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Le Président de la République,

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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A la découverte de l'Approche Nexus Humanitaire-Développement-Paix au Niger : Les origines de la notion de Nexus Humanitaire-Développement

OFFICE NATIONAL D’EDITION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87 Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey Niger

33ème ANNÉE

N°1980 Sahel Dimanche du 11 Février 2022

Prix : 250 francs

l DR

Le Chef de l’Etat a pris part à la 2

ème

conférence africaine pour la paix, à Nouakchott, en Mauritanie

P 14

Découvrez le tout nouveau Nissan Navara entièrement

Des échanges enrichissants sur le terrorisme et l’extrémisme violent dans les pays du Sahel

Na tio n

L L e Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier jeudi 10 février 2022, de retour de Nouakchott, en Mauritanie, où il a pris part aux travaux de la 2

ème

conférence africaine pour la paix. Cette édition 2022 de la conférence, placée sous le thème ‘’offrir la paix au monde’’, qui a vu la participation des décideurs et d’un parterre d’éminents oulémas, vise à promouvoir la paix et à faire l’état de la menace terroriste et de l’extrémisme dans la sous-région.

Organisée par le forum d’Abu Dhabi, en collaboration avec la République Islamique de Mauritanie, cette conférence a été un cadre de discussions ayant permis d’aborder plusieurs problématiques de l’heure dont « Comment promouvoir

la paix ? », « Comment mettre fin aux guerres civiles ? », « Comment prévenir l'extrémisme et le terrorisme ? », et « Comment renforcer le rôle des États ? ».

Les participants ont échangé des expériences sur des questions portant sur la paix et la réconciliation en Afrique.

Dans un discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux de cette conférence, le Président de la République, SEM.

Mohamed Bazoum, a parlé de l’importance de cette rencontre qui a permis de créer un cadre d’échanges enrichissants sur l'Islam, vu sous l’angle d’une religion de paix, de pardon et de cohésion sociale.

(Lire en page 2 l’intégralité de l’allocution prononcée par le Président de la République)

«T h o m m e s ous les sont en faveur de la démocra- tie comme tous les verts sont en faveur des pommes », écri- vait avec une pointe d’humour, le grand écrivain québécois, Al- bert Brie, dans son

livre intitulé « « Le mot du silencieux ». C’est dire combien la démocratie est fondamentale dans la destinée humaine ! Car, la démocratie, par es- sence, présuppose toujours chez l’homme la li- berté, le choix, le libre-arbitre.

C’est la raison principale pour laquelle Platon se refusait, à son époque, à voir dans le système po- litique athénien l’idéal démocratique, à cause sans doute de l’esclavagisme qui caractérisait la société grecque de ces temps-là. En effet, était-il raison- nable de parler de démocratie dans une société dans laquelle les 2/3 de sa population avaient le statut d’esclave ? Dès lors, la démocratie a eu tou- jours partie liée avec la liberté humaine qu’elle ex- prime à travers ses dévoilements institutionnels et de laquelle elle procède toujours.

Aujourd’hui comme hier, la démocratie demeure encore dans son essence dialectique des origines, c’est-à-dire inséparable de la liberté humaine et des progrès de la Raison dans l’Histoire. A toutes les ères et dans toutes les aires de civilisation, elle aura épousé des formes diverses et des niveaux de construction, en fonction des aspirations pro- fondes des peuples. Mais, son perfectionnement perpétuel, son raffermissement institutionnel de- meurent une grande conquête permanente qui exige toujours maints efforts et sacrifices de la part d’hommes et de femmes convaincus de la jus- tesse et de la légitimité du combat à mener pour le triomphe des nobles idéaux qu’elle poursuit.

Edi tor ial Vibrant hommage à la démocratie !

Par Zakari Alzouma Coulibaly

(Suite en page 3)

Le Président Mohamed Bazoum a été chaleureusement accueilli par son homologue mauritanien

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Bismillahi Alrahmane Arrahim

Monsieur le Ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel,

Mesdames et messieurs les ministres, Son éminence, l’érudit, le Cheikh Abdullah Bin Beyyah, Président du Forum d’Abu Dhabi pour la Paix, Président du forum pour la promotion de la paix dans les sociétés musulmanes,

Mesdames et à Messieurs les ambassadeurs, Éminents Oulémas de toute l’Afrique, Mesdames et Messieurs,

J

e voudrais remercier très sincèrement Cheikh Abdullah Bin Beyyah, Prési- dent du Forum d’Abu Dhabi pour la paix pour l’honneur qu’il me fait de me don- ner cette belle occasion de m’adresser à ce parterre prestigieux d’hommes de foi, d’hommes érudits pour parler de l’Islam et de la Paix telle que conçue par cette reli- gion.

Ce débat est nécessaire, que dis-je?, il est urgent tant il est vrai aujourd’hui qu’au nom de l’islam, il se passe de par le monde tel- lement d’abominations. Ceux qui travestis- sent tant l’islam et qui en donnent une image internationale si négative, le font au nom d’une lecture du Coran aux antipodes de ce que ce texte délicat contient. Notre devoir est de battre en brèche toutes ces lectures perverses et les comportements hérétiques qu’elles génèrent afin de faire triompher le projet profondément humaniste de cette religion si éloignée de la caricature qui en est donnée.

Je suis particulièrement heureux que ce débat ait lieu en Mauritanie, matrice d’un Islam qui fut porté par des hommes tout aussi savants que dévoués et qui en ont as- suré l’expansion dans tout le Sahel et bien au-delà. Cet Islam de la Mauritanie est le modèle authentique d’un islam qui ne fait aucune place à la violence et aux élucubra- tions théoriques qui lui servent de carbu- rant.

Mesdames, Messieurs,

La salutation d’usage du musulman qui a introduit mon propos, revendique déjà l’in- tention pacifique qui est au principe de notre vie profane et sacrée. L’islam a en effet toujours prôné la paix et le respect entre les individus, entre les peuples et avec soi-même: la bienveillance à l’égard des peuples et des religions abrahamiques est un principe à la fois religieux et social.

Même dans le contexte de la région d’Ara- bie du 7eme siècle, la paix entre les tribus fut requise, dans l’optique de mettre fin aux razzias pour la tranquillité des populations et de leurs activités économiques, notam- ment le commerce caravanier. L’islam a alors aussitôt institué un calendrier sacré qui proposait des trêves dans les différents conflits tribaux et commerciaux.

La tribu des Quraysh a joué à cet égard un rôle important dans le processus d’unifica- tion des tribus vivant des activités pasto- rales et de la razzia. Les retombées du commerce vont pacifier les conflits tribaux dans la région du Hidjâz, berceau de l’is- lam, particulièrement à la Mecque. Le prin- cipe du conflit n’avait certes pas disparu car des formes de violence ont persisté se tra- duisant par des pratiques d’asservisse- ment, d’esclavage, et d’autres types de tensions, mais les mœurs s’étaient singu- lièrement pacifiées générant un sentiment

de sécurité accru.

L’islam se fonde donc sur une demande de paix, d’amour, de bienveillance et de recon- naissance de la dignité humaine, sur une base de transcendance et de foi partagée.

Il propose une société de paix et de concorde, par-delà les Arabes, à l’ensem- ble de l’humanité. En faisant de la science un impératif, à travers l’injonction à la lec- ture (Iqra !) l’islam crée les conditions pour éviter que la pratique de la foi ne soit en contradiction avec la bienveillance et l’hu- milité saintes qui sont indissociables de la paix.

De nombreuses Sourates insistent et révè- lent en effet avec clarté les liens étroits entre paix et islam.

“ La vérité provient de notre Seigneur ; dis : celui qui veut être croyant, qu’il le soit et celui qui veut être incroyant, qu’il le soit”

(Coran, Sourate 18, verset 29).

“ Pas de contrainte en religion” (Sourate 2, verset 256) ou encore “ Dieu n’aime pas les agresseurs” (Sourate 2, verset 290).

Ou cet autre verset dans lequel il est dit: “ les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent avec modestie et qui répon- dent: Paix! Aux ignorants qui leur adressent la parole” (Sourate 25, verset 63).

Il n’est pas superflu de rappeler que les termes de Silm et Salâm, au sens de paix, concorde, par opposition à la guerre, re- viennent dans 49 sourates. En effet la paix est au principe de la quête du musulman qui est tout sauf soumis: islam veut dire hu- milité, au sens où Socrate affirme le “ connais-toi, toi-même” comme éthique de l’humilité par le refus du péché d’orgueil et de vanité, et donc par reconnaissance ré- flexive des limites de l’humain fini.

L’ouverture à la tolérance et l’humilité pro- cèdent d’une quasi-nécessité: la vertu du musulman est d’apprendre (Iqra) de façon à éviter de se penser au-delà de son créa- teur, comme cause première du Monde et de son être.

Pour bien comprendre cela, il faut se référer au sens conféré au mot Jihad, ce terme si galvaudé et si controversé de nos jours.

L’acception de ce terme la plus répandue procède en vérité d’un malentendu car le Jihad consiste dans un effort et une quête avant tout personnels et spirituels.

L’homme doit par le Ijtihad chasser en soi l’orgueil et la vanité afin de recevoir hum- blement la parole de paix dans l’âme et le cœur du musulman pacifié par la pratique et le rituel des obligations de la foi et surtout , apaisé par la présence du divin en lui et hors de lui.

Ce Jihad majeur, spirituel, qui diffère du

Jihad mineur (qui se traduit par la guerre) permet de canaliser la violence des pul- sions sataniques en l’homme et sublime les violences guerrières en ascèse spirituelle et en apprentissage incessant de la paix so- ciale, politique et psychique. Un musulman authentique est un homme de paix en quête de bienveillance pour que la pureté de son cœur l’ouvre à la quiétude et à la paix de Dieu, pour le plus grand bien de la Umma. La grande discorde ( Al fitna Al ke- bira) est celle qui fissure l’âme du croyant qui laisse alors la vanité terrestre parler en lui à la place de Dieu qui a déposé en son âme sa parole ( Kalam) par le biais du livre saint.

Ainsi, l’expression de la conversion : “ Aslam taslam” peut-elle s’entendre et se traduire en deux sens: “ soumets-toi, tu auras la vie sauve” ou “embrasse l’islam, tu seras en paix”. Si l’on oublie que l’un des noms de Dieu est Salam, on peut se mé- prendre dans une compréhension littérale perdant de vue l’injonction divine en l’occur- rence de faire la paix avec soi, l’autre et le monde.

Mesdames, Messieurs,

En vérité, il y’a lieu de ne pas confondre les guerres à mener. Les juristes malikites au Maghreb ont réglé la question de la façon que nous savons. Il faut selon eux obéir à l’autorité qui respecte la pratique religieuse des citoyens et des assujettis à la loi divine.

En ce sens l’autorité religieuse légitime, qui n’est pas aveuglée par le présent est celle qui autorise la paix civile et ne confond pas les conflits dans le monde spirituel et ceux du monde terrestre, afin de mieux chasser en soi la violence et d’éviter la guerre entre les hommes.

Il ne peut donc pas y avoir de vrais musul- mans terroristes et criminels, l’islam condamnant les tueries des innocents. Tout homme qui consolide la paix est sous la bienveillance et la grâce de Dieu. Tout homme qui assassine et tue, au nom de Dieu, des frères et des sœurs, est un vul- gaire criminel doublement fautif. La vio- lence terroriste est ennemie de Dieu car elle est ennemie de la paix qui est le Nom de Dieu pour tous les musulmans de la terre. Les dogmes figés hors de l’histoire dont se prévalent de façon totalement illé- gitime les criminels sont des repères main- tenus hors de la dialectique du sens du Coran et sa compréhension. C’est pourquoi ils produisent des systèmes figés, qui mè- nent inévitablement aux conflits de civilisa- tions en niant le caractère profondément inclusif et fraternel de l’islam.

L’hérésie consiste donc à oublier le sens de

l’étude et de l’humilité à la base de la pra- tique rituelle et ritualisée de l’islam menant à cette paix fraternelle et juste. La paix de l’islam nécessite un travail, un effort continu afin de mener l’humain à la profonde recon- naissance de pratiquer cette paix, en soi et hors de soi, comme étant le chemin divin et la voie de l’ouverture à l’autre comme éthique de vie pieuse. C’est en ce sens que nos sociétés trouveront la justice et la bien- veillance garantes de la paix et de la sécu- rité dans le monde.

Mesdames, Messieurs,

Aujourd’hui, les pays du Sahel sont ravagés par une guerre implacable, qui est le fait de jeunes embrigadés au nom de l’islam et dont la violence cruelle a provoqué de mil- liers de morts et de centaines de milliers de déplacés voués à la précarité absolue, pour la plupart, ironie du sort, des musulmans. Il a pu arriver que des personnes aient été tuées en masse à l’intérieur de mosquées et cela même au cours du mois sacré de Ramadan. A-t-on vraiment besoin d’être particulièrement averti sur ces questions pour se rendre compte que ceux qui ont pu créer de tels monstres sont tout sauf des hommes ayant le moindre égard pour l’is- lam? En vérité, dans le Sahel plus qu’ail- leurs la prévalence et l’instrumentalisation d’idées prétendument rigoristes masque difficilement ce qui n’est qu’une entreprise sordide d’enrichissement de personnes mi- noritaires abusant de l’ignorance d’une masse aliénée et vouée à leur merci.

Les jeunes incultes préposés à la violence dans notre région, qui pensent être au ser- vice de Dieu sont en réalité au service d’hommes cupides qui leur ont ordonné de voler le bétail des pauvres et d’imposer une dîme sur les plus pauvres appelée scanda- leusement Zakat. Les régions du Mali, du Niger, du Burkina et du bassin du lac Tchad affectées par ce fléau du terrorisme se ré- clamant de l’islam connaissent de vérita- bles drames humains sur fond de catastrophes économiques dont les effets marqueront pour longtemps les populations qui y vivent. Ce n’est pas un hasard si c’est au Sahel que les deux grands groupes ter- roristes internationaux que sont DAESH et AL QAEDA disposent d’épigones dont les emprises aléatoires sont appelées Pro- vinces. Loin d’être révélateur de la viabilité des fausses doctrines sous-tendant leur projet, le phénomène est en train de pren- dre un tournant caricatural qui est révéla- teur de son impasse morale et politique. Si cet espace du Sahel est aujourd’hui le théâ- tre de ce drame, cela n’est tout simplement révélateur que du faible degré d’éducation des jeunes et de l’état de leur détresse so- ciale. C’est en tout cas loin d’être la preuve d’un quelconque succès de leurs doctrines criminelles.

C’est plutôt la paix qui est la vérité politique et spirituelle de l’islam. As salam est l’attri- but de Dieu qui est répété journellement par le musulman. Tâchons alors par nos actes et nos paroles de pacifier le monde où la violence et la division sont des défis quoti- diens pour le musulman authentique.

Je vous remercie pour votre écoute bien- veillante et je vous prie de recevoir l’expres- sion de toute ma volonté de fraternité, d’unité et de concorde.

Assalam aleïkoum.

Que la Paix soit sur vous, mes frères.

2 Nation

Allocution du Président de la République lors de la 2ème conférence africaine pour la paix, à Nouakchott, en Mauritanie

« Il ne peut donc pas y avoir de vrais musulmans terroristes et criminels, l'islam condamnant les tueries des innocents », déclare SEM. Mohamed Bazoum

Le Président de la République (milieu) prononçant son discours

l DR

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Nation 3

Aujourd’hui, le Niger, à l’instar de beaucoup de pays africains a fait le choix du régime démocratique. Après quelques décennies d’expérimenta- tion qui aura connu des échecs reten- tissants, sans doute dus à un certain nombre de facteurs qu’il serait fasti- dieux de citer dans le cadre d’un édito, il aura fallu sept Républiques pour enfin stabiliser et consolider le système démocratique dans le pays.

Il faut souligner que la démocratie re- flète toujours un état d’esprit de tous les animateurs du système politique, c’est-à-dire leur profonde ou prou conviction dans ce principe de gou- vernance.

Si nous avions tenu à rappeler cela, c’est avant tout pour saluer la transi- tion démocratique que venait de réussir notre pays et qui vient d’être saluée, à juste titre, par le Président de la Confédération Suisse, M. Igna- cio Cassis, en visite de travail et d’amitié, pour la première fois pour un Président suisse, au Niger. En effet, le Président helvétique a rendu un vi- brant hommage aux autorités poli- tiques nigériennes pour avoir rendu possible une alternance démocra- tique au pouvoir dans un contexte sous-régional et régional où la tenta- tion du troisième mandat demeure absolument forte. C’est là un bel hommage rendu par le dirigeant d’une des meilleures démocraties au monde, qui symbolise la neutralité par excellence dans le jeu partisan planétaire.

Voyez-vous, cet hommage vient à point nommé, c’est-à-dire à un mo- ment où, dans quelques pays voisins, ces derniers temps, l’on assiste à une remise en cause de l’ordre constitu- tionnel normal, à un recul démocra- tique décevant. Pour autant, la démocratie était-elle en faillite dans

ces pays-là ou simplement pouvait- on déplorer l’absence d’hommes et de femmes porteurs de ces valeurs démocratiques ? Pour notre part, nous pencherons pour la seconde hy- pothèse pour soutenir que la démo- cratie en Afrique, en particulier, et pour tous les peuples en général, ne saurait être viable si elle n’était pas incarnée par des hommes et des femmes acquis à sa cause.

En termes plus prosaïques, cela re- vient à postuler que le système ne vaut que par la qualité des hommes et des femmes chargés de l’animer.

C’est cette incarnation que les auto- rités de la Septième République se sont toujours efforcés de rendre tan- gible à travers l’institutionnalisation poussée et l’ancrage populaire de la pratique démocratique dans les mœurs politiques. En un mot, plus les institutions démocratiques seront fortes et crédibles, plus la pratique démocratique se raffermira et s’impo- sera.

Pour paraphraser la fameuse formule de Barack Obama, premier Président afro-américain, l’Afrique (dont le Niger en particulier) n’a point besoin d’hommes providentiels eu d’hommes forts, nous avons besoin plutôt d’institutions fortes et crédibles, car les hommes passent, mais les institutions demeurent.

Pour finir, sans prétendre être une panacée universelle, la démocratie demeure tout de même un vecteur de développement, tandis que la dicta- ture symbolise toujours la régression, le recul voire le déclin d’un peuple.

Belle leçon à méditer, et tâchons sur- tout de tenir à l’idéal démocratique comme à la prunelle de nos yeux sans succomber aux desiderata des nou- veaux prophètes qui font la loi sur les plateformes des réseaux sociaux !

Suite de la page 1

L e Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhou- moudou Mahamadou, a pré- sidé, hier matin, une réunion sur l’état de mise en œuvre du plan d’urgence. Ce plan d’urgence a été mis en place afin de faire face au déficit alimentaire.

Au cours de la réunion, les minis- tères sectoriels ont fait l’évaluation de la situation dans la perspective de la mise en œuvre de ce plan.

Les ministères sectoriels ont aussi chacun en ce qui le concerne fait le point des activités à mener.

Il ressort de ces points, selon le mi- nistre du Commerce, M. Alkache Al-

hada, qu’il y’a une mobilisation assez satisfaisante des ressources qui permettent de démarrer le plan d’urgence.

En ce qui concerne le ministère du Commerce, au niveau de l’Office des produits vivriers du Niger (OPVN), a indiqué M. Alkache

Alhada, il est prévu d’acheter 80.000 tonnes de céréales. A cette date, l’OPVN a pratiquement bouclé ces achats au niveau des différents sites. « Ce qui permet d’ailleurs de commencer la distribution gratuite mais aussi la vente à prix modéré dans les prochains jours », a dit le ministre du Commerce.

Les activités du plan d’urgence vont commencer dans les zones d’insé- curité et celles dans lesquelles le déficit est très marquant comme la région de Tillabéri où se déroulera le lancement officiel, a annoncé le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada.

Au cabinet du Premier ministre

Réunion sur l’état de mise en œuvre du plan d’urgence

Par Oumar Issoufou

Lors de la réunion

l Seyni Moussa / ONEP

L

e président du Comité Internatio- nal de la Croix-Rouge, M. Peter Maurer, a rencontré hier en fin d’après-midi à Niamey, les journalistes pour échanger avec eux en présentiel et en ligne pour certains journalistes in- ternationaux invités. Cette conférence de presse animée avec le soutien du directeur régional pour l’Afrique du CICR, M. Patrick Youssef, et de celui du chef de la délégation du CICR au Niger, M. François Moreillon, a permis à M. Maurer de revenir sur la mission de 5 jours qu’il vient de terminer au Niger, mais aussi d’énumérer les prio- rités de son organisation dans le pays et dans l’ensemble des pays sahéliens.

Dans son mot introductif, le président du CICR a jugé « très riche » sa visite au Niger, la quatrième du genre depuis qu’il a pris fonction. Le responsable hu- manitaire dit avoir apprécié, lors de ses visites sur le terrain qui l’on amené à Agadez, Tillabéri et Diffa, l’état d’esprit

des déplacés internes qui ne deman- dent que le strict minimum pour re- construire leur vie, rejetant ainsi toute idée de vivre indéfiniment de l’aide hu- manitaire dans des camps isolés.

La délégation du CICR a aussi souli- gné la collaboration « nécessaire » entre les acteurs pour venir à bout des défis que posent aux populations lo- cales la double vulnérabilité du Sahel face au changement climatique et aux conflits armés. Pour ce faire, M. Peter Maurer a apprécié le fonctionnement du NEXUS Humanitaire, un cadre d’échanges entre l’ensemble des ac- teurs, et a révélé que le CICR se posi- tionne dorénavant pour des investissements ciblés et se base sur la mise en valeur du potentiel du Sahel pour l’innovation pour parvenir à une paix durable.

(Nous y reviendrons dans nos pro- chaines éditions)

Conférence de presse du président du CICR

M. Peter Maurer échange avec des jour- nalistes sur le bilan de sa mission et sur les priorités de son organisation au Sahel

Par Souleymane Yahaya

M. Peter Maurer

l Issa Moussa / ONEP

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4 Invité

M. le directeur général, pouvez- vous expliquer à nos lecteurs ce qu'est l'ANMC et quelles sont les principales missions qui lui sont assignées ?

L'Agence Nigérienne de Normalisa- tion, de Métrologie et de Certification (ANMC) est un Etablissement Public à caractère Administratif, elle est créée par Décret N°2019- 409/PRN/MI du 26 juillet 2019. Elle est placée sous la tutelle du Minis- tère en charge de l'Industrie. Nous sommes situés dans notre propre local au Village de la Francophonie de Niamey. Conformément à son dé- cret de création, les missions assi- gnées à l'ANMC sont : l'élaboration de normes ; le suivi des mesures ; le contrôle des instruments de mesure réglementés et l'évaluation de la conformité des produits. Il s'agit en détail de l'élaboration des normes qui consiste à coordonner les activi- tés nationales d'élaboration des normes dans tous les secteurs (agroalimentaire, Environnement, Matériaux de construction, Hydrocar- bure, Management de la Qualité, Chimique etc.) et d'assurer leur mise à disposition au public cible afin d'améliorer les conditions de vie et de travail de nos concitoyens. En ce sens, une norme est un document consensuel, issu des accords entre producteurs, utilisateurs et pouvoirs publics afin de simplifier, unifier ou spécifier un produit ou un service.

Ainsi, en 2020 nous avons élaboré 17 normes nigériennes et cette année 21 normes sont en cours d'homologation et 58 qui vont faire objet d'élaboration cette année. Au- jourd'hui nous disposons d'un réper- toire de normes nigériennes (178).

Toutes ces normes peuvent égale- ment être consultées dans notre Centre de Documentation Normatif.

Aussi, nous sommes membres des organisations sous régionales et in- ternationales de normalisation no-

tamment de l'ISO, ARSO, SMIIC, ECOSHAM, PTB, et nous participons activement aux travaux de leurs Comités Techniques.

Pour ce qui est des mesures et le contrôle des instruments de mesure règlementés : ils consistent à utiliser nos outils étalons pour vérifier notam- ment la conformité des instru- ments de mesure utilisés dans les transactions commerciales tels que les sondes de tempé- rature, bascules, balances etc.

au niveau des centre de santé (thermomètre, balances, tensiomètre etc. Les pompes à essence, les vo- lucompteurs chez les opérateurs économiques les balances, les bas- cules et les ponts bascules, les préemballés, notamment les sacs de riz, les sacs des ciments et les bou- teilles de gaz et vérification et autres chez les opérateurs économiques.

Nous sommes aussi en train de tout mettre en œuvre pour démarrer la vérification des compteurs d'eau et d'électricité.

Au fait, M. le directeur général, quel est l'intérêt de l'utilisation du logo de la marque de conformité chez les opérateurs économiques et aussi pour les consomma- teurs?

La marque Nigérienne de conformité est un atout majeur mis au service des entreprises. Elle apporte une preuve indiscutable aux consomma- teurs de la vérification régulière de la qualité intrinsèque du produit ou ser- vices mis à leur disposition, ceci per- met de gagner leur confiance car le produit répond à leurs besoins et qu'il est conforme à des caractéris- tiques de sécurité qui ne présente aucun danger pour la santé humaine et pour l'environnement dans les conditions prévues pour son utilisa-

tion. L'évaluation de la conformité des produits consiste à mettre à la disposition des opérateurs écono- miques le droit d'usage du logo de la marque nigérienne de conformité.

C'est un outil important pour les échanges commerciaux car il ras- sure le consommateur sur la qualité du produit qui est à sa disposition.

A qui précisément, le droit d'usage du logo de la marque nigérienne de conformité est-il attribué ?

L'utilisation du logo est attribuée aux produits et services qui ont fait objet de certification. C'est-à-dire : suite à la demande du client, des audits qualités sont réalisés sur le site de production et si nécessaire des ana- lyses sont réalisées dans des labo- ratoires indépendants sur les échantillons des produits. Par la suite, des examens sont réalisés par un comité indépendant (comité d'im- partialité) de certification pour vérifier la conformité du produit ou services aux règlements particuliers, référen- tiel de certification. Au cours de l'exa- men, le comité utilise, bien sûr, les rapports des audits et les résultats des analyses issues des labora- toires.

Quels sont les critères sur les- quelles l'Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification se base pour mettre à la disposition des opérateurs économiques le droit d'usage dudit logo?

Les critères utilisés par les experts de l'agence dépendent du type de produit mais ils sont tous issus des normes nationales, régionales et in- ternationales. La réglementation na- tionale liée au produit ou services est aussi utilisée.

En dehors des 46 Unités de Trans- formation qui ont récemment eu leurs certificats de conformité, y a-t-il d'autres qui ont déjà reçu ces certificats ?

En effet, en 2020 qui est notre pre- mière année d'activités nous avons certifié 8 produits et en 2021 en de- hors des 46 récents nous avons cer- tifiés auparavant 6 produits qui ont rempli les critères

M. le Directeur général y-a-t-il des sanctions prévues par l'ANMC à l'encontre des unités de transfor- mation qui ne respecteraient pas leurs engagements ?

Les produits certifiés font, régulière- ment, l'objet de surveillance dans l'unité de production et sur le marché national. Cette surveillance permet de suivre la qualité du produit pen- dant la période de certification afin de s'assurer que le producteur conti- nue de le fabriquer dans de bonnes conditions d'hygiène. En cas de non- respect des engagements il est prévu, le retrait du droit d'usage du logo de la marque et le consomma- teur peut vérifier sur notre site Web et autres revues la liste mise à jour des produits certifiés. Il est aussi à noter que des sanctions administra- tives sont prévues pour produits et services jugés nocifs aux consom- mateurs

M. Zakari Oumarou Abdoul-Kader, Directeur Général de l'Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC)

« Le droit d'usage du logo de conformité est octroyé uniquement aux produits locaux et importés qui sont vérifiés conformes aux normes et règlements techniques en vigueur en République du Niger »

Réalisée par Aïchatou Hamma Wakasso

l DR

M. Zakari Oumarou Abdoul-Kader

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Société 5

Q

uoiqu’on dise, côté culture, ça commence vraiment à bien faire ! Vous avez sans doute remarqué que les jeunes filles ont découvert une nouvelle trouvaille, cette fois-ci très plaisante et moins coûteuse, pour agrémenter les réjouissances de mariage. Nous parlons ici de cette nouvelle partie de détente dénommée ‘’party kaouyawa’’, qui renvoie à l’idée d’une partie de détente, comme cela se déroulait jadis sur les places publiques de nos villages.

Cette pratique consiste, pour les amies de la jeune mariée à se retrouver, généralement à la veille du mariage, pour organiser une belle partie de détente au cours de laquelle elles s’habillent, chantent et dansent dans un style typiquement villageois. Chacune s’habillant selon son identité ethnique (ou selon son inspiration), les jeunes filles offrent un spectacle très coloré d’un Niger en miniature, avec les modes vestimentaires et les maquillages de presque tous les groupes ethniques du pays. Avec ces habits et les maquillages traditionnels, vous aurez du mal à reconnaitre votre propre fille. Et pour chanter et danser, les jeunes filles n’ont pas besoin de dépenser gros en faisant appel aux services d’un orchestre ou de joueurs tam-tam. Il leur suffit de taper dans de gros bidons vides et de taper des mains, comme ça se passe à la place publique du village, pour créer une belle ambiance. Prises par une sorte d’euphorie, elles exécutent des pas de danse traditionnelle, sans trêve ni répit jusqu’à épuiser leurs énergies. Tout est bon, tout est beau ! Il ne reste plus qu’à parfaire leurs pas de danse pour nous faire remonter le temps et nous faire revivre toute la beauté et l’authenticité des soirées telles qu’elles se déroulaient sur la Place publique du village, aux rythmes des chansons et des pas de danse savamment exécutés par les jeunes filles.

Il est vraiment heureux de constater que cette même jeunesse citadine, qui est déjà partie trop loin dans l’acculturation en adoptant des pratiques aux antipodes de nos traditions culturelles, ait finalement pris conscience par elle-même de la nécessité de faire un retour aux sources. Car, cette mode de ‘’party kaouyawa’’ actuellement très en vogue dans notre pays n’est rien d’autre que l’expression d’une volonté manifeste de nos jeunes sœurs de s’investir en faveur de la promoution et la valorisation des richesses traditionnelles que nous ont léguées les ancêtres.

Sans doute qu’elles ont réalisé que nous sommes allés très loin dans l’abandon de notre propre culture, et que cela ne saurait continuer. Dans cette initiative louable, il nous revient à tous de les encourager dans cette pratique qui doit faire tâche d’huile partout au Niger, et même chez les hommes. Car, elle participe d’un élan visant à redonner à nos valeurs culturelles toute leur authenticité et leur vivacité. N’oublions pas que, comme l’a dit le célèbre chanteur mauricien Bruno Raya, «un peuple sans culture, c’est comme un arbre sans racines». Et pour ça, bravo les filles !…

Assane Soumana

L’air du temps

Comme sur la place publique du village…

Initiative

Vu pour vous

M me Sabiou Rabé Na-

fissatou est une jeune femme deten- trice d’une licence en nutri- tion humaine à l’Institut de Santé Publique de Niamey.

Elle est également la promo- trice de l’entreprise dénom- mée ‘’NAFSAT’’. Créée en novembre 2018, « NAFSAT » est une jeune entreprise spé- cialisée dans la transforma- tion des fruits en jus et sirop et la transformation agroali- mentaire du blé nigérien.

Agée de 28 ans et mère de 3 enfants, elle nous indique, « la transformation des pro- duits alimentaires est une passion depuis mon enfance,

et c’est suite à cela que je me suis lancée pour étudier la nutrition. Après l’obtention de mon diplôme, au lieu d’atten- dre un travail salarié, j’ai dé-

cidé d’entreprendre tout en gardant ma robe de nutrition- niste dans tout ce que je fais

»

Toujours selon ses explica- tions, l’entreprise « NAFSAT

» dispose également d’une gamme de produits telle que la farine de blé complet (grain du blé rendu en farine sans enlever le son),des pains pour les diabétiques, concen- tré de sirop au curicuma, cocktail des fruits, le chips de pomme de terre, patte ali- mentaire à base de blé com- plet, céréales pour le petit déjeuner, des chips avec la farine, biscuit au moringa ,etc. .« Au début la transfor-

mation des aliments c’était difficile mais avec l’aide des employés, j’arrive toujours à m’en sortir, la barre maximale du prix de nos produits varie de 200 à 2500f », dit-elle.

Par ailleurs, la promotrice de l’entreprise NAFSAT encou- rage les jeunes à entrepren- dre. « Le travail ne vient pas d’un seul coup. Commencez avec les moyens de bord et les choses viendront au bout de la persévérance et de l’ef- fort ». Mme Sabiou Rabé Na- fissatou invite la « clientèle soucieuse de manger sain » a venir à sa boutique.

Nafissa Yahaya

Mme Sabiou Rabé Nafissatou, promotrice de l’entreprise NAFSAT

Mme Sabiou Rabé Nafissatou

l DR l / ONEP

Un taureau conduit vers le marché de bétail

L a conduite du gros bétail à travers les rues de nos centres urbains constitue une véritable source de danger pour les usagers. Pour ce taureau visiblement furieux à l’abattoir, la tâche n’a pas été facile pour les trois gaillards mobilisés à cet effet. Non seulement, ils avaient du mal à maîtriser l’animal, mais surtout il leur a fallu à chaque tournant lancer l’alerte aux passants insouciants qui osaient s’y approcher. Car, étant per- suadés qu’avec un taureau furieux stressé, le danger est per- manent et il peut surgir à tout moment.

Cette image à ceci de pertinent qu’elle vient, une fois de plus,

relancer le débat sur la problématique de la fréquentation de la

voie publique dans nos villes par le bétail, même sous haute

escorte.

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6 Annonces

La Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA), cherche deux (2) stagiaires PIJD « COMPTABLE » pour le compte de la Direction de la Comptabilité et des Finances (DCF).

PRINCIPALES MISSIONS :

Sous la responsabilité du Directeur de la Comptabilité et des Finances, le titulaire du poste aura pour principales missions de :

-Piloter et améliorer en continue la comptabilité analytique de la CAIMA ;

-Fiabiliser l’information analytique ;

-Veiller au respect des règles d’hygiène, santé, sécurité, environnement (HSSE) au niveau de son secteur d’activités.

PRINCIPALES TACHES :

-Vérifier les documents et données relatifs au secteur d’activités ;

-Elaborer et utiliser des tableaux de bord ;

-Piloter la clôture analytique mensuelle et annuelle, (valorisation des stocks, production immobilisée, mise à jour des cycles de répartition des frais indirects/généraux, calcul des taux catégoriels, traitement des soldes

-Produire les comptes d’exploitation par produits et activités;

-Produire les budgets analytiques ;

-Piloter le paramétrage analytique du progiciel de gestion ; -Assister et conseiller les services de la CAIMA en matière de comptabilité analytique ;

-Garantir le bon fonctionnement et la fiabilité de la

comptabilité analytique ;

-Proposer des évolutions du modèle de comptabilité analytique et en suivre la mise en œuvre ;

-Proposer les évolutions du paramétrage analytiques du progiciel de gestion budgétaire et comptable ;

-Superviser les clôtures analytiques mensuelles (arrêté de gestion) et annuelle ;

-Améliorer la production des comptes d’exploitation par produits et activités ;

-Organiser la production de budgets analytiques ; -Former les utilisateurs de la comptabilité analytique ; -Assurer la coordination avec les autres unités ;

-Définir avec le prestataire chargé de la mise en place du logiciel, le paramétrage de la comptabilité analytique adaptée à l’activité et aux analyses utiles à la direction de la CAIMA ou aux opérationnels ;

-Contrôler l’utilisation correcte des codifications analytiques lors de la saisie comptable ;

-Produire des rapports trimestriels et annuels de ses activités.

CONDITIONS DE CANDIDATURE : -Etre de nationalité nigérienne ;

-Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité (le casier judiciaire faisant foi) ;

-Etre titulaire d’un des diplômes suivants : Master 1 ou Master professionnel en Comptabilité et Gestion ;

-Etre âgé au Minimum de 21 ans et 40 ans au Maximum au 01 et janvier 2022 ;

-Avoir une bonne maitrise du logiciel SAGE SAARI 100 et des logiciels informatiques de bureautique ;

-Etre physiquement apte ; -Etre immédiatement disponible.

DOSSIER DE CANDIDATURE : -Un Curriculum vitae ;

-Copie (s) légalisée d’acte de naissance ; -Un certificat légalisé de nationalité nigérienne ;

-Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois.

NATURE DU CONTRAT :

La durée du stage PIJD est de six (6) mois éventuellement renouvelable une fois pour une durée équivalente. Le stage se déroulera au siège de la CAIMA. A l’issue de la période de stage, il pourra être proposé, dans la limite des places disponibles, au stagiaire ayant donné le plus de satisfaction (aux différentes évaluations), un contrat de travail à durée déterminée (CDD) avec possibilité d’évolution vers un contrat à durée indéterminée ‘CDI’.

Les dossiers de candidature doivent être déposés à l’ANPE Niamey ou à la Direction des Ressources Humaines de la CAIMA au plus tard le lundi 14 février 2022 à 17h.

LE DIRECTEUR GENERAL HAROUNA MAHAMADOU

AVIS DE RECRUTEMENT

Deux (2) stagiaires PIJD « COMPTABLE »

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Nation 7

L

ors des travaux de la 35ème session de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gou- vernement de l’UA, tenue le samedi 06 Février 2022, à Addis-Abeba, en Éthiopie, l’an- cien Président de la République du Niger, SEM. Mahamadou Issoufou, Champion de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a présenté, son rapport sur la mise en œuvre de la ZLECAf sur la période de douze mois allant de décembre 2020 à janvier 2022. C’était en présence du Président en exercice de l'Union Africaine, des Chefs d'État et de Gouvernement, ainsi que des hauts res- ponsables de la Commission de l’Union Afri- caine.

Sur le point relatif à l’état actuel des signatures et des ratifications de l'accord portant création de la ZLECAF, le Rapporteur a indiqué que le nombre d’États signataires est toujours de 54, relevant qu’il manque toujours la signature de l’Érythrée. En revanche, a-t-il ajouté, « le nom- bre d'États parties a considérablement aug- menté, passant de 32 en décembre 2020 à 40 au 31 janvier 2022». Aussi, a-t-il invité les États signataires qui n'ont pas encore ratifié l'Accord à le faire et à déposer leurs instru- ments de ratification avant le 30 juin 2022.

Pour ce qui est de l’état d'avancement des né- gociations, le Rapport souligne que malgré la pandémie du covid-19, les négociations se sont poursuivies conformément à vos instruc- tions et orientations. Ainsi, concernant la libé- ralisation tarifaire, le nombre de pays ayant soumis leur offre tarifaire est passé de 18 en décembre 2020 à 44 pays aujourd’hui, repré- sentant 80 % des membres.

Concernant les Règles d'origine, la couverture qui était de 81 % de l'ensemble des lignes ta-

rifaires à la fin de l’année 2020 est passée au- jourd’hui à 87,7%. A ce propos, le Champion de la ZLECAF a recom- mandé aux Chefs d’Etat d’approuver la proposi- tion de la 7ème réunion du Conseil des ministres du commerce portant sur l'application provisoire des Règles d'origine des régimes commerciaux des Communautés Éco- nomiques Régionales (CER).

Concernant le commerce des services, le Rapport indique que douze (12) pays avaient fournis leurs offres à la fin de l’année 2020 : ils sont 46 aujourd’hui. Ces offres couvrent les cinq secteurs prioritaires : les communica- tions, les transports, le tourisme, les services financiers et les services commerciaux.

Au volet relatif aux négociations de la Phase II, portant sur les Protocoles sur les investis- sements, la politique de concurrence, les droits de propriété intellectuelle, le commerce électronique et les femmes et les jeunes dans le commerce, le rapport recommande d'inclure le Protocole sur les femmes et les jeunes dans le champ d'application de l'Accord de la ZLE- CAf.

Au niveau du second point relatif à l’état d'avancement de la mise en œuvre de la ZLE- CAf, le rapport souligne, en ce qui est de l’opé- rationnalisation du Secrétariat de la ZLECAf, que « les postes de la Phase I sont tous pour- vus ou en voie de l’être, dans le respect de la

représentation régionale égale et de la parité hommes-femmes ».

Le rapport a d’autre part édifié les participants sur le mécanisme de règlement des diffé- rends, la collaboration avec les Communautés économiques régionales, et l’engagement avec le secteur privé à travers notamment l'ac- célération du partenariat public-privé (PPP).

Le rapport a également dressé l’état d’avan- cement sur la collaboration avec les parte- naires (Afreximbank et la Banque Africaine de Développement) ; du Fonds de développe- ment automobile pour lequel il a été déjà mo- bilisé, grâce à Afreximbank, une facilité d'un milliard de dollars ; du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) lancé en juillet 2019 à Niamey ; de la collaboration avec la Banque africaine de développement ; ainsi que le point relatif aux autres programmes pertinents de la ZLECAf.

Abordant le point relatif aux défis et recom- mandations, SEM. Mahamadou Issoufou, a

d’abord attiré l’attention de l’assistance sur les défis qui assaillent l’Afrique. « Notre Continent fait face à des défis multiformes : défi institu- tionnel, sécuritaire, climatique, défi de déve- loppement économique et social. Il représente 17 % de la population mondiale, mais ne contribue qu'à hauteur de 3 % au PIB mondial.

Pour relever ces défis, notre continent a be- soin d’infrastructures, d’industries, d’un sec- teur agricole dynamique et de commerce intra-africain. Avec des économies extraver- ties, l’Afrique est toujours dans le pacte colo- nial. Elle exporte des produits à faible valeur ajoutée (les matières premières) et importe des produits à forte valeur ajoutée (produits finis) », a-t-il fait remarquer.

Estimant qu’il faut mettre fin à cette asymétrie qui est une des sources de notre appauvris- sement, il a souligné la nécessité d’accélérer la mise en place de la ZLECAf mais aussi celle des autres projets et programmes de l’Agenda 2063. « La mise en œuvre de ces plans et programmes peut contribuer à la ri- poste post-COVID que nécessite l’économie du continent. La ZLECAf est sur la bonne voie

», a-t-il ajouté.

Aussi, dans la perspective de l’accélération de la ZLECAF, le Champion de la ZLECAf, a re- commandé que le thème de l’année 2023 soit : « Accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf ». Dans cette même perspective, il a proposé la convocation de sommets extraor- dinaires consacrés à la ZLECAf pendant deux années consécutives. Cela permettra, selon lui, aux Chefs d’Etat de continuer à être saisis de ce dossier phare et prioritaire de l’Agenda 2063.

L’

Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC) a organisé hier, au centre Mahatma Ghandi de Niamey, une rencontre avec les secrétaires généraux des Institutions de la République et des Minis- tères. Cette rencontre présidée par le direc- teur de cabinet du Premier Ministre, M.

Laouali Chaïbou, et qui fait suite à celle tenue avec les ministres, vise essentiellement à ob- tenir l’adhésion, le soutien et l’implication de tous les acteurs pour permettre à l’Agence Na- tionale d’Economie des Conférences (ANEC) d’accomplir sa mission et d’atteindre ses ob- jectifs

Dans son intervention, le directeur de cabinet du Premier Ministre, M. Laouali Chaïbou a rappelé que le Niger à la faveur de la tenue de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouver- nement de l’Union Africaine en juillet 2019 s’est doté d’importantes infrastructures et d’un savoir-faire en matière d’organisation des évè- nements internationaux. Notre pays a mainte- nant le moyen de son ambition avec la construction des nouvelles infrastructures, la disponibilité des compétences humaines au point et un savoir-faire sur mesure, a-t-il sou- tenu. Il s’agit de la modernisation et l’extension de l’Aéroport Diori Hamani de Niamey ; la ré- novation et l’extension du Palais des Congrès

de Niamey ; la construction d’une cité Prési- dentielle ; la construction d’une voie expresse ainsi que la construction des Hôtels et appar- tements de grand standing. Aussi, la construc- tion et l’opérationnalisation du Centre international des Conférences Mahatma Ghandi viennent compléter les dispositifs. Sur le plan humain, près de 10.000 personnes ont été formées dans les domaines de la sécurité, de l’hôtellerie, du protocole, de la santé, du transport et de la communication. Cette vo- lonté politique a été, a souligné le directeur de cabinet du Premier Ministre, surtout marquée par la création d’une structure dédiée à savoir : l’Agence Nationale de l’Economie des Confé- rences (ANEC) qui a pour mission d’assurer une contribution positive à l’économie natio- nale en faisant désormais des conférences et des évènements internationaux une source de création de revenus substantiels et d’emplois pour le Niger. Cette vision, a-t-il ajouté, a été renforcée dans le programme de Renaissance Acte 3 du Président de la République Moha- med Bazoum. Ainsi, a expliqué M. Laouali Chaïbou, deux mois seulement après sa no- mination le Premier Ministre, Chef de Gouver- nement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le 18 juin 2021, un séminaire gouver- nemental au cours duquel un exposé sur le

dispositif mis en place pour le développement de l’économie des confé- rences a été présenté aux ministres. A la suite de ce séminaire, une note circu- laire a été adressée le 27 juillet 2021 à tous les chefs d’institution, le mi- nistres et les autres res- ponsables de démembrement de l’Etat pour les inviter à mettre en place toutes les me- sures d’accompagnement nécessaire au développe-

ment de l’économie des conférences. Malgré l’avènement de la COVID-19, à peine deux ans après sa création, l’ANEC est devenue aujourd’hui opérationnelle, tous les postes es- sentiels sont pourvus et les outils nécessaires à son fonctionnement sont mis en place, a-t-il indiqué. Ainsi, a souligné le directeur de cabi- net du Premier Ministre, des actions de pro- motion parfois de haut niveau ont été entreprises aussi bien à l’intérieur qu’à l’exté- rieur du pays durant l’année écoulée. Grâce à tous ces efforts et malgré la persistance de cette pandémie notre pays a enregistré plus

de 40 événements internationaux en 2021, et à ce jour, plus de 20 évènements sont annon- cés pour l’année 2022, a annoncé M. Laouali Chaïbou. Il a en outre relevé avec satisfaction que l’Agence Nationale d’Economie des Conférences (ANEC) a été certifiée membre de l’UCCA, la référence mondiale dans l’in- dustrie des conférences internationales.

L’assistance a également eu droit à une pré- sentation du dispositif mis en place et les en- jeux de l’économie des conférences par le directeur général de l’ANEC, M. Mohamed saidil Moctar.

Le Champion de la ZLECAf présente son Rapport lors de la 35 ème session de la Conférence des Chefs d'Etat de l’UA, à Addis-Abeba, en Éthiopie

Des avancements tous azimuts et des recommandations pertinentes

Par Assane Soumana

Ouverture de la réunion des secrétaires généraux des Institutions de la République et des Ministères

Faire du Niger une destination préférée pour l’organisation des conférences et autres évènements internationaux

Par Aïchatou Hamma Wakasso SEM. Mahamadou Issoufou

l DR

La réunion de l’ANEC avec les SG des Institutions et Ministères

l Aboubacar Abzo / ONEP

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Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies est la plus grande organisation humanitaire qui lutte contre la faim dans le monde. Au Niger, le PAM répond aux besoins des femmes, hommes, garçons et filles pauvres depuis 1968. Nous travaillons pour atteindre l’objectif faim Zéro d’ici 2030 en soutenant les efforts du gouvernement et des communautés sur deux fronts, sauver des vies et changer les vies.

Pour sauver des vies nous intervenons dans les zones de crise. Nous sommes présents dans le bassin du lac Tchad où les violences liées au conflit avec Boko Haram ont engendré le déplacement de milliers de personnes. Cette crise a déstabilisé la région de Diffa au Niger, précipitant aussi les populations locales dans une grande vulnérabilité.

La frontière avec le Mali fait également l’objet d’une instabilité croissante. Le PAM fournit une assistance alimentaire dans ces zones pour venir en aide aux victimes des conflits, les réfugiés, déplacés, retournés et les populations locales hôtes.

Pour changer les vies, le PAM travaille à travers tout le Niger afin que les populations deviennent plus résistantes aux chocs, notamment climatiques, qui menacent les capacités agricoles et les moyens de subsistance des nigériens les plus vulnérables. Notre paquet d’activités intégrées couvre la nutrition, les cantines scolaires et l’assistance technique pour la récupération des terres. Le PAM achète une partie de ses vivres localement et auprès des petits producteurs pour redynamiser l’économie nationale et locale. Nous mettons l’accent sur le renforcement des capacités du gouvernement et des

communautés dans ce pays frappé par des chocs répétés.

Ainsi, les populations parviennent à briser le cercle vicieux de la pauvreté et à envisager l’avenir sous un meilleur jour.

Le PAM gère les services aériens humanitaires des Nations Unies, UNHAS. Certaines régions sont éloignées de la capitale. Grâce à ses appareils, UNHAS permet à l’ensemble du personnel humanitaire présent au Niger d’atteindre rapidement et en toute sécurité le lieu des opérations humanitaires. Cela contribue à atteindre les personnes vulnérables, même dans les zones les plus difficiles d’accès.

Des études indépendantes ont démontré que les interventions du PAM au Niger portent leurs fruits. Ces résultats nous confirment que nos efforts menés en appui au gouvernement contribuent, avec le soutien de nos bailleurs, à accompagner le développement du Niger.

Pour plus d’informations, suivez les activités du PAM sur http://fr.wfp.org/ Twitter / Facebook

Le PAM Niger recrute pour le poste ci-après : 1.- Titre du poste : Programme Associate (analyse de sécurité alimentaire et suivi-évaluation) GS6 Diffa (Republication).

- Nombre de postes : 01.

- Unité : RAM (Research Assessment and Monitoring).

- Type de contrat : Fixed Term (FT).

- Période de publication : 08 au 22 Février 2022.

- Niveau d’études : Diplôme d'études secondaires.

- Lieu d’affectation : Sous Bureau de Diffa.

- Candidats externes :

https://career5.successfactors.eu/sfcareer/jobreqcaree rpvt?jobId=157422&company=C0000168410P&st=23A C873C015CB59FB0363F9864F98E83A248D4D9 - Candidats du PAM :

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Termes et conditions

-- Rémunération : selon la grille des salaires des Nations- Unies.

-- Éligibilité : Cet avis est ouvert aux candidats de nationalité nigérienne. Les candidatures féminines sont vivement encouragées. La préférence sera accordée aux candidates féminines qualifiées.

-- Les candidatures reçues après la date de clôture ne seront pas considérées. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

-- Délai de soumission : 08 au 22 Février 2022.

-- Les dossiers doivent être envoyés uniquement en ligne à travers le système de recrutement en ligne du PAM. Pour consulter la description de poste et postuler à cette offre, veuillez vous rendre sur http://www1.wfp.org/careers/job-openings pour afficher les offres d'emploi et accéder à la liste complète des offres d'emploi actuellement disponibles; cliquez sur

"Rechercher des offres". Les filtres peuvent également être utilisés pour mieux correspondre aux critères de recherche. Pour soumettre votre candidature (veuillez noter que vous devez compléter votre CV en ligne pour que votre candidature soit correctement soumise.

AVIS DE VACANCE DE POSTE

Le PAM offre des opportuinités égales à tous Les candidatures féminines sont vivement encouragées

Le Président du Conseil d’Administration de la Banque Internationale pour l’Afrique au Niger (BIA- NIGER) à l’honneur d’inviter Mesdames et Messieurs les Administrateurs à assister à la réunion du Conseil d’Administration qui aura lieu par visioconférence le mardi 15 février 2022 à 11heures, à la salle de réunion de l’Hôtel BRAVIA à l’effet de délibérer et statuer sur l’ordre du jour suivant : 1.- Examen et adoption de l’ordre du jour ;

2.- Approbation du procès-verbal du Conseil d’Administration du 30 novembre 2021 ; 3.- Suivi des décisions et recommandations du Conseil d’Administration ;

4.- Situation des mandats des Administrateurs et Dirigeants sociaux ;

- Point sur les déclarations de conflit d’intérêts et les déclarations sur l’honneur au titre de l’exercice 2022

- Point sur l’examen annuel du statut des Administrateurs Indépendants

5.- Présentation du rapport d’activité de la Direction Générale pour l’exercice clos le 31 décembre 2021 ;

6.- Présentation du rapport du Comité d’Audit ;

- Examen et adoption du rapport semestriel sur le contrôle interne au 31 décembre 2021 - Présentation du rapport semestriel sur l’évaluation du risque de non-conformité 7.- Présentation du rapport du Comité des Risques :

- Examen et adoption du dispositif d’appétence aux risques et de la cartographie des risques révisée

- Présentation du rapport sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

8.- Présentation des rapports des Commissaires aux Comptes ;

9.- Examen et arrêté des comptes au 31 décembre 2021 et proposition d’affectation des résultats;

10.- Lecture et approbation du rapport de gestion du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2021 ;

11.- Proposition de détermination de l’enveloppe globale des indemnités de fonction à allouer aux Administrateurs au titre de l’exercice 2022 ;

12.- Examen et autorisation de conventions réglementées / approbation de crédits aux parties liées et aux dirigeants ;

13.- Convocation de l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle et projet de texte de résolutions à soumettre aux Actionnaires ;

14.- Examen et adoption de la Stratégie de Crédit au titre de l’exercice 2022 ; 15.- Examen et adoption du socle documentaire ;

16.- Compte-rendu des décisions d’approbation de crédits par le Comité de Crédit Interne et le Comité Supérieur de Crédit et de Recouvrement ;

17.- Questions diverses ;

18.- Pouvoirs en vue des formalités.

LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

AVIS DE CONVOCATION S S a a h h e e l l e e t t S S a a h h e e l l D D i i m m a a n n c c h h e e abonnement en ligne sur le Site web :

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