cette présentation inhabi- tuelle, vous êtes-vous demandé ce qui allait suivre?

Il en a probablement été de même pour les médecins qui, il y a cent ans, ont pris entre leurs mains le premier numéro du «Bulletin des méde- cins suisses». Comme l’expliquait le tout premier éditorial en 1920, on voulait «donner plus d’en- vergure à ce journal» et aller au-delà du champ d’action d’une société cantonale [1]. Consacré «au corps médical suisse tout entier», le BMS avait pour mission de publier des circulaires, des pro- cès-verbaux, etc. «Ce périodique [était] aussi à dis- position pour des articles et des travaux sur des sujets professionnels.» [1]

Depuis lors, le BMS n’a cessé d’évoluer; il continue d’aller au-delà de son simple rôle d’or- gane officiel de la FMH, en offrant une tribune aux débats de politique professionnelle dans sa partie rédactionnelle libre. Durant cette année- anniversaire de 2020, quatre numéros spéciaux enrichis de publications exceptionnelles aborde- ront divers thèmes sous un angle historique.

Malgré les nombreux changements intervenus entretemps, les défis que l’on cherchait à relever

il y a cent ans restent tout à fait d’actualité.

L’objectif de l’époque, qui consistait à «resserrer les liens qui unissent les membres du corps médi- cal et défendre énergiquement ses intérêts profes- sionnels» [1], a été atteint. La création d’un organe de presse propre et la révision de ses statuts, en 1920, suivies de peu par la mise en place d’un secrétariat général, ont jeté les bases d’une re- présentation efficace des intérêts de la profession, telle que la FMH est aujourd’hui à même d’assu- rer avec les 89 sociétés médicales qui lui sont af- filiées. En grandissant, une organisation ne fait toutefois pas que renforcer son impact, elle se di- versifie. Notre cohésion exige plus que jamais une bonne communication interne et une bonne com- préhension des questions de politique profession- nelle et de politique de la santé, tâches auxquelles le BMS entend continuer de se consacrer au cours du siècle à venir!

Veuillez croire à mes sentiments confraternels.

Jürg Schlup Dr méd., président de la FMH

1 Le comité directeur de la société de médecine du canton de Berne. Aux sociétés suisses de médecine cantonales et locales. Bulletin des médecins suisses, 1920, 1re édition.

(5)

Etude représentative auprès du corps médical sur mandat de la FMH

Les tâches administratives du corps médical continuent d’augmenter

Bruno Trezzinia, Beatrix Meyerb, Melanie Ivankovicc, Cloé Jansd, Lukas Goldere

a Dr phil., collaborateur scientifique, division Médecine et tarifs hospitaliers, FMH; b Cheffe de la division Médecine et tarifs hospitaliers, FMH;

c Cheffe de  projet junior gfs.bern; d Directrice des activités opérationnelles gfs.bern; e Co-directeur gfs.bern

Lors d’entretiens personnels, les médecins se montrent souvent inquiets face à l’augmentation des tâches administratives qui prennent toujours plus de place par rapport à leur véritable travail médical. Dans les médias, en revanche, ce sont plutôt la nature et le ni- veau de rémunération des médecins spécialistes qui retiennent l’attention. Chaque année depuis 2011, gfs.bern réalise une enquête représentative auprès du corps médical, sur mandat de la FMH, pour aider à

1 Pour l’étude complète, se référer à: Golder L, et al.

(2019). Le corps médical ouvert aux changements:

mais la façon dont les hôpitaux gèrent les changements ne convainc que la moitié des médecins. Rapport final (www.fmh.ch → Thèmes

→ Tarifs hospitaliers → Recherche concomitante).

0 5 10 15 20 25

2011 2012* 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

Soins somatiques aigus

Réadaptation

Psychiatrie

Figure 1: Comparaison de tendance pour le temps consacré à la

«documentation/dossier du patient» (valeur moyenne en %)

Pour les médecins hospitaliers, le travail administratif en lien avec la documenta- tion a progressivement augmenté au fil des ans. Cela pourrait être l’une des raisons pour lesquelles le niveau encore élevé de satisfaction au travail a eu tendance à diminuer. Si le corps médical est en principe ouvert aux nouveautés, comme l’introduction de nombres minimaux de cas, le regard que portent les médecins sur leur propre hôpital se teint de scepticisme.

(Question: «Si vous pensez à votre dernière journée de travail normale, combien de temps avez-vous consacré aux tâches suivantes? Veuillez fournir des réponses en minutes.» N soins somatiques aigus: env. 940; N psychiatrie: env. 130; N réadaptation: env. 70. * Réadaptation 2011 et 2012 réunis.)

clarifier ces questions et d’autres sujets1. Au total, 1572 médecins ont participé à l’enquête la plus ré+ente qui s’est déroulée de juin à juillet 2019.

Tendance à la hausse des tâches administratives depuis des années

En 2019, les médecins en soins somatiques aigus consacrent toujours la part la plus importante de leur temps de travail aux activités médicales proches des patients (34%) suivies, en deuxième position, par les tâches en lien avec la documentation des dossiers des patients (20% de leur temps de travail). En soins soma- tiques aigus et en réadaptation, le temps dédié à la documentation (cf. fig. 1) a enregistré une augmenta- tion particulièrement nette par rapport à la première enquête réalisée en 2011. A cette époque, il était de 86 minutes par jour chez les médecins en soins soma- tiques aigus, contre 119 minutes aujourd’hui, soit plus d’une demi-heure de plus. En réadaptation, la situation est similaire: si, en 2012, il ne fallait que 82 minutes, aujourd’hui, ce sont 118 minutes par jour qui sont nécessaires à la documentation des données du pa- tient. Dans le domaine psychiatrique, ce chiffre est passé de 64 minutes par jour en 2011 à 76 minutes au- jourd’hui. Si l’on considère la position hiérarchique des médecins interrogés, c’est chez les médecins-assistants en soins somatiques aigus que le temps consacré est de loin le plus élevé, avec 167 minutes par jour; ces der- niers passent un peu plus de 27% de leur temps de travail à remplir les dossiers des patients et donc presque autant de temps que pour les activités proches du patient.

FMH Actuel 4

(6)

Légère baisse du niveau élevé de satisfaction au travail

L’augmentation constante des tâches administratives est probablement l’une des raisons pour lesquelles la satisfaction des médecins au travail n’a cessé de dimi- nuer au cours des neuf dernières années. Cependant, 80% environ des médecins en soins somatiques aigus et en psychiatrie, et près de 70% en réadaptation, sont encore très ou plutôt satisfaits de leur travail. De ma- nière stable, plus de 90% des médecins trouvent leur travail intéressant et varié, et la plupart des médecins interrogés sont aussi très ou plutôt satisfaits de leur sa- laire. Une nette majorité du corps médical est cepen- dant soumise à une pression forte et constante en termes de performance et de temps. En soins soma- tiques aigus, près de 80% des médecins indiquent que c’est tout à fait ou plutôt le cas. La proportion de méde- cins qui déclarent souffrir très souvent ou souvent de stress est également en nette augmentation; en soins somatiques aigus, ce pourcentage est passé de 40% en 2012 à un peu moins de 60% aujourd’hui.

Les médecins sont ouverts aux nouveautés et aux réformes

La majorité des médecins interrogés est ouverte à des changements comme les nombres minimaux de cas que les cantons inscrivent de plus en plus dans leurs mandats de prestations hospitalières ou qui s’invitent dans les listes «l’ambulatoire avant le stationnaire».

Ainsi, 55% des médecins travaillant en soins soma- tiques aigus estiment que les nombres minimaux de cas par hôpital est absolument ou plutôt justifié (cf.

fig. 2) tandis qu’ils approuvent de manière encore plus marquée (62%) le nombre minimal de cas par chirur- gien. Il faut cependant noter qu’un peu moins d’un cin- quième des médecins interrogés ne se sont pas encore fait leur opinion.

Par ailleurs, la liste de l’Office fédéral de la santé pu- blique «l’ambulatoire avant le stationnaire» est en ap- plication depuis le début 2019. Elle définit six groupes d’interventions médicales électives qui doivent en principe être effectuées en ambulatoire. En 2019, la majo rité des médecins en soins somatiques aigus (53%) est plutôt à entièrement d’accord avec l’introduction des listes «l’ambulatoire avant le stationnaire», ce qui correspond à une hausse de 6 points par rapport à l’année précédente. Un certain scepticisme subsiste partiellement lorsque l’extension de ces listes concerne sa propre discipline, même s’il a tendance à diminuer par rapport à l’année précédente.

Un regard toujours plus critique sur leur propre hôpital

Si le corps médical est ouvert aux changements, la manière dont l’administration de l’hôpital les gère sus- cite de plus en plus de critiques. Seule une petite moitié des médecins interrogés estime encore que la façon dont les hôpitaux gèrent les changements est très bonne ou plutôt bonne. Cette dynamique se reflète également dans la diminution du nombre de médecins qui pensent que leur hôpital dispose d’une stratégie pour se positionner face à la concurrence. Dans le cas des soins somatiques aigus, la part de ceux qui par- tagent cet avis est passée d’un pic de 63% en 2015 à 48%

en 2019. La proportion de médecins en soins soma- tiques aigus indiquant une collaboration constructive avec l’administration hospitalière était encore en augmentation entre 2011 et 2015 et, depuis, la tendance est à la baisse et la part du «vrai à plutôt vrai» n’est plus que d’environ 40% en 2019. L’organisation générale du  travail dans les hôpitaux fait également l’objet d’une évaluation toujours plus négative. En 2019, 39%  des médecins en soins somatiques aigus consi- dèrent l’affirmation selon laquelle l’organisation géné- rale du travail dans leur hôpital est mauvaise comme vraie ou plutôt vraie; en 2011, ils n’étaient que 35%.

Finalement, au cours des cinq dernières années, le nombre de médecins fiers de leur hôpital a constam- ment diminué; aujourd’hui, ce chiffre s’élève cepen- dant encore à 74%.

16 21

39

41 18

16 18

14

9 7

nombres de cas minimaux par hôpital nombres de cas minimaux par chirurgien pas du tout justifié

plutôt pas justifié

ne sais pas / pas de réponse

absolument justifié plutôt justifié

Figure 2: Avis personnel sur les nombres de cas minimaux par hôpital et par chirurgien (soins somatiques aigus; en %)

(Question: «Que pensez-vous personnellement des nombres de cas minimaux par hôpital / par chirurgien?», N = 1066.)

FMH Actuel 5

(7)

Les versements de bonus perdent en  importance

Les bonus liés aux objectifs peuvent créer de faux in- citatifs, surtout s’il s’agit d’objectifs quantitatifs. C’est pourquoi la FMH recommande depuis longtemps de renoncer à des accords fixant des bonus liés à des ob- jectifs dans les contrats de médecins hospitaliers2.Par rapport à 2015, la proportion de médecins qui per- çoivent des bonus est passée de 12 à 8% en soins soma- tiques aigus et de 14 à 7% en réadaptation, alors qu’elle est restée la même en psychiatrie, avec 10% (cf. fig. 3).

De plus, la part des bonus, lorsqu’il y en a dans le sa- laire total des médecins en soins somatiques aigus, a encore diminué et se situe actuellement à un peu plus de 15% en moyenne. En fonction du niveau hiérar- chique, les parts de médecins en soins somatiques ai- gus qui perçoivent des bonus liés aux objectifs se ré- partissent comme suit: 7% des chefs de clinique, 17%

des médecins adjoints et 16% des médecins-chefs.

Aménager plus de temps pour les patients

Avoir suffisamment de temps pour les patients est non seulement déterminant pour le bien-être des patients, mais aussi pour la satisfaction des médecins. Afin d’éviter que cette dernière ne diminue davantage, il est particulièrement important de diminuer les tâches adminis tratives et d’améliorer l’organisation du travail dans les hôpitaux, notamment aussi en vue de rester attractif pour les meilleurs talents et la relève3. Afin de  positionner les hôpitaux dans un environnement concurrentiel, il est essentiel que les médecins puissent se concentrer en premier lieu sur leurs pa- tients. Après tout, rien ne peut arriver de mieux à l’ad- ministration d’un hôpital que d’avoir des médecins fiers de leurs hôpitaux et qu’ils le fassent savoir à leur entourage.

Crédit photos gfs.bern FMH

Division Médecine et tarifs hospitaliers

Baslerstrasse 47 CH-4600 Olten Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 tarife.spital[at]fmh.ch 2 Cf. Prise de position de la

FMH sur les bonus dans les contrats de médecins hospitaliers, 6 nov. 2013, Olten.

3 Unger-Köppel J. Un titre de spécialiste pour gérer les tâches administratives?

Bull Med Suisses.

2019;100(3):35.

41 37 37 40 38

57 51 49 64 59

53

45 43 43 59 5

6 8 6 7

1 7 5

2 3

3

1 3 2 3 12

10 9 8 8

10 12 14

9 10 14

13 15 13 12 7

9 12 8 8

13 7 10 10

4 9

13 13 10

5 28

36 32 37 37

18 22 20 15 24 17 22 22

31 24

2 2

2 1 2

1

1 2 4

1 4 1

2

Soins 15 Soins 16 Soins 17 Soins 18 Soins 19 Psy 15 Psy 16 Psy 17 Psy 18 Psy 19 Réad 15 Réad 16 Réad 17 Réad 18 Réad 19

Pas d’indications aux questions 1, 2 et 3

Exclusivement d’autres composantes salariales liées à la performance

Pas de composantes salariales individuelles liées à la performance

Pas de composantes salariales liées à la performance dans le service/la clinique

Revenus d’une activité médicale privée / d’honoraires perçus à l’hôpital (en partie combinés avec d’autres composantes salariales liées à la performance)

Versement d’un bonus (en partie combiné avec d’autres composantes salariales liées à la performance)

Figure 3: Comparaison de tendance pour les composantes salariales liées à la performance (en %)

(Question 1: «Existe-t-il, dans votre service/clinique, des systèmes d’indemnisation comprenant des composantes salariales variables liées à la performance?»; question 2: «Votre système d’indemnisation personnel contient-il une composante de salaire variable liée à la performance?»;

question 3: (si tel est le cas) «S’agit-il pour la composante de salaire variable liée à la performance: (a) du versement d’un bonus basé sur une convention d’objectifs (p. ex. atteinte d’objectifs quantitatifs ou qualitatifs), (b) de revenus issus d’une activité médicale d’ordre privé / d’hono- raires perçus à l’hôpital, (c) d’autres éléments, lesquels?, (d) pas d’indication.» Les cas qui ont mentionné à la fois des paiements de bonus et des activités d’honorariat ont été affectés au groupe «Paiements de bonus». N soins somatiques aigus: env. 940; N psychiatrie: env. 130; N réadap- tation: env. 70.)

FMH Actuel 6

(8)

Todesfälle / Décès / Decessi Daniel Baumann (1950), † 24.10.2019, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8153 Rümlang

Hans Frey-Studer (1923), † 26.11.2019, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8820 Wädenswil

Peter Birchler (1945), † 30.11.2019,

Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, 8049 Zürich

Marie-Christine Peter-Gattlen (1951), † 4.12.2019, Spécialiste en allergologie et immunologie clinique et Spécialiste en médecine interne générale, 1950 Sion

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Elke Früh, Fachärztin für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, Chutzenstrasse 24, 3007 Bern

Nora Rufener, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Burgstrasse 18, 3600 Thun

Maja Saurer, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Burgstrasse 18, 3600 Thun

Kaspar Stuker Uehlinger, Facharzt für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie, Theaterplatz 6, 3011 Bern

Domenico Ventrice, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Thunstrasse 93, 3006 Bern

BL

Andreas Häring, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Burggartenstrasse 14, 4133 Pratteln

GE

Pierrick-Tifenn Benjamin Pédrant,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, rue de l’Athénée 22, 1206 Genève

ZH

Karin Hoyler Uhlmann, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Seestrasse 278, 8810 Horgen

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Keivan Daneshvar, Facharzt für Radiologie, Thunstrasse 4, 3005 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme des Gesuchs und über die allfälligen Einsprachen.

Bündner Ärzteverein

Zur Aufnahme in den Bündner Ärzteverein haben sich angemeldet:

Natalie Désirée Klass, Fachärztin für Radio-Onkologie/Strahlentherapie, FMH, Kantonsspital Graubünden, Loestrasse 170, 7000 Chur

Mirijam Müller, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Medizinisches Zentrum gleis d, Gürtelstrasse 46, 7000 Chur

Alexia Cusini, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und Fachärztin für Infektio- logie, FMH, Kantonsspital Graubünden, Loestrasse 170, 7000 Chur

Petr Kotab, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Medizinisches Zentrum gleis d, Gürtelstrasse 46, 7000 Chur

Colette Hemsley, Fachärztin für Oto-Rhino- Laryngologie, FMH, Alexanderstrasse 18, 7000 Chur

Peter Pol, Praktischer Arzt, FMH, Med. Center Karlihof, 7208 Malans

Karin Litscher, Fachärztin für Anästhesio- logie, FMH, Kantonsspital Graubünden, Loe- strasse 170, 7000 Chur

Tamas Major, Facharzt für Pneumologie, Facharzt für Allergologie und klinische Immunologie, Facharzt für Klinische Pharmakologie und Toxikologie und Fach- arzt für Medizinische Onkologie, FMH, Medizinisches Zentrum gleis d, Gürtel- strasse 46, 7000 Chur

Claudia Ferrier-Guerra, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und Fachärztin für Nephrologie, FMH, Xundheitszentrum, Via Munterots 8, 7512 Silvaplana

Mariette Berger-Zumbühl, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxis Dr. M. Tomaschett, Via da Schlans, 7166 Trun

Franziska Luzi, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxisgemeinschaft Thusis, Alte Strasse 31, 7430 Thusis

Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn

Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder per 5. Dezember 2019 haben sich angemeldet:

Anna Tina Fenner, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, FMH, Kinderarztpraxis Olten, Fährweg 10, 4600 Olten

FMH Nouvelles du corps médical 9

Nouvelles du corps médical

(9)

Susanne Hoischen, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und Fachärztin für Nephro- logie, Gesundheitszentrum Balsthal AG, Schärenmätteliweg 5, 4710 Balsthal

Matthias Holeiter, FMH, Gesundheitszentrum Thal, Dorfstrasse 53, 4713 Matzendorf

Maria Kourantzi, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Gesundheitszentrum Thal, Dorfstrasse 53, 4713 Matzendorf

Afrim Kurtani, Facharzt für Chirurgie, FMH, Arztpraxis Lommiswil, Hauptstrasse 15, 4514 Lommiswil

Franziska Riederer, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie und Fachärztin für  Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie, FMH, Praxis für Psychiatrie und Psychotherapie, Lagerhausstrasse 1, 4500  Solothurn

Jens Robert, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Facharzt für Kardiologie, FMH, Herzpraxis Solothurn AG, Zuchwiler- strasse 41, 4500 Solothurn

Radhika Schütz, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Zuchwilerstrasse 43, 4500 Solothurn

Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind mit Begründung innert 14 Tagen seit Publikation beim Co-Präsidenten der Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn einzureichen.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Kathrin Holderegger, Fachärztin für Gynäko- logie und Geburtshilfe, FMH, Fuchsweg 10, 8500  Frauenfeld

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärztegesellschaft hat sich angemeldet:

Karin Bias, Fachärztin für Chirurgie, FMH, Kantonsspital Nidwalden, Ennetmooser- strasse 19, 6370 Stans

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsidentin der Unterwaldner Ärztegesell- schaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3, 6375 Beckenried, zu richten.

CAS — Qualität in der

Medizin für die patienten­

nahe Arbeitspraxis

interprofessionell und sektorenübergreifend

Kursdauer März bis September 2020

Anmeldung bis 3. 2. 2020 unter bfh.ch/gesundheit/

weiterbildung/cas/qualitaet­in­der­medizin

FMH Nouvelles du corps médical 10

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«Ärzte für sexuelle Gesundheit»

feiern 30-jähriges Bestehen

Kurt April

Dr. med., Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, Sexualmedizin und Sexualtherapie SSS, Präsident Ärzte für sexuelle Gesundheit

Der gemeinnützige Verein «Ärzte für sexuelle Gesundheit» (AefsG) wurde im Juni 1989 unter dem Namen «Aids-Aufklärung Schweiz, Ärzte für HIV-Prävention» (AAS) als kritische Stimme aus der Ärzteschaft zu Safer Sex und zum Sonderstatus der HIV-Infektion gegründet. Dieser Artikel soll auch die Historie der Auseinander- setzungen in den westlichen Staaten um eine wirksame Public-Health-Strategie ge- gen die HIV-Pandemie und die STI in groben Zügen darlegen. Diese Diskussion prägte die Aktivitäten von AAS/AefsG stark mit.

Im 20. Jahrhundert wurden erfolgreiche Public-Health- Strategien zur Bekämpfung der STI wie Syphilis- und Gonorrhoe-Epidemien entwickelt [1]. Erkennen und Unterbrechen der Infektionsketten bildeten die zen- tralen Elemente dieser sogenannten Old-Public- Health-Strategie: Testen, Partnerinformation (Partner- Notifikation), Sexualaufklärung unter Einbezug der STI und Behandlung [2]. Die Ärzteschaft spielte bei dieser erfolgreichen Strategie die zentrale Rolle. STI wurden so selten, dass in der Schweiz 1998 sogar die Syphilis- Meldepflicht aufgehoben wurde [3].

Die Entdeckung des Penicillins gegen bakterielle STI (wie Syphilis und Gonorrhoe) und der Antibabypille – Mitte des 20. Jahrhunderts – ermöglichte den jungen Menschen der 1960er und 1970er Jahre (68er-Bewe- gung) eine Zeit der sexuellen Freiheit («Freie Liebe»).

Diese Bewegung förderte auch die Gleichstellung der verschiedenen sexuellen Identitäten (Orientierungen) mit der heterosexuellen Mehrheit, die der Verein von Anfang an unterstützte. Bei den Betroffenengruppen, insbesondere der Homosexuellen, entstand die nicht ganz unbegründete Befürchtung, dass nun die katho- lisch rechtskonservativen Politiker die Angst vor Aids zur Einschränkung ihrer erkämpften Rechte benutzen könnten. Dieser kulturelle «Kampf» führte zu heftigen politischen und kulturellen Auseinandersetzungen, in welche die AAS ungewollt hineingezogen wurde.

Safer Sex, Old und New Public Health

Das Konzept des Safer Sex, zuverlässige Kondomanwen- dung und Verzicht auf Spritzentausch (sichererer Sex) fand in den westlichen Staaten durch grosse Werbe- aktionen seinen Weg in das Bewusstsein einer breiten

Öffentlichkeit. Mit Safer Sex wurde der Bevölkerung der Eindruck vermittelt, dass Safer Sex (sichererer Sex) ein beinahe 100%iger Schutz wäre, gleichbedeutend wie Safe Sex (sicherer Sex) [4]. Die immerhin 20%igen Rest- risiken von Kondomen [5] gegen das HI-Virus und hö- here noch gegen andere STI [3] wurden nicht kommuni- ziert, manchmal gar geleugnet. Auf die Empfehlung des HIV-Tests wurde verzichtet [6]. Mit Safer Sex wurde der HIV-Infektion ein Sonderstatus erteilt [2]. Ein wichtiger und richtiger Leitgedanke von Safer Sex und New Public Health ist, dass eine wirksame Prävention nur bei gleichzeitiger Verhinderung von Stigmatisierung und Diskriminierung von Betroffenen erreicht werden kann.

Das ist eine entscheidende Verbesserung der Old-Public- Health-Strategie [2, 7]. Durch den Verzicht auf Empfeh- lungen für das Testen nach Risikosituationen, Partner- information, risiko ärmeres Sexualverhalten (wie Reduktion der Anzahl Partner), risikofreies Verhalten wie «Treue» [8] oder Serosorting (HIV-Negative wählen Partner nach gleichem HIV-Status aus) wurde nur ein kleiner Ausschnitt aus der breiten Palette an Präventi- onsmöglichkeiten empfohlen, wie sie heutzutage von der New-Public-Health-Strategie der WHO und UNAIDS vorgeschlagen werden. [7].

Gründung der AAS

Die «Aids-Aufklärung Schweiz» wurde von Ärzten aus der ganzen Schweiz gegründet, um auf die Ineffizienz der Safer-Sex-Werbekampagnen aufmerksam zu ma- chen. Sie kritisierte den HIV-Sonderstatus [9]. Die AAS forderte, differenziertere Informationen in die Stop- Aids-Kampagne aufzunehmen [7, 9]. Die AefsG/AAS unterstützt die sexuellen Rechte wie die gesell- AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Médecins pour la santé sexuelle 13

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schaftliche Anerkennung und Gleichstellung der Ho- mosexuellen und anderer sexueller Identitäten (Orien- tierungen) [10]. Die AAS stand dafür ein, dass möglichst jeder HIV-infizierte Mensch das Recht hat, seinen HIV- und STI-Status zu kennen, damit er für sein Verhalten entsprechend selbst Verantwortung übernehmen kann [11]. Mit diesen Anliegen fand die AAS in der Ärzteschaft breite Unterstützung.

Die Aids-Aufklärung Schweiz erachtete den Status HIV- positiv und die damit verbundenen Verhaltensände- rungen nicht als diskriminierend. Die AAS kritisierte die Kommunikation der Safer-Sex-Kampagnen, bei de- nen der Eindruck vermittelt wurde, Sex mit Kondo- men biete eine 100%-Schutzwirkung. Die AAS machte darauf aufmerksam, dass Kondome keinen «Safe Sex»

bieten, sondern ein Restrisiko um die 20% für die HIV- Infektion aufweisen und gegen andere STI noch deut- lich weniger Schutzwirkung zeigen [5, 12].

Damals wurden unsere Forderungen in den Medien und von den Vertretern der Safer-Sex-Kampagne als politisch unkorrekt verurteilt [9, 13]. Die Kritik an der Safer-Sex-Kampagne war aber nie politisch motiviert.

Der Verein setzte sich ausschliesslich aus medizini- schen und ethischen Gründen für eine Anwendung des HIV-Tests mit informed consent und Beratung nach Risikosituationen, Partnerinformation und anderen Empfehlungen ein [14]. Trotzdem wurde die AAS mit-

tels Medienkampagnen, mit unfairen und unsach- lichen Argumenten, ausgegrenzt [13, 15]. Der dadurch entstehende beschädigte Ruf wirkt sich bis heute aus.

Die AAS erachtete das Erkennen und Unterbrechen der Übertragungsketten schon als sinnvoll, bevor eine wirksame Behandlung zur Verfügung stand. Der Ver- ein vertraute bei seinen Präventionsempfehlungen auf die Selbstverantwortung und Freiwilligkeit der HIV- Infizierten: Mit geeigneten Verhaltensänderungen (Serosorting, Partnerinformation weniger Partner- wechsel oder nicht ansteckendes Sexualverhalten wie Petting) könnten HIV-Infizierten mithelfen, die Infek- tionsketten zu unterbrechen [1, 7]. Wie die AAS prog- nostizierte, zeigten die Safer-Sex-Kampagnen jedoch nicht den gewünschten Erfolg [16, 17].

Änderung der offiziellen Strategie

Die westlichen Staaten begannen die HIV-Infektion in den 2000er Jahren wieder in die STI-Prävention zu in- tegrieren, als sich eine wirksame Behandlung gegen die HIV-Infektion (HAART) etablierte. Damit kehrten sie zur Strategie «Infektionsketten aufdecken und un- terbrechen» zurück. Menschen mit Risikoverhalten wird nahegelegt, sich auf HIV und andere STI testen und sich bei einer STI-Diagnose behandeln zu lassen [18, 19]. Unverständlicherweise wird die Ärzteschaft heute noch zu wenig miteinbezogen, wie dies nicht nur der Verein wünscht, sondern von der ECDC [20], der WHO und UNAIDS [7] vorgeschlagen wird.

Ärzte für sexuelle Gesundheit

Der Zweck unseres Ärztevereins ist es, durch Aufklä- rung einen Beitrag zur Prävention und Behandlung der vielfältigen und häufigen Probleme rund um die Sexualität, also die sexuelle Gesundheit und die sexu- ellen Rechte, leisten. Wichtig ist dem Verein, neben evi- denzbasierten Informationen aus der Sexualmedizin auch die neuen Erkenntnisse von Psychologie, Sozio- logie, Forensik und Ethik mit einzubeziehen [24]. Pro- blemfelder sind – zusätzlich zu HIV und anderen STI – sexuelle Funktionsstörungen, die erstaunlicherweise seit 2000 bei jungen Menschen stark zugenommen haben [21]. Zudem sind sexuelle Gewalt, sexueller Missbrauch [22], Unfruchtbarkeit [23] und weitere Liebes- und Sexualprobleme weiterhin grosse Heraus- forderungen für unsere Volksgesundheit. Vor diesem Hintergrund erweiterte der Verein den Zweckartikel von der Prävention der HIV- und STI-Epidemien auf die Prävention des gesamten Bereichs der sexuellen Ge- sundheit. 2013 änderte der Verein folgerichtig seinen Namen von Aids-Aufklärung Schweiz zu «Dr.  Sexual Health, Ärzte für die sexuelle Gesundheit». Im Mai

Das Wichtigste in Kürze

«Aids-Aufklärung Schweiz» (AAS) wurde 1989 von Schweizer Ärzten gegründet, um auf die Ineffizienz der damaligen Safer-Sex-Werbekampagnen aufmerksam zu machen (20%

Restrisiko von Kondomen; Einführung des HIV-Sonderstatus).

Wie prognostiziert, zeigten die Safer-Sex-Kampagnen nicht den gewünschten Erfolg.

Ziel des Vereins ist, die sexuelle Gesundheit zu fördern (neu 2013) und für sexuelle Rechte einzustehen (seit 1989).

Der Verein hat seinen Namen 2019 geändert zu «Ärzte für sexuelle Gesundheit» (AefsG).

Zweck der AefsG ist die Weitergabe von wissenschaftlich gesicherten Erkenntnissen über die sexuelle Gesundheit.

Zielgruppe der AefsG ist die Ärzteschaft, die eine zentralere Rolle einnehmen sollte.

AefsG unterstützt das offizielle Nationale Programm HIV und STI (NPHS) 2014–2021.

L’essentiel en bref

«Sida Information Suisse» (SIS) a vu le jour en 1989 à l’initiative de médecins suisses pour attirer l’attention sur l’inefficacité des campagnes de promotion du safer sex de l’époque (20% de risque résiduel des préservatifs; introduction du statut spécial du VIH).

Comme pronostiqué, celles-ci n’ont pas eu le succès escompté.

Le but de l’association est de promouvoir la santé sexuelle (depuis 2013) et de défendre les droits sexuels (depuis 1989).

En 2019, l’association a changé de nom et est devenue «Médecins pour la santé sexuelle».

Son but est la transmission de connaissances scientifiquement prouvées sur la santé sexuelle.

Son groupe cible est le corps médical, qui devrait endosser un rôle plus central.

«Médecins pour la santé sexuelle» soutient le programme national officiel VIH et IST (PNVI) 2014–2021.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Médecins pour la santé sexuelle 14

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2019 kürzte die Mitgliederversammlung den Vereins- namen auf «Ärzte für sexuelle Gesundheit» (AefsG), bei ansonsten gleichbleibenden Statuten [24].

Politisch und religiös war und ist der Verein neutral. Er ist finanziell unabhängig und muss so nie auf den gera de vorherrschenden Zeitgeist Rücksicht nehmen [7, 15].

Der Verein bemühte sich seit 2000, die offiziellen Prä- ventionsanstrengungen für sexuelle Gesundheit zu unterstützen. Allerdings ist ihm eine Integration in der offiziellen Präventionstätigkeit verwehrt geblie- ben. Ohne die Integration aller Shakeholder gehen wertvolle Ressourcen verloren, und eine mangelnde Koordination dürfte die Wirksamkeit der Prävention beschneiden [6, 21].

Zwei Zielgruppen

«Ärzte für sexuelle Gesundheit» fokussiert sich auf die beiden Zielgruppen Allgemeinbevölkerung und Ärzte- schaft, da die Prävention bei «Risikogruppen» bereits mit der Love-Life-Kampagne gut abgedeckt ist. Bro- schüren, Wartezimmerplakate und eine ausführliche Homepage dienen diesem Anliegen.

Prävention von STI im Speziellen und der sexuellen Gesundheit im Allgemeinen ist erfolgreicher, wenn sich die Ärzteschaft dafür engagiert [25]. Viele Ärzte sind im Bereich der Sexualität wenig aktiv, was durch die mangelnde Integration in die Safer-Sex-Strategie mitverursacht sein dürfte. Für viele Ärzte ist es heute noch nicht selbstverständlich, routinemässig die Se- xualanamnese zu erheben und die Patienten auf die Sexualität anzusprechen [25]. Dadurch werden viele Diagnosen verpasst. Den Ärzten ist die Problematik der «Underdiagnosis» bei sexuellen Problemen oft zu wenig bewusst. Ausserdem ergreifen noch zu wenige die Initiative für ein Gespräch über Sexualität [24]. Der Ärzteschaft sollte wieder vermehrt eine zentrale Rolle bei der Förderung der sexuellen Gesundheit zukom- men, was gerade bei der Erkennung und Unterbre- chung der Infektionsketten von grosser Bedeutung ist.

Mit dem Artikel «Sexuelle Gesundheit in der ärzt- lichen Praxis – Call to Action» im Schweizerischen Me- dizin-Forum [26] von 2014 lancierte unser Verein den Auftakt zu seiner Initiative «Sensibilisierung der Ärz- teschaft für die sexuelle Gesundheit».

Wir sind der Auffassung, dass das Engagement der Ärzteschaft für die sexuelle Gesundheit politisch und ideell auch offiziell unterstützt sowie finanziell ent- schädigt werden sollte.

Weiterführende Informationen www.aefsg.ch

Interessenverbindung keine

Literatur

1 Koch MG. Die neuralgischen Punkte der HIV-Prävention. AIDS- Aufklärung Schweiz. Zürich 1991.

2 Kirp D, Bayer R. Aids in the industialized Democracies. Rutgers the state university. 1992.

3 Bundesamt für Gesundheit Sexuell übertragbare Infektionen (STI) in der Schweiz 1988 bis 2006: Aktueller Stand und Ausblick.

BAG Bulletin. 2008.

4 Bockmeyer N. Die Geschlechtskrankheiten Syphilis und Tripper.

Zeitonline.de. 3.2013.

5 Stoliaroff-Pépin A, Speck RF, Vernazzo P. Prävention von HIV und anderen STI. Therapeutische Umschau. 2014;71;515–23.

Jin F, Crawford J, Prestage GP, Zablotska I, Imrie J, Kippax SC, Kaldor JM, et al. HIV risk reduction behaviours in gay men. AIDS 2009.

14;23(2):243–52.

6 Kocher Kurt W, Bundesamt für Gesundheit. Die Stop Aids-Story 1987–1992. 1993, S. 39.

7 WHO, UNAIDS. Prävention und Behandlung von HIV und anderen sexuell übertragbaren Infektionen bei Männern, die Sex mit Männern und Transgender-Personen haben. WHO. Genf 2011.

8 Bundesamt für Gesundheit. Die Stop Aids-Story 1987–1992. BAG.

Bern 1993, S. 39.

9 AIDS-Aufklärung Schweiz. AIDS-Aufklärung Schweiz 1989–1992. 1993.

10 Dr. Sexual Health, Ärzte für sexuelle Gesundheit Schweiz. Jahres- berichte 2015 bis 2018. Horgen 2019. www. aefsg.ch.

11 Koch MG. Die neuralgischen Punkte der HIV-Prävention. AIDS- Aufklärung Schweiz. Zürich 1991.

12 April K, Koester R, Schreiner W. Schutzwirkung von Kondomen.

Schweiz Med Wochenschr. 1992;49:1871–8.

13 De Weck A. Ne diffamons pas les interlocateurs de la lutte contre le sida. Le nouvelle Quotidien vom 6.8.1992.

14 Rhame FS, Maki DG. The case for wider use of testing for HIV infec- tion. N Engl J Med. 1989;320:1248–54. Aus: Sonderdrucke der Aids- Aufklärung Schweiz.

Clumeck N, et al. A Cluster of HIV Infection among Heterosexual People without apparant Risk Factors. N Engl J Med. 1989;321:1460–2.

Aus: Sonderdrucke der Aids-Aufklärung Schweiz.

15 Staub R. «Aids Aufklärung Schweiz»: Alles kalter Kaffee?

Schweiz. Ärztezeitung. 2004;85(06):269–71.

16 SDA. 1.12.2010. Der Bund will HIV-Neuansteckungen bis 2017 halbieren.

17 Barrense-Dias Y, Akre C, Berchtold A, Leeners B, Morselli D, Suris J.

Sexual health and behavior of young people in Switzerland. Lau- sanne, Institut universitaire de médecine sociale et préventive, 2018 (Raisons de santé 291). http://dx.doi.org/10.16908/issn.1660-7104/291 18 Bundesamt für Gesundheit. Nationales Programm HIV und andere

sexuell übertragbare Infektionen 2011 bis 2017. Bern 2010; 77–9.

19 Bundesamt für Gesundheit. Arbeitsgruppe «Sexuell übertragbare Infektionen. Empfehlungen zur frühzeitigen Behandlung von STI durch erstbehandelnde Ärztinnen und Ärzte: Klinisches Vorgehen bei Beschwerden im Genitalbereich. BAG Homepage Juli 2011. Mai 2019 heruntergeladen.

20 European Centre for Disease Prevention and Control. Public health benefits of partner notification for sexually transmitted infections and HIV. ECDC. Stockholm 2013.

21 Melzer H. Scharfstellung – Die neue sexuelle Revolution.

Cotta’sche Buchhandlung. 2018.

22 Rhyn L, Hardegger A. Wie und wo Frauen in der Schweiz sexuell belästigt werden: Eine erste repräsentative Umfrage zeigt das Aus- mass des Problems. NZZ Online 21.5.2019.

23 Niederer A. Auch in der Schweiz ist die Spermienqualität besorg- niserregend. NZZ vom 22.5.2019.

24 www.aefsg.ch.

25 Meystre-Agustoni G, Jeannin AJ, de Heller K, Pécoud A, Boden- mann P, Dubois-Arber F, et al. Talking about sexuality with physi- cian: are patients receiving what they wish? Swiss Med Wkly.

2011;141:w13178.

26 April K, Bitzer J. Sexuelle Gesundheit in der ärztlichen Praxis – Call to Action. Schweiz Med Forum. 2014;14(40):742–6.

Dr. med. Kurt April kurt.april[at]aefsg.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Médecins pour la santé sexuelle 15

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Nocivité de l’e-cigarette

Lettre concernant: Schuurmans MM, Meier-Schatz L, Schulz PJ.

Position de la CFPT sur les cigarettes électroniques. Bull Med Suisses. 2019;100(50):1703.

Il aura fallu plusieurs décennies pour que l’on puisse mettre en évidence et vérifier les effets délétères voire mortifères du tabagisme. La combustion du tabac génère en effet plusieurs produits toxiques qui possèdent un haut potentiel cancérigène sans oublier les ter- ribles effets au niveau de l’arbre respiratoire.

La lutte contre le tabagisme passif a déjà ob- tenu un beau succès grâce à l’obtention d’une interdiction généralisée de fumer dans les es- paces publics fermés. Le versant actif de ce fléau de santé publique nécessite encore beau- coup d’efforts de prévention pour convaincre les fumeurs de quitter leur funeste habitude.

Au cours de ces dernières années, on a vu apparaître la cigarette électronique dont on a mis en exergue la moindre nocivité. Ses fabri- cants voire certains spécialistes de santé pu- blique ont vivement prôné ses vertus d’alter- native à la cigarette en suggérant également qu’elle pouvait aider efficacement à l’arrêt du tabagisme. Récemment, la presse s’est mal- heureusement faite l’écho d’une nocivité inat- tendue de l’e-cigarette puisque de nombreux vapoteurs aux USA et en Belgique ont vu ap- paraître de graves lésions pulmonaires avec trop souvent des issues fatales. Je ne peux donc que saluer très vivement la prise de posi- tion très ferme de la Commission fédérale pour la prévention du tabagisme (CFPT) qui demande que les cigarettes électroniques soient traitées légalement de la même ma- nière que les cigarettes conventionnelles aussi bien du point de vue actif que passif. II faut impérativement convaincre nos conci- toyens que nos poumons n’ont besoin quoti- diennement que d’une seule inhalation, celle d’un air le moins pollué possible!

Dr Hubert S. Varonier, Crans-Montana

eNotfallmedizin:

ärztliche Vernetzung ja, aber nicht für Patienten direkt

Brief zu: Sauter C et al. eNotfallmedizin: Notfallversorgung der Zukunft? Schweiz Ärzteztg. 2019;100(49):1683–5.

Die Verfasser stammen alle aus der Notfallsta- tion des Inselspitals. Sie scheinen mir verges- sen zu haben, dass sie einen speziellen Blick- winkel auf die Notfallmedizin haben.

Sogenannte Notfälle sind zu 75% keine Not- fälle. Die brauchen vor allem das Gespräch und die Überzeugungskraft, die Präsenz, um hier die Abklärungen nicht ausufern zu las- sen, und schon gar nicht notfallmässige Tests.

Es kann nicht unser Ziel sein, 24h alles anzu- bieten!

Der beste Parameter bei uns Pädiatern ist im- mer noch das Bauchgefühl und die Aussagen der Eltern. Sehr viel weniger entscheidend sind da alle anderen Parameter. Dies sind Facts, die auch auf der Notfallstation gelten!

Also müssen wir uns fragen, wie gut wir in der Telemedizin dies beurteilen können.

Zu unserem Bauchgefühl: Dieses basiert vor allem auf der Gesamt-Situation: Wie wirkt der Patient, wie die Begleitung auf mich, was für ein Grundgefühl habe ich selbst als Arzt in dieser Situation. Dies alles wird sekunden- schnell in uns verarbeitet und mit allen (aktu- ell nicht bewussten) erfahrenen Situationen abgeglichen. So entsteht in uns das Gefühl.

Dann – und erst dann beginnen unsere ganz gezielten Fragen. Vorher sollen es offene Fra- gen sein, die uns verhelfen, ein Gefühl zu be- kommen.

In der Telemedizin fehlen uns somit ganz zen- trale Parameter, die ich nur in der Vis-à-vis- Situation, einfach so, gratis mitbekomme und die in der Einschätzung extrem wichtig sind, wie ich soeben ausgeführt habe.

Auch ein weiterer Punkt spricht nicht für die Telemedizin. Häufig werden die Eltern telefo- nisch von ihrer Krankenkasse beraten! Aus meiner Erfahrung ist diese bei den Kindern häufig ungenügend, nicht kompetent genug.

Sogar die Behandlungen sind z.T. falsch, weil die falschen Quellen benutzt werden. Das Kompendium ist nun mal für die Kinder nicht die beste Quelle ...

Noch schlechter sieht es aus, wenn sich die Eltern selber durch das Internet «beraten». Sie landen dann bestimmt bei der schlimmsten und unwahrscheinlichsten Diagnose.

Was ich aber sehr unterstützen würde, ist die telemedizinische Vernetzung unter den Fach- personen! Dafür müsste schon längst ein Lehrstuhl her. Die Vernetzung ist so unglaub- lich schlecht im Computerbereich, der Nach- holbedarf riesig!! Alle bestehenden medizini- schen Programme müssten miteinander per wenige Mausklicks miteinander kommuni- zieren können. Labordaten, Bilddokumente jeglicher Art, eKG-Einträge, bestehende Be- richte etc. müssten schnell, gesichert aus- tauschbar sein. – Aber genau das ist nicht möglich!!! Nicht einmal im eigenen Pro- gramm gibt es graphische Darstellungen für jegliche Verläufe, aber die wären viel einfa-

Fronarbeit einst und jetzt

Brief zu: Schuurmans M. Müssen wir uns diesen bürokrati- schen Wahnsinn gefallen lassen? Schweiz Ärzteztg.

2019;100(49): 1677–81.

In der Schule hat mich die Zeitepoche der Ritter und Burgen ganz besonders fasziniert.

Dabei lernte ich den Begriff «Fronarbeit» ken- nen. Der Lehrer erzählte von den Bauern eines Landstriches, die von den Burgherren ge- zwungen wurden, ihre Arbeit auf dem Hof und auf den Feldern zu unterbrechen. Statt- dessen mussten sie Steine schleppen und beim Aufbau einer Festung mithelfen. Nicht ohne Verwunderung stelle ich fest, dass wir Ärzte heute wiederum mit «Fronarbeit» kon- frontiert sind. Das Krebsregister ist ein aktu- elles Beispiel für eine Zusatzaufgabe, wie sie uns Ärztinnen und Ärzten noch und noch aufgebürdet werden. Die Empörung von Kol- lege Schuurmans ist mehr als verständlich.

Seit den 1990er Jahren muss ich im Halbjah- resrhythmus zum Behandlungsverlauf bei jedem meiner Methadonpatienten Bericht erstatten. Die Heilmittelverordnung des Kan- tons Zürich schreibt eine Meldung an eine wissenschaftliche Auswertungsstelle vor. Seit 2018 erwartet das Bundesamt für Statistik (BFS) alljährlich präzise betriebswirtschaft- liche Angaben zu meiner Arztpraxis. Dazu wurden unter anderem mit einer Verordnung über die Krankenversicherung die gesetzli- chen Grundlagen für die Erfassung der «Medi- cal Ambulatory Structure (MAS)» festgelegt.

Die nahe Zukunft hält eine weitere unlieb- same Überraschung für die medizinischen Fachpersonen bereit: Im April 2020 wird das Elektronische Patientendossier eingeführt.

Vorläufig erst bei den Spitälern und Pflege- cher überblickbar und aussagekräftiger (BD, Gewicht, Länge, Laborparameter etc.)!

Kurz zusammengefasst: Telemedizin ersetzt nicht den Kontakt vor Ort und erhöht klar die sogenannten Notfälle, weil die 24h-Erreich- barkeit noch simpler wird. Dies erhöht die Kosten, absorbiert die falschen Fachpersonen und ist somit nicht sinnvoll und zu teuer und leistet wahrscheinlich die schlechtere Medi- zin. Vernetzung unter Fachpersonen dagegen finde ich sinnvoll. Aber da fehlen noch ganz viele Grundvoraussetzungen, um eine mög- lichst fundierte und gute Medizin machen zu können.

Das Geld wird am falschen Ort eingesetzt.

Andreas Würmli, Altstätten

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Courrier au BMS

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institutionen – massgebende Politiker den- ken allerdings schon heute über ein Obligato- rium bei den Ärzten in der «freien» Praxis nach [1].

Wie der Arzt für all die von der Obrigkeit ver- ordneten «Jöbli» jeweils entschädigt wird, bleibt meistens unklar. Ganz anders im Mit- telalter: Wenn einer Fronarbeit leistete, be- kam er in der Regel vom Burgherrn ein Znüni offeriert.

Dr. med. Felix Schürch, Zürich

1 Lenz Ch. «Elektronische Patientendossiers sol- len obligatorisch werden» im Tages-Anzeiger vom 18.2.2019.

Zebras und ihre ärztliche Versorgung Grundversorgerinnen und Grundversorgern könnte Folgendes bekannt vorkommen: Ein Versicherer lässt via externe Expertise unser Vorgehen prüfen. Antwort, unter anderem:

«... rate zu Guidelinekonformität.» Ist uns wohl nicht in den Sinn gekommen. Dahinter steht häufig das Zebra-Phänomen (Theodore Woodward (1914–2005): «When you hear hoof- beats, think of horses not zebras»). Courant normal sind die Pferde, aber die Zebras gibt es, komplex, Guidelines wirkungsarm, im Verlauf eine Überraschung nach der anderen.

Je älter eine Praxis, desto mehr Zebras.

Pferde sind häufig und deshalb durch Studien gut fassbar. Diese lassen sich wiederum zu Guidelines bündeln. Haben wir eine Patientin oder einen Patienten mit vermutlich genau dieser Kategorie, gleichen wir üblicherweise die Bedingungen ab und entscheiden meist schnell (Minuten) für Kategorie gleich Pferd (kann auch intuitiv laufen). Danach ist unser Vorgehen meist guideline-konform oder modifiziert, aber guideline-ähnlich. Und der Verlauf ist meist unauffällig.

Warnung: Artificial Intelligence (AI) ist daran, empirisch entwickelte Algorithmen mit Ana- mnese und Symptom derart abzugleichen, dass sie in Diagnose und Therapie uns bald überlegen sein wird (EKG bereits geschafft, Bildgebungsdiagnostik im Kommen). Da die- ser Abgleich durch AI um Grössenordnungen umfassender und schneller sein wird als der durch Human Intelligence (HI) mögliche, wird genau diese Medizin an die AI delegiert werden. Kurz, AI das Therapeutikum für Pferde, HI das Therapeutikum für Zebras.

Bleiben die Zebras und die brauchen Erfah- rung und die braucht grosse Fallzahlen. Ich hatte einen Patienten mit atypischer ALS bei Situs inversus: Beide mit Häufigkeiten der Grössenordnung 10**4 bis 10**5, ergibt für die Schnittmenge die Grössenordnung 10**9.

Kurz, für eine Studie gäbe es etwa eine Hand- voll Menschen auf der Erde. Zebras sind stu-

dierbar, aber nur mit aufwendiger Suche und langer Studiendauer. Ob algorithmisierbar, ist offen, ich vermute nicht.

Der Rat zu Guideline-Konformität bei Zebras ist nicht angebracht. Er hat aber Konsequen- zen, da die Expertenmeinung diejenige der Grundversorgerin oder des Grundversorgers üblicherweise nullifiziert.

Dr. med. Dr. sc. nat. MD Max Kälin, Zürich

Die fehlenden Medikamente sind zu billig

In der NZZ vom 9. Dezember 2019 werden die Ursachen gesucht für die 550 fehlenden Arz- neimittel. Die Journalistin und Wissenschaft- lerin Stephanie Lahrtz stellt in ihrem sorg- fältig gemachten Artikel fest: Die Wirkstoffe werden heutzutage in Fernost, meist in In- dien und China, hergestellt. Gemäss den Ge- setzmässigkeiten des freien Marktes wird der Wirkstoff nicht mehr kontinuierlich vom gleichen Hersteller produziert. Der Wirkstoff wird dort eingekauft, wo der Herstellungs- preis am günstigsten ist. Da die konstante Gewährleistung eines chemischen Medika- mentenwirkstoffes ein sehr komplexes Ver- fahren ist, kommt es zu Qualitätsproblemen.

Die knapp werdenden Wirkstoffe werden an  diejenige Pharmafirma verkauft, welche mehr zahlt.

Vor bald 15 Jahren habe ich meine ländliche Arztpraxis im Thurgau übernommen. In den ersten Jahren hatte ich nie Nachschubpro- bleme. Damals kosteten die drei häufigsten Medikamente, ein moderner Blutdrucksen- ker, ein Cholesterinsenker und ein Magensäu- rehemmer, alle CHF 240 für die 100er Schachtel. Heute kostet das gleiche Produkt, generisch hergestellt, noch rund CHF 55. Diese bereits sehr tiefen und günstigen Preise, wo- von ein Grossteil der Bevölkerung profitiert, sind dem BAG und den Krankenkassen immer noch zu hoch. Sie fordern weitere Preissen- kungsrunden. Da muss man sich nicht wun- dern, wenn keine fairen Preise mehr für eine gute Qualität bezahlt werden, da sich die Pharmaindustrie um diese sehr geringen Margen nicht mehr kümmert. Beispiele gefäl- lig? Vor 20 Jahren kostete Ventolin, das wich- tigste Asthmapräparat, CHF 45. Heute kostet ein solcher Spray noch CHF 8.75. Schmerzmit- tel, Dafalgan 500 mg, 16 Stück, kostet CHF 2.55.

Die Fieberzäpfchen vom gleichen Hersteller kosten gar nur CHF 1.95–2.45, je nach Dosie- rung. Dies ist ein absoluter Hohnpreis. Der Kauf von jeder Schachtel dieser Billigpräpa- rate ist eine reine Dienstleistung von Apothe- ken und Drogerien. Rechnerisch ist es jedes Mal ein Verlustgeschäft. Eine schallende Ohr- feige für die Apothekerhelferinnen, welche

die Kunden kompetent beraten. Für die kleine Schweiz mit ihrem kleinen Markt sind hohe Qualitäts ansprüche gefordert. Primär sind einmal die Zulassungsgebühren für jedes Land separat zu entrichten. Speziell muss al- leine der Packungs prospekt dreisprachig pro- duziert werden, dies verdreifacht die Papier- menge. Der Prospekt muss dann noch so raffiniert gefaltet werden, dass er trotzdem in der Schachtel Platz findet. Verständlich, dass da unsere einsprachigen Nachbarländer oder noch weit grössere Staaten zuerst bedient werden. Die Schweiz kann für diese schäbigen Preise hinten anstehen. Die «Geiz ist geil»- Mentalität hat eben auch ihre Schattenseiten.

Es ist höchste Zeit, dass dies alle Preisgestalter und andere krankhafte Sparfüchse einmal zu Kenntnis nehmen.

Dr. med. Thomas Clerc, Allg. Medizin, Aadorf TG

Zu guter Letzt Suizid?

Brief zu: Clavien C. Einschränkungen in der Suizidbeihilfe – auf die Dosis kommt es an. Schweiz Ärzteztg. 2019;100(49):1688.

Christine Clavien weist darauf hin, dass die Suizidrate in Grossbritannien dramatisch ab- genommen habe, nachdem es nicht mehr möglich war, «einfach in der eigenen Küche Selbstmord zu begehen, indem man den Kopf in den Backofen steckt». Dies, weil zwischen 1955 und 1971 Kohlenmonoxid produzierende Gasherde durch neuere ersetzt wurden. Sie schliesst daraus, dass Entscheide – auch Ent- scheide, sich umzubringen – stark davon ab- hängen, wie leicht umzusetzen sie sind. Mit anderen Worten: Wird es einem erleichtert, Suizid zu begehen, steigt deren Zahl.

Der Autorin, Ethikerin an der Universität Genf, geht es nun aber nicht, wie man meinen könnte, um Suizid-Prävention. Vielmehr be- mängelt sie, dass genauso wie das Ausmerzen der Kohlenmonoxid-Gasherde Suizide ver- hinderte, auch höhere Hürden für assistierten Suizid solche verhindern würden. Sie argu- mentiert dabei mit einem eigenartigen Auto- nomie-Begriff. Höhere Hürden für assistier- ten Suizid würden nämlich die «autonome Wahl» des Patienten beeinträchtigen. – Mit Verlaub: Durch das Verbot von Kokain oder von Bankraub wird die Autonomie des Ko- kain-Konsumenten bzw. des potentiellen Bankräubers auch eingeschränkt.

Es fragt sich schon, was wir als Gesellschaft, aber auch als Ärztinnen und Ärzte wollen:

Uns daran gewöhnen, dass Suizid eine ganz normale Todesart ist, oder grösstmögliche Einschränkung von Suiziden aus dem Wissen heraus, dass die allermeisten, die einmal ver-

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suchten, sich umzubringen, schliesslich nicht an Suizid zu Tode kommen. Offensichtlich ler- nen sie wieder, ihrem Leben Sinn und Positi- ves abzugewinnen. Es scheint sich demnach zu lohnen, den Menschen hin und wieder vor sich selber zu schützen, «Autonomie» hin oder her. Wir Ärzte brauchen keine Ethiker, die uns in dieser Hinsicht entgegen der Er- kenntnisse der Suizidforschung «beraten».

Dr. med. Walter Meili, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Riehen

Offener Brief an Professor M. Tanner – Präsident der Akademie der

Wissenschaften

Lieber Herr Professor Tanner,

Wir haben vom Resultat der Klimakonferenz in Madrid Kenntnis genommen, ohne Enttäu- schung, da kein anderes Resultat zu erwarten war. Erfreulich war, dass die Schweiz sich posi- tiv ausgezeichnet hat und nicht den Toten- gräbern der Natur gefolgt ist. Ein Legat von Hundertmillionen Schweizer Franken an die Universität Bern für die Forschung ist eben- falls erfreulich.

Im Grossen und Ganzen muss man sagen, alea iacta sunt. Wer meint, die Menschheit wäre unter den gegebenen Umständen zu einer Be- einflussung der Erderwärmung fähig, gibt sich trügerischen Illusionen hin. Die meisten Menschen versuchen aber, nicht über die

mögliche Entwicklung zum bitteren Ende nachzudenken, und folgen dem römischen Sprichwort: carpe diem. Für eine Änderung bedürfte es eines totalen Umdenkens und ei- nes Verlassens traditioneller Wertvorstellun- gen, mit denen die Religionen die Menschheit vergiftet haben und in eine falsche Richtung führten bis zu den Grenzen menschlicher Existenzfähigkeit.

Klimaerwärmung und Massenvernichtungs- mittel sind nicht eine böswillige Erfindung der Menschheit, sondern gehören zu deren Evolution wie alle übrigen Einflüsse und Wandlungen der Evolution. Zu diesem Thema habe ich mich schon geäussert in meinem kleinen Buch «Destruktionstrieb und Trans- zendenz». Eine Umstellung des Denkens würde der Menschheit Freiheit und Frieden bringen können, darf aber kaum erwartet werden.

Sind wir einfach verurteilt, Zeugen der Ab- wärtsfahrt der Natur zu sein, oder können wir dennoch eingreifen? Es kann nur vermutet werden, dass der Mensch doch über einen Freiraum besitzt, um auf die Evolution und den Prozess der Autodestruktion Einfluss zu nehmen. Dazu bedarf es aber auch ausser- gewöhnlicher Umstände. Die Existenz des Leben s auf dem Planeten und die Zukunft der Menschheit stehen auf dem Spiel, und eine Änderung der Richtung ist kein Kinderspiel und bedarf eines deus ex machina. Es braucht der Vision einer neuen Welt von morgen und die Bereitschaft unendlich grosser Opfer.

Viele sogar kleine Entscheidungen, die aber

in  die gute Richtung gehen und einen Stein ins Rollen bringen könnten, scheitern an der Furcht vor ökonomischen Umstrukturie- rungen und Einbussen. Wie viel Hoffnungen könnte uns ein Eidgenössischer Klimanot- stand bringen, welcher nicht nur zur Täu- schung verwendet wird wie lokale Massnah- men.

Im Laufe der Geschichte der Menschheit und in deren Krisensituationen hat es oft einzelne Menschen gegeben, welche sozusagen die ganze Menschheit vor grösserem Unglück bewahren konnten. In der jüngsten Ge- schichte war Winston Churchill ein solcher Mensch, welcher uns gegen die Barbarei schützen konnte. Gegenwärtig lässt dieser Retter der Natur und der Menschheit noch auf sich warten, denn die Konstellation der Ein- fluss ausübenden geschichtlichen Faktoren ist sehr viel komplexer geworden. Überhaupt hat sich die Welt seit dem Zweiten Weltkrieg sehr verändert, nicht zu Gunsten individuel- ler Freiheit und Einflussnahme. Dennoch darf man den Mut nicht aufgeben und auf einen Zufall hoffen, der den Funken mutiger Ein- sicht überspringen lässt bis zu einem Zusam- menschluss der Menschen, um die Opfer zu bringen, die nötig sind, um den Selbstzerstö- rungstrieb der Natur und der Menschheit auf- zuhalten. Wenn diese Hoffnung erlischt, wird der gegenwärtige Lebenszyklus sein natür- liches Ende finden.

Herzliche Grüsse

Dr. René Bloch, Psychiater, Therwil

COURRIER 20

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