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Bonjour à vous tous de la Montérégie,

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Sommaire

Le Soirée Bistro 2 R e n c o n t r e l i t t é r a i r e 3 T h é r è s e J u t r a s 3 L a d i c t é e , c u v é e 2 0 1 1 4 T e x t e s F r a n c o f ê t e 4 - 5 A n n é e 3 4 6 D é c è s 6 B r i s e r l a g l a c e 7 Bureau régional 2011-2012 8 H um our à l a f r ançai se 8

————————————–

Coordonnées

Association Québec-France Régionale Montérégie C.P. 21088

Succursale Jacques-Cartier Longueuil, Qc J4J 5J4

www.quebecfrance-monteregie.org www.quebecfrance.qc.ca

Alain Lavallée, président

(450) 448-0463 qfmonteregie@yahoo.ca

Pactes d’amitié

Pays-Nantais-Québec Midi-Toulousain-Québec

——————————————-

Dépôt légal Bibliothèque nationale du

Québec - ISSN 1703 -163X Bonjour à vous tous de la Montérégie,

Ce n’est pas sans émotion que je vous adresse ce dernier mot de la présidente qui est maintenant ex-présidente.

Fière d’être membre de la régionale Montérégie depuis 1981, j’ai commencé à œuvrer activement au sein du conseil d’administration en 1996. En- tourée d’une équipe dynamique et impliquée, j’as- sumais la présidence de la régionale depuis le mois d’avril 2007, ce qui fut pour moi très stimulant. Je tiens à remercier chaleureusement toutes les per- sonnes qui m’ont accordé leur soutien et leur confiance pour développer cette relation franco-québécoise privilégiée.

Après 34 années d’existence, la Régionale forme une branche dynamique de l’Association Québec-France. Tout au long de mon mandat, j’ai poursuivi la mission première qui est de développer des liens avec le pays de nos an- cêtres. Je quitte le conseil d’administration, convaincue que les prochains administrateurs poursuivront cette tâche et consolideront les liens d’amitié entre Québécois et Français.

Notre nouveau président Alain Lavallée, homme très engagé, dirige cette nouvelle équipe enrichie de deux nouveaux membres, Hélène Bastien et Louisette Proulx. Alain participera au congrès de Bergerac en France et nous présentera les différentes orientations des Associations à son retour.

Je vous invite à consulter régulièrement notre site Internet au cours de l’été.

Ce média est une source d’information pour les membres en plus d’être le reflet de la vie de notre régionale.

En terminant, je vous invite à participer avec cœur et fierté à la vie associa- tive de la régionale Montérégie et au plaisir de vous revoir à l’automne.

Cordialement, Lucille Pagé

Numéro 66, juin 2011

LE MOT DE LA PRÉSIDENTE

Le Riche

Lien

Bulletin de liaison Québec-France - Montérégie

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Cette Soirée bistro de la Saint-Valentin fait maintenant partie des tra-

ditions de notre régionale.

L’accueil chaleureux des organisateurs avec un verre de vin, dans une salle joliment décorée aux couleurs de Valentin, donnait le ton à la soirée.

Cette Soirée bistro nous permet non seulement de connaître des artistes de chez-nous, remplis de ta-

lents et de charme, mais elle fait partie des ra- res occasions qu’on a d’entendre une musique qui ne vieillit pas et qui charme encore tant de générations.

La langue française est si riche qu’elle permet d’exprimer l’amour dans toutes ses nuances.

C’est ce que nous a permis de goûter la Soirée bistro cuvée 2011 avec un duo qu’on pourrait facilement qualifier de duo-orchestre. Dès la première chanson, on comprend que Joanne Bégin et Richard Lamontagne ont une belle complicité qui s’exprime dans le choix des pièces, dans leurs arrangements musicaux, dans leur humour. Piano, flûte traversière, gui- tare ont bien accompagné le répertoire de cir- constance. Joanne et Richard ont su nous transporter au cœur de la voix et des mots. Ils ont magnifiquement uni pureté et chaleur.

Ils ont eu cette merveilleuse fantaisie de situer l’époque de chacune de leurs interpréta- tions, de leur auteur ou compositeur. On s’est délecté des mélo- dies qui ont fait chavi- rer bien des cœurs entre 1930 et 1980.

Pigalle, Domino, sous les Ponts de Paris… on croyait entendre Jean Ferrat avec C’est beau la vie, Trenet chanter La mer, et Bécaud inter- préter L’important c’est la rose. On a aussi fait des clins d’œil à Serge Lama, Cabrel, Eddy Marley, Fuguain, Duteil et plusieurs autres.

On imaginera bien qu’ils auraient eu droit à plusieurs autres rappels si le temps n’avait pas filé si vite. Et quelle belle chorale que celle de la cinquantaine de participants à la soirée ! Le plaisir d’être là était bien palpable.

Porto et chocolat servis en fin de soirée ont terminé cette magnifique activité. Merci aux organisateurs qui, encore une fois, se sont dé- voués pour notre plus grand plaisir.

Et on peut dire…. Espérons qu’il y aura une prochaine fois !

Louise Prévost

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Jeudi le 20 avril dernier, un groupe de lecteurs de l’Association Québec-France Montérégie ren- contraient l’écrivaine française Liliana Lazar, récipiendaire du prix littéraire Marie-Claire-Blais.

Après une brève présentation du vice-président, madame Lazar répondit aux questions de plus d’une vingtaine de participants réunis sous le toit de la librairie Alire dirigée par Manon Tré- panier, propriétaire de ce lieu de culture de la Place Longueuil.

Madame Lazar a expli- qué comment elle en était venue à choisir les personnages et tisser la trame de ce premier roman intitulé Terre des affranchis, publié aux éditions Gaïa et inspiré de sa Roumanie natale é t r a n g l é e p a r l e r é-

gime com- muniste de Ceausescu.

S ’ e n s u i v i t une séance de signatures agrémentée par le vin d ’ h o n n e u r offert par cette maison du livre. La jubilaire a déjà parcouru la Mauricie, les Laurentides et par- ticipé au salon du livre de Québec.

Initiative annuelle de l’Association Québec- France, le prix Marie-Claire-Blais est attribué à un premier roman français à la suite du choix des lecteurs et lectrices de l’association qui coiffe tout le Québec, de la Gaspésie jusqu’à l’Ou- taouais.

Pierre Bélanger

À la grille de départ, les sprinters fébriles attendent impatiemment le clac du pistolet et connaissent quinze secondes plus tard le résultat de leurs efforts.

Autrement, sur la même ligne, les coureuses de 10 000 mètres s’agglutinent, savent que la foulée sera longue et répétitive et ménagent leurs efforts en début de compétition. Thé- rèse Jutras fait partie de ce dernier lot.

Après sa retraite de l’ensei- gnement, Thérèse vit un deuxième départ avec l’an- nonce d’un cancer décrété terminal. Les médecins lui offrent de participer à un protocole de recherche.

Elle accepte cette course de fond ne se résolvant pas à une arrivée rapide. En douce, elle allie médecine traditionnelle et parallèle fréquentant un naturopathe qui l’aide à juguler les effets sévères de la chimiothé- rapie. La décennie suivante sera consacrée au béné-

volat. Au Théâtre Amateur de la Montérégie formé de membres de la régionale, elle campe tous les rô- les de soutien allant de maquilleuse à souffleur. Elle assiste son mari Maurice dans ses nombreuses activi- tés : le club Optimiste, quête de meubles d’occasion pour les nouveaux arrivants, les paniers de Noël, le théâtre, la composition de ses dictionnaires humoris- tiques. Si un seul mot caractérise Thérèse c’est le vocable de générosité. À la suite de la question d’un ami, elle affirme vouloir livrer le même combat jour après jour.

La marathonienne de la guérison aura ajouté dix ans de vie à sa mort annoncée et éprouvé la joie de sen- tir la présence de ses petits-enfants avant de s’envo- ler pour l’éternité.

De fait, elle donne raison à Félix Leclerc dans cette phrase presque devenue un cliché : « C’est beau la mort, c’est plein de vie dedans ».

Pierre Bélanger

Thérèse Jutras 1935 - (2001) - 2011

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Nous étions toute une classe de trente élèves du post-post-secondaire à éviter le plus possible d'entacher par de disgracieuses fautes notre dictée de la francophonie cuvée 2011. Notre pré- sidente et maîtresse pour la circonstance, sou- cieuse de nous éviter ces vilaines bavures, égre- nait à haute et intelligible voix les mots et les phrases bien ponctuées dans une diction soignée.

Le FAGOTIN nous servit un festin arrosé de nos vins apportés ou importés.

Puis, dessert du dessert, nous salivions de plaisir en dégustant les créations savoureuses de quel-

ques-uns de nos membres, mijotées à partir des dix ingrédients de la langue française retenus par l'Office québécois de la dite langue. Cette année était la dixième présentation de ce défi littéraire, nous avons donc composé sur cent mots!

Enfin, vint le tirage pour les prix de pré- sence et les récom- penses aux trois meil- leures dictées, presque sans faute. Ce qui fut sans faute, c'est l'orga- nisation de la ren- contre par nos dé- voués administrateurs, comme à chacune de nos activités d'ailleurs.

En nous quitta nt,

nous nous souhaitions de nous revoir "à la pro- chaine" pour AGIR ENSEMBLE.

Jacques Fabre

LA DICTÉE, CUVÉE 2011

La langue française est plus qu’une parlure, c’est notre culture. C’est le fil conducteur qui nous relie à toutes les ethnies francophones.

Complices et fiers de cette appartenance, nous nous abreuvons à la même source de mots et d’expressions qui coule mélodieuse- ment depuis des siè- cles, accueillant dans le plus grand respect nos différences et nos subtiles nuances qui s’étalent et se mélangent harmonieusement sur la grande palette des couleurs bigarrées de la francophonie.

Le français, c’est un majestueux arbre linguisti-

que qui porte des fleurs et des fruits qui exhalent des parfums exotiques, orientaux, européens et québécois et qui constituent les racines et les fondements de notre identité pour agir ensem- ble.

Le français, c’est une fraternité unie dans la même cordée qui invite à atteindre les plus hauts sommets réseautés pour partager les agapes uni- versellement.

Tous ensemble, en nous tenant la main, formons une grand chaîne et chantons en chœur notre fierté avec tous les francophones de la terre.

Mireille Roy

Le français, pour agir ensemble, dans une langue de toutes les couleurs

Les pros de la dictée: André Kahlé, Gisèle Belzile et Roch Ouellet

Une partie de l'assemblée, attentive à la lecture des textes présentés.

Encore cette année, les festivités entourant la Francofête ont permis de nous mesurer aux difficultés de la langue française et d'ap- précier des textes que certains de nos membres nous présentent.

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Les gars et les filles Branchés sur sans-fil, Ils tapotent, ils placotent, Ils zozotent, ils réseautent.

Quand c'est bien rodé, Qu'ils ont décodé, Qu'ils sont accordés,

Les nanas captent des mecs, Avec de beaux becs.

C'est un usage au Québec.

Les galants trouvent accueillants Ces baisers bouillants.

De ce doux supplice, Deviennent complices.

Puis les lendemains, La main dans la main,

Au resto du coin, Le couple s'échappe Pour quelques agapes.

Au bout d'un moment, Harmonieusement, Comme papa maman, Les coeurs en chaleur, Ce n'est pas un leurre, Trouvent le bonheur.

...

Ils vécurent heureux et eurent ....

peu d'enfants

Jacques Fabre

Durant les très longues soirées d’hiver, En épousant le prince charmant.

Au coin du feu, venait s’asseoir mon grand-père.

Pour tresser, fabriquer, corder des paniers d’osier, Aujourd'hui, c'est à mes petits-enfants, Qu’il vendait, sans réseauter, au fil des mois, au marché. Que je raconte les histoires d'antan.

Je leur parle longuement de mes aïeux, Il utilisait un bois dur et résistant, Je les aimais tant, ces bons vieux.

Un peu flexible, cependant

Qu’une main d’homme puisse former,

Et en faire de beaux paniers d’osier. Monique

Gentilhomme J’admirais en silence son savoir-faire,

Mangeant pour agapes, ses contes extraordinaires, Peuplés de korrigans, de complices, fées ou sorcières, Qui envahissaient, en chœur, mon imaginaire.

Sur le mur blanc, accueillant, de la petite chaumière, Dansaient harmonieusement l’ombre et la lumière, Ce qui alourdissait rapidement mes paupières, Au grand dam de mon grand-père.

Avec soin, dans le lit, on me transportait Où de beaux rêves, je faisais.

Je délaissais la bergère du moment

RENCONTRE EN LIGNE

LE PANIER D’OSIER

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Le 17 avril dernier se tenait l’assemblée générale de l’Association que d’aucuns qualifient d’en- nuyeuse, voire de répétitive.

On oublie cependant que ce moment privilégié de notre vie démocratique donne l’occasion aux membres de prendre le petit déjeuner ensemble, de retrouver les amis qui ne sont pas cloués à leur siège à écouter un conférencier si emballant soit-il. Un moment de répit quoi !

Se pencher sur l’avenir de l’association, revenir sur le passé de la dernière année, donner la chance à ceux et celles qui veulent s’impliquer et faire le saut dans ce conseil d’ad-

ministration qu’ils observent de- puis un certain temps, voilà à quoi sert ce genre de réunion an- nuelle.

L’assemblée présente a souligné l’excellence de l’organisation et la qualité des activités présentées en 2010-2011. La présidente Lucille Pagé a exalté les réalisations du passé et quand elle a annoncé qu’elle abandonnait la direction du bureau régional après une dé- cennie de bénévolat et de renon- cement d’elle-même, on a entendu un soupir de désappointement de

la salle. Mais bon, la vie continue et, réconfort, deux recrues se sont ajoutées à notre groupe du conseil : Hélène Bastien et Louisette Proulx qui

ajouteront du sang neuf et une nouvelle vision.

Les administratrices et leurs consorts masculins étant élus sous la gouverne enthousiaste de De- nis Lussier, ils se sont réunis ultérieurement pour se fixer rendez-vous pour les nominations et les tâches qui les attendent en 2011-2012.

À la suite de ce parcours administratif, les parti- cipants se sont regroupés autour de la toile pour visionner le film « Briser la glace » qui évoque les difficultés rencontrées par les immigrants de l’Hexagone qui se frottent aux valeurs et au lan- gage québécois. La suite du film a été animé de

brillante façon par un Alain La- vallée bien renseigné, ce qui a permis à quelques membres d’o- rigine française de se remémorer les obstacles d’antan et à d’autres souchards d’y aller de leurs obser- vations, une activité, à mon avis, plus interactive que celles aux- quelles nous sommes habitués.

Vous verrez dans ces pages un article d’Alain sur ce sujet.

Enfin si on s’interroge sur le titre cité en haut de page, noter que l’association fondée en 1977, sous le nom de Rive-Sud- Richelieu, entame sa 34e année, l’âge de la maturité.

Pierre Bélanger

Lucille Pagé remet à Louisette Proulx le prix d'assiduité.

Homme rigoureux, responsable, il s’intéressait à tout: musique, politique, sport, travail manuel, science et philosophie. Robert Roch était un gé- néraliste.

Natif du village francophone Notre-Dame-de Lourdes au Manitoba, il aimait le Québec, terre française d’Amérique, au point d’y travailler à son indépendance.

Cette culture française, il l’a transmise par son enseignement à des fonctionnaires fédéraux entre autres.

Il laisse dans le deuil ses trois enfants, sa compa-

gne Hélène Gaudreau et de nom- breux amis dont plusieurs mem- bres de Québec-France Montéré- gie. Au moment du décès, Robert avait 67 ans. Mais avant la décou- verte de cette maladie qu’est le cancer, à l’automne 2009, il avait en tête plein de projets à réaliser.

La vie s’en est allée… Je garde le souvenir d’un homme attachant et sincère.

Laurence Juneau.

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Le 17 avril, après l’assemblée annuelle, il y a eu visionnement de la vidéo « Briser la glace, le Qué- bec au-delà de l’Eldorado ». Produite par l’Associa- tion Québec-France, cette vidéo veut mettre en évidence les obstacles rencontrés par les immi- grants français au Québec.

Au cours de la dernière décennie, le Québec a accueilli quelque 503 000 immigrants, dont en- viron 40 000 Français. Les Français ont consti- tué la deuxième cohorte d’immigrants en impor- tance (les autres groupes importants étant de Chine, d’Algérie, du Maroc, de Roumanie et d’Haïti).

De plus, le Québec a le privilège d’être devenu, au cours de la dernière décen- nie, la première destina- tion choisie par les immi- grants français. Dans l’en- semble, les immigrants français sont ceux qui s’a- daptent et s’intègrent le plus rapidement à la socié- té québécoise. Néanmoins,

le Québec a un certain problème de rétention des immigrants français.

Un passé historique commun et une langue commune ne placent pas les nouveaux arrivants français à l’abri des désillusions et des décep- tions. Oui, la langue est commune, mais le lan- gage est différent. Les comportements culturels aussi sont différents (relations sociales, marché

du travail, etc.). En présentant trois cas, cette vidéo nous amène à prendre conscience de ces différences culturelles et des difficultés d’adap- tation.

La discussion qui a suivi a suscité des témoigna- ges de difficultés vécues, mais aussi d’adaptation et d’intégration réussies. Elle a aussi soulevé des questions, telle que « Qu’est-ce qui peut être fait pour que des ponts vers une meilleure compréhension culturelle soient construits et que l’adaptation soit réussie? ». Cer- tains ont avancé l’idée que si ces nouveaux arri- vants étaient mis en contact avec les membres

de Québec-France, ils pour- raient bénéficier de notre expérience des relations franco-québécoises. Cela mérite réflexion, d’autant plus que ce thème sera dis- cuté lors de l'assemblée gé- nérale à Sherbrooke à la mi- mai et au congrès commun France-Québec à Bergerac, au début juin.

Aucun doute que cette vi- déo de 25 minutes puisse constituer un outil de plus pour assurer la réussite de l’intégration des nouveaux arrivants français au Québec. Ceux qui n’ont pas eu le plaisir de la visionner, n’hési- tez pas à nous la demander, nous vous la prête- rons. Si vous connaissez des nouveaux arrivants français, visionnez-la en leur compagnie.

Alain Lavallée

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RISER LAGLACEET L

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.

Denis Lussier, qui a été président de notre régionale de 2003 à 2007, a été nommé administrateur au bureau national de l'association Québec-France lors de

l'

assemblée générale qui s'est tenue le 14 mai dernier.

Félicitations Denis et merci pour cet engagement au sein de notre association.

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Président Alain Lavallée Vice Président Pierre Bélanger

Secrétaire Élisabeth Venne Trésorier Jacques Landry

Administratrices Marthe Payette

Hélène St- Onge

Hélène Bastien

Louisette Proulx

Extrait de : Dictionnaire superflu de Pierre Des- proges, éd. du Seuil, 1985

Québec (définition) : province du Canada située au nord-est des Etats-Unis, essentiellement peu- plée de Berrichons en Cadillac appelés Québécois.

La langue officielle est le français, qui est mâché par six millions de personnes.

Le Québécois est hospitalier, travailleur, rarement iroquois, souvent chômeur. Il est extraordinaire- ment ouvert et souriant. On a même vu des fonc- tionnaires québécois dire bonjour.

L’hiver, sa tête émerge à peine de deux mètres de neige. Il se bat contre la glace à coups de pelle fracassants que sa stature bûcheronne autorise à merveille. Détruire la glace est l’unique souci hi- vernal du Québécois. Il la broie, la pile, la chauffe au chalumeau, la réduisant parfois en eau .

Aux beaux jours, le merle francophone trille la la

outi. Le Québec aussitôt déshiberne et se met à fondre de partout, dans la rumeur bouillonnante de mille torrents fous. Alors le Québécois s’affole de voir toute cette eau lui échapper. Il la stocke bien vite dans des congélateurs considérables et des distributeurs de glaçons que le visiteur étonné découvre à tout bout de champ de maïs en la moindre gargote. Conserver la glace est l’unique souci estival du Québécois.

Les villes les plus connues du Québec sont Mon- tréal et Québec. Même mon beau-frère Christian qui fait du rock’n roll, en a entendu parler.

Large, paisible et feuillue, Montréal s’enorgueillit de joyeuses rues piétonnes ouvertes aux palabres futiles et propices aux funambules. On y goûte aux terrasses le spaghetti et l’osso bucco canadien, bassement calqué sur les recettes italiennes, à ce détail près que le bout de veau est remplacé par des genoux de castor au sirop d’érable pour adou- cir.

H UMOUR À LA FRANÇAISE

Nouveau bureau régional de la Montérégie

2011-2012

Références

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