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Une bonne hygiène de vie pour que nos petits de maternelle soient disponibles et respectueux des autres à 1'école :

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Texte intégral

(1)

Une bonne hygiène de vie pour que nos petits de maternelle soient disponibles et

respectueux des autres à 1'école :

Jean-Pierre Geslin,

professeur agrégé à l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres du Bourget, formateur en biologie et en psycho-pédagogie, enseignant à la faculté de biologie-médecine de Bobigny (spécialité immunopathologie),

ancien vice président régional pour la région Picardie de la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves.

Texte de la conférence prononcée le lundi 15/11/1999 de 18 heures à 20 heures.

Ecole Marville, 1 passage des Ecoles à Saint-Denis.

Remarque : quelques mises à jour ont été ajoutées depuis cette date dans ce qui suit…

Les problèmes de rythme de vie, de respect, de violence dans nos écoles seront donc abordés et nous souhaitons qu'un large dialogue puisse nous amener, tous ensemble, à réfléchir sur les conduites éducatives pour que les enfants aient les meilleures chances d'apprendre à l'école. D'autres spécialistes de la petite enfance sont conviés à cette soirée : madame l'Inspectrice de l'Education Nationale, les personnels de santé scolaire et de PMI, les membres du réseau d'aide de l'école.

Comptant sur votre participation : l'équipe enseignante.

Introduction

Jean-Yves Prochazka précise, avec raison, qu'il ne sert à rien d'élaborer des stratégies pédagogiques et éducatives si on n'a pas les 4 convictions suivantes : 1- « La violence n'est pas inéductable »... « Elle ne constitue pas une fatalité »... « Elle peut et doit être maîtrisée ».

2- « II n'y a pas 2 types d'écoles dont les objectifs et les résultats varieraient selon le public accueilli »... « Égalité des chances signifie inégalité de traitement... les plus démunis face au savoir et aux apprentissages doivent bénéficier de plus de moyens ».

3- « Tout enfant est éducable ».

4- « Le premier besoin est la sécurité ». « Faire dans un premier temps que l'établissement soit une parenthèse... mais rester persuadé qu'à terme, il influencera l'extérieur, que la parenthèse s'ouvrira toute grande ».

Jean-Yves Prochazka , « Agir face à la violence », Hachette éducation 1996.

(2)

1- Importance du sommeil nocturne :

« Les enfants sont les premières victimes des mauvaises conditions de logement (bruit, surpeuplement, télévision). Ces privations partielles permanentes sont à l'origine de troubles de l'attention, d'instabilité motrice et d'irritabilité souvent sources ignorées d'échec scolaire ».

Jean-Louis Valatx, Médecine et Hygiène (1988)

1a) durée, qualité et conséquence sur l’échec scolaire :

Entre 3 et 5 ans, on trouve une moyenne de 12 h. de sommeil dont 10 heures environ durant la nuit, le reste étant consacré à la sieste.

Ce n’est que vers 4 ou 5 ans (parfois plus tardivement) que le besoin d’une sieste diurne disparaîtra, bien que la période de 13h 30 à 15 heures reste toute la vie une phase de moindre vigilance. La suppression de la sieste diurne dans le but d’améliorer le sommeil nocturne conduit chez de nombreux enfants à un échec.

A 5 ans, la durée totale du sommeil est encore en moyenne de 12 heures par nuit (la disparition naturelle de la sieste diurne s’accompagnant d’une augmentation compensatrice de la durée du sommeil nocturne). A partir de la disparition de la sieste de l’après-midi, le temps de sommeil lent profond s’accroît en début de nuit. Le "sommeil paradoxal" (qui correspond en 1ère approximation au rêve), de ce fait, peut disparaître des 2 premiers cycles de 4 à 6 ans (voir page 5).

Chez les enfants âgés de 6 à 9 ans, la moyenne de sommeil se situe autour de 11h 30 et tombe progressivement à 9 heures vers 10 ans (quand l’enfant peut dormir le temps qui lui est nécessaire !).

Il existe des ’’lève-tôt’’ et des ‘’couche-tard’’. Ces distinctions peuvent d’ailleurs se constater très tôt, dès l’âge de 6 à 9 mois.

RELATION ENTRE LA DUREE DU SOMMEIL ET L’ECHEC SCOLAIRE: Pas de travaux à ce sujet en ce qui concerne l'école maternelle et nous devrons nous

référer à des recherches, maintenant un peu ancienne, concernant le CE1-CE2. Travaux effectués par le Docteur Henri POULIZAC au centre de médecine préventive de Nancy sur 3074 garçons et filles de 7 à 8 ans et de différentes catégories sociales :

•••• Objectif :

rechercher s’il existait une relation entre la durée du sommeil et la réussite ou l’échec scolaire.

•••• Méthode :

- Les durées du sommeil étaient obtenues en interrogeant les parents.

- La durée du sommeil a été divisée en 4 modalités :

* moins de 8 heures * de 9 h (inclus) à 10 h (exclu) * de 8h (inclus) à 9 h (exclu) * de 10 h et plus.

- 3 catégories d’enfants ont été distinguées : ceux qui sont « normaux », « en avance » ou « en retard » dans leur classe d’étude selon le critère de leur âge.

•••• Résultats :

La moyenne du temps de sommeil journalier s’établissait autour de 9h 30mn (les filles dorment un peu plus longtemps que les garçons). 75% des enfants sont dans la normalité, 14% sont en retard, 11% sont en avance.

D UREES DE SOMMEIL MENTIONNEES PAR LES PARENTS :

moins de 8h 8h à 9h 9h à 10h 10h et plus

12% des garçons et 14% des filles.

60% des garçons et 54% des filles.

28% des garçons et 32% des filles.

dans la « norme » 39% 68% 74% 76%

« en retard » 61% 25% 16% 13%

« en avance » 0% 7% 10% 11%

(3)

Histogrammes de « l’adaptation scolaire » en fonction de la durée du sommeil :

Conclusions de l’auteur :

- « Il existe une relation significative entre les capacités d’adaptation scolaire et la durée du sommeil. La progression des effectifs d’enfants « normaux » suit régulièrement la pro- gression de la durée du sommeil, jusqu’à doubler des plus petits aux plus grands dormeurs ».

- « Ce qui est encore plus caractéristique, c’est que les retards sont 5 fois plus nombreux chez les enfants qui dorment moins de 8 heures que chez ceux qui dorment + de 10 h ».

- « Enfin, les avances sont inexistantes chez les 1ers et atteignent 11% chez les seconds.

La probabilité d’un retard scolaire est donc très importante chez les petits dormeurs.

- Pour réduire méthodiquement le retard scolaire, il convient par conséquent de ne pas oublier le redressement de la durée du sommeil. Et une durée moyenne de 9h 30 mn apparaît encore moins favorable qu’un sommeil plus long : cette moyenne n’est sans doute pas un critère de normalité.

Henri POULIZAC a poursuivi son étude en essayant de définir l’univers de l’enfant dans chaque tranche de sommeil :

•••• sommeil inférieur à 8 heures : milieu défavorisé, absence de diplôme chez les parents, logements trop petits, fréquents retards de langage et bégaiements chez les enfants.

•••• sommeil de 8 à 9 heures : milieu moins défavorisé, parents ayant des diplômes correspondant au certificat d’études primaires.

•••• sommeil de 9h à 10 heures et plus : catégories sociales ou la « vigilance éducative » est supérieure, nombre d’enfants moins élevé, logements plus grands. Les meilleurs résultats scolaires sont obtenus par les enfants d’instituteurs (devant ceux des parents sortant des grandes écoles et facultés).

Remarques :

* Le manque de sommeil peut être directement la cause des difficultés scolaires rencontrées par les enfants du 1er groupe. On peut également imaginer que des problèmes familiaux divers peuvent à la fois perturber le sommeil et gêner le travail scolaire. Les difficultés vécues en classe pourraient enfin être à l’origine de troubles du sommeil avec retard d’endormissement.

* Ces travaux sont déjà anciens mais d’autres plus récents (mais menés sur des nombres moindres) confirment ces résultats.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

moins de 8h 8h à 9h 9h à 10h 10h et plus

dans la « norme »

« en retard »

« en

avance »

% d’enfants concernés

Durée du sommeil

(4)

1B) DONNEES NEUROBIOLOGIQUES CONCERNANT LE SOMMEIL : Méthode d’étude :

Des électrodes placées sur le visage et d’autres parties du corps sont reliées à un appa- reil amplificateur et enregis- treur appelé polygraphe.

On obtient ainsi des tracés :

* des ondes cérébrales

recueillies à la surface du cuir chevelu (EEG ou électro- encéphalogramme),

* des activités électriques liées aux mouvements oculaires ou EOG ou électro-

oculogramme,

* des potentiels musculaires (ou EMG ou électro-

myogramme) au niveau des muscles du menton,

* de la température du corps, des pulsations cardiaques, du rythme respiratoire et même des érections au niveau du pénis (elles existent également au niveau du clitoris).

Un système vidéo à infra- rouges et un magnétoscope permettent d’enregistrer les mouvements et les expres-

sions du visage du dormeur. Croquis Marianne Maury, « L’ARGONAUTE » n°6, novembre 1983

Document extrait de « Traité de psychologie expérimentale » par V. Bloch, P. Fraisse et J. Piaget.

(5)

Les enregistrements obtenus (= hypnogramme et leur analyse) : comparaison enfant/adulte :

Document : http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/challamel/sommenf/fig3.html

A noter la présence de stade 4 durant toute la nuit chez les enfants alors que celui-ci est absent en fin de nuit chez l’adulte.

La période de 6 mois à 4 ans correspond à des difficultés de coucher.

La disparition de la sieste de l’après-midi, entre 4 et 6 ans, entraîne une augmentation du sommeil lent profond en début de nuit. De ce fait, le 1er cycle de sommeil ne comporte souvent pas de phase de sommeil paradoxal.

L'enfant enchaîne alors 2 cycles successifs de sommeil lent (soit environ 140 mn).

Les « terreurs nocturnes », le « somnambulisme » et certaines « énurésies » (= pipis au lit) se produisent lors du sommeil lent profond (Stades III ou IV) durant le premier cycle (donc ici entre 22 h et minuit). Les énurésies apparaissant plus tardivement au cours de la nuit surviennent en sommeil lent léger et en sommeil paradoxal.

Les terreurs nocturnes ont surtout lieu entre 3 et 12 ans. Le somnambulisme se produit, lui, surtout entre 11 et 14 ans. L’énurésie se rencontre essentiellement de 5 ans à la puberté.

Les éveils nocturnes sont fréquents en seconde partie de nuit chez l'enfant de 6 mois à 4 ans et chez l’adulte de plus de 40 ans. Chez l’enfant de 4 ans à 8 ans, ces éveils nocturnes surviennent surtout en début de nuit.

Les cauchemars apparaissent au cours du sommeil paradoxal (stade V) principalement durant le dernier tiers de la nuit (entre 2 et 5 heures du matin). Leur fréquence est maximale entre 3 et 10 ans.

Les paralysies du réveil se produisent à la fin d'une phase de sommeil paradoxal : le corps du dormeur reste paralysé pendant quelques secondes alors que son cerveau est réveillé. Bien que le phénomène, qui existe chez

l’enfant, soit bénin, il s’ensuit une angoisse importante.

(6)

1c) Fonctions du sommeil dans l’attention (sommeil lent) et dans l’apprentissage (sommeil paradoxal).

Le sommeil lent le plus profond (stades III et IV) intervient dans la

récupération de la fatigue physique (il

augmente par exemple après la pratique d’une activité sportive).

La relaxation peut aussi jouer ce rôle C’est durant cette période qu’est

sécrétée

l’hormone de croissance.

Il importe que sa durée soit respectée sous peine d’un ralentissement de la

croissance et d’une tendance à l’adiposité.

De nombreux médicaments (en particulier les anxiolytiques)

restreignent sa durée (on estime à 10 à 15% le nombre d’enfants qui prennent

des somnifères fournis par les parents).

Le sommeil paradoxal (stade V)

qui correspond à la majorité des rêves

aurait une triple fonction :

- Jouer le rôle d’une soupape de sûreté où s’expriment les désirs réprimés par les contraintes de la vie sociale

et digérer au plan psychologique les situations difficiles rencontrées antérieurement : "ce qui s'amasse au fond du cœur s'éternue en rêve"

(c’est la théorie psychanalytique).

- Retraiter les info. acquises durant la veille + les stocker dans la mémoire à long terme

(théorie neurobiologique classique)) On a en effet pu observer chez l’animal et dans l’espèce

humaine qu’un apprentissage complexe était suivi d’un accroissement du sommeil paradoxal et que la privation du

rêve perturbait la rétention mnésique.

- Il est impliqué dans la motivation (les rares patients qui ne rêvent plus suite à des lésions cérébrales)

perdent toute motivation.

(Cf. recherches récentes en neurologie).

Le sommeil est divisé en sommeil lent d’une part et

en sommeil paradoxal moment essentiel du « rêve » d’autre part.

Le sommeil ne peut survenir :

Que si l’environnement convient : décroissance des bruits et de la lumière, température externe adaptée

( le sommeil diminue en ambiance froide, s’accroît en ambiance chaude...

mais une température trop élevée l’empêche).

Que si les systèmes d’éveil ( noyau bleu = locus caeruleus et hypothalamus postérieur) cessent de fonctionner au niveau de notre cerveau.

Que si des systèmes hypnogènes (= systèmes qui induisent le sommeil) se mettent en action : production de sérotonine durant l’éveil par une zone du cerveau : le raphé production d’un facteur hypnogène par l’hypothalamus antérieur. Ce facteur hypnogène pourrait correspondre à l’interleukine 1

(la privation expérimentale de sommeil s’accompagne d’un accroissement d’IL1 dans le sang et le blocage des récepteurs à l’IL1 au niveau du cerveau ou l’administration d’anticorps anti IL1 empêchent le sommeil).

Que si un système exécutif stimulé par les précédents, entre en fonction et bloque les messages sensoriels au niveau du cortex.

Le sommeil lent léger (stades I et II) est un sommeil intermédiaire d’une durée très variable selon les individus. Sa durée aboutit à distinguer les « petits

dormeurs » et les « gros dormeurs ».

(7)

Le sommeil paradoxal ou S.P. :

Il s’agit d’une activité du cortex cérébral se caractérisant :

* Par un tracé de très bas voltage et des ondes rapides ressemblant au rythme bêta ( ββββ) de l’éveil attentif... d’où le nom de sommeil paradoxal.

* Par des mouvements oculaires rapides d’où ses autres noms de stade AMOR ( = Avec Mouvements Oculaires Rapides) ou stade REM ( Rapid Eye Movements) ou stade PMO ( Phase de Mouvements Oculaires). Ces ments sont observables dès la 28ème semaine de gestation chez le fœtus.

* Par une chute du tonus musculaire avec possibilité de secousses musculaires ou « twitches ».

* Par des érections péniennes (sexe masculin) ou clitoridiennes et un accroissement du flux sanguin vaginal (sexe féminin) quel que soit l’âge (et semble t-il sans lien avec le contenu onirique). Chez l’homme affecté d’impuissance, l’existence d’une érection durant le sommeil paradoxal, permet de conclure que les connections entre le cerveau et la moelle épinière sont intactes et qu'il s'agit donc probablement d’une impuissance de nature psychologique distinction des impuissances psychologiques et physiologiques (mais les choses sont en fait plus compliquées car les mécanismes des érections en SP et éveillées diffèrent).

* Par une respiration irrégulière et des à-coups tensionnels.

* Si l’on provoque un éveil durant cette phase V, dans 83 % des cas, le sujet déclare qu’il était en train de rêver... ce qui ne signifie pas que les autres phases correspondent à un vide mental (10 à 30 % des éveils en sommeil lent donnent lieu à un récit de rêve). A noter aussi que durant le sommeil lent, au stade 1 on peut observer des hallucinations hypnagogiques, au stade 2 des éveils anxieux et aux stades 3 et 4 des terreurs nocturnes.

* Il existe 4 à 6 phases (parfois plus) de sommeil paradoxal par nuit qui suivent généralement un stade II.

* La durée de ces phases, initialement de 20 mn augmente au cours de la nuit.

* La latence d’apparition du SP est plus courte chez le déprimé (15 à 20 mn au lieu de 90 mn) mais le nombre et la durée de chaque phase diminuent.

Le rôle du SP dans l'apprentissage :

Les animaux évolués (mammifères) rêvent plus que les animaux à cerveau de développement plus faible ( oiseaux, certains reptiles du groupe des tortues et des caïmans) tandis que les amphibiens ou batraciens, les poissons et l’ensemble des embranchements d’invertébrés ne présentent pas de « rêves ».

Chez tous les mammifères étudiés (y compris l’homme) les jeunes rêvent plus que les adultes.

Des fragments d'expériences vécues dans la journée sont fréquemment retrouvés dans les récits oniriques.

Le S.P., comme l’apprentissage, s’accompagne d’une activité cérébrale intense (en particulier au niveau de la formation réticulée et du cortex cérébral).

Un stimulation de cette formation réticulée (activatrice ascendante ou SRAA) ou une prise de drogues stimulantes (café par exemple) augmentent la mémorisation si elles sont effectuées après l’apprentissage ...

d’où l’idée que le S.P., stimulant naturel de la formation réticulé, pourrait avoir le même rôle.

Les zones du cerveau dénommées HIPPOCAMPE, SEPTUM, CORTEX ENTORHINAL (

= UNCUS) présentent une activité particulière qui prend naissance dans la formation réticulée, appelée rythme θθθθ (= rythme thêta). Celui-ci est identique pendant l’éveil attentif et l’apprentissage d’une part, et durant le sommeil paradoxal d’autre part

d’où l’hypothèse d’un rôle du sommeil paradoxal dans la mise en mémoire...

(8)

2 possibilités d’étude expérimentale s’offrent au chercheur :

Faire effectuer un apprentissage et obser- ver s’il apparaît un accroissement consécutif du sommeil paradoxal.

Voir si la privation de sommeil paradoxal en- traîne une diminution de la rétention mnésique.

Le sommeil paradoxal intervient-il dans l’apprentissage ?

Les résultats expérimentaux ne concernent pas les enfants de maternelle mais l'animal, des bébés et des adultes :

Travaux de Paul et Dittrichova :

Un apprentissage de type conditionnement

(tourner la tête à droite suite à un signal sonore est « récompensé » par l’apparition d’un mobile lumineux)

effectué par des bébés de 6 mois

est suivi d’un accroissement de la durée du S.P.

Travaux de Barker : 5 h de sommeil

On montre 50 diapositives

On enregistre l’activité cérébrale durant les 2 heures de sommeil suivantes afin de savoir si les sujets ont « fait » du sommeil paradoxal ou non.

Les tests de la mémorisation sont statistiquement meilleurs si les sujets ont présenté du sommeil paradoxal.

L’hippocampe

est une structure cérébrale du système limbique (système impliqué dans les réactions émotionnelles) chargée de

« l’étiquetage » des informations nouvelles et de la récupération des informations engrangées lors du processus de rappel.

Le cortex entorhinal ou uncus

fait également partie du système limbique impliqué dans les réactions émotionnelles. Il est en relation avec l'appareil olfactif. Dans sa profondeur, on trouve les amygdales du cerveau (pas celles de la gorge !) dont la destruction entraîne une diminution de l'agressivité et une indifférence du type autisme. L'amygdale est un accélérateur intervenant dans l'agressivité.

Le septum

est lui aussi intégré dans le système limbique. Sa destruction est suivie d’une hypersensitivité émotionnelle avec agressivité. Le septum est un frein qui limite l'agressivité.

INTERPRETATION DES RESULTATS PRECEDENTS :

Si la tâche est "simple", la privation de S.P. sera sans effet mais si celle-ci est par contre complexe, il y a perturbation de la rétention mnésique.

D'après C. Pearlman et G. Greenberg (1974), les apprentissages non sensibles à la privation de S.P. correspondraient à des schèmes comportementaux pré-programmés et ceux sensibles à de telles privations correspondraient - eux - à une réorganisation de ces schèmes.

Les périodes de S.P. apparaissent donc comme une phase de retraitement des informations prélevées lors de la veille qui a précédé.

D'où l'importance du sommeil chez l'enfant… et particulièrement du sommeil paradoxal.

(9)

1d) Comment endormir et réveiller un enfant ?

Conseils pratiques aux enseignants et aux parents : En ce qui concerne l’endormissement :

- Le Comité d’Education pour la Santé recommande de coucher l’enfant dès que les signes avant-coureurs du sommeil s’expriment, plutôt que de l’obliger à dormir à telle ou telle heure.

- Nous pensons pour notre part que l’on peut créer des habitudes et que la régularité du mode de vie est essentielle pour les enfants. Couchons l’enfant plus tôt s’il en éprouve le besoin, ne soyons pas trop rigoriste sur l’heure du coucher, mais ayons les exigences nécessaires d’une bonne hygiène de vie. La télévision ampute les heures de sommeil des enfants peu enclins à la quitter spontanément. « On ne peut pas obliger un cerveau à dormir » mais rien n’empêche d’inciter l’enfant à retrouver le livre qui lui donne le goût de lire ... et d’exiger l’extinction des lampes de chevet passé l’heure qu’il convient.

- La mise au lit ne doit jamais correspondre à une punition.

- Respectons les rites d’endormissement de l’enfant : lecture d’une histoire, câlin, présence de l’objet (poupée, nounours…) et/ou du morceau de tissu familier(s).

- Ne dérangeons et ne déplaçons pas l’enfant dans les 20 premières minutes du sommeil alors que celui-ci est encore léger, nous risquerions « de casser l’endormissement et de retomber dans une période de veille parfois longue ».

En ce qui concerne le réveil :

- Ne pas éveiller l’enfant en stades III et IV, l’éveil durant ces périodes s’accompagne

« d’une sensation pénible d’inconfort ».

- Ne pas éveiller l’enfant au cours du « sommeil paradoxal » (en 1ère approximation le rêve).

Les mouvements du corps et en particulier ceux du visage peuvent faire croire que l’enfant est sur le point de se réveiller alors qu’il est, en fait, en période de sommeil paradoxal.

L’interruption du S.P. induirait un « éveil difficile et peut-être douloureux ».

En d’autres termes, il apparaît essentiel qu’un cycle de sommeil une fois commencé puisse se dérouler jusqu’à sa fin naturelle : « Il est préférable même si on en a le temps, de ne pas recommencer un autre cycle, d’où l’on serait obligé de sortir à un moment défavorable ».

Pratiquement :

- On profitera du fait que le sommeil est très léger dans les phases dites

« intermédiaires » (phases I séparant 2 cycles) :

« Éviter de les réveiller au dernier moment, juste avant le départ obligatoire, ouvrir la porte de leur chambre lorsque commencent les bruits dans l’appartement. Les enfants se réveilleront tout naturellement en période intermédiaire, de bonne humeur, et en état de prendre un petit déjeuner confortable ».

- Pour ne pas confondre sommeil lent et sommeil paradoxal :

« Lorsque son visage est animé de mouvements, lui caresser le front, ou l’embrasser : s’il est en période "paradoxale", cela ne le réveillera pas, s’il est en période intermédiaire, il s’éveillera facilement ».

(10)

2- Alimentation :

2a) Etat des lieux en France en ce qui concerne les enfants : L'essentiel : sous-alimentation mais aussi surpoids…

* 10 % des enfants sont sous-alimentés (en raison de la pauvreté), surtout dans les ZEP avec 36 % de 1/2 pensionnaires (… 60 % ailleurs), et 22 % en zones sensibles. Attention au lundi… Accroître l’importance des portions le lundi, particulièrement dans les

« zones difficiles ». Conséquence : "Ventre creux n'a pas d'oreilles", "Les enfants suivent mal en classe, ils sont plus agités"…

* Néanmoins…

Environ 10% des enfants souffraient de surpoids en 1998. Un enquête de 2001 donnait les valeurs suivantes : 13,3% en moyenne de 2 à 17 ans mais 10 % à 4 ans.

Il apparaît en 2002 (n° de juin d’"Études et Résultats") que 19,9% des enfants contrôlés souffrent de surpoids, modéré pour 15,8% mais allant jusqu’à l’obésité pour 4,1%

d’entre eux. Les filles sont plus atteintes (20,3% de surpoids) que les garçons (19,5%). La situation en ZEP est encore pire : on trouve du surpoids chez 24,4% des enfants scolarisés en ZEP et chez 18,7% seulement hors ZEP. Un enfant de cadre a une probabilité 2 fois moindre d’être en surpoids qu’un enfant d’ouvrier non qualifié.

Développement :

En 1994, dans les zones d’éducation prioritaires ( dont la définition se réfère à lutte contre l’échec scolaire), 36 % seulement des enfants sont demi-pensionnaires , 22 % dans les établissements sensibles (prévention des phénomènes de violence)... contre 60 % ailleurs.

Ajoutons que dans les collèges publics des ZEP le niveau de fréquentation en 1998-1999 est de 31 % contre plus de 60 % hors ZEP (Floch, 1999) .

Comme aux lendemains de la guerre, la malnutrition enfantine est de retour ...

« Dans certains quartiers, le lundi, à la cantine, nous donnons maintenant des rations d'adultes aux enfants. Avec des quantités de pain. Les enfants se jettent dessus. Il ne reste pas une seule miette sur le plateau », raconte Marie-Renée Labat, adjointe au maire chargée de la petite enfance, à Amiens. Ils sont de plus en plus nombreux, ces enfants qui reviennent affamés à la fin du week-end, qui arrivent tous les matins à l'école le ventre vide, qui ne fréquentent plus la cantine et doivent se contenter d'un repas par jour. On a peine à le croire, mais la malnutrition est bien de retour. Nombreux sont les assis- tantes sociales, les enseignants, les médecins qui s'aperçoivent depuis plusieurs années de la montée du phénomène.

L’an dernier, en révélant la chute de fréquentation des cantines dans les collèges et les lycées, et cela en raison de l'augmentation de la pauvreté, un rapport de l'inspection générale de l'Education nationale (IGEN) a permis une prise de conscience collective.

« La malnutrition affecte surtout les élèves scolarisés en ZEP et se traduit par des cas d’hypoglycémie », pouvait-on lire notamment.

Depuis, la situation a empiré ...

... On estime aujourd'hui à 10 % le nombre d'enfants sous-alimentés.

La malnutrition a des répercussions sur le développement et la santé de l’enfant.

Le manque de calcium pendant la période de croissance expose à des risques d'ostéoporose, ce qui devient un coût de santé publique considérable.

Mais les effets ne sont visibles qu’à très long terme. « Un enfant qui n'est pas bien nourri ne va pas avoir l'apparence d'enfant mal nourri, ou insuffisamment nourri, expliquait récemment Jacques Carles, président d'Amalthée, sur l'antenne d'Europe 1. Ce sont les enseignants qui, au fil des jours et au fil des mois, identifient les causes : les enfants suivent mal en classe, ils sont plus agités, et plus on avance en âge, plus on rencontre des jeunes en voie de marginalisation ».

On avait oublié que la réussite scolaire dépend de l'alimentation du petit écolier.

« Ventre creux n'a pas d'oreilles », dit bien l’adage populaire.

La pauvreté est l'une des explications.

(11)

2b) Importance du petit déjeuner :

2 millions d'enfants arrivent, en France, à l'école, sans avoir mangé… 7 millions en Europe… Néanmoins, en maternelle, chez les 3 à 5 ans, ce sont seulement 7 % (pour les 3 à 5 ans) à 8,2 % (en Grande section de

maternelle) des enfants qui se trouvent en France dans cette situation…

La prise régulière d’un petit déjeuner ne semble pas générer de surpoids : 18% de gros chez ceux qui en prennent un tous les jours et 26% chez ceux qui ne petit-déjeunent pas régulièrement (en 2002).

Importance de la collation si elle est placée au bon moment (entre 8h30 et 9 heures)… et particulièrement destinée à ceux qui en ont besoin.

Développement :

En 1998, près de 2 000 000 d’enfants en France (7 millions en Europe) partaient à l’école le ventre vide ou avec seulement une boisson. Des études récentes semblent contredire l’idée couramment admise que c’est l’hypoglycémie qui est responsable du « coup de pompe » de 11h. Il semble qu’il faille impliquer la fatigue. Par contre, la montée glycémique stimule la mémoire.

Du lait pour les écoles primaires... ?

La collation a base de lait a été proposée par Mendès France en 1954 afin de lutter contre les déficiences en calcium… « La distribution de lait à l'école (DLE) existe depuis 40 ans en France. Aujourd'hui encore ce sont 8

millions d'enfants qui en bénéficient chaque jour, dont 2 enfants sur 3 en maternelle.

« Panorama du Médecin » du 12 juin 1997.

« La distribution de lait n’est pas justifiée : d’une part, il n’existe pas d’insuffisance d’apport calcique au sein de la population concernée (chez les enfants de 4 à 10 ans) par la collation du matin, d’autre part, les collations à base de lait représentent une part trop importante de la ration calorique journalière ».

Avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (fssa) relatif à la collation matinale à l’école en date du 23/01/2004.

La collation :

* S’il existe un produit lacté, elle représente un apport calcique supplémentaire de 4 %.

* Prévoir une collation pour les enfants qui n’ont pas déjeuné le matin (2 par classe environ rt parfois beaucoup plus en milieux défavorisés)... mais aussi d’autres s’ils le souhaitent… Ne dramatisons pas, par effet de balancier, ces pratiques qui ont été encensées depuis des décennies.

* La collation, quand elle est nécessité par l’environnement, doit se situer avant et non après la « récréation », période d’intense dépense énergétique… Mais la placer en début de matinée… la prise alimentaire de 10 heures dans le cadre scolaire n'est pas fondée de par son horaire et son caractère systématique et indifférencié car elle est, semble t-il, facteur de surpoids.

* Offrir sans forcer la prise de nourriture.

* Présenter des aliments variés afin que tous les goûts puissent être satisfaits.

* Etre assis, avoir une table pour poser son gobelet, prendre son temps, ne pas considérer qu’il s’agit d’un moment obligé vite « expédié ». Préférer l’eau à des boissons sucrées.

* L’enfant a le droit à la maladresse et le fait de jouer avec la nourriture correspond à un besoin pour les petits ! Tout mettre en œuvre pour que la collation, comme le repas du midi, se déroule dans une atmosphère calme et dans un cadre agréable.

En fait, la collation n’est qu’un palliatif et la solution repose sur la prise d'un vrai petit-déjeuner équilibré à la maison. 3 produits sont indispensables : un laitage, un produit céréalier (biscuits, gâteaux, pain, biscottes, céréales...), un fruit, sans oublier

une boisson (eau ou jus de fruit qui remplace alors le fruit).

2c) Importance de repas équilibrés :

Jusqu'à 10 ans, l'enfant n'aime que le sucre… nécessité d'une éducation alimentaire, les repas doivent être pris en commun… dans les famille défavorisées : peu de repas familiaux et donc alimentation

déséquilibrée (à l'origine de surcharges pondérales avec déficit en calcium et vitamines)…

Développement :

« Jusqu'à une dizaine d'années, l'enfant n'aime que le sucre. Mais si on ne lui a pas inculqué l'amertume et l’acidité, ce n'est pas à quinze ans que cela viendra » remarque Philippe Lulin président de l’union des personnels des restaurants municipaux (UPRM). « De même, moins il y a à couper et à mâcher, plus l'enfant est content ... En matière d'alimentation aussi, l'apprentissage est nécessaire » ...

Sabine DE JACQUELOT « Le Quotidien du Médecin » n° 6082 du 9 juin 1997.

La collation est une prise alimentaire sous forme de petit repas, effectuée en dehors des trois repas principaux. Le

goûter est donc lui aussi une collation.

La collation du goûter devrait comporter un produit

laitier, un produit céréalier et un fruit.

(12)

Dans les familles défavorisées, les repas familiaux sont rares, chaque membre de la famille mange séparément et rapidement, se nourrissant d’aliments industrialisés déjà préparés à hte teneur en graisse et de boissons sucrées. La consommation de produits laitiers, de fruits et de légumes frais est insuffisante. Les viennoiseries et biscuits occupent une place trop importante par rapport au pain qui est pourtant un aliment de base moins coûteux surcharges pondérales associées à une carence en calcium et en vitamines.

2d) G EOPHAGIE ET SATURNISME (géophagie et saturnisme causes d'apathie, d'insomnie et d'irritabilité + … quelle prévention ).

Développement :

Métaux et géophagie :

Le « PICA » (du nom latin de la pie) désigne le fait d’absorber des substances non-comestibles. On distingue : la trichophagie qui consiste en l’absorption de cheveux, la phytophagie (végétaux non - comestibles comme du bois), la

lithophagie (plâtre ou pierre), la géophagie (terre) et la pagophagie (ingestion de glaçons).

Les 4 premières peuvent entraîner la formation d’un corps étranger ou bézoard dans l’estomac. Celui- ci chélate les métaux, est responsable de douleurs abdominales et peut même entraîner une occlusion.

Un prolongement intestinal peut induire une malabsorption voire même une perforation intestinale.

On note : une pâleur si peau blanche, une dyspnée (= difficulté respiratoire) lors de l’effort, une carence en fer et en zinc, une anémie (microcytaire avec une hyposidérémie profonde), une augmentation du volume du foie (hépatomégalie) et de la rate (splénomégalie), un retard de croissance et un retard pubertaire.

LE SATURNISME :

Connu depuis l’antiquité, c’est une maladie grave, rarement aigue, le plus souvent chronique et évoluant alors de façon silencieuse. Elle est due à l’intoxication par des sels de plomb ou parfois par des vapeurs de plomb1. Elle peut-être d’origine professionnelle ou domestique, la pénétration s’effectuant par voie digestive (ingestion d’écailles de peintures contenant du plomb, aliments et eaux contaminés…), par voie aérienne (inhalation de poussières contaminées) mais aussi par voie cutanée. Elle touche surtout les enfants les plus défavorisés (de 6 mois à 6 ans) et particulièrement les immigrés africains (71 % des cas).

Le plomb n'a aucun rôle physiologique connu chez l'homme.

La consommation d’écailles de peintures anciennes et dégradées conte- nant du plomb (peinture à la céruse autrefois utilisées pour leur étanchéité et interdites en

1948) est à relier à la géophagie. Elle peut être à l’origine du saturnisme qui affecte les couches les plus défavorisées de la population.

1 Le plomb fond à 337 °C et se vaporise à 500 ° C.

La géophagie est fréquente en Afrique noire, au Maghreb, en Turquie, en Iran et en Amérique latine.

L’argile ingérée sert d’anti-émétique, de pansement gastrique, de fortifiant, de régulateur du transit intestinal, de tranquillisant ou d’antidépresseur.

C’est un aliment accepté lors de la grossesse et utilisé pour en diminuer les maux.

Photographie : centre d’enseignement audiovisuel de PMI de Paris

(13)

Le saturnisme hydrique est dû à un taux de plomb trop élevé dans l’eau du robinet. La cause en est la minéralisation trop faible de l’eau qui devient alors acide et attaque les canalisations métalliques et en particulier celles en plomb. Il est possible de neutraliser l’acidité de l’eau par traitement chimique, ceci est d’ailleurs effectué dans les Vosges.

22 départements sont concernés par des eaux trop acides dont la Guyane, la Réunion, la Martinique et la Guadeloupe mais aussi la Haute Vienne, la Creuse, la Corrèze et la Loire... soit 4,8 millions de personnes dont 3,7 millions en métropole.

Chez l’enfant, 50 % du plomb ingéré est absorbé au niveau du tube digestif (alors que cette absorption n’est que de 10 % chez l’adulte).

L’absorption est augmentée par une carence en zinc, en fer ou en calcium.

Une fois absorbé, le plomb se fixe sur les globules rouges (dans lesquels il reste longtemps : « 1/2 vie » de 20 à 40 jours) et le squelette (où il s’accumule : 1/2 vie de 1 an dans l’os trabéculaire2 et 10 à 20 ans dans l’os compact3). Le dépôt de plomb est visible à la radiographie sous la forme de fines bandes. Le plomb présent dans le sang ne représente que 2 % du total, 8

% sont dans les tissus mous et 90 % dans les os. La toxicité du plomb est principalement due à l’inactivation d’enzymes (= catalyseurs biologiques).

Les symptômes de l’intoxication sont très peu spécifiques :

* Vagues douleurs abdominales avec constipation qui dans les fortes intoxications peuvent devenir des douleurs aiguës : « Les coliques de plomb ». Anorexie.

* Le liseré saturnin ou liseré de Burton : fine bordure noirâtre siégeant au niveau des gencives s'accompagnant souvent de plaques pigmentées en bleu ardoisé sur la face interne des joues (= plaques de Gubler) qui témoignent de la formation d'un dépôt de sulfure de plomb.

* Arrêt de la croissance staturo-pondérale.

* Diminution des capacités d’apprentissage avec retard d’acquisition associé à une apathie, une insomnie, une irritabilité et d’autres troubles du comportement. Même à faibles doses (150 voire 100 microgrammes par litre de sang) on signale des baisses de Q.I. Dans les cas les plus graves, la maladie peut devenir une encéphalopathie aiguë avec risques de séquelles invalidantes et même de décès.

* Fatigue et crampes dans les formes bénignes et douleurs fulgurantes (névrites sensitives) dans les formes graves.

* Atteinte rénale (au niveau des tubules proximaux) pouvant évoluer vers une insuffisance rénale chronique lors des intoxications graves.

* A l’analyse de sang, on note une anémie par blocage de la synthèse de l’hémoglobine et les globules rouges apparaissent ponctués de granulations. La limite supérieure est de 100 microgrammes de plomb par litre de sang (µg/L). Au dessus de 350 µg/L, il faut hospitaliser et à 450 µg/L entreprendre un traitement chélateur (traitement physico-chimique qui fixe les ions positifs, ici du plomb). Au delà de 700 µg/litre, cela devient une urgence médicale (traitement répété).

* Le plomb traverse la barrière placentaireet l'intoxication peut débuter dès la vie intra-utérine.

* Le produit chélateur est l’EDTA Na2Ca perfusé dans du soluté glucosé. La cure dure 1 an dans les cas les plus graves.

L'os se compose de deux types de structures :

2 L'os trabéculaire formé de travées de soutien. Il occupe l'intérieur des vertèbres, du bassin et des os plats et forme les extrémités des os longs. Il constitue 20 % du squelette,

3 L'os cortical ou « os compact » qui recouvre tous les os et forme le « corps » (= la diaphyse) des os longs. Il représente 80

% du squelette.

Paris compte en 1997 : 100 000 immeubles dont 70 000 ont été construits avant 1948.

On estime (en 1997) que dans la région parisienne 20 à 30 % des logements contiennent des matériaux riches en plomb.

A Saint-Denis (11000 enfants de moins de 6 ans), 14298 logements ont été construits

avant 1948 soit 41 % du patrimoine dionysien.

La toxicité du plomb est principalement due à l’inactivation d’enzymes. Le blocage des

enzymes par le plomb s’effectue par fixa- tion sur des groupes chimiques sulfurés ou par déplacement de cofacteurs métalliques.

Mesure de la plombémie http://www.immosur.net/immosur0002.jpg

(14)

On sait que 2 % des enfants de 1 à 6 ans en France (soit 84 000) ont une plombémie supérieure à la

normale soit 100 µg/L

(Cf. le rapport de l'INSERM = Institut national de la santé et de la recherche médicale de janvier 1999).

La mobilisation concernant les peintures au plomb s’est étendue dès 1987 en Seine - Saint - Denis. A Saint-Denis, de 1989 à 1996, 1650 enfants ont été dépistés et suivis : 35 % d’entre eux étaient intoxiqués.

En 1996, 983 cas de saturnisme ont été repérés en Seine-Saint-Denis. Les services de PMI, très sensibilisés, s’impliquent fortement dans ce département.

Complément : En 2002, les Directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Ddass) ont reçu 492 déclarations de saturnisme infantile, dont 353 concernaient des enfants habitant en Ile-de- France.

4 Cf. Les produits Greta et Azarcon, qui sont employés dans les communautés hispanophones et asiatiques pour soulager les problèmes de digestion. La poudre rouge Pay Loo Ah, utilisée pour soulager les éruptions cutanées et la fièvre…

5 Khôl : noir ou gris, ce fard en poudre ou sous forme de crayon est obtenu en broyant de l'antimoine mais aussi parfois de la galène (sulfure de plomb) additionné de multiples composants (noyaux de datte, d'olive, clou de girofle...). Il apparaît sans danger en application externe mais attention à l’ingestion par les enfants.

6 Surma :utilisé pour réaliser des arabesques sur le corps ou des étoiles sur le visage, particulièrement en Ethiopie.

Prévention :

1) Pour les peintures au plomb, une seule solution à long terme : « sortir les enfants les plus gravement atteints de leur habitat dégradé et insalubre, source de leur intoxication » et « s’attaquer à la réhabilitation des logements ». Ne pas effectuer les travaux de décontamination en laissant les enfants dans les lieux il est nécessaire de prévoir des appartements relais destinés aux familles touchées par le saturnisme.

A quand la 1ère plainte pour empoisonnement ? En attendant la réhabilitation des logements il faut :

lutter contre le PICA.

informer que les sols ne doivent pas être balayés mais lavés avec une serpillière mouillée.

les enfants doivent se laver souvent les mains (surtout avant les repas) et avoir les ongles coupés courts.

la nourriture doit être riche en calcium et en fer (poissons, viandes, laitages, fruits et légumes variés) qui gênent l’absorption du plomb comme l’ont montré des études sur l’animal.

2) Pour la plombémie de l’eau : l’adoption par la France de la directive sur l’eau potable qui vise à réduire la norme plomb de 50 à 10 microgrammes par litre apparaît un progrès.

Le remplacement des tuyaux en plomb est estimé fin 1997 à 120 ou 130 milliards de francs étalés sur les 15 prochaines années.

3) La disparition progressive du plomb dans l’essence aura sans doute également un effet positif.

4) Evitons de laisser à la portée des enfants :

* des plombs de pêche, des soldats de plomb, des modèles réduits ou des objets décoratifs comportant du plomb ou un alliage de plomb.

*certains remèdes traditionnels 4 (en particulier anti-diarrhétiques ou contre la fièvre) contenant du plomb utilisés par des populations issues d’Asie du sud-est, d’Inde, du Moyen-Orient ou d’Amérique latine.

* certains cosmétiques traditionnels artisanaux d’Afrique du Nord et d’Inde contenant du plomb tels que khôl5 et surma6.

5) Le métier de récupérateur de métaux non-ferreux, de producteur ou utilisateur d’émaux constituent des professions à risque pour les enfants de ces salariés.

(15)

3- Les possibilités d'attention des enfants dans la journée (et cas particulier des enfants à risque et des enfants hyperactifs).

* Il est normal qu’un enfant de maternelle ne sache pas « rester en place ».

* Il est naturel que son attention cède rapidement.

* Il existe une relation entre une durée de vigilance faible et l’appartenance à un milieu défavorisé du point de vue psychologique et social.

Analyse critique de ces travaux :

- Il ne s’agit pas de véritables études scientifiques (observation individuelle de sujets puis calcul de moyennes) mais d’estimations globales effectuées par des enseignants et des parents ... dont on peut néanmoins reconnaître la concordance des évaluations.

- En classe on constate que les variations sont considérables entre les enfants d’une même classe d’âge. Les facteurs susceptibles d’intervenir sont multiples, citons :

* les caractéristiques individuelles (la dyslexie et l’hyperkinésie (= hyperactivité) se caractérisent - entre autres - par un déficit de l’attention).

* la durée du sommeil et l’environnement familial.

* le nombre d’enfants en classe et les conditions matérielles.

* le jour de la semaine ou la période de l’année.

- la formation de l’enseignant, sa personnalité et les méthodes pédagogiques utilisées constituent des éléments essentiels :

* attitude de l’enseignant réconciliant travail et plaisir.

* démarches proposées (méthodes expositives ? interrogatives? méthodes actives ?)

* la possibilité pour l’élève de communiquer avec les autres…

Conclusion :

Ces résultats n’ont qu’une valeur indicative. mais ...

- Ils nous alertent néanmoins sur les risques qu’il y aurait à transgresser les textes en vigueur et à donner des « devoirs » aux enfants des classes primaires après la classe.

- Ils expliquent que les enfants soumis à une fatigue trop intense aient besoin d‘une coupure en milieu de semaine pour récupérer.

- Les temps de travail peuvent être sensiblement accrus, si l’enseignant fait partager les enjeux et parvient à une meilleure motivation en diversifiant ses pratiques et le matériel proposé.

 G E S

ETUDE DE KEY -1885-

SUEDE TRAVAIL SCOLAIRE +

TRAVAIL MAISON + OBLIGATIONS

IMPOSEES.

ETUDE DE LAUFER ET

BONCOUR -1930- FRANCE HEURES DE

TRAVAIL QUOTIDIEN

ETUDE DE BOJLEN EN

-1954- DANEMARK

LE TRAVAIL SCOLAIRE CONCERNE DES

ENFANTS FREQUENTANT L’ECOLE 6 JOURS

PAR SEMAINE

ETUDE DE L’ASSOCIATION DE LA

DEFENSE DE LA JEUNESSE SCOLAIRE

(ENSEIGNANTS + MEDECINS).

-1965- FRANCE TRAVAIL JOURNALIER

LES DEVOIRS SONT INDIQUES*

TEMPS DE SOMMEIL NECESSAIRE

D’APRES BOJLEN :

6 2h à 3h 2h 2h à 2h30

7 3h à 4h 2h 2h 2h à 2h30 12h

8 4h à 5 h 3h30 3h 3h 11h30

(16)

* Les activités physiques et de plein air sont pour l'enfant essentielles. Elles doivent être présentes chaque jour.

* Alterner les activités motrices et les moments calmes.

* Alterner les moments ou l’on fait et les périodes où l’écoute est plus présente.

* Alterner les activités de consignes et les jeux libres.

* Les activités de déplacement d’objets ( ... pousser, tirer, porter) et de fabrication- démontage sont aussi liées à son besoin presque incessant de mouvement.

Accepter les mouvements dans une classe, c’est par la même, permettre de prendre des initiatives.

4) L’importance des démarches dans une éducation citoyenne : 4a) L’éducation à la citoyenneté :

Ne jamais faire comme si rien ne s’était rien passé… saisir chaque occasion pour réfléchir ensemble aux comportements d’élèves.

Exemple : l’enfant qui avait griffé SAMIRA : maternelle grande section

(d’après le mémoire de concours de madame Sampaio Maria) : - La maîtresse :

« Il y a un grave problème . . . X ne fait que frapper . . . Aujourd’hui, il a griffé Samira . . .

Qu’est ce qu’on peut lui dire ? ».

- Un enfant : « Il ne faut pas taper les enfants ».

- La maîtresse : « Pourquoi ? ».

- Un enfant : « Parce que ça fait mal » . - La maîtresse :

« Tu diras à tes parents de te couper les ongles .

Tu as entendu les autres enfants ? Il est interdit de taper parce que ça fait mal .

C’est la loi .

Même les adultes n’ont pas le droit de taper ».

On écrit la loi.

On écrit la loi.

On écrit la loi.

On écrit la loi.

Important : l’enfant accepte d’autant mieux les règles qu’il a participé à leur élaboration.

Rythme d’une période de 5 minutes à l’âge de 4 ans.

- Temps de vigilance continue d’un enfant de C.P. par rapport à un écrit dans une situation traditionnelle : 30 secondes à 2mn 30.

- Temps de vigilance totale dans le cadre d’un apprentissage traditionnel de la lecture * « Elèves forts» : 12 à 42 % du temps total.

* « Elèves faibles » 5 à 20 % du temps total.

(17)

4b) Une pédagogie de la responsabilisation :

- Lui faire partager les enjeux, le pourquoi des activités, faire faire, autoriser les initiatives, le laisser tâtonner mais débloquer les situations sans faire à sa place… en n’hésitant pas à faire apparaître qu’une tâche n’est pas terminée.

- Outre la pédagogie d’éveil (aujourd’hui, on parle plutôt de mise en situation de recherche), … la pédagogie du projet (qui consiste à définir, à gérer, à réaliser et à évaluer en commun avec les enfants une réalisation) est la plus susceptible de maintenir l’attention des élèves car les enjeux sont partagés et car elle suscite une volonté d’achèvement.

4c) Lutter dès la maternelle contre l’échec scolaire :

… Dépistage des problèmes d’attention, des handicaps sensoriels, de la dyslexie (importance des jeux de mémoire).

Les enfants hyperactifs se caractérisent par une inattention anormale, une impulsivité marquée et une agitation motrice. Ils font preuve d’une labilité émotionnelle excessive, d’une mauvaise estime d’eux-mêmes et sont souvent en échec scolaire. Il s’agit le plus souvent de garçons. Ils peuvent être repérés dès la maternelle mais c’est difficile avant 4 ans Voir ADDENDA…

Les enfants dyslexiques présentent un déficit de l’attention et ne pratiquent pas spontanément le

« rehearsal »... en d'autres termes, ils ne se disent pas les choses dans la tête afin de mieux les mémoriser. Il s’ensuit une diminution de la mémoire à court terme avec pour conséquence, une diminution de celle à long terme… Il s’agit le plus souvent de garçons. Ils peuvent également être détectés dès la maternelle (ce sont surtout des garçons, gauchers, présentant dans 30 % des cas un retard du langage oral et ayant une mémoire immédiate diminuée).

Voir ADDENDA…

5) Les rythmes de vie journaliers :

(heures d’entrée, heures de sortie, récréation, sieste)

LA MATINÉE À L’ÉCOLE :

L’heure d’entrée peut se situer entre 8 h et 9 h 30.

Notre préférence : 9 h qui permet d’allonger le sommeil nocturne (et donc le sommeil paradoxal) de nombreux enfants... mais pas de tous. Prévoir une possibilité d’entrée échelonnée et un accueil précoce.

La durée des classes de la matinée doit être comprise entre 3 h et 3 h 30.

En classes maternelles :

* Pratiquer un accueil individualisé.

* Chaque période d’activité ne doit pas excéder 30 minutes (ce principe pourrait être maintenu au moins au 1er trimestre de C.P.).

* Avant la récréation : présents/absents, calendrier, le temps qu’il fait.

Activités de langage, initiation à la lecture et à l’écriture (développement des motivations et des aptitudes perceptives, intellectuelles et motrices), situations pré-mathématiques.

* Avant ou après la récréation : activités motrices (avec matériel

individuel ou collectif, parcours, jeux dansés, rondes, activités rythmiques, expression corporelle libre). Activités de graphisme. Soins aux plantes et aux animaux. Conte.

Nombre de projets d’école et de classe demeurent des projets prévus, programmés, conçus par les maîtres et seulement ensuite proposés aux enfants. Il convient sans aucun doute

de tenter de donner dans leur définition, dans leur élaboration, leur

suivi, leur évaluation, une plus grande place aux élèves.

J-P Villain.

(18)

* Après la récréation : éventuellement exploitation des situations nées des activités motrices. Activités libres dans les coins cuisine, chambre des poupées, boutiques, marionnettes, déguisement, jeux de construction, bibliothèque...

* Regroupement bilan suivi de poésies, comptines et musiques + vestiaire.

* Avoir un emploi du temps régulier pour les 2-4 ans qui ont besoin de repères.

* Ne pas reporter la récréation en fin de matinée comme cela se pratique dans certaines maternelles... même si cela ne simplifie pas les habillages et les déshabillages.

En élémentaire :

*La durée des séquences ne devrait pas dépasser 40 mn ( + pour l’EPS du fait des déplacements, déshabillage et habillage).

* Ne pas centrer la matinée uniquement sur les disciplines instrumentales.

* Penser que les disciplines instrumentales peuvent être abordées comme des disciplines d’éveil.

Pour tous :

* C’est la période pour laquelle la vigilance et la mémoire à court terme sont maximales.

* Changer les activités en fonction des réactions des enfants.

* Alterner situations de recherche et autres formes de travail (échanges, discussions- confrontations, enseignement frontal de courte durée, oral et écrit).

* Alterner dépenses motrices et moments calmes.

* Prévoir une collation avant la récréation vers 8 h30- 9 heures (10 % des enfants sont sous- alimentés en France) donc en début de matinée.

LES RECREATIONS :

Ne pas reporter pour autant les récréations des petits en fin de matinée avant l’arrivée des mamans afin de s’épargner un habillage supplémentaire !!!... C’est nier les besoins les plus élémentaires des enfants que de les maintenir presque 2 h 30 dans une salle en avançant l’argument fallacieux que la matinée a comporté une séance d’éducation motrice.

LA PAUSE DU MIDI ET LE REPAS

(COMPLETE EN 2000)

:

La durée de la pause de midi ne doit pas être inférieure à 1 heure (en fait 1h30 minimum depuis 2000 en Primaire… voir suite et 1 heure minimum "si possible" au collège) et ne doit pas dépasser 3 h 30.

Le rythme du repas, l’aménagement du local et le niveau sonore méritent réflexion ...

Le guide pratique pour l'aménagement des rythmes scolaires (Ministère de l’Education et de la recherche) apporte les précisions suivantes :

* Le temps de pause ne doit pas être inférieur à une 1h30 ; il gagnerait même à s’allonger de telle façon que le temps de début d’après-midi, peu favorable aux apprentissages, soit dévolu à des activités non strictement scolaires.

* Les conditions du repas sont à étudier : le bruit fatigue et attise les tensions ; un rythme très rapide n’est pas favorable à la digestion ; enfin, le climat éducatif doit favoriser à la fois la convivialité et la responsa- bilisation (des grands à l’égard des petits par exemple, de tous vis-à-vis du matériel et de la nourriture…).

* Les moments libres avant ou/et après le repas devraient aussi permettre des choix d’activités, des moments de retrait au calme pour certains, des moments de jeux plus vifs pour d’autres (à éviter après le repas) ; l’utilisation de locaux scolaires est à envisager, sous surveillance (BCD par exemple, mais aussi salle pour des jeux type jeux d’échecs, etc.).

* Les jeunes enfants de l’école maternelle devraient pouvoir bénéficier d’un temps de repos (sieste dont les

« grands » ne doivent pas être exclus, mais qui n’a pas à être obligatoire) assez rapidement après le repas.

* Chaque fois que des personnels de l’éducation nationale peuvent se rendre disponibles, des permanences pour que des enfants puissent échanger avec des adultes, confier leurs difficultés le cas échéant, devraient être organisées. http://www.education.gouv.fr/discours/2000/amen2.htm

(19)

L’APRES-MIDI A L’ECOLE :

Entrée, durée et sortie :

••••

L’heure d’entrée est laissée au choix (mais nécessité de l’accord de l’Inspecteur d’Académie).

••••

Possibilité d’ouverture d’autres espaces que l’école de 13 h -13 h 30 à 14 h 30 -15 h (théâtre, cinéma, centre sportif, clubs... ).

••••

La durée de l’après-midi ne doit pas être inférieure à 2 h et supérieure à 3 h.

••••

L’heure de sortie ne doit pas être postérieure à 17h 30.

••••

Se méfier des sorties trop précoces, comme en Grande Bretagne, qui laissent l’enfant seul alors que les parents sont

encore au travail et qui ne permettent pas de profiter du retour de vigilance de fin d’après-midi.

La sieste :

•••• En début d’après-midi, en petite section et en moyenne section (au premier trimestre au moins), sieste pour les enfants qui en éprouvent le besoin... en n’obligeant pas. Durée : 20 minutes ou un cycle complet (1h30 environ). Réveil échelonné. Ne pas faire sortir les enfants en hiver dans la cour juste après l’éveil...

•••• En grande section et au C.P. : possibilité pour l’enfant de vivre son coup de pompe, voire de

dormir, dans le coin bibliothèque aménagé avec de la moquette et des coussins.

•••• La sieste ne doit pas devenir un sujet de conflit entre enseignants et parents... à terme c’est toujours l’enfant qui en pâtit car il vit très mal les tensions qu’il ressent... même si les 2 parties ont la volonté de les cacher.

Classes maternelles, après sieste ou après repas selon l’âge et les besoins individuels :

jeux libres, jeux rythmiques, jeux dramatiques, jeux musicaux. Peinture, collage, modelage, décoration, fabrication de maquettes, vannerie et autres activités créatrices. Le conte est à privilégier dans la période précédant

« l’heure des mamans ».

Classes élémentaires (CP CM2) :

••••

Faire pratiquer des activités dites « temps sujet » à l’initiative et au rythme des enfants : activités de découverte (élevages, jardinage, bricolage ...) et de création (peinture, graphisme, poterie, céramique, sculpture, tissage ... ), activités ludiques (jeux variés) et activités sportives (sans travail sur la performance).

••••

Penser que les activités sportives et artistiques ne doivent pas uniquement se situer dans la période 13h 30-15h.

••••

Après 15 h - 16 heures, possibilité pour les classes élémentaires et particulièrement les C.M., de reprendre des activités intellectuelles... à condition de ne pas avoir trop forcé avant. Il y a en effet durant cette période « facilitation des apprentissages complexes, de la mémoire à long terme et de la force musculaire » (Montagner).

••••

La performance en EPS ne doit pas être travaillée en début mais en fin d’après-midi.

A Moissy-Cramayel (l’une des 8 communes de la

ville de Melun-Sénart) : pour les CE2, CM1 et CM2,

la matinée dure 3h30

l’entrée, l’après-midi a lieu à 14h30.

Sortie à 17 heures.

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