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A. TRAVf~RS LES AGES

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Academic year: 2021

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A. TRAVf~RS LES AGES

ARTISTIQUE

1892

Médaille de vermeil

PUBLICATION

DES

Sociétés des Amis dés Beaux-Arts & des Ingénieurs & Architectes.

LIBRAIRIE JOSUÉ LABASTROU

FRIBOURG

(SUlSSE)

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TABLE DES PLANCHES

--~--,~._----

1. Château de Chenaux, à Estavayer.

2. Château de Chenaux, à Estavayer. (Face occidentale.)

3- Château de Chenaux, à Estavayer. (Face méridionale.)

4. Un crucifiement de I--Ians F riess.

5. Fontaine de la Fidélité (rue des Forgerons).

6. Stalles de Morat (Musée).

7. Stalles de Morat (Eglise allemande).

8. Crucifien1el1t. Retable attribué ü Friess. (Partie centrale.)

9. Crucifiement. Retable attribué à Friess. (Partie de droite.)

10. Crucifiement, Retable attribué à Friess. (Partie de gauche.) II. Artillerie ancienne (Musée de Morat).

12. Pierre tombale d'Elisabeth de K ybourg.

13- Retable du maitre-autel des Augustins.

14. Les miracles de St-Antoine de Padoue (Tableau de Friess.) 15. Statues de la Vierge (Cheyres et Marly).

16. Statue de N. D. de Grâce (Eglise de Cheyres).

17. Fontaine de la Vaillance (derrière Si-Nicolas).

18. Croix et Calice (Trésor de l'église d'Estavayer).

19. Page d'un antiphonaire, XVe siècle (Eglise d'Estavayer).

20. Poêle renaissance.

2I. Ste-Barbe - St-Christophe (Peintures de H. Friess).

22. Fontaine de St-Georges (Place de l'Hôtel-de-Ville).

23. Stalles du Monastère de la lVTaigrauge(Partie de droite).

24- Stalles du Monastère de la lVlaigrauge (Partie de gauche).

'1 l'

(8)

Le Comité directeur du FRIBOURG AR TISTIQUE A TRA VERS LES AGES se compose des délégués des deux Sociétés fondatrices:

Pour la Société des Amis des Beaux-Arts:

MESSIEURS

Hubert LA BAS T R 0 D, Préeideü, P. J.-J. BER T HIE R.

Max de TECHTERMANN.

Al bert de CAS TEL L A.

Pour la Société des Ingénieurs et Architectes:

MESSIEURS

Amédée GRE MAD D.

Romain de SCHALLER.

M0des t e BIS E.

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11\'

EST avec joie que nous constatons le succès du Fribourg artistique même en de.hor.s

Œ· ~ de notre canton. Commencée modestement, notre publication a d'abord été peu

;J _ _ connue au-delà de nos frontières; peu à peu elle a fait son ..chemin et aujourd'hui non seulement nous avons la satisfaction de la voir connue et appréciée en Suisse, mais nous savons qu'elle commence aussi à trouver un accueil favorable à l'étranger. Ces témoignages flat- teurs et la médaille de vermeil décernée au Fribourg artistiquepar le jury de l'exposition industrielle de notre ville sont pour ceux qui continuent l'œuvre un encouragement à persévérer dans la voie tracée et à redoubler d'efforts pour rendre leur publication de plus en plus digne des éloges qu'elle a reçus. De notre part, c'est une œuvre de pur dévouement que nous avons entreprise par amour de l'art et de notre pays et le succès obtenu nous récompense amplement des peines et des sacrifices que nous nous sommes imposés.

Notre cadre primitif a été peu à peu élargi et le titre de la publication semblerait devoir être maintenant modifié. Nous ne sommes pas resté dans le domaine exclusif de l'art; un certain nombre des œuvres reproduites appartiennent plutôt à celui de l'archéologie. Au reste, la limite entre ces deux domaines est souvent difficile à déterminer et plusieurs monuments qui ne peuvent pas être regardés comme réellement artistiques, ne servent pas moins à faire connaître l'état de l'art aux différentes époques. Nous pouvons ainsi en suivre le développement et les transformations à travers les âges. C'est ce qui nous a engagés à maintenir notre titre, tel qu'il a été adopté à l'origine et nous continuerons à réunir l'archéologie à l'art, pour autant du moins que les monuments de la première de ces sciences peuvent contribuer à la connaissance de l'histoire de la seconde.

Comme les années précédentes, jetons un rapide coup-d'œil sur les planches qm composent notre troisième série.

Parmi les monuments d'architecture civile et militaire de notre pays, l'un des plus intéressants est certainement le château de Chenaux à Estavayer. Si quelques parties sont modernes, d'autres ont gardé leur forme primitive et lui donnent dans son ensemble un cachet spécial. Nos planches

reproduisent de préférence ces parties primitives, qui remontent les unes au XIIIe siècle et les autres au xve.

La pierre tombale de la comtesse Elisabeth de Kybourg, antérieure d'un demi-siècle à celle de Jean Felga, publiée l'année dernière, nous donne le costume d'une sœur de Sainte Claire, comme celle de Felga le costume militaire. Ces deux monuments sont d'autant plus précieux qùe le temps et l'incurie en ont fait disparaître plusieurs autres qui se trouvaient autrefois dans quelques-unes de nos églises.

La planche XVIII" représente un calice et une croix processionnelle conservés dans l'église d'Estavayer. Le calice a appartenu à Claude d'Estavaycr, évêque de Belley (t 507- [ 534), prélat

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qui cumulait plusieurs autres dignités ecclésiastiques et jouit de la faveur des ducs de Savoie. Son portrait a été longtemps conservé dans l'église des Dominicaines dEstavayer. Nous aurons à parler de lui à l'occasion d'autres objets qui témoignent de son goût pour les arts.

Aux poêles de 1615 et de la seconde moitié du XVII" siècle publiés en 1890 et 1891 nous ajoutons cette année un poêle de la renaissance d'une forme plus artistique que les précédents.

L'ébénisterie et la sculpture sur bois sont représentés par des œuvres remarquables: les stalles de Morat et de la Maigrauge, le retable du maître-autel des Augustins et les statues de la Sainte Vierge de Cheyres et de Marly. Les stalles de la 1\1aigrauge sont les plus anciennes du canton, car elles remontent à la fin du XIve siècle, et offrent un caractère très différent de celles de l'époque postérieure. Les statues de Cheyres etde Marly nous révèlent une forne particulière de ce genre de monuments. Elles peuvent s'ouvrir et l'intérieur forme un véritable tryptique. Celle de Cheyres a conservé ses sculptures intérieures, qui, d'après quelques détails, peuvent remonter au XIV" siècle.

Nous avons poursuivi la publication des fontaines des places publiques de notre villé. Nous donnons celles de la rue des Forgerons (Fidélité), de la place derrière St-Nicolas (Vaillance) et de la place de l'Hôtel-de-Ville (St-Georges).

Nous avons continué également la reproduction des tableaux de notre peintre Hans Friess et lui avons consacré six planches qui contribueront à vulgariser l'œuvre trop peu connue de cet excellent artiste de l'école allemande.

On conserve dans la sacristie de l'église d'Estavayer un antiphonaire manuscrit en quatre volumes, provenant de Berne, comme le prouvent la tradition et l'ours représenté dans la vignette initiale de l'office de Sr-Vincent, patron de Berne. Ces volumes contiennent un grand nombre de lettres ornées en forme de vignettes et plusieurs pages dont le texte est enfermé dans un élégant encadrement. Nous nous proposons de faire connaître ces enluminures en détail et nous en commençons la série par la reproduction de la première page du volume qui contient la Pars Hyemalis de l'Antiphonaire. Elle a l'avantage de donner un spécimen de l'écriture, des vignettes et des encadrements.

L'art militaire qui n'avait pas encore fourni de sujets, est inauguré dans ce volume par une planche sur laquelle figurent d'anciennes pièces d'artillerie du Musée de Morat, pièces d'autant plus précieuses que celles de cette époque sont plus rares dans nos collections.

J. GREMAUD,

Pr,'sidmt dl' la 50cicté d' histoire du ranton de Frib{!lIr~'.

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Le château de Chenaux à Estavayer.

Le premier seigneur connu d'Eslavayer est Raynald I, qui paraît comme seul seigneur, âominus, dans plusieurs documents des années 1135, 1142 et de l'époque de S. Amédée, évêque de Lausanne, 1145-1159. 11eut pour successeur son fils Conon I, qui également porta seul le titre de seigneur; celui-ci mourut après 1184, laissant trois fils, Conon II, prévôt de Lausanne, Guillaume I et Raynald II, chevaliers; ils figurent tous les trois comme seigneurs; mais àla mort du prévôt Conon (1245), sa part parvint naturellement à ses deux frères ou àleurs héritiers Guillaume 1 eut un fils, Conon III, qui mourut avant son père; l'héritage de Guillaume I passa aux trois fils de Conon III, Raynald III, Guillaume II et Jean; ce dernier mourut sans enfants et les fils de Raynald III, également sans postérité, léguèrent leurs biens àun fils de Guillaume II.

Ainsi se forma une part distincte de la seigneurie.

Raynald II eut plusieurs enfants, dont deux, Guillaume III et Jacques, partagèrent entre eux la part de la seigneurie dont leur père avait joui et ainsi se formèrent encore deux autres parts, qui restèrent distinctes, comme celle de Guilaume II (1). C'est de la sorte que prirent naissance les trois coseigneuries d'Estavayer, qui ont duré plusieurs siècles. Il n'est pas possible de préciser l'année elles ont commencé, les documents faisant défaut sur ce point; mais on peut admettre comme très probable que ce fut vers le milieu du XIIIe siècle.

Ces indications préliminaires vont nous servir pour l'histoire des châteaux d'Estavayer. On sait qu'il en existait trois autrefois: le vieux chastel ou château, sur la place dite de Moudon, qui disparut de bonne heure, celui de Chenaux, dont nous avons à nous occuper, et celui qui existait près du couvent des religieuses Dominicaines et qu'on a appelé le château de Savoie, parce qu'il fut vendu plus tard (13119)au comte de Savoie; abandonné après 1536, il est tombé en ruines et le terrain en fut cédé, en 1687, aux Dominicaines.

Le vieux chastel a appartenu à Guillaume II, celui de Chenaux à Guillaume III et celui dit plus tard de Savoie à Jacques, et leurs descendants les ont possédés plus ou moins longtemps.

Il est très probable, pour ne pas dire certain, qu'il n'y eut qu'un château avant le partage de la seigneurie et que 'ce fut, celui qui est désigné sous le nom de oieucc, qualification qui ne lui conviendrait pas, s'il n'était pas antérieur aux deux autres. Au reste, il occupait la situation la plus avantageuse et la plus forte, comme on peut s'en convaincre en examinant la place de Moudon Pourquoi, malgré ces avantages, a-t-il été si vite abandonné? Les documents se taisent à ce sujet. Il est possible que, construit à une époque plus reculée, il l'ait été d'une manière moins solide; puis la ville s'étant étendue, la position centrale de ce château lui donnait moins

d'importance. .

Lorsque la seigneurie fut divisée définitivement en trois parts, chaque coseigneur dut tenir à avoir son château, de là la construction' de ceux de Chenaux et de la Savoie. Nous avons vu que ce partage eut lieu vers le milieu du XIII' siècle. Si nous examinons de près le château de Chenaux, nous constatons que plusieurs parties de ce bâtiment remontent àcette époque.

(!) Pour faciliter j'intelligence de ces indications, nous donnons ici la généalogie des premiers seigneurs d'Estavayer. Les dates sont celles des documents dans lesquels ils paraissent :

Raynald l 1135-v.1150

1

Conon I 1142-1184

1

Conon n~p-I-:-·é-vô:-t"d~e~L·a·u·sa·.11·ne---;cGt;ill;:;.-e~I~---:R::-a-y-n--:al-:d II

t 1245 1184-124t 1216-1238

1 ---

Conon III Guillaume III Pierre Henri Jacques

t 1230 1228-1235 1230-1235 1230 1230-1268

---~--., (Chenaux) 1

Raynald III Guillaume II Jean

1230-1267 1230-126rJ 1241-1265 Raynald

(Vieux châtel) GUillLme.

vend sa coseigneurie au comte de Savoie

en 1349

(La suite au feuillet suivant)

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FRIBOURG ARTISTIQUE

à travers les âges

3JLf12!Gée 1892. Fla.rtene 1.

,

CHÂTEAU DE CHENAUX A ESTAVAYER.

Vue du côté de la campa.gne

Phototypie F.Tbévoz /1:cieà Genève Publié parles Sociétés des Amis des BeauK-Arts et des IngénieursII:Architectes.

Vue du côté du. lac

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Le château de Chenaux à Estavayer.

(Suite.)

Le château, tel qu'il existe aujourd'hui, comprend un corps de bâtiment flanqué de quatre tours, avec une autre tour à une certaine distance sur la ligne du rempart de la ville. Le bâtiment principal, situé du côté du lac, a subi plusieurs modifications successives et sert d'habitation au préfet du district. Cependant le rez de chaussée, con verti maintenant en remise, a conservé sa forme primitive. Le mur du côté du lac, très épais, est percé de six fenêtres. Deux sont très étroites et terminées par un arc ogival aigu. Les autres sont carrées et divisées en deux baies par un meneau vertical. Ces dernières sont surmontées d'un cordon ogival en pierre faisant saillie sur le mur. A l'intérieur, l'embrasure de la fenêtre va en s'ébrasant et les côtés en sont garnis de bancs en pierre. Au-dessous du rez de chaussée se trouvaient des caves aujourd'hui entièrement comblées sauf dans l'angle N. E. ; on en constate l'existence par trois meurtrières visibles à l'extérieur. L'épaisseur du mur, la forme des fenêtres et des meurtrières, tout montre que cette partie du bâtiment appartient bien au XIII" siècle. Nous devons dire la même chose de la grande tour ou donjon; celui-ci est rond et ne peut être antérieur au siècle ci-dessus, car ce n'est qu'alors que la forme ronde remplace la carrée.D'un autre côté les meurtrières étroites, deux fenêtres géminéès semblables à celles que nous avons indiquées plus haut (aujourd'hui murées mais encore très visibles), l'absence de machicoulis, nous ramènent également au XIIIe siècle. Il est probable que le haut du donjon était muni, à l'origine, d'un hourd, mais il n'en reste aucun vestige. Il aura été consumé par le feu, avec la toiture, en 1475, et on aura jugé inutile ou trop dispendieux de le rétablir alors ou de le remplacer par des machicoulis.

Le château de Chenaux appartint pendant deux siècles à la branche des seigneurs d'Esta- vayer issue de Guillaume III. Plusieurs membres de cette famille contractèrent des mariages à Salins et y acquirent par là des possessions. Ils séjournaient tantôt dans cette ville, tantôt à Chenaux. Il paraît que leur situation financière n'était pas prospère; ils firent des dettes, vendirent des fiefs et négligèrent l'entretien de leur château de Chenaux, que l'un d'eux aliéna même.

L'an 1432 Ans~lme d'Estavayer, donzel, et son fils Jacques, vendirent à Humbert, bâtard de Savoie, seigneur de Montagny, Corbières, Grandcour et Cudrefin, et coseigneur d'Estavayer, le château de Chenaux avec toutes ses dépendances et tous les autres droits qu'ils avaient rière Estavayer, de même que les fiefs et hommages qui relevaient du dit château. La vente fut faite pour le prix de 4000 florins de Savoie. Anselme et Jacques se réservèrent le droit de rachat pour la somme de 6006 florins, à la condition que Humbert consacrerait 2000 florins à la réparation du château de Chenaux. .

Humbert avait été investi antérieurement du tiers de la seigneurie d'Estavayer qui appartenait à la Savoie depuis l'année 1349; par l'acquisition de Chenaux il devint seigneur des deux tiers. La branche de la famille du vieux châtel conservait le troisième tiers .

. Par l'acte d'acquisition Humbert s'engageait à réparer le château; l'a-t-il fait? Les documents que nous avons pu consulter ne donnent aucun renseignement à ce sujet; mais il est des parties du château qui portent les caractères de cette époque et dont la construction doit être attribuée à Humbert. Les deux tours qui flanquent les angles du château du côté du lac sont entièrement construites en briques et leur sommet est garni de machicoulis. La brique se trouve également dans la partie supérieure de la tour isolée du côté de la ville. Or la brique ne commence à apparaître dans les châteaux du moyen âge que vers le milieu du XV· siècle; elle n'est antérieure que dans les pays où la pierre manque. Les machicoulis ont remplacé peu à peu les hourds. Il est donc naturel d'attribuer à Humbert les parties du château construites en briques. Lorsqu'il en prit possession, le château n'était pas encore entouré de fossé; celui-ci a été creusé et garni de murs sur ses côtés dans les années 1433 et 1434 et cela aux frais de la ville, comme le prouvent les comptes du gouverneur de ces années. Nous y voyons en parti- culier qu'il fallut, dans ce but, couper le rocher le long du donjon. Le fossé se trouvait, au midi, entre le donjon et la tour isolée qui faisait communiquer le château avec la ville, dont le rempart aboutissait à cette tour. La porte actuelle de cette dernière est récente; l'ancienne, qui:

existe encore, se trouve dans le mur latéral, à gauche en entrant.

L'entrée principale du château est du côté de la campagne et la porte (avec pont-levis autrefois) telle qu'elle existe aujourd'hui ne peut pas remonter à la construction primitive. Une meurtrière du donjon, près de cette porte, prouve qu'à l'origine cette placé devait être libre;

autrement la meurtrière n'aurait eu aucune raison d'être. Quant au rempart qui protégeait le château de ce même côté il a disparu depuis longtemps; iln'en reste qu'une tour en encor- bellement à l'angle N. E.

(La suite au feuillet suivant).

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FRIBOURG ARTISTIQUE

à travers les âges.

3JIrwée 1898. 'Plancbe Il.

"1

1

Pnototyple F Thévoz &cieà Genève. Publiéparles Socllités desAmisdesBeaux·Artset desIngénieurs aArchitectes

CHÂTEAU DE

,

CHENAUX A ESTAVAYER.

Tour' isolée du côté de la ville (face occidentale) Grande tour ou DonJoR.

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Le château de Chenaux à Estavayer.

(Suite)

Lorsque Humbert de Savoie séjournait à Estavayer, ilhabitait le château de Chenaux; c'est là qu'il est mort le 13 octobre 1433 (die martis ante fesium S. Galli) et il fut enterré dans le chœur de l'église des religieuses Dominicaines,où sa tombe existe encore. C'est ft tort que les historiens de la Savoie disent qu'il fut enterré à Hautecombe.

A la mort d'Humbert ses biens furent réunis au domaine ducal de la Savoie et le château de Chenaux appartint au duc jusqu'en 1454; il fut racheté alors par Jacques d'Estavayer, qui l'avait vendu en 1431 avec son père Anselme. A l'époque des guerres de Bourgogne le château appartenait aux enfants de Jacques, placés sous la tutelle de leur mère .Jeanne Poncy de Salins:

Une part dé la seigneurie d'Estavayer appartenait directement ù la Savoie et les deux autres parts en relevaient comme fiefs. Estavayer resta fidèle à son suzerain et lorsque la place fut menacée par les Fribourgeois et les Bernois, Claude d'Estavayer, de la branche du vieux châtel, organisa la défense et, en l'absence des seigneurs de Chenaux, occupa ce château avec une forte garnison. On connatt le résultat de la lutte. Claude mourut les armes à la main; la ville et le château furent pris (15 octobre 11175), Les vainqueurs furent impitoyables. Tout fut pillé et les hommes d'armes furent massacrés, même après la victoire. On a exagéré ce massacre en l'étendant à toute la population. Si on lit avec soin la chronique contemporaine publiée sous le titre: Les entreprises du 'duc de Bourqoqne contre les Suisses, à la suite des Chroniques des chanoines de Neuchâtel, on voit qu'il s'agit des hommes de la garnison et ainsi disparaît la contradiction signalée plus .d'une fois entre ce récit et la présence à Estavayer des mêmes magistrats, employés, etc., après comme avant le sac.

Il fut sérieusement question de démolir le château de Chenaux; voici ce que nous lisons dans la chronique contemporaine citée plus haut (p. 252 de l'édition de 1884): • Et cependant les dits de Berne, Frybourg et Solleure (ceux-ci étaient arrivés le lendemain de la prise de la ville) firent ordonnance de faire dérocher et mettre en terre le Chastel de Chenaulx, tant la grande tour que généralement le tout, et commencèrent par un jour entier à force martiaulx (marteaux, pinces, piques) et autres engins, mais voyant qu'ils n'y faisoient guères afin de ouvrer plus grand incontinent mirent le feu dedans le dit chasteau de Chenaux, sans faire aulcun domaige à la dite ville. Lequel feu incontinent se print aux maisons de bois et après génèrallement par tout le chasteau tellement que du maisonage de bois ne demeura rien tant dedans que dehors; aussi au seigneur du dit chasteau un propre Bourguignon (les d'Estavayer établis à Salins) ne demeura que les murs de pierre et bruslèrent tous ceulx qui étoient dedans, ensemble leurs biens.... Il n'échappa nul de ceux qui estoient dedans hormis neuf ou dix hommes. D

Les seigneurs de Chenaux avaient autrefois emprunté une somme' de 1600 écus d'or de Henzelin Bonvoisin et Jean Tanner et cette créance avait été léguée à l'hôpital et à la grande confrérie de Fribourg. Comme elle n'avait jamais été remboursée, les créanciers profitèrent de . la prise d'Estavayer pour se faire adjuger le ohâteau et la seigneurie de Chenaux. Le 12 janvier

1-\77, les recteurs de l'hôpital et de la grande confrérie se rendirent à Estavayer et y établirent le donzel Pierre Engleis comme châtelain. Plus tard, cette seigneurie fut cédée à l'Etat de Fri- bourg, qui en est resté définitivement propriétaire. Le premier châtelain ou bailli au nom de l'Etat fut nommé le 15 novembre 1485. Quelques années plus tard les d'Estavayer de Salins renoncèrent en faveur de Fribourg à toutes leurs prétentions sur le château de Chenaux et ses dépendances.

Fribourg ne se pressa pas de reconstruire le château; ilacheta provisoirement une maison pour son bailli et les travaux de restauration ne commencèrent qu'en 1503 et se continuèrent activement pendant les deux années suivantes. La grande tour, en particulier, exigea des répa- rations considérables. Quelques autres travaux ne furent faits que plus tard. Une partie de ces reconstructions existe encore, d'autres ont été modiflées à plusieurs reprises pour la commodité des baillis, avoyers et préfets qui ont habité successivement le château. .

J. GREMAUD.

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FRIBOURG ARTISTIQUE

à travers les âges

3 y12!èée 1892, .Flarwhe III,

1

/

CHATEAU DE CHENAUX A ESTAVAYER.A

Tour' isolée du côté de la ville (face méridionale),

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,

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Un Crucifien1ent de Hans Friess.

Nous reproduisons aujourd'hui un Crucifiement de Friess. Ce tableau ornait jadis une chapelle dédiée à St-Eloi, dans l'église de Cugy. Grâce aux soins d'un ami des beaux arts, bien connu à Fribourg, ila été acquis pour le Musée de la ville, oùilest conservé aujourd'hui. Il mesure lm,48 de hauteur, sur 0"',98 de largeur. Uest peint sur bois, et à l'huile, croyons-nous. Il a souffert de retouches nombreuses autant que nécessaires.

Le sujet, considéré dans son ensemble, est la mort du Christ, avec ses conséquences princi- pales. On dirait un sermon en peinture.

L'artiste dont le génie, d'ailleurs si varié, aimait la sobriété, s'est complu ici dans la complica- tion des faits et des détails. Il a subi peut-être la pensée du donateur, plus qu'il n'a suivi la sienne.

Il ne faut pas oublier ce genre d'influence, surtout quand il,s'agit d'un artiste tel que Friess, qui devait vi vre de son pinceau" accepter les volontés de ceux qui lui faisaient la commande, et ainsi nous donner leurs conceptions plutôt que les siennes.

Nous avons ici une peinture populaire. Le Christ est mort fixé par trois clous sur une grande croix commissa, en bois de pin, surmontée de l'inscription. Il domine toute la scène. Il a le corps couvert de plaies minces et rouges, horizontales sur 'le corps, verticales sur les bras, parce qu'elles viennent des verges de la flagellation; le sang ruissèle surtout le long des bras et de la plaie du côté droit; la tête est légèrement penchée en avant, la bouche entrouverte et les yeux fermés. La couronne est une sorte de chapeau d'horribles épines, qui couvre aussi le sommet de la tête. Les traits du visage ressemblent un peu à ceux de la Veronica; l'expression dénote que les derniers instants ont été une immense douleur, et une plus immense résignation. L'artiste s'est visible- ment préoccupé. de provoquer la compassion.

L'Ame du Christ, figurée par un jeune homme à longue chevelure, recouvert d'un simple manteau rouge vif, vient de « descendre aux Enfers, » qui apparaissent béants aux pieds de la Croix. Le manteau rouge est un souvenir scripturaire: « Quel est celui qui vient avec des vêtements teints de pourpre ~» La main de Dieu, reconnaissable au nimbe doré qui l'entoure, et munie d'un grand marteau, vient de briser les portes de la mort, et l'Ame .du Christ, avec la hampe de sa croix d'or, qu'orne un étendard rouge croisé de blanc, repousse un monstrueux Lucifer, à qui la lourde fourche tombe des mains, tandis que dans le fond d'autres diables regardent stupéfaits, et même lèvent leurs crochets de fer contre le divin Triomphateur.

L'artiste- a su parfaitement distinguer le Limbe des Patriarches de celui des Enfants. Celui-ci s'ouvre à gauche du spectateur, derrière l'Ame du Christ, et l'on y voit une foule de petits enfants joufflus qui contemplent l'arrivée du vainqueur: pourtant sans enthousiasme, car iln'y a pas de

délivrance pour eux. Les Patriarches au contraire expriment par leurs mains jointes, par leur regard brillant et. le sourire de leurs lèvres, la gratitude qui les pénètre et les exalte.

On peut reconnaître Jean-Baptiste «le plus grand des enfants des hommes, • à son, type traditionnel et à son auréole, la seule qui se voie ici; Adam aussi, dans ce robuste vieillard qui apparaît au premier plan, et Eve tout près de lui. Un détail touchant, c'est que le Sauveur prend de la main gauche les deux mains jointes du Père des humains, tandis qu'Eve serre des deux siennes celle du Christ. Ils attendaient depuis si longtemps 1

Mais la mort du Christ a d'autres conséquences encore. Si elle brise avec le marteau les portes de l'Enfer, elle ouvre avec une clé d'or celles du Paradis. On voit en effet, au-dessus du divin Crucifié une main nimbée tenant une clé tournée vers le ciel.

Enfln et surtout la mort de Jésus-Christ amène une immense révolution dans l'histoire reli- gieuse de l'humanité. C'est la fln de l'antique Synagogue et la venue de l'Eglise chrétienne.

La Synagogue est représentée à gauche du Christ par cette femme, ou plutôt cette souveraine symboliquement vêtue de vert jaunâtre, qui arrive assise sur un âne. L'âne est venu s'abattre aux pieds de la croix, et semble flairer avec répugnance le sang du Christ; la tête est penchée vers le sol, le regard immobile 'fixé sur le spectateur, les oreilles abaissées et le poil touffu et revêche: il figure l'Obstination. La Perfidie est représentée par une femme qui se termine en serpent, et porte aux épaules des ailes de dragon. Elle est couronnée d'un diadème avec fleurons pointus et courbés, les cheveux sont rares, écourtés et plats, la figure sèche, le regard perçant et dur; elle parle à la Synagogue et s'en fait écouter tournant le dos au Christ, tout en le regardant de travers, comme on regarde un voisin que l'on calomnie en secret.

La Synagogue vient de recevoir de la main de Dieu, qui apparaît lumineuse derrière elle, un coup de glaive et la gorge en a été percée de part en part. Elle tombe penchée en avant, le bandeau de l'Aveuglement au-dessus des yeux fermés et mourants. La couronne tombe de son front, la hampe de son grand étendard rougeâtre se brise dans sa main droite, et de la gauche elle porte à

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ses lèvres une tète de mort qu'elle embrasse. Jamais peintre ne figura d'une façon plus drama- tique la fin de la Synagogue, quoique le symbolisme ne fùt point nouveau, puisqu'on le trouve déjà dans l'Hortus Deiiciarum:

Cependant en face une autre scène apparaît. Un prêtre est à l'autel, une large table recou- verte d'un linge blanc aux longues franges. Sur l'autel se voit d'abord un simple et robuste chan- delier, et les ampullae pour le vinet l'eau du Sacrifice; puis à l'autre extrémité est ouvert le livre des rites sacrés sur un pupitre carré en bois, très bas et d'excellent style, qu'on ferait bien d'imiter aujourd'hui. Ilest ouvert au Canon de la Messe, comme nous l'apprend le texte, ou simplement les grandes lettres T et C, du Te igitur et du Communicantes. Au centre est placé le calice et la patène,

"-

dont ilfaut remarquer les lignes pures et sévères. Le prêtre est vêtu d'une grande et noble chasuble rouge clair, qui .retombe en rares et larges plis sur les bras, et ceci paraît indiquer qu'au temps de Friess on n'avait pas encore idée à Fribourg non plus qu'ailleurs de cette autre forme de cha- suble universellement usitée aujourd'hui, et esthétiquement absurde et intolérable. Le célébrant à figure douce et austère, regarde le Christ mort, tenant de la gauche une hostie blanche qu'il bénit de la droite. C'est le sacrifice de la croix continué, ainsi que l'indique clairement les rayons sanglants qui partent des grandes plaies du di vin Crucifié, pour aboutir au calice et à l'hostie:

c'est la Loi Nouvelle remplaçant la Loi Ancienne. Aussi cette main de Dieu qui égorgeait tout à l'heure la Synagogue, apparaît-elle ici bénissante au-dessus de la tète du prêtre.

Telle est la synthèse exprimée par notre artiste. Elle est, on le voit, .des plus compréhensives et des plus grandement pathétiques.

Au point de vue de l'exécution, cette œuvre n'est pas l'une des plus admirables de Friess, Le dessin fait quelquefois défaut, surtout pour le corps du Christ.

Néanmoins, les groupes de la Synagogue et de la Messe sont fort remarquables par la facilité du dessin, la simplicité et la vérité de la composition. Le prêtre en particulier a été si parfaitement vu dans l'attitude, le geste et l'expression 1

Au surplus cette œuvre est d'un puissant intérêt sous un autre rapport: elle nous montre de nouveau avec quelle facilité notre artiste savait varier son genre, s'adapter aux exigences des choses, et s'identifier avec les sujets qui s'imposaient à lui.

Ilnous sera permis aussi de faire une observation sur la science du symbolisme traditionnel et même sur une sorte d'intuition archéologique chez notre artiste. La main de Dieu caractérisée par le. grand nimbe d'or, la croix commissa ou paiibuùüa, surmontée simplement du titre de condamnation, l'Ame du Christ représentée par un jeune homme sans barbe, la couronne d'épines en forme. de chapeau, le groupe de la Synagogue, sont fort remarquables àces points de vue. Nous y voyons la preuve que Friess, malgré sa liberté de procédés et son intarissable verve, tenait compte des données traditionnelles: et ainsi il se montrait artiste aussi sage que fécond et original.

J .. 1. BERTHIER.

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FRIBOURG ARTISTIQUE

à travers les âges.

S.Jirmée 1892 .• Flanche IV

_ Phototypie F Thévoz8:c!eà Gen~ve __ .' Publié parles Sociétes desAmis des Beaux-Arts et des Ingénieurs8:Architectes_

UN CRUCIFIEMENT DE HANS FRIESS.

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Fontaine de la Fidélité (Rue des Forgerons).

Hans Geiler, ainsi que nous l'avons déjà dit ailleurs (Frib. Artist. 1890~ pl. 20), puisa la conception des sujets destinés à surmonter les nouvelles fontaines dont l'orne- mentation lui était confiée, dans des considérations locales et dans une pensée symbo- lique. Cette dernière se retrouve dans quatre de ses compositions, destinées à trans- mettre aux jeu-nes générations un noble héritage de leurs pères, c'est-à-dire le souvenir des principales vertus militaires auxquelles Fribourg devait sa réputation et son honneur.

Ces vertus sont:

La Force e) qui se voit sur la fontaine de la place de Notre-Dame; elle est per- sonnifiée par Samson maîtrisant un lion;

La Vaillance surmontant la fontaine érigée primitivement dans la rue des Bouchers et qui se trouve actuellement derrière St-Nicolas. Elle est figurée par un guerrier armé de toutes pièces, à l'attitude martiale au regard résolu, tenant, comme pour l'attaque, son sabre au clair; un compagnon inséparable, le lion, se serre contre lui;

c'est encore une tête de ce noble animal qui protège la tête 'du soldat symbolique, tandis que d'autres ornent partout sa riche armure;

La Sagesse (d'aucuns y voient une Prudence) e), qui sous les tr~its d'une Minerve armée pour la défensive, coiffée d'un casque orné de griffons symboliques, étreignant une colonne dont le chapiteau roulé à terre soutient le pied de la déesse guerrière, couronne la fontaine de la Neuveville;

Enfin la Fidélité, ici reproduite, se dresse dans la rue des Forgerons non loin de la porte du Gotteron. L'artiste lui a donné la forme d'un homme d'armes revêtu d.un harnais de guerre complet, l'épée au fourreau prête à être saisie à la moindre alerte, dans sa main droite une bannière qu'il défendrait au besoin jusqu'à la mort. L'inévi- table chien docile, vigilant et fidèle, couché à ses pieds, regarde son maître d'un œil attentif. Une physionomie et une attitude empreintes de calme, de confiance et de force, caractérisent surtout ce personnage.

Mais c'est aussi dans l'exécution de la colonne qui supporte la Fidélité que Geiler fait bien voir son génie d'artiste. Rien, en effet, de plus gracieux que la ronde d'en- fants ailés, amours ou génies, qui entoure la partie supérieure du fût. Ces quatre petits personnage_s, debout qui sur une tête de mort qui sur une coquille ou un tambourin, enflant leurs joues en embouchant de grandes trompes, constituent à eux seuls un véritable petit chef-d'œuvre (3).

L'examen des œuvres de l'éminent sculpteur Iribourgeois, considérés surtout dans les détails d'ornementation, nous fait supposer que l'Italie ne lui était pas inconnue;

y aurait-il même) peut-être, complété l'étude de son art ':)

Les sculptures (4) qui se voient sur huit des douze pans dont se compose le bassin de cette fontaine monumentale, sont d'un dessin peu correct et d'une exécution gros- ' sière ; elles remontent vraisemblablement à l'année 1768, date d'une restauration complète du bassin, restauration qui, toutefois, ne modifia point sa forme et son aspect primitifs.

Le monument que nous venons de décrire fut achevé en 1557, ce qui ressort du compte de l'Etat de cette année-là (5).

MAX de TECHTERMANN.

e) Voir Fribourg artistique cie 1890, planche 20, (2) Voir Fribourg artistique de 18e; 1, planche 24,

(') Nous ignorons la pensee que Geiler voulut reproduire clans celte composition,

(') Ces sculptures, en commençant par la face principale et en continuant cie gauche 11 droite reprocluisent:

l' les armes cie la Ville cie Fribourg; 2' celles de la famille Gndvnccompagnées des majuscules G, n,ce qui signifie Gady IFrançois- Xavier) Baumeister ; 3' St-Meinrud exorcisant un dragon (allusion 11 la légencle dont J'emplacement de la fontaine est le théâtre) ; 4' les seules initiales.I 1VV M, qu'il Iaut traduire par: Jacob Jungo Worck Meisrer; r)' une sorte d'urne funéraire, 6' un poisson;

7' un ance sonnant de la trompe devant un personnage à longue robe, un "l'mite sans doute; 8' enfin les armes de la famille Rremy avec lad~te de 1768; ce sont celles de Nicolas Rremy alors Tresorier d'Etat.

(') Geiler avait probablement déjà achevé, en 1553, la tâche qui lui incombait, car c'est à celle époque 1" que nous trouvons clans les comptes d'Etat la rubrique suivante:

« Denne sa den Bildhouver uff macherlon der hrunstôck ist furgsetzt worden xiiii kronen lxiii Il ».

Il n'est ensuite plus question de lui jusqu'en 1559 où il construisit la fontaine des Tanneurs (Ste-Anne) sur la place du petit

St-jean. ' ,

Quant II la date de l'achèvement de la fontaine de la Schmidgasse voici k-s rubriques des co.i.ptes de 1[)7[) (N' 310) qui nous la font connaître indubitablement.

Denne geben umb goldt bi'tchlin so mann hall zn Lyon zum hrunenstôck kouffcn lassen- x ki-onen x Iv Il Derme kostet der brunstôckdes l.runnens in der Schmidtgnsscn, zl'mallen <)0 ft, darum si mit Schufllin den maler nach abzug sechs kronen so mann irue in goldbikhlin geben hat zu volliger zulung gebt'n worden lviii Il,

Donne Jacob Burdi dem Hatrengiesser 1l1\1 machcrlon ettlichcr ],nlllri'lrèn, delphinen und angesicht am luuncn an der Schmidt- gassen, und zu Montenach, 50alles geweg hatt 614 îi ;in gwicht pel' pfunrl 4 sols und l'in cerung ime und denn knechtcn das tringgelt, was innen gehert hait 130 Il also nach a],zug des 50 el' Vornacher daruf empfangen hat mail ime usshin geben lxv Ir,

Denue Schllfflin den maler utT malcrlon des brun en an der Schmidtgassen xx Il·

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FRIBOURG ARTISTIQUE

à travers les âges

3J1:R1êlée 189.8. Flanche V.

1 1

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Phototypie F Tbevor &cieà Genève_ Publié par les Sociétés des Amis des Beaux-Arts et des Ingénieurs 8-Aréhllectes.

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FONTAINE DE LA FIDELITE CRue des F.orgeron s)

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