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Les papes ont voulu recouvrir la célébration païenne du soleil par celle de la naissance du Christ «Lumière du monde» et «So¬ leil de justice

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REFLETS FRIBOURGEOIS

H est né le divin Enfant...

Chantons tous son avènement!

Sports d'hiver

dans les Préalpes fribourgeoises

0 Revue bimensuelle 20 décembre 1985 N° 22

Fr. 3.50

(2)

La fête de Noël fut fixée au 25 décembre par l'Eglise de Rome en l'an 330. Selon une explication souvent adoptée aujourd'hui, on se soucia moins de l'exactitude de cette date que de sa coïncidence avec la célébration, depuis Aurélien, de la fête du Solis hivicti. Les papes ont voulu recouvrir la célébration païenne du soleil par celle de la naissance du Christ

«Lumière du monde» et «So¬

leil de justice». , -T^

Dès le Ve siècle, Noël mar¬

que le début de l'année litur¬

gique, reporté plus tard au premier dimanche de l'Avent, par adjonction de l'Avent au cycle de Noël. Trois messes ont très tôt constitué le rite.

La première, habituellement célébrée le 24 à minuit, ho¬

nore la génération éternelle du Fils; la deuxième, son In¬

carnation; la troisième, sa naissance dans le cœur des hommes.

Toutes les formes de l'art chrétien se sont mises au ser¬

vice de la sainte nuit où Dieu,

«ne pouvant se faire connaî¬

tre, adécidédese faire naître».

La coutume de la «crèche de Noël» remonte à saint François d'Assise qui, lors d'une promenade dans une forêt de Greccio, en l'an

1223, découvrit une crèche de Noël. Cette nativité mémo¬

rable se greffait cependant sur la tradition beaucoup plus an¬

cienne des jeux religieux qui

Noël

Lumière

du monde

étaient nés des chants anti- phonés.

D' ordinaire, la crèche abrite Marie et Joseph, le bœuf, l'âne, parfois quelques ber¬

gers et leurs moutons, tous groupés autour de l'Enfant Jésus. Le cycle de Noël est généralement introduit par

* *

l'annonce faite à Marie; il se poursuit par le recensement à Bethléem, la naissance du Christ, l'adoration des ber¬

gers et celle des rois mages, la fuite en Egypte, le massacre des innocents, le Christ au milieu des docteurs de la loi; il prend fin avec les noces de Cana.

* C'est au XVIe siècle que s'est établi l'usage de figurer l'histoire de Noël en dressant une crèche. A cette époque, les crèches étaient faites prin¬

cipalement pour les églises les maisons princières et les patriciens opulents. Depuis 1770, elles se sont largement répandues dans les familles et les églises chrétiennes.

L'attachement à cette cou¬

tume apparaît dans les collec¬

tions de crèches, publiques ou privées, que l'on trouve en maints endroits. Celles con¬

fectionnées par les artisans témoignent souvent, de la façon la plus impression¬

nante, de l'amour avec lequel on cultivait cet usage et de la force créatrice inépuisable qu'il pouvait susciter.

La coutume de l'«arbre de Noël», elle, remonte au Moyen Age. où le sapin figu¬

rait l'arbre de paradis, tandis que la légende du Père Noël, dispenseur de cadeaux, a sa source en Angleterre, vers la fin du XVÎI'siècle.

Joyeux Noël à tous!

Gérard Bourquenoud

*

2 FRBOURG

(3)

SOMMAIRE

"\

FRIBOUR<3

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Imprimerie FragnièreS. A. -31.

rte de la Glâne - Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75 ■ Télex 94 22 73 IFF CH

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Sarine. Lac et Singine).

Correspondants et collaborateurs:

Gérard \lenoud {Gruyère et Veveyse).

Alfred Oggier - Marc Waeber (Société)

Rose-Marie Esseiva (Social et éducation).

Marcel Rrodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 1 ! 5.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10. bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg-Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

2 Noël: Lumière du monde

Le billet de Gérard Bourquenoud 5 Les sociétés de chant dans le canton 8 Les vœux de nos fidèles annonceurs

11 Roman-photo: Rapt à Château-d'Oex

16 Les sports :

Tir à Cottens - Gym à Attalens

Lutte suisse et Club athlétique de Marly 20 Table de fête: Menus de fin d'année

22 Mon pays c'est... Trois offrandes musicales

33 Ski - Neige - Soleil dans les Préalpes fribourgeoises Interview de M. André Genoud, directeur des GFM Du plaisir du camping aux sports d'hiver

40 La soirée du muscle à La Tour

41 Dernier reflet de l'année du patois aux Colombettes 43 C'est reparti... pour l'Auberge du Chamois

46 Regards sur... le Comptoir de Payerne

Couverture

La crèche de Noël

C'est en Italie que l'on trouve les premières crèches de Noël. Leur diffusion comme objet de piété est due surtout aux Jésuites. Au cours de la contre-réforme et de l'évangélisation des pays et des continents étrangers, les crèches n'ont pas tardé à devenir populaires non seulement en Europe, mais dans le monde entier. Aux XVIe et XVIIe siècles, les crèches de Noël étaient des œuvres de prix créées la plupart du temps par des artistes de grande renommée. D'un auteur inconnu, celle qui embellit notre couverture pour ce Noël 85 est somptueuse.

FRIBOURG 3

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SOCIÉTÉ

Les biorythmes énergétiques, vous connaissez?

Quelques jeunes dames allenlives à l 'exposé du spécialiste en phylobiodermie que nous voyons sur la gauche de noire photo.

Récemment, à Fribourg, la mai¬

son Phytanco, sise à la rue de Romont 22, a accueilli un spé¬

cialiste de la phytobiodermie qui a donné une conférence de presse sur les biorythmes énergétiques de l'être humain. A ne pas con¬

fondre avec l'astrologie qui, elle, a pour effet de déterminer le caractère et de prévoir le destin des hommes par l'étude des in¬

fluences astrales. Possédant une expérience qu'aucun Fribour- geois ne peut contester, ce spécialiste a pratiqué la phytobio¬

dermie sur plusieurs personnes qui avaient accepté de lui fournir leur date de naissance complète ainsi que l'heure de leur venue au monde. Pour certaines d'entre elles, tout ce qu'il a défini sur les biorythmes énergétiques était exact, tandis que chez d'autres très peu d'éléments correspon¬

daient à la réalité. Bien entendu que chacun est libre d'y croire ou de ne pas être convaincu.

La tradition chinoise admet que l'homme est l'image parfaite¬

ment reproductible de l'univers représentant le cosmos. S'il en reflète l'image, il en subit donc toutes les influences, aussi bien bénéfiques que maléfiques et neutres. Ces diverses influences

sont régies par la loi de cinq éléments qui, par le mouvement en Yin et Yang, détermine la potentialité énergétique. Ce sont la date de naissance, l'heure, le jour, le mois, l'année qui déter¬

minent la quantité et la qualité de l'énergie de chaque individu.

L'heure définit une trilogie énergétique qui correspond à la vie intra-utérine.

Le jour définit la construction organique.

Le mois définit la construction psychologique.

L'année définit le sens dans le¬

quel se fera le vieillissement.

Il est important de préciser aussi que la phytobiodermie a pour objectif d'apprendre à se connaî¬

tre. connaître nos capacités énergétiques et notre environne¬

ment. Et comme cet environ¬

nement est un perpétuel chan¬

gement avec les saisons, l'intervention de la phytobioder¬

mie dans l'hygiène de vie ainsi que dans la diététique peut sem- ble-t-il vous procurer un mieux- être de vos cheveux, de votre peau et de votre corps.

Peut-être que vous allez tenter cette expérience!

G. Bd

(jD Le coup de fil de Berne

11 est vrai que la Constitution fédérale se fait vieille. Elle re¬

monte à 1874. Elle a donc plus de cent ans.

Du monument mis en place naguère, il reste certes les pans essentiels: la définition des ob¬

jectifs de la Confédération, son organisation, la souveraineté des cantons et les compétences que ces derniers ont bien voulu transférer à l'Etat central. Mais bien des pierres ont dû y être changées, voire ajoutées, à coup de révisions partielles. Sur 231 modifications proposées, en ef¬

fet. 121 furent acceptées.

Il n'en fallait pas plus pour que certains demandent une révi-

projet présenté. A tel point que l'on peut douter d'une véritable majorité en faveur du principe même d'une révision totale.

Aujourd'hui, bientôt dix ans après, l'opinion publique n'a que peu changé à cet égard. Au contraire, il semble que les ci¬

toyens et citoyennes préfèrent en rester à une Constitution qui a fait ses preuves plutôt que d'aller à l'aventure.

Et pourtant le Conseil fédéral, qui vient de sortir un nouveau projet (un frère jumeau de celui de 1977), est d'un avis différent.

Pour lui on doit pouvoir mener à bonne fin une révision totale.

Mais sur quoi s'appuie-t-il pour

Une nouvelle Constitution fédérale:

pourquoi faire?

sion totale de cette Constitu¬

tion. Mais voilà II n'est pas faci¬

le de refaire une Constitution fédérale II faut pour cela que le peuple tout entier ou dans sa grande majorité et les cantons en ressentent le besoin profond.

Parce que notre système poli¬

tique et économique aurait changé, parce que l'organisation politique du pays en fait ne correspondrait plus à la lettre.

Bref, la mise en place d'une nouvelle Constitution fédérale ne peut se faire que si elle est voulue profondément par le peuple et les cantons. Voulue à tel point que l'un et les autres seraient même d'accord de re¬

noncer à certaines prérogatives particulières pour sauver l'en¬

semble.

Il faut bien le dire, ce n'est pas le cas maintenant.

Un premier projet fut présenté en 1977 et soumis à une très large consultation. Nombreux furent ceux qui. dans un élan de profond patriotisme ou pour obéir à des mots d'ordre de partis se montrèrent d'accord avec le principe, mais contre le

affirmer cela? Sur un sondage d'opinion, sur des indications données par les partis politiques ou les grandes associations du pays? Pas du tout.

Ce sont les résultats obtenus dans les cantons qui le confor¬

tent dans son opinion. «Au cours des vingt dernières an¬

nées. dit-il. six d'entre eux ont entièrement révisé leur Consti¬

tution et. dans plusieurs autres, l'entreprise est déjà fort avan¬

cée. Par ailleurs, quelques pays d'Europe occidentale, poussés par des motivations analogues, ont sans qu'il y ait eu rupture dans la continuité historique, révisé entièrement avec succès leur Constitution.»

Ainsi, comme pour l'adhésion de la Suisse a l'ONU. le Conseil fédéral argumente en prenant exemple sur les autres pays.

C'est vraiment la plus mauvaise manière de faire. Il avoue en se servant de cet argument qu'il sait que le peuple suisse ne veut pas d'une nouvelle Constitu¬

tion.

Alfred Oggier

4 FRB3UPG

(5)

MUSIQUE ET FOLKLORE

SALES

Trente bougies pour «La Concorde»

Le chœur mixte «La Concorden lors du concert du 30e anniversaire.

Il faisait frisquet, dimanche 17 novembre, dans ce village de la Gruyère où le chœur mixte pa¬

roissial «La Concorde» fêtait ses trente ans d'existence. Pour mar¬

quer dignement cette étape musi¬

cale, un concert a été donné le vendredi soir en l'église de Sâles.

Dirigée par M. Bernard Grand- jean. l'actuel directeur, «La Con¬

corde» a interprété essentielle¬

ment des chants du chanoine Joseph Bovet, bourgeois d'hon¬

neur de Sâles. Cette excellente prestation a été complétée par un éventail de chants classiques et modernes du choeur mixte «La Villanelle» de Montagny-Cous- set, qui s'est «taillé» un beau succès.

Le dimanche, les paroissiens de cette localité et des environs ont

Photos Joel Gapany. Bulle assisté à une messe en patois de F.-X. Brodard, sur une musique d'Oscar Moret. L'office a été suivi d'un apéritif et d'un ban¬

quet, au cours duquel plusieurs orateurs ont rendu hommage au chœur mixte «La Concorde» et à

M. Jules Gisler, instituteur, qui, de 1935 à 1975, a été l'infati¬

gable directeur et organiste de la paroisse. Cet ensemble vocal, présidé par M. Jacques Mauron, instituteur, compte aujourd'hui 54 membres, dont une majorité de femmes, qui participent régu¬

lièrement aux manifestations vil¬

lageoises et paroissiales. Comme l'a relevé le président actuel, la réussite n'est pas une chose ac¬

quise. Tous ceux qui ont dirigé

«La Concorde», soit G. Magnin, J.-M. Descloux, R. Pasquier et aujourd'hui Bernard Grandjean, ne sont pas étrangers au succès que remporte de nos jours cette chorale.

Il y a lieu de relever aussi qu'il existe un chœur d'enfants qui a repris son activité et qui a agré¬

menté le repas aux côtés de la fanfare paroissiale.

Ce fut une belle journée d'amitié qui va certainement encourager ses membres à poursuivre cette activité culturelle qui enrichit la vie quotidienne de ce village.

Rendez-vous donc pour les qua¬

rante ans!

L. M. - G. Bd

Trois éléments moteur du choeur mixte «La Concorden: de gauche à droite, MM. Jacques Maurnn, président; Jules Gisler, ancien directeur et organiste, et Bernard Grandiean, l'actuel directeur.

Villarsiviriaux Noces de perles pour un couple

Par une belle journée automnale, avec du soleil plein le cœur et un ciel bleu comme décor, M. et Mmc Romain Berset-Jaquier ont fêté leurs trente ans de mariage au milieu de leur famille et de leurs quatre petits-fils que nous voyons sur la photo. Aux com¬

pliments des trois filles du cou¬

ple. FRIBOURG illustré adresse ses félicitations et exprime ses vœux les plus sincères de santé et de bonheur.

FRIBOURG

(6)

MUSIQUE ET FOLKLORE

Chœur mixte de Givisiez - GrançesPaccot Un drapeau comme symbole et un trio de «Bene Merenti»

Les nouveaux médaillés en compagnie du parrain et de la marraine du premier drapeau, ainsi que de MM. Hubert Chassol. président du CO (à gauche) et Léon Collaud. président du chœur mixte (à droite).

La musique, pour ne pas dire le chant, est un de ces plaisirs de l'existence qui adoucit les mœurs, qui rend l'homme plus sensible, plus gai, plus géné¬

reux. Elle demeure indispensa¬

ble à la qualité de la vie de chacun d'entre nous. Elle sym¬

bolise aussi, avec toutes les au¬

tres forces de la culture du Pays de Fribourg, cette expression qui est la parole vivante d'un peuple qui ne cherche qu'à être heu¬

reux. I^e chant, comme la mu¬

sique, n'a pas de frontière. Pour preuve, le chœur mixte paroissial de Givisiez-Granges-Paccot, où chanteurs et chanteuses de deux villages ne forment qu'une com¬

munauté catholique, dans la pluralité d'ethnies, battant d'un même cœur.

Dimanche 24 novembre 85. cet ensemble vocal présidé par M.

après dimanche, chantent la gloire de Dieu à l'église.

Au cours du banquet servi à la halle de gymnastique, plusieurs personnes ont relevé le mérite de la population de Givisiez et

Granges-Paccot qui a si bien soutenu le comité d'organisation présidé par M. Hubert Chassot, lequel a défini l'amitié qui carac¬

térise l'esprit des céciliennes sous la devise à l'«unisson des coeurs».

C'est donc dans un geste d'une magnanime spontanéité que cette fête a élevé l'âme de toute une communauté et des membres du choeur mixte paroissial de Givisiez-Granges-Paccot, auquel nous souhaitons bon vent.

Textes et photos G. Bd

t

Un dernier adieu à Ferruccio Garopesani

l>éon Collaud. était en fête. Bra¬

vant le froid d'un décor hivernal après un bel automne ensoleillé, il inaugurait son premier dra¬

peau, ayant pour parrain et marraine M. Robert Perler, de Granges-Paccot, et Mmc Yvette Collaud. de Givisiez. Ce symbole d'unité et de ralliement fut béni lors de la messe solennelle cé¬

lébrée en l'église de Givisiez qui était comble pour écouter le ser¬

mon de Mgr Edouard Cantin.

prévôt de St-Nicolas. qui a donné la signification de ce drapeau dont la grandeur consiste à met¬

tre en valeur le goût du beau, le sens du partage et l'amour du chant sacré. Il a d'autre part eu l'im mense joie de conférer à trois chantres méritants, Mmc Geor¬

gette Leibzig. MM. Joseph Car¬

rel et Robert Thierrin, la ré¬

compense que le Saint-Siège accorde à ceux qui, dimanche

Homme, ami, artiste, pourquoi devrait-on faire des différences, désatomiser ce qui n'est qu'une seule et mente personne, une seule idée, une vie unique? Je ne pour¬

rais faire une distinction dans le même homme et le même artiste, alors qu'il fut toujours majes¬

tueux dans son travail, sa pein¬

ture, écrivait Claude Pochon en mars 1982. Ferruccio Garope¬

sani a apporté à la Suisse, et à Fribourg en particulier, un cer¬

tain dénouement de l'art italien de la première moitié de ce siècle.

La force et la douceur du peintre mettait en place le caractère pro¬

pre et profond de Ferruccio Garo¬

pesani: l'instinct et sa violence, sa tendresse encore. Dans ses œu¬

vres, tout est intensité de bon¬

heur. Il faut comprendre qu'il est merveilleux d'effacer le soir puis se relever la nuit afin de poursui¬

vre son rêve, ce rêve qui a pris fin au soir du 10 décembre 1985. Sa voix s 'est tue pour toujours, ses œuvres vivront. Sous l'emprise de cette séparation, nous aurions plutôt tendance à trouver inu¬

tile les plus émouvants mots d'adieu...

FRIBOURG illustré

6 FRBOURG

(7)

LA RONDE DES DISTRICTS

Une soirée en chansons pour le Cercle fribourgeois de Fribourg De Cercle catholique qu'il fut pendant longtemps, il est devenu

Cercle fribourgeois de Fribourg en 1969. Sur les 700 membres que compte aujourd'hui cette association, un peu plus d'une centaine ont participé à la soirée annuelle qui s'est déroulée le vendredi 29 no¬

vembre dernier, à l'Hôtel Central. Une manifestation qui était honorée par la présence de MM. Laurent Butty, conseiller national, ancien président, et Edouard Gremaud, conseiller d'Etat et président actuel du cercle.

chez nous et du Pays romand!

Je vous encourage à continuer à chanter le Pays de Fribourg avec toute votre âme. avec tout votre cœur.»

Cette rencontre de fin d'année des membres du Cercle fribour¬

geois de Fribourg a été une réus¬

site sur le plan des prestations des chorales de Fribourg et de la Haute-Gruyère. De la tonalité des chansons à la gastronomie, une nuance qui n était pas flat¬

teuse pour le palais. Le menu que les organisateurs avaient choisi n'a laissé qu'une impression mi¬

tigée. Pour appeler un tel repas un banquet, il serait souhaitable de prendre exemple sur celui qui a été servi aux membres du Cercle fribourgeois le 20 no¬

vembre 1895. à l'Hôtel des Chas¬

seurs: Potage velouté - Vol-au- vent aux quenelles truffées - Civet de lièvre - Pommes à la Polonaise - Langues fumées - Haricots verts - Chapons de

Bresse - Salade - Gâteaux aux noisettes - Dessert, le tout pour trois francs, vins compris.

Préparée par le comité du cercle sous la houlette de M. Alfred Winckler, membre de cette as¬

sociation depuis un demi-siècle et secrétaire-trésorier depuis au moins quarante ans, cette soirée 85 a, sur le coup de minuit, fait place à la danse conduite par l'orchestre champêtre Frybur- gergruess de Radio-Beromuns- ter. lequel a créé une ambiance chaleureuse jusqu'au petit matin.

Texte et photos G. Bourquenoud

l)e gauche à droite: MM. A Ihert Jaque!, président de la FFCC: A If red Winckier, secrétaire-trésorier du cercle et Raphaël Henkel, de Honni (Juin, accompagnant l'orchestre en manipulant deux cuillères à calé sur des bouteilles.

M. Edouard Gremaud, président du cercle, félicitant chanteuses et chan¬

teurs.

Les auditeurs de cette soirée ont d'abord entendu le groupe folklo¬

rique « La Cantilène» de Fribourg qui. soisla direction de M. Jean- Marie Kolly. a interprété de très beaux chants en français et en romanche. Cet ensemble s'est

«taillé» un très grand succès par sa qualité musicale et les voix cristallines de ses membres qui le conduiront certainement vers des horizons lointains. Le groupe choral de l'Intyamon. dirigé par M. Pierre Robadey. a lui aussi été très applaudi pour ses chansons du terroir, dont la plupart étaient interprétées en patois gruérien.

Au terme de ces concerts donnés par ces deux chorales, le conseil¬

ler d'Etat Edouard Gremaud s'est exprimé en qualité de président du cercle: «Quel régal d'écouter des ensembles vocaux de cette valeur. Quelles belles voix, quelle fraîcheur dans l'in¬

terprétation de ces chansons de

Le groupe folklorique «La Cantilène» de Fribourg.

Le groupe choral de l'Intyamon.

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FLASHES

Edouard Gremaud

Président du Gouvernement fribourgeois en 1986 Né en 1925, marié et père de cinq

enfants. M. Edouard Gremaud a été secrétaire de l'Union des paysans fribourgeois (actuelle¬

ment Chambre fribourgeoise de l'agriculture)de 1955 à 1981. Il a d'autre part exercé des fonctions dirigeantes dans plusieurs so¬

ciétés agricoles fribourgeoises et romandes, notamment la prési¬

dence de la Fédération des socié¬

tés d'agriculture de la Suisse romande. Il assume également la

TOOO photos en couleurs 2000 recettes

i

Les livres de cuisine se multi¬

plient comme des petits pains.

Chaque année sont imprimées de nouvelles publications trouvant toujours preneurs. Bien connus pour être des gens prudents, les éditeurs ne se lanceraient pas dans ce genre d'édition si le marché n'existait pas. A la grande foire internationale du livre à Francfort de l'an dernier, un stand était consacré à un seul et unique ouvrage. 11 s'agissait en l'occurrence d'un livre de cuisine, celui dont il est précisément question aujourd'hui et qui est en

présidence de la Fondation «Les Colombettes».

Sur le plan politique, il a été élu député en 1966 et a présidé le Grand Conseil fribourgeois en 1981, année du 500e anniver¬

saire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération.

Membre du Parti démocrate- chrétien, il est depuis le 1er jan¬

vier 1982 conseiller d'Etat et chef de la Direction de l'écono¬

mie. des transports et de l'éner-

quelque sorte un manuel de base expliquant en détail, aux cuisi¬

niers débutants, chaque opéra¬

tions culinaire à l'aide de 1000 photos en couleurs et de 2000 recettes. C'est un livre fascinant, dont le lecteur se séparera diffici¬

lement. Il suffit en effet de l'ouvrir pour éprouver immé¬

diatement une véritable passion pour la cuisine - impression grandissant au fil des pages jusqu'à nous insuffler un senti¬

ment de confiance et nous inciter à tenter, sans plus attendre, nos premiers essais. Voici un ou-

gie. Récemment, le Parlement fribourgeois l'a élu président du Conseil d'Etat pour 1986.

Nous lui exprimons nos félicita¬

tions et lui souhaitons une heu¬

reuse et fructueuse année à la présidence du Gouvernement fri¬

bourgeois.

vrage de près de 300 pages nous apprenant enfin à cuisiner avec facilité et plaisir.

Depuis sa parution, ce guide pratique fut traduit en plusieurs langues et publié dans de nom¬

breux pays, qui tous lui réservè¬

rent un chaleureux accueil. Les

droits pour le marché suisse ont été acquis par les Editions Silva, qui aujourd'hui se font un grand plaisir de présenter «La cuisine»

à leurs lectrices et à leurs lec¬

teurs.

La cuisine

le moyen le plus sûr de cuisiner avec succès

«La cuisine» est un livre passionnant pour ceux et celles qui aiment mijoter de bons petits plats qui font plaisir. Avec un tel ouvrage chez vous, vous serez à même de satisfaire le palais le plus exigeant. Nous vous le recommandons vivement, car il est vraiment super pour une bonne cuisine.

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Deux anniversaires à Romanel Mmc Gilberte Magne, de Le Crêt,

et son fils Albert, domicilié à Romanel-sur-Lausanne, ont fêté respectivement le même jour leurs 60 et 30 ans d'âge. Une petite manifestation a marqué ces

deux anniversaires. A tous deux notre revue, à laquelle M. Albert Magne est un fidèle abonné, adresse ses compliments et ses vœux de bonheur.

/

10 FRBOURG

(11)

© Les Editions Fragnière Fribourg présentent

RAPT À CHÂTEAU-D'OEX avec

Daniela Maniglio: Daniela Nous remercions vivement l'Office Alexandre Turrian: Alexandre du Tourisme de Château-d'Oex Christophe Turrian: Christophe pour l'aide apportée à la réalisation Jean-Claude Turrian: Jean-Claude de ce roman-photo

Scénario et mise en scène: Jean-Marie rolle Prises de vue: Luc Grandjean

4e épisode

Résumé:

Daniela, jeune étudiante mexicaine résidant à Château-d'Oex, est enlevée par Alexandre la veille de son départ en vacances. Christophe, son ami originaire de la région, la découvre dans la cave du chalet du ravisseur. Il délivre la jeune fille, et tous deux cherchent à prendre la fuite.

AU MOMENT OU CHRISTOPHE VEUT MONTER À SON TOUR DANS LA VOITURE...

W-.v? i m

R2IBOURG 11

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HABILEMENT, CHRISTOPHE ESQUIVE LE COUP.

12 FRIBOURG

(13)

SES FORCES DECUPLEES PAR LA RAGE, CHRISTOPHE SE DÉGAGE ET, D'UN COUP DE POING, JETTE ALEXANDRE À TERRE.

Tiens, prends ça! Et encore un!

- Je crois que tu as compris mainte¬

nant... Je vais appeler la police.

Après avoir réconforté Daniela, Christophe s'est immédiatement rendu au village d'où il est revenu avec Jean-Claude, son ami ins¬

pecteur à la Sûreté.

FRIBOUPG 13

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LES SPORTS

SOCIETE DES TIREURS SPORTIFS DE COTTENS

ET ENVIRONS

Une

inauguration el des leunes très doués

Tout a démarré en 1941, en plein conflit mondial. Les adeptes du petit calibre, groupés sous la direction de Henri Dafflon, qui restera à la tcte de «sa» société durant plus de 30 ans, fondaient alors en s'inspirant de l'exemple de Neyruz et Autigny un ensem¬

ble propre à leur permettre de s'adonner à leur sport favori.

Plus de 40 ans plus tard, l'affaire rondement menée fait que la Société des tireurs sportifs de Cottens et environs groupe une cinquantaine de membres et s'appuie sur deux sections dyna¬

miques, le petit calibre et le tir à air comprimé. Treize communes (Autigny, Lentigny, Matran, Prez-vers-Noréaz, Chénens, Corserey, Cottens, Onnens, Corjolens, Neyruz, Avry-sur- Matran, Lovenset Posieux) délèguent leurs Ans guidons.

Ceux-ci sont aujourd'hui très fiers des installations à leur dis¬

position, en particulier du stand au petit calibre inauguré en août dernier et qui est une petite merveille sur le plan de la fonc- tionnabilité.

La solidarité

Si les tireurs sportifs de Cottens et environs composent aujour¬

d'hui un groupement ne laissant personne indifférent, c'est aussi parce que l'on sait ce que solida¬

rité veut dire. Qu'on en juge! Le nouveau stand au petit calibre a mobilisé l'enthousiasme de toute une population. «Nous avons 9000 heures de travail bénévole contrôlées», nous disait M.

Meinrad Bays, le président actuel de la société, qui tirait du même coup un grand coup de chapeau à ses administrés. De plus, un membre de la société, l'ingénieur Patrice Rossier. a mis sa science et ses idées au service de l'ensemble, il en résulte un stand qui est le plus grand du canton et qui dispose d'un système à rame-

neur de cibles unique en Suisse.

Ce bel élan communautaire, s'il a un peu freiné les performances sur le plan du petit calibre, «nos gens travaillaient pour la cons¬

truction plus qu'ils ne s'entraî¬

naient». expliquait encore le président Bays, n'a pourtant pas porté préjudice à la réputation sportive de la STSCE. 11 n'y a qu'à examiner les performances réussies par les tireurs à air comprimé pour s'en convaincre.

Et eux aussi vont bénéficier pro¬

chainement de cette dynamique de groupe. Un nouveau stand, nanti de 16 cibles, devrait être opérationnel dès l'an prochain.

Les spécialistes du tir à 10 m pourront aussi pratiquer leur passe-temps favori dans des con¬

ditions optimales et affiner leur forme pour les compétitions na¬

tionales et cantonales, où ils se sont faits un nom. En élite tout comme dans la section des ju¬

niors.

La première ligue

Engagés dans le championnat de première ligue pour le tir à air comprimé, les matcheurs de Cot¬

tens et environs vont devoir lut¬

ter ferme dans cette catégorie.

Les B tireurs composant l'équipe savent en effet qu'ils affronteront des adversaires d'envergure, en particulier Kloten. récent relégué de ligue nationale B. et Mûri, qui a toujours disposé de gâchettes redoutables. «Notre place sera difficile à assurer», confiait en¬

core M. Meinrad Bays. «Nous pourrions jouer gagnant à coup sûr en alignant nos juniors dans

cette équipe, mais là n'est pas notre but. Nos jeunes sont très doués, nous n'entendons pas leur brûler l'herbe sous les pieds et leur interdire de briller dans leur propre catégorie. C'est un choix que nous avons fait, notre équipe d'élite s'entraine depuis le mois de septembre pour réussir dans son entreprise.»

L'émulation

Si Cottens et ses amis tutoient beaucoup de monde dans le cercle des tireurs sportifs, c'est bien parce que l'on a toujours su se préoccuper de la relève. «Nous disposons d'excellents moniteurs et en plus, chez les jeunes, l'émulation n'est pas un vain mot», expliquait notre interlocu¬

teur.

16 FRIBOURG

(17)

LES SPORTS

M. Meinrad Bavs, à gauche, président de la société, en conversation avec M. PauI Schneider, à droite, responsable des festivités qui ont marqué l'inauguration, en août dernier, du nouveau stand au petit calibre.

Photos I'.-F. Bossy

L'inauguration du stand au petit calibre, qui précède celle prévue pour l'an prochain pour le tir à air comprimé, avait drainé toute la motivation des habitants de Cottens et environs. Ici, le doyen f'achoitd bénit les nouvelles installations.

Et c'est vrai que les jeunes, tant filles que garçons, se sen¬

tent particulièrement bien enca¬

drés. Ils rivalisent aujourd'hui d'adresse pour demeurer parmi les meilleurs. Avec un succès certain puisque, si l'on reprend

les propos de leur président, ils auraient assez de talent pour maintenir l'équipe fanion en pre¬

mière ligue. Mais si la Société des tireurs sportifs de Cottens et environs est toujours aussi par¬

faitement équilibrée, si elle sait

parfaitement faire face à l'avenir et s'autogérer, c'est aussi parce qu'elle a toujours évité de brûler les étapes, n'avançant qu a coup sûr. Les jeunes qui un jour porte¬

ront cette société sur leurs épau¬

les l'ont parfaitement compris.

Et eux aussi n'avancent qua coup sûr. en faisant quelques ravages dans les concours où ils sont engagés.

Marcel Brodard

A Attalens, la gymnastique se pratique déjà au berceau

La soirée de la Sociélé de gym¬

nastique d'A Halens attire chaque année un très nombreux public.

Un tel spectacle a été donné au mois de novembre dernier par les 120 gymnastes que compte au¬

jourd'hui celte section. Ecrits par Gisèle Sallin, les textes des sket¬

ches ont fait rire les spectateurs à plus d'une reprise. Sur un fond musical de la bande originale de

«Spécial cinéma», les enfants de 3 à 5 ans. accompagnés de leurs mamans, ont ouvert la soirée sous la lumière des projecteurs. A aucun moment le public n 'a mé¬

nagé ses applaudissements pour encourager jeunes et moins jeu¬

nes à persévérer dans ce sport qui leur apporte de belles salis- factions.

L 'invitée était la Société fédérale de gymnastique de Vouvry, qui a présenté un superbe ballet de cabaret. Et comme bouquet du spectacle, les organisateurs ont proposé un programme à la carte au cours duquel les audileurs- spectaleurs ont pu apprécier

«Erotissimo» sur un air folklo¬

rique et l'exécution de la version

«Carmen» qui a fait sensation.

Notons en particulier la parfaite harmonie des ballets des gymnas¬

tes altalensois qui alternaient avec des prestations gymniques au tremplin, à la poutre et aux barres fixes. Il y a lieu de tirer un coup de chapeau à Marie-Claude Savoy qui a œuvré à la mise en scène, à Otto Krahenbühl et Phi¬

lippe Dumas qui ont réalisé les

décors, aux douze moniteurs et monitrices, ainsi qu au président, M. Auguste Genoud, pour le très beau spectacle offert à ta popttla-

Vit

lion d'Allalens, fruit d'un bon travail d'équipe.

L. M.

Concentration dans la force aux barres parallèles. Photo E. Oberson FRIBOURG 17

(18)

LES SPORTS

Durant de longues années, Er¬

nest Schlaefli contribua grande¬

ment à la renommée de la lutte dans le canton en y jouant très souvent le rôle d'acteur princi¬

pal. Après sa 5e couronne fé¬

dérale décrochée à Langenthal, le champion de Posieux tourna logiquement le dos à la compéti¬

tion. Une succession difficile à assurer pour les jeunes s'adon- nant à ce sport national. Néan¬

moins, le niveau de la lutte dans le canton demeure enviable pour nos voisins, comme le releva M.

Joseph Cottet lors de l'assemblée annuelle des délégués de l'association cantonale à Bos- sonnens: «L'association fribour- geoise continue de figurer nette¬

ment en tète sur le plan romand et quelques éléments parviennent à se mettre en évidence au niveau national». C'est vrai que l'Association des lutteurs fri- bourgeois se porte bien et les délégués prenant part aux débats en furent les témoins. Des rap¬

ports du président cantonal, M.

Erich Maeder, et du chef tech¬

nique, M. Roger Jungo, se dégageait incontestablement un sentiment de satisfaction gé¬

nérale.

LUTTE SUISSE

Après l'ère Schlaefli :

relève assurée

Vue partielle Je la Féle romande de lulle qui avait eu lieu à Neyruz. PholoG. Bd Lauréat du Mérite sportif fri¬

bourgeois 1984. Gabriel Yerly décrocha quatre couronnes et s'imposa aux Fêtes cantonales fribourgeoise (en compagnie du Singinois Guido Sturny) et neu- châteloise. Michel Rouiller, ou¬

tre ses cinq couronnes, conserva de fa*,"on brillante son titre de champion romand. Bernard Mo- ret s'imposa à la Cantonale vau- doise et glana quatre couronnes en cours de saison, tandis que

Werner Jakob (Chiètres) empo¬

cha six couronnes, ce qui le place en tête au hit parade. La moisson totale de couronnes pour les Fri- bourgeois atteint le chiffre élo¬

quent de 62 exemplaires!

Auguste Mauron(Haute-Sarine).

Gustave Tâche et Roland Millas- son (Châtel-St-Denis) furent gra¬

tifiés du titre de membre hono¬

raire cantonal. Au chapitre du calendrier, retenons la date du 1er juin pour la Fête cantonale à

Corminbœuf en 1986. celle du 22 juin pour la Romande à Courroux et bien sûr le week-end des 23 et 24 août pour la Fédérale de Sion. En 1987, il incombera au club des lutteurs de la Haute- Sarine d'organiser la Romande, alors que les clubs de Morat et Chiètres posent ensemble leur candidature pour l'organisation de l'assemblée fédérale de 1987 à Morat. Roger Jungo et Rudolf Zürcher ont été désignés, par

l'assemblée, comme candidats au jury de la Fête fédérale de Sion et précisons encore que le président de l'Association romande de lutte suisse est Fribourgeois et se nomme Joseph Buchmann (Le Mouret). En outre, le «vétéran»

Bruno Gugler (42 ans) figure dans la liste des candidats au Mérite sportif fribourgeois 85.

cir

(19)

LES SPORTS

Club athlétique de Marly: sa force repose sur les jeunes!

De tous les clubs d'athlétisme du canton qui favorisent l'éclosion des jeunes, celui de Marly en est bien un des principaux exemples! En effet, une multitude d'enfants se présentent fréquemment aux manifestations, heureux de se défouler et de se mesurer à leurs camarades!

C'est en s'entretenant avec M. Paul Vaucher, président du club athlétique de Marly depuis cinq ans, que l'on arrive

mieux à comprendre cet engouement frénétique, mais sain, des enfants et des adolescents face à la course. Le but du club, comprenant 90 membres (50 jeunes et 40 adultes), insiste en effet sur la formation des jeunes. S'aidant de moniteurs Jeunesse et Sport, il essaie de leur donner le goût de l'effort, le plaisir de courir et la persévérance de continuer leur sport favori, plus tard!

Club dynamique:

bonne entente!

Ce club, relativement ancien, est un sous-groupe du club sportif de Marly. 11 possède pourtant sa propre organisation et se gère lui- même. 11 est donc totalement indépendant et libre de ce «que bon lui semble»! Cherchant tou¬

jours à s'améliorer, le comité a créé un parcours mesuré avec des tronçons de 3.8 km. de 7,6 km et de 14 km. Chacun a donc la possibilité de s'entraîner sur la distance qui lui convient! De plus, ces mêmes personnes met¬

tent sur pied de nombreuses ma¬

nifestations. telles l'écolier ro¬

mand le plus rapide pour les jeunes et la célèbre course an¬

nuelle de la «Saint-Nicolas» pour les «moins jeunes». Si ce club est si dynamique, il le doit à la bonne entente de tous les membres!

Lors d'une manifestation susci¬

tant un énorme travail, les colla¬

borateurs s'annoncent nombreux et toujours enthousiastes. Cha¬

cun. en effet, se sent responsable du bon fonctionnement de la société. Appartenant à une

Une belle équipe masculine accompagnée de trois jeunes dames.

grande famille, chacun tient à donner une image exemplaire du club, au canton d'abord, puis en Suisse, par l'obtention de bons résultats aux championnats!

Disciplines techniques à développer!

En mettant en évidence le sym¬

pathique club de Marly, on ne Celte belle jeunesse est l'avenir de l'athlétisme marlinois.

Photos (>. Bd pourrait mettre sous silence le rôle capital des entraîneurs, four¬

nissant un travail considérable.

Paul Bourqui et Ixiuis Sallin en sont deux exemples frappants! Le premier cité motive les jeunes par ses encouragements stimulants au bord de la piste; le second, en prenant part lui-même aux cour¬

ses. Mais n'oublions pas tout de même que la collaboration entre tous les entraîneurs est indispen¬

sable et le C.A. Marly l'a très bien compris!

Déployant une activité intense, le C.A. Marly se voit récompensé par les challenges Kolly et Liau- dat, symbole de la participation et de la stimulation des jeunes aux différentes manifestations organisées. Pour l'avenir, un projet reste encore à être réalisé:

celui de développer les disciplines techniques. Une ébauche a déjà été effectuée dans cette voie, en instaurant un entraînement en halle, l'hiver.

Il ne reste plus qu'à souhaiter au président et a son club une bonne continuation et de nou¬

veaux succès dans cette discipline sportive.

Anne Lâchât FRIBOURG 19

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de filet de sole normande Le consommé à la moelle Le coup du milieu La crudité

Les mignons de veau -Helder»

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MENU DE RÉVEILLON

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Pommes dauphines Bouquetière de légumes Délice glacé au Cointreau

Menu complet: Fr. 40- Cuisses de grenouilles fraîches Nous présentons à notre fidèle clientèle nos vœux les meilleurs

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La salade de ris de veau aux chanterelles Le sorbet citron à la russe

Le cœur de filet de boeuf «MARÉCHAL»

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Sauce Nantua Les perles du Siam L'aiguillette de bœuf à la bourguignonne Le jambon en robe de fête

Le fagot d'haricots Le gratin maison La surprise St-Sylvestre La coupe Café de Paris Ambiance-Musique-Cotillons

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MON PAYS, C'EST..

De l'alpe au salon

C'est le titre d'un concert orga¬

nisé par le Musée gruérien et la Société des amis du musée. A la source de cette manifestation le

«Recueil de ranz des vaches et chants nationaux de Suisse» édité en 1826.

Les nombreux auditeurs conviés à la grande salle des Halles - si admirable dans ses proportions et par ses qualités acoustiques - entendirent une voix venant d'outre-Sarine et s'approchant du salon rustique, s'incarna dans la personne du ténor Franz An- deregg. Ce ranz des vaches d'Appenzell, enfin chanté face au public, donna le ton de la soirée.

Il y a du plain-chant dans une telle musique, mais encore des accents qui font penser aux ap¬

pels du muezzin. Le même ténor chanta encore le ranz des vaches des Ormonds, et son père celui des Colombettes. Les surprises musicales sont nombreuses dans ces deux versions et les rythmes parfois surprenants. La ligne mélodique vient du fond des âges, mais notre ranz me parait le plus épuré et d'une rare élégance.

Mmc Marianne Köhler, accom¬

pagnée au piano du facteur Bie¬

ger par l'organiste de la cathé¬

drale M. François Seydoux, chanta un autre ranz, plus mo¬

derne, tiré du recueil de Laborde ( I 870) et la fameuse chanson du Guggisberg, de Kuhn et Huber, cet hymne national bernois. Les

Trois

offrandes musicales par Gérard Menoud

Le «ranz des vaches» à la guitare...

deux solistes chantèrent, accom¬

pagnés au piano, un autre ranz de Huber, étonnant, aux accents mozartiens puis, accompagnés à la guitare, ils présentèrent cette

«Visite nocturne» de Kuhn et Huber qui unit la grâce mélodi¬

que à la malice des amoureux du soir. Le guitariste R. Baum joua en soliste un ranz tiré du diction-

Dans sa préface à «Nos chansons», l'abbé Bovet notait que le grand musi¬

cien Robert Schumann avait dit dans ses aphoris- mes: «Ecoute avec soin les chants populaires, ils sont la source des plus belles mélodies et te donnent à connaître le caractère du peuple qui les chante».

naire de Rousseau et des airs de coraules fribourgeoises.

Sans citer toutes les mélodies qui ont ravi les auditeurs, il faut mentionner les six variations écrites par Beethoven sur des airs suisses et jouées avec finesse par M. F. Seydoux.

Mmc Brigitte Bachmann-Geiser avait présenté toutes les produc-

Le chœur mixte de Broc. Photo FRI

tions. Souriante et experte, elle a contribué à faire de cette soirée un îlot de ferveur. Les belles voix des solistes, la finesse des accom¬

pagnements créèrent le miracle:

l'alpe devint salon, charme et incantation la musique popu¬

laire.

Chœur mixte «l'Harmonie» de Broc

Son dernier concert à l"Hôtel-de- Ville a connu un succès mérité.

Placée sous la direction de M.

Alain Castella, cette formation a donné la preuve d'un sérieux travail de préparation. Il faut relever l'originalité de la présen¬

tation. Au lever de rideau, trois pièces classiques de Kodaly, O. di Lasso et Janequin et plus tard 2 chants populaires de Bovet et Kaelin. trois incursions dans la chanson française (Salvador, Brassens. Ferrât) et un negro spiritual de Nusslé. En dernière partie, un tableau musical. «Le petit bistrot». Pour cette dernière prestation, la scène se transforme en salle à boire. Le choeur mixte s'attable, l'accordéoniste est à son poste et les serveuses font couler le vin. Les airs populaires pren- 22 FRBOURG

(23)

MON PAYS, C'EST.

Trois offrandes musicales nent l'envol, signés M. Ducarroz,

G. Lattion, Lallement, Billaut, Boller et Puinard. C'est gai, ori¬

ginal, plein d'entrain. Les inter¬

prétations du chœur mixte sont soignées, les voix sont agréa¬

bles, le rythme et le caractère de chaque pièce respectés. Le directeur sait conduire une phrase musicale à son terme. La présentation des œuvres par M.

Roger Overney les a mises en valeur. Le chœur mixte de Broc

est dans d'excellentes mains et ses membres, ainsi que le prési¬

dent, M. Paul Ruffieux, ont bien des raisons d'être satisfaits.

La Maîtrise d'Attalens Elle est apparue sur le plateau après les 3 premiers chants du chœur mixte. Imaginez une bel¬

le volée d'enfants aux mines éveillées. M. Charly Torche n'est pas un directeur comme les au¬

tres. C'est le groupe qui compte et lui n'est qu'un éveilleur. Il dialogue avec le public, se déplace pour juger du volume sonore, règle ses boites à musique (play¬

back oblige), se mue en soliste et, quand il juge le geste inutile, met la main à la poche. Comment appeler cela? De la musique spontanée... un critique musical ferait des remarques. Seulement voilà, le courant s'établit, la salle chante, les voix fraîches émeu¬

vent. Dans la compagnie des Bo- vet. Boller, Kaelin, Bécaud... la chanson s'enhardit, la musique passe et avec elles les paroles qui ne sont jamais banales.

L'important, c'est la rose, c'est aussi la joie de chanter et les auditeurs ont aimé. Ils ont senti que dans leur cœur ils avaient un beau parterre que les jeunes jar¬

diniers d'Attalens ont fait briller de mille couleurs.

Gérard Menoud

CADETS MUSICIENS FRIBOURGEOIS

Prochaine fêle cantonale

en 1988

Le président entouré de 5 nouveaux membres d'honneur proclamés l'an passé.

Réunis pour leur assemblée an¬

nuelle, les délégués de l'Asso¬

ciation cantonale fribourgeoise des cadets musiciens se sont re¬

trouvés au Crèt et, à cette occa¬

sion, ils ont admis une 18e sec¬

tion, celle de Cottens.

Le point 9 du tractanda concer¬

nant l'organisation de la fête cantonale en 1986 devait occuper la plus grande partie des délibé¬

rations car, après consultation des sections, aucune n'était d'ac¬

cord de s'en charger. Seule celle de Vuisternens-devant-Romont s'était mise sur les rangs, mais pour 1988 et son président, M.

Mornod, a ajouté que cette fête devrait être comprise comme une rencontre entre jeunes musiciens et non comme une kermesse avec cortège et tout le tralala qui s'ensuit.

M. Paul Barbey, de Billens, pré¬

sident d'honneur de l'ACFCM, s'est déclaré déçu par le peu d'enthousiasme concernant la

«Cantonale 86», vu que les jeu¬

nes se sont préparés pour elle. De ce fait, l'idée a été lancée afin qu'un concert soit organisé à Fribourg l'an prochain et le co¬

mité, présidé par M. Jean-Denis Cornu, de Romont, va devoir trouver une salle adéquate.

Le traditionnel camp de Pâques sera organisé en avril 86 et envi¬

ron 120 jeunes musiciens se re¬

trouveront dans les locaux de la caserne de Payerne.

M. le préfet Bernard Rohrbasser, président cantonal des musiques, souligna qu'on ne devait pas hésiter à frapper aux portes afin

de trouver les fonds nécessaires à la bonne marche de l'associa¬

tion.

En fin d'assemblée, M. Cornu a remis à 7 nouveaux membres d'honneur leur diplôme en re¬

connaissance de leur dévouement au sein de l'association.

Texte et photo Denis Pittet FRIBOURG 23

(24)

LE MONDE LITTÉRAIRE

La

Nouvelle- Zélande

Pour nous, Européens, la Nou- velle-Zélande est située '«tout en bas à droite», et même les Néo- Zélandais désignent volontiers leur pays comme étant «à l'autre bout du monde». Après la Deuxième Guerre mondiale, la Nouvelle-Zélande était en quel¬

que sorte la Terre promise - avec l'Australie et le Canada - attirant les immigrants du monde entier.

Mais de nos jours la Nouvelle- Zélande souffre elle aussi du chômage.

La Nouvelle-Zélande est un pays

«jeune». Les premiers colons en provenance des régions polyné¬

siennes s'établirent au Xe siècle.

Leur exemple fut suivi, 400 ans plus tard, par les ancêtres des Maoris, considérés aujourd'hui comme les premiers habitants du pays. Mais il fallut attendre l'an 1642 jusqu'à ce que le premier Européen aperçoive de loin la Nouvelle-Zélande. Plus d'un siècle encore s'écoula jusqu'à ce que James Cook, premier Euro¬

péen vraisemblablement, foula de son pied le sol néo-zélandais en 1769 et s'empara du pays au profit de la couronne britan¬

nique. En 1840, la Nouvelle- Zélande fut officiellement pro¬

clamée colonie britannique, mais obtint l'autonomie administra¬

tive intérieure dès 18S3 pour devenir un° dominion indépen¬

dant en 1907.

La Nouvelle-Zélande, qui depuis l'arrivée des colons blancs jusqu'à nos jours est restée essen¬

tiellement un Etat agricole - le pays compte environ 70 millions de moutons, soit 23 fois plus que d'habitants... - présente de nom¬

breuses similitudes avec la Suisse, tels que les montagnes couvertes de neige et les glaciers, contrastant étrangement avec la

forêt vierge, les volcans, la mer et les. plages, qui chez nous sont inconnus.

L'auteur du livre est le Suisse Hans Peter Stoffel, enseignant depuis 1970 à l'Université d'Auckland et connaissant la Nouvelle-Zélande jusque dans ses moindres recoins. C'est à lui que nous devons le texte passion¬

nant et coulant de l'ouvrage «La Nouvelle-Zélande» récemment paru aux Editions Silva. Quant au photographe, il n'est autre que Laslo Irmes. nous réservant de merveilleuses prises de vue. qui contribuent à l'enrichissement de la partie rédactionnelle et font de ce livre un digne représentant de la série d'albums illustrés Silva de qualité reconnue.

En vente aux Editions Silva.

Zurich. 19 fr. 50 + 500 points Silva ( + frais d'envoi).

Nouthron galé patê

Un très beau livre pour les patoisants fribourgeois

«L'usage du patois est sévère¬

ment interdit dans les écoles...»

Telle est la teneur de l'article 171 du Règlement général des Ecoles primaires du canton de Fribourg.

Nous sommes en 1886. Ainsi que l'écrivait Jean Risse dans sa

«Langue paysanne»: ce langage rude et naïf, cette voix familière et simple, ce parler imagé et vieillot de nos parents fut sou¬

dain traqué, proscrit, anathéma- tisé au nom du progrès sco¬

laire...»

Cent ans ont passé, et voici que l'année 1985 est décrétée année du patois, voici que le patois a droit de cité à l'Ecole secondaire, à l'Université populaire. Réjouis¬

sante survie. Pour fêter l'évé¬

nement. la Société fribourgeoise des patoisants a décidé d'éditer un livre qui fait suite au Botyè de la Grevire. paru en 1935. et au Novi Botyè. paru en 1953.

Depuis lors plusieurs concours ont eu lieu, de nombreux travaux de valeur ont été présentés qui méritent d'être connus, c'est la raison de cet ouvrage. Mais il a été jugé opportun d'y faire une

approche en patois en essayant de le faire mieux connaître. C'est pourquoi on y trouvera un court exposé sur l'histoire du patois, des éléments de grammaire, d'orthographe, de prononciation.

Chacune de ces parties aurait mérité une étude approfondie, mais qui aurait par trop enflé le présent ouvrage, destiné avant tout à des amis du patois et non à des scientifiques. Ceux qui dési¬

rent en savoir davantage consul¬

teront avec fruit les travaux de Paul Aebischer et surtout de Jean Humbert qui. avec son «Louis Bornet et le patois de la Gruyè¬

re». nous a donné une œuvre monumentale et définitive sur le sujet. Nous l'avons largement consulté, pour d'innombrables renseignements. Le moyen de faire autrement. M. Humbert a tout exploré. Nous savons que son pardon nous est largement accordé. Il faut relever que c'est à

un kouètso que le patois gruérien doit le plus beau panégyrique qui ait été fait sur lui.

Connaître le patois, apprendre à le lire, à l'écrire, avoir accès aux beaux textes patois (nous n'avons hélas pas pu tous les prendre), tel est le but de ce livre.

On n'aime bien que ce qu'on connaît bien. Faire aimer le pa¬

tois. tel est notre espoir.

Puisse-t-il se réaliser.

Ce livre, édité par l'Association cantonale des patoisants fribour¬

geois. dont l'auteur est M. Jean Brodard. de La Roche, est en vente à la «Clef du Pays», à Fribourg. ainsi qu'au Musée gruérien et à la librairie du Vieux-Comté, à Bulle.

^ Nouthron galé pat£

^ änmk $

24 FRIBOURG

(25)

PASSEPARTOUT:

un nouveau service de transport pour personnes âgées et handicapées

Allô! C'est le 22 27 47? J'habite Givi- siez. J'aurais besoin d'une voiture pour me conduire chez le médecin. Je ne peux plus utiliser les transports publics, car j'ai des problèmes avec les hanches...

Dans 10 minutes dites-vous? Merci, je vous attends.

Allô! Je suis à Nlarly et désire me rendre chez ma fille qui est au quartier du Jura.

Mais je suis dans un fauteuil roulant.

Mais oui. c'est ainsi que fonctionne PassePartout. Il suffit de téléphoner au 22 27 47 durant les heures de bureau, soit de 8 h à 1 I h 30 et de 14 h à I 7 h.

Pour les transports qui ont lieu le soir ou

Pouvez-vous me transporter?... Je pour¬

rai rester dans mon fauteuil? C'est merveilleux...

Allô! Ma petite-fille fait sa première communion dimanche. Mais je suis handicapé. Serait-il possible d'avoir vo¬

tre voiture pour le transport? D'ac¬

cord... je vous attendrai vers 11 heu¬

res. Je suis si heureux de participer à la fête sans déranger personne.

durant le week-end, la réservation est à faire jusqu'au vendredi à midi. Le tarif unique par course vous coûtera deux francs dans le secteur suivant: ville de Fribourg, Villars-sur-Glâne, Givisiez,

Granges-Paccot et Marly. Les dépla¬

cements hors de ce secteur sont possibles en fonction des disponibilités du véhicule et se facturent 50 et le km.

Mais pourquoi PassePartout? Parce qu'elle a la clé qui a ouvert les portes des solidarités. En effet, c'est à l'initiative de Mmc l.M. Reidick. présidente du Zonta- Club, qu'eut lieu, en février 1984, la première assemblée pour une œuvre commune entre les Clubs-Services de Fribourg. Cette assemblée décida d'offrir à deux institutions. Pro lnfirmis et Pro Senectute, une voiture ou un bus pour le transport de personnes handicapées ou en chaise roulante. Ont pris part à cette œuvre les Clubs suivants: Rotary Ville et Sarine, la Table Ronde, le Lyons Fri¬

bourg et Sarine et le Zonta-Club. Pro lnfirmis et Pro Senectute ont travaillé ensemble à la réalisation du projet. Les transports en commun de Fribourg hébergent gratuitement le véhicule.

Les chauffeurs sont tous bénévoles. Jeu¬

nes. adultes, retraités, hommes ou fem¬

mes, ils ont tous suivi un cours de formation donné par M. Kurt Poschung.

Ils travaillent 4 heures de suite selon un horaire minutieusement établi. Chacun doit posséder de bonnes aptitudes pour le contact humain et le sens des responsabi¬

lités.

La centrale d'appels de Pro lnfirmis est reliée directement au véhicule par un système radio et peut ainsi indiquer au chauffeur l'endroit où il doit se rendre.

Il faut relever les performances de la carrosserie de Beaumont pour sa compé¬

tence professionnelle et son engagement personnel.

Que toutes les personnes qui ont travaillé à la réalisation de ce projet soient sin¬

cèrement remerciées de leur travail, de leur dévouement et de leur disponibilité au service des handicapés qui méritent d être mieux intégrés dans notre société.

Nous leur devons le droit à une vie moins dépendante des autres.

r.m.e.

FRIBOURG

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