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La plaine, le plat, le plan

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Academic year: 2022

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École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille 2 rue Verte | 59650 Villeneuve d'Ascq | www.lille.archi.fr

Tél. +33 (0)3 20 61 95 78 |Fax. +33 (0)3 20 61 95 51 |lacth @Lille.archi.fr

Appel à contributions Cahiers thématiques n° 17

La plaine, le plat, le plan

Le laboratoire de recherche de l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille (LACTH/Laboratoire Conception, Territoire, Histoire) publie annuellement les Cahiers thématiques.

En convoquant tout à la fois la figure géomorphologique de la plaine, la topologie du plat, et la di- mension représentationnelle des plans, le dix-septième numéro des Cahiers Thématiques, qui pa- raîtra en Octobre 2017, voudrait rassembler des contributions interrogeant d’hypothétiques rela- tions entre la planéité et la planification. S’intéressant à la poétique d’une forme géographique sin- gulière, la plaine, à la bidimensionnalité comme condition de la conception, et à l’épistémologie de la planification, ce numéro propose d’envisager et d’interroger les conditions et les moyens pour le regard de se porter au loin.

L’évocation de la plaine peut nous placer au centre d’un espace immense, illimité, sinon par la clô- ture relative et optique de l’horizon. Sa surface incommensurable est entièrement disponible à une action libérée de toute contingence, à laquelle elle n’impose aucun protocole, n’apporte le conseil d’aucune règle. Socle parfait parce que neutre, piédestal abstrait, table rase sur laquelle toute construction, tout aménagement s’édifie «librement», la plaine semble être le terrain privilégié d’une indifférence au paysage et au contexte, terrain privilégié sur lequel le projet pourrait venir sans égard se «plaquer». Cette figure archétypale dirige souvent nos pensées vers l’étendue des plaines agricoles mécanisées ou des plate-formes logistiques. Terrain favorable pour une planifica- tion jugée brutale, la plaine se présenterait comme la condition de possibilité de la planification, mais aussi comme son résultat formel. La planification est, en effet, souvent accusée de n’engen- drer elle-même que des espaces plats, dépourvus d’épaisseur, de saveurs et de profondeur, surdi- mensionnés, exténuants, avalant l’étendue des champs pour la restituer sous la forme de par- kings, de plate-formes autoroutières interminables, d’espaces verts sans relief et pour finir, de ter- rains vagues. Il y aurait donc possiblement à mettre au jour des rapports de conséquences réci- proques entre l’entité physique et paysagère de la plaine et l’herméneutique de la planification ter- ritoriale.

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Cette hypothèse nous invite à considérer le plat et la planéité comme des qualités avec lesquelles, qu’il le veuille ou non, tout projet se doit de composer. Le «plat» renvoie aux différentes conditions bidimensionnelles de la pensée spatiale occidentale, aussi bien dans ses dimensions programma- tiques que projectuelles qui permettent de voir l’«avenir en plan» (Gaudin, 1985). La surface plane de la feuille de papier, du fond de plan, l’horizontalité de la table à dessin, la verticalité de l’écran d’ordinateur, le plan de la projection orthogonale propre à la representation architecturale, la mise à plat opérée par le regard cartographique, sont, on le sait, autant de conditions par lesquelles les concepteurs représentent et visualisent l’espace existant et leurs projets (Söderstrom 2000, Pousin 2005). Ce large dispositif bidimensionnel de la conception, tant physique que psychophysique, pré- disposerait-il la projetation et la programmation dans le sens d’une géographie préconçue, celle de la plaine, du plateau, de l’esplanade, de la surface constructible, ou de la zone traduite sur la pla- néité d’un PLU sous la forme d’un aplat?

Si ces question sont légitime, il va de soi qu’elle trouve leur contrepartie dans les liens qui unissent la représentation bidimensionnelle aux théories dites non-représentationnelles et plus générale- ment à la contextualisation et à l’expérimentation des projets d’aménagement. Des plus abstraits héritages du planisme à la projection cartographique contemporaine, comment se refondent les approches complexes du lieu et du quotidien, aussi plats soient-ils, dans la représentation spa- tiale?

Ce nouveau numéro des Cahiers Thématiques veut donc explorer les nouvelles associations qui se construisent entre les trois concepts de la Plaine, du Plat et du Plan.

Axe 1

A plat. Conditions bidimensionnelles de la pensée aménagiste.

On s'intéresse ici aux effets de la bidimensionnalité des modes de visualisation et de représenta- tion sur la conception et l’aménagement de l’espace, ainsi qu’aux modalités canoniques de repré- sentation du projet, et particulièrement à ce qui relève de la visée prospective permise en propre par cette bidimensionnalité (Chapel 2001, Dorian, Pousin 2012). On s’intéresserait alors avec at- tention à tout ce dont la bidimensionnalité «débarrasse» la pensée comme la perception de l’es- pace, comme l’ont affirmé, par exemple, les limites de la théorie des lieux centraux de W. Christal- ler et A. Lösch. La réflexion pourrait aussi être engagée au regard de l’ensemble des moyens d’échapper ou de s’émanciper de cette condition bidimensionnelle parfois dénoncée comme totali- taire. Ainsi peut être considérée, par exemple, l’émergence de nouveaux modes de conception graphique telle que la modélisation numérique dite «en trois dimensions» et son influence réelle ou supposée sur les espaces ainsi conçus et produits. La réflexion pourra plus largement être enga- gée sur la paradoxale condition bidimensionnelle de la 3D induite par l’univers numérique. S’agit-il d’un «effet de science» comme le remarquait déjà Saunier (1995) à propos des plans d’urbanisme du début du XXe siècle? Il est en effet admis que l’avancée technologique contribue parfois à des relents de positivisme. En quoi cette façon d’opérer par la carte une « lecture globale et instanta- née » de l’information (Levy, 2000) est-elle efficiente ? Et surtout, comment les travaux critiques de Harley (p.e ; 1989) sur la production subjective et rhétorique de la cartographie sont-ils intégrés dans les propositions actuelles.

Peuvent également être considérées certaines démarches de conception qui refusent de passer par le truchement du plan, et lui préfèrent une disposition immédiate et concertée des tracés et des programmes sur le terrain, telle que promue par certaines démarches dites participatives, sen- sibles ou expérimentales. Que dire du passage de «l’avenir en plan» à un «flux expérientiel» de la pensée aménagiste (Chalas et Soubeyran, 2009)? Ou encore de cette «urbanisation sans urba- nisme» qui caractériserait des formes prégnantes de la production urbaine moderne et contempo- raine (Grosjean, 2011)?

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On pourra encore se demander si le fait de projeter dans des contextes physiques particulièrement accidentés et résistants à la representation bidimensionnelle induit l’invention de modes de visuali- sation et de représentation du projet non-plans. Comment cerner la dépendance et l’effet d’une pensée projectuelle ou programmatique, toujours et nécessairement, à un moment ou à un autre, mise à plat dans un «espace / temps si spécifique à la planification» (O. Labussière, 2009)?

On pourra aussi envisager de cerner la limite de cet effet et de la possible incarnation du plan sur ou dans l’espace. On s’intéresserait alors à des projets déployés en plaine, en tentant d’évaluer si l’itération entre le projet tel que planifié et le projet tel que mis en œuvre devient parfaitement li- néaire, et si le lieu produit tend à devenir la traduction littérale du plan jusque dans les encodages les plus abstraits de la grille et des trames, des aplats et des formes géométriques.

Axe 2

Physique de la planification, le plat

On instruira ici la question des effets physiques et spatiaux de la dialectique du plan et du terrain.

Comme le démontre par l’absurde Edwin Abbott dans sa fiction Flatland, le plan constitue par na- ture une abstraction plus ou moins radicale du contexte dans lequel il opère, sa mise en œuvre concrète génère nécessairement des écarts, des hiatus et des discontinuités que le planificateur voudrait sans doute gommer, mais que le paysage rend bien souvent hautement sensibles (Parvu 2011). L’accroissement de moyens techniques offerts à l’aménagement des villes, des infrastruc- tures et des territoires à partir des années d’après-guerre, en dotant la planification d’une capacité inédite de niveler, de profiler, de drainer le sol, n’a nullement réduit ces écarts fatals, puisqu’en al- longeant les plateformes, il a fallu aussi accroître l’emprise des franges et de la latéralité, le do- maine des talus, des fossés et des friches, échappant souvent à tout contrôle organisé. On s’inté- ressera donc ici spécialement à ces espaces de l’entre-deux, induits plus que produits, par la pen- sée plane de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, dans le but à la fois de documenter les conditions de leur production et de comprendre la nature et l’importance, environnementale, so- ciale et culturelle de leur réception dans le paysage urbain et les espaces collectifs (Delbaere 2016). Les conditions de leur production pourront être envisagées tant du point de vue des tech- niques de représentation - en se demandant par exemple comment la cartographie s’efforce d’anti- ciper les écueils liés à la complexité d’un territoire, comment est assumée l’incertitude liée aux fa- meux «blancs des cartes» - que de celui des techniques de mise en œuvre, notamment sous l’égide de professionnels de la construction et de l’aménagement tels que les géomètres, les éco- nomistes du projet, les entreprises de démolition, mais aussi, au sein des entreprises de BTP, les conducteurs d’opération et les conducteurs d’engins. Les techniques de viabilisation du sol, les vastes projets de préverdissement, toutes entreprises visant à préparer un terrain pour le rendre ultérieurement constructible ou habitable, ont elles aussi connu un essor considérable pendant les grandes heures de l’Etat planificateur et de la pragmatique qu’il promouvait : le planisme. Des tra- vaux de Philippe Lamour, à l’origine de ce mouvement prônant la modernité technique et la planifi- cation économique prenant pour modèle aussi bien l’Union Soviétique de l’époque de Staline, l’ita- lie fasciste et l’Allemagne nazie que paradoxalement les États-Unis à l’époque de Roosevelt (rallié à la planification suite à la Grande Dépression), aux propositions d’un urbanisme social, tel que le plan de topographie sociale que Gaston Bardet mettait en projet avant 1950 (Manzione, 2010), comment la planification a-t-elle su, en dépit des épaisseurs de l’espace, conserver l’aplat comme méthode?

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Il s’agira, au travers des réponses apportées, d’évaluer le statut de ces espaces de marge dans la vie des villes et des territoires. Issus d’un déficit de la pensée aménagiste, demeurent-ils des es- paces muets, des marges notoirement invisibles, ou tendent-ils à accueillir des pratiques et des usages sociaux, à rendre des services écosystémiques, à stimuler de nouvelles pratiques de ges- tion de l’espace, qui finiraient peut-être par inverser l’ordre des valeurs affectées aux espaces par le projet initial, où le centre et la marge échangeraient leur rôle ? D’un éloge du vide à celui du fade, nous questionnerons ici – mais toujours dans sa realtion génétique à l’aménagement planiste – l’apport substantiel des espaces tiers qui n’ont pas su intégrer de nomenclature et qui, pourtant, jouent parfois un rôle charnière des plus utiles.

Axe 3

La plaine, une esthétique de la moindre forme.

La critique de la planification s’ancre souvent dans le fait que, justement, elle produit du plat, résul- tat de l’objectivation positiviste de l’aménagement issue d’un taylorisme social et du planisme. Il faut entendre ici que le plat, ou son incarnation géographique dans la plaine, serait un espace de faible valeur, que les groupes humains ne s’y identifieraient pas, qu’ils ne lui affecteraient pas de valeur d’usage ou ne l’investiraient d’aucun imaginaire, bref, que la plaine ne ferait pas paysage.

Les problèmes que pose la représentation de la plaine - quoi de moins photogénique qu’une éten- due plate ? - confirmeraient, voire expliqueraient, sa faible réception paysagère. La grande diver- sité des occurrences paysagères de la plaine et de ses représentations laisse soupçonner cepen- dant qu’un tel rejet n’est pas si univoque. Les conditions subjectives de production de l’espace ont ainsi renoué avec la planification et fournissent aujourd’hui un matériau exploitable par les métho- dologies contemporaines. Du plat-pays de Brel à l’Homme des Hautes-plaines de Clint Eastwood, de «Ceux de la plaine» décrit par Olivier Maison à la « Flandres » de Bruno Dumont, en passant par les «Cités de la plaine» de Robert Kramer, par quels procédés esthétiques et narratifs, la figure de la plaine résiste-t-elle aux critiques de sa fadeur et de sa neutralité? Comment les esthétiques de la plaine exploitent-elles ses qualités géomorphologiques, morphogénétiques, pédologiques ? Ou, à l’inverse, jusqu’où peut aller la malléabilité d’un terme qui peut être associé à des géogra- phies physiques parfois bien éloignées de la stricte planéité («la plaine de Versaille», ou de façon plus ordinaire, ces « plaines » en fait ondulantes que les agriculteurs associent à toute parcelle de grande étendue.

Les contributions s’insérant dans cet axe chercheront à mettre en évidence les affects associés à une esthétique propre à la plaine selon deux modalités distinctes. Il s’agira d’une part de considé- rer cette esthétique telle qu’elle est déployée par les arts (peinture, littérature, cinéma, musique) aussi bien que par des représentations populaires (ouvrages pédagogiques par ex.) ou publici- taires (Tixier 2011) ; d’autre part de considérer la manière dont elle peut se trouver réinvestie dans des formes ou des figures paysagères (Alonzo 2005, Blanchon 2010). Ainsi, aussi bien le champ que le pré, la plage que le polder, la place centrale de la ville que le Champ-de-Mars, le plat pays que le terrain vague, mais encore la «grande pelouse», le boulingrin, l’esplanade, le plateau, etc., peuvent être envisagés comme autant de figures paysagères assimilables ou exploitant une esthé- tique propre à la plaine, dont on chercherait à cerner les qualités génériques et généralisables (Blanchon 1999). Au-delà du plan et de la carte, le «pouvoir des mots» (Arnaud, 1989) est-il en- core en place?

Direction scientifique

Nicolas Canova, géographe et docteur en géographie, chercheur du LaCTH (domaine de re- cherche « Territoires et Situations Métropolitaines), maître-assistant à l’ENSAP de Lille

Denis Delbaere, paysagiste DPLG, Professeur HDR, chercheur au LaCTH (domaine de recherche

« Territoires et Situations Métropolitaines), professeur à l'ENSAP de Lille

Sabine Ehrmann, plasticienne et docteur en esthétique, chercheur au LaCTH (domaine de re- cherche « Territoires et Situations Métropolitaines), maître assistante à l’ENSAP de Lille

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Comité de lecture

François Andrieux, architecte (ENSAPL) Céline Barrère, sociologue (LaCTH / ENSAPL) Nicolas Canova, géographe (LaCTH/ENSAPL) Denis Delbaere, paysagiste (LaCTH/ENSAPL) Sabine Ehrmann, plasticienne (LaCTH/ENSAPL) Bénédicte Grosjean, architecte (LaCTH/ENSAPL) Catherine Grout, historienne de l’art (LaCTH/ENSAPL) Luc Guinguet, architecte (ENSAPL)

Ghislain His, architecte (LaCTH/ENSAPL) Véronique Patteuw, architecte (ENSAPL)

Calendrier

Septembre 2016 : Lancement de l’appel à contributions 25 Novembre 2016 : Réception des abstracts

Début Janvier 2017 : Avis du comité de lecture sur les propositions 3 Avril 2017 : Réception des articles

Octobre 2017 : Parution des Cahiers thématiques

Modalités de contribution

Une proposition résumée de 1500 à 2000 signes sera transmise au secrétariat du LaCTH pour le 25 Novembre 2016 afin d’être soumise au comité scientifique.

Les contributions définitives doivent parvenir avant le 3 Avril 2017 dernier délai, à l’École natio- nale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, par courrier électronique. Les textes, qui comporteront entre 15 000 et 20 000 signes maximum (espaces compris et notes non com- prises), seront accompagnés d’un résumé de 2000 signes maximum ainsi que d’une présentation de l’auteur (5 lignes maximum). Les notes figureront en fin de texte et seront tapées en linéaire (pas de notes automatiques en bas de page ou en fin de document et pas d'appels de note automatiques).

Les illustrations (4 illustrations noir et blanc maximum), fournies sur support traditionnel ou nu- mérique (300 Dpi minimum en format TIF), devront être libres de droits. Ces illustrations seront légendées et l’auteur mentionnera l’ordre et la localisation vis-à-vis du texte. Si ces illustrations sont extraites de revues, d’ouvrages ou proviennent de sources d’archives privées ou publiques, les auteurs joindront les autorisations écrites des détenteurs de droits (photographes, édi- teurs, centre d’archives…) et devront nous confirmer qu’elles sont bien libres de droit.

Les auteurs, en répondant à cet appel à contribution, autorisent l’ENSAP de Lille à publier leur contribution dans le cadre des Cahiers thématiques N° 17. Ces contributions ne sont pas rétri- buées.

Contacts :

Isabelle Charlet, secrétariat général du LACTH Tél : 03.20.61.95.78 e mail : lacth@lille.archi.fr

Nicolas Canova, Denis Delbaere, Sabine Ehrmann, direction et coordination des Cahiers thé- matiques n°17

École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille 2 rue verte, Quartier de l’Hôtel-de-Ville

59650 Villeneuve d’Ascq Diffusion

Cet appel à contributions est diffusé à l’ensemble des équipes et laboratoires de recherche des écoles nationales supérieures

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Biographie:

Alonzo E., Du rond-point au giratoire, Parenthèses, 2005 Abott, E., Flatland, 1884

Arnaud, P., «Pouvoir des mots et limites de la cartographie dans la géographie grecque et romaine», in Dialogues d'histoire ancienne Année 1989 Volume 15 Numéro 1 pp. 9-29

Blanchon, B., « Les paysagistes français de 1945 à 1975, l’ouverture des espaces urbains », in les An- nales de la Recherche Urbaine, n°85, Plan Urbanisme Construction Architecture, Décembre 1999 Blanchon, B., Delbaere, D., & Garleff, J., Le paysage dans les ensembles urbains de logement en France de 1940 à 1980, rapport d’étude, Direction de l’Architecture et du Patrimoine, Juin 2010

Chambard P., Exposer la ville : Patrick Geddes et le Town planning movement, thèse de doctorat en ar- chitecture (sous la dir. de Y. Tsiomis), Paris, Université de Paris VIII, 2008.

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Chassa Y. et Soubeyran O., « Incertitude, environnement et aménagement : quelle rupture ? », in Comment les acteurs s’arrangent avec l’incertitude, (sous la direction de Y. Chalas, Cl. Gilbert, D.

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Références

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