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Étude ergonomique des sièges de secrétariat: Définition d une problématique

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Étude ergonomique des sièges de secrétariat: Définition d’une problématique

Bernard Gangloff, J. C. Chan Tak Nam, François-Xavier Lepoutre

To cite this version:

Bernard Gangloff, J. C. Chan Tak Nam, François-Xavier Lepoutre. Étude ergonomique des sièges

de secrétariat: Définition d’une problématique . Le travail humain, Presses Universitaires de France,

1984, 47 (4), pp.329-349. �hal-01862469�

(2)

ÉTUDE ERGONOMIQUE DES SIÈGES DE S~TAlUAT : DÉFINIJ'ION D'UNE PROBLÉMATIQUE

1

par B. GANGLOPP,

J.

C. CHAN TAK NAM et F. X •. LEPo'IJ'l'JIJ!S

*' · '

BrgtnWIIIÎU .study of t.)l/tuts clu#rs. Defining t1u prolil~~m. - Thù t.M'k # cmtrltl dround the tlefoùtitm of problems poud by the ergorwmics study of typists eMirs. T1u r.ndu :rJwwed that seererarial r.uork dtuJ nèt consist of a singl• task lJut ù in faa mtlde up tif a .fJarùty of aai'IJitiu. A chair ~for this kinà of r.uork slunilrl takfl iisto ~ tM fJarUty of~ aw1 tM transition from one ~rfuit;y to anotMr. With this in

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iJ.e,I!Jitu;ipal

fat:.to;s to takfl iisto account ar• sUit heiKht, poi#Km tiNl ihape of ·fh4 lHit:k suppdrt, t"lu presençe or 110t of arm ruts aw1 their structvre.It 1uzs becomüflidmt that thsr.éommandatiqns gifJm in th8 literatwe ar• not in Q({J'flmumt moinly ruulting from the lack of anthropomefric

studiu anrl the data publis"lwJ bcing bas«i on tMof'etical ratMr than ~ critnio..

La posture assise a des cons~uenœs physiologiques (modffications de la circulation, de la respiration, de l'~cience musculaire) et pm:fois

mW1e

~

tomiques (scolioses, lordoses, varices ... ) (Faverge et c:oll., 195S)~ se traduisant souvent par des .douleurs (Grandjean et c:oll., 1962 a). Dans bon nombre· ~e cas, cela tient A une mauvaise posture assise engendrée par des sièges ·Ï!ladtquats.

Ainsi, une enquete ~e pori:ant sur 4l2 adolescents révèle qu'un quart de ceùx-ci présentaient des d.mations de la colonne vertébrale dues à l'utilisation de "sièges défectueux (Faverge et coll., 1958) ; une enqu!te effectuœ auprès de çonducteurs de pelles mécaniques met en évidence qu'au sein de ~ popu- lation le siège apparait ~ 32

%

des cas

comme

le point critiquè plir ex:çellence

(Faverge.et coll., 1958). .

La responsabiliœ du siège tient à son action pluridirectionnelle. Sur les

I. Ce tnVail entre daDa ltdldre d'une ~e 10utenue par le CITIM •

.z. Laboratoire d'Automatique indll8tridle ct humaine, Univeraiœ de Valeociennee et du Hainaut-CambRais.

(3)

disques in~braux d'abord (Grandjean et coll., 1977), qui sont des COUSSÏQs

visco-élastiques situb entre les vertèbres, p~t la mobilité de la colonne vertébrale ; ils peuvent dégœérer et perdre leur élasticité ; ils s'aplatissent alors, et leur masse 'risqueuse interne peut se déplaocr, dérangeant le méca- nisme de la colonne vertébrale, entrainant des traumatismes des tissus et des nerfs, occasionnant les symptômes de la sciatique, du lumbago .. ~ Or, il est dit qu'une mauWise pOsture assise, de par la pression qu'elle exerce sur ces disqu~

peut en acœtérer l'usure. Sur la musculature également (Faverge et coll., 1958) du fait que le maintien du corps en équilibre sollicite les muscles du dos, de l'abdomen, du bassin, des cuisses et des jambes ; et sur les tissus de la cuisse enfin (Akerblom, 1948) lorsque la pression qu'ils subissent est trop forte.

On peut alors se demander quelle est la position assise (et donc quel est le mge) la plus adapt6e. Ainsi, en prenant en compte l'angle tronc-cuisse, on observe une diminution régulière de l'acti'rité électromyographique des muscles dorsaux et de la pression discale lorsque cet angle passe de 900 à 110 ou 1300 (Andersson.etcoll., 1974; Nachc;mson et coll., 1970; Yamaguchi, i973). ~ faveur, pour le tronc incliné vers l'arrière, est encore mise en évideruiepar l'adop- tion périodique d'une telle posture chez des emplo~ de bureau (Grandjean et coll., 1962 a). Cependant, et bien qu'un siège doive permettre

tine

telle position, il s'agit en fait d'une position de détente. Au niveau de la position de travail, trois postures possibles (Grandjean et coll., 1962 a): dos incliné en avant (droit ou courbé), dont on a indiq~ les ~ts, dos « vertical »(en assise redressée), ou dos courbt (en assise naturelle). Pour ces deux derniers cas, les recomman- dations orthopédiques semblent s'opposer A celles de confort. Ainsi, le dos vertical, per:metta:nt une lordose lombaire et peu de cyphose thoracique, diminue la pression discale (Bouisset, 1967; Grandjean, 1969; Keegan, 1953;

Wisner et coll., 1963); par contre, l'assise naturelle, tout en

genant

les organes internes (essentiellement digestifs et respixatoires · (Fa verge et coll., 1958 ; Grandjean, 1969), entrafnant une légère flexion des lombaires (Faverge et coll., 1958) et amenant le poids du corps à être supporté par les ligaments et les muscles (Faverge et coll., 1958), sollicite moins les muscles du dos et diminue le travail musculaire statique (Grandjean, 1969; Lundervold, 1952;

Troisier, 1973). Une solution peut consister dans l'emploi de la position verti- cale avec appui lombaire (Bouisset, 1967; Keegan, 1953 ; Nil; Troisier, 1973), ce qui se traduit A la fois par une diminution de ·pression discale et d'activitt musculaire (Grandjean et coll., 1977).

En ce qui concerne le siège proprement dit, il convient alors de déterminer son profil, fonctioo, des activités pour lesquelles il est utilisé, afin qu'il permette l'adoption des positions les plus adéquates. Le but du présent travail est de

~erminer les· problœes posés par l'étude ergonomique d'un siège de secr6- tariat. Il est consitué de deux parties. La prenmre est centrée sur la d~tion

des travaux de secrétariat et des probl~es effectivement rencontrés par les utilisateurs (ces donnœ& 6tant obtenues par des entretiens individuels effectués sur une population de secrétaires). La seconde est une tentative de résolution de certains problèmes abordts par les sujets interrogés grice à une mise en cor- respondance des caractéristiques de ces sujets avec les cotes des matériels (tables et sièges) qu'ils utilisent.

(4)

1 - ENTiimENs AUPÙS DBS SU)E'l'S

Quarante-trois sujets, dont deux hommes, tous seaétaires 1\ l'UniverSit6 de Valenciennes, furent soumis à un entretien individuel de type semi-directif.

Les questions étaient posœs oralement suivant un guide d'entretien centr6 sur la tAche de _secrétariat (à quelles acti~œ& oorrespond-elle, èt quel est le temps amsacré à chacune de ces activiœ&) et sur les caractéristiques du siège utilisé (quelles sont les possibiliœ& de ~ de l'assise, et leurs ~uences ; quelles sont les possibilit61 d'utilisation du dossier et des accoudoirs, et leurs conséquences; comment est v&:ue la dynamique du ~

i.e. ses

possibilités de pivotement et de roulage). Les questions étaient posées de façon suffisamment large pour permettre aux sujets d'orienter leur ré1lesion vers des points non directement abordés par l'apérimentateur, et ce dernier laissait les sujets s'exprimer aussi longtemps qu'ils le souhaitaien~ Une fois un point épuis~

l'expérimc:ntateur . en faisait un bref résumé sur lequel

U

demandait l'ac:œrd du participant. Les c:ntretiens, d'une durée moyenne de vingt minutes, furent enregistrés sur magnétophone puis retranscrits sur papier. Les donnœs ainsi recueillies firent l'objet d'une an,alyse de ~tenu classique oà, compte tenu du but de cette enquete, furent retenus à la fois l'aspect quantitatif et. l'aspect qualitatif (une opinion œse une seule fois ayant pour

nous

parfois autant d'intérêt qu'une formulation

répéiœ).

1. La trarJall% de secréttlf"Ûit

n

apparaît d'abord que la tAche de secrét.ariat comprend en fàit diverses activités. Ainsi, sur les 43 sujets interrog&, 34 font état de déplacements, 28 de travaux dactylographiques et manuscrits, 26 d'activités téléphoniques et 13 de ·classements en position assise. Si l'on effectue alors une typologie des secré- taires en fonction de leurs activités, on constate

que :

20 acœmplissent une tiche principale (représentant la majeure partie du temps de travail) coupl6e l des tAches annexes ; cette activit6 principale

Cst

essentiellement de la dactylographie, couplée à des déplacements et à des activiœ& ·téléphoniques ;

14 ont 2 activiœ& principales ; soit dactylographie-travail manuscrit, soit

dactylographie-déplacements ; .

9 répartissent leur temps en 3 activités : manuscrites, téléphoniques, de déplacements.

La première conclusion est

donc

qu'une chaise

de

seci&ariat doit pcr- metti'e l'accomplissement de ces düftrentes acti-riœ& et le passage de l'une à l'autre au sein de chaque typologie. Or, on observe que ce n'est pas toujours le cas, 26 sujets fàisant état de maux de dos et cela surtoüt lors de l'adoption durable d'une position (travaux de dactYlographie). Ce point est consistant av~ les données de la littérature où la durœ de la position assise est un facteUt primordial (Ollefs, 1951; VernOn, non daté), une assise prolongée entraînant un affaiblissement de la musculature abdominale et des déformations cypho- tiques (Grandjean, 1969), des douleurs à la nuque, aux épaules, aux bras et aux mains chez les dactylos (Grandjean et coll., 1972 a) ; a contrario, ~ chan-

(5)

gements fréquents de posture permettent une variation de la charge discale, d'où une

meilleure diffusion

des

substances

nutritives

dans les disques

(Kramer, 1973) et donc une diminution de la fatigue ressentie (Akerblom, 1948 ; Bouisset,

1967). n

a donc été tenté, dans 'la suite des entretiens, de déterminer les caractéristiques critiques des s~ges utilisés.

L'assiu

A priori, la hauteur de l'assise doit être d~ée en fonction des

données

ant:bropammiques des sujets et de la hauteur de plan de

ttavail.

Cependant, pour 30 sujets,

ce

dernier se compose d'une table de travail et d'un retour.

dactylo,

ce

qui

suppose

bütialc:me:nt

une

adéquation de hauteur

entre ces

deux plans (or, de nombreux sujets Signalent une ~quation qui les amène, soit a in0düïêi1crfégliigêlli! l~ut siège à chaque ·changement d'activité, soit à opter une fois sur deux, par « konomie d'énergie~> ou par manque de réglage du siège,

pour une mauvaise posture). .

. Qu'il y ait un ou deux plans de travail, la condition initiale à une

bonne

hauteur d'assise est donc de pouvoir régler celle-ci en fonction de la taille des sujets. On constate alors que 8 sujets ne disposent pas d'un siège réglable en hauteur, et que nombre d'autres critiquent les possibilités d'atteinte ou de manipulation des manettes, ce qui rejoint les données de la littérature (W oodson et coll., 19']8)).

On sait en effet que, pour les sujets « grands~>, une assise trop basse se traduit par des douleurs à la nuque et aux épaules (Grandjean et coll., 1962 a) et, du fait de devoir

allonger

les jambes, par une forme lombaire plate (Keegan, 1953) ; pour les sujets « petits », une assise trop haute (les obligean~

soit

à

garder

les jambes dans le vide, soit à s'asseoir en avant du siège) provoque des douleurs au niveau des genoux et

des

pieds (Grandjean et coll., 1962 a), une œmpression des tissus et des troncs vasculonerveux de la

face

po_stéro-inférieure de la

cwsse

sous l'effet du poids de la jambe avec comme ~uences

une

mauvaise circulation du sang et donc souvent des sensations d'engourdissement et de pesanteur (Akerblom, 1948). Sur ce second point, on remarque ici que la majorité des sujets « petits ~>

souhaite

utiliser des repose-pieds,.

comme

le conseille la littéràture (Akerblom, 1948 ; Desoille,

non

daté;

Kroemer,

1963 ; NF).

En

leur absence, certains sujets s'assoient

en

avant du siège,

ce

qui entraine une mauvaise position, l'impossibilité de se servir du dossier, et se r~e

parfois même insuffisant ; d'autres restent assis à une hauteur trop 'basse ; ceux qui en disposent se sentent

moins

fatigués et l'attriQuent souv~t à une facilitation de la circulation sanguine. .

La r61istance de Passise a été abordée par quelques sujets. Certains pré- îerent une assise moelleuse, d'autres le contraire

afin

d'etre.à bonne hauteur;

rappelons que la littérature fait étllt de semblables divergences, une assise dure facilitant l'appui ischiatique (Bouisset, 1967 ; Laville, non. daté), une assise rembourrée étant synonyme de

confort

(Woodson et coll., 1978). Pour le

~ement, le tissu est préf6-é au simili ou au plastique qui tiennent chaud, collent aux vêtements et apparaissent inesthétiques (on sait, en effet, qu'une aération de l'assise diminue la transpiration (Woodson et

coll.,

1978).

Enfin,

(6)

la largeur de l'assise est dite soit trop faible, soit trop grande pour que le siège puisse tourner. La forme de l'assise n'a pas été abordée, bien qu'une assise plane, facilitant les mouvements, est parfois recommandée (BouiSset, 1967 ; Laville, non daté), ni sa profondeur maximum ou l'arrondi de son avant qui doivent permettre une flexion adéquate du genou (Akerblom, 1948·; Grand- jean., 1969; Laville, non daté),

ni

enfin son inclinaison (une incliDaison vers l'arrière permettant l'appui lombaire· sans glissement du bassin (Akerblom, 1948 ; Faverge et coD., 1958 ; Keegan, 1953 ; NP).

Enfin, mais il s'agit plutôt d'une critique de la table, une seaétaire men- tionne les trop fal'bles dimensions sous-table/sol et profondeur sous la table.

Le dossier

n

a. ét6 demandé aux sujets d'indiquer les utilisations du dossier en fonction de la tâche accomplie. Les résliltats sont indiqu6s dans le tableau 1 (les utili- sations lors des pauses sont sans doute minimi.s6es, les secrétaires faisant parfois

r~érçn~ à ~ t:f!l~ permanent).

TABLEAU 1

Utilisation du dos~ en fonction de la tache

Utilisation

Utilisation Non- variable

du dosaier Utilisation utilisation ou non formulée

Dactylographie

(N

=

38) 7 20

Travail manuscrit

(N = 28) 10 13

s

Téléphone

(N = 26) 9 5 12.

Classement

(N

=

13) 3 7 3

Pauses 17

Total (pauses exclues)

(N= 85) 29 45 21

L'utilisation majoritaire du dossier lors des pauses est concordante avec

œ

que l'on sait d'une posture périodique de détente. Cependant, la so~s­

utilisation du dossier dans le travail proprement dit mérite un.e explication : l'éloignement dû dossier (24 citations).

Cet 61oignement est dû au fait que les sujets doivent s'asseoir en avant de leur siège (soit du fait de leur taille, soit, pour 10 sujets, en raison d'accoudoirs trop hauts ou trop larges qui ne s'emboitent pas sous la table). La solution d'un sujet a été ... de rapprocher sa machine à écrire (rappelons qu'un éloi- gnement obligeant à étendre les bras entraine une région lombaire plate (Laville, non daté)).

Au niveau des points d'appui, si la plupart des sujets sont satisfaits de l'appui lombaire qu'ils possèdent (Akerblom, 1948 ; Bouisset, 1967 ; Keegan,

(7)

1953 ; Laville, non daté; ·woodson. et coll., 1978), 19 souhaitent également un appui thoracique (ce qui est conseillé sous ~erve de laisser les omoplates libres (Akerblom,

1948 ;

Keegan, 1953)). Enfin, les sujets réprouvent l'utilisation de dossierS flexibles qui suivent les mouvements du dos sans le soutenir, et 2

critiquent les dossiers corbeilles dont la forme arrondie Soigne les points d'appui possible (la littérature les recommande quand üs ne restreignent pas les mouvements, en raison du supportlombairequ'jls apportent (NF; Woodson et coll.)). La largeur du dossier (un J:llUÙnum est prévu afin de ne pas entraver les mouvements (Grandj~ 1969; Laville, non daté) n'a pas été abordte, ni les recommandations pour son rembourrage (Desaille, non ·daté; Woodson et coll., 1978) et les arrondis de ses emimités (NF).

Les accoudoirs

· D a également été demandé am: _32 sujets possédant des accoudoirs (3 seu- lement se plaignent de n'en pas avoir) d'iildiquer les moments de leur utili- sation (tableau II).

TABLI!AU Il

Utilisation des accoudoirs m jonction de la tache

Utilisation

Utilisation Non- variable

des accoudoin Utilisation utilisation ou non fonnulée

Dactylographie

(N ~ 17) 14 3

Travail manuscrit

(N = 23) 8

s

10

Têl4Jhonc ·

(N ~ 18) 9 3 6

Classement

(N ~ IO) 7 I 2

Pauses 13

Total (pauses ca:lucs)

(N ~ 68) 24 23 21

On constate que l'utilisation est fonction des tâches, la non·utilisation étant flagrante en cas de dactylographie et l'utilisation majoritaire dans les autres cas.

D apparalt par ailleurs, que la présence d'accoudoirs en des situations ÜS

ne sont pas utilisables introduit une gêne aboutissant au désir de leur suppres-

si~ (cette suppression est d'ailleurs paxfois conseillée (Grandjean, 1969;

Woodson et coll., 1978)); gene du fait de leur conséquence sur l'éloignement du dossier, comme cela a déjà dit, gêne aussi pu la restriction qu'ils apportent à la rotation du siège, gêne enfin que nous qualifiexons de r psychologique • (la moitié des sujets fait état d'une gêne due à la seule présence des accoudoirs ; alors même que ceux-ci ont des dimensions acceptables, üs sont perçus comme

une entrave am: mouvements des bias). ·

(8)

La dynamiqlu du liqe (pivot et roulettes)

Enfin, 27 sujets se prononcent en faveur des sièges pivotants montés sur roulettes, sous dservc que cette dynamique reste silencieuse (un sujet a ~

amené A prendre un siège « immobile 11 pour cette raison) et, pour les roulettes;

qu'une nécessaire st;abilité soit maintenue (il n'est pas rare que le siège recule quand le 8ujet se penche en avant). Une solution pour ce dernier point semble être A trouver au niveau de la ttsistan.ce au sol (3 sujets travaillaDt sur de la moquette font état d'une bonne stabilité). Rappelons que si cette dynamique est conseillée (Woodson et coll., 1978), la prise en compte de la stabilité n'est évOquée qu'en fonction de la surface d'appui où l'on conseille cinq pieds (Bouisset,

1967 ;

Grandjean, 1969).

Conclusion

n

apparaît donc, à la lecture de ces résultats, que les informations, opinions et suggestions"conœ.IlWlt le.~ de tra,vail font ré:férc:nce à 2 types d'aspects : des aspects qualitatifs, comme le revetement ou la dynamique du ~ge, et des aspects quantitatifS. Pour ces

derniers,

qui apparaissent les plus importants et comme aspects ergonomiques et en nombre, des tentatives de résolution ont été envisagées grâce à l'étude de l'adéquation entre les données anthropo- métriques des sujets et les cotes de leurs instruments de travail (tables et sièges).

Il - MJ!suREs ANTHR.OPOMBnuQUBS B'I DBS COTES DE TRAVAIL

1. Mesures corporslles Mesures des segmmts corpore~

Elles ont été effectuées sur 29 seaétaires femmes parmi les 41 interrogées.

Leur âge moyen est de 31 ans (étendue: 2o-51 ans) et 2.6 sont nées dans le Nord-Est. Les sujets, dévêtus, étaierit assis sur les ischions, le tronc redressé, l'avant-bras horizontal et le bras vertical (le coude au thorax tombant naturel- lement), la jambe verticale et la partie antérieure de la cuisse horizontale.

Les 12 mesures suivantes, conformes aux conseils de la littérature (Aberblom, 1948 ; Bouisset:, 1967 ; Hertzberg et coll., 1954; Hooton, 1945 ; NF ; Randall et coll., 1946) ont été effectuées (fig. 1):

1. Du poplité (du tendon) au plan d'appui des pieds; afin d'envisager l'utilité d'un appui-pieds ;

2, Du sommet du muscle antérieur de la cuisse (milieu de la cuis8e) au plan d'appui des pieds ; critère dont on tient compte pour définir la hauteur

« dessous de table-sol » ;

3· Du coude (base de l'olécrane) à l'assise; critère pour la hauteur de l'assise;

4· Du poplité (du bord postérieur du mollet en haut du genou) à la fesse (à la partie extérieure de la fesse dans le plan du dos); critère pour la pro- , fondeur de l'assise;

s.

Du genou (de la fa.çade du genou) à la fesse; critère pour la profondeur sous la table ;

(9)

TABLEAU III

Comparaison des données antlrropomltriques obtemres arJec celks ds la littérature (en mm)

Grandjean

Monod ct Wisncr et Burandt De Felice

Population ~~e (1964) (1962 b) (1958)

Moyenne (J Etendue Moyenne (1 s~s· MoyeiU).e Moyenne a

I 414 IS 384-457 385 21 ·3s5-416 374

2 sos 19 463-549 488 21 455-523 471

(variantes)

3 229 2S 1,S-26o 235 26 193-278

4 484 26 427-530 465 23 431-500 466

s

563 29 497-628 S5S 25 513-595

Points 1 (variantes)

de 6 325 19 284-361 362 18 337-395 438

mesures (variantes)"

7 363 37 293-412 362 22 331-402

8 377 40 285-476 424 30 378-475

9 838 46 741-914 843

,,

8o3-88o 845 28

10 426 31 345-496

I I 200 30 140-237 209 13. 186-229

12 283 24 238-341 277 22 .246-319 298 22

(10)

Etude ergonomique des sièges de secrétariat 337

Fig. r . - Mesures~ IU1' lea scgmenu corporela

6. Du coude (olécrane) au

4e

méta (à la base osseuse de l'annulaire quand le poing est fermé, la phalange perpendiculaire à l'axe de l'avant-bras);

pour la longueur des accoudoirs.

Largeur bitrochantérienn.e (largeur hors tout au niveau du bassin); pour la largeur de l'assise;

8. Largeur bicoude (entre les 2 ol6cranes); pour l'espace entre les accoudoirs;

9· Hauteur du vertex: à l'assise ; pour la hauteur d'un appui-tête ;

10. Hauteur du bas des omoplates à l'assise; pour la hauteur du haut du

dossier; · ·

n. Hauteur de la aête iliaque (sur le sommet osseux de la hauteur droite) à l'assise ; pour la hauteur du bas du dossier.

12. Largeur bicrêtale (largeur du dos au niveau des crêtes iliaques); pour la largeur du bas du dossier.

Le tableau III met en parallèle les dsultats présents avec certaines données de la littérature. Rappelons que la population de Monod et Wisner (1964) était constituée de 100 laborantines et seaétaires de niveau socioculturel homogène, d•âge moyen 30 ans (étendue: 18-42 ans) et de lieu de naissance varié (47 eil région parisienne, 46 en France, 7 à l'étranger); que la population de Grandjean et Burandt (1962 b) comprenait 508 ouvrières et employées, soit 402 Suisses, 84 Italienneil, 32 autres.

Comme on le constate, les résultats sont assez hétérogènes. De ce fait (ou malgré ce fait) peu de conclusions peuvent en être tirées, cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord, et bien que nous n'ayons pas cherché ici à faire un réca-

(11)

pitulatif exhaustif des ~des anthropométriques

réalisées

sur des populations féminines (notre but étant davantage de circonscrire une problématique), il

est de fait que peu d'~des anthropométriques ont été effectuées sur des populations fœinines et, quand

ce

fut le

cas,

les dimensions

prises

·en compte varient selon les

chercheurs.

D'autre part, à dimensions identiques, les condi-

tions

de mesure ne sont

pas

toujours similaires

(ainsi,

pour la mesure 2, Monod et

Wisner

(1964), Grandjean et Burandt (1962 b) prennent

comme

point de mesure le haut du genou ; pour la mesure 5, les premiers utilisent le point situé à l'extr6nité supérieure du sillon interfessicr; pour la mesure 6, les premiers considèrent l'e:xtrœüté du pouce et les seconds l'extrémité du majeur).

Enfin

l'interprétation des différences

(ou

des

similitudes)

des résultats

se

doit d'etre prudente du fait que la technique de

mesure

peut considérablement varier d'un expérimentateur à l'autre (Anderson, 1974) ; il en est ainsi de l'appui plus ou moins fort de la toise sur un muscle ; du fait que les caractéristiques

des

populations ne sont

pas

toujours snffisam~t spédfiées (il convient de préciser

la

AJAQ.._l=é,

J!

~gion, le l,Üveau socio-économique, l"âge ... (Hooton, 1945);

du fait enfin que l'indication d'une moyenne n'est pas suffisante mais que les caractéristiques de dispersion (en écart type et en centiles) doivent !tre spéci- fiées (Andcrsson et

coll.,

1974; Hertz berg, 1955).

A

ce stade, la seule conclusion valide parait

donc etre

de

mesurer,

dans chaque

cas concret,

les ~éristiques

anthropométriques de la population correspondante.

M~es tks coiwbures et findinaison du dos dans le platHotittlll

Compte tenu du souhait exprimé par de nombreux utilisateurs d'avoir, au niveau du dossier, non seulement un appui lombaire mais aussi un appui tho- racique, il est apparu utile de

rechercher

des indications sur

la

forme

souhai-

table de ce dossier, la forme optimale devant épouser celle du dos des sujets.

Pour ce faire, les courbures et l'inclinaison du dos des 29 secm.aires pm:édentes ont été mesurœs grAce à un courbomètre et un inclinomètre (Lepoutre, 1979 ; Lepautre et coll., non

daté).

Le courbomètre consiste en une

tige

souple, en tibre de verre, de 6o

an,

adaptée le long de la colonne vertébrale du sujet grâce à

des

ceintures. Quatre paires de }auges de contraintes (chaque élément d'une paire étant collé de part et d'autre de la tige sur le plan sagittal), r~ement réparties le long de cette tige (à D1, D6, Dxo et L3), traduisent, par leurs déformations, les courbures du dos dans le plan sagittal. En e1fet, chaque paire de jauges est montœ dans les branches d'un pont de Wheatstone dont la tension de sortie V est égale.ài. Or k (coefficient qui

~d

des jauges, de leur tension d'alimen- tation, du gain des amplificateurs et des caractéristiques de la tige) est déterminé par étalonnage (détermination de k connaissant R et V) ; et

i

est la courbure de la tige exprimée en mètres-1

(i

est l'inverse du rayon de courbure

R).

V est donc proportionnelle à

i,.

Il est alors possible, par interpolation cir- culaire entre les 4 points de mesures, d'obtenir une représentation complète de la forme du dos du sujet. Par ailleurs l'inclinomètre, situé en bas de la tige,

(12)

Positioaa apprœimativca

des pointa de mesure du œurbomètre :

Fig. :z. - .Capteur dea courbes et de l'inclinai1on du doa

donne la valeur angulaire de l'inclinaison du dos du sujet par rapport à la verticale.

Ce dispositif, utilisé en statique; pCrœet donc d'obtenir des données œmpa- rables à celles fournies par radiographie, tout en ayant une facilité d'utilisation beaucoup plus grande. La figure 2 est une représentation du capteur sur le dos d'un sujet ; le tableau IV indique les résultats obtenus sur la population en

position assise redressée. . ·

Du fait de l'étendue, parfois importante, des résultats obten~ il apparaît diflicile de définir une forme unique de dossier. Aussi, étant donné l'impossi- bilité de concevoir un trop grand nombre de dossiers différents, il semble que la solution puisse etre cherchée du côté de la résistance plus ou moins grande des düf&entes parties du dossier, rbistance fonction de la taille des dispersions et de leur localisation.

TABLEAU IV

Courbures

tf inclinaismu du dos tlatu 16

plan

sagittal

(I) (2) (3} (4).

Courbure Courbure Courbure Courbure· (S}

= DI = D6 = DIO =L3 Inclinaison

. m-1 m-1 m-1 m-1 (en degré)

Valeur muimum 6,8

s

2,7

· o,s7

- 0,9°

Valeur minimum 0 0

-o,s

- 3.0 -17>40

Moyeone" 2,.P 3o32 o,']8 -1,32 - !J,6o

Ecart type 1,97 I,JS o,67 0,94 4o9°

(La courbure est l'inver•e du rayon de courbure ; une courbure positive correspond l une c:oncaviœ tourn~ vera l'avant du suj~.)

(13)

Le dispositif de mesure pouvant par ailleurs être utilisé en dynamique (traduisant

ainsi,

tant quantitativement que qualitativement, les change- ments de

posture des

opérateurs), il pa.rait souhaitable d'enregistrer les mêmes

données

au cours d'une tiche concrète de secrétariat : la posture adoptée

pou'V'Ilnt varier avec l'activité effectuée, avec la fatigue due à la d\Jtte de la tiche, et en fonction des différences individuelles (notamment antbropom6- triques),

des

postures préférentielles et des fréquences de variations de posture p9Uttaient

ainsi

être mises en évidence, complétant utilement les résultats présents. Dans ce but, un certain nombre d'expériences ont été bites sur deux sujets, morphologiquement très düférents, équipés du capteur et réalisant une tâche de dactylographie de 4 fois trente-cinq minutes par expérience, avec une pause de cinq minutes entre chacune des 4 périodes. Pendant ces pauses, chaque sujet répondait à un questionnaire de fatigue en deux parties.

La première était

constituée

de 9 questions se rapportant à des zones corpo- reUes pour chacune desquelles les sujets indiquaient, en traçant une croix sur une ·échelle·d!intensité non graduée (la graduation se .

fit

lors du dépouil- lement), l'inte.nsitÇ de fatigue ou de douleur ressentie. La deuxième comprenait deux schémas du corps humain (l'un de

face,

l'autre de dos) où les sujets noircissaient les zones de fatigue ou de douleur (les réponses à ces 'schémas permettaient ainsi de contrôler les réponses aux questions). Les réponses au questionnaire furent ensuite mises en parallèle avec les variations de posture.

Ce

travail prélimjœ.ire, destiné à tester un protocole ~' met

cepen-

dant déjà plusieurs points en évidence :

La posture préférentielle d'un opérateur, du fait de la diversité des postures adoptées et de leur durée d'adoption au· cours d'wie même activité, ne doit pas êtr~erminée à partir de la moyenne de ces postures mais plutôt à partir du mode (aYec é_ventuellement p1usieurs postures préférentielles).

La poSture adopt6e et la fréquence des changements de posture évoluent avec le

temps

(les deux sujets ayant tendance à se V01lter de plus en plus et à bouger de plus en plus souvent au fur et à mesure que l'expérience se poursuivait).

La posture adoptée et la fréquence des changements de posture sont fonction· de nombreux paramètres dont : la hauteur de l'assise, l'éloignement du dossier par rapport au dos (chaque expérience de 4 fois trente-cinq minutes était caractérisée

par

une modalité particuliMe de ces deux paramètres).

La posture adoptée n'est pas toujours directement fonction des caracté- ristiques physiques du sièg'o : une cc emprise » psychosociale peut

Jbédia-

tiser cette rdation.

n

fut en effet observé que si un sujet .s'appuyait tou- jours au dossier, même s'il était très éloigné de son. dos (entraînant une posture concaYe V'CI's l'avant),

par

contre le second sujet ne se servait du dossier que s'il était proche de son dos (on retrouve ici un comportement déjà relevé lors des entretiens individuels). Cette différence entre les deux sujets peut alors etre inteÏ:prétée dans le sens de certaines ~des du Laboratoire de Psychologie sociale de Paris VII, montrant par exemple qu'en situation de travail, des sujets de

so-ss

ans choisissaient plus volontiers des sièges à angle assise-dossier faible que des sièges à angle importalit, côntrairement à une population plus jeune, et faisant référence à la notion

(14)

d'emprise psycho~socialc ·qui d4cnninerait dans cette population une recherche de posture « rigide ».

La fréqUCilœ des variations de posture semble donner des résultats simi- laires à ceux obtenus par le questionnaire et

erre

ainsi utilisable comme indice de fatigue : plus le sujet se dit tàtigué ou endolori, plus ses mouv~

mcnts ont~ fréquents lors de l'exp&ieo:ce (ce mouvement peut donc

etre

interprété comme une réaction à une posture trop contraignante, facteur de fatigues

er

de douleurs).

2. Cotes du meubles de ITtlfJail

Les cotes de tables de trawzil Les

mesures,

individuels, sont 1 .. ~e.3~

soumis aux entretiens ). Elles sont illustrœ&

s

.. ,.._.

-,... ~ ·' .'; .... ~.

\;·. ct ... ,.

Fig. 3· - IDustratioo dea J!lC&ure& eff~ aur les tables de travail

H Hauteur du pJ8n de travail (afin de d&e:rmiuer la hauteur de l'assise) : cette hauteur doit tire déterminée à putir des aùjete les plus aranda, les • petits • pouvant utiliser un repose-

"eds.

R =

lhuœur

disponible IOUI le plan de travail (un miDimum doit !tre ~afin de permettre le placement des cuines).

T = Largeur diiiJ)oniblc lOUS le plan de travail.

S - Profondeur disponible au niveau des geuom:.

S. ""' Profondeur disponible au niveau des pieds.

Les résultats obtenus, présentés dans le tableau V, sont comparés à la norme AFNOR et am:: recommandations de divers auteurs (celles de Grandjean (1969) et de Laville (non daté) étant formulées pour des populations de femmes).

us

cotes des fi«es

Les mesures ont été effectuées sur les postes de travail des 43 sujets inter- rogés. Les points pris en consid&ation correspondent à cem:: de la littérature (Bouisset et coll., 1963 ; Grandjean, 1969 ; NP). Ds sont repréSentés sur la figure 4·

Les résultats obtenus (où l'on indique, avec les cotes utilisées par les sujets, les cotes maximwn et minimum possibles) sont mis en parallèie avec

(15)

TABLBAU-V

Comparaison des cotes des tables de tr®ail afJec les recomtniJtlllatiom de la littérature (en mm)

Population

Desoille étudiée

Nonnes Grandjean et coll. Laville

Moyenne Muimum MiDimum (23) (1969) (non da~) (non da~)

Hdcsbureaux

'(N= 46) 1SS 783 730

740

=r

2 700 à 740 740 70t:J-740

H des bureaux intégrés

(N-27) 757 775 73S

H des retours

(N-27) 678 700 64s 65o =F 2 650 6so

R des bureaux

(N= 46) 693 145 68S

6so 650 mn

R dea bureaux intégrés 610 mn

(N

=

27) 68I 74S 688

R des retours

---

(N ... 27) 6o6 66o 598 610 610 mn

T effective

(N-76) 6so

T posaible

I 7SO 48o

sso

(N""'76) 657 I 750 SIS

s

(N- 77) 6:z8 9IS 450 4SO 4SO mn

SI 600 6oo mn

N.B.- Les bureaUl[ intégrés aout CeW[ liés à un reiXlUr dactylo.

- Ne sont pu consid~ comme retour dactylo les tables nonnalc:s utllis~es comme retoun dac;tylo.

- Pour la largeur (T) est exclue une table à largeur • infinie •·

D'autre part, certaine retoun dactylo étant encastris soua les burc:sW[, ü est poaaible de di~ eDtre • lugeur eft'ective • et • largeur po111ible ••

ap~ amâlagement du poste de travail. ·

(16)

Assise

L.d.l• L.d.2

, 4 • •

1

..

~ ~·,

Il L.a. 1

:-.. .:

i~

-

d.

la.

Fjg. 4- ruusttatioos dea mesures e1fectlltea aur les siqes

l

H.a. : Hauteur de l'assise (hauteur. , dana l'axe de ~e, du point le plus haut Dosaier de l'anise au 801, Ja· gamiture d.e. l'aasiae ft&nt comprim6c) ;

P.a. :Profondeur de l'aalise (distaDce, dans l'aze de SJIDétr.ie, de la droite verti- cale au bord avant de l'aaaise ju.aqa'au point le plm aaillant du dossier) ; L.a. : Largeur de l'anise (distance ,Perpendil:lllaire l l'u:e de symétrie pria

à 12~ mm de la

Election

verticale du point du dossier le plus saillant) ;

I.a. : Iuclinaisoo de 1 assise. ·

)

H.d. 1 : Hauteur bas du dossier-assise ; H.d.2 : Hauteur haut du dos~er-a11ise ; L.d.I : I.uKeur bu du dosmer ; L.d.2 : Largeur haut du dossier;

I.d. : IncliDail0!1 du doslier. '

f d.

Accoudoirs !o.

la.

: Diatmce entre les acx:oudoirs (distauçe ext6rieure); . : Lonaueur des accoudom ;

: Largeur dea accoudoirs ; h. : Hau~œr des acc:oudolrs.

ceux de la littérature (tableaux VI, VII, VIII). Les di1férenœs avec les N = 43 proviennent du fait que certaines dimensions ne sont pas œglables ou mesu- rables (par exemple n'est pas mesurable, dans le cas d'un fauteuil-coque, la profondeur de l'assise, étant donné une incurvation constante de celle-ci se prolongeant par le dossier) : ce sont en effet les sièges effectivement utilisés par les secrétaires, et donc compte tenu de leur travail polyvalent pas toujours des sièges « dactylo », qui ont été mesurés (20 s~ges possèdent des accoudoirs).

III - DISCUSSION

Les principales critiques des secrétaires interrogœs portent, nous l'avons vu, sur l'inadéquation des ·cotes ·de leurs sièges. Or les recommandations de la littérature paraissent difficilement utilisables (faut-il d'ailleurs s'étonner de leur disparité à partir du m~ent où les

données

anthropom6t:riques font, elles aussi, état d'hétm>généité ?

n

est seulement possible de s'interroger

(17)

TABLEAU VI

Comparaison d8s cotes des nAges avec les reccmmandations d8la littérature dossier (en mm)

~

Résulra

obtrl!s

Normes ct recommandations de la litt&ature

ë . .

.. a a

Moyenne Maximum Mmimum

Hauteur bas dossiel'oassise 120 du milieu de l'assise (Deaoillc, xso (Troisier, 1973) no (NF; Troisier, 1973)

(N ~ 39) 133 230 6o non da!!!, NF) 240 (Bouisset, 1967; Grandjean, 1969) 140 (Grandjean, 1969)

250 au milieu du dossier pour la 180 du milieu du doasi~our la dactylo (Woodson ct coU., 1978) dactylo (Woodson ct ., 1978)

Hauteur haut dossier· 370 pour la dactylo (Desoille, non 320 du milieu de l'assise (Deaoille,

aasise (N = 43) 374 480 II$ daœ) 11011 datl!)

Hauteux maximum haut 420 du milieu de l'assise pour le

dossi~ssise (N = u) 845 950 730 traval.l manuscrit (DeBOille, non daœ)

827 920 710

Hauteux du dossier 200 (Grandjean ct coU., 1962 a ; 200 pour dactylo (Woodson et coU., xso pour dactylo (Woocbon et coU.,

Laville, non dai!!) 1978) 1978)

:aso pour ttavailm.anU8crit aso pour dactylo (Desoille, non daœ) 200 pour dactylo (Bouiaaet, 1967 ;

(Desoille, non daté) Deaoille, non daté)

Largeur haut dossier 320 (Grandjean, 1969 ; Laville, non 300 pour la dactylo (Woodson et coll.~

(N = 43) 422

soo

310 daté} 1978)

Largeur bas dossier 360 pour la dactylo (Woodaon et coU.,

(N = 42) 430

sso

340 1978)

· InclinaiSon du dossier par 1os• (Laville, non daœ) uo• (Akerb1om. 1!)48) 105° (Akcrblom, 1948)

rapport ll'horizontale no• pour la dactylo (Wood110n

(N = 42) 1oo• 106° >90• et coU., 1978)

Inclinaison du dossier pu xoo• (Grandjean ct coU., 1962 a) xos• (Bouisset, 1967 ; DeiiOille, non 90" pour dactrlo (De110ille, non daté)

rapport à l'assise 105° (Woodson, 1954) daté) 100° mais m.oms pour dactylo (NF)

(N = 42) xoo• xo6• > 90" 105° mais JDOins pour la dactylo (NP) xoo• pour travail manuscrit (Desoille, us• (Keegan, 1953 ; Schoberth, 196:1) non daté)

x os• (Keegan. 1953 ; Scbobertb., 1962)

(18)

TABLBAU VII

Comparaisan des cotes .du sièges avec ks recommandatians tk la littérature. Asme (en mm)

Réllllltats obsc:rv~

f 1 1

Normes et ream:.mandationl de la litta'ature

B Moy ame Muimum Minim.um

Hauteur 11Ti~e utise-aol 450 (Kroemer, 1963) 390 (Floyd et colL, 1958)· 370 (Floyd et coll., 1958)

(N = 43) 448 SIO 380 S6o (Akerblom, 1948 ; Woodaon, 410 avec :zo mm de talon (Akerblom, 38o pour la dactylo (Woodson et colL,

Hauteur avant assise-sol 1954) 1948) 1978)

(N-= 43) 451 490 380 450 (NP) 390 avec 2o mm de talon (Akerblom.

46o pour la dactylo (Woodson et colL, 1948)

Ha\Jtelll' DWIÎmum avant 1!)7S) . 400 (Laville, non dat! ; NP)

usiae-11101 (N ~ 36) 540 6oo 440 oJllo pour la dactylo (Grsndje&l4 400 pour la dactylo (Grandjean, 1969)

Hauteur mlnim'IUil avant 1969) 420 du milieu de l'anise (Desoille,

astise-sol (N = 37) 406 450 350

soo

du milieu de l'assise (Desoillc,. DOD. dat!)

D.OD. clat!) 450 pour travail manuscrit (GI:and-

530 (Laville, non clat!) jean, 1969) 530 pour le travail'mmuscrit

(GI:andjean, 1969) Largeur assise (N ~ 43) 431

sso

350 380 pour la dactylo (Woodlon

et colL, 1978) 400 (Bouisset, 1967)

Profondeur de l'usise 380 pour la dactylo (Grandjean 380 pour la dactylo (Woodaon et coll., 300 pour la dactylo (WoodlliOD. et coll.,

(N = 36) 441 490 Z90 et coll., I96Z a) 1978) 1978) .

400 pour le travail manuscrit 340 (Grandjean, 1969) (Desoille, non clat!) 350 (Bouisset, 1967) 420 pour la dactylo (Desoille, non 380 (Desoillc, non clat!)

clat!)

440 (GI:andjean, 1969)

Inclinaison de l'assise vers 3° (Desoillc, non dat! ; Grandjean

s•

(Akerblom, ~948 ; Bouiaaet, 1967 ; 3° (Akerblom, 1948 ; Bouisset, 1967 ;

l'arrib:c (N - 36) dont et coJl,, 19(iZ a) woodaon·et

con.,

1978) Woodson et coll., I!)7S)

4 inclinaisons vers x•

s•

-4" s• (Keegan, 1953 ; Schoberth, - xo• (Troisier, 1973) - 9° (Troisier, .1973)

l'avant de zo et (vers 1962)

18 inclinaitona 0" l'avant) Inclinaison masiinum de

l'assise vera l'arriùe

(N = 1:1) n• 17° 4"

Inclinaison m.uiinum x•

de l'asllise vera (vera

l'avant (N = 13)

-s•

- u • l'arrière)

(19)

TABLBAU VIII

Comparaison lks cotu des silges

awc

les reCOI1Imll1ldatit lk la littérature. Accot(doirs (en mm)

Normes et recommandations Résultats observés de lalimrature

j ·S § J 0

0

l 9 9

'

~

~ ~

t'

Largeur e:mémités

ezternca entre accoudoirs

(N- 20) ' ,.~. ... 544 620 525

Longueur accoudoirs

(N"" 20) 357 380 250

Hauteur avant accoudoirs-eol

(N- :ao) 679·5 720 670

Hauteur arrière 230

accoudoirs-sol (Woodson,

(N = I9) 686 740 665 1954)

Largeur accoudoirs

(N = 20) 34·5 6o 25

sur le nombre de ces recninmandations eu égard à des informations anthropo- métriques si parcimonieuses et divergentes). La démarche la plus évidente parait alors être d'utiliser les résultats des mesures présentes sus Jiférence à ceux de la littérature. Ainsi, en retenant la hauteur de la table de travail ( éteu.due de

645

mm minimum pour les retours à 783 mm maximum pour les tables), et en supposant que les coudes doiV'ent être approximativement à ce niveau, on constate que pour la moyenne des sujets, la distance coude-sol est de 643 mm ; on conçoit alors que nombre de sujets devront Rgler leur siège de telle façon que leurs pieds ne toucheront pas le sol ; d'aune part, même en ttglant leur siège à la hauteur maximale, certains sujets n'atteindront pas la taille voulue (certains sièges ont une hauteur maximale de 440

mm.,

la hauteur moyenne coude-assise, étant de .229 mm). D'autres aemples pourraient ainsi etre <;tonnés, ils ne feraient que con1irmer la non-adéquation,

dans

la population ~diée, des cotes du poste de travail et des mesures anthropométriques des secrétaires.

Cependant, cette démarche nous parait insuffisante, et de ce fait les conclusions que l'on peut en tirer al&toires. En effet, pour juger d'une quelconque adé- quation entre les données anthropométriques et les cotes du matériel, il C'Ollvient de disposer de critères ergonomiques valides. Or, que sait-on par exemple de la hauteur adéquate des coudes par rapport au plan de travail ? (D est dit tantôt que les coudes doivent être au-dessus (Laville, non daté), tantôt qu'ils

(20)

doivent être au~dessous (Grandjean, 1969)). Quelle est la validation expéri- mentale de ces critères ?

Une perspective cçérimentale de résolution de ces problèmes semble donc devoir être envisagée. Par exemple, en soumettant des ~ujets A un travail de dactylographie (tiche la plus fréquemment re.ilcontrée et la plus fatigan.te parmi les activités de secrétariat), il serait poSsible de mesurer l'effet des variations de certains paramètres (hauteur del'~ emplaceme.qt du ~ .•• ) sur les performances (nombre d'erreurs et vitesse de frappe), les postures (fr6.

quenœ et amplitude des changements de posture, mesurées grâce au comb~

.œtre et à l'inclinomètre utilisés dans leur mode dynamique fournissant alors des indicateurs de postures préférentielles et de fàtigue), les évaluations su~

jectiYCS des sujets... Une tc1Ie approche méthodologique poUrrait ainsi per- mettre, non seulement de proposer des cotes acceptables, mais également d'en justifier la teneur de par leurs effets d.iscriminb sur l'attitude de la secrétaire à son travail.

CONCLUSION

Le ~t travail, étape d'une recherche destinée à établir un profil de sièges de secrétariat ergonomiques, a eu pour principal objet de d~ les problèmes inb.&ents à une telle étude.

On constate tout d'abord que le travail de secrétariat n'est pas un tout homogœe mais regroupe en fait des activités diverses, un siège adapté devant donc permettre l'accomplissement de ces di11'érentes fiches et le passage de l'une à l'autre. Les points critiques paraissent !ttc alors le réglage en hauteur de l'assise, l'Soignement du dossier (souvent fonction d'autres paramètres, comme la hauteur de l'assise et les cotes des acc::oudoùs, amenant le sujet à s'asseoir trop en avant) et les lieux des appuis qu'il permet, la présence et les djmeo,sions souvent 'inadaptées des accoudoirs. Or, si la &çon la plus pertinente de rqxmdre aux demandes des utilisateurs semble être une recherche de corres- pondance entre les données anthropométriques de ces dernie:rB et les cotes de leurs tables et sièges, il est cependant possible de s'interrOger sur la validiœ des .recommandations proposées par la littérature : d'une part, les qudques données anthropométriques disponibles sont h~érogènes, ce qui se traduit par une $eD1blable disparité au niveau des recommandations; d'autre part, les cri~

tères mêmes de ces recommandations, davantage issus de réfiaions ·thœrlques que de résultats apérimentaux, peuvent être eux aUSsi sujets à caution.

n

apparatt alors la nécessité de justifier ces critères par une étude expérimentale du comportement d'un sujet. Ces apériences pourrai~t prendre en compte les performances, les impressions subjectives et la posture statique et dynamique de sujets effectuant une tiche particulière.

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RÉSOMJ!

Le prisent tr~l est axt sur la dljinirion du problh~Ms posés par l' tnuk irg~ du siigu d8 secrétariat. Il ma ainsi m érJidmce gsu le troom1 de secrétariat n'ut pas un t01,4t hotnoghse mais ut en fait C011Stitlll d'aaioitis dWersu, un süge adapu defJanr pemuttre l'accomplissement de cu dijjirmus acrivitts et le passage de

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à l'autre; que dans cme opriqlls les aspects princi'PG= cl considérer smu la hauteur de l'œsis#, l'mJP~ a la force tiu oomer, la pristmu et la structure du ~s. Il at alors C011StaU que les recom- mantlalûms de la littlrature, issues d'an.alysu anthropomitriques rares a dif:lergmus, lxula sur du critères à fondemmts "dlluantage thtoriques qu'expérimentaux, sunt Mtlrogmes ~~

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