HAL Id: jpa-00247871
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Submitted on 1 Jan 1993
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interaction He*(2 1S, 2 3S)/Ne*(3P0, 3P2)+H2O
André Le Nadan, Guillaume Sinou, Firmin Tuffin
To cite this version:
André Le Nadan, Guillaume Sinou, Firmin Tuffin. Etude des mécanismes d’ionisation de H2O par
interaction He*(2 1S, 2 3S)/Ne*(3P0, 3P2)+H2O. Journal de Physique II, EDP Sciences, 1993, 3 (6),
pp.775-791. �10.1051/jp2:1993167�. �jpa-00247871�
J. Pllys. II France 3
(1993)
775-791 JUNE1993, PAGE 775Classification
Physics
Abstlacts34.50H
Etude des m4canismes d'ionisation de H20 par interaction
He~(2 ~S, 2 ~S)/Ne~(~Po, ~P2) + H20
Andrd Le
Nadan,
Guillaume Sinou et Firmin TuflinLaboratoire des Collisions
Atonfiques
etElectroniques,
Facultd des Sciences etTechniques
deBrest,
6 avenue LeGorgeu,
B-P. 452, 29275 BrestCedex,
France(Received
11May
1992, Ie~ised 10 Deceu1beI 1992,accepted
8 MaIcl11993)
Rd8umd. Nous avons 4tudid l'ionisation
Penning
deH20
par des m6tastables2~S
et2~S
del'h41ium,
ainsi que~Po
et~P2
du ndon. Nous avonsanalys4 l'4nergie cindtique
des ionscr66s
au cours de la collision
(parents
etfragments).
Afind'interpr6ter
certainesparticularit4s
expdrimentales, l'hypothbse
de transfertsd'dnergie
de vibration endnergie cindtique
estproposde.
Par ailleurs, les
caract4ristiques
des distributionsen
6nergie
des ionsfragments
sontexpliqu6es
par la
prddissociation
de l'4tat ~B2 deH20+
Abstract
Experimental
observations ofPenning
ionisation ofH20 by
the helium metasta- bles2~S
and2~S
andby
the neon metastables~Po
and~P2
arereported.
The kineticenergies
of the ions createdduring
the collision process(both
parent andfragment)
areanalysed.
Certainparticularities
of theexperimental
resultsare
explained by involving
thehypothesis
of transfers of vibrational energy to kinetic energy. Furthermore, the forms of the energy distributions of thefragment
ions areexplained by
the predissociation of the~B2
state ofH20+
1 Introduction.
Nous avons
entrepris
au laboratoire un programme d'dtude des collisions entre des atomes ex-citds A~ dans des dtats mdtastables et des cibles
atomiques
ou moldculaires X. Cesinteractions,
que l'on
peut
schdmatiser sous la forme :A~+X-A+X++e
s'effectuent par croisement de faisceaux. Nous utilisons dans nos
expdriences
des atomes d'hd- lium dans [es dtats2~S
et2~S,
et des atomes de ndon dans [es dtats~Po
et~P~. L'dnergie
d'excitation de ces dtats est telle que la
plupart
des atomes et des moldcules ciblespeuvent
dtre ionisds. On obtient desrenseignements
sur ladynamique
de la collision en dtudiant lescaractdristiques
de l'dlectrondjectd (dnergie, angle d'djection)
ainsi que celles des ions crdds(nature, dnergie cindtique).
Une
premiAre
sdrie d'dtudes rialisies sur COiii, N2[2], H2[3]
en mesurantl'Anergie
des ilectronsijectis
nous apermis
depriciser
enparticulier
l'itatquantique
des ionsCD+, N), H)
criis.Nous avons ensuite itudii
CD2 [4,5,7]
et CD[6],
etmontri,
par uneanalyse conjointe
de
l'inergie
des ilectronsdjectis
et des ionscriis,
l'existence de micanismes en deuxdtapes, symbolisds
dans le cas d'une cible deC02
par(a)
He*[2~S,2~S)
+C02
-(He
+CO)(I,v)j
+ eCO((I, v')
+ He(b) [He
+Cot Ii, v)]
-
CO+
+ O + HeD+
+ CO + HeAu cours de
l'dtape b,
un processus de transfertd'dnergie
de vibration v- v'
en
dnergie cindtique
distribude sur lesproduits
de la voie de sortie estpossible.
Dans la rdactionpricddente,
indique
un dtatdlectronique
de l'ion crdd.Dans le
prdsent travail,
nous nous intdressons aux interactions He*H2D
et Ne*H2D
pour
lesquelles
ondispose
d'un certain nombred'informations, grice
aux travaux rdalisds sur la voiedlectronique
par Yee [8], Cermak [9], Ohno[10], Haug [iii,
et par notre laboratoire[12].
Par contre, aucune dtude n'a dtd rdalisdejusqu'h prdsent
sur la voieionique.
Parailleurs,
les travaux
prdcddents
ont montrd que lesspectres
endnergie
des dlectronsdjectds
lots del'interaction He*
(2~S,2~S) H20 prdsentent,
parrapport
auxspectres
obtenus parphotoio- nisation,
desddcalages
en6nergie beaucoup plus importants
quo ceux observds pour d'autres cibles moldculaires.L'dtude quo nous rdalisons a donc pour
objet
I) de
compldter
par uneanalyse
desproduits ioniques
des riactions He*H2D
et Ne*H2D,
les risultats de
spectroscopie ilectronique
it)
d'itudier l'incidence desdicalages
eninergie
observis parspectroscopie ilectronique
surla distribution en
dnergie
des ions formisiii)
de rechercher l'existence d'iventuels transfertsd'inergie,
de maniAre h mieuxcomprendre
)es micanismes conduisant h la formation des
produits
finals.Nous commencerons par ddcrire le
dispositif expdrimental utilisi, puis
le modAlethiorique qui
nous servira h
expliquer
nos risultats. Nousprisenterons
ensuite ces rdsultats et les discuterons.2.
Dispositif expdrimental.
Le
dispositif expirimental (Fig. I)
a dtd ddcrit h diversesreprises [13, 14].
Il utilise unetechnique
de faisceaux croisds. Los mdtastables He* ou Ne* sont crdds par bombardement
dlectronique
d'un faisceau d'atomes
neutres,
forma par passage dans unepastille multicapillaire.
Cedispositif
ne
peut
pasrecevoir,
en l'itatactuel,
delampe
hdicharge
d'hilium pour dliminer les itats He*(2~ S).
Pour cetteraison,
nous utilisons des dlectronsd'dnergies
variables entre 30 et 100 eVpour modifier [es rapports He*
(2~S/2~S)
etidentifier,
parcomparaison
desspectres obtenus,
[es structures
imputables
auxsingulets
et auxtriplets.
Losparticules chargdes
crates lors dubombardement
dlectronique
sont extraites du faisceau par une sdrie deplaques polarisdes
oude
condensateurs,
de telle sorte que, dans larigion
d'interactionavec le faisceau
cible,
ne subsistent que desparticules
neutres dans leur dtat fondamental ou dans [es itats mitastablesN°6 INTERACTION
He*(2 ~S,2 ~S)/Ne*(~Po> ~P2)
+ H20. 777CHAMBRE CHAM BRE coupe verticale
coupe horizontale
Fa;sceou ci bie
cible Filament
Faisceau ,
~o
_ ~-
~~ ~~
~_
'
-...-
#ll.I'll#
~
.ji ( )
SCHEMA DE PRiNCiPE DU
,-ill
'I
DiSPOSiTiF EXPERIMENTAL.
)
~
Fig.
1. Sch6ma dudispositif exp6rimental.
[Schematic
view of theexperimental setup.]
pr6cddemment indiquds.
Deplus,
les dtats deRydberg
sont d6truits par lechamp dlectrique rdgnant
entre les armatures du condensateurplan.
Les dlectrons
djectds
et les ions crdds au cours de l'interaction sortent de larigion
de colli- sion off nerAgne
aucunchamp dlectrique
et off lechamp magnitique
a dtd rdduit hquelques milligauss grice
h troispaires
de bobines de Helmoltz.Les dlectrons sont
analysds
endnergie
au moyen d'un sdlecteurdlectrostatique
h 127°l'dnergie cindtique
des ions est mesurde par latechnique
dupotentiel
retardd. Les distributions ainsi mesurdes sontdlargies
par la fonction de transfert dudispositif expirimental. L'acquisition
des donndes est faite sur un IBM PC muni d'une carte
analyseur
multicanal recevantaprAs amplification
lessignaux
en provenance d'un channeltron situd h la sortie duspectromAtre
demasse.
Dans le
prdsent travail,
seule estexploitde
la voieionique.
3 Modkle
thdorique.
Le modAle
thdorique
que nous utilisons est do aux travaux de Cermak[15], Hotop [16],
et Miller[17].
Nous lediveloppons
ici pourinterprdter
les distributions endnergie
des ions crdds et ddtectds parspectroscopie ionique.
Les dldments essentiels de ce modble sont
reproduits figure
2 pour une rdaction entre pro-jectiles atomiques
dutype
A*+X-A+X++e
V(Rl
Eel E~
' A+X~
R~ ~
(o)
~el Eel
~
~
E~ bE
Rc R pj~
b) C)
~~Fig.
2.a) Diagramme
en6nergie
pour lessystbmes
A* + X et A +X+
en fonction de la distance internuc16aire R.
b)
Variation del'6nergie
des 61ectrons 6ject6s en fonction de la distance intemucl6aire.c)
Distribution en6nergie
des 61ectrons6ject6s.
[Schematic potential
curves for the systems A* + X and A +X+
as a function of the internuclear distance R.
b) Ejected
electron energy as a function of the internuclear distance.c) Energy
distribution ofejected electrons.]
Les courbes de
potentiel V*(R)
etV+(R) reprisenties figure
2acorrespondent respective-
ment h la voie d'entrde A* + X et h la voie de sortie A + X+
Lorsque
lepotentiel
d'excitation de A estsupdrieur
aupotentiel
d'ionisation deX,
l'dtat discretreprdsentant
la voie d'entrde estimmergd
dans le continuum de la voie de sortie l'ionisationPenning
est un processus d'autoionisation. Cette ionisation peut s'effectuer pour des distances internucldaires Rsupd-
rieures h
Rc,
ohRc
est lepoint
tournantclassique.
Ce processus dtantbeaucoup plus rapide
quo le mouvement des noyaux,
l'dnergie cinitique
relative desparticules
lourdes se conserve,et les ilectrons effectuent une transition Frank-Condon. Pour une ionisation se
produisant
h la distance internucliaireR,
on aEei(R)
=V*(R) V+(R) (I)
E[(R, oo)
=
Ec(oo)
+Eo Eei(R) (2)
Dans la relation
(2), E[(R,oo) reprisente l'inergie cinitique
relative desparticules
lourdeslorsqu'elles
ontquitti
lardgion d'interaction,
etEc(oo) l'inergie cinitique
relative dans la voie d'entrie.Eo
"V*(oo) V+(oo)
estl'dnergie
des ilectronsqui
seraientijectds
de lacible,
parexemple
au cours d'un processus dephotoionisation.
N°6 INTERACTION He*
(2
~S,2~S) /Ne*
(~Po>~P2)
+ H2O. 779La
figure
2bprisente
la variation del'inergie
de l'dlectronijectd Eei(R)
en fonction de la distance internucldaire oh seproduit
l'ionisation. L'allure de cette courbeddpend uniquement
des formes relatives des
potentiels V*(R)
etV+(R).
La distribution en
dnergie P(Eei)
des dlectronsijectds
de la cible estreprdsentde figure
2c.Elle est ddterminde h la fois par la variation
prdcddente
deEel (R)
en fonction deR,
et par laprobabilitd P(R)
dRqu'a
le processus de seproduire
h une distancecomprise
entre R et R + dR. Cette courbecorrespond
h la distributionexpdrimentale
des dlectronscollectds,
ddconvolude par la fonction de transfert dudispositif d'analyse.
Elleprdsente
unelargeur
naturelleSE,
etun maximum pour une
inergie EM
engdndral
distincte deEo.
Onappelle ddcalage
endnergie
la
quantitd
AE=EM-Eo (3)
Nous allons faire
l'hypothbse simplificatrice
que SE est voisin de zdro dans le domaine ohP(R)
a une valeursignificative, Eei(R)
est alorsdgale
hEM D'aprAs
la relation(2), l'dnergie cindtique
relative desparticules
lourdes dans la voie desortie, aprbs
leursdparation,
est alorsinddpendante
de R :E((oo)
=
Ec(oo)
+Eo EM
=
Ec(oo)
AE(4)
Envisageons
maintenant l'ionisation d'une cible moldculaire. Les travaux de Munzer[18],
ainsi que les dtudes mendes au laboratoire[6,
7] ont montr6 que le processus d'ionisations'effectue en 2
dtapes
distinctesjc)
A* + X -IA, X+ ii, v)j
+ eidi
iA>X~ iii vii
- A +X~ iii v'i
L'dlectron
djectd
en(c)
a unednergie EM(I, v)
de distributionbE(I, v)
trbs faible parhypc-
thbse il accompagne la formation d'uncomplexe
interm6diaire danslequel
l'ionX+
se trouve dans l'6tat
61ectronique
et vibrationnel v.Au cours de la r6action
(d) qui
conduit h la formation de l'iond6tect6,
un transfertd'6nergie
de vibration en
dnergie cin6tique
estpossible lorsque
v' est diff6rent de v.L'dnergie cindtique
relative dans la voie de sortie s'dcrit alors :Elloo)
=
Ecloo) AEli> vi
+bwlv
-v') 15)
Dans cette
expression,
leddcalage
endnergie
:AE(I, v)
=EM(I, v) Eo(I, v) (6)
mesure l'dcart entre le
pic dlectronique correspondant
h la formation de l'ionX+ (I, v)
parimpact
de mdtastables
d'dnergie
d'excitation e et lepic qui
serait obtenu parimpact
dephotons
oud'61ectrons de mime
6nergie. bW(v
-v')
est un transfertd'6nergie correspondant
h un ouplusieurs quanta
de vibration.Dans la voie de
sortie,
lesdnergies
serdpartissent
entre lesparticules
A etX+
en raison inverse de leurs masses. On
pout
rencontrerplusieurs
situationsI)
AE est voisin dezdro,
et iln'y
a pas de transfertd'inergie (SW
=0).
Dans ce cas, la distribution endnergie
des ions collectds estidentique
h celle desparticules
X. Ce rdsultat a dtd vdrifid pour l'interaction Ne* -Ar dans le rifdrentiel dulaboratoire,
la distribution mesurdedes ions
Ar+
est convenablementreprisentie
[7] par une maxwellienne:E~/~exp[-E/kT]
avec une valeur de kT de 70 mev
correspondant
h unetempirature apparente
de 810 Ksup]-
rieure h la
tempirature
rielle. Cette diffirences'explique
parl'ilargissement
de la distribution vraie par la fonction de transfert dudispositif expirimental.
ii)
AE est voisin de2iro,
mais les transfertsd'inergie
sontpossibles
dans ce cas, la distribu- tion eninergie
des ions collectis est formie d'unesuperposition
de distributions maxwelliennesdicaldes sur l'axe des
dnergies.
Ce rdsultat a dtd utilisd pouranalyser
l'interactionNe* +
CD2
Nous avons dtd en mesure d'identifier et de
quantifier
les transferts mis enjeu
lors de laformation de l'ion
Cot
dans son dtat fondamental [7].iii)
AE a une valeursignificative,
et les transfertsd'dnergie
sontpossibles.
Dans ce cas. [es distributions maxwelliennes contribuant auspectre inergitique
des ions collectis peuvent Atrenombreuses,
et difficiles hdistinguer,
dans la mesure off leursddcalages
sur l'axe desinergies
sont diterminis k la fois par [es valeurs de AE et SW. Nous itudions ici l'interaction
Ne*
(~Po> ~P2)
+H2D
ainsi quo l'interaction:
He*
(2~S, 2~S)
+H2D
pour
laquelle
[esddcalages
endnergie
AE obtenus parimpacts
de2~S
sont trAs difiirents deceux obtenus par
impacts
de2~S.
Nous montrerons quo, de
fait,
ii estpossible
desdparer
sun lesspectres
eninergie
des ions les contributions de ces 2 mitastables.4.
Analyse spectroscopique
desproduits ioniques.
4.I INTERACTION DE He*
(2~S,2~S) H2D.
Lafigure
3reproduit
un spectre des ionsobtenus pour l'interaction He*
(2~S,2~S) H2D.
Onnote,
outre laprdsence
de l'ion parentH2D+,
cello des ionsH+, DH+,
de l'ion associatifHeH+
et de l'ionH3D+.
La
prdsence
des ionsH2D+, DH+
et H+ est normalepuisque
tourspotentiels d'apparition
sesituent
respectivement h12,61 18,11
et18,72
eVjig],
alors quel'dnergie
des dtats2~S
et2~S
est
respectivement
de20,614
et19,818
eV. Lafigure
4 tracde en coordonndeslog-log
montre quo la formation des ionsH2D+, DH+
etH+
collectds varie lindairement avec lapression cible,
dans le domaine de
pressions
utilisd pour ces dtudes(pente I),
alors que laddpendance
du nombre d'ionsH3D+
estquadratique (pente 2).
4,2 INTERACTION DE Ne*
(~Po,~P2) H20.
Lespectre
de lafigure
5 montre que parimpact
de mdtastables~Po
et~P2
dundon, d'dnergies respectivement dgales
h16,71
et16,62 eV,
seuls sont crdds les ions
H2D+
etH3D+
N°6 INTERACTION
He*(2
~S,2~S)/Ne*(~Po> ~P2)
+H20.
781,
Hz~
ii ,>
a ',
,
,
» .
» , ,,
"»
~
»,,
',,
,
, "
-
b'
Fig.
3.Spectre ionique
de la rdactionHe~(2~S, 2~S)
H20.~ons produced
in the interactionHe~(2~S, 2~S) H20.]
aO~
X~
to
a
io~~
Fig.
4. Variation du nombre d'ions cr66s en fonction de lapression
de H20.[Dependence
onH~O
pressure of the number of ionscreated.]
HzO~
,, ,j
>,
11
>'
,,
H~O~
i ,
,
' 1
$--
Fig.
5.Spectre ionique
de la r6actionNe~(~Po, ~P2)
H20.[Ions
produced in the reactionNe~(~Po> ~P2) H20.]
5. Distribution en
dnergie
des ions.Les distributions en
dnergie prdsentdes
ci-dessous ont dtd obtenues en ddrivant [es courbesreprdsentant
le nombre d'ions collectds en fonction dupotentiel
retardateur. Elles rdsultent del'accumulation d'un
grand
nombre de mesures sur unepdriode
deplusieurs jours.
5.I DISTRIBUTION EN (NERGIE DES IONS
H20+
Lesfigures
6 et 7prisentent
succes-sivement les courbes de distribution en
dnergie
des ionsH2D+
crdds hpartir
d'un faisceau de He* formds par bombardement avec des dlectrons de fi0 et 40 eVd'dnergie.
On sait que lez's
HzQ~
O ZOO 400 600 BOO E~ meV
Fig.
6. Distribution en6nergie
des ionsH20+
cr66spar impact de He*.
L'6nergie
des 61ectrons dansla source de m6tastables est de 60 eV.
[The
energy distribution ofH20+
ionsproduced
by He* impact. Electron energy in the metastablesource is 60
eV.]
N°6 INTERACTION
He*(2
~S,2~S) /Ne*(~Po> ~P2)
+H20.
783~~~
~ ~
Hz D~
O 200 400 600 BOO Ec ( m eV
Fig.
7. Distribution en4nergie
des ionsH20+
cr64s parimpact
de He*.L'6nergie
des 41ectrons dansla source de m4tastables est de 40 eV.
[The
energy distribution ofH20+ produced by
He*impact.
Electron energy in the metastable source is 40 eV.passage de 60 h 40 eV
correspond
h uneaugmentation
du nombre d'dtats2~S
parrapport
auxstats
2~S.
Ainsi quenous l'avons
ddjh signald
cettepropridtd
sera utilis6e dans la discussion pourinterpr6ter
lesspectres
obtenus. Onpeut
d'ores etddjh
remarquer que les deuxpremiers pics repdrds
sur cesfigures,
dont les hauteurs relatives sont trls difidrentes dans [es deux cas,peuvent
Atre attribuds h des processus lids aux mdtastables2~S
et2~S respectivement.
La
figure
8prdsente
la courbe de distribution endnergie
des ionsH2D+
form6s parimpact
de Ne~. Cette courbe fait
apparaitre
deux structures distantes de 180 mevenviron,
entrelesquelles
le courantionique
ne ddcroit que lentement.Globalement,
la distribution observde est sensiblement moinslarge
que celles obtenues parimpact
de He~.5. 2 DISTRIBUTION EN (NERGIE DES IONS
OH+
La courbe de distribution eninergie
desions
OH+
obtenueavec une
dnergie dlectronique
de 60 eV dans la source de mdtastables estreproduite figure
9. Elle faitapparitre
des structures du mAme type que celles observ6es pour l'ionH20+
crdd parimpact
de He~ onpeut repdrer
enparticulier
sur sapartie gauche
[es deuxpics
attribudsprdcddemment
aux2~S
et2~S.
Cespectre
faitapparaitre
en outre 2 structures pour desdnergies
de l'ordre de 280 et 330 mev.Conformdment h ce
qui
a dtdddjh
observd pour d'autres ionsfragments,
on remarque queles ions
DH+
ontune
dnergie cindtique
maximaleplus importante
que les ionsparents H2D+
Les dcarts observds entre [es
figures
9 et 6 sontfaibles,
maissignificatifs
carreproductibles
:sur [es courbes normalisdes
reprdsentant
les courantsioniques
transmis h travers la barriAre depotentiel,
le nombre d'ionsDH+
esten efiet
toujours supdrieur
h celui des ionsH2D+
5.3 DISTRIBUTION EN #NERGIE DES IONS
H+
etHeH+
Lesspectres
obtenus pour [esions
H+
et HeH+pr6sentds figures
10 et II sontbeaucoup plus
6talds que leprdcddent,
enparticulier
pour cequi
concerne l'ion associatif. Sur lepremier
de cesspectres,
on reconnaitencore deux structures
qui peuvent
6tre attribudes aux mdtastables2~S
et2~S compte-tenu
deleur
position
sur l'axe des6nergies.
p
H~D~
O 200 400 600 BOO Ec (mev)
Fig.
8. Distributionen
dnergie
des ionsH20+
cr6dspar
impact
de Ne*[The
energy distribution ofH20+
ionsproduced
by Ne*impact.]
P
~,~ +
Q
O 200 400 600 BOO Ec lmev)
Fig.
9. Distribution endnergie
des ionsOH+
crddspar impact de He*.
L'6nergie
des 61ectrons dansla source de m6tastables est de 60 eV.
[The
energy distribution ofOH+
ionsproduced by
He*impact.
Electron energy in the metastablesource is 60
eV.]
5.4 DISTRIBUTION EN iNERGIE DES IONS
H30+
Lespectre
eninergie
de l'ionH30+
reproduit figure
12prdsente,
comme lespricddents,
les 2premiAres
structures attribudes aux dtats2~S
et2~S.
La distribution obtenue estplus large
que dans les casprdcddents,
et faitapparaitre
un certain nombred'irrigularitis
difficiles hpriciser compte-tenu
des fluctuationsd'ichantillonnage.
N°6 INTERACTION
He*(2
~S,2~S)/Ne*(~Po, ~P2)
+ H20. 785~i~
~s~ ~+
O 200 400 600 BOO Ec mev
Fig.
10. Distribution en6nergie
des ionsH+
cr66spar
impact
de He*.L'4nergie
des 61ectrons dansla source de m4tastables est de 60 eV.
[The
energy distribution ofH+
ionsproduced by
He*impact.
Electron energy in the metastablesource
is 60
eV.]
P
2's ~j He H~
2'S
/ "k
/ "
l'jl ",.
/ °'
'
j~~
h~ "j
,j
~/~
-~-
O 200 400 600 BOO Ec (mev)
Fig.
11. Distribution endnergie
des ionsHeH+
crddspar
impact
de He*.L'dnergie
des dlectronsdans la source de mdtastables est de 60 eV.
[The
energy distribution ofHeH+ produced by
He*impact.
Electron energy in the metastablesource
is 60
eV.]
2'S
~ Q+
3
O 200 400 600 800 Ec me V
Fig.
12. Distribution en6nergie
des ionsH30+
cr66spar
impact
de He*L'6nergie
des 61ectronsdans la source de m6tastables est de 60 eV.
[The
energy distribution ofH30+
ions producedby
He* impact. Electron energy in the metastablesource is 60
eV.]
P
H~Q~
O 200 400 600 BOO Ec (mev)
Fig.
13. Distribution en6nergie
des ionsH30+
cr6dspar
impact
de Ne*.[The
energy distribution ofH30+
ionsproduced by
Ne*impact.]
Le spectre obtenu par
impact
de Ne*(Fig. 13)
est moins dtald que leprdcddent
sur l'axe desinergies.
II se caractdrise par unpic
secondaireimportant,
distant dupremier
de 250 meltenviron.
N°6 INTERACTION
He~(2 ~S,2 ~S)/Ne*(~Po> ~P2)
+H20.
7876 Discussion.
6. I FORMATION DES IONS
H20+
Les travaux des auteursprdcddernment
citds ont montrd que l'ionH~D+ peut
6tre crdd parimpact
de He~ dans les dtatsX~BI(b/~), A~AI(aj~)
etB~B2(bp~).
Dans l'dtat
X~BI,
les modes vi et v2Peuvent
6treexcitds,
alors que dans l'dtatA~AI
seul l'est le mode v~. Parimpact
deNe~,
seuls sent accessibles l'dtat fundamental de l'ion et sonpremier
dtat excitd.Les
ddcalages
endnergie
ddfinis dans laprdsentation thdorique
sentreproduits
dans le tableau I des AE.Table I. Valeurs des
ddcalages
endnergie
AE en mev.[Energy
shift AE inmev.]
X~BI
EtatA~AI
He~
(2~S)
820 9~~~ ~~~~~
-350 -370 11
(~P2)
70 9Au vu de ce
tableau,
[es deuxpremibres
structurespr4sentes
sur [esfigures
6 et 7peuvent
Atre attribudes aux ionsH2D+
crassrespectivement
parimpact
de2~S
et2~S,
sans transfertd'dnergie
de vibration endnergie
de translation.En
effet, l'dnergie cindtique
relative dusystAme (He, H20+ (X~BI)j
forma hpartir
de2~S
estsupdrieure
d'environ 460 mev h celle dusystAme
crdd hpartir
de2~S.
Cesdnergies cin6tiques
relatives se
rdpartissent
entre lesparticules
lourdes He etH20+
en raison inverse de leur
masse
lorsqu'elles
sesdparent.
Conformdment h la discussionthdorique prdc6dente,
on doit doncobserver une
superposition
de deux distributions ddcaldes de 84 mev sur l'axe desdnergies,
cequi correspond
I l'dcart mesurd sur lesspectres.
Ce rdsultat confirme
l'hypothlse qui
avait dtd faite en raisonnant sur les hauteurs relativesdes structures observdes avec des
dnergies dlectroniques
de 40 et 60 eV dans la source demdtastables.
Les autres structures
apparaissant figures
6 et 7peuvent
6treexpliqudes, d'aprls
la discus- sionthdorique,
par la contribution de distributions maxwelliennes encoreplus
ddcaldes que lesprdcddentes
sur l'axe desdnergies
: celles-ci rdsultent de transfertsd'dnergie
de vibration endnergie cindtique
dutype
(e)
He~ +H2D
-(He, H20+ (I, v)]
+ e(f) (He, H2D+(I, v)]
-H2D+(I, v')
+ HeLes transferts
d'dnergie bW(v
-v')
mis enjeu
dans ce cas nepeuvent
6tre identifids hpartir
desspectres prdsentds, compte
tenu du nombre dlevd des dtatsdlectroniques
et vibrationnelspeuplds
en(e).
Il est donc exclud'envisager
unajustement
des courbesexpdrimentales
par dessuperpositions
de maxwelliennesthdoriques.
Onpeut
ndanmoins remarquer que ces transferts sontplus
nombreux sur lafigure
7 que sur lafigure
6 off laproportion
d'dtats2~S
estplus
JOUR~AL DE PHYSIQUE II T 3. N'6 JUNE 1993 3'
importante
que celle de2~S.
Ce rdsultatsuggAre
donc que, parimpact
detriplets,
on accAde hun
plus grand
nombre de niveaux vibrationnels que parimpact
desingulets.
Le
spectre
de l'ionH2D+
crdd parimpacts
de Ne*(Fig. 8)
est diflicile hinterprdter
du fait que [es niveaux vibrationnels de l'dtat~Ai
sont trAs fortementpeuplds [9],
et que lesddcalages
endnergie correspondants
sont inconnus. La discussionthdorique prdcddente suggAre
ndanmoins que lepic
degauche peut
rdsulter de la contribution des ions formAs dans leur dtatfundamental,
sans transfertd'dnergie.
Le niveau~Bi(0, 0, 0)
dtant faiblementpeupld,
l'allurenon maxwellienne de la distribution observde ne
peut s'expliquer
que par la contribution d'ions formds dans l'dtat~Ai
bdndficiant iventuellement de transfertsd'dnergie
de vibration eninergie cindtique
au sein ducomplexe
intermddiaire[Ne, H2D+ (~Ai)j
6, 2 FORMATION DES IONS
0H+
ET H+ Les spectres de distribution eninergie
des ilec-trons
djectis
parimpact
de He* ne fontapparaitre
que des structurescorrespondant
h laformation de l'ion
H2D+
[8iii.
Les ionsDH+, H+
etHeH+
ne sont donc pas crdds au cours d'un mdcanisme direct leur formation risulte d'un processus en 2
dtapes
(~)
He* +H2D
-[He, H2D+(I, v)j
+ e(g) [He, H2D+(I,v)j
-H2D+,DH+,H+,HeH+
Au cours de la demi-collision
(e)
l'ionH2D+
est forma dans l'un des dtats observds parspectroscopie dlectronique.
Karlsson et coil.
[20]
ont mis endvidence,
parphotoionisation,
ungrand
nombre de niveaux vibrationnels de l'dtat~B2
entre16,97
et20,14
eV.Compte-tenu
de leurspotentiels d'apparition rappelds
h la section4.I,
les ionsDH+
etH+
ne
peuvent
Atre formAs en(g) qu'h partir
deH2D+
dans l'itat~B2
vibrationnellement excitd.La redistribution de
l'dnergie
entre lesparticules
lourdes au cours de la demi-collision(g) peut
conduire hplusieurs
voies finaleslorsque
l'ionH2D+
est dans l'dtat~B2
(gl)
He +H2D+ (~B2, v)
- He +
H20+ (~B2, v')
L'itat vibrationnel de l'ion
H2D+
dans l'dtatdlectronique ~B2 peut changer.
Ce cascor-
respond,
soit h une transitionradiative,
soit h un transfertd'dnergie
vibrationnelle endnergie cindtique qui
serdpartit
sun les deuxpartenaires H2D+
et He.Remarquons
que dans le casd'une transition
radiative,
l'atome d'hdlium nejoue
aucun r61e.(g2)
He +H2D+ (~B2 iv)
-
DH+
+ H + He(g3)
He +H2D+ (~B2 iv)
- OH +
H+
+ Hel'dnergie
de vibration est utilisde pour la dissociation de l'ionH2D+
etse retrouve sous forme
d'dnergie cindtique
sun lesfragments DH+
et H+En
efiet,
lespectre
dephotodlectrons
deH2D+
montre des structures vibrationnelles trAsdlargies
pour l'dtat~B2
indicatrices de laprdsence
d'un mdcanisme deprddissociation rapide jig].
La
figure
14 illustre dans ce cas le mdcanismeenvisagd
et [es transfertspossibles
de quanta de vibration.Lors de la dissociation de l'ion
H2D+ (~B2)
chacun desfragments
formdsacquiert
unepartie
del'dnergie cindtique disponible.
Bien queson
potentiel d'apparition
soitsupdrieur
deN°6 INTERACTION
He*(2 ~S,
2~S)/Ne*(~Po> ~P2)
+ H20. 789H20~
l~B2)
~~>
OH~+H
eV
R
Fig.
14. Sch4ma du mdcanisme depr4dissociation,
construit hpartir
des r4sultats dephotoionisation
et de
photodissociation
[20].E(
estl'dnergie cindtique
relative deOH+
et H.[Schema
of thepredissociation
mechanism based uponphotoionisation
andphotodissociation
results [20].El
is the relative kinetic energy ofOH+
andH-j
610 mev h celui de l'ion
DH+,
l'ionH+,
dont la masse estbeaucoup plus faible, acquiert
unednergie cindtique supdrieure
h celle de ce dewier. Onpeut
doncexpliquer
ainsi que [es ionsH+
possldent
unednergie cindtique
maximalesupdrieure
aux ionsDH+
et queces derniers soient eux-m6mes
plus dnergdtiques
que l'ionparent.
Bien que les
ddcalages
endnergie
pour la formation de l'dtat~B2
par des mdtastables2~S
et2~S
ne soient pas connus, onpeut
supposer que leur diffdrence reste du m6me ordre degrandeur
que pour la formation de l'dtat
fondamental,
dans la mesure off les voies d'entrde sontidentiques
dans les deux cas. Le mdcanisme en deux
dtapes dvoqud explique
donc laprdsence
des deux structures attribudes aux dtats2~S
et2~S
sur les
spectres
endnergie
des ionsfragments.
6,3 FORMATION DES IONS
HeH+
On nepossbde
actuellement aucune information surl'allure des courbes de
potentiel reprdsentant
lesystAme H+
+ OH + He dans la voie de sortie. Nos travaux dtablissentcependant
que ces courbesprdsentent
ndcessairement unpuits
suflisamment
profond
pourexpliquer
la formation de l'ion associatifHeH+
Nous avionssignald
sa
prdsence
lors d'une interaction He*H2
[3] etexpliqud
sa formation par un mdcanisme dutype
:He*
(2~S, 2~S]
+H2
-(He, Hi ii, v)]
+ e~- HeH+
+ HPar
analogie
avec cerdsultat,
on peut supposer que la formation de l'ionHeH+
rdsulte d'un mdcanisme en 2dtapes,
dont lapremiAre correspond
h la rdaction(e).
6.4 FORMATION DES IONS
H30+
Nous avons montrdque-l'ion H30+ peut
itre forma parimpact
de He* et de Ne*. Dans ce second cas, l'interaction ne conduit h aucun ionfragment,
cequi
exclutl'hypothAse
d'une formation hpartir
d'une rdactionion-neutre,
autre que cellequi
ferait intervenir l'ion parent.La formation des ions
H3D+
rdsulte donc d'une doublecollision,
cequi explique
laddpen-
dancequadratique
du nombre d'ions crdds avec lapression
cibleHe*
jNe*
+H2D
-H2D+
+H2D+
+H20
-
H30+
+Ce mdcanisme
permet d'expliquer
laprdsence
sun lafigure
12 des deux structures caractdris-tiques
de la formation de l'ionH2D+
parimpact
de mdtastables2~S
et2~S.
Nous avons
ddjh signald
que, parimpact
deNe*,
seuls sont accessibles [es dtats~Bi
et~Ai
del'ion
parent.
La rdactionprdcddente
ne permet pas, en raison de sacomplexitd,
deprdciser
le ou les transfertsd'dnergie responsables
de la structure observdefigure
13. Onpeut noter, toutefois,
que cette structure
n'apparait
pas de maniAresignificative
sun lespectre
obtenu parimpact
de He*(Fig. 12)
etexpliquer
ce rdsultat en admettant que l'dtat~B2,
accessible dans le second cas, contribuedgalement
h la formation de l'ionH3D+
Cette structure serait doncmasqude
sun ce dernierspectre
par la contribution de maxwelliennescorrespondant
h des transfertsd'dnergie impliquant
l'dtat~B2.
7, Conclusion.
Nous avons
analysd
parspectroscopie
de masse lesproduits ioniques
des interactions He*H2D
et Ne*
H2D
et ddtectdparmi
ceux-ci des ionsH3D+
En faisant varier la tension d'accdldration des dlectrons dans la source de
mdtastables,
nousavons montrd pour la
premiAre
fois que [es distributions endnergie
des ions formds parimpact
de He*
prdsentent
des structuresimputables
aux dtats2~S
et2~S.
Nous avonsexpliqud
cerisultat par le fait que les
ddcalages
eninergie
AE mesurds parspectroscopie dlectronique
par Cermak pour les interactions He~(2~S) H2D
et He*(2~S) H2D
sont trAs diffdrents l'un de l'autre.Cette dtude a donc montrd pour la
premilre
fois l'incidence de AEimportants
sun les distributions endnergie
des ions crdds au cours d'un processusPenning.
Cette observationapporte
confirmation du modlle quo nous avonsddveloppd
pour l'dtude des interactions avec des cibles demonoxyde
et dedioxyde
de carbone nous avions en effet montrd que la distributionen
dnergie cindtique
devait Atreanalogue
I celle desparticules
neutres incidentes et vdrifidcette
hypothAse
par uneanalyse
de la rdaction Ne* + At-
Ar+
+ Ne +e pour
laquelle
aucun transfertd'dnergie
n'estpossible (nous
avions trouvd que les ionsAr+
sont distribuds suivantune loi de
Maxwell).
Los distributions en
dnergie
obtenues dansce travail
prdsentent
des structures trop nom-breuses pour Atre
reproduites
avecprdcision
par unesuperposition
de maxwelliennes. Cette dtude dtablit ndanmoins quo si certaines de ces structurespeuvent s'expliquer
par l'existence de AE difiirents pour les mdtastables2~S
et2~S
del'hdlium,
d'autres structures ne peuvents'interprdter
que par un mdcanisme en deuxdtapes,
avec formation decomplexes
ionisds inter- mddiaires et transfertd'dnergie
de vibration endnergie cindtique
au moment de leur dissocia- tion. Nous avons iti en mesure de conforter cettehypothlse
enpricisant
les dtatsquantiques
de l'ion parent, h l'intdrieur de ces
complexes, impliquis
dans la formation de certaines des voies finales observdes.N°6 INTERACTION
He*(2 ~S,
2~S) /Ne*(~Po, ~P2)
+H20.
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