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Les Lundis de la Tenure
Voici les réponses aux questions du certificat d’études primaires proposées le 7 décembre
100 litres de lait produisent 12 litres de crème donc 4 kg de beurre.
En 30 jours le fermier produit donc 120 Kg de beurre.
Il gagne donc 120 x68 = 8160francs par mois en vendant son beurre.
Avec l’écrémeuse il produit 10% de plus de crème donc 10% de plus de beurre ; son bénéfice est donc de 10% soit 816 frs.
Avec sa production actuelle il lui faudrait : 7344/816 = 9 mois pour amortir son écrémeuse.
Pour l’amortir en 6 mois il faut augmenter chaque mois sa production de lait de 50% soit 150 litres par jour.
Remarque : il faudra aussi qu’il achète deux ou trois vaches : aujourd’hui une vache produit en moyenne 25 litres de lait mais c’était beaucoup moins en 1930. Peut-être devra-t-il agrandir son étable ? Emprunter à la banque ? Notre fermier
qui adopte un progrès technique évident a-t-il bien mesuré où cela le mènerait ? La question n’est pas posée en 1930 ; mais beaucoup de paysans se posent ce type de questions aujourd’hui.
L’écrémeuse mécanique, à vapeur puis électrique est apparue vers la fin du 19ème siècle. Le procédé traditionnel consistait à prélever à la main la couche de crème qui monte naturellement à la surface du lait.
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Une boite de sucre de 1 kg contient 3x4x15 = 180 morceaux de sucre.
1 kg = 1000 gr = 5 x 200 gr ; il faudra donc 180 / 5 = 36 morceaux de sucre pour ce gâteau.
Le sucre en morceaux est une « invention » du 19ème siècle ; avant cela on utilisait des
« pains » de sucre de 2kg qu’on cassait selon les besoins. Les premiers morceaux de sucre sont fabriqués en 1843 par un Tchèque qui faisait fondre du sucre puis le refroidissait en plaques qu’il sciait ; un peu plus tard, en 1875, un Français a simplement débité régulièrement des pains de sucre. Enfin en 1880, c’est un Belge qui invente une machine permettant de fabriquer des morceaux de sucre selon la méthode tchèque ; et c’est seulement en 1949 qu’on le fabrique par moulage de sucre en poudre humidifié.
Ce sucre en morceaux va se généraliser essentiellement en Belgique et en France. Le reste du monde utilise plutôt le sucre en poudre. Il existe en différentes tailles ; ici on parle du N°4.
Il y a aussi le N°3 et le N°6.
La boite de l’exercice a 180 morceaux pesant chacun un peu plus de 5,5gr ; vers les années 60 on est passé à des boites de 168 morceaux avec un morceau un peu plus gros pesant exactement 5,95 gr qu’on arrondit à 6 dans les recettes.
10000 ans avant notre ère dans le nord-est de l’Inde et 6000 ans avant notre ère dans le Pacifique sud on sait extraire le sucre de la canne. Ailleurs dans le monde on utilise le miel comme produit sucrant et c’est avec les Croisades que le sucre arrive en Europe où il reste longtemps un produit de luxe. La canne à sucre sera exploitée en Amérique du sud et dans les Caraïbes à partir du milieu du 16ème siècle faisant la richesse des pays colonisateurs (et esclavagistes). On savait depuis le 17ème siècle que la betterave pouvait fournir du sucre mais c’est vers 1810, que Napoléon va impulser la culture de la betterave et l’industrie du sucre : le blocus continental imposé par les Anglais créait un besoin de sucre
« local »…
Il y a eu de très nombreuses sucreries et aussi distilleries et râperies dans l’Oise qui ont presque toutes fermé au cours de la seconde moitié du 20ème siècle. Il y en a eu une au bord de l’Oise à Saint-Leu d’Esserent On peut visiter celle de Francières au nord de Compiègne.
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La consommation de sucre en France représente 70 kilos de sucre par seconde, soit 2,2 millions de tonnes par an, surtout sous forme de produits transformés. La consommation de sucre des Français est relativement stable avec une consommation qui varie de 25 à 35 kilos de sucre par personne par an. Elle était de 5kg par an et par habitant en 1850.
On utilise 8 cm pour 120 m soit 12000 cm ; 1 cm sur le plan représente donc 12000/8 = 1500 cm ; l’échelle utilisée est donc au 1/1500 ème
La largeur du plan sera donc de 1 cm pour 15 m soit 75/15 = 5 cm
En 1643, Evangelista Torricelli reprend des études commencées par Galilée pour le Duc de Toscane. L’objectif était de comprendre pourquoi on n’arrivait pas à réaliser des colonnes d’eau de plus de 10 mètres. Pour prouver que c’est à cause de la pression atmosphérique (considérée comme le poids de l’air) il
a l'idée de faire des essais avec du mercure qui est 13,6 fois plus dense que l’eau. Il remarque que le mercure monte à 76 cm avec des variations en fonction du temps. Descartes, Pascal, Huygens prendront la suite. Eugène Bourdon en 1849 va mettre au point le baromètre anéroïde beaucoup plus transportable que nous connaissons aujourd’hui .
Vers 1620, le médecin vénitien Sanctorius invente le premier thermomètre perfectionné en 1654, par Ferdinand II de Médicis, grand-duc de Toscane. Mais l’idée des « degrés » viendra
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beaucoup plus tard au XVIIIe siècle, avec l’Allemand Fahrenheit et le Suédois Celsius établissent des échelles de température.
Le premier hygromètre a été inventé par Léonard de Vinci en 1480.
C’est Léon Batista Alberti qui imagina le premier anémomètre en 1450. La force du vent était estimée à l’aide d’une plaque mobile tournant autour d’un axe horizontal. L’angle formé entre la palette et la verticale permettait d’évaluer la force du vent. Il était associé à une girouette donnant la direction du vent.
Depuis des temps très anciens (500 ans AV JC pour les Grecs, puis en Inde, en Palestine) on s’est intéressé à la mesure de la quantité d’eau apportée par la pluie. En 1441, le premier pluviomètre est inventé en Corée. Et en 1639, pour la première fois en Europe, l'Italien Benedetto Castelli, un disciple de Galilée, étalonne un récipient en verre cylindrique l’expose à la pluie et marque toutes les heures, par un repère, le niveau atteint par l’eau.
La tuberculose est une maladie très contagieuse et répandue depuis très longtemps ; les anciens qui l’appelaient phtisie, hésitaient sur son origine héréditaire ou contagieuse. Avicenne(980 – 1037) la considérait comme contagieuse. Mais c’est seulement en 1882 que Robert Koch va découvrir sa cause : un bacille qui sera appelé bacille de Koch et qui lui vaudra, avec d’autres travaux, le prix Nobel en 1905. On va tout de suite chercher un médicament et un vaccin :
- en 1921, Albert Calmette et Camille Guérin de l'Institut Pasteur de Lille essayent avec succès le premier vaccin contre la tuberculose sur lequel ils travaillaient depuis 1908 : il sera baptisé BCG (pour « Bacille de Calmette et Guérin »
- et c’est seulement en 1943 que Waksman découvre enfin la streptomycine qui va permettre de guérir de la tuberculose.
Il s’agit des sanatoriums. 250 sanatoriums ont été construits en France de 1900 à 1950. Il s’agissait à la fois d’isoler les malades et de les « soigner » par une vie saine et le soleil.
Installés surtout dans les régions montagneuses et le bord de mer pour leur air pur et tonifiant. A partir de 1919 il devait y avoir un sanatorium par département ; dans l’Oise il y en avait à Angicourt (photo), à Coye-la-Forêt et sans doute ailleurs.
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C’est la bauxite : le premier gisement a été découvert près des Baux-de-Provence en 1821 alors qu’on cherchait du minerai de fer.
1 : avoine – 2 : blé – 3 : mais – 4 : orge – 5 : seigle
La chaîne La trame
Le point de surjet
4 temps 2 temps 3 temps
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1 noire ou 1 soupir = 1 temps – 1 blanche = 2 noires = 2temps 1 croche = ½ noire = ½ temps ; 1 double croche = ¼ noire = ¼ temps
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Le menuisier ou le charpentier Le tailleur de pierre
Le bijoutier
ennui
vice besoin
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