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Recherches statistiques sur la syphilis de l'oeil d'après les observations de la Clinique ophtalmologique de la Faculté de Bordeaux · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

ANNÉE 1894-1895 N° 18.

RECHERCHES

STATISTIQUES

SUR LA

SYPHILIS DE L'ŒIL

D'après les observations de la Clinique ophtalmologique de la Faculté de Bordeaux

THÈSE

POUR LE DOCTORAT EN MÉDECINE

Présentéeet soutenue publiquement le23 novembre 1894

PAR

-A-uigruLst-e-Olovis-Gruistave TALBOT

ÉLÈVEDU SERVICE DE SANTE DE LA MARINE

Né le 5 Novembre 1870, à La Rochelle (Charente-Inférieure)

MM. BADAL professeur, Président

Examinateurs da la Thèse..

\

RUUSSON

!"±ïear'

agrege II Jupes

pmâl

DENUCE agrégé \

J

b

Le]Candidat répondraàtoutesles questions qui lui seront faites sur les diverses parties de l'enseignement médical

BORDEAUX

IMPRIMERIE DU MIDI, P. CASSIGNOL

91, EUE PORTE-DIJEAUX, 91

1894

(2)

FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. PITRES Doyen.

PROFESSEURS

M. MIGÉ ...

AZAM

Professeurs honoraires

Cliniqueinterne.

Messieurs

PICOT.

PITRES.

\ DEMONS.

Clinique externe j làNELONGUE.

Pathologie interne DUPU\.

Pathologie etthérapeutiquegénérales VERGELY.

Thérapeutique ARNOZAN.

Médecineopératoire MASSE.

Cliniqued'accouchements MOUSSOUS.

Anatomie pathologique COYNE.

Anatomie BOUCHARD.

Anatomiegénéraleet Histologie VIAULT.

Physiologie J OLYET.

Hygiène LAIET.

Médecinelégale MORACHE.

Physique BERGONIE.

Chimie BLAREZ.

Histoire naturelle GUILLAUD.

Pharmacie FIGUIER.

Matière médicale de NABIAS

Médecine expérimentale FERRE.

Clinique ophtalmologique BADAL.

Clinique des maladies chirurgicales des enfants PIECHAUD.

EXERCICE

MOUSSOUS.

DUBREUILH.

Pathologie interne et Médecine légale ( MESNARD.

AGREGES EN

SECTION DE MÉDECINE

SECTIO * DE CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS

Pathologieexterne

CASSAET.

AUCHE.

POUSSON.

DENUCE.

YILLAR.

Accouchements ! RIVIÈRE.

j CHAMBRELENT.

SECTION DES SCIENCES ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES

. . r\. » . | PRINCETEAU.

Anatomie et Physiologie < ^

Histoire naturelle * N.

SECTION DES SCIENCES PHYSIQUES

Physique SIGALAS.

ChimieetToxicologie DENIGES.

Pharmacie BARTHE.

COURS COMPLÉMENTAIRES

Clinique int:des enf. MM. MOUSSOUS

Ciiniq.desMaladiessyphilitiqueset cutanées D UI!RE 11L11 Cl. desmal. des fem. BOURSIER Cliniq. des maladies des voies urin. POUSSON

Mal. dularynx,des oreillesetdunez MOURE

Maladies mentales.... MM. RÉGIS.

Pathologieexterne DENUCE

Accouchements RIVIÈRE

Chimie DENIGÈS

Zoologie BEILLE

LeSecrétairecle laFaculté :LEMAIRE.

Par délibération du 5 août 1879, la Faculté a arrêté que les opinions émises dans

les Thèses qui lui sont présentées, doivent être considérées comme propres a leurs

auteurs etqu'elle n'entendleurdonner ni approbation ni improbation.

(3)

A mon

MONSIEUR

Président de Thèse

LE DOCTEUR BADAL

PROFESSEUR DE CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE

CHEVALIER DE LALÉGIOND'HONNEUROFFICIER DEL'INSTRUCTIONPUBLIQUE

Hommage de parfaite gratitude pour le grand honneurqu'ilnousfait en acceptant

la présidence de cette thèse que nous lui

devons toutentière; etpourl'intérêt bien¬

veillantqu'ilnous atémoigné durantl'année

que nous avons passéa sa clinique comme

externe deshôpitaux.

(4)
(5)

INTRODUCTION

« A toutes les époques de

l'existence, dit Mauriac,

même pendant la vie

intra-utérine, l'œil

peut

demeurer le siège de

déterminations syphilitiques. Aucun organe

n'est atteint plus

fréquemment que

lui, sauf

ceux

de la génération. Aucun

ne

l'est plus gravement.

La syphilis

occupe une

place importante

parmi les causes

de la cécité

parce

qu'elle envahit l'œil de

diverses façons et plusieurs

fois

à

des intervalles plus

ou

moins

éloignés, et que

dans

son processus

insidieux, chronique,

extensif, elle arrive à compromettre

d'emblée

ou

successive¬

ment toutes les parties

constituantes. Ces affections

se

manifestent par des

combinaisons si variées

que presque toute

la

pathogénie de l'œil

est

tributaire de la syphilis.

Tous les

ophtalmologistes

et

les syphiligraphes les plus

distingués ont

signalé dans leurs traités spéciaux, les lésions

syphilitiques

de l'œil. Quelques thèses

et un assez

grand

nombre de monographies sur

les syphiloses oculaires

ont

pour

ainsi dire parachevé la question

et

porté la lumière

sur

les points restés

dans l'ombre.

Cependant encore

les

auteurs

diffèrent dans certaines de

(6)

leurs affirmations; c'est surtout dans la chronologie des

accidents que le clinicien est dérouté, à ce point que Mauriac

a cru pouvoir écrire: «Lachronologie des

ophtalmosyphiloses

n'est soumiseà aucune règle constante.» Nous savons que la syphilis passe d'un organe à l'autre, à quelque époque que

ce soit deson processus, sans tenir compte de la place de cet organe dans l'économie, s'attachant exclusivement à chaque période et dans chaque appareil à un système

histologique

qu'elle atteint presque toujours à un moment précis, tel

l'éctodermc aux premiers jours, le mésoderme surtout aux derniers. L'œil échappe-t-il à cettegrandeloi? Sesmembranes profondes, son système musculaire, son système nerveux, sont-il touchés à un moment quelconque, ensemble ou sépa¬

rément? Leskératites, les iritis, les choroïdites, les atrophies,

les rétinites, surviennent-elles sans ordre, sans précision?

Donc, nous avons pensé que des recherches faites dans ce sens, ne manqueraient pas d'un certain intérêt. Sur les conseils éclairés de M. leprofesseur Badal, nous nous sommes mis à l'œuvre: la voie nous était toute tracée par un travail

de statistique portant sur iooo malades d'yeux que notre

maître publia quelque temps après la fondationde la

Clinique ophtalmologique

de Bordeaux; il s'agissait de corroborer les

résultats obtenus et de les préciser en les étendant; c'est en

nous aidant des observationsprises à la Clinique sur plus de

40,000 malades, que nous faisons cette thèse de statistique,

les nombres seuls important à nos recherches

(7)

RECHERCHES

STATISTIQUES

SUR LA

SYPHILIS DE L'ŒIL

D'après lesobservationsde la cliniqueophtalmologiquede laFacultéde Bordeaux

CHAPITRE PREMIER

Généralités. Membranes externes.

Les malades venus à la clinique ophtalmologique de la

Faculté de Bordeaux, depuis sa fondation jusqu'en juillet 1894, sontau nombre de 42.60'0. 434 lésions des différentes parties del'organe de lavision ont été rattachéesàla syphilis,

ce qui donne une moyenne de 1,010 syphilitiques de l'œil,

pour 100 malades venus à cetteconsultation.

Toutes les parties du globe oculaire et ses annexes sont

(8)

8

frappées mais dans des proportions notablement différentes; ainsi, tandis que 222 fois, c'est-à-dire dans plus de la moitié

des cas, l'iris est atteinte, les paupières ne sont lésées que

cinq fois; la conjonctive trois fois; le nerf optique (60 cas)

et les muscles (53 cas) sont ensuite le plus souvent touchés;

puis la choroïde (40 fois) et lacornée (21 fois); enfin la rétine (20 fois) ; 10 fois des amblyopies inexpliquées par l'ophtal- moscopie ont semblé exclusivement justiciables de la syphilis.

Paupières. Le chancre des paupières estrelativement

très rare. On comprend que cette porte d'entrée ne s'ouvre qu'accidentellementà lasyphylis qui trouve ailleurs, dans les

organes génitaux, notamment, un vaste champ d'action; d'ailleurs il faut bien avouerque le chancre des paupièresest

difficilement explicable.

Ricord a dit de lui : « C'est une affection qui saute rare¬

ment aux yeux ». Pour son compte, il en cite un cas : Rossi-

geux dans sa thèse, en attribue quatre cas à Galezowski ;

Wecker,en 1865, en a donnéun cas;Dévalé, deux. Desmarres

a observé un symblépharon occasionné par un chancre du

cul-de-sac de la paupière inférieure.

Les accidents secondaires des paupières sont peut-être plus rares encore. D'après Fournier, les syphilides muqueu¬

ses des paupières se présenteraient sous forme d'érosions superficielles, surtout au niveau des commissures ou même de la caroncule.

On observait parfois des ulcérations qui s'attaquent au rebord libre des paupières et déterminent la chute partielle

ou complète des cils. On a vu des syphilides. dit-il, au niveau

du grand angle de l'œil, dévier, rétréciret obstruer les points lacrymaux.

Quant aux accidents tertiaires on n'a fait que les signaler.

(9)

Reposons-nous sur l'autorité de Wecker : ce Les gommes des paupières sontd'une extrême rareté. » Nos résultats concor¬

dent absolument avec ces données; sur nos 434syphilitiques,

5 lois seulement les paupières sont touchées : Homme 39 ans

Homme 20 ans

Homme 25 ans

Homme 20 ans

Homme 37 ans

Trois accidents primaires, deux secondaires, voilà tout le

bilan de notre statistique pour les paupières. Fournier, sur 1646 casde chancre induré en avait relevé 6 pour les pau¬

pières. Il est donc acquis que les paupières sont touchées parfois par le chancre; bien peu souvent par les syphilides secondaires; pour ainsi dire jamais, quant aux lésions ter¬

tiaires.

Conjonctive. C'est peut-être à cause de la protection

des paupières que la conjonctive se dérobe encore plus sou¬

ventqu'elles à la vérole. Ici aussi, on cite de rares exemples.

Wherry, Martin, Boucheron signalent chacun leur cas ; Fournier a.observé deux chancres et une fois des papules.

Magié, de Boulogne a signalé une gomme de la conjonctive

chez une jeune fille de dix-huit ans; Wecker avait pris d'a¬

bord une gomme pour un épithelioma, et conclut ainsi :

« Moins fréquentes encore que les manifestations secondaires

nous paraissent les tumeurs gommeuses de la conjonctive. » Pour notre compte, trois fois seulementnous avons trouvé des lésions cle la conjonctive et trois fois l'accident primaire

seul :

Homme 30 ans chancre (conj. palpébrale) Femme 26 ans chancre (conj.bulbaire)

Homme 25 ans chancre (conj. bulbaire)

T. 2

(10)

10

Tandis que le chancre siège deux fois sur la conjonctive bulbaire, une fois seulement il repose sur la conjonctive pal-

pébrale, certainement à cause du rôle protecteur des pau¬

pières.

On voit que la vérole entre très rarement par la conjonc tive; les accidents secondaires n'y ont été signalés qu'une

fois ; Terreur de Wecker doit nous rendre prudents dans l'enregistrement du tertiarisme conjonctival.

Cornée. Des membranes externesde l'œil, c'est encore

la cornée qui échappe le plus souvent la syphilis acquise;

nous ne croyons pas qu'on ait jamais signalé de chancres ni

de syphilides tertiaires de la cornée, (c Elle n'est que rare-

» ment, je pourrais presquedire exceptionnellement affectée

par la syphilis secondaire », écrit Fournier. En revanche, l'hérédo-syphilis semble y trouver un champ d'action favori

et la kératite diffuse est un des éléments classiques de la

triade d'Hutchinson.

PourLeartus Connor, la kératite interstitielle esttoujours héréditaire, surtout chez les filles.

F. 34ans.Kérat.diff.,chancre ily a3ans

F. 5ans »

II. 11ans » F . 12ans »

II. 7ans. Kératite diff.

H. 8ans »

II. 8ans »

II. 3ans »

F. 30ans. Kérat. diff. accid. secondair.

II. 11ans » F. 7ansl/2 »

II. 8ans. Kératite'diff.

F. 17ans » accid. second.

II. 8ans »

F. 23ans »

F. 25ans »

II. 12ans »

II. 9ans »

II. 12ans »

F. 13ans » F. 18ans »

On voit, en effet, que dans les 21 cas que nous avons,

(11)

11

15 fois l'hérédo-syphilis est en cause; ce sont des enfants

qui sont atteints ; 12 fois, desgarçons ; 3 fois seulement des filles, chez lesquels on a relevé les autres signes certains de

transmission.

Chez nos six adultes, dans 3 cas, la syphilis était nette¬

ment acquise; une femme de trente ans accusait un chancre

disparu depuis trois ans; un femme de trente ans et une

jeune fiille de dix-sept étaient en pleine période secondaire.

Chez une femme de vingt-trois ans et chez une femme de

vingt-cinq, on n'apu releveraucune trace de syphilisacquise.

Peut-être ces deux derniers cas sont-ils justiciables de l'hérédo-syphilis qui attend parfois fort longtemps avant de frapper lacornée ; témoin cettejeune fille de dix-huit ans, la dernière de notre tableau, qui niait toute syphilis acquise;

une dentition un peu anormale ayant éveillé l'attention, la

mère nous apprit qu'elle-même avait été syphilisée par une

sage-femme, lors de sa première grossesse.

En un mot, trois fois seulement la kératite diffuse inter¬

vient comme accident secondaire de la syphilis acquise,

tandis que dix-huit fois elle faitpartie du cortège de l'hérédo- syphilis, attendant parfois le longues années avant d'y

entrer.

(12)

CHAPITRE II

IRIS

L'iris est pour ainsi dire le point faible de l'oeil tout entier;

on est presque étonné de la voir en cause un si grand nom¬

bre de fois. Detousles accidents syphilitiques del'œil, l'iritis

séreuse ou gommeuseest le plus anciennement connue; c'est

la lésion dont on s'est le plus occupé; on a même voulu en faire une iritis spéciale avec une marche et des symptômes particuliers; la cornée, la conjonctive, l'humeur aqueuse, se seraient comportées différemment dans l'iritis syphylitique

et rhumatismale. Il a fallu l'autorité de Fournier pour mon¬

trer qn'on était allé trop loin. « Pourseslésions, sessymptô¬

mes et ses dangers, dit-il, l'iritis offre une analogie incontes¬

table et incontestée avec les autres iritis non spécifiques. En

certains cas même, on n'est autorisé à la rattacher à la syphilis que par la notion des antécédents ou par la

considération d'autres manifestations diathésiques contem¬

poraines. ))

(13)

13 -

Voici pourl'iris les résultats que nous avons obtenus :

F. 23 Iritis séreuse

Il. 73 »

H. 67 »

H. 43 »

F. 44 »

II. 34 »

H. 48 »

II. 18 Iritis gommeuse..

F. 40 Iritisséreuse F. 47

F. 28 »

F. 25 »

F. 21 H. 34 F. 34 H. 30 H. 32 F. 23 H. 56 F. 36

H. 40 » ....

F. 29 »

H. 31 »

H. 55 » .

II. 48 Iritis gommeuse.

H. 42 Iritis séreuse....

F. 17 »

H. 82 »

F. 35 » ....

H. 45 » ....

H. 26

F. 27 » ....

3 mois

3 mois 17 ans

3 mois 3 mois 2 ans.

10 ans.

18 mois 2 mois

18 mois

10 ans.

5 mois 10 mois

13 mois 1 an.

4 mois 3 ans.

1 an.

14 mois

II. 26 Iritis gommeuse ....

F. 37 Iritis séreuse

A. 46 »

H. 31 »

F. 56 »

II. 27 »

H. 32 »

H. 25 »

H. 21 »

F. 36 »

F. 32 »

H. 56 »

II. 69 »

F. 39 »

II. 26 »

F. 24 »

H. 47 »

H. 34 »

F. 21 »

H. 31 »

H. 21 »

II. 36 »

F. 24 »

F. 32 »

F. 19 » .

H. 30 »

H. 29 »

H. 39 »

F. 36 »

H. 51 »

II. 33 »

II. 37 ». .

8 mois 8 mois

1 an.

13 mois 5 mois 16 mois 1 an.

3 mois 7 mois 15 mois

3 mois 6 mois 12 mois 12 mois 16 mois

13 mois 11 mois 4 ans.

2 mois 8 ans.

2 ans.

18 mois 17 mois 7 mois

Les chiffres de ladernière colonneindiquentl'époque d'apparitionde l'accident à la suite duchancre.

(14)

_ 14 II. 20 iritis séreuse

II. 50 »

F. 33 «

II. 28 »

F. 24 »

F. 40 »

II. 5L »

II. 37 »

II. 30 »

II. 30 »

F. 35 »

II. 39 » *

F. 22 »

F. 46 »

II. 24 »

II. 20 »

II. 34 »

II. 29 »

II. 46 »

F. 45 »

II. 30 »

F. 24 »

II. 39 »

II. 26 »

II. 31 »

II. 45 »

II. 54 »

F. 24 »

F. 23 Iritis gommeuse ....

F. 27 Iritis séreuse II. 37 »

H. 65 »

II. 65 »

II. 44 »

6 mois F. 29 Iritis séreuse

6 mois F. 32 » 5 mois

3 mois II. 26 » 10 mois

3 mois F. 64 »

5 ans. H. 46 » 7 mois

6 ans. 11. 34 » 14 ans.

10 ans. II. 28 »

10 ans. F. 46 »

7 mois II. 26 » 4 mois

4 ans. F. 34 » 2 mois

2 ans. II. 18 » 5 mois

13 mois F. 27 » 4 mois

1 an. F. 35 »

II. 35 »

3 mois II. 55 »

8 mois F. 36 »

2 ans. F. 34 » 10 mois

9 mois II. 35 »

2 mois H. 32 »

4 mois II. 24 »

II. 18 Iritis gommeuse .... 10 mois 4 mois F. 23 Iritis séreuse

2 ans. II. 47 » 6 mois

10 mois II. 37 » 5 mois

5 mois F. 32 » 10 mois

20 ans. F. 14 »

4 ans. F. 35 » 1 an.

1 an. F. 27 » 8 mois

3 ans. II. 40 » 3 mois

2 mois II. 46 »

7 mois II. 66 » 4 mois F. 18 » II. 40 »

3 6

mois mois 3 mois II. 36 »

(15)

H. 32 Iritis séreuse

H. 40 »

H. 56 »

F. 24 »

II. 33 »

H. 28 »

II. 24 »

II. 44 »

II. 36 »

H. 26 »

H. 25 »

H. 34 »

II. 28 »

F. 34 »

H. 24 »

II. 52 »

H. 48 »

F. 43 »

F. 40 »

II. 58 »

F. 45 »

H. 34 »

H. 27 »

H. 36 »

H. 48 »

II. 32 »

F. 34 »

H. 60 »

F. 26 Iritis gommeuse....

II. 48 Iritis séreuse

H. 34 »

F. 50 »

11. 26 » II. 60 »

1 an. F. 38 Iritis séreuse 1 an. H. 60 »

6 mois H. 65 »

6 mois H. 56 »

8 mois F. 35 »

7 ans. H. 26 »

4 mois H. 29 »

H. 38 »

9 mois H. 31 »

II. 33 »

12 mois 11. 48 »

7 mois F. 29 « 6 mois

II. 45 » 7 mois

4 mois II. 40 » 12 mois

12 mois H. 40 » 46 mois

4 mois H. 32 » 5 mois

12 ans H. 19 » 6 mois

8 mois F. 52 » 12 mois

11. 25 » 12 mois

4 mois F. 43 » 3 mois

3 mois F. 23 »

F. 25 » 12 mois

F. 36 »

5 mois H. 36 » 16 mois

13 mois F. 39 » 4 ans

F. 32 » 36 mois

12 mois F. 36 » 8 ans

6 mois H. 35 » 6 mois

3 mois II. 25 » 13 mois

5 mois II. 60 » 12 mois

5 ans II. 31 » 17 ans -

F. 44 » 13 mois

II. 35 » 6 ans

12 mois F. 50 » 27 ans

(16)

- 16

F . 35 Iritisséreuse

F. 40 »

H. 26 »

H. 30 [rido-choroïdite .

F. 35 »

35 23 47 40

18 mois 12 mois 4 ans

6 mois 8 mois 18 mois 7 mois

F . 47 Irido-choroïdite

F. 35 » .

H. 60 »

F. 53 »

H. 32 »

F. 34 »

II. 25 »

H. 37 »

8 ans 16 ans.

8 mois 5 mois 12 mois 10 mois 36 mois 5 mois

Ainsi, 222 fois l'iris est en cause, proportion considérable, puisque clans presque la moitié des cas, c'est l'iris qui est frappée pour les 434 syphilitiques que nous possédons.

D'aprèsFournier,pourêtrela plusfréquente desophtalmies

secondaires, l'iritis n'est pas pour cela commune, tant s'en

faut. Elle ne figure qu'accidentellement, detemps àautredans

le cortège banal de la vérole. « Je mets en fait, dit-il, qu'on

ne l'observeguèreplus de trois à quatre fois sur une cen¬

taine de malades approximativement. » Pour Wecker, il regrette que dans la statistique médicale, on ignore la fré¬

quence,dans le nombre des syphilisés, de personnes atteintes

chiritis.

Que la proportion des syphilitiques de l'oeil pour les syphi¬

litiques en général, soit minime, Fournier l'a dit, mais nous affirmons que sur 100 yeux syphilitiques, plus de50 sont tou¬

chés à l'iris. Pour la chronologie de l'iritis, deux auteurs ont

donné des chiffres : Fournier « elle apparait du cinquième au sixième mois, plus habituellement dans le second semestre

de la premièreannée, ou même au cours de la seconde; au-

delà, elle devient deplus en plus rare »; puis Mauriac<c L'iritis

survientsurtout entre le quatrième et le vingt-unième mois

de lasyphilis; elle devient rareau-delà delà deuxièmeannée,

mais il n'en estpas moins vrai qu'elle peutsurvenir beaucoup

(17)

plus tard, aux périodes les plus

reculées du tertiarisme.

»

Notre maître, M. le professeur Badal, dans son

travail

sur

la syphilis de l'œil, a établi aussi que

l'iritis était nettement

un accident secondaire, et non pas de transition, par une

stastistique portantsur desmalades de

Paris

et

de Bordeaux:

sur 631 syphilitiques de l'œil, 242 ont présenté

de l'iritis,

ce quidonneune proportion de 38 0/0, près

des deux cinquièmes

Lacourbe très intéressante qu'il a dressée du temps

écoulé

entre l'apparition du chancre infectant et

le début des

accidents oculaires, montre que l'iris peut se prendre dès

le

deuxième mois. La courbe s'élève alors rapidement pour atteindre son maximum au sixième mois.

Après deux ans, les cas bien

authentiques d'iritis spécifi¬

ques deviennent de plus en

plus

rares.

Nous avonsrelevé aussi un certain nombre de cas ou l'iritis

survient de quatre à vingt-sept ans après

le chancre. Il

est

évident que ces cas ne sont

justiciables de la syphilis

que

dans unetrès large mesure, et que l'influence

de la diathèse

est discutable; fréquemment on se trouve en présence

de

rhumatisants; ce sont des iritis survenues chez des

syphili¬

tiques.

Pour l'époque d'apparition de

l'iritis,

notre

statistique

paraît donner un maximum vers

le troisième

ou

le quatrième

mois, mais c'estun chiffrequi n'a riend'absolument

précis.

Nous ferons remarquer, en effet, que beaucoup

de malades

signalent leur iritis au bout

d'un

an,

c'est là

un

chiffre

rondquin'a riendeprécis,

qui

est

donné

comme un

à

peu

près,

en sorte que ces iritis doivent être reportées sur

les mois

proches du douzième,

c'est-à-dire les neuvième, dixième et

onzième.

L'iritisgommeuse ne seprésente que

dans 9

cas,

tandis

que

l'iritis séreuse, simple dans 208 cas, s'accompagne

14 fois de

choroïdite, soit 14,9 fois moins souventque l'iritis

simple.

T. 3

(18)

18

La courbe qu'a dressée M. le professeur Badal, montre

d'une façon schématique ces résultats; dès le second mois,

on voit quelques cas d'iritis, qui atteignent leur maximum

au sixième mois; puis la courbe s'abaisse jusqu'à la seconde

année, les cas deviennent contestables.

Le schéma que nous avons fait ressemble au premier, sauf

en ce que notre maximum est reporté au troisième mois;

mais pourl'époque d'apparition de l'accident etle moment

on peut contester le rôle de la diathèse, ces deux courbes s'appuient l'une et l'autre très nettement; l'iritis appartient

à lapériode secondaire, apparaissant surtout du troisième au sixième mois.

Mois 12 3 4 5 0 7 S 1) 10' 11 12 13 14 15 10

(19)

CHAPITBE III

m: uscles

Si l'iris est Je terrain non-seulement favori, mais presque exclusifde la période secondaire, avec les paralysies muscu¬

laires, nous entrons dans le domaine du tertiarisme pour ne

plusl'abandonner jusqu'à la fin de notre

travail.

Fournier, danssaSyphilis cérébrale, a écrit : <c Laissez-moi

à ce propos vous rappeler un mot bien connu

de Ricord

:

« Une paralysie oculaire, c'est en quelque sorte

la

signature

dela vérole sur l'œil d'un malade. » Un malade se présen¬

tant à vous avec un ptosis, un strabisme, une mydriase, etc.,

votre premier soin devra être de l'interroger sur ses antécé¬

dents spécifiques, derechercher la vérole avant tout. » La syphilis cérébrale porte rarement sur

le pathétique; elle

intéresse avec une fréquencedéjàmarquéelemoteur oculaire

externe; mais incontestablement, elle affecte avec une fré¬

quence de beaucoup supérieure

la troisième paire.

Mauriac et Blanc accordent cette grande fréquence de la paralysie de la troisième paire; ce

dernier ajoute

«

Phéno¬

mène fréquent dans la période tertiaire, cette

paralysie

peut apparaître aussi d'une manière beaucoup

plus

précoèe,

dès

(20)

20

les premiers mois de l'infection, au point qu'on a

discuté la

paralysie propre à la période secondaire » et nous avons pu lire dans le Dictionnaire de médecine : ce Tantôt la paralysie

se montre dans le cours de la période secondaire, tantôt et

le plus rarement, avec les périodes tardives cle la syphilis.

Nos chiffres ne s'accommodent pas de ces dernières don¬

nées :

H. 44 III Paire 24 ans.

F. 56 III » 22 ans.

H. 51 III » 28 ans.

II. 20 III » 2 mois

F. 33 LU »

II. 55 VI » 11 ans.

H. 39 III » 10 ans.

F. 31 III » 11 ans.

H. 31 III » 5 ans.

F. 52 III » 18 ans.

II. 59 III »

II. 54 III » 9 ans.

H. S8 II »

H. 34 III »

H. 21 III » 12 ans.

11. 45 VI » 15 ans.

H. 57 III » 2 ans.

Il. 34 VIetIII » 8 mois

II. 28 III »

M. 29 III » 10 ans.

H. 65 III » 12 ans.

H. 39 III » 22 ans.

H. 46 III » 8 ans.

F. 35 III »

II. 36 VI »

F. 44 III Paire ....

II. 35 III » .... 5 an?.

H. 46 IV >•> .... 4 ans.

II. 33 III » .... 7 ans.

H. 59 III » .... 34 ans.

H. 50 II » .... 20 ans.

H. 44 VI » ....

F. 44 III ») ....

H. 33 III » .... 6 ans.

H. 51 VI » .... 25 ans.

II. 54 III » ....

H. 33 III - .... 10 ans.

II. 46 III )) .... 20 ans.

II. 45 VI » .... 20 ans.

H. 30 VI » .... 3 ans.

II. 40 111 » ....

11. 30 III » .... 4 ans.

II. 42 VI » ....

II. 48 III » .... 20 ans.

H. 55 III » .... 10 ans.

H. 54 VI » .... 9 ans.

H. 36 III » .... 14 ans.

H. 51 III )) .... 7 ans.

II. 39 VIetIII » 18 mois

(21)

La paralysie représente donc à peu près

le huitième de

noslésions syphilitiques.

38 fois sur 53 paralysies, c'est latroisième

paire qui

esten

cause (1,43 fois plus que lesautres réunies), 15

fois la

para¬

lysie est complète; dans 14 cas

le ptosis existe seul; 5 fois la

lésion porte sur le droit

supérieur;

2

fois l'accommodation

est paralysée, 1 fois avec le

droit supérieur.

14 casde paralysie de la sixième paire

(2,84 fois moins

souvent que latroisième).

Un seul cas de paralysie de la sixième paire,

qui

est

infi¬

niment rare.

Enfin, nous avons vuà la Clinique un cas très curieux de paralysie complète de

la troisième paire et de la sixième

chez un individu syphilitique depuis douze ans ; son

œil

droit, presque immobile, n'était

capable

que

d'une légère

rotation en bas et en dedans. La paralysie musculaire, sauf

dans deux cas anomalement elle apparaît le sixième et

le dix-huitième mois après le chancre, fait manifestement partie de la période

tertiaire puisqu'elle apparaît à des épo¬

ques qui varient de

deux

à trente-quatre ans

après lui.

En résumé la paralysie musculaire

syphilitique de l'œil,

accident nettement tertiaire s'attache à la troisième paire

trente-huit fois, quatorze fois à la

sixième,

une

fois

à

la

quatrième, ce qui donne pour cent :

Nos cas ne sont pas assez nombreux pour

donner

une courbe d'apparition bien démonstrative,

cependant il

est

facile de voir qu'elle resterait longtemps sur un môme

niveau

III paire

VI paire

IV paire

71.69 0/0

26.41 0/0

1.89 0/0

(22)

22 -

« Au lieu de s'abaisser brusquement dès la deuxième année,

comme pour la choroïdite, dit le professeur Badal, la courbe

se maintient pendant longtemps encore à un niveau élevé et

se relève ensuite peu àpeu de manière à atteindre vers la dixième année, presque la môme hauteur qu'à son point de départ. Onvoit que c'est surtout dans la période de huit à douze années que s'observe le plus grand nombre des cas de paralysies». Nous aurions aussi en effet une courbe station- naire de latroisième à laseptième année, avecun maximum

de la dixième à la douzième, et un deuxième maximum de la vingtième à la vingt-deuxième année, les cas restant

toujours aussi nombreux entre la douzième et la vingtième

année.

» Cette dépression dit notre maître, entre les deux points

culminants de la courbe semble marquer la séparation entre

les paralysies musculaires qui peuvent être rangées avec les

manifestations secondairesde lasyphilis, et celles qui appar¬

tiennent, sans conteste àla période tertiaire. »

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