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Nous ne renoncerons pas ! DOCUMENTALISTES

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Academic year: 2021

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Supplément au n° 647 du 27 janvier 2007

Nous ne renoncerons pas ! M

oins 44 % en deux ans ! La documentation bat le record

de toutes les disciplines pour la chute du nombre de postes au CAPES. La création des mentions complémentaires « documentation » pour trois concours risque de provoquer un nouvel effondrement des recrutements. L’extinction de notre métier est-elle programmée ? Pas question d’accepter cette situation ! Le SNES ne renoncera pas au métier de professeur documentaliste, à la formation de tous les élèves et à une véritable information-documentation.

Oui, la maîtrise de l’information est indispensable à la réussite scolaire, à la construction intellectuelle et citoyenne. Oui elle suppose des personnels qualifiés, des professeurs documentalistes recrutés par un CAPES.

La conception de l’institution selon laquelle les apprentissages documentaires sont l’affaire de tous est un leurre. Les enseignants de toutes les disciplines doivent certes, mobiliser des compétences liées à l’information documentation dans leurs activités

pédagogiques, mais c’est le travail du professeur documentaliste qui permet aux élèves de s’approprier les savoirs sous-jacents.

L’avenir de notre métier sera conditionné par notre capacité à imposer notre fonction enseignante malgré la volonté de destruction du ministère et les réticences de notre inspection.

Il nous faut revendiquer la reconnaissance des contenus de formation en documentation. Nous ne renoncerons pas à ces exigences, surtout au moment où se met en place un Socle commun qui ramène la pratique documentaire à des compétences parcellaires.

Il est donc urgent de mettre en débat la nécessité d’un curriculum, de faire le point sur nos pratiques professionnelles, sur nos

conditions d’exercice. C’est pourquoi nous vous demandons de répondre nombreux à notre enquête. Nous en publierons

les résultats que nous utiliserons pour le Congrès national du SNES chargé de définir nos orientations et nos revendications. Nous invitons tous les professeurs documentalistes syndiqués à se saisir de ces questions, à les mettre en débat dans les établissements et à les porter dans les congrès académiques.

Améliorer la qualité de l’enseignement, faire réussir tous les élèves, poursuivre la démocratisation de l’école : ces principes, qui sont au cœur de la réflexion du SNES, intègrent le droit à l’éducation à l’information et impliquent la défense du métier de professeur documentaliste.

Sylvie Nony, secrétaire nationale Le groupe documentation Dominique Chabant, Danielle Courtoux, Vassilia Margaria, Jean-Pierre Hennuyer, Patrick Laîné

S O M M A I R E

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Pour un curriculum

en information-documentation

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Pour la formation de tous les élèves au collège : un horaire à trouver

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• En lycée une formation en pointillés et un sentiment d’inachevé ?

Politique documentaire

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• Professeur documentaliste : un métier militant

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• Audience à l’Inspection générale, décembre 2006

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• Les nouveautés éditoriales d’Adapt

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• Enquête :

revendications pédagogiques

DOCUMENTALISTES

Pour nous contacter

www.snes.edu/docs/spip documentalistes@snes.edu

Les photos illustrant ce supplément ont été prises lors de la réunion

du Collectif national des enseignants documentalistes

Répondez à l’enquête

revendications pédagogiques

PAGE 8

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E N S E I G N A N T S D O C U M E N T A L I S T E S

Christiane Etévé, membre de l’INRP

Sa recherche sur les TPE lui a permis d’observer la non prise en compte des remarques des enseignants documen- talistes – par ex. sur les références – dans la notation ainsi qu’un partage des tâches peu justifié entre l’enseignant de discipline, qui fait passer des concepts, et l’enseignant documentaliste, qui tra- vaille la production du document uni- quement d’un point de vue technique.

Ce constat a été repris en 2003 lors des

« Assises de la documentation ». De l’école primaire à l’université, l’ensei- gnement des savoirs documentaires consiste principalement en des forma- tions techniques, sans réelle cohérence ni évaluation. Les savoirs documentaires relèvent d’un « curriculum caché » : on évalue les élèves sur des connaissances qu’ils n’ont pas apprises, ce qui, bien sûr, est problématique. Il est donc apparu nécessaire de réfléchir aux savoirs docu- mentaires afin d’établir une continuité des apprentissages du primaire à l’uni- versité, pour élaborer un curriculum.

Le cadre choisi lors des Assises a débou- ché sur la création d’une ERTE (équipe de recherche technologique en éduca- tion) sur le thème d’éducation à l’infor- mation. Ce travail de recherche et déve- loppement démarre en décembre 2006 à l’université de Lille III. Il associe des chercheurs et des praticiens dans un processus de recherche et action en partant de l’analyse de diverses situa- tions. Parmi les participants : I. Ballerini, A. Béguin, F. Chapron, J.-L. Charbon- nier, A. Serres. Différentes études seront menées de la maternelle à l’université.

L’ERTE dispose d’un délai de deux ans, un premier rapport devrait être produit à la fin de cette période.

Isabelle Fructus,

présidente de la FADBEN

En 97, la FADBEN publie un référentiel qui met en évidence les compétences transversales et permet de sortir des apprentissages instrumentaux et du schéma restreint de la recherche docu- mentaire. Cet outil reste cependant limité (cf. Pascal Duplessis).

Les « Assises de la documentation « ont

permis de réfléchir au curriculum. Il est alors apparu essentiel pour la FADBEN de clarifier les contenus à transmettre.

Lors de son congrès, une table ronde s’est tenue sur ce thème avec A. Serres, P. Duplessis avec une contribution de Jean-Louis Charbonnier. Cette réflexion a débouché sur la mise en place de trois groupes associant praticiens et chercheurs pour travailler sur le CAPES de documentation (les travaux de ce groupe viennent d’être publiés), la construction d’un référentiel métier (publié en mars 2006 dans la revue Médiadoc), les notions à transmettre.

À partir de l’analyse de séquences péda- gogiques sept grandes notions ont pu être définies : l’information, le docu- ment, la source, la recherche documen- taire, l’indexation, l’espace information- nel, l’exploitation de l’information. Ce travail devrait permettre d’éclaircir les représentations des enseignants docu- mentalistes et d’analyser leurs pratiques.

À terme, il devrait déboucher sur la mise en place d’un curriculum.

La FADBEN soutient le travail de l’ERTE et mettra à sa disposition les travaux du groupe notions.

Jean-Louis Charbonnier, du SNES

La confrontation avec des collègues d’autres disciplines au sein de notre

syndicat nous a poussés à approfondir notre réflexion, rejoignant sur de nom- breux points les préoccupations de la FADBEN, l’un de nos interlocuteurs privilégiés.

Aujourd’hui, la posture pédagogique ne fait plus débat dans le métier mais il est temps de lui donner plus de substance.

L’ERTE peut donner une légitimité scientifique à la demande de curricu- lum. Il s’agit de didactiser certains concepts des sciences de l’information en fonction des besoins des élèves.

Comment faire accéder les élèves à un certain nombre de notions qui leur permettront de comprendre ce qu’ils font et donneront de l’intelligibilité aux activités documentaires ?

L’information-documentation est-elle une discipline scolaire ? Si les appren- tissages documentaires permettent aux élèves d’acquérir des savoirs utiles alors on peut les considérer comme consti- tutifs d’une discipline. La question est de savoir comment les enseigner.

Il faut cesser d’opposer curriculum et cir- culaire de mission. En effet, le curricu- lum donne de la matière à cette circu- laire qui va énoncer les attentes institutionnelles et si la circulaire de mission a besoin d’être réactualisée, elle reste cependant conjoncturelle. La défi- nition d’instructions pédagogiques offi- cielles demeure l’objectif principal.

Pour un curriculum en

information-documentation

Le concept de curriculum est récent dans notre culture professionnelle. Le SNES a demandé à des intervenants extérieurs d’apporter leur éclairage sur cette question à l’occasion

de la réunion du collectif national des enseignants documentalistes du SNES, en novembre dernier.

Pour aller plus loin

Ballarini-Santonocito Ivana. Pour un curriculum en information documentation, et... contre les risques de dérives terminologiques. Docs pour docs, 6 mai 2006 (en ligne).

http://docsdocs.free.fr/article.php3?id_article=314

Charbonnier Jean-Louis. Information et démocratie : formons nos citoyens. Inter CDI, N° 197, sept.-oct. 2005. http://www.snes.edu/docs/spip/spip.php?article819&var

Charbonnier Jean-Louis [2003]. « Place du curriculum en info-documentation dans la formation des élèves, des étudiants et des enseignants », In Assises nationales Éducation à l’information et à la documentation. Clés pour la réussite, de la maternelle à l’université, 11-12 mars 2003. Site de l’URFIST Paris [en ligne].

http://www.ext.upmc.fr/urfist/Assises/Ass-Charbonnier.htm

Duplessis Pascal. Émergence d’une didactique de l’information-documentation. Médiadoc, mars 2006.

Duplessis Pascal (dir.) et al. Inventaire des concepts info-documentaires mobilisés dans les activités de recherche d’informations en ligne. Académie de Nantes, site de la cellule CDI du rectorat de Nantes, janvier 2006 (en ligne).

http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/disc/cdi/reseau/crjrl05/jrl49-4.pdf

Serres Alexandre. Contribution à la table ronde « Pour un curriculum en information documentation ». Information et démocratie. Formons nos citoyens : 7econgrès de la Fadben, Nice 8-10 avril 2005. Nathan, Fadben, 2006.*

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E N S E I G N A N T S D O C U M E N T A L I S T E S

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es nombreux dispositifs destinés à

« travailler autrement » pour dévelop- per l’autonomie et la motivation des élèves, l’inter ou la pluridisciplinarite propice a plus de cohérence entre les enseignements, ont subi les avatars que l’on sait : disparition discrète ou franche suppression, dont les causes ne sont pas l’objet de notre propos. Ceci dit, quand les pratiques ne s’appuient pas sur des apprentissages identifiés, force est de constater qu’elles sont les pre- mières à subir les restrictions horaires.

Si, comme nous l’avons maintes fois souligné, à l’occasion des TPE, travaux croisés et autres IDD, les apprentissages documentaires avaient été pris en compte comme nécessaires a l’acquisi- tion des savoirs et savoir-faire indis- pensables a tout travail de recherche, peut-être aurions-nous sauvé ces pra- tiques apprenant aux élèves des démarches (questionnement, évaluation des besoins d’information) formatrices pour leur métier d’élève, de futur étu- diant et de citoyen.

Constatant aujourd’hui que ces disposi- tifs ont failli en ce qui concerne l’infor- mation documentation, nous ne pou- vons tergiverser davantage. Cette éducation, est considérée comme une obligation par l’Unesco : « On com- mence à reconnaître le rôle crucial de la formation à la maîtrise de l’informa- tion pour atteindre les objectifs priori- taires de l’Éducation pour tous (...). Car il est indispensable d’apprendre à cher- cher, évaluer, manipuler et exploiter l’information de manière efficace » (A. Abid, consultant de l’Unesco). Or, comment concevoir un enseignement sans obligation horaire ?

Le collectif national documentation du SNES fait la proposition suivante :

• chaque classe de collège devrait béné- ficier d’un semestre de recherche docu-

mentaire dispensée en binôme profes- seur de discipline/professeur docu- mentaliste ;

• à raison d’un groupe tous les 15 jours, la classe étant dédoublée ;

• ce qui correspond a environ 8 heures par année et par élève ;

• le support serait assuré par une dis- cipline, en plus de l’horaire discipli- naire, au choix de l’équipe pédago- gique, en fonction des services, de la dotation horaire globale (DHG), et de

l’intérêt des enseignants, une ou plu- sieurs disciplines pourraient intervenir dans ce dispositif ;

• du point de vue comptable, cela cor- respond à une heure professeur année (HP) pour deux classes (si l’on part d’un semestre de formation qui est un minimum), soit 0,50 HP dans la DHG en plus des horaires obligatoires. Cette demi-heure ne doit pas remplacer les dédoublements et soutiens nécessaires aux disciplines.

P O U R L A F O R M A T I O N D E T O U S L E S É L È V E S A U C O L L È G E

Un horaire à trouver

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Questions à Danielle Courtoux

Fixer à l’avance un horaire est artificiel et cela ne tient pas compte de la diversité des projets.

C’est vrai, ce dispositif privilégie l’accès à un corpus de savoirs et compétences plutôt que des activités de projets ponctuels intéressants mais qui ne permettent pas l’éla- boration d’un curriculum.

Un module de 8 heures est certes un minimum, mais les autres disciplines doivent aussi respecter un horaire et pour vivre un dispositif ressemblant dans mon établis- sement, je peux témoigner de son efficacité sur plusieurs plans :

Tous les élèves profitant de cette formation, on peut s’appuyer sur les apprentissages de l’année précédente.

On peut construire des situations variées dans leur contexte et leur complexité ce qui permet une progressivité des apprentissages de la Sixième a la Troisième.

Les élèves habitués à réfléchir sur leur démarche et les objets documentaires réin- vestissent ce qu’ils ont appris dans leurs autres travaux de recherche.

Pour les professeurs documentalistes, la charge de travail risque d’être ingérable dans les gros collèges.

La crainte que nous obtenions satisfaction sur l’institutionnalisation d’un ensei- gnement en infodoc sans obtenir les créations des postes nécessaires peut s’entendre.

pourtant, les risques de disparition du métier d’enseignant que nous avons construit sont tels aujourd’hui, que seule la création d’un enseignement de l’information documentation (curriculum + horaire) pourra le sauver. Nous serons en position forte pour revendiquer des postes de certifié(e)s documentalistes. Sinon, les reconversions associées aux mentions complémentaires sonneront le glas du CAPES documentation et de la formation des élèves à l’information avant même sa reconnaissance officielle !

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E N S E I G N A N T S D O C U M E N T A L I S T E S

L

e contexte pèse : un taux d’encadre- ment en professeurs documentalistes que l’on peut qualifier d’indécent, un manque évident de locaux en termes de salles de permanence ou de travail, de foyer qui aboutit trop souvent à des confusions telles que CDI et cybercafé, CDI et salle polyvalente. L’espace CDI et ses personnels ne sont donc pas tou- jours clairement identifiés dans l’esprit des lycéens et de l’administration.

L’histoire et le fonctionnement un peu chaotiques des TPE n’ont pas contribué aux clarifications nécessaires. Alors qu’ils n’existent plus qu’en première on trouve encore des modes d’organisation pro- blématiques : plusieurs classes sur le même créneau horaire, deux heures dis- continues, confiées à des collègues de discipline pour boucler leur emploi du temps ou parce qu’ils sont TZR. Les modalités d’évaluation et le calendrier actuels sont inadmissibles. Le ministère n’a jamais voulu prendre en compte notre demande d’un bilan objectif des TPE et les a supprimés en terminale uni- quement pour des raisons budgétaires.

Les collaborations pédagogiques dans le cadre de l’ECJS sont intéressantes mais aléatoires. Des habitudes de travail exis- tent aussi en Histoire Géographie, SVT, Sciences Physiques qu’il faudrait amé- liorer et développer, cela contribuerait à faciliter les TPE. Les nouveaux pro- grammes des sections STG offrent aussi l’occasion de collaborations renouve- lées. Peut-on en faire un premier bilan ? Cette parcellisation des apprentissages documentaires en lycée est donc bien éloignée de notre revendication d’un curriculum en information documenta- tion, de la nécessité de former les élèves à un regard et à des pratiques critiques vis-à-vis des informations lues, mais sou- vent zappées. Il ne suffit pas de déplorer les ravages du copier-coller-imprimer, il faut tenter d’y remédier. La classe de seconde doit être un créneau prioritaire, elle assure la liaison avec les apprentis- sages documentaires des collégiens. On

entend trop souvent la complainte sur l’absence d’autonomie des entrants en lycée... L’autonomie cela s’apprend, cela se construit et ce peut être un des objec- tifs prioritaires de la classe de Seconde.

Quelles modalités pratiques pour avan- cer sur cette question ? Nous devons par- ticiper aux congrès académiques pour poursuivre la réflexion sur les modalités de sa mise en œuvre.

En lycée une formation en pointillés et un sentiment d’inachevé ?

Politique documentaire

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epuis le rapport de l’IGEVS en 2004, la notion de politique documentaire est à l’honneur.

De nombreuses académies ont mis en place des groupes de travail et les cir- culaires académiques se multiplient sur le sujet. Certains IPR considèrent même la politique documentaire comme un critère d’évaluation lors des inspections.

Pourtant, une étude des différentes cir- culaires montre une grande disparité dans les objectifs et les priorités. À quelques exceptions près, la formation des élèves constitue le point faible de ces textes alors qu’une large part est consa- crée à la gestion. La politique docu- mentaire qui se dessine ainsi est donc avant tout une politique d’acquisition et d’organisation des ressources docu- mentaires. Par ailleurs, on ne peut que s’inquiéter d’un glissement très net vers la fonction managériale, le professeur documentaliste devenant chef d’un ser- vice documentaire avec pour mission d’encadrer et de gérer les différents per- sonnels qui y sont affectés. Il nous paraît absolument nécessaire de réaffirmer avec force que la formation des élèves doit constituer l’objectif premier d’une poli- tique documentaire, son articulation prin- cipale. Le CDI n’est pas uniquement un lieu culturel dans l’établissement, c’est un espace structuré et organisé à des fins pédagogiques. De même, le professeur documentaliste, s’il est effectivement gestionnaire d’un centre de ressources, a, avant tout un rôle pédagogique.

À ce titre, il est regrettable que la défi- nition de la politique documentaire dans la note de commentaire du jury du CAPES – concours d’enseignement – ne soit pas centrée sur la formation des élèves.

Le concept de politique documentaire, tel qu’il est décliné actuellement, est à mettre en perspective avec les nombreuses menaces qui pèsent sur notre métier : assèchement des recrutements, mise en place des mentions complémentaires, remise en question du temps de travail.

Face à une réduction de notre métier à ses aspects les plus techniques, seule l’instauration d’un curriculum national nous paraît garantir le respect de notre mission première : la formation des élèves à l’information documentation.

PS : Faut-il s’inquiéter ? Mentionnée dans la circulaire de rentrée 2006, la poli- tique documentaire a mystérieusement disparu du projet 2007.

Pour aller plus loin

Les différents textes académiques pré- sentés sur le site du SNES

http://www.snes.edu/docs/spip/spip.ph p?article985

La sitographie très complète réalisée par Claudine Vidal sur le site du CRDP de l’académie de Nice

http://www.crdp-nice.net/bouquet/

imprimer.php?rub_id=7&ssr_id=36&cat _id=779

De nombreux sites académiques propo- sent des bibliographies très détaillées sur le sujet.

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E N S E I G N A N T S D O C U M E N T A L I S T E S

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es responsables nationaux du groupe documentation appartiennent au

« secteur contenus » du SNES qui réflé- chit aux contenus disciplinaires et aux programmes. J.-L. Charbonnier a quitté ses fonctions de responsable national en 2005 mais continue à participer acti- vement à la défense du métier. Le groupe national a intégré deux nou- velles militantes ; Dominique Chabant de l’académie de Nice et Vassilia Mar- garia, de Versailles, ont rejoint Danielle Courtoux, Jean-Pierre Hennuyer et Patrick Laîné.

Avec le collectif national qui rassemble des représentants des académies, ils ont régulièrement fait le point sur la situa- tion des postes et de l’emploi, sur les enjeux actuels et à venir de notre métier.

Des stages ont été menés qui ont parfois permis la création de collectifs docu- mentation dans les S3 (=sections aca- démiques). Le SNES a porté ses reven- dications devant le cabinet du ministre (audience le 22 juin 2006, lors de laquelle nous avons remis les signa- tures de notre pétition nationale) et à l’IG EVS. Des actions convergentes ont été menées avec la FADBEN et en inter- syndicale (rencontre au ministère le

7 juin 2006, courrier au ministre de décembre 2006). Nous avons commu- niqué sur l’actualité de notre métier à l’aide de notre site, de notre liste de diffusion, dans L’USet grâce à la publi- cation de suppléments.

Comment nous joindre ?

• Par courrier : SNES, Enseignants documentalistes, 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13.

• Par téléphone au 01 40 63 29 32 le jeudi.

• Par courrier électronique :

documentalistes@snes.edu

• Pour vous abonner à notre liste de dif- fusion ossantre, envoyez un mail à documentalistes@snes.edu

• L’adresse de notre site :

www.snes.edu/docs/spip

• Dans certaines académies existent des décharges et permanences spéci- fiques ou des collectifs documentation qui fonctionnent en liaison avec les S3.

Adressez-vous aux S3 :

http://www.snes.edu/memos/adresses Des pages « documentalistes » ont été créées sur certains sites académiques.

Du côté des académies

Lille :À la rentrée 2006, 50 enseignants documentalistes contractuels au chômage, les postes vacants (52 après mouvement, avec une barre d’entrée fixée à 111.1 points !) étant occupés par des MA et TZR d’autres disciplines. Des enseignants documentalistes ont alerté l’opinion publique. Une délégation du SNES a été reçue au rectorat le 16/11 pour exposer ses revendications. Le 7/12, un stage syndical a rassemblé de nombreux partici- pants et confirmé la prise de conscience de la profession. Un groupe Documentalistes du SNES de l’académie s’affirme aujourd’hui pour défendre collectivement notre métier et le droit à l’éducation à l’information pour tous nos élèves. Anne Cordier Poitiers : stage syndical organisé le 14/12/06, 22 enseignants documentalistes présents. Sen- timent d’inquiétude concernant le devenir du métier que tous, malgré les difficultés, essaient d’exercer avec passion. Beaucoup dénoncent les rapports et circulaires qui ne débouchent jamais sur des éléments concrets (par ex. s’agissant de « politique documen- taire », un seul des chefs d’établissement des stagiaires présents en avait une vague idée !).

Les participants ont exprimé le désir d’orientations nationales claires mettant en avant la culture informationnelle et de voir cesser les dégradations des conditions d’exercice.

Patrick Laîné Toulouse :45 inscrits au stage syndical du 11/01/07, dont, pour moitié, des collègues nou- vellement arrivés dans l’académie. Parmi les problèmes récurrents, l’insuffisance des postes dans les gros établissements. Par ex. le lycée Ozenne : 2 postes, plus quelques heures effectuées par un professeur de Portugais, pour 2 200 élèves. Un préavis de grève a été déposé afin d’obtenir un contractuel ; une lettre de soutien a été adressée au rectorat par l’ensemble des présents. La mise en œuvre du curriculum permettrait la reconnais- sance de notre discipline, une véritable éducation à l’information, une valorisation des personnels, la création d’une agrégation et d’un corps d’inspection spécifique. Mais quels moyens pour sa mise en place et quel rôle du documentaliste dans ce contexte (ges- tion du CDI) ? Se pose aussi le problème de la mention complémentaire, donc des rela- tions profs/docs et de la formation des enseignants de discipline.

Jacqueline Charrier, Marie Polderman

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P R O F E S S E U R D O C U M E N T A L I S T E

Un métier militant

Première participation au collectif national

Je suis un pur produit IUFM d’où un choc en débutant l’année de stage : ce que je pensais être acquis ne l’était pas.

Tant du point de vue de notre rôle pédagogique et gestionnaire (mais qui doit gérer les manuels scolaires ?) que de la reconnaissance de notre fonction auprès des collègues de disciplines.

Je comprends mieux les propos de l’une de nos formatrices « vous devrez être militants pour exercer cette

profession ». L’engagement militant est une grande première pour moi mais je pense pouvoir agir pour la survie du métier que je rêve d’exercer. Cet engagement s’est fait sous l’impulsion de collègues stagiaires,

puis à force de constater des dérives.

Participant pour la première fois au collectif national, je me suis d’abord demandé ce que j’allais bien pouvoir apporter de plus à la réflexion professionnelle engagée depuis si longtemps déjà.

Puis, j’ai été gagnée par

« l’enthousiasme combatif » ambiant : ça fait du bien de partager une même vision du métier. On sent un respect mutuel et une réelle volonté d’améliorer la reconnaissance de notre métier.

Et surtout, d’emblée, un accueil chaleureux. J’ai vraiment eu l’impression que le collectif faisait montre d’une vraie solidarité.

Carine Gigout, Strasbourg

Compte rendu du stage syndical PRCE du 30 novembre - samedi 2 décembre 2006

22 présents :13 PRCE représentants 11 IUFM Membre du collectif fdm : Michèle Gabert, Martine Gest, Thierry Astruc, Jean Dema- lander, Jean-Michel Rapinat, Paul Stolze.

Secteur second degré : François Benet.

En 1994, le SNESUP avait écrit au ministère des Finances pour attirer l’attention sur le statut des PRCE documentation. La question avait été renvoyée au ministère de l’Éduca- tion nationale qui, depuis, est constant dans sa volonté de ne pas prendre de décisions : ni sur ce dossier, ni sur la question de l’agré- gation de documentation.

La création des IUFM a entraîné la création d’emplois de bibliothécaires et de conserva- teurs. Refonte des services et pressions morales faites sur certains personnels : exemple de Lille en 2003. Accélération du processus avec la perspective de l’intégration des IUFM dans les universités.

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E N S E I G N A N T S D O C U M E N T A L I S T E S

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ette longue audience nous a permis de défendre, auprès de MM. Le Goff et Durpaire, nos revendications et notre conception du métier. Mais nos interlo- cuteurs sont restés très évasifs sur la plupart des problèmes soulevés.

Nous avons exposé la conséquence dra- matique du sous-recrutement : la déqua- lification du métier du fait du recours massif aux personnels non spécialistes pour faire fonction de documentalistes.

L’Inspection Générale n’a pas nié l’exac- titude de notre constat mais a renvoyé la responsabilité dans le camp des rec- torats. Elle a précisé qu’elle incitait les IPR EVS à élaborer des formations pour les personnels en réadaptation et en reconversion.

Sur la création des mentions complé- mentaires en documentation, M. Dur- paire n’a pas semblé partager nos inquiétudes. La seule assurance don- née : les candidats seront regroupés avec ceux du CAPES externe afin que l’épreuve ne soit pas plus facile. Et l’IG réfléchit à la question d’un référentiel métier sur lequel pourrait s’appuyer la VAE.

Nous avons également fait part de notre inquiétude de ne pas voir figurer les enseignants documentalistes dans le nouveau cahier des charges des IUFM.

L’IG aurait demandé l’écriture d’un « ave- nant » prétextant que les enseignants documentalistes ont des spécificités.

Pour l’IG EVS le professeur documen- taliste doit penser l’organisation du CDI et du système documentaire, diffuser l’information et organiser la formation à l’information. Il peut ponctuellement donner des « séquences d’initiation ».

Quand nous présentons notre revendi- cation d’un curriculum en information documentation, M. Durpaire nous explique la difficulté de mettre en place une progression de ces apprentissages documentaires.

Nous avons fait part de nos interroga- tions devant la multiplication de circulaires académiques. M. Durpaire regrette qu’un texte de cadrage n’ait pu voir le jour malgré le travail du groupe qu’il avait présidé. Interrogé sur la défi- nition du concept de politique docu- mentaire, il nous a renvoyés à l’annexe du rapport du jury du CAPES 2006 et à l’entretien donné en octobre au Café pédagogique. La politique documen- taire devient-elle un critère d’évalua-

tion ? Nous savons par exemple que dans l’académie de Lille, des inspec- teurs annoncent avant leurs inspections qu’ils ne viennent pas dans le but de voir une séance pédagogique mais sou- haitent avec « le documentaliste » évaluer

l’avancement de sa politique documen- taire. L’IG nous a répondu qu’ils réflé- chissaient à un protocole d’inspection.

Compte rendu de l’audience complet surhttp://www.snes.edu/docs/spip/

spip.php?article1039

Audience à l’Inspection générale, décembre 2006

Lettre au Ministre de l’Éducation Nationale Paris, le 18 janvier 2006 Monsieur le Ministre,

Par plusieurs courriers et lors de notre audience avec M. Roy en juin dernier nous vous avions alerté sur la gravité de la situation de l’emploi dans la discipline documentation.

Nous vous rappelons l’insuffisance des postes aux CAPES 2007 : 180 au concours externe et 50 à l’interne. Ce sous-recrutement d’enseignants documentalistes entraîne un recours aux remplacements par des collègues non spécialistes tandis que des contractuels ayant plusieurs années d’exercice, parfois diplômés en sciences de l’infor- mation, se retrouvent au chômage. Les rectorats tentent d’affecter autoritairement les TZR d’autres disciplines sur les postes restés vacants, l’exemple le plus choquant est celui de l’académie de Lille. Mais cela concerne aussi des enseignants en reconversion qui sont affectés en CDI sans réelle formation. Sans oublier la multiplication d’affectations de personnels en réadaptation, ce qui n’est certainement pas la meilleure solution pour ces collègues en difficulté avec les élèves, étant donné la pénibilité du travail. Toutes ces situations incohérentes et inadmissibles discréditent la qualification des enseignants documentalistes reconnue par un Capes. Et surtout, elles remettent en cause la néces- saire formation des élèves à l’information documentation.

C’est dans ce contexte très négatif que vous avez décidé la création de mentions complémentaires en documentation pour trois concours de recrutement. Le SNES est en désaccord sur la mise en place de ces mentions complémentaires, véritable menace pour la reconnaissance de notre spécificité. L’apparition de cette polyvalence va entraîner des situations ingérables au niveau des services et des missions pédagogiques.

L’absence des professeurs documentalistes dans le cahier des charges en IUFM nous inquiète également vivement. Personnels certifiés, nous ne comprenons pas ce qui justifie ce traitement spécifique.

Lors de notre audience en juin nous avions réclamé à M. Roy que soit organisée une réflexion sur le métier de professeur documentaliste avec l’ensemble des partenaires.

Il nous avait annoncé la création d’un groupe de travail sur la fonction documentaire en EPLE, ce qui ne correspondait pas à notre demande. Plus de cinq mois après cette entre- vue apparemment sans suite, nous apprenons par le biais d’une réponse à une ques- tion écrite d’un sénateur qu’une « réflexion serait prochainement menée sur la fonc- tion documentation dans l’établissement scolaire ». À la suite des travaux avortés en 2002 et 2005 sur une nouvelle circulaire de mission des professeurs documentalistes nous nous interrogeons sur la création d’un tel groupe de réflexion pour lequel ni l’association professionnelle ni les syndicats d’enseignants n’ont été contactés.

Le SNES demande la mise en place d’une véritable formation aux pratiques docu- mentaires dans l’enseignement secondaire. Certains items du B2I l’exigeraient. Le décret du socle commun cite des capacités requises pour maîtriser l’information mais la nécessité d’un apprentissage systématique des procédures intellectuelles indis- pensables à la recherche documentaire n’est toujours pas reconnue.

Nous vous rappelons aussi tous nos courriers sur les contentieux statutaires des pro- fesseurs documentalistes et l’absence de toute discussion depuis des années, pour cer- tains depuis la création du CAPES en 1989.

Monsieur le Ministre, le Snes attend de votre part des réponses précises à ces interro- gations. C’est dans cet esprit que nous sollicitons, sur l’ensemble de ces questions, une nou- velle audience dans les plus brefs délais avec votre directeur de cabinet et à la DPE.

Frédérique Rolet, Sylvie Nony, le groupe documentation

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ADAPT est une association que le SNES a créée il y a 20 ans pour nourrir la réflexion des enseignants sur leur métier et leur discipline. Une manière de contri- buer à la qualité de l’enseignement et de rendre service aux collègues. Adapt est animée par des militants du Snes et chacun(e) peut nous faire des propositions de publications... ou participer aux activités de l’équipe.

L’activité principale est l’édition : nous publions des

ouvrages utiles pour le secondaire dans les domaines culturels et péda- gogiques. Notamment des recueils d’articles sur des problèmes trans- versaux ou, depuis 2001, une collection d’histoire des sciences. La majo- rité de nos ouvrages peut prendre place dans les fonds documentaires des établissements.

La collection d’histoire des sciences, éditée conjointement par Adapt et Vuibert-sciences, est particulièrement productive grâce au réseau de son directeur, Jean Rosmorduc, physicien et historien des sciences. Les ouvrages semblent répondre à un besoin de culture scientifique, princi- palement en sciences et vie de la terre, physique, chimie, mathéma- tiques et bientôt en sciences humaines. Une autre collection scientifique co-éditée vient de voir le jour : « vie, santé, évolutionS », plus particu-

lièrement destinée aux professeurs de sciences de la vie et de la Terre, de philosophie et aux filières sanitaires et sociales. Le premier titre en est : Épidémiologie – Pour une éducation raisonnée à l’incertitude, le second, Neuro- plasticité – Nouveaux savoirs ou nouveaux regards ? paraîtra en mars.

Mais d’autres activités ont vu le jour : nous faisons des tests de CD-rom que nous mettons régulièrement en ligne avec, pour chaque CD, une synthèse des commentaires de trois testeurs.

Et comment ne pas s’intéresser au multimédiaappelé à devenir une aide dans tous les domaines ? Alain Prevot alimente chaque mois dans le magazine de L’USune rubrique « nouvelles technologies » consacrée à l’enseignement. Ces articles sont aussi consultables sur notre site ainsi que de très nombreux liens vers les associations amies ou partenaires et des choix de sites pédagogiques.

Une description très détaillée de chaque publication est accessible sur le site http://www.adapt.snes.edu

N’hésitez pas à commander en ligne ou par courrier. Le port est gratuit.

Pour les établissements, paiement possible après envoi des ouvrages, sur factures.

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E N S E I G N A N T S D O C U M E N T A L I S T E S

un service du SNES

QUELQUES PUBLICATIONS

CD-Rom : Littérature française - les 200 œuvres les plus étudiées dans le secondaire

En texte intégral avec outil de recherche, 44 euros.

CD-Rom : Les textes de référence en histoire et éducation civique au collège, 13 euros.

Entre deux langues – Autobiographie et bilinguisme – Textes commentés Recueil de 25 textes d’auteurs bilingues qui réfléchissent sur leur rapport aux deux langues.

M. Cellier-Gelly, C. Torreilles et M.-J. Verny, 2004, 160 pages, 15 euros.

L’orthographe en classe. Pour enrichir nos pratiques

Des activités nouvelles ou renouvelées, interactives, faciles à mettre en pratique pour développer dans la confiance retrou- vée la vigilance orthographique.

J.-M. Bury, 2005, 120 pages, 14 euros.

Aventures d’écriture

Les ateliers d’écriture : témoignages de pratiques variées dans des lieux divers.

Coord. par V. Vanier, 2002, 135 pages, 14 euros.

Théâtre : le désir de jouer

Un désir universel, des pratiques diverses, des parcours d’acteurs singuliers

Coord. par L. Boucris, 2000, 190 pages, 11 euros.

Entrées dans la ville - Enseigner la ville : une démarche citoyenne Les multiples visages de l’espace urbain à travers les arts et autres disciplines scolaires.

Coord. par V. Vanier, 1998, 84 pages, 10 euros.

EN CO-ÉDITION

Virus émergents :

vers de nouvelles pandémies ?

Sida, hépatite C, fièvres hémorragiques Ebola et Marburg, SRAS, H5N1 : autant d’épidémies que l’explosion démographique, la multiplication des échanges et la destruction des écosystèmes accé- lèrent de façon très préoccupante. Écrit pour un large public par un spécialiste reconnu.

Claude Chastel, préface du Professeur François Denis de l’Académie de médecine, novembre 2006, Adapt/Vuibert, 316 pages, 30 euros.

Épidémiologie - Pour une édu- cation raisonnée à l’incertitude Cette réflexion collective relie his- toire, concepts et démarches de l’épidémiologie aux enjeux, éthiques, sociaux, de santé ou de formation avec applications péda- gogiques, et donne des pistes pour un travail dans plusieurs disciplines.

Nouvelle collection :« vie, santé, évolutionS »

Groupe d’études Évolution des SVT et enjeux de formation (ENS de Cachan – INRP), M. Coquidé, S. Tirard, J.-M. Lange, dir., octobre 2006, Adapt/

Vuibert, 18 euros.

Alexandre de Humboldt - Le dernier savant universel De Humboldt (1769-1859) connu comme explorateur de l’Amérique du Sud, est le fondateur de nom- breuses sciences physiques et humaines. Parcours de ce « génie

de tous les savoirs » qui fut aussi un homme engagé contre l’esclavage, un philosophe, un poète et un pédagogue.

Mireille Gayet (préface de Philippe Taquet), co-édi- tion Adapt-Vuibert, août 2006, 416 pages, 35 euros.

Avicenne et Averroès - Médecine et biologie dans la civilisation de l’Islam

Portrait et histoire de deux très grands médecins et philosophes de la civilisation arabo-musul- mane, passeurs de l’héritage antique et novateur (le fonction- nement du cerveau, le malade comme sujet, l’hygiène de vie) : Avicenne au XIesiècle en Iran et Averroès au

XIIIesiècle en Andalousie.

Paul Mazliak, Adapt-Vuibert, 248 pages, mars 2004, 25 euros.

Histoire de la radioactivité - Évolution d’un concept et de ses applications

La découverte de la radioactivité natu- relle par trois savants français – Henri Becquerel puis Pierre et Marie Curie – a posé toute une série d’énigmes, concernant la nature et l’origine de

ces rayonnements invisibles, et de l’énergie qu’ils véhiculaient.

René Bimbot, Adapt-Vuibert, août 2006, 368 pages, 35 euros.

L’algèbre arabe - Genèse d’un art Le développement de l’algèbre du

IXeau XVesiècles au Moyen Orient, au Maghreb et en Andalousie par un spécialiste de l’histoire arabo- andalouse des mathématiques.

Ahmed Djebbar, Adapt-Vuibert, 2005, 224 pages, 25 euros.

La science au péril de sa vie - Les aventuriers de la mesure du monde

Ou les fabuleuses aventures des astronomes du XVIIIesiècle, qui parti- rent à l’autre bout du monde vérifier la rotondité de la Terre et sa distance au Soleil, ou établir le système

métrique. Aussi palpitant qu’un roman. Prix spécial du livre d’astronomie de l’année 2002

Arkan Simaan, Adapt-Vuibert, 2002, 205 pages, 20 euros.

L’astronomie au féminin

Les femmes ont joué un rôle impor- tant en astronomie, mais elles sont souvent ignorées. L’auteur leur rend justice en racontant leurs vies sou- vent incroyables et en reliant leurs découvertes au savoir d’aujourd’hui.

De Yaël Nazé, Adapt-Vuibert, 2006, 224 pages, 21 euros, 2eprix Jean Rostand, novembre 2006.

B O N D E C O M M A N D E

Nom :...

Adresse :...

Commande :...

À envoyer à Adapt Éditions, 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13, avec le chèque correspondant libellé à l’ordre d’ADAPT (franco de port) ou à commander sur le site : www.adapt.snes.edu

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E N S E I G N A N T S D O C U M E N T A L I S T E S

L’Université Syndicaliste, suppl. au n°647 du 27 janvier 2007, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU), 46, avenue d’Ivry - 75647 Paris Cedex 13 - Directeur de la publication: Gérard Anthéaume, Serge Chatelain - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie : SIPE, Paris - N°CP 0108 S 06386 - ISSN n°0751-5839

Vous êtes 1 Une femme 2 Un homme Syndiqué(e) au SNES Oui Non

Votre statut 1 Certifié 7 Contractuel en CDD 2 Stagiaire PLC2 8 Contractuel en CDI

3 PEGC 9 MA

4 AE 10 Vacataire

5 PLP 11 Autre

6 Agrégé

Vous avez 1 Moins de 30 ans 4 De 50 à 54 ans 2 De 30 à 39 ans 5 55 ou plus 3 De 40 à 49 ans

Depuis combien de temps exercez-vous ?

1 Moins de 5 ans 2 5 à 15 ans 3 15 à 30 ans 4 30 à 35 ans 5 Plus de 35 ans

Votre cursus universitaire

1 Droit 2 Lettres 3 Sciences

4 Sciences humaines 5 Sciences de l’information Votre niveau de diplôme

1 De Bac +1 à bac +3 2 Bac + 3 3 Bac + 4 4 Bac + 5 5 Au-dessus de bac +5

Voie d’entrée dans le métier

1 CAPES externe 2 CAPES interne 3 3econcours

4 CAPES réservé 5 CAPES spécifique 6 Examen professionnel 7 Changement de discipline 8 Contrat de droit privé Votre service 1 plein-temps 2 temps partiel 3 mi-temps Vous travaillez en

1 Collège 2 Lycée général ou technologique 3 Lycée professionnel ou polyvalent 4 EREA 5 IUFM 6 Réseau CNDP

Vous travaillez(2 réponses possibles)

1 En ZEP ou zone sensible 2 En APV 3 En PEP4 4 En EP1 5 Dans un établissement non classé 6 Sur plusieurs établissements 7 Vous êtes TZR

Vous travaillez dans un établissement

1 de moins de 200 élèves 4 entre 800 et 1 000 élèves 2 entre 200 et 500 élèves 5 entre 1 000 et 1 500 élèves 3 entre 500 et 800 élèves 6 plus de 1 500 élèves

Combien y a-t-il de postes budgétaires d'enseignants documentalistes ?

1 Aucun 2 1 3 1,5 4 2

5 2,5 6 3 7 Plus de 3

Le personnel d'aide(2 réponses possibles)

1 Aucun 3 Personne(s) en contrat CAE

2 Assistant(s) d'éducation 4 Autre statut

Combien d'heures consacrez-vous en moyenne à des séquences de for- mation des élèves (hors aide individualisée ponctuelle), seul(e) ?

1 Aucune 2 De 1 à 6 3 De 7 à 12 4 Plus de 12 Combien d'heures consacrez-vous en moyenne à des séquences de for- mation des élèves (hors aide individualisée ponctuelle), en collaboration ?

1 Aucune 2 De 1 à 6 3 De 7 à 12 4 Plus de 12

Les prescriptions nationales de la circulaire de missions de 86 (cf. para- graphe 1. Le documentaliste-bibliothécaire assure, dans le centre dont il a la responsabilité, une initiation et une formation des élèves à la recherche documentaire) vous paraissent-elles suffisantes pour structurer et légitimer la formation des élèves ?

1 Oui 2 Non

Si non, souhaiteriez-vous l'instauration d'un...

1 Référentielnational dont le but est d’attesterdes compétences (sur le modèle du portfolio de l'académie de Versailles par ex) validées par n’importe quel enseignant (comme le B2I)

2 Référentielnational de compétences que le professeur documenta- liste aurait mission de faire acquériraux élèves et de valider, en liaison avec les équipes qui mènent les apprentissages

3 Curriculumde formation institutionnalisé nationalement, qui pres- crirait un ensemble cohérent de contenuset de situations d'appren- tissagesmis en œuvre dans une progressiondéterminée (à créer avec l’apport des universitaires)

Faut-il organiser la formation à l'information-documentation ?

1 Oui 2 Non

Si oui, pour quels niveaux ?(plusieurs réponses possibles)

1 En Sixième 2 En Cinquième 3 En Quatrième 4 En Troisième 5 En Seconde 6 En Première 7 En Terminale

Faut-il revendiquer un horaire spécifique de « recherche documentaire » ? 1 oui, au collège et au lycée 3 oui mais uniquement au lycée 2 oui mais uniquement au collège 4 non

Si oui au collège, dans quel cadre ?

1 dans une discipline support 5 en classe entière 2 hors discipline 6 en dédoublant une classe 3 animé par le seul 7 toute l'année

professeur documentaliste 8 au 1ertrimestre 4 animé en coordination entre 9 au 2etrimestre le professeur documentaliste 10 au 3etrimestre et un professeur de discipline

Si oui au lycée, dans quel cadre ?

1 dans une discipline support 5 en classe entière 2 hors discipline 6 en dédoublant une classe 3 animé par le seul 7 toute l'année

professeur documentaliste 8 au 1ertrimestre 4 animé en coordination entre 9 au 2etrimestre le professeur documentaliste 10 au 3etrimestre et un professeur de discipline

Si non, quels dispositifs souhaitez-vous utiliser pour organiser vos séquences ponctuelles de formation au collège (plusieurs réponses possibles) ?

1 initiations Sixième 3 itinéraires de découverte (cycle central) 2 heures d'aide au 4 Découverte professionnelle (Troisième)

travail personnel (6e) 5 B2I

Si non, quels dispositifs souhaitez-vous utiliser pour organiser vos séquences ponctuelles de formation au lycée (plusieurs réponses possibles) ? 1 ECJS 2 B2I lycée 3 initiations Seconde 4 aide individualisée/ 5 TPE (Première) 6 Programme des SMS

modules (Seconde) et STG

7 PPCP (enseignement professionnel) 8 TIPE (classes préparatoires) Êtes-vous prêts à évaluer les connaissances et les compétences des élèves en information-documentation ?

1 oui 2 oui mais en collaboration avec un professeur de discipline 3 non Estimez-vous que les stages proposés au PAF vous permettent suffisam- ment d'actualiser vos pratiques d'enseignant ?

1 Oui 2 Non

Vous revendiquez-vous ?

1 Bibliothécaire documentaliste 5 Professeur-documentaliste 2 Documentaliste 6 Professeur d'information 3 Enseignant-documentaliste documentation 4 Expert en politique documentaire

27 26 25 24 23 22 21 20 19 18 17

16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1

Q U E S T I O N N A I R E

Revendications pédagogiques

Nous souhaitons recueillir votre avis sur nos revendications pédagogiques afin de savoir si elles sont partagées par l’ensemble de la profession. Cette enquête ne se conçoit qu’en liaison avec les revendications statutaires du SNES : dotation de deux postes par établissement minimum, taux d'encadrement d’un poste pour 12 classes, allégement du temps de service (26 heures), création d’un corps de secrétaire de CDI qui seconderaient les certifiés documentalistes dans leurs tâches de gestion. Nous mènerons ultérieurement une seconde enquête afin de recueillir votre avis sur ces revendications statutaires.

NOM...PRÉNOM...ÉTABLISSEMENT...

VILLE...DÉPARTEMENT...ACADÉMIE...

Références

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