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Argenteuil-en-Seine. Février 2022 N 33 URBANISME. p.10 ÉDUCATION. p L'habitat. de demain. p.16

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Février 2022

N°33 ma ville

L'habitat

de demain

p.16

Argenteuil-en-Seine

URBANISME

p.10

ÉDUCATION

p.24-25

(2)

Sommaire

3

QUESTIONS À

4

RETOURS SUR

Lucienne Moreau

30 SANTÉ 31 BIEN-ÊTRE 32 CULTURE

35 EN BREF

L’habitat de demain

Pour assurer à chacun des conditions de logement durables et optimiser la consommation énergétique des foyers, le secteur de l’habitat évolue. De nouvelles normes sont appliquées pour la construction et la rénovation du bâti existant. Pour encadrer davantage les projets immobiliers, les divisions de terrain et les habitations mises en location sont depuis l’an dernier soumises à un permis dédié.

Fin 2021, une charte de la construction durable a été adoptée par la Ville. Enfin, pour donner une seconde jeunesse et assainir les copropriétés vieillissantes, Argenteuil recourra très prochainement à l’ORCOD, outil mis en place dans le cadre de la loi Alur pour aider les copropriétés dégradées.

24 DÉCRYPTAGE 26 TRIBUNES

Le pont

d'Argenteuil en réfection

8 CADRE DE VIE 9 ÉCONOMIE 10 URBANISME 11 PATRIMOINE 13 ASSOCIATION

6

28

ma ville mensuel

Directeur de la publication : Georges Mothron • Directrice de la Communication et des Relations publiques : Katia Guérin • Journalistes : Claudine Algret, Axelle Bichon • Journaliste pigiste : Noémie Fossey-Sergent • Photos (sauf mentions contraires) : Damien Baumal, Audrey Toussaint-Vega • Régie publicitaire : contact@citheacommunication.fr Tirage : 46 000 exemplaires - Impression : sur papier Pefc (Programme de reconnaissance des certifications forestières) - Disponibilité : boîtes aux lettres et accueils municipaux  • Impression : Public Imprim - ISSN  :  0990-7793. Création en  2019 • Édition : ville d’Argenteuil • Conception graphique :

Les 4 Lunes • Maquette : direction municipale de la Communication et des Relations publiques. Ne pas jeter sur la voie publique.

Contact redaction@ville-argenteuil.fr

12-14 bd Léon-Feix

DOSSIER

ACTUALITÉS

hommage

16

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QUESTIONS À

Ce numéro revient sur l’habitat à Argenteuil qui constitue un enjeu majeur pour la ville.

Pour la ville, et bien évidemment, pour l’équipe municipale !

Argenteuil est une ville diverse, avec des quartiers aux identités propres et aux problématiques singulières, dont certains connaissent des situations difficiles en matière d’aménagement et de logement. Aussi l’habitat a-t-il toujours été, lors de mes mandats, au cœur de mes préoccupations.

J’avais d’ailleurs signé, en 2005, le premier contrat avec l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine), tout juste créée, pour lancer la rénovation urbaine du Val-d’Argent, achevée en 2018. Elle fut l’une des plus grandes opérations de rénovation urbaine menée en France.

En 2016, nous avons obtenu la signature d’un Contrat d’intérêt national avec l’État, pour la transformation du secteur de la Porte-Saint-Germain, qui connaît ce mois-ci une nouvelle avancée, avec le premier traité de concession qui concerne déjà 700 logements.

Quels sont les axes de travail de la Ville pour l’amélioration de l’habitat ?

Le premier axe, c’est de réhabiliter et de protéger l’habitat existant. C’est pour cela que nous avons mis en place, avec le territoire Boucle-Nord-de-Seine, les permis de louer et de diviser pour empêcher d’une part, la location de logements insalubres au profit de marchands de sommeil et, d’autre part, pour endiguer le phénomène de la division des pavillons en logements collectifs.

Le second axe tient à l’amélioration de l’offre de logement au travers de la construction. Nous ne voulons plus qu’Argenteuil soit le terrain de jeu de promoteurs indélicats. Pour cela, nous avons adopté, il y a quelques mois, une Charte de la construction durable pour travailler avec tous les acteurs concernés autour d’engagements fermes afin que le renouvellement du parc de logements soit synonyme d’amélioration du cadre de vie. La qualité, l’évolutivité et l’environnement doivent être au centre des projets.

Le plan de rénovation des copropriétés du Val- d’Argent est aussi un axe fort de l’action de la Ville pour un logement de qualité.

Depuis plus de 20 ans, la Ville accompagne les copropriétés privées en difficulté. L’opération de Requalification des copropriétés dégradées pour le Val-d’Argent (Orcod) marque une nouvelle étape de cet engagement, grâce à l’appui du territoire Boucle-Nord-de-Seine et de la Métropole du Grand Paris, qui a voté le 15 février dernier la métropolisation de l’opération, et donc son engagement financier. Ce sont donc près de 100 millions d’euros, mis à disposition par la Ville, la Métropole, l’État et de nombreux partenaires qui vont permettre de mener une rénovation exceptionnelle concernant près de 3 400 logements dans les prochaines années pour lutter contre l’habitat indigne.

C’est la clé d’un développement urbain durable et du maintien d’un habitat privé de qualité.

Georges Mothron Maire d'Argenteuil,

Vice-président de Boucle-Nord-de-Seine

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LA GALETTE DÉGUSTÉE

En janvier, tradition respectée ! Au sein des résidences municipales pour personnes âgées Ambroise-Croizat et Jean-Baillet, la galette de l’Épiphanie a été partagée par une quarantaine de résidents. Proposé par l’association Festiv’Centre-ville (aidée des personnels du Centre communal d’action sociale), ce moment a permis aux anciens de profiter d’une animation musicale à l’orgue de barbarie, qui reprenait des airs populaires des années 1970 et 1980. Le maire Georges Mothron et le 1er adjoint Xavier Péricat, ainsi que la conseillère municipale déléguée Martine Rousseau sont passés saluer les participants.

ASSAUTS DE MOTS

Dictons, proverbes, expressions, citations…

L’on a pu assister à une dynamique battle de mots, proposée fin janvier au théâtre Maurice- Sochon. Mené par des 3es du collège I.-&- F.-Joliot-Curie, l’exercice de joutes verbales était… spectaculaire ! En lien avec le spectacle Fahrenheit 451, proposé au Figuier blanc début février, les jeunes avaient affûté leurs armes oratoires en ateliers, menés depuis octobre avec le metteur en scène Florian Goetz (cie Les Arpenteurs de l’invisible), aidés des enseignants Camille Lefloch (français), Zakariya Mechegueg (anglais) et Fabien Daneshvar (référent Culture).

Initiation au basket 3x3 ; rencontre avec Diana Gandega, sélectionnée aux JO 2008 à Pékin

©D.R.

RETOURS SUR

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DEVENIR FRANÇAIS

Début février, près de 180 personnes étaient invitées à recevoir le décret attestant de l’obtention de la nationalité française. Le contexte sanitaire ne permettait pas d’organiser une cérémonie avec la famille et les proches mais le maire Georges Mothron (ici avec Carine Gonçalves et Jean-François Ploteau, respectivement chargés de la Santé et des Transports) a tenu cependant à remettre à chaque récipiendaire présent le fameux sésame, document qui permet d’officialiser l’appartenance à la communauté nationale.

LUTTE CONTRE L’HABITAT INDIGNE

De nombreux pavillons dégradés, divisés, impropres ou indignes à l’habitation, doivent être réhabilités sur le territoire. Une démarche pour laquelle la Ville se fait aider par la Sifae – filiale immobilière et foncière de l’Établissement public foncier d’Île-de-France et Action Logement. Les deux acteurs viennent de signer pour 2 ans un protocole de partenariat. Celui-ci permettra de remettre en état ces logements afin de les réintroduire sur le marché.

1ers quartiers concernés : Centre-ville et Val-Notre-Dame.

À CHACUN SES JEUX

Depuis l’obtention en 2019 du label Terre de jeux 2024, la Ville s’engage, assurant la promotion de la pratique sportive chez les jeunes, autour des valeurs de l’olympisme. Centrée en 2022 sur le Sport pour l’environnement et le climat, la Semaine olympique et paralympique a concerné 3 000 écoliers (22 classes volontaires) et les élèves du collège-lycée Saint-Joseph. Le programme, concocté par les éducateurs sportifs municipaux et des associations locales : escrime, basket 3x3, basket-fauteuil, para-athlétisme, tennis-fauteuil, VTT… ; rencontres avec des athlètes de haut niveau.

Le maire et son adjointe déléguée à l’Habitat et au Logement, avec la présidente de la Sifae, Léa Makarem (à g.)

Initiation au tennis-fauteuil, à l'espace Henri-Burg

©D.R.

RETOURS SUR

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Sur le pont…

… d’Argenteuil. Lundi 24 janvier, ont débuté les tra- vaux de réfection du pont d'Argenteuil engagés par le Département. Ce chantier prévoit une remise à neuf complète de l’infrastructure.

I

l constitue le trait d’union entre les départements du Val- d’Oise et des Hauts-de-Seine et relie Argenteuil à la métropole du Grand Paris. Emprunté chaque jour par quelque 30 000 automobilistes, 800 piétons, 1 200 cyclistes et 200 adeptes de la trottinette, le pont d’Argenteuil fait l’objet d’importants travaux de rénovation. Ce chantier d’envergure est mené et financé à hauteur de 4 millions d’euros par le département du Val-d’Oise et le Fonds de solidarité interdépartemental et d’investissement (FS2I), créé par les sept départements d’Île-de-France en 2019.

150 ans après sa reconstruction immortalisée par Claude Monet, le pont de la RD909 se refait ainsi une jeunesse et l’opération s’avère technique : colmatage des fissures, ragréage des parements de béton dégradés, traitement et remise en peinture de la structure métallique du tablier et des garde-corps, réfection du réseau de canalisations des eaux pluviales et de l’asphalte, remplacement de l’escalier d’accès aux berges de Seine, au niveau de la base d’aviron, et création d’un second du côté de la future plataneraie. Prévu pour durer jusqu’à la fin de l’année, le chantier s’étale sur les 230 mètres de l’ouvrage réduisant la circulation de quatre à deux voies.

Vigilance renforcée

Depuis l’effondrement du pont de Gênes en Italie survenu en 2018 et l’affaissement, la même année, d’un mur de soutènement du viaduc de Gennevilliers qui a bouleversé durant des mois le trafic valdoisien, la vigilance s’est intensifiée. « Nous avons tous à l’esprit le drame de Gênes. Cette catastrophe a entraîné une prise de conscience en France. Aujourd’hui, les collectivités ont l’obligation d’inscrire un budget pour la réfection et le contrôle de leurs ouvrages d’art, c’est une bonne chose », rappelle Xavier Péricat, 1er adjoint au maire. Ces travaux sont l’occasion pour le Département d’intégrer des aménagements adaptés aux différents modes de déplacement, avec notamment la création d’une piste cyclable bidirectionnelle.

• A.B.

« Au-delà des aspects de sécurité et d’optimisation de la circulation automobile dans un environnement partagé avec les piétons et les cycles, cette rénovation participe à la qualité de notre entrée de ville et constitue un atout certain dans la reconquête des berges de Seine. »

Xavier Péricat 1er adjoint au maire délégué au Cadre de vie, aux Marchés publics et à la Coordination des quartiers.

En chiffres

• 12 à 14 mois de travaux

• 4 millions d’euros inves- tis par le Département et le Fonds de Solidarité Interdépartemental et d'Investissement

Plus de 32 000 usagers par jour

• 1919, départ du Tour de France

En cours de réfection, le pont d’Argenteuil constitue une pièce maîtresse dans la reconquête des berges de Seine.

ACTUALITÉS

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Citoyens et engagés

En vue du renouvellement des Comités de quartier organisé par tirage au sort le 30 mars, la Charte de fonctionnement dédiée a été revue, en collaboration avec les membres sortants. Objectif : donner davantage de poids à la démocratie participative locale.

I

ls participent au mieux-vivre ensemble depuis vingt ans et la municipalité entend renforcer leur implication dans la vie locale et la construction de la ville. Mis en place dans les communes de plus de 80 000 habitants depuis l’adoption de la loi Vaillant en février 2002, les comités de quartier ont un rôle essentiel dans l’application de la démocratie participative. Élus pour deux ans, ils contribuent au développement de projets parti- cipatifs collectifs ou individuels dans chaque quartier. Pour ampli- fier la voix de ces assemblées

composées de vingt membres dont une quinzaine est tirée au sort, la charte définissant leurs missions a été repensée en fin d’année dernière.

La charte des comités de quartier prévoit désormais la représentation de toutes les listes d’opposition élues au second tour des élections municipales de juin 2020.

Démocratie partagée

En deux décennies, de nombreux projets ont ainsi été co-construits pour répondre aux besoins des habitants. Un terrain sportif de proximité réalisé au Val-Notre- Dame, des jardins partagés

implantés au Val-d’Argent-Nord, des "préveneurs" voulant agir pour améliorer le cadre de vie dans leur quartier... « Au quotidien, les comités de quartiers sont nos yeux et nos oreilles pour nous alerter sur l’amélioration du cadre de vie à travers la proposition d’aménagements liés à la circulation, au stationnement, à la propreté ou encore à la sécurité. Ils ont ce que l’on appelle une

expertise d’usage… du bon sens au quotidien ! », rappelle Xavier Péricat, 1er adjoint au maire délégué au Cadre de vie, aux Marchés publics et à la Coordination des quartiers. Un travail conjoint qui bénéficie avant tout aux habitants.

Né à Argenteuil, André Tabare est membre du comité de quartier du Val-d’Argent-Sud depuis une dizaine d’années et a vu son cadre de vie évoluer. « Nous avons notamment fait installer des boîtes à livres avenue Maurice-Utrillo et place Andrée-et-Jean-Lhérault, site dont nous avons aussi initié l'aménagement. C’est aujourd’hui devenu un lieu de rencontre avec des espaces de jeu pour enfants. » Pour faire remonter les problématiques rencontrées dans chacun d’entre eux et informer les habitants sur les projets qui les concernent, des réunions se tiennent tous les mois dans chaque quartier. « En fait, nous faisons le lien entre la population et les élus de façon à améliorer la vie de quartier et à avancer ensemble dans la même direction », résume André Tabare.

• A.B.

PLUS D’INFO

Les dossiers de candidature sont à retirer et à remettre dans les maisons de quartier jusqu’au 25 mars et le tirage au sort prévu le 30 mars se fera à l’Hôtel de ville.

« La municipalité souhaite insuffler une nouvelle dynamique à cette instance pour répondre à l’exigence des habitants de participer plus activement à la vie de quartier et d’être associés aux projets et décisions qui les concernent. » Xavier Péricat 1er adjoint au maire délégué au Cadre de vie, aux Marchés publics et à la Coordination des quartiers.

CADRE DE VIE

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Envie d'avoir envie

L’appel à candidatures pour la 3

e

édition du concours CréArgenteuil clôturé depuis le 11 février, la phase de présélection des candidatures a commencé. Des ateliers thématiques sont ouverts au public.

Q

ui des trente entrepreneurs candidats pour le concours CréArgenteuil 2022 resteront dans la course ? Les Argenteuillais en lice le sauront le 7 mars, date à laquelle prendra fin une présélection de quatre semaines. Quinze finalistes seront alors retenus parmi les deux catégories de lauréats "Porteurs de projet" et "Jeunes entre- prises". Les entrepreneurs sélectionnés pourront alors bénéficier du Parcours d’accélération, véritable tremplin pour faire décoller leur projet et les préparer au mieux au pitch final du concours.

Le Parcours d’accélération se déclinera sous forme d'ate- liers du 14 au 24 mars – certains sont ouverts au public, avec l’intervention de plus de dix experts, professionnels et acteurs de la création d’entreprises. « Nos coachs forme- ront et accompagneront les finalistes dans la réalisation de leur business plan et de leur pitch de projet, qu’ils présente- ront devant un premier jury le 28 mars », expliquent les organi- sateurs. Composé de partenaires officiels de la création d’entre- prise et de professionnels, le jury sélectionnera ensuite, à huis clos, les meilleurs candidats de cette 3e édition du concours CréArgenteuil. Enfin, le 14 avril, se déroulera la dernière étape.

Les six derniers finalistes seront départagés et le jury final dévoi- lera, à l’auditorium de l’Hôtel de ville, les deux entrepreneurs les plus audacieux dont le projet aura retenu leur intérêt.

• A.B

Le 8 février, un atelier gratuit sur le thème "Le choix du statut juridique" a eu lieu à la pépinière d'entreprises d'Argenteuil.

RÉUSSIR SA LEVÉE DE FONDS

Parce qu'elle constitue l’une des étapes clés dans le développement de l'entreprise, la pépinière L’Ouvre- boîte et Initiactive95 consacrent un cours sur la levée de fonds le 21 février. Partenaire de L’Ouvre-boîte dans la promotion et le financement de l’entrepreneu- riat à Argenteuil, l’association spécialisée animera cette masterclass gratuite à travers des ateliers collectifs.

« L’Ouvre-boîte constitue la porte d’entrée de tout projet entrepreneurial, quelle que soit sa maturité, et notre rôle est de mettre en relation les partenaires économiques locaux et les porteurs de projet selon leurs besoins spécifiques pour faciliter le développement d’idées innovantes. »

Damien Walker adjoint au maire délégué à l'Attractivité Plus d’infos : ouvreboite.bouclenorddeseine.fr

ÉCONOMIE

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Co-construire

Logements, commerces, entreprises… Le vaste programme d’aménagement de la Porte-Saint-Germain deviendra concret dans une dizaine d’années. Mais il se pré- pare aujourd’hui, selon différentes phases, dont celle de la participation d’habi- tants et usagers à son élaboration.

L

a municipalité tenait à ces échanges avec ceux qui vivent et travaillent là, au sein de ce grand secteur du quartier Val-Notre-Dame. Les équipes territo- riales (Ville et Boucle-Nord-de-Seine) chargées du projet d’aménagement ont ainsi proposé différents ateliers aux habitants et usagers.

« Tout au long de l’année 2021, malgré les diffi- cultés liées aux consignes sani-

taires, plusieurs rencontres ont été montées, autour de thèmes diffé- rents, détaille la cheffe de projet.

Le principe ? Diagnostics préparés par nous et nos prestataires ; observations/réactions des petits groupes de volontaires ; mise en com- mun en fonction des expériences et besoins.

Nous avons proposé plusieurs configurations de rendez-vous, avec des habitants, salariés, comité de quartier, élus et techniciens concer- nés par les futurs équipements [Petite enfance,

Commerce, Cadre de vie/Espaces urbains, Mobi- lités/Développement durable, Enfance-Édu- cation, Culture, Vie des quartiers…], pour iden- tifier le plus concrètement possible les usages et besoins des personnes potentiellement utili- satrices. Ces exercices de co-construction nous permettront d’élaborer des programmes réa- listes, qui puissent développer une réelle attracti- vité d’Argenteuil pour les habitants et à l’échelle métropolitaine. » Une fois ce programme arrêté, dans le courant de cette année, l’on pourra passer à des formes qualifiées d’Urba- nisme transitoire. Elles consistent à proposer des aménagements pendant plusieurs mois, grandeur nature. Leur implantation matérielle n’a pas de vocation pérenne. Elle permet d’obser- ver la fréquentation d’un square, d’un jardin par- tagé, d’une voie de circulation… et d'en tirer les analyses utiles.

• C.A.

MAISON DU PROJET

Lieu dédié aux habi- tants-usagers, pour expliquer les étapes de la rénovation urbaine.

La Traversière 101 bis rue Henri-Barbusse ; permanence le vendredi, 14h-17h30.

TOUT EN PROXIMITÉ

« Grâce aux quatre ateliers proposés pour échanger sur le projet d’aménagement de la Porte-Saint-Germain, les habitants et usagers nous apportent des éclairages très concrets. Ils nous évitent des conceptions hors-sol : c’était ce que nous souhaitions.

Ce dialogue se construit progressivement et nous espérons le poursuivre, sous différentes formes, que nous continuerons à ouvrir aux volontaires qui souhaitent participer à cette co-

construction. » Camille Gicquel adjointe au maire déléguée à l’Urbanisme, à l’Aménagement et aux Projets urbains

URBANISME

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Du rouge en or

En octobre dernier, le vin rouge d’Argenteuil a décroché l’or au Symposium des vignes d’Île-de-France. Ce prix vient récompenser le travail minutieux des trois agents de la direction des Espaces verts, qui entretiennent tout au long de l’année le vignoble communal.

E

lle fait partie de l’histoire et du patrimoine local. Depuis le Moyen Âge, la culture de la vigne s’est peu à peu enracinée à Argenteuil. Celle qui fut au XVIIIe siècle la plus grande commune viticole de France, en rendement à l’hectare, a préservé presque 3 000 m² de vignes municipales où sont produits du Chardonnay et du Pinot noir. Conseillés

par un œnologue, trois agents des Espaces verts

bichonnent les ceps et leurs grappes qui se développent sur quelque 600 poteaux et le long de plusieurs kilomètres de câbles tendus.

Travail de la terre, taille, palissage, traitement contre les maladies et parasites, éclaircissage... De multiples étapes précèdent les vendanges, qui se déroulent entre mi-septembre et mi-octobre.

« L’entretien de la vigne se fait tout au long de l’année. Il faut res- pecter un calendrier précis et veiller à ne brûler aucune étape », explique Christophe Nicolas, chef d’équipe en charge du vignoble municipal. La finesse des raisins et la qualité d’un vin sont garan- ties à 80% par un suivi méticuleux. En hiver, les agents travaillent la terre, remettent en place la vigne pour que les rameaux soient bien maintenus par les fils et ne touchent pas le sol d’où peuvent

provenir les maladies. En février et en mars, vient le temps de la taille. « Cette année, nous avons fait une pré-taille pour éviter de nous faire surprendre par les premières gelées », précise le chef d’équipe. Rien n’est laissé au hasard et les agents doivent parfois faire preuve d’audace et d’ingéniosité pour s’adapter à la terre et au climat. Au moment des premières sorties de bourgeons, du souffre et de la bouillie borde- laise sont appliqués sur le bois puis sur les feuilles. « Ces produits naturels permettent d’éviter la propagation de maladies cryptoga- miques favorisée par l’humidité », souligne l’œnologue. Puis, pour que les fruits prennent un maximum le soleil, les agents enlèvent régulièrement les feuilles autour des grappes. Le travail de la vigne demande du temps et une certaine passion des personnes qui s’en occupent. « Ça fait vingt ans que j’entretiens la vigne d’Argenteuil, c’est plaisant car on prend soin de la nature qui nous force à vivre à son rythme et nous réserve parfois de belles surprises », confie Christophe Nicolas. Comme le cru 2020 du Pinot noir qui a conquis le jury au Symposium des vignes d’Île-de-France et a remporté le prix du Meilleur vin rouge francilien.

• A.B.

Depuis le début des années 2000, une Fête des vendanges est organisée chaque année, le 1er samedi d’octobre, avec des démonstrations de pressage, une vente et une dégustation des crus mis en bouteille.

Fruit de la passion

PATRIMOINE

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Sensibiliser, puis sanctionner

Créée en mai 2019, la brigade de l’environnement veille à la préservation du cadre de vie en luttant contre les incivilités portant atteintes à la nature. Son arme ? La sensibilisation et, dans les cas de récidive, la verbalisation.

D

épôts sauvages, pollutions, brûlage de déchets verts, masques jetés sur la voie publique... En près de trois ans d’exercice, l’équipe a développé ses actions et s’est agrandie, passant de 5 à 7 agents, pour s’adapter aux comportements nouveaux. Selon les quartiers, les problématiques ne sont pas les mêmes et les incivilités peuvent en effet très vite évoluer. « Nous sensibilisons la population au respect de l’envi- ronnement et, entre autres, du règlement de collecte de déchets établi par le syndicat Azur », explique Abdelkader Draris, l’un des membres de la brigade depuis son lancement. Lorsqu’une infrac- tion est constatée de façon répétée, les agents sont assermentés pour instruire la procédure correspondant à la transgression. Ils appliquent alors le forfait de 265 euros, montant correspondant aux frais de collecte auxquels peuvent s’ajouter des tarifs supplé- mentaires, conformément à la délibération du conseil municipal du 17 octobre 2016 (jusqu’à 750 euros pour les dépôts sauvages les plus importants). « Lorsque les déchets sont importants, le dépôt en question fait l’objet d’une pesée et nous appliquons un mon- tant calculé en fonction du poids », précisent-ils. Depuis peu, les poubelles présentes sur la voie publique en dehors des jours et horaires de collecte, considérées comme des dépôts sauvages, peuvent également entraîner une verbalisation. Enfin, la Ville réfléchit à mettre en place des mesures pour lutter davantage contre la pollution produite par les mégots jetés par terre. Tous les ans, ce sont plus de 23 milliards de ces filtres marrons qui se retrouvent dans la nature, polluant jusqu’à 500 litres d’eau chacun.

L’an dernier, l’État a créé une filière pollueur-payeur mégots obli- geant producteurs et distributeurs à agir pour leur recyclage.

• A.B.

ARGENTEUIL, VILLE OÙ IL FAIT BON VIVRE

74e sur 34 827 villes. Pour la troisième année consécutive, Argenteuil figure dans le palmarès 2022 des Villes et villages où il fait bon vivre. Première commune du Val-d’Oise par le nombre d’habitants, Argenteuil s’affiche ainsi depuis le 31 janvier comme étant LA commune idéale à l’échelle du département. Ce classement national distingue les villes ayant obtenu les meilleurs résultats parmi 187 critères répartis en 9 catégories : qualité de vie, sécurité, santé, commerces et services, transports, éducation, sports et loisirs, solidarité et attractivité immobilière.

CADRE DE VIE

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Je pense donc je trie

Première du genre à Argenteuil, une ressourcerie est ouverte au public depuis 8 mois. Baptisée L’ArgenTri, l’association s’installe dans le paysage du recyclage pour préserver la planète.

T

rouverez-vous, au sein des locaux de L’ArgentTri, un

«  cire-godasses, un repasse-limaces, un tabouret à glace (…), la tourniquette à faire la vinaigrette, le rata- tine-ordures et le coupe-friture » ?

Au-delà de l’humour de Boris Vian, qui se moquait dans La Complainte du progrès de la course des ménages à la consom- mation, vous pourriez dégoter des objets cette fois utiles, à prix attractifs, au sein des 200 m2 de la recyclerie, située au Val-Notre- Dame. « Nous occupons des locaux mis à disposition par l’un de nos adhérents, ce qui nous permet de limiter nos frais. Mais instal- lés sur plusieurs niveaux et divisés, l’accueil et le tri sont peu pra- tiques, explique le président Francis Thouvenot. La recherche est ouverte pour un lieu plus grand, qui permette d’optimiser l’organi- sation, proposer des ateliers de réparation et de transformation…

Les idées fourmillent, grâce au noyau de bénévoles qui fait tour- ner avec énergie l’association, créée en 2020. Ces passionnés du recyclage – Sandra, Patricia, Vianney, Nathalie… – ont plein de projets, mettant en commun compétences et disponibilités : sol- liciter les différents acteurs du territoire pour trouver des locaux plus grands et visibles ; participer à des opérations de sensibi- lisation du public  ; monter des partenariats (Le Musée sauvage, Smile, La Pastèque, des associations caritatives…) ; travailler avec le syndicat Azur pour animer la Cabane à dons et sur un projet

intercommunal de ressourcerie ; pérenniser la démarche grâce à des emplois salariés, notamment en réinsertion…

Depuis son ouverture, le lieu a déjà trouvé son public, aux ori- gines géographiques et sociales diverses. « Aujourd’hui, le concept de réemploi est mieux compris : on contrôle son bud- get avec des objets à très petits prix et en plus, on évite la destruction de biens alors qu’ils sont tout à fait réutilisables ! » Alors, tous au tri : donnez, achetez et/ou venez aider…

• C.A.

OUI AUX OBJETS EN BON ÉTAT

Livres ; vêtements (0-6 ans)/puériculture ; petits appa- reils électro-ménagers ; vaisselle/bibelots/décorations ; équipements de sport ; petits meubles et chaises ; jeux et jouets ; matériels audiovisuel et informatique.

Samedi, 14h-17h (collecte jusqu'à 16h ; vente) 179 rue Henri-Barbusse

> ArgenTri.fr - Adhésion/don > HelloAsso.com LArgentTri largentrirecyclerie

ASSOCIATION

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Au bout du compte

Première ville du Val-d’Oise, Argenteuil avoisine les 115 000 habitants. Un nombre à affiner et à analyser grâce au recensement annuel, actuellement en cours.

T

rois critères président au processus de comptage, depuis plusieurs années pour les villes de plus de 10  000 habitants : le rythme annuel de récolte des données ; l’échantillonnage des foyers, qui concerne seulement 8 % d’entre eux ; et le tirage au sort de ces foyers.

Sur le terrain, 21 agents municipaux (et 4 contrôleurs) sillonnent Argenteuil pendant plus d’un mois pour déposer une feuille de logement dans votre boîte aux lettres, avec une date limite de retour. « Sous forme de questionnaire, vous devez renseigner plu- sieurs informations concernant votre logement et les personnes vivant au sein de votre foyer, détaille l’agent coordinateur de l’opé- ration à Argenteuil. Formés, mes collègues peuvent vous aider à remplir ce questionnaire ; ou vous le remplissez vous-même et le transmettrez à la date fixée ; ou encore, vous remplissez les cases en vous connectant au site de l’Insee avec code d’accès et mot de passe : vos réponses enregistrées, l’agent municipal ne vous relancera pas. En période de pandémie, pour éviter les contacts, la solution apparaît plus protectrice, bien sûr. Elle permet également

une économie de papier. Mais pas d’inquiétude : si vous n’êtes pas très à l’aise avec l’outil numérique, la procédure traditionnelle est maintenue ! »

Quelques précautions

Les agents se protègent, et vous aussi, en appliquant les gestes barrières ; si vous êtes sollicité, vérifiez l’identité de l’agent – carte officielle tricolore, avec photo et signature du maire ; votre identité est forcément répertoriée, mais l’analyse des données reste anonyme et confidentielle.

Mené par l’Insee (Institut de la statistique et des études écono- miques), conjointement financé par l’État et les communes, l’exer- cice du recensement est extrêmement encadré.

Et l’utilité ? Compter les habitants du territoire français, métro- politain et ultramarin, c’est pouvoir projeter une multitude d’équi- pements, nécessaires à la collectivité (logements, établissements scolaires, hôpitaux, pharmacies, transports…).

• C.A.

JUSQU’AU 26 FÉVRIER

+ d’infos ? 01 34 23 41 00 (Hôtel de ville, direction des Affaires générales) ou > Insee.fr

Les données récoltées et analysées par l’Insee sont disponibles pour tous 8 à 10 mois suivant le recensement

QUARTIER

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Vo t r e p u b l i c i t é d a n s l e p r o c h a i n m a v i l l e   : 0 1 5 3 9 2 0 9 0 0

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L'habitat de demain

EN BREF

34% C’est le taux de logements sociaux atteint à Argenteuil en 2021. Au-dessus des préconisations de l’État.

2021

Mise en place des permis de louer et de diviser dans le cadre de la lutte contre l’habitat indigne (135 dossiers instruits en un an).

18 janvier

Signature d’un traité de concession pour l’aménagement de deux îlots de la Porte-Saint-Germain/Berges de Seine.

13 copropriétés ont bénéficié d’opérations de rénovation ces dernières années.

3 400

logements concernés par l’Opération de requalification des copropriétés dégradées (ORCOD).

DOSSIER

18 RÉNOVATION DES COPROPRIÉTÉS 19 TÉMOIGNAGES

20 CONSTRUCTION DURABLE

21 AMÉNAGEMENT DE LA PORTE-SAINT-GERMAIN 22 PROJET INNOVANT

23 DEVENIR PROPRIÉTAIRE

(18)

Plan Copropriétés renforcé

Pilotée par la métropole du Grand Paris en partenariat avec la Ville et Boucle-Nord-de-Seine, l’Opération de requalification des copropriétés dégradées (ORCOD) se précise pour le quartier du Val-d’Argent.

3

400. C’est le nombre de logements concernés par l’OR- COD qui se poursuit dans le quartier du Val-d’Argent.

Accompagnées depuis vingt ans par la Ville et l’Agence nationale de l’habitat (ANHA), les copropriétés vieil- lissantes poursuivent leur mue. En avril prochain, la convention de partenariat de l’ORCOD doit être délibérée à l’occasion du prochain conseil métropolitain. Ses objectifs, enjeux et investissements, visant à répondre aux difficultés ren- contrées dans les copropriétés, y seront alors présentés.

Pour mener ces travaux de rénovation et lutter efficacement contre l’habitat indigne, ces opérations d’assainissement de l’habitat collectif sont désormais réfléchies à l’échelle du quar- tier de façon « à répondre aux problématiques rencontrées par différentes copropriétés d’un même secteur, selon la direction municipale Habitat. Le but est de créer un lien entre les dispo-

sitifs existants et coordonner les démarches engagées. Redres- ser une copropriété, c’est bien, les requalifier c’est mieux. » Après avoir effectué un diagnostic des copropriétés présentant des difficultés financières et/ou énergétiques et rédigé un rap-

port détaillé, des orientations stratégiques sont établies pour être mises en œuvre dans le cadre d’un dispositif de redressement (OPAH* ou PDS**) ou bien d’un Programme opérationnel de prévention d’accompagnement des copropriétés (POPAC). L’ORCOD constituera ainsi la clé de voûte d'un dévelop- pement urbain durable et du maintien d’un habitat privé de qualité.

La priorité pour la municipalité étant de favoriser le parcours rési- dentiel des Argenteuillais.

La résidence Saint-Germain, située au Val-d’Argent-Nord, fera d'ici 2025 l'objet de travaux de rénovation.

VOIR LOIN

©Manon Caveribere

* OPAH : Opération programmée d'amélioration de l'habitat

** PDS : Plan de sauvegarde

• A.B.

DOSSIER

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... Ils témoignent ... Ils témoignent

Siriki Coulibaly, habitant de la tour Val 1, au Val- d’Argent-Nord, a bénéficié de travaux de rénovation dans sa copropriété.

I

l y a quelques années, Siriki Coulibaly, qui habite 11 place d’Alembert, a bénéficié de l’Opération programmée d’amélio- ration de l’habitat (Opah). Après deux ans de travaux qui se sont terminés en 2017, son immeuble a retrouvé une seconde jeunesse. Une rénovation qui l’a convaincu de rester dans ce bâ- timent datant de 1968, où il a posé ses valises il y a maintenant 35 ans. « Toutes les fenêtres ont été changées avec la mise en place d’un double vitrage ; la toiture a été étanchéifiée ; et notre bâtiment a été raccordé au réseau de chauffage urbain. Les tra- vaux d’isolation nous ont changés la vie. Dès 2018, cela s’est traduit sur les factures et près de 70 000 euros ont été écono- misés par la copropriété rien que cette année-là. Auparavant, en hiver, notre chaufferie tournait à plein régime mais les murs ne retenaient alors pas la chaleur. Le système était obsolète et trop énergivore. Si les charges n’avaient pas diminué, j’aurais dû me résigner à déménager. De plus, l’immeuble dégradé et vieil- lissant attirait à l’époque des squatteurs. Les travaux ont tout changé en apportant davantage de confort et de sécurité.  » Sujette à d’importants problèmes financiers, la copropriété réno- vée a réduit son taux d’impayés de plus de 60%.

Sylvia Liot fait partie du conseil syndical de la résidence Saint-Germain, dans le quartier du Val-d’Argent-Nord.

D’ici trois ans, son immeuble fera l’objet de travaux dans le cadre de l’ORCOD.

A

près l’isolation de la toiture en 2010, l’installation d’une chaufferie individuelle en 2013 et le remplacement des ascenseurs en 2016, la copropriété dans laquelle Sylvia Liot réside depuis près de 3 ans a été désignée pour bénéficier de l’ORCOD. « Un ravalement avec un bardage isolant doit être effectué d’ici 2025 et les fenêtres et VMC de notre bâtiment vont être remplacées. Je suis arrivée en 2019 dans cette copropriété et mon logement est dépourvu de système de ventilation, ce qui a favorisé le développement de moisissures sur les murs et dans les placards de l’appartement. J’ai également des infiltrations dans ma cuisine et j’ai dû acheter un chauffage d’appoint pour pallier les déperditions de chaleur. » La bâtisse va également faire l’objet d’une mise aux normes PMR et les blocs incendie présents dans les parties communes vont être changés. Au-delà des bénéfices certains que ces travaux vont apporter, une plus-value immobilière va découler de cette opération. « J’ai hâte de pouvoir vivre dans un logement sain. »

DOSSIER

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Pour une construction durable

Depuis l’adoption de la charte de la construction durable le 14 décembre dernier, tout projet immobilier de logements envisagé sur le territoire communal doit respecter les engagements qui y sont inscrits. Argenteuil est la deuxième commune du Val-d’Oise à se munir de cet outil.

P

our préserver son équilibre et son cadre de vie, la Ville a adopté fin 2021 une charte de la construction durable.

Un référentiel co-construit par les services techniques, élus, Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environ- nement du Val-d’Oise (Caue95) et comités de quartier et auquel devront se référer les promoteurs immobiliers et les bailleurs sociaux avant toute construction de logements à Argenteuil. « Ce document, issu d’un travail collaboratif, a pour objectif de trouver un équilibre permettant à la Ville de construire et renouveler son parc de logements en améliorant le cadre de vie de tous », explique Georges Mothron, maire d’Argenteuil.

« Un travail collaboratif »

Élaborée en complément des documents d’urbanisme réglemen- taires existants, cette charte vient accompagner le renouvelle- ment d’Argenteuil à travers plusieurs axes forts : insertion urbaine, respect du patrimoine naturel et architectural existant ainsi que de l’environnement. Le développement d’un nouveau projet doit être réfléchi de façon à préserver et valoriser l’identité culturelle et pay- sagère d’Argenteuil et à « garantir la qualité à l’échelle du quartier, du bâtiment et du logement », souligne Camille Gicquel, adjointe au maire déléguée à l’Urbanisme, à l’Aménagement et aux Projets urbains. Tout porteur de projet immobilier doit se rapprocher de

la direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement pour obtenir la charte et s’y conformer. Ce document engage les constructeurs à respecter l’ensemble des préconisations énoncées.

• A.B.

Plus d’info : droitdusol@ville-argenteuil.fr

PERMIS DE LOUER ET DE DIVISER

Depuis le 1er janvier 2021, la Ville s’est dotée de deux outils pour lutter contre l’habitat indigne. La mise en place des permis de louer et de diviser a pour but de renforcer la lutte contre la division pavillonnaire excessive dans la commune. Tout propriétaire qui souhaite mettre en loca- tion un logement situé dans le quartier Val-Notre-Dame est désormais obligé de solliciter la direction de l’Habitat pour obtenir une autorisation préalable. Enfin, tout pro- priétaire argenteuillais doit dorénavant soumettre aux directions Urbanisme et Habitat une demande d’autori- sation de diviser avant d’engager des travaux.

DOSSIER

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Porte-Saint-Germain / BerGeSde Seine

Concession d’aménagement

Le projet d’aménagement du secteur de la Porte-Saint-Germain/Berges de Seine, portant sur le recyclage de 75 hectares de la ville, a franchi une nouvelle étape avec la signature, le 18 janvier, d’un traité de concession*

sur deux îlots du périmètre.

S

itué dans le quartier Val-Notre-Dame, l’opération de réaménagement des îlots Mirabeau et Barbusse- Pont-Neuf se dessine peu à peu. Mi-janvier, l’inter- communalité Boucle-Nord-de-Seine, représentée par Georges Mothron, maire d’Argenteuil alors président de l'Établissement Public Territorial, a attribué la concession d’amé- nagement à Paris Sud Aménagement, qui s’est associé aux pro- moteurs Réalités, Hibana et BNP Paribas Real Estate. Ces derniers ont pour mission la construction de 700 logements et d’un pôle commercial en pied d’immeubles. La requalification de la place du 11-Novembre et des espaces publics attenants est également prévue. « Après une concertation approfondie avec les habitants et acteurs économiques, Argenteuil matérialise son ambition de renouveau du secteur de la Porte-Saint-Germain », souligne Camille Gicquel, adjointe au maire déléguée à l’Urbanisme, à l’Amé- nagements et aux Projets urbains.

75 ménages à reloger

Étape préalable essentielle pour mener à bien ce programme d’aménagement soumis à la charte de la construction durable (voir page 20), l’association Solidaires pour l’Habitat (Soliha) a été man- datée l’été dernier par l’EPT Boucle-Nord-de-Seine pour accompa- gner, dans leur relogement, les 75 ménages résidant actuellement au sein des îlots Mirabeau et Barbusse-Pont-Neuf. Cette mission, encadrée par la charte partenariale signée avec l’État, Action Logement, l’Établissement public foncier d’Île-de-France (EPFIF) et les bailleurs sociaux implantés dans la commune, doit permettre

de proposer un nouveau logement aux ménages concernés. Et ce, dans la ville et les communes alentour, en fonction du parc social existant et des logements libérés. Pour la première phase de relo- gement, Soliha accompagne 25 ménages dont les biens sont maî- trisés (EPFIF ou AB-Habitat) « Sept ménages ont déjà été relogés depuis le début de l’année 2021 et trois s’apprêtent à déménager », explique-t-on à la direction Habitat. Les autres habitants devant bénéficier de cette aide seront pris en charge au fur et à mesure des acquisitions des logements par l’EPFIF.

• A.B.

*Le Traité de concession d'aménagement (TCA) est un contrat entre la collectivité et l'aménageur désigné pour la réalisation d'une opération d'aménagement.

« Nous souhaitons amener les habitants à vivre pleinement dans leur nouveau quartier, dans un cadre de vie harmonieux et dynamisé. L’opération de relogement qui le précède prend nécessairement du temps, car elle doit se faire progressivement, pour trouver les meilleures solutions qui soient, pour accompagner les locataires et propriétaires concernés. » Véronique Laugier adjointe au maire déléguée au Logement et à l’Habitat

Fin 2021, l’opération d’aménagement de la Porte-Saint-Germain a remporté l'appel à projet du plan France Relance pour la reconquête des friches franciliennes.

DOSSIER

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Je te raconte

La voix, c’est la leur. Des habitants du Val-d‘Argent-Sud ont accepté de la poser au creux d’impressions évoquées comme ils le souhaitaient. Une initiative proposée par le bailleur Toit et Joie-Poste-Habitat, qui mène des projets culturels innovants avec ses locataires.

E

n porte-à-porte, dictaphone et carnet en main, Laurène et Manon ont mené l’enquête…

En juillet 2021, elles recueillent la parole de résidents volontaires, habitants de l’avenue Maurice-Utrillo, sur leur propre histoire et celle d’Argenteuil, peut-être teintée de légendes et de contes et pourquoi pas, d’interprétations que l’on aurait peut-être envie de vérifier.

Les témoignages enregistrés, les représentantes de La Lovely com- pagnie [voir photo] avaient pour mission de les restituer à tous les locataires, sous forme de balades sonores. « Mi-décembre, six podcasts sont proposés dans le petit studio monté dans l’un des halls d’immeuble. En passant, les résidents s’arrêtent s’ils le souhaitent, collent l’un des casques sur les oreilles et écoutent »,

expliquent les jeunes intervieweuses. Des épisodes courts, tou- chants et émouvants, pour mieux se connaître et se situer dans la ville où l’on habite, où parfois on est né et on a grandi.

« Une façon sans manières de faire appel à la mémoire, que l’on soit jeune ou moins jeune, récemment arrivé à Argenteuil ou y vivant depuis plusieurs années, explique Patricia Guérin, respon- sable de la Culture chez Toit et Joie-Poste-Habitat. Surtout, l’un de nos objectifs, à travers ce projet et d’autres que nous avons déjà menés, c’est de lier et relier nos résidents. Tout en facilitant les accès à la culture, quelle que soit sa forme. Ici à Argenteuil, Sevran, Clichy-sous-Bois, Persan ou Champigny-sur-Marne. »

Se raconte ainsi l’histoire d’un quartier, plus largement celle d’Argenteuil, à l’échelle des habitants.

• C.A.

Toit et Joie-Poste-Habitat Créé en 1957, le bailleur so- cial gère deux résidences à Argenteuil : 98-102 av.

Maurice-Utrillo/ 13 rue Voltaire (152 logements) ; 11-15 rue Henri-Barbusse/

rue du 8-Mai-1945 (70 logements). Toit et Joie est le «  seul opérateur de logement social en France à disposer d’une direction de la Culture  ». Celle-ci se trouve ainsi à l’initiative de plusieurs projets originaux, associant résidents, artistes et organismes de la Culture.

ÉCHANGER SON LOGEMENT SOCIAL

Une bourse en ligne permet à des locataires de logements sociaux d’Île-de-France (chez la plupart des bailleurs) d’échanger leur logement. Les Argenteuillais concernés peuvent en bénéficier. Plateforme soutenue par l’État, l’Aorif, le groupe Action Logement et les collectivités locales partenaires dont Argenteuil.

Créez votre compte, déposez votre annonce, décrivez votre logement et consultez les offres.

> EchangerHabiter.fr

©Toit & Joie

DOSSIER

(23)

S

e loger tout en se constituant un patrimoine, c’est possible. Le Prêt social location-accession (PSLA) ou le Bail réel solidaire (BRS) constituent des solutions alternatives à l’accession libre pour les ménages éligibles sous plafond de ressources. Depuis une vingtaine d’années, ces dispositifs ont été créés pour maîtriser le coût des transactions immobilières. Objectif : permettre à davantage de foyers d’accéder à la propriété et de constituer, de cette manière, un patrimoine.

Garantis et sécurisés

Simple et sans risque, le PSLA donne la possibilité aux foyers aux revenus modestes de devenir progressivement propriétaires de leur résidence principale. Il se déroule en deux temps. Le ménage loue d’abord le logement auprès d’un bailleur social et verse une redevance. Il peut ensuite devenir propriétaire du bien à un tarif préférentiel et bénéficier d’aides. Les locataires bénéficient de trois garanties communes à tous les logements :

• une assurance-revente contre toute décote du bien pendant dix ans

• une garantie de rachat du logement, sous conditions, pendant quinze ans

• une garantie de relogement dans un logement locatif so- cial pendant quinze ans.

COMMENT ACHETER SON LOGEMENT SOCIAL ?

Il est également possible d’acheter son logement social et ce, quelle que soit la durée de la location. Il suffit d’interro- ger le bailleur social concerné et d’adresser une demande d’acquisition à l’organisme HLM propriétaire. De plus, Val-d’Oise-Habitat, AB-Habitat ou encore Batigère pro- posent régulièrement, sous certaines conditions, l’acquisi- tion d’un logement HLM. Ils ont l’obligation de soumettre ces biens en priorité à leurs locataires. Une opportunité de devenir propriétaire de son logement sans quitter son quartier. Pour être vendu, le logement doit avoir été construit ou acquis par l’organisme HLM depuis plus de dix ans (sauf dérogation préfectorale), être en bon état d’entretien et conforme aux normes minimales d’habitabi- lité fixées par la loi.

De locataire à propriétaire

Le BRS est un dispositif d’accession responsable permettant de dissocier le prix du foncier et du bâti afin de faire baisser le coût du logement. Les avantages sont multiples : un prix d’acquisition réduit de 15 à 40%, une TVA à taux réduit pour un logement neuf... En plus de la mensualité d’emprunt et de ses charges, le propriétaire doit simplement s’acquitter d’une redevance foncière mensuelle plafonnée à 3,50 €/m². En retour, les prix à la revente sont encadrés et les nouveaux propriétaires sont soumis aux mêmes règles d’éligibilité.

• A.B.

Louer ou acheter ? La question se pose face à la forte demande de logements en Île-de-France et à l’inflation qui entraînent la hausse des loyers. Des solutions sont développées pour faciliter l’accession à la propriété.

DOSSIER

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P

olitiqueSéducativeS

Engagement permanent

Une multitude d’activités et de rencontres est proposée aux établissements scolaires de la commune. De la maternelle jusqu’au lycée, la Ville participe, aux côtés des enseignants volontaires, à l’éducation sportive, culturelle, citoyenne, numérique ou environnementale des jeunes argenteuillais.

À

l’Éducation nationale, la charge de l’enseignement (recrutement, formation et traitement des enseignants, pédagogie, examens…). À la Ville, celle de l’organi- sation et du financement, dans la mesure de ses moyens, d’alternatives éducatives, utiles aux apprentissages des enfants et des jeunes. À Argenteuil, les exemples de collabo- ration et de partenariats entre les deux entités sont extrêmement nombreux.

• Apprendre à nager (priorité nationale) : avant d’entrer au col- lège, les écoliers doivent savoir nager. Leçons assurées par les maîtres-nageurs municipaux (les Cm1 et Cm2 plus ciblés) ;

• Découvrir des disciplines sportives : dans le cadre de Terre de jeux 2024, environ 3 000 écoliers participaient à la Semaine olympique et paralympique, [voir pages 4-5] ;

• Rencontrer des comédiens/musiciens/écrivains (Le Figuier blanc, La Cave, les médiathèques) : permettre aux jeunes d’abor- der et d’apprécier un spectacle, un concert, un scénario, un roman, une bd… avec un regard différent ;

• Découvrir la pratique instrumentale et la danse (conser- vatoire)  : initiations au chant choral ; dispositifs Percussions ; Orchestre à plectres/Danse à l’école… Interventions renouvelées chaque année, pour 70 à 300 écoliers dès la maternelle (selon projets) ;

• Analyser l’image (Le Figuier blanc) : avec Collège au cinéma, projections et débats autour d’un long métrage

• Observer la nature (Les Ateliers-nature) : sensibilisation des écoliers au respect de l’environnement, à l’échelle locale (plan- tations, création de carrés de jardin, découverte des insectes…)

Jazz à l’école : apprentissage des percussions à La Cave, conduit par des musiciens professionnels

DÉCRYPTAGE

(25)

r

eStaurationScolaire

Recette du bien-manger

La Ville, via la Cuisine centrale, finance, élabore et réalise chaque jour 8 200 repas, dont environ 7 000 destinés aux écoliers. Plusieurs améliorations sont apportées pour valoriser le contenu des assiettes et éviter ainsi le gaspillage alimentaire.

À l’école

• 7 000 enfants/jour (3 000 en maternelle, 4 000 en élémentaire) déjeunent à l’école (environ 50%

des effectifs des écoles publiques de la commune)

• 140 agents assurent, au sein des offices intégrés à chaque école : réchauffage des plats ; service et entretien

• 170 agents territoriaux des écoles maternelles (Atsem) assurent le service à table pour les petits

• + de 230 animateurs des accueils de loisirs encadrent la pause méridienne, repas compris

• 24 gardiens/gardiennes des écoles contribuent à l’organisation du service des repas

P

roposer un repas équilibré et attractif aux jeunes consommateurs est de la responsabilité de la Ville. « De nombreux critères doivent être respectés, les cuisiniers et la diététicienne cherchent en permanence à les renforcer. Par exemple, les animateurs et Atsem font un retour aux collègues de la cuisine sur les plats appréciés des enfants et ceux qui remportent le moins de suffrages, explique-t-on à la direction de l'Enfance et de l'Éducation. On réadapte fréquemment les recettes pour que les enfants apprécient ce qu’ils mangent.»

Depuis cette année, la part de produits biologiques et de produits labellisés dans les repas augmente, passant de 35 à 50 % du budget annuel.

Autre exemple : une fois par mois, sont servis des salades de fruits, et yogourts bio fabriqués à partir de denrées produites dans un rayon de 30 km maximum ; le pain lui aussi bio et produit avec des blés locaux, est disponible tous les jours.

Enfin, découvrir de nouvelles saveurs fait partie de l’éducation au bien-manger : plusieurs fois/an, des régions et pays sont mis à l’honneur avec quelques-unes de leurs spécialités (repas à thème).

DÉCRYPTAGE

(26)

TRIBUNES

En application de l’article L. 2121-27-1 de la loi du 27 février 2002, cette page est destinée à la libre expression politique des conseillers municipaux.

La rédaction décline toute responsabilité sur la teneur des propos tenus, l'orthographe ainsi que le code typographique.

Plan vélo d’Argenteuil : il manque l’essentiel

Lors des élections municipales, nombre d’Argenteuillais soulignaient le manque de pistes cyclables pour se déplacer dans la ville, parfois même se rendre au lycée ou au travail. L’usage croissant du vélo aidera à diminuer la pollution et la circulation.

Aussi nous proposions la création de liaisons vertes et cyclistes.

Aujourd’hui il manque de grands axes cyclables et sécurisés traversant la ville.

Après le fiasco des « coronapistes » mises en place en 2020 sans concertation, la majorité de M. Mothron avait promis un plan vélo, plan enfin présenté au conseil municipal du 14 décembre.

Quelle déception ! Aucune mesure concrète pour créer ces sites propres permettant aux habitants de faire du vélo sans avoir peur d’être frôlé par un bus, un camion ou une voiture. Pire, le projet à l’étude pour faire circuler le Bus entre Seine (qui remplacerait le projet de tramway vers le pont de Bezons) ne prévoit pas de pistes cyclables, alors que les chaussées seraient complètement refaites. Tout au plus sur de grands axes, « un trait de peinture », ces bandes cyclables qui ne protègent aucunement et servent souvent, comme dans le centre-ville, de stationnement. Au final, ce plan n’aboutit qu’à des demi-mesures. Ce ne sont pas la pose d’arceaux, aussi utiles soient-ils, et les sas aux feux de circulation, qui vont convaincre les Argenteuillais de renoncer à la voiture pour prendre le vélo.

Nous plaidons donc pour que de réelles liaisons cyclistes soient définies et intégrées à un véritable plan de déplacement, ce qui suppose de repenser notre urbanisme autrement que sur le « tout voiture ». Par ailleurs, les travaux permettant d’emprunter le chemin de halage vers Epinay, au niveau du port à sable, n’ont toujours pas débuté, ni ne sont financés. Une occasion en moins pour pratiquer le vélo le long de la Seine jusqu’à Paris.

Groupe soutenu par la France Insoumise, le Parti communiste français, GDS et Génération.s

A R G E N T E U I L S O L I D A I R E E T É C O L O G I Q U E

Territoire Boucle Nord de Seine : encore un an de perdu pour

Argenteuil !

En ce début d’année 2022, Georges Mothron quitte ses fonctions de président de l’établissement public territorial (EPT) Boucle Nord de Seine, intercommunalité de la Métropole du Grand Paris auquel est rattachée Argenteuil depuis la dissolution de l’Agglomération Argenteuil-Bezons en 2016. C’est la règle : une présidence tournante tous les ans entre les maires des 7 communes de l’EPT.

Nous nous en réjouissons et nous en sommes soulagés !

En effet, non seulement cet EPT est une coquille vide depuis sa création, mais le moins que l’on puisse dire est que ce mandat d’un an n’aura pas contribué à faire avancer Argenteuil dans le bon sens. Dossier de la plaine d’Argenteuil qui patine, programmes de bétonnage qui se poursuivent sans retenue, développement économique à la peine... les exemples d’incompétence et de régressions sont nombreux.

Qu’elle fut longue cette année 2021 pour Argenteuil et les Argenteuillais !

Malheureusement le maire d’Argenteuil et son adjointe à l’urbanisme demeurent vice-présidents de l’EPT. Nous resterons donc vigilants et mobilisés contre tous les programmes immobiliers et les projets qui contribueront à porter atteinte à l’environnement et au patrimoine argenteuillais.

À commencer par le pharaonique projet de bétonnage de l’île Héloïse, précédé par le déclassement et la vente du site à la société Fiminco, contre lequel le comité Jean Vilar a déposé, à l’automne dernier, un recours gracieux auquel nous nous sommes associés.

Suite à la fin de non recevoir du maire et du préfet, et parce qu’il est encore temps d’agir, un recours est désormais porté devant le Tribunal Administratif de Pontoise.

Nous continuerons à nous mobiliser au côté des habitants contre ce projet anachronique et à nous battre pour qu’Argenteuil ne soit pas livrée aux mains des promoteurs.

Le groupe des élus socialistes et écologistes

Donner les clés de la ville aux promoteurs privés, NON !

Nous étions des centaines de manifestants à défiler de la salle Jean Vilar à la Mairie pour dire: «Non, au bétonnage de l’île Héloïse par le promoteur Fiminco». Le Maire Mothron qui n’a accordé aucun permis de construire pour des logements sociaux depuis 2014, livre le foncier disponible de la ville aux promoteurs avides de profits et refuse de garantir les emprunts d’ABH, le premier bailleur de logements sociaux.

En IDF, avec en tête son amie Pécresse, les villes riches refusent de construire des logements sociaux. Cette politique anti-sociale

accroît le mal-logement, dénoncé par la Fondation Abbé Pierre.

De plus, alors que des milliers d’Argenteuillais.es attendent un logement social ou la réhabilitation de leur cité, depuis des années, ABH voit son action paralysée par des luttes d’influence politique entre le PS, certains du PC, et les LR, au préjudice des habitants.

Ça suffit !

ATE avec Omar Slaouti

É L U S S O C I A L I S T E S E T É C O L O G I S T E S

A R G E N T E U I L T O U S E N S E M B L E

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