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Mire méridienne à miroir cylindrique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240528

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240528

Submitted on 1 Jan 1901

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Mire méridienne à miroir cylindrique

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. Mire méridienne à miroir cylindrique. J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1), pp.413-415.

�10.1051/jphystap:0190100100041300�. �jpa-00240528�

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MIRE MÉRIDIENNE A MIROIR CYLINDRIQUE;

Par M. G. LIPPMANN.

Cet appareil est destiné à la mesure des ascensions droites. Il a

pour objet de rendre le méridien du lieu où l’on opère visible suus la

forme d’une ligne lumineuse projetée sur le ciel.

Dès lors il est inutile de munir la lunette d’observation d’un réti- cule.

Cette lunette, qui peut être photographique, n’a plus besoin

d’aucun réglage ; elle peut être mobile et suivre les étoiles pour les

photographier ; la ligne lumineuse projetée sur le ciel demeure

visible dans le champ, elle marque à chaque instant la place

du méridien.

L’appareil se compose : d’une mire méridienne, c’est-à-dire d’un collimateur monté sur piliers et dont l’axe est dans le plan du inéridien; 2° d’un miroir cylindrique de quelques centimètres de

diamètre, horizontal, normal au méridien et installé sur piliers de

manière à recevoir la lumière émise par la mire. Le collimateur et

le miroir demeurent immobiles pendant les observations.

La lumière sortant du collimateur se réfléchit sur le miroir cylin- drique de manière à former une nappe lumineuse plane, c’est-à-dire dont tous les rayons sont parallèles au méridien, et qui couvre :3600.

~

C’est pour cette raison que l’appareil peut fonctionner sous

toutes les déclinaisons sans qu’il soit nécessaire d’en déplacer les

organes.

Les rayons de la nappe lumineuse reçus sur l’objectif d’une

lunette fournissent dans le plan focal de celle-ci une ligne lumi-

neuse très nette et très fine; cette ligne marque dans le champ la place du méridien, et cela, que la lunette soit fixe ou mohile ; il n’est point nécessaire de régler la position de cette lunette, qui joue le

rôle d’un oculaire.

J’ai vérifiée que la ligne lumineuse est très nette et très fine, non

seulement àl’0153il, mais en photographie. La photog raphie donne des

traits noirs qui se pointent à une fraction de seconde d’arc près. En prenant, comme source de lumière, l’arc électrique, une pose de 05,003 est plus que suffisante.

L’appareil fournit donc des résultats satisfaisants au point de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100041300

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vue optique. Il paraît d’ailleurs devoir être plus stable que la lunette

méridienne, puisque toutes les parties réglables en demeurent Immo-

biles.

Réglages.

-

Le réglage de l’appareil en collimation se fait en amenant le miroir à être perpendiculaire à l’axe du collimateur. Le trou ou la fente du collimateur est réglable : on déplace ce trou

ou cette fente jusque ce qu’il coïncide avec le trait lumineux

qui se forme dans le plan focal comme il se formerait dans le

plan focal de toute autre lunette. C’est donc un réglage par autocolli- 111ation. Si ce réglage est supposé parfait il n’y a plns d’erreur de collimation : la nappe lumineuse et plane fournit l’imagc d’un ,g>"an1

ce¡’ele de la sphère céleste. Le plan de ce cercle est évidemmellt normal aux génératrices du cylindre.

On suppose que le lniroir est bien cylindrique, c’est-à-dire que

ses génératrices sont toutes perpendiculaires à un même plan. Il

n’est pas nécessaire que le cylindre soit de révolution.

Le second réglage consiste à rendre la nappe lumineuse verticale.

On peut se servir du niveau pour rendre le cylindre horizontal. Il est

peut-être plus sîir de se servir du bain de mercure. Le miroir cylin- drique se trouvant entre un bain de mercure et une lunette zénithal

réglée, on amène le trait lumineux fourni par l’appareil à passer par la croisée des fils. Le grand cercle fourni par l’appareil est alors

vertical. Après ces deux réglages physiques de collimation et de

verticalité, il reste le réglage astronomique qui consiste à amener le

plan du grand cercle vertical défini par la ligne lumineuse à coïncider

avec le plan du méridien.

Ce réglage astronomique s’exécute suivant l’une des 111éLhodes en

usage pour la lunette méridienne, le trait lumineux fourni par

l’appareil remplaçant le fil central du réticule. On peut, par exemple,

se servir des circumpolaires. On pointe une lunette (sans réticule) sot·

une circumpolaire, et l’on observe ses passages sur le trait lumineux.

Les deux passages supérieur et inférieur doivent avoir lieu exacte- ment a douze heures d’intervalle.

Quant au réglage de l’horloge il se fait en observant le passage

supérieur d’une même étoile sur le trait lumineux.

On vient de supposer que l’observation des passages se faisait par des observations visuelles. L’instrument se prête, en effet, à

ces observations : mais il est surtout destiné à la méthode photogra-

phique.

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415 On braque sur le ciel une lunette photographique montée équa- torialement, de manière à faire un cliché des étoiles. En même temps on reçoit sur l’objectif de la lunette la nappe lumineuse. Le collimateur est muni d’un obturateur commandé par la pendule. Le

trait lumineux n’apparait donc que par éclairs successifs, qui ont

lieu aux temps t, t’, t",

...

marqués par la pendule. En développant

la plaque on obtient sur le cliché une succession de traits fins qui marquent les positions du méridien dans le ciel aux temps 1, t’, l’

ce sont donc des cercles horaires.

La distance en temps d’une étoile quelconque au cercle t s’obtient

par la mesure du cliché. Si l’image de l’étoile partage la distance des traits t et t’ dans le rapport o, la distance en temps est égale à 9.

Deux clichés pris à douze heures d’intervalle doivent donner la même valeur de ~ pour chaque étoile. Les n étoiles portées par un même cliché doivent donner des vérifications concordantes. S’il y a défaut de réglage, c’est-à-dire si l’on trouve successivement des

valeurs 9 et c~’ pour une même étoile, la différence o

-

c5,’ doit être

la même pour toutes les n étoiles.

La marche de la pendule se détermine par deux clichés pris à vingt-quatre heures d’intervalle. La différence 9 - f/ est égale à la

marche de la pendule ; elle est donnée n fois par les n étoiles du cliché.

SUR UN APPAREIL DESTINÉ A ENTRAINER LA PLAQUE PHOTOGRAPHIQUE QUI REÇOIT L’IMAGE FOURNIE PAR UN SIDÉROSTAT;

Par M. G. LIPPMANN.

On sait que, dans l’in1age fournie par un sidérostat, un seul point l,

est 1m1T10b1~1Se ; les autres points du ciel paraissent tourner autour du premier avec une vitesse variable.

On peut se proposer de réaliser un appareil qui communique à la plaque, automatiquement, cette même vitesse de rotation que pos- sède l’in1age, afin d’obtenir des imagcs posées de tous les points du

ciel. M. Turner a posé récemment ce problème et en a indiqué trois

solutions différentes, 11’l. Cornu a proposé une autre solution fondée

sur la propriété du point de Cardan. Le but de la présente note est

de proposer une nouvelle solution qui est la suivante : l’appareil qui

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