Samedi 18 Mai 1912

Vingt-scptiè 718 Année. — K° 39 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Samedi 18 Mai 1912

Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la Chaez-fle Fonds On s'abonne à tous les bureaux de poste

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suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 28 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONOS et succursales en Suisse et à l'étranger

Exposition nationale suisse, Berne 1914 Appel aux Exposants.

Berne convie le peuple suisse à une nouvelle exposition nationale, qui aura lieu dans la Vilje fédérale en 1914.

A deux reprises déjà, à Zurich en 1883 et à Genève en 1896, la Suisse a passé la revue de ses forces productives dans tous les domaines de l'activité humaine : l'agri- -Gulture, l'industrie, (la science, les beaux- arts. Chaque fois, elle s'est félicitée du spectacle admirable qu'elle s'est donné, puis de l'impulsion nouvelle imprimée de celte façon à sa prospérité.

Depuis 1896, les conditions économiques et sociales de notre pays se sont beaucoup modifiées et améliorées. Guidée par la science, l'initiative privée et l'Etat, l'agri- culture est entrée dans des voies nouvelles.

L'industrie, perfectionnant sans cesse sa technique, a soutenu victorieusement la concurrence étrangère. Dans le domaine des arts industriels où l'on hésitait encore à la fin duXlX

, n e

siècle, on a pris dès Jors une orientation nouvelle et sûre. Les moyens de transport et le trafic se sont puissamment développés ; les contrées de la Suisse se sont rapprochées et de nou- velles lignes internationales ont été mises en exploitation. Le souci du bien-être po- pulaire a créé des institutions nouvelles et celui de l'indépendance'nalionalea transfor- mée l'armée. Quant à lajsciencc et aux beaux- arts, ils ne sont point demeurés en arrière.

. Aussi l'heure est-elle de nouveau venue de résumer, dans un tableau grandiose et saisissant présenté à nos yeux et à ceux de l'étranger, ce que la Suisse est capable de produire.

L'Exposition, qui s'élèvera au cœur môme de la Confédération, aux portes d'une ville historique, riche en monuments anciens, en face de la chaine superbe des Alpes, attirera la foule des Suisses et des étran- gers. Elle parlera à des centaines de mille visiteurs. Elle leur donnera, ainsi qu'aux exposants, de précieux enseignements. Elle fortifiera le patriotisme des uns, l'admira- tion des autres pour notre pays. Elle con- solidera les relations commerciales et en

trouvera de nouvelles. Elle permellra aux Confédérés de se mieux connaître, et ils se dépouilleront de quelques préjugés et se comprendront mieux, pour le plus grand bien de tous.

Telle est notre espérance. Pour la réali- ser, les autorités cantonales et municipa- les de Berne se sont mises à l'œuvre, il y a quelques années déjà, et le Conseil fédé- ral a bien voulu désigner Berne pour siège de l'Exposition. Une Cornmission natio- nale, destinée à représenter l'ensemble du pays suisse à la tête de l'entreprise, a été conslituée de délégués de la Confédéralion, de tous les gouvernements cantonaux, de la ville et de la bourgoisie de Berne et, dans la mesure ou la très grande spécialisation du travail moderne l'a permis, des repré- senlants de tous les groupes professionnels, d'établissements publics et d'associations privées. Elle est présidée par le chef du Département fédéral du commerce, de l'in- dustrie et de l'agriculture, dont la présence témoigne de l'intérêt que les Conseils de la Confédération portent à notre œuvre.

Comme à Zurich et à Genève, la con- duite effective de l'entreprise a été confiée à un Comité central. Des hommes très compétents dans les [branches diverses du travail national ont bien voulu lui assurer le concours de leur expérience. La Confé- dération, le Canton et la Ville ont accordé dés subventions élevées. Toute une série de cantons et de grandes sociétés nous ont annoncé aussi des allocations. Les premiè- res conditions du succès sont donc acqui- ses et Berne à le ferme espoir de pouvoir accueillir ses confédérés aussi bien que le firent Zurich et Genève.

Nous nous adressons maintenant aux exposants.

Pour animer la cité que nous allons édi- fier au travail national, il nous faut leurs produits. Qu'ils se préparent à nous les envoyer et à venir, nombreux, faire hon- neur à eux-mêmes et à leur patrie ! La ré- ception la plus cordiale les attend.

Ils ont souvent reproché aux expositions étrangères d'avoir trop peu précisé d'avance les conditions de leur participation, de

sorte qu'il en est résulté ensuite des diffi- cultés et des déceptions. Nous avons voulu échapper à cette critique, en fixant dès maintenant les conditions de cette partici- pation, dans le « Règlement pour les expo- sants», et nous espérons que les produc- teurs* se décideront ainsi plus facilement à s'inscrire comme exposants. Ce règlement, ainsi que la classification des objets expo- sés et des formules d'adhésion, sont à leur disposition, sans frais, sur leur demande adressée dès aujourd'hui à 1'« Exposition nationale suisse à Berne ».

Et maintenant, à l'œuvre ! Nous invitons le peuple suisse tout entier à travailler avec nous à l'Exposition nationale suisse dé 1914, qui sera une manifestation éclatante de son amour du travail et de son labeur fécond. Elle montrera que l'âpre lutte éco- nomique du temps présent n'a fait qu'ac- croître sa puissance productive et créatrice.

Elle affermira sa confiance dans ses pro- pres forces et, dans cette confiance, notre peuple puisera une énergie nouvelle, source de progrès matériel, intellectuel et moral.

Berne, avril 1912.

Le président de la Commission nationale:

Dr A. DEUCHER.

Pour le Comité central de l'Exposition nationale suisse à Berne, zgi4-

Dr C. MOSER.

J. HIRTER. A. STÉICER.

Le Directeur général: -

Dr E. LOCHER.

La Loi sur les fabriques , La commission du Conseil national char- gée d'examiner la question de la revision de la loi sur les fabriques, s'est réunie à Lugano; elle vient d'achever ses travaux.

Elle a maintenu, en principe, les décisions

prises précédemment, c'est-à-dire qu'elle a

écarté les modifications proposées en deu-

xième lecture. Une commission spéciale a

été chargée de la rédaction du texte défi-

nitif qui sera présenté aux Chambres au

cours de la prochaine session de juin.

258 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

]

Chronique financière

Gomme le dit très justement un journal, la prise de possession par la marine italienne de ï'ile de Rhodes est, vis-à-vis de l'ennemi, une opération... blanche. D'autant plus que, pour le moment, celle prise de possession n'est pas plus

• effective que celle de la Tripolitaine et de la Cy- rénaïque ; on dirait une operation sur le papier, une partie d'échecs autour de la table de jeu. Ge qui n'empêche pas les divergences entre les deux adversaires de s'accentuer et la paix de s'éloigner encore. Â moins que les puissances européennes ne„'parviennent à démontrer à l'Italie l'inutilité de ses efforts pour vaincreja Turquie et lui im- poser une paix honteuse, au lieu d'accorder le maximum de concessions compatibles avec son protectorat effectif sur les provinces africaines.

En dehors de ce nouveau contre-temps et comme compensation, énumérons les indices favorables à une reprise d'activité féconde: le rapproche- ment anglo-allemand marquôjpar le déplacement de l'ambassadeur allemand de Gonstantinople à Londres, l'accord franco-espagnol en bonne voie, les chances accrues de Roosevelt à la présidence (la bourse ne partage généralement pas celle appréciation, tant elle reste encore inféodée à la politique néfaste de l'accaparement industriel), le renouvellement^ de l'entente du syndicat de l'acier en Allemagne pour cinq ans, dès le 1

er

juillet 1912, pour les produits A seulement — demi-produits, rails, profilés. — Nous n'approu- vons cette entente que si elle a pour but d'assu- rer à l'industrie une consommation satisfaisante à des prix normaux, c'est-à-dire en les abaissant proportionnellement aux bénéfices.

Enfin, élément incontestable de vitalité, la Banque d'Angleterre a abaissé l'escompte officiel de 3 7« à 3°/o- Nous attendons le même geste de la Banque de France, pour consolider la bonne impression qu'en éprouvera le monde financier.

(Bulletin financier suisse.)

Le soi-disant conflit de Bévilard La lettre dont le texte suit, d o n n e une version autre que celle du secrétaire ouvrier Achille Graber, s u r le soi-disant contlit de la fabrique de Bévilard.

En réalité, il s'agirait d'une quinzaine régulièrement d o n n é e au personnel ouvrier et pour u n motif qui n'aurait rien à voir avec le droit d'association.

Bévilard, le 14 Mai 1912.

Monsieur Huguenin,

Président de la Chambre Suisse de l'horlogerie, Ghaux-de-Fonds.

Monsieur,

En réponse à votre honorée du 12 courant, je tiens à vous informer qu'il n'existe pas de con- ' Hit dans mes ateliers, et les explications qui

suivent vous renseigneront exactement sur la situation.

Un de mes^filsjquf s'occupait ,de mise en train du travail, de la bonne exécution des commandes et du visitage des pignons prêts et qui, en même temps, m'aidait à'ia surveillance générale de mes fabriques s'est trouvé obligé, par suite de la sur- charge de travail, de quitter sa place et de prendre du repos. Je devais donc le remplacer

• dans ses fonctions et par ce fait je me trouvais seul pour la surveillance générale. Déjà d'un certain âge et usé par le travail acharné que j'ai du m'imposer pour amener ma fabrication au ppint qu'elle a atteint, cette nouvelle charge m'a complètement anéanti, si bien que j'en suis arrivé à un point où il m'est tout à fait impossible de continuer à diriger ma fabrication.

G'est en me basant la dessus que le, 4 mai crt., j'ai marqué la quinzaine à tout mon person- nel pour cause de cessation d'exploitation. Une société anonyme s'est alors créée qui reprendra la suite de ma fabrication, et j'ai avisé de la chose un certain nombre de mes ouvriers en leur con- seillant de se faire iiiscrirejimmédiolcment auprès du directeur de la société. Pour quant au reste de mon personnel, qui a d!autres directeurs et qui trouve bon.de se laisser conduire, je n'ai pas jugé à propos de l'avertir dé ce que mes fabri- ques deviendraient.

La société qui s'est formée lient à commencer avec un nombre d'ouvriers plutôt restreint, et il lui est tout à fail impossible de réengager tout le personnel que j'occupais. Par la suite, j'ai

tout lieu de croire que cette société pourra reprendre la majeure partie des ouvriers au fur et à mesure que son développement le lui per- mettra.

J'aime à croire que les explications ci-dessus vous suffiront, et vous pourrez juger qu'il n'y a donc pas de conflit du tout et que tout ce que les journaux racontent à ce sujel n'est que de l'invention.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'as- surance de ma parfaiteconsidération.

ALFRED CHARPILLOZ.

Le livret de caisse d'épargne est une valeur au porteur

Croyez-vous que votre argent,'déposé dans les coffres-forls de l'Etat, à la Caisse nationale d'épargne, soit là^en sécurité, bien à l'abri des convoitises des escrocs les plus habiles? dit le Matin. Pas du tout.

M. Giacomelli était détenleur^d'un livret de caisse d'épargne de 800 francs. Un beau jour, il s'aperçoit que celte somme.est portée sur son li- vret comme remboursée. Emu de celle décou- verte, il court à la posle. Là, il apprend en effet,, qu'après une demande^de remboursement faite dans les règles, un individu, sur présentation du livret el d'un passeport au nom, de Giacomelli, a touché les 800 fr. à Aix.

M. Giacomelli écrit au ministre'des postes, banquier responsable, pour lui demander le remboursement de la somme en dépôt. Le mi- nistre répond à son client que le remboursement s'est fait régulièrement, qu'il ne peut être fail deux fois.

M. Giacomelli attaque la décision du ministre devant le Conseil d'Etat.

La haute Assemblée a rejeté la requête de M. Giacomelli, l'individu ayant, pour toucher, présenté uni passeport. Cette pièce est admise, en pareil cas, par l'article 729 de l'instruction géné- rale sur le service, etc., etc., et aussi parce qu' « elle contient toutes les justifications d'iden- tité que le comptable aurait pu exiger de l'au- teur de la demande de remboursement, etc..»

Quand vous avez confié votre argent aux caisses nationales françaises, tout n'est pas dit!

Pour les facteurs

Le Comité de la Société suisse pour l'observa- tion du dimanche et le Comité de la Ligue sociale d'acheteurs, nous demandent de publier le com- muniqué suivant, que tout philanthrope ne peut qu'approuver :

Pour soulager les employés et facteurs postaux quant au travail du dimanche el faciliter l'uni- que dislribution de ce jour toujours trop char- gée, il est recommandé instamment à tous leurs amis et spécialement à MM. les commerçants, banquiers, hommes d'affaires, et à tous les co- mités el associations diverses, d'éviter l'expédi- tion d'imprimés, de convocations et, en général, d'envois postaux non urgents, le samedi après midi el le dimanche.

Exposition de San Francisco Zurich, le 14 mai 1912.

Chambre Suisse de l'Horlogerie Chaux-de-Fonds.

Nous vous confirmons notre dernière du 4 de ce mois et avons l'avantage de vous annoncer la prochaine arrivée d'une mission venanl d'Amé- rique. Déléguée par le Gouvernement elle ira à Berne et entrera en rapport avec les' autorités fédérales el avec les représentants de l'Office, en vue d'une participation de la Suisse à l'Exposi- tion Universelle de San Francisco 1915. Dans une conférence avec ces Messieurs, nous aurons une excellente occasion d'obtenir des renseigne- ments rapides el précis au .sujet de cette expo- sition, mais nous en profiterons aussi pour montrer à celte délégation du Gouvernement des Etats-Unis la façon peu réjouissante par laquelle l'exportation vers l'Amérique est entravée. Cette commission américaine est attendue à Berne nu commencement de juin et nous espérons d'ici là savoir si l'industrie horlogère a l'intention d'exposer à San Francisco ou non. Vous nous obligeriez, en nous envoyant avant la fin du mois une réponse à ce sujet.

Agréez, Messieurs, l'assurance de nos senti- ments distingués.

Office central suisse pour les Expositions.

Le Secrétaire général :

BOOS-JEGHER.

Registre du commerce Nouvelles maisons :

23 avril 1912. — Foreytar et Marguerat, société en nom collectif, fabrication et com- merce d'horlogerie et bijouterie, 11, Rue du Port, et 1, Rue de Rive, Genève.

23 avrilj[1912. — Auguste Imer fils, fabrica- tion de cadrans or et argent, Ruedu Progrés22, La Chaux-de-Fonds.

25 avril 1912. — Postàla Watch Ca, Jacot

& Monnier, société en nom collectif, fabrica- tion et vente d'horlogerie, Tramelan-dessous.

26 avril 1912. — Herrn Kraatz, horloger-bijou- tier, Davos-Platz, Grisons.

26 avril 1912. —\R. Hofer-von-Kaenel, fabrique de cadrans, 25, Rue de la Goulouvrenière.

Plainpalais, Genève.

27 avril 1912. — L. Burgat, atelier de décora- tion et de finissages de boîtes argent, Côte 17, Neuchâtel.

4 mai 1.912. — Swiss Jewel Co, société ano- nyme, successeur de la maison C' Mojonny fils & Co (siège social, Genève) succursale,

Locarno.

7 mai 1912. — W. Moser, fabrication, com- merce et exportation de montres et de ses parties détachées, Rue Dufour 41, Bienne.

Radiations:

22 Avril [1912. — G. A. Charpie, commerce d'horlogerie, Bienne.

23 avril 1912. — Louis Alcide Vuille dit Bille, fabricationjd'horiogerie, Fleurier.

26 avril 1912. — / . Burri, taillerie de pierres fines et décoration de boites de montres, Locle.

1" mai 1912. — Hug-Saisselin, fabrication d'horlogerie, Soleure.

1

er

mai 1912. — Alexandre Aeschimann, pierres finesjpour l'horlogerie, Sl-Sulpice.

2 mai 1912. — Numa Paroz, fabrication et commerce de pierres fines pour l'horlogerie, Nidau.

2 mai 1912. — Leubé, Premet & Co, société en commandite, banque et change el commerce d'horlogerie et bijouterie,.Genève.

2 mai 1912. — D. Pasmantier, fabrique de bijouterie et joaillerie, Genève.

4 mai 1912. — / . Robert-Tissot, droguerie, épicerie, mercerie,et fournitures d'horlogerie,

Villeret.

9 mai 1912. — Hoirie\C. Husson, société en nom cplleclif, fabrication de mouvements de montres, Plainpalais, Genève.

Changements':

22 avril 1912. —JLa société^en nom collectif, A.

Maurer & Co, fabrication et vente d'horlo- gerie, est dissoute. La liquidation est opérée par A. Maurer'

^t

& Co, en liq., La Chaux-de- Fonds.

23 avril^l912. — La raison Aug. Baumann, à St-Jean (Petit Saconnex) est radiée. L'actif et le passif sont repris par^ la nouvelle maison M. Baumann, fabrique de fraises pour l'hor- logerie ef.la mécanique. 18, Creux de St-Jean, (St-Jean, Petit\Saconnex, Genève).

1" mai 1912. — La « Société Anonyme Glairmont Watch Company, Fabrique d'horlogerie Clair- mont», est dissoute. La liquidation est opérée sous Société anonyme Glairmont Watck Company, Fabrique} d," horlogerie Clair- mont en liquidation, La Chaux-de-Fonds.

2 mai 1912. — La raison Ernest Gor gerat, outils,|',fournitures d'horlogerie en gros, est radiée. L'actif est le passif sont repris par Er- nest Gor gerat Se fils, société en nom collectif.

Horlogerie, fournitures et outils en gros. Rue Leopold Robert 51 a, La Chaux-de-Fonds.

4 mai 1912. — La raison Vve de Léon Guinand, Brenets, est ^radiée. Lu suite est reprise par Georges-Henri Guinand, fabrication d'hor- logerie, Brenels.

Faillites:

20 avril 1912. — D. Pasmantier, joaillier, Corraterie 5, Genève.

25 avril 1912. — Hug-Saisselin, fabrication d'horlogerie, Soleure.

2 mai 1912. — Leubé, Premet <£ Co. société en

commandite, banque et change el commerce

d'horlogerie et bijouterie, Genève.

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 259 B r e v e t s d ' I n v e n t i o n

Enreg-I»* r e n i e n t s*.

Cl. 71 d, n°t54355. 23 novembre 1910, 7 h . p . — Dispositif tendant à rendre uniformes les os- cillations d'une pendule, par le moyen d'une résistance croisant avec l'amplitude des oscil- lations. — Moritz Berger, négociant, Otti- kerstrasse 10, Zurich IV (Suisse). Mandataire:

Wilh. Reinhard, Zurich.

Cl. 71 d, n° 54356. 14 juillet 1911, 8 h . p. — Système régulateur de pièce d'horlogerie. — Charles Ernest Jacquemoad ; et Carl Emil Zeler, Villa Erika, Immensee (Suisse).

Gl. 64, n° 54523. 2 8 février 1911, 7 h . p . — Compteur de lours avec mouvement d'horlo- gerie muni d'un dispositif d'arrêt. — A.

Schléby, directeur de fabrique, Montbéliard (Duubs, France). Mandataire : A. Malhey-Doret, La Ghaux-de-Fonds.

Cl. 69, n° 54530. 12 août 1910, 8 h . p . — Ma- chine parlante. — John Clifford English, mécanicien, Front el Cooper Streets, Camden (New Jersey, E.-U. d'Am.). M a n d a t a i r e : E . Imer-Schneider, Genève.

Cl. 69, n° 54531. 17 décembre 1910, 8 h . p . — Appareil enregistreur pour machines parlantes.

— Maurice Georges Joseph Daoiet, cons- tructeur, 136, Avenue Daumesnil, Paris (Fran- ce). Mandataires: Dufresne & Gerdil, Genève.

CI. 71 ç, n° 54533. 6 février 1911, 6 7 * h . p. — Montre. — E. Hintzy, fabricant d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : A.

Malhey-Doret, L a Ghaux-de-Fonds.

Cl. 85 a, n° 54540. 25janvier 1911, G3/* h . p. — Machine à façonner et polir les pierres fines.

Henri Martignier, Vaulion (Vaud, Suisse).

Mandataire^: A. Malhey-Doret, La Ghaux-de- F o n d s .

CI. 120.h. n° 54574,14 novembre 1911, 6 »/« h . p . Appareil pour compter des intervalles de temps délimités par des électro-chronométriques et enregistrer ce n o m b r e d'intervalles. — Fabri- ques des Montres Zénith Georges Favre-

Jacot & Go, Le Locle (Suisse). Mandataire : A. Malhey-Doret, La Ghaux-de-Fonds.

Modifications*.

Cl. 71 e, n° 52752. 23 juillet 1910, S h . p . — Mécanisme de remontoir de mise à l'heure pour montres. — Charles Gioor, horloger, Bienne (Suisse). Mandataire: G. F u r r e r , Bienne.

Transmission du 29 février 1912 en faveur de Louis Müller, fabricant d'horlogerie, Bienne (Suisse); enregistrement du 1e r mars 1912.

I t t U l i . iiOKM.

Cl. 71 a, n° 43500. Mouvement de montre à marche de longue durée.

Cl. 71 d, n° 53103. Dispositif de fixation du spi- ral au coq

Cl. 71 e, n° 53105. Dispositif de fixation du pen- dant a u x boîtes de montres-calottes.

Gl. 71 i, n° 53106. Pièce d'horlogerie.

Gl. 73, n° 49302. Machine à serlir.

CI. 64, n° 32575. Cercle cache poussière.

Cl. 64, n° 49621. Compteur de tours.

Cl. 64, u° 49930. Appareil à enregistrer les mou- vements.

Cl. 64, n° 50574. Taximètre.

Cl. 64, n° 53282. Dispositif pour l'éclairage mo- mentané des cadrans, et des échelles de gra- d u a l i o n d ' i n s t r u m e n t s d e m e s u r e d e tous genres.

Cl..71 a, n° 53289. Mouvement de montre.

CI. 71 c, n" 49636. Dispositif à l'aiguille des mi- nutes destiné à l'ajustement de cette aiguille sur le canon de la chaussée.

Cl. 71 d, n° 49300. Régulateur de m a r c h e pour instruments de mesure des temps.

Cl. 71 f, n° 53468. Dispositif a u x boites de mon- tres savonnettes, destiné à assujettir le ressort de secret à la c a r r u r e .

Cl. 71 g, n° 42918. Anneau d'étui pour pièces d'horlogerie à répétition, avec verrou de tirage.

Cl. 71 h, n° 49774. Montre réveil.

Cl. 85 a, n» 53471. Appareil à polir les pierres précieuses. .

Nouvelles diverses

Le j o u r n a l t é l é p h o n e . — Il existe depuis quelques semaines à New-York : il s'appelle Te- lefon Herald, et a déjà réuni 2.500 abonnés, qui paient sept francs cinquante par mois.

La rédaction du nouveau journal ne se distin- gue guère de celle des autres j o u r n a u x , mais au lieu d'être imprimées, les informations sont transmises aux abcnnés au moyen d'un appareil sur la construction duquel on garde le plus grand secret. Cet appareil a celte particularité qu'il ne peut être utilisé que dans une direction, celle des abonnés, de sorte que ceux-ci ne peuvent n i questionner, ni interpeller le rédacteur qui leur parle.

Les nouvelles sont téléphonées dans l'ordre s u i v a n t : de 8 he'ures du matin à m i d i : heure exacte, pronostics météorologiques, derniers té- légrammes de la nuit, ventes et occasions du jour, attractions, mondanités ; cours du marché,

nouvelles locales et faits divers de New-York.

De midi et demi à 6 heures : cours de la Bourse de New-York, càblogrammes européens, faits divers de W a s h i n g t o n , nouvelles des modes et conseils pour les maîtresses de maison, nouvelles sportives, dernières nouvelles de la Bourse, feuilleton, contes et poèmes pour enfants.

Les rédacteurs du journal téléphone se relaient à l'appareil de quart d'heure en quart d'heure.

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A la suite d'un enrtetien avec

Monsieur W. Katzenstein, de Hambourg

actuellement de passage à La Chaux-de-Fonds, nous décla- rons derechef que le signale- ment de cette maison, publié dans le n" d a 8 juillet 1911 de la o Fédération1 horlbgère»,«a été. demandé par nous à la suite d'une erreur d'un em- ployé, lequel -awiit.négligé de passer écriture d'un retour de montres.

Comme l'indiquait déjà no- tre déclaration parue dans le numéro du 9 août 1911 d u môme journal, nous expri mons à la maison W . Kat- zenstein, nos regrets pour le préjudice moral que nous pourrions lui avoir causé, et reconnaissons sa parfaite ho- norabilité.

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