• Aucun résultat trouvé

Guyon canal syndrome: think statins!

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Guyon canal syndrome: think statins!"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Syndrome canalaire des membres supérieurs : pensez statines !

Guyon canal syndrome: think statins!

Jean-Marc Bugnicourt1, Philippe-Edouard Merle2, Vale´rie Gras-Champel3

1Cabinet de neurologie, Saint-Valery-sur-Somme, France

2Service d’explorations fonctionnelles du syste`me nerveux, Centre hospitalier universitaire, Amiens, France

3Centre de pharmacovigilance re´gionale, Centre hospitalier universitaire, site Sud, Amiens, France

Re´sume´.Les statines peuvent eˆtre responsables d’une mononeuropathie a` type de syndrome canalaire.

Observation: Nous rapportons l’observation d’une patiente de 49 ans pre´sentant une atteinte du nerf ulnaire au poignet (syndrome de Guyon), sans cause compressive mise en e´vidence sur le bilan comple´mentaire, et d’e´volution favorable suite a` l’arreˆt de la statine.Conclusion: La prise de statine peut eˆtre a` l’origine d’une mononeuropathie mimant un syndrome canalaire des membres, ge´ne´ralement re´versible a` l’arreˆt du traitement. A` notre connaissance, il s’agit du premier cas de syndrome du canal de Guyon rapporte´ sous statine.

Mots cle´s :mononeuropathie, syndrome canalaire, syndrome du canal de Guyon, statines

Abstract.Statins may induce mononeuropathy mimicking peripheral nerve entrapment syndrome.Case report:We report the case of a 49-year-old female patient with Guyon canal syndrome, without intrinsic or extrinsic compressive cause highlighted on the complementary check-up, and with favorable outcome following statin discontinuation.

Conclusion: Statin treatment may induce mononeuropathy mimicking peripheral nerve entrapment syndrome, usually reversible after treatment discontinuation. To our knowledge, this is the first case of Guyon canal syndrome reported with statin intake.

Key words:mononeuropathy, Guyon canal syndrome, statins

N

ous rapportons l’observation d’une patiente de 49 ans pre´sentant un syndrome du canal de Guyon, correspondant a` une atteinte isole´e du nerf ulnaire au poignet (mononeuropathie), ge´ne´ralement d’origine me´canique, mais sans cause compressive mise en e´vidence sur le bilan comple´mentaire, et d’e´volution favorable suite a` l’arreˆt du traitement par statine pris au long cours.

L’observation

Une femme de 49 ans e´tait traite´e par rosuvastatine depuis 4 ans pour une hypercholeste´role´mie. Elle pre´sentait e´galement une endome´triose, traite´e par chlormadinone depuis plusieurs anne´es. Il n’existait pas d’autome´dication.

Elle n’avait pas d’autre ante´ce´dent personnel notable, il n’existait en particulier pas d’e´thylisme chronique. Elle a consulte´ pour un de´ficit moteur de la main droite constate´

six semaines auparavant, inte´ressant l’abduction du 5e doigt, avec l’apparition secondaire de paresthe´sies douloureuses du 5edoigt a` type de bruˆlures. A l’examen clinique, il existait une faiblesse des muscles interosseux et une discre`te amyotrophie des muscles hypothe´nariens, avec respect des muscles de l’avant-bras, un e´cartement permanent du 5e doigt (ou signe de Wartenberg, en rapport avec une abduction permanente du 5edoigt, sans possibilite´ d’adduction active,figure 1), sans de´ficit sensitif associe´. La palpation du nerf ulnaire au coude et au poignet e´tait indolore. L’atteinte motrice des muscles de la main e´tait en faveur d’une compression du nerf ulnaire au poignet.

Un e´lectroneuromyogramme (ENMG) a e´te´ pratique´, les re´sultats sont re´sume´s dans lestableaux 1 et 2. L’examen mettait en e´vidence une diminution distale d’amplitude du

Correspondance :J.-M. Bugnicourt

<bugnicourt.jean-marc@orange.fr>

Pour citer cet article : Bugnicourt JM, Merle PE, Gras-Champel V. Syndrome canalaire des membres supe´rieurs : pensez statines !.J Pharm Clin2020 ; 39(3) :

167-170. doi : 10.1684/jpc.2020.0441 167

Cas clinique

J Pharm Clin 2020 ; 39 (3) : 167-170

(2)

potentiel d’action moteur du nerf ulnaire droit, associe´e a`

une augmentation de la latence distale motrice, sans alte´ration du potentiel sensitif associe´, et des signes e´lectromyographiques d’atteinte neuropathique des mus- cles interosseux (du muscle 1er interosseux dorsal notamment) et hypothe´nariens en de´tection. Les donne´es ENMG, couple´es aux signes cliniques, e´taient en faveur d’un syndrome du canal de Guyon (de forme motrice pure).

Le bilan biologique (incluant une nume´ration de formule sanguine, une VS, une glyce´mie a` jeun, le dosage des hormones thyroı¨diennes, le bilan he´patique (avec le dosage des ALAT (alanine-amino-transfe´rase), des ASAT (aspartate-amino-transfe´rase) et des GGT (gamma gluta- myl-transpeptidase) et la fonction re´nale) e´tait normal, tout comme le bilan radiographique. Une IRM (imagerie par re´sonance magne´tique) comple´mentaire du poignet a e´te´ re´alise´e, qui montrait une formation kystique situe´e a` la partie proximale et palmaire du 4e espace interme´tacar- pien de la main droite, mais sans compression du nerf ulnaire au niveau du canal de Guyon.

En l’absence de cause compressive identifie´e, et compte tenu des donne´es de la litte´rature disponibles concernant la survenue de neuropathies sous statines au long cours, l’arreˆt de la seule rosuvastatine a e´te´ de´cide´, ce qui a permis une ame´lioration clinique rapide de la symptomatologie clinique (disparition des douleurs et du de´ficit moteur en 2 semaines), avec e´galement disparition des signes de souffrance e´lectrique sur l’ENMG de controˆle.

L’imputabilite´ retenue pour cette observation, selon la me´thode franc¸aise, est C2S2 (crite`res chronologiques et se´miologiques plausibles [1]).

Discussion

Cette patiente a pre´sente´ un syndrome canalaire de Guyon de la main droite, c’est-a`-dire une mononeuropathie du nerf ulnaire au poignet (figure 2), en rapport avec la prise de statine.

Le syndrome du canal de Guyon est une atteinte canalaire du membre supe´rieur extreˆmement rare, tre`s loin derrie`re le syndrome du canal carpien, dont l’incidence annuelle est d’environ 3/1 000 en France, et l’atteinte du nerf ulnaire au coude. Il se manifeste classiquement par des signes sensitifs (a` type de paresthe´sies douloureuses du cinquie`me doigt, repro- duites a` la percussion de l’os pisiforme) et des signes moteurs (inte´ressant l’e´minence hypothe´nar, en particu- lier l’e´cartement du 5edoigt). Les anomalies motrices du nerf ulnaire au poignet a` l’EMG sont syste´matiquement pre´sentes, l’atteinte sensitive est plus variable compte tenu des variantes anatomiques possibles. Le syndrome du canal de Guyon est ge´ne´ralement en rapport avec une cause me´canique, compressive, et ne´cessite de fac¸on syste´matique la re´alisation d’une imagerie, en privile´giant la radiographie et l’e´chographie en premie`re intention [2].

Il existe des causes extrinse`ques (le´sions des tissus mous, anomalies vasculaires ou oste´oarticulaires, proce´dures orthope´diques) et intrinse`ques (tumeur nerveuse, trau- matisme re´pe´te´ du nerf au niveau de la paume de la main). On observe plus rarement des causes me´taboli- ques (diabe`te, dysthyroı¨dies, maladies syste´miques) et des causes toxiques (en particulier la consommation excessive d’alcool et les chimiothe´rapies cytostatiques et cytotoxiques) [3].

Les inhibiteurs de l’hydroxy-me´thyl-glutaryl-coenzyme A re´ductase (HMG-CoA re´ductase), ou statines, ont de´montre´ leur efficacite´ dans le traitement de l’hyper- choleste´role´mie pour la pre´vention primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires, et sont a` ce titre tre`s largement prescrits [4]. Mais les statines sont connues pour avoir une toxicite´ musculaire dose-de´pendante [5]. Bien qu’ayant des proprie´te´s neuroprotectrices reconnues, elles peuvent eˆtre e´galement a` l’origine d’une atteinte nerveuse Figure 1.Signe de Wartenberg droit. Abduction permanente du 5edoigt de

la main droite, sans possibilite´ d’adduction active, en rapport avec une paralysie des muscles interosseux de la main.

168 J Pharm Clin, vol. 39 n83, septembre 2020

J.-M. Bugnicourt,et al.

(3)

pe´riphe´rique. L’atteinte la plus fre´quemment rapporte´e est la polyneuropathie, le plus souvent bilate´rale et syme´- trique, pre´dominant aux membres infe´rieurs et ge´ne´rale- ment re´versible a` l’arreˆt du me´dicament [6]. On note e´galement quelques cas rapporte´s de polyradiculone´vrite, de pseudo-scle´rose late´rale amyotrophique [7-9], et plus re´cemment une association avec une atteinte de la jonction neuromusculaire [10, 11]. A notre connaissance, il s’agit du premier cas de syndrome du canal de Guyon rapporte´

suite a` la prise d’une statine.

Par ailleurs, une requeˆte de la base VigiBase (la base de donne´es internationale de pharmacovigilance de l’Orga- nisation mondiale de la sante´ (OMS), cre´e´e en 1968 [12]), a permis de retrouver 152 cas de mononeuropathies sur l’ensemble des cas de la base, soit 20 497 621 cas notifie´s au 14 aouˆt 2019. La rosuvastatine e´tait le seul me´dicament

« suspect » dans 72 de ces 152 cas, soit 47 %. Parmi ces 152 cas, 46 % correspondent a` un syndrome du canal carpien, 2,6 % a` une atteinte du nerf ulnaire au coude.

Les quatre cas franc¸ais re´pertorie´s concernent : une monone´vrite des membres infe´rieurs sous rosuvastatine (1 cas), pravastatine (1 cas), et simvastatine (1 cas), et un cas de syndrome du canal carpien sous simvastatine.

Concernant les 72 cas ou` la rosuvastatine e´tait le seul traitement suspecte´, le de´lai de survenue apre`s le de´but du traitement (pre´cise´ seulement 6 fois) e´tait variable (de 1 mois a` plus de 4 ans), l’arreˆt de la rosuvastatine de´cide´e dans 26 cas (absence d’arreˆt de la rosuvastatine dans 4 cas, de´cision the´rapeutique non pre´cise´e dans 42 cas) et l’e´volution de la mononeuropathie favorable dans la totalite´ des observations ou` l’arreˆt de la rosuvastatine a e´te´

re´alise´e (soit 9 cas ; on note l’absence de gue´rison dans 6 cas, mais avec poursuite du traitement, et 57 cas ou`

l’e´volution n’est pas connue). Pour les 4 cas franc¸ais (en plus de notre observation), 3 patients ont e´volue´

favorablement apre`s l’arreˆt de la statine, l’e´volution du 4epatient n’est pas connue.

Le me´canisme physiopathologique a` l’origine d’une toxicite´ nerveuse pe´riphe´rique des statines n’est pas clairement e´tabli a` ce jour. Les deux hypothe`ses envisage´es sont d’une part, la modification de la fonction et de l’inte´grite´ des cellules membranaires (dans lesquelles le choleste´rol joue un roˆle cle´), et, d’autre part, la perturbation du me´tabolisme e´nerge´tique mitochondrial via l’inhibition de l’ubiquinone (ou coenzyme Q10), enzyme essentielle dans le fonctionnement de la chaıˆne respiratoire mitochondriale, a` l’origine d’une alte´ration du fonctionnement neuronal, avec en particulier une alte´ration des proprie´te´s de la gaine de mye´line [13, 14]. Une atteinte strictement localise´e comme dans

loge de Guyon nerf ulnaire

tendons nerf médian

Figure 2. Coupe transversale sche´matique du poignet droit montrant le canal de Guyon. La partie de la main qui apparaıˆt en sombre sur le dessin correspond au territoire sensitif du nerf ulnaire.

Tableau 2.Electroneuromyogramme du nerf ulnaire sensitif Latence

(ms)

Amplitude

(mV) Vitesse de conduction (m/s)

Nerf ulnaire Nerf ulnaire G Nerf ulnaire D

2,4 2,3

48,7 36,2

49,6 48,5 Branche cutane´e

poste´rieure (BCP)

BCP G 21,9 10,8 56,7

BCP D 21,4 8,4 61,0

D : droit, G : gauche, ms : millisecondes, mV : microvolts, m/s : me`tres par seconde.

Tableau 1.Electroneuromyogramme du nerf ulnaire moteur.

Latence (ms)

Amplitude (mV)

Vitesse de conduction (m/s)

Recueil sur le 5edoigt

Nerf ulnaire D 2,6 9,0 56,8

Recueil

sur le muscle 1erIOD

Nerf ulnaire G 3,85 10,8 56,7

Nerf ulnaire D 7,3 0,5 18,0

D : droit, G : gauche, ms : millisecondes, mV : millivolts, m/s : me`tres par seconde ; en gras, les valeurs anormales.

J Pharm Clin, vol. 39 n83, septembre 2020 169

Statines et neuropathie

(4)

notre cas sous-entend probablement d’autres me´canismes, qui restent a` e´lucider.

La notification spontane´e contribue a` e´toffer les connaissances en de´celant des effets inde´sirables non encore de´crits. Le de´veloppement en France de la pharmacie clinique place le pharmacien en collaboration e´troite avec l’e´quipe soignante. Il est important qu’il soit forme´ et informe´ sur les nouveaux effets inde´sir- ables afin qu’il puisse sensibiliser ses collaborateurs.

Le roˆle du pharmacien clinicien dans la de´tection et le signalement des effets inde´sirables me´dicamenteux a de´ja`

fait la preuve de son efficacite´ au sein du syste`me de pharmacovigilance [15].

Conclusion

La prise de statine peut eˆtre a` l’origine d’une mono- neuropathie, a` type de syndrome canalaire des membres, et doit donc eˆtre syste´matiquement suspecte´e.

Remerciements :Nous souhaitons remercier le centre de surveillance d’Uppsala de nous avoir fourni un acce`s a`

VigiBase1. Nous souhaitons e´galement remercier Madame Marianne Houart pour la re´alisation du dessin de lafigure 2.

Liens d’inte´reˆts :les auteurs de´clarent ne pas avoir de lien d’inte´reˆts en rapport avec cet article.

Re´fe´rences

1.Miremont-Salame´ G, The´ophile H, Haramburu F,et al. Causality assessment in pharmacovigilance: the French method and its successive updates.The´rapie2016 ; 71 : 179-86.

2.Depukat P, Mizia E, Kuniewiczet al. Syndrome of canal of Guyon, definition, diagnosis, treatment and complication.Folia Med Cracov 2015 ; 55 : 17-23.

3.Miller RG. Ulnar nerve lesions. In : Brown WF, Bolton CF, eds.

Clinical electromyography.2nded. Boston : Butterworth-Heinemann, 1993 : 249-69.

4.Collins R, Reith C, Emberson J, et al. Interpretation of the evidence for the efficacy and safety of statin therapy.Lancet2016 ; 388 : 2532-61.

5.Selva-O’Callaghan A, Alvarado-Cardenas M, Pinal-Ferna´ndez I, et al. Statin-induced myalgia and myositis: an update on pathogenesis and clinical recommendations.Expert Rev Clin Immunol2018 ; 14 : 215-24.

6.de Langen JJ, van Puijenbroek EP. HMG-CoA-reductase inhibitors and neuropathy: reports to the Netherlands Pharmacovigilance Centre.Neth J Med2006 ; 64 : 334-8.

7.Rajabally YA, Varakantam V, Abbott RJ. Disorder resembling Guillian-Barre syndrome on initiation of statin therapy.Muscle Nerve 2004 ; 30 : 663-6.

8.Sørensen HT, Lash TL. Statins and amyotrophic lateral sclerosis-the level of evidence for an association. J Intern Med 2009 ; 266 : 520-6.

9.Edwards IR, Star K, Kiuru A. Statins, neuromuscular degenerative disease and an amyotrophic lateral sclerosis-like syndrome: an analysis of individual case safety reports from vigibase.Drug Saf 2007 ; 30 : 515-25.

10.Gras-Champel V, Batteux B, Masmoudi K,et al. Statin-induced myasthenia: a disproportionality analysis of the WHO’s VigiBase pharmacovigilance database.Muscle Nerve2019 ; 60 : 382-6.

11.Gras-Champel V, Masmoudi I, Batteux B,et al.Statin-associated myasthenia: a case report and literature review.Therapie2019 ; pii : S0040-5957(19)30121-0.

12.Lindquist M. VigiBase, the WHO global ICSR database system:

basic facts.Drug Inf J2008 ; 42 : 409-19.

13.Phan T, McLeod JG, Pollard JD, et al. Peripheral neuropathy associated with simvastatin.J Neurol Neurosurg Psychiatry1995 ; 58 : 625-8.

14.Vilholm OJ, Christensen AA, Zedan AH, et al. Drug-induced peripheral neuropathy.Basic Clin Pharmacol Toxicol2014 ; 115 : 185-92. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24786912.

15.Gue´dat MG, Gouraud A, Ramiah T,et al. Pharmacie clinique et pharmacovigilance a` l’hoˆpital : bilan et perspectives apre`s 9 ans d’expe´rience.The´rapie2012 ; 67 : 243-50.

170 J Pharm Clin, vol. 39 n83, septembre 2020

J.-M. Bugnicourt,et al.

Références

Documents relatifs

Chez la souris et le rat, le canal dentaire est bien visible dans l’os alvéolaire  ; en microCT, il apparaît de forme arrondie à la coupe et sa paroi est composée de travées

Les ondelettes clas- siques permettent une analyse multi-échelle de la périodicité et de deux séries mais sans analyse précise en temps. La CPA ne permet pas d’analyse multi-

L’intitulé du texte était : « Syndrome du canal carpien (compression du nerf médian) ; travaux susceptibles de provoquer la maladie : travaux manuels comportant de façon

Le syndrome du canal carpien désigne les troubles liés à la compression du nerf médian lors de son passage dans le canal carpien au niveau du poignet.. C’est le plus fréquent des

Les signes échographiques du SCC sont essentiellement la disparité de calibre du nerf sur la coupe longitudinale (signe de l’encoche), le bombement du rétinaculum des

– – Nerf médian dans le canal carpien Nerf médian dans le canal carpien – – Nerf ulnaire dans le canal de Guyon Nerf ulnaire dans le canal de Guyon.. • • Syndrome

Toutes les études retrouvent de moins bons résultats après traitement... Le

•&#34; la compression chronique du nerf cubital au coude (syndrome du cubital au coude) ou dans la main, dans le canal de Guyon,!.