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Sur les interférences et l'absorption

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242009

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242009

Submitted on 1 Jan 1919

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Sur les interférences et l’absorption

G. Gouy

To cite this version:

G. Gouy. Sur les interférences et l’absorption. J. Phys. Theor. Appl., 1919, 9 (1), pp.162-165.

�10.1051/jphystap:019190090016201�. �jpa-00242009�

(2)

262

le potentiel explosif nécessaire pour le rallumage soit inférieur à la

force électromotrice disponible dans le circuit au moment de l’ex-

tinction. Il faut donc que l’oscillation de l’amplitude soit limitée,

soit par un freinage de grandeur croissant plus vite qu’elle, soit par

un retard de rallumage croissant avec la hauteur du point P,~ sur la

courbe et qui réduit la durée de l’alternance utile.

On voit par ce qui précède la différence de principes radicale entre

l’arc musical et l’arc strident fractionné.

REMARQUE. - Si, en première approximation, on confond le cercle moyen C avec la courbe réelle décrite par l’extrémité du vecteur p, l’oscillation entretenue peut être considérée comme sinusoïdale. Les

petits écarts de la courbe réelle avec le cercle moyen se traduisent par l’introduction d’harmoniques dans l’onde entretenue. Il y a donc

intérêt, au point de vue de la pureté de la sinusoïde, à réaliser des

portions de spirales aussi voisines que possible du cercle C, ce qui correspond à un coefficient d’amortissement 2 (négatif dans le cas

des pendules entretenus, positif dans le cas de l’entretien par

lampes) aussi faible que possible. L’amortissement nul correspond

au régime limite (ou éolien).

,

SUR LES INTERFÉRENCES ET L’ABSORPTION ;

Par M. G. GOUY.

Dans les phénomènes d’interférences où l’absorption n’entre pas

. en jeu, l’intensité totale des rayons lumineux n’est pas altérée; il y

a seulement déplacement d’intensité. De même, s’il existe de l’ab-

sorption, la quotité de lumière absorbée n’est pas changée d’ordi-

naire par,les interférences. Cependant cela peut avoir lieu dans des

cas exceptionnels. Nous allons en examiner un, à titre d’exemple,

où les interférences amènent l’absorption locale des rayons incidents.

,

Un point lumineux éloigné envoie deux faisceaux parallèles de

lumière de longueur d’onde ~, polarisée dans le plan de la figure. Ils

sont reçus, sous la même incidence, par deux miroirs plans iden- tiques MM, perpendiculaires au plan de la figure. Le plan P, bissec-

ter de l’angle dièdre de ces deux miroirs, est un plan de symétrie

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019190090016201

(3)

163

pour tout le dispositif. Les faisceaux réfléchis A et B viennent se

croiser sur le plan P ; en cette région est une lame de verre à faces parallèles, douée d’un certain pouvoir absorbant, dont le plan P

occupe le milieu. En C sont superposés le faisceau réfléchi prove- nant de A et le faisceau transmis provenant de B; c’est l’inverse en D.

En un point E du plan P, chacun des faisceaux A ou B produirait

la vitesse vibratoire a sin27r -, 0 si la lame de verre n’existait pas.

Supposons que le faisceau A existe seul. Sur un plan F normal au

faisceau C et distant de l du point E, le premier rayon réfléchi pro- duira la vitesse vibratoire :

en désignant par R le pouvoir réflecteur du verre, par e l’épaisseur

de la lame, et par i l’angle d’incidence, et tenant compte du change-

ment de signe produit par la réflexion.

Le deuxième rayon réfléchi a effectué dans l’intérieur du verre le parcours 9,e

i

en désignant par r l’angle de réfraction. Nous

cos r

admettrons que E est tel que l’on ait :

n désignant l’indice du verre, et 1n un nombre entier quelconque.

(4)

164

En raison de cette relation, la vitesse vibratoire fournie en F par

ce deuxième rayon, sera :

en désignant par p le pouvoir absorbant du verre pour le parco urs

e

cosr

Les rayons suivants auront même phase, d’après (1), et des am- plitudes en progression géométrique de raison R (1 - ~ro), en sorte

que la vitesse vibratoire en F sera :

Supposons que le faisceau B existe seul. Le premier rayon trans- mis fournira au plan F, la vitesse vibratoire :

Les autres rayons transmis auront même phase, d’après (1), et des amplitudes en progression géométrique de raison R (1

-

p). La

vitesse vibratoire en F sera donc :

On a, d’après (1) :

Supposons ~~~ pair. Il vient pour la vibration réelle v au plan F,

Si l’on a :

l’amplitude de la vibration est nulle.

(1) Si le verre était parfaitement transparent, on aurait vl

=

o ; c’est le cas du minimum nul des anneaux de Newton. Ici l’absorption rétablit le faisceau réfléchi, en diminuant l’amplitude des rayons à réflexions multiples, qui detrui-

raient par interférence le premier rayon, réfléchi une seule fois.

(5)

165

Ainsi, avec les données admises, le faisceau C est d’intensité nulle ; il en est de même du faisceau D par raison de symétrie, en

sorte que toute la lumière incidente est absorbée, tandis que si l’un des faisceaux A ou B existait seul, l’absorption ne serait que la

,

1 -4- R~

, , ,

fraction 1 .~B2 des rayons incidents (’).

(1 --E- H)2 ~~~ ~~Y~~~ ~~~~~~~~~ ~ ~°

Au premier abord, ce résultat assez singulier paraît choquer un

peu le sens optique. Sa signification sera mieux comprise, si l’on

remarque que l’action mutuelle des faisceaux interférents oblige la

lumière incidente à pénétrer entièrement dans la lame de verre et

l’empêche ensuite d’en sortir. Cette lumière est ainsi absorbée en

totalité, même si le pouvoir absorbant p est petit; en effet, on peut toujours, en augmentant l’incidence, donner à R une valeur satis- faisant à la relation (4) (2) .

RÉPARTITION DE L’ÉLECTRICITÉ SUR LE SYSTÈME ÉLECTRISÉ PLAN-SPHÈRE.

PROPRIÉTÉS ARITHMÉTIQUES DES POLYNOMES ÉLECTROSPHÉRIQUES ;

Par M. F. DEFOURNEAUX.

J’expose dans cet article comment on peut, à partir des polynômes électro-sphériques, calculer avec précision la densité électrique en

chacun des points d’une sphère et d’un plan en présence, et cons- truire, par suite, les surfaces manifestant la distribution de la charge

sur ces conducteurs. Rien n’est plus propre à fixer les idées géné-

rales que de pousser à leur terme numérique les conditions qui

définissent la répartition des charges dans un système de conduc-

teurs électrisés.

Après avoir établi les formules de la distribution pour le système plan-sphère, je me suis efforcé de transformer ces formules en

d’autres d’un emploi plus commode dans la pratique ; et j’ai indiqué,

(’ ) Si au contraire

117

était impair, la fraction de lumière absorbée serait

)201320132013. j ~ inférieure à la fraction absorbée pour un seul faisceau incident.

(2) Tout ce qui précède ne s’applique plus aux bords du faisceau, sur une lar-

geur comparable à s, car la superposition des rayons ne s’y produit plus. Mais 5 peut être supposé très petit, et le faisceau très large, en sorte que cette région

soit négligeable.

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