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MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Le jour de notre fête nationale, le pays se retrouve autour de ses forces armées, qui sur notre territoire et partout dans le monde, défendent les valeurs de la République et protègent les français.

Ce 14 Juillet, nous commémorons le 70e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. La France est sortie la tête haute de ce long conflit.

En créant l’Ordre de la Libération, le général de Gaulle a voulu récompenser ceux qui avaient pris une part déterminante à cette action patriotique. Aujourd’hui les Compagnons de la Libération sont les derniers survivants mais aussi les villes et les unités militaires qui furent les acteurs de cette résistance héroïque.

L’emblème de l’Ordre ouvrira la cérémonie en se déployant pendant le tableau initial. Il la clôturera en étant à nouveau présenté au public.

Le 14 Juillet la France invite traditionnellement certains amis ou alliés à participer au défilé. Cette année, les troupes mexicaines seront présentes aux côtés de leurs frères d’armes français et se présenteront face au Président des États-Unis du Mexique, M. Peña Nieto que notre pays accueille en visite d’État.

Notre fête nationale mettra aussi en avant les soldats qui se sont illustrés au cours de ces 12 derniers mois en opérations extérieures, notamment en République centrafricaine, au Mali et en Irak.

Elle soulignera le rôle de l’opération Sentinelle qui mobilise depuis déjà six mois des milliers de policiers, de militaires et de gendarmes pour protéger les sites les plus sensibles.

J’ai également tenu à associer les personnels qui se sont engagés avec une exemplaire détermination dans la lutte contre le virus Ebola.

L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense a 100 ans. Depuis sa création, il conserve les images de nos interventions militaires. Nos armées furent d’ailleurs pionnières dans la couverture des actions de guerre à des fins historiques et mémorielles. Elles nous permettent de disposer d’images précieuses qui sont autant de trésors visuels et sonores.

Les manifestations qui ont suivi les attentats qui nous ont frappés au mois de janvier 2015 ont montré l’engagement des français à défendre les principes qui fondent notre société. Cet engagement, il est aussi celui des jeunes du service civique. Ils participeront donc eux aussi aux animations de cette commémoration.

Ainsi le 14 Juillet, la Nation sera rassemblée autour de tous ceux qui la servent.

Vive la République ! Vive la France !

François Hollande

MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

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MESSAGE DU MINISTRE DE LA DÉFENSE

Chaque année pour le 14 Juillet, la France honore ses soldats. Cette année, les Français sont plus que jamais unis autour de ces femmes et de ces hommes qui leur inspirent reconnaissance et fierté. Fierté pour chacune des actions conduites par nos soldats tout au long de l’année, au plus loin de nos frontières ou au plus près de nos foyers. Souvent, leur discrétion les écarte de nos regards ; mais en ce jour de fête, où la Nation contemple ceux qui veillent au quotidien sur sa tranquillité, nous leur témoignons toute notre reconnaissance.

Fierté, aussi, pour la mobilisation exceptionnelle de nos forces armées sur le territoire national, décidée par le Président de la République au lendemain des attentats qui, du 7 au 9 janvier, ont visé la France en son cœur. Cet engagement sans précédent a montré une fois de plus l’immense professionnalisme, la réactivité et le dévouement, mais aussi le courage et le sang-froid des hommes et des femmes qui servent notre pays à travers sa Défense. Désormais, ils sont 7 000 déployés en permanence dans le cadre de l’opération Sentinelle, pour veiller sur les sites les plus sensibles et, de la sorte, sur la sécurité de nos familles et la quiétude de notre cadre de vie.

Fierté, pour tous nos militaires qui combattent sur les fronts des opérations extérieures. Au Sahel comme au Levant, en Centrafrique comme dans le golfe de Guinée, ils luttent, avec un courage qui impose le respect, avec une détermination qui force l’admiration, ici contre la menace du terrorisme djihadiste, là pour rétablir la paix et la sécurité des personnes, au sein d’immenses régions qui en ont été privées. Sur tous ces théâtres, nos armées font la preuve de leur grande valeur, au service de la France et de tous nos concitoyens. C’est pourquoi, en ce jour, nous leur exprimons toute notre reconnaissance.

La fête nationale est un moment de fierté collective. C’est un moment de recueillement aussi. À l’instant où leurs camarades défilent, nous gardons en mémoire nos soldats tombés cette année. Ils sont morts pour la France. Nous pensons à leurs familles, qui ont besoin de la chaleur d’un pays rassemblé autour d’elles.

Mais nous pensons aussi à nos soldats blessés, à tous ceux qui ont enduré, dans leur chair et dans leur âme, les combats qu’ils ont livrés pour la France. Le 14 Juillet est ainsi l’occasion d’un hommage, inscrit dans tous les cœurs, aux hommes et aux femmes qui veillent sur notre sécurité commune et garantissent, parfois au péril de leur vie, le respect de notre souveraineté. Plus que jamais, leur mission continue. Face à des menaces qui sont à la fois directes et durables, les Français comptent plus que jamais sur leurs armées. En retour, ces dernières savent pouvoir compter sur la Nation. C’est tout le sens de l’actualisation de la loi de programmation militaire, qui porte en particulier une augmentation signalée de notre dépense de défense, à la hauteur des défis que nos armées doivent aujourd’hui relever.

Bravo à nos soldats. Les derniers mois les ont particulièrement mobilisés, mais ils ont toujours répondu présent.

Ils méritent la confiance que les Français placent en eux, et qu’ils leur expriment avec force à l’occasion de ce 14 Juillet.

Jean-Yves Le Drian

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DÉROULEMENT DU DÉFILÉ

Présenté par le général d’armée Pierre de Villiers, Chef d’état-major des armées (CEMA), le défilé est commandé par le général d’armée Hervé Charpentier, Gouverneur militaire de Paris (GMP), officier général de la zone de défense et de sécurité en Île-de-France.

Précédé par la parade des formations et communes « Compagnons de la Libération » et par le défilé des avions, le défilé à pied est ouvert par un détachement interarmées mexicain, suivi par les écoles militaires, les écoles du ministère de l’Intérieur, ainsi que des unités des trois armées, du service de santé des armées, de la gendarmerie, de la police et des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels. Le défilé des troupes à pied est traditionnellement clôturé par la Légion étrangère qui défile sur un pas plus lent que les autres unités de l’armée française (88 pas/minute contre 115).

Le défilé des troupes à pied est suivi du défilé des hélicoptères, des troupes motorisées, puis de celui des troupes montées.

9 h 20 Fin de la mise en place des troupes à pied et motorisées sur le site Étoile/Champs-Élysées.

9 h 30 Inspection des troupes par les officiers généraux commandant les défilés à pied et motorisé.

9 h 45 Fin de la mise en place des détachements d’honneur de la garde républicaine, place de l’Étoile et place de la Concorde.

10 h 10 Arrivée du Président de la République, avenue de Friedland. Accueil par le CEMA, accompagné du GMP. Revue des troupes.

10 h 25 Honneurs rendus au Président de la République place de la Concorde par le 1er Régiment d’infanterie (1er RI) de la garde républicaine. Accueil par le Premier ministre, M. Manuel Valls, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, le secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire, M. Jean-Marc Todeschini, et le chef d’état-major particulier du Président de la République, le général d’armée Benoît Puga.

10 h 30 Animation d’ouverture.

10 h 45 Défilé des avions commandé par le général de division aérienne Jean-Christophe Zimmermann, commandant en second la défense aérienne et les opérations aériennes.

10 h 55 Défilé des troupes à pied commandé par le général de brigade Henry Bazin, général adjoint engagements auprès du GMP.

11 h 30 Défilé des hélicoptères commandé par le général de division aérienne Jean-Christophe Zimmermann.

11 h 35 Défilé des troupes motorisées commandé par le général de division Philippe Pontiès, commandant l’état-major de force n° 3 de Marseille.

11 h 45 Défilé des troupes montées.

11 h 50 Animation de clôture.

11 h 55 Départ du Président de la République.

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LE DÉFILÉ 2015 EN CHIFFRES

DÉFILÉ DES AVIONS

55 appareils : 46 de l’armée de l’air dont 1 belge et 2 espagnols, 6 de la marine nationale, 3 de la sécurité civile.

DÉFILÉ À PIED

3 501 hommes, 3 aigles et 3 buses.

DÉFILÉ DES HÉLICOPTÈRES

31 appareils : 16 de l’aviation légère de l’armée de terre, 7 de l’armée de l’air, 4 de la marine nationale, 3 de la gendarmerie nationale et 1 de la sécurité civile.

DÉFILÉ DES TROUPES MOTORISÉES 208 véhicules dont 62 motos.

DÉFILÉ DES TROUPES MONTÉES 237 chevaux.

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RAPPEL HISTORIQUE DU DÉFILÉ MILITAIRE DU 14 JUILLET

Le 14 juillet 1790, les Fédérés partis de la place de la Bastille traversent Paris, précédés et suivis de la garde nationale, en direction du Champ-de-Mars où se déroule, dans un esprit d’union républicaine, la fête de la Fédération universelle de France qui commémore le premier anniversaire de la prise de la Bastille. Jusqu’au Directoire, l’aspect militaire du défilé ne constitue pas l’essentiel de la commémoration.

En 1797-1798 cependant, l’armée joue un rôle prédominant. Elle ne se contente pas de défiler, mais offre aux Parisiens une simulation de combat. À partir du Consulat (1799-1804), la célébration du 14 Juillet perd son caractère populaire et voit le défilé militaire s’imposer. La date symbolique du 14 Juillet se voit même supplantée par des anniversaires liés à la vie de Bonaparte, voire plus tard à la monarchie restaurée. La IIIe République remet le 14 Juillet à l’honneur. C’est avec le décret du 6 juillet 1880 que fêtes nationale et militaire coïncident sans être jamais plus dissociées.

De 1880 à 1914, la fête du 14 Juillet s’est déroulée à Longchamp. Interrompue pendant la première guerre mondiale, la célébration reprend en 1919 sur les Champs-Élysées.

Le 14 juillet 1939, dernier anniversaire avant la seconde guerre mondiale, marque aussi le 150e anniversaire de la Révolution. Les fêtes se déroulent du 12 au 16 juillet, rendant un triple hommage au drapeau, à l’armée et à l’empire. Un défilé de 300 000 hommes a lieu de l’Arc de Triomphe à la Concorde.

Le défilé du 14 juillet 1945 marque la Victoire. Depuis cette date, les défilés du 14 Juillet sont l’occasion pour les armées de se présenter devant les Français et de mettre tout particulièrement à l’honneur les unités ayant participé aux opérations extérieures.

De 1974 à 1979, le lieu de célébration du défilé varie :

• 14 juillet 1974 : Bastille-République

• 14 juillet 1975 : Cours de Vincennes

• 14 juillet 1976 : Champs-Élysées

• 14 juillet 1977 : École militaire

• 14 juillet 1978 : Champs-Élysées

• 14 juillet 1979 : République-Bastille

Depuis 1980, les Champs-Élysées sont redevenus le cadre du défilé.

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ROND-POINT DES CHAMPS-ÉLYSÉES

PLACE CLEMENCEAU

ÉCLATEMENT

AV. FOCH AV. V.HUGO AV. KLÉBER

AV. D'IÉNA

AV. MARCEAU AV. DE LA

GRANDE ARMÉE AV. CARNOT

AV. MAC MAHON AV. DE WAGRAM AV. HOCHE AV. FRIEDLAND

AV. GEORGE V R. GALILÉE

R. BASSANO

V SANTÉ

REA VÉTÉRINAIRE MATÉRIEL INCENDIE PSI V

DISPOSITIF DES TROUPES

MOTORISÉES

DISPOSITIF DES TROUPES

À PIED

V

PC MOUVEMENT

PSI

PSI

PC CONCORDE PSI

FORMATIONS À L’HONNEUR DÉFILÉ

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SCHÉMA DU DISPOSITIF DU SITE

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DISPOSITIONS PRÉVUES POUR LA PRESSE

Accréditations des journalistes

Les journalistes souhaitant se faire accréditer pour les tribunes réservées à la presse sont invités à se renseigner auprès du comité de liaison de la presse.

Tel. : 06 27 31 13 35

Courriel : contact@lecomitedeliaisondelapresse.fr

Ils peuvent également s’adresser au centre de presse du ministère de la Défense - Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICOD)

Tél. : 01 44 42 54 02

Courriel : presse@dicod.defense.gouv.fr

Les cartes d’accès pour les véhicules techniques doivent également être demandées au comité de liaison de la presse. Les véhicules privés ne sont pas admis.

Aide à la presse

Des officiers de presse du ministère de la Défense se tiendront dans les tribunes « presse », à la disposition des journalistes.

Contact DICoD

Centre de presse de la DICoD Capitaine Marc Dejean

Tél. : 01 44 42 53 20 ou 06 08 47 24 10 Fax : 01 44 42 41 22

Courriel : presse@dicod.defense.gouv.fr

Tous les renseignements sont disponibles sur le site du ministère de la Défense : http://www.defense.gouv.

fr/salle-de-presse

Préreportages, informations sur les coulisses du défilé

Un site Internet dédié, « 14 juillet 2015, les coulisses du défilé », est mis en ligne par le service de communication du Gouverneur militaire de Paris (GMP). Une cellule presse est activée au cabinet du GMP à partir du 3 juillet 2015 jusqu’au 15 juillet inclus. Elle a pour mission d’assurer la coordination des actions de communication durant la phase de répétitions à Versailles-Satory (Yvelines), à Brétigny-sur-Orge (Essonne) et sur les Champs-Élysées.

Contact GMP

Service de communication du GMP.

Hôtel national des Invalides 129 rue de Grenelle 75007 Paris

Chef du centre presse principal Invalides Capitaine Adeline Motsch

Tél. : 06 32 13 05 31 Centre presse principal Invalides :

Tél. : 01 44 42 50 82, 01 44 42 52 04, 01 44 42 52 15 Courriel : 14juillet.gmp@terre-net.defense.gouv.fr

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PARTICIPATION DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Le ministère de la Culture et de la Communication participe traditionnellement à l’organisation de la cérémonie du 14 Juillet.

Sous l’Ancien Régime et au XIXe siècle, le service des bâtiments du Roi (ou de l’Empereur) était chargé de l’organisation des fêtes royales (ou impériales). De manière plus naturelle ce service, réorganisé par la République sous le nom de service des palais nationaux, a assuré l’organisation des cérémonies nationales.

Puis, par décret de 1945, «l’ordonnance des cérémonies publiques» a été confiée à ce qui est maintenant la direction générale des patrimoines.

Aujourd’hui, l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture, établissement public du ministère de la Culture et de la Communication, est chargé, sous la responsabilité de la sous-direction des monuments historiques et espaces protégés, de la mise en place des tribunes sur les Champs-Élysées et la place de la Concorde, ainsi que de la gestion des invitations.

MAÎTRISE D’OUVRAGE DÉLEGUÉE

Oppic - Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture

30, rue du Château des rentiers CS61336

75647 Paris cedex 13 Tél. : 01 44 97 78 00 FINANCEMENT Ministère de la Culture et de la Communication Direction générale des patrimoines

Sous-direction des monuments historiques et des espaces protégés

182, rue Saint-Honoré 75001 Paris Tél. : 01 40 15 80 00

ORGANISATION

TECHNIQUE DU CHANTIER Maîtrise d’œuvre

Groupement : GECELE ARCHITECTURE (mandataire)

27, rue Eugène Varlin 92240 MALAKOFF GEC INGENIERIE

134 bis, rue du vieux pont de Sèvres

92100 Boulogne-Billancourt DELTA PARTNERS 17, rue du Colisée 75008 Paris CASSO & ASSOCIES 52, rue Jacques Hillairet 75612 Paris Cedex 12

Contrôleur technique Bureau Veritas – Agence Paris 21/23, rue des Ardennes 75936 Paris cedex 19 Coordonnateur SPS BECS

114, rue Gallieni 92100 BOULOGNE

ENTREPRISES

Tribunes - Habillage - Mobilier Groupement :

- GL évents Services Route de Grigny – BP 40 69530 BRIGNAIS - Jaulin SA 10, rue Lindbergh 91380 CHILLY-MAZARIN

Charpentes métalliques Normandie Structures ZI Porte Rouge 27150 Etrepagny Électricité - Balisage Bouygues énergie servies 20, route de la Longueraie 91270 Vigneux-sur-Seine

Contrôle d’accès - Gardiennage V.I.P. sécurité

94, avenue Victor Hugo 92100 Boulogne-Billancourt Conception tribune présidentielle Marie-Christine Dorner 34, rue Saint-Dominique 75007 Paris

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OUVERTURE DU DÉFILÉ

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SOMMAIRE DE L’OUVERTURE DU DÉFILÉ

Revue des troupes . . . .10 Déroulement des honneurs rendus au Président de la République . . . .11 Animation d’ouverture . . . .12

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TROMPETTE-MAJOR 1 TIMBALIERS 2

FANFARE 35

CDT DE RÉGIMENT ÉTENDARD 3 CDT ESCADRON CHEFS DE PELOTON 2

ESCADRON 1 AVANT-GARDE 48

VLRA PRÉSIDENTIEL

OFFICIER DE PORTIÈRE

CDT ESCADRON CHEFS DE PELOTON 2 ESCADRON 2 ARRIÈRE-GARDE 48

VLRA DE REMPLACEMENT

FRONT DES TROUPES

CEMA ADC PR

GMPADC

FANION

FLANCS-GARDES 6+6

OUVERTURE DU DÉFILÉ

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REVUE DES TROUPES

La revue des troupes est passée par le Président de la République, le CEMA et le GMP, dans deux Véhicules légers de reconnaissance et d’appui (VLRA).

Dans le premier VLRA prennent place le Président de la République, le CEMA et l’aide de camp du Président de la République.

Le GMP, son aide de camp et son porte-fanion se placent dans le second VLRA.

Les deux VLRA s’insèrent au sein de la grande escorte à cheval de la garde républicaine qui débute immédiatement son mouvement.

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CHEVAUX DE MARLY

Place de la Concorde

TRIBUNE

MPTDM M AIR

M TRS

Musique de la garde républicaine

2e RI 1er RI

HONNEURS, PLACE DE LA CONCORDE

ESCORTE À CHEVAL

GA RD E 21 4 6 8

SENS DE LA REVUE

D

B

A C E

3 8 1

5 6

1 2 4 1 PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE 2 PREMIER MINISTRE 3 MINISTRE DE LA DÉFENSE

4 SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUX ANCIENS COMBATTANTS ET À LA MÉMOIRE

5 CHEF D'ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES 6 CHEF DE L’ÉTAT-MAJOR PARTICULIER 7 GOUVERNEUR MILITAIRE DE PARIS 8 COMMANDANT DES TROUPES

65 23 4 7

3 5 7

7

A ACCUEIL : • PREMIER MINISTRE

• MINISTRE DE LA DÉFENSE

• SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUX ANCIENS COMBATTANTS ET À LA MÉMOIRE

• CHEF D'ÉTAT-MAJOR PARTICULIER B HONNEUR AU PRÉSIDENT - HYMNE NATIONAL C REVUE DES TROUPES

D SALUT DU COMMANDANT DES TROUPES E DÉPLACEMENT VERS LA TRIBUNE PRÉSIDENTIELLE

OUVERTURE DU DÉFILÉ

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DÉROULEMENT DES HONNEURS RENDUS AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Le Président de la République, descend du premier VLRA, suivi par le CEMA.

Il est accueilli par le Premier ministre, le ministre de la Défense, le secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire et le chef d’état-major particulier de la Présidence de la République.

Le GMP descend du second VLRA et rejoint le Président de la République.

La fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine arrête de jouer.

Le Président de la République se dirige vers le drapeau du 1er RI de la garde républicaine.

La musique joue Aux Champs pendant le déplacement puis La Marseillaise lorsque les autorités ont rejoint leurs emplacements.

Le drapeau s’incline à l’horizontale.

Le Président de la République passe le détachement d’honneur en revue.

La musique joue la Marche de la garde consulaire à Marengo.

En fin de revue, le Président de la République se retourne pour recevoir le salut du colonel commandant le 1er RI de la garde républicaine.

Le Président de la République gagne la tribune officielle.

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OUVERTURE DU DÉFILÉ

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ANIMATION D’OUVERTURE

Cette année, l’animation d’ouverture qui précède le défilé met à l’honneur l’Ordre de la Libération.

Face à la tribune présidentielle, défilent en V, les 13 drapeaux et les deux fanions des 15 unités décorées de l’Ordre de la Libération : la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), le régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie (représenté par le 3e régiment d’infanterie de marine), le régiment de marche du Tchad, le 2e régiment d’infanterie de marine, les 1er et 3e régiments d’artillerie de marine, le 1er régiment de spahis, le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine, le 501e régiment de chars de combat, le sous-marin nucléaire d’attaque Rubis, la frégate légère furtive Aconit, l’école des fusiliers marins, l’escadron de chasse 02.005 « Île-de-France », l’escadron de chasse 03.030 « Lorraine » et le régiment de chasse 02.030

« Normandie-Niemen ».

À la pointe du V, cinq jeunes volontaires portent les coussins brodés au nom des villes Compagnons de la Libération : Grenoble, l’Île de Sein, Nantes, Paris et Vassieux-en-Vercors. Chacun de ces jeunes est originaire d’une de ces cinq villes.

Au centre du V, défilent en croix de Lorraine, le chœur de l’armée française dont l’uniforme blanc constitue le corps de la croix, et la musique des équipages de la flotte de Toulon dont l’uniforme bleu marine compose les traverses.

Les défilants sont placés sous l’autorité du colonel Nicolas Heuze, chef de corps de la 13e DBLE.

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OUVERTURE DU DÉFILÉ

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L’ ORDRE DE LA LIBÉRATION

Le défilé du 14 Juillet 2015 met à l’honneur l’Ordre de la Libération, alors que cette année marque les dernières commémorations du 70e anniversaire de la Libération de la France et de la victoire sur le nazisme.

Crée par le général de Gaulle le 16 novembre 1940 à Brazzaville, l’Ordre de la Libération est destiné à récompenser les personnes ou les collectivités, militaires ou civiles, qui se sont distinguées dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire. Il est le deuxième ordre national français après la Légion d’honneur et ne comporte qu’un seul et unique grade.

Décoration récompensant des mérites exceptionnels, la Croix de la Libération, insigne de l’Ordre, cristallise toute la symbolique de cette décoration originale : un écu de bronze portant un glaive surchargé d’une croix de Lorraine noire avec au revers la devise « Patriam servando victoriam tulit » (« En servant la Patrie, il a remporté la Victoire ») ; un ruban de décoration alliant le noir du deuil de la France opprimée par les envahisseurs au vert de l’espérance de la Patrie.

1 036 personnes, 5 communes (Grenoble, l’Île de Sein, Nantes, Paris, Vassieux-en-Vercors) et 18 unités combattantes (bataillon de marche n°2, 13e demi-brigade de Légion étrangère, bataillon d’infanterie de marine du Pacifique, régiment de marche du Tchad, 2e régiment d’infanterie coloniale, 1er régiment d’artillerie coloniale, 1/3e régiment d’artillerie coloniale, 1er régiment de marche de spahis marocains, 501e régiment de chars de combat, escadrille française de chasse n°1, régiment de chasse Normandie-Niemen, 2e régiment de chasseurs parachutistes de l’armée de l’air, groupe de bombardement Lorraine, groupe de chasse Île -de- France, groupe de chasse Alsace, sous-marin Rubis, corvette Aconit, 1er régiment de fusiliers marins) se sont vu attribuer cette décoration entre le 29 janvier 1941 et le 23 janvier 1946, date à laquelle l’Ordre est forclos.

Il n’est rouvert par le général d e Gaulle qu’en deux occasions exceptionnelles, en 1958 pour Winston Churchill et en 1960 pour le Roi Georges VI, à titre posthume, portant ainsi à 1 038 le nombre de Compagnons.

Fin 2012, la Chancellerie de l’Ordre de la Libération a transféré ses attributs aux cinq communes Compagnons de la Libération, lors d’une cérémonie présidée par le Premier Ministre aux Invalides. Cette passation de pouvoirs du Conseil de l’Ordre à un Conseil national des communes permettra de perpétuer à jamais ce symbole de la Résistance

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OUVERTURE DU DÉFILÉ

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LE SERVICE CIVIQUE

Créé par la loi du 10 mars 2010 et soutenu par un large consensus politique, intégré dans le code du Service national, le Service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans sans condition de diplôme. Le Service civique peut être effectué auprès d’associations, de collectivités territoriales ou d’établissements publics, hôpitaux, préfectures etc, sur une période de 6 à 12 mois, en France ou à l’étranger, dans 9 grands domaines reconnus d’utilité publique pour la Nation:

culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éducation pour tous, environnement, intervention d’urgence, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité, sport. Dans les Antilles, par exemple, les volontaires se sont illustrés en participant à la lutte contre le chikungunya.

Depuis sa création il y a 5 ans, près de 90 000 jeunes de tous horizons d’un point de vue social, scolaire, culturel ou géographique, se sont engagés pour participer à un projet collectif, se rendre utiles et découvrir de nouveaux territoires, sociaux, géographiques ou professionnels. Ils en sont sortis enrichis et transformés, sous de multiples aspects : leur rapport à autrui, leur confiance en eux-mêmes et en leur capacité à agir sur le monde qui les entoure, leur connaissance de leur environnement, leur projet d’avenir.

Le Président de la République a annoncé lors de sa conférence de presse du 5 février, puis le 9 mars 2015 à l’occasion des 5 ans du Service civique, sa volonté de rendre le Service civique « universel », c’est-à-dire accessible à tous les jeunes qui souhaitent s’engager. Dès 2015 l’Agence du Service civique pourra accueillir 70 000 jeunes, pour atteindre 150 000 volontaires dès que possible, ce qui représente une augmentation très forte pour répondre à la demande d’engagement de ces jeunes. L’Agence du Service civique bénéficie d’une mobilisation forte pour développer de nouvelles missions avec les 5 000 organismes déjà agréés et l’ensemble des ministères et des collectivités territoriales pour faire une place à ces jeunes et leur offrir des terrains d’engagement de qualité.

Pour la troisième année consécutive, les engagés en Service civique participent au défilé du 14 Juillet. En 2015, le défilé met à l’honneur ces jeunes volontaires : 26 d’entre eux participent à l’animation de clôture.

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OUVERTURE

• 12 Alphajet en formation Croix de Lorraine (Patrouille acrobatique de France)

FORCES AÉRIENNES DE LA FRANCE LIBRE

• 1 C-135FR (Groupe de ravitaillement en vol [GRV] 02.091 « Bretagne », Base aérienne [BA] 125 Istres)

• 4 Rafale C (Régiment de chasse [RC] « Normandie-Niemen » 02.030, BA 118 Mont-de-Marsan)

• 4 Mirage 2000C/B (EC 02.005 « Île-de-France », BA 115 Orange)

FORCES AÉRIENNES STRATÉGIQUES

• 1 C-135FR (GRV 02.091 « Bretagne », BA 125 Istres)

• 3 Rafale B (EC 01.091 « Gascogne », BA 113 Saint-Dizier)

• 3 Mirage 2000 N (EC 02.004 « La Fayette », BA 125 Istres)

PROJECTION DE PUISSANCE

• 4 Mirage 2000D (3e escadre de chasse, BA 133 Nancy-Ochey)

POLICE DU CIEL

• 1 E-3FAwacs (escadron de détection et de contrôle aéroportés 00.036

« Berry »,BA 702 Avord)

• 3 Mirage 2000 RDY (EC 01.002 « Cigognes », BA 116 Luxeuil)

FORMATION ET ENTRAÎNEMENT

• 2 Alphajet français (École de transition opérationnelle [ETO] 02.008, BA 120 Cazaux)

• 1 Alphajet belge (ETO 02.008, BA 120 Cazaux)

DÉFILÉ AVIONS

15

DÉFILÉ DES AVIONS

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INTERVENTION À PARTIR DE LA MER

• 2 Rafale Marine (flottille 12F, Base aéronautique navale [BAN]

Landivisiau)

• 2 Super-Étendard modernisés (flottille 17F, BAN Landivisiau)

PATROUILLE ET SURVEILLANCE MARITIME

• 1 Atlantique 2

• 1 Falcon 50

PROJECTION DE FORCES

• 1 A400 M Atlas (Escadron de transport [ET] 01.061 « Touraine », BA 123 Orléans-Bricy)

• 1 C130 Hercules (ET 02.061 « Franche Comté », BA 123 Orléans-Bricy)

• 1 C130 espagnol

• 1 C160 Transall (ET 01.064 « Béarn », BA 105 Évreux)

• 1 CN235 Casa (ET 01.062 « Vercors », BA 110 Creil)

• 1 CN295 espagnol

SÉCURITÉ CIVILE ET LUTTE INCENDIE

• 1 Beech King Air

• 2 Canadair CL415 (Marignane)

TRANSPORT STRATÉGIQUE

• 1 A340 (ET 03.060 « Estérel », BA 110 Creil)

DÉFILÉ AVIONS

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DÉFILÉ DES AVIONS

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TROUPES À L’HONNEUR

17

SOMMAIRE DES TROUPES À L’HONNEUR

Les forces armées mexicaines . . . 18

Opérations Intérieures . . . 19

Forces de réaction aux attentats . . . 20

Opération Sentinelle . . . 21

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TROUPES À L’HONNEUR

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LES FORCES ARMÉES MEXICAINES

Les forces armées mexicaines sont pour la première fois à l’honneur lors d’un défilé du 14 Juillet, au travers de la participation d’un détachement interarmées. Cette présence s’inscrit dans le cadre de la visite d’État en France de M. Enrique Peña Nieto, Président des États-Unis du Mexique.

Partenaires stratégiques, le Mexique et la France entretiennent des liens militaires étroits, comme en témoigne la présence au sein de l’ambassade de France au Mexique d’une mission militaire depuis 1961. Celle-ci favorise entre les deux pays une interopérabilité des forces, principalement grâce aux échanges, escales et exercices communs menés avec les forces françaises en Guyane, aux Antilles et dans le Pacifique.

Composition/articulation :

Le lieutenant-colonel Victor Hugo Serrano Estrada, commandant en second du corps des cadets de l’Heroico colegio militar (école des officiers de l’armée de terre) commande le détachement et ouvre le défilé. Il est suivi de 4 porte-étendards représentant chaque composante du détachement. Ils sont suivis du drapeau mexicain et de sa garde de couleurs précedant 6 fauconniers.

6 porte-étendards, un officier et 27 militaires de l’Heroico colegio militar, l’école des officiers de l’armée de terre défilent pour représenter l’armée de terre mexicaine. 6 porte-étendards, un officier et 27 marins de l’Heroica escuela naval militar, l’école des officiers de la marine de guerre suivent. Le même schéma est repris pour représenter le Colegio del aire, l’école des officiers de la marine de guerre. 1 porte-étendard, 1 officier et 27 gendarmes ferment le détachement.

Dans la grande tradition de la fauconnerie mexicaine, les 6 fauconniers portent 3 aigles royaux et 3 buses.

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TROUPES À L’HONNEUR

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OPÉRATIONS INTÉRIEURES

Le début de l’année 2015 a vu la concrétisation brutale, soudaine et simultanée des menaces identifiées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013. Celles-ci ont rendu nécessaire une mobilisation de nos forces à un degré très élevé, engageant les soldats français massivement et de manière inédite sur le territoire national, alors que ceux-ci l’étaient déjà dans de nombreuses opérations extérieures.

À la demande du Président de la République, le ministre de la Défense a décidé le 12 janvier, à la suite de l’attentat perpétré contre le journal Charlie Hebdo, de mettre en place une opération intérieure de grande envergure baptisée Sentinelle, afin de renforcer le dispositif interministériel Vigipirate.

Un déploiement de plus de 10 000 soldats est réalisé en trois jours, mettant en exergue le rôle des armées au titre de la sécurité intérieure, en complément des forces de sécurité.

Par ailleurs, les forces armées sont également engagées dans des missions intérieures permanentes de protection du territoire national : la posture permanente de sûreté pour la défense de notre espace aérien et de nos approches maritimes, les missions de lutte contre les trafics illicites et les missions de service public pour porter secours et assistance à la population française, lors de catastrophe naturelle par exemple.

Le défilé met à l’honneur des militaires des trois armées ayant participé à l’opération Sentinelle, mais également, pour la première fois, des forces de réaction aux attentats, la brigade de recherche et d’intervention, le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale et le RAID.

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TROUPES À L’HONNEUR

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Lieu d’implantation : Paris pour la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) et le RAID (Recherche, assistance, intervention et dissuasion) ) ; Versailles-Satory (Yvelines) pour le GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale).

Effectif total de l’unité : 50 pour la BRI ; 400 pour le GIGN ; 430 pour le RAID.

Date de création : 1967 pour la BRI ; 1973 pour le GIGN 1985 pour le RAID .

Subordination organique : force d’intervention de la police nationale pour la BRI ; direction générale de la gendarmerie nationale pour le GIGN ; direction générale de la police nationale pour le RAID.

Devise : « S’engager pour la vie » pour le GIGN ; « Servir sans faillir » pour le RAID.

Mission : à la suite des attentats qui ont frappé la France au mois de janvier 2015, trois unités d’élite ont été mobilisées pour neutraliser les terroristes qui mettaient en danger la sécurité de nos concitoyens. Chacune d'elles participe au quotidien à la préservation de la sécurité des Français dans des domaines proches mais avec des savoirs-faire spécifiques.

La BRI est le seul service qui allie missions de police judiciaire et missions d’intervention en situation de crise. Elle mène de front lutte contre le grand banditisme et missions d’assistance d’autres services de police dans le cadre d’interpellations, d’enlèvements ou encore de demande de rançons.

Unité emblématique de la gendarmerie en matière d’intervention et de gestion des situations d’exception, le GIGN lutte contre le terrorisme, le grand banditisme et la criminalité organisée.

Depuis sa création en 1985, le RAID participe sur l’ensemble du territoire à la lutte contre toutes les formes de terrorisme et de criminalité organisée. À ce titre, il est plus particulièrement chargé de résoudre des crises complexes portant gravement atteinte à l’ordre public (terrorisme, prise d’otages…), mais également d’assister les services de protection des hautes personnalités pour certaines missions.

Autorité défilant en tête : (de la gauche vers la droite) le commandant de la BRI ; le colonel commandant le GIGN ; le directeur du RAID.

Effectif défilant : 21 (7 BRI ; 7 GIGN ; 7 RAID).

Composition et articulation : les 3 chefs de détachement suivis des drapeaux et de leur garde.

FORCES DE RÉACTION AUX ATTENTATS

Le GIGN est créé à la suite de la prise d’otages de septembre 1972 lors des Jeux olympiques de Munich. Est d’abord créé un commando destiné à lutter contre la piraterie aérienne, constitué de sportifs entrainés et mobilisables sur l’ensemble du territoire national. Depuis sa création, le GIGN a permis de libérer lors de ses opérations, plus de 600 otages et 700 ressortissants français et étrangers menacés. Le 17 juin dernier, le drapeau du GIGN a reçu la fourragère et la médaille de la sécurité intérieure.

Héritière de la section de recherche et d’intervention, la BRI prend son nom en 1967. Plus connue sous le nom d’ « antigang », elle est l’une des brigades centrales de la direction de la police judiciaire parisienne. Pionnière, elle s’est forgée, au fil des affaires, des compétences et un savoir-faire qui inspirent la création du Raid en 1985, sous l’égide de certains de ses anciens membres. Aujourd’hui encore, elle mène de front lutte contre le grand banditisme et interventions en situation de crise. La BRI a fêté son 50e anniversaire le 23 juin.

À la différence du RAID, les policiers des BRI travaillent principalement en civil et n’interviennent que rarement cagoulés et en uniforme.

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TROUPES À L’HONNEUR

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OPÉRATION SENTINELLE

À la suite des attentats qui ont frappé la France en janvier 2015, l’opération Sentinelle a été mise en place, sur décision du Président de la République, pour faire face à la menace terroriste sur le territoire national, en renforçant la posture de protection nationale. Elle est opérationnelle depuis le 12 janvier et vient renforcer le plan Vigipirate, élevé au niveau « alerte attentat », en appui des forces de police et de gendarmerie.

La menace d’attaque terroriste contre notre pays demeurant élevée, le chef de l’État a décidé le 29 avril de maintenir 7 000 militaires sur le territoire, principalement pour la surveillance et la protection de sites particulièrement menacés (écoles, lieux de culte, médias, entres autres). 3 000 militaires supplémentaires peuvent être déployés dans les 24 heures en cas de crise majeure.

En tête de détachement défilent les officiers qui ont piloté la mise en œuvre de l’opération Sentinelle :

Composition et articulation :

- le colonel Thierry Marotte, chef du poste de commandement terre de l’opération Sentinelle en Île-de-France.

- le colonel Pierre-Benoît Clément, chef de la division opérations de l’État-major zone de défense (EMZD) de Paris.

- le lieutenant-colonel Jean-Yves Mattei, chef du Groupement de soutien de la base de Défense (GSBdD) de Versailles.

- le colonel Vincent Bajon, chef de corps du 41e Régiment de transmissions (41e RT).

- le lieutenant-colonel François-Régis Legrier, officier conduite de la division opérations de l’EMZD de Paris.

- 2 blocs de 28 militaires du 41e RT encadrant 2 colonnes composées chacune de 7 marins et de 7 militaires de l’armée de l’air. Le dernier rang constitué de 10 militaires provenant de plusieurs GSBdD.

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LES TROUPES À PIED

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SOMMAIRE DES TROUPES À PIED

École polytechnique . . . 23 École des officiers de la gendarmerie nationale . . . 24 École spéciale militaire de Saint-Cyr . . . 25 École militaire interarmes . . . 26 École navale et groupe des écoles du Poulmic . . . 27 Écoles des officiers de l’armée de l’air . . . 28 École des commissaires des armées . . . 29 Écoles du service de santé des armées . . . 30 École nationale supérieure des ingénieurs de l’infrastructure militaire . . . 31 École de la gendarmerie nationale - Chaumont . . . 32 École nationale des sous-officiers d’active . . . 33 École de maistrance . . . 34 École des sous-officiers de l’armée de l’air . . . 35 1er et 2e régiments d’infanterie de la garde républicaine . . . 36 État-major de la 1re brigade mécanisée . . . 37 Détachement Barkhane . . . 38 27e bataillon de chasseurs alpins . . . 39 17e régiment de génie parachutiste . . . 40 28e groupe géographique . . . 41 Service de maintenance industrielle terrestre . . . 42 Porte-avions Charles-de-Gaulle . . . 43 Sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Terrible . . . 44 Atlantique 2 . . . 45 Base aérienne 702 . . . 46 Base aérienne 120 . . . 47 Détachement EBOLA . . . 48 Drapeau de la direction générale de la police nationale . . . 49 École nationale supérieure de la police . . . 50 Écoles nationales de police de Rouen-Oissel et Saint-Malo . . . 51 École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers . . . 52 Sapeurs pompiers territoriaux . . . 53 Brigade des sapeurs pompiers de Paris . . . 54 Pionniers de la Légion étrangère . . . 55 Musique de la Légion étrangère . . . 56 3e régiment étranger d'infanterie . . . 57

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LES TROUPES À PIED

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ÉCOLE POLYTECHNIQUE

Lieu d’implantation : Palaiseau (Essonne).

Effectif total de l’unité : 513.

Date de création : 1794.

Devise : « Pour la Patrie, les sciences et la gloire ».

Subordination organique : sous la tutelle directe du ministre de la Défense.

Mission : largement internationalisée (30 % de ses étudiants et 20 % de son corps enseignant), l’École polytechnique (X) associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante scientifique, ouverte sur une grande tradition humaniste. L’école forme des femmes et des hommes responsables, capables de mener des activités complexes et innovantes. Avec ses 22 laboratoires, dont 21 unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’École polytechnique travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux.

Aujourd’hui, l’École polytechnique vise à accroître sa visibilité à l'étranger pour attirer de nouveaux talents dans le cadre de l’université Paris-Saclay, mais également à inculquer aux élèves de Polytechnique une forte culture tournée vers l’innovation avec comme corollaire la création d’entreprise

Durée de la formation : 4 ans en France et à l’étranger, dont 18 mois de stage.

Effectif défilant : 200.

Autorité défilant en tête : colonel Jean-Marie Gontier, chef de corps et directeur de la formation humaine et militaire de l’École polytechnique.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres et 96 élèves (promotion 2013) ; 7 cadres et 84 élèves (promotion 2014).

Issus des promotions 1917 à 1940, trente-trois polytechniciens ayant combattu dans la Résistance ou les Forces Françaises Libres ont été Compagnons de la Libération.

D’une durée de six mois, le stage de formation humaine est un passage obligatoire pour tous les élèves de 1re année. Mis en place en 1996, à la fin du service militaire, il a pour objectif de favoriser l’ouverture d’esprit et la connaissance des réalités sociales des élèves qui seront demain amenés à exercer des responsabilités d’ingénieurs et de cadres.

Dans le cadre de la rénovation du cursus dont l’allongement de la durée du stage, deux promotions sont représentées à l’occasion du défilé du 14 Juillet.

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LES TROUPES À PIED

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ÉCOLE DES OFFICIERS DE LA GENDARMERIE NATIONALE

Lieu d’implantation : Melun (Seine-et-Marne).

Effectif total de l’unité : 1 048.

Date de création : 1901.

Devise : « Pour la Patrie, l’honneur et le droit ».

Subordination organique : Commandement des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN), Rochefort (Charente-Maritime).

Mission : l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) assure la formation initiale et continue des officiers aux fonctions de commandement et de cadre de haut niveau. Le 1er septembre 2008, le centre d’enseignement supérieur de la gendarmerie nationale a été intégré à l’EOGN, et le centre de recherche de la gendarmerie nationale a été créé à Melun dans l’enceinte de l’école. Ces changements structurels renforcent la cohérence des enseignements dispensés aux cadres de la gendarmerie nationale en affirmant la spécificité des formations dévolues aux officiers (aux niveaux militaire, académique et professionnel) et la place singulière qu’occupe cette force au sein de l’édifice de sécurité intérieure et de défense.

Durée des formations : 2 ans pour les officiers de recrutement direct et les anciens sous-officiers ; 1 an pour les officiers recrutés sur concours interne et les officiers issus des grandes écoles militaires.

Effectif défilant : 84.

Autorité défilant en tête : colonel Thierry Quintard, directeur de l’enseignement de l’EOGN.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 5 cadres et 72 élèves.

L’EOGN propose depuis 2014 à ses officiers un enseignement MBA spécialisé en management de la sécurité. Il s’agit du premier diplôme de ce type proposé par une école militaire.

Il est dispensé en partenariat avec l’Université de Paris II Panthéon-Assas avec la participation d’HEC Paris.

Dans le cadre de la coopération internationale, l’EOGN a formé depuis 1946, plus de 2 600 officiers étrangers provenant de 55 pays différents.

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LES TROUPES À PIED

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ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR

Lieu d’implantation : camp de Coëtquidan, Guer (Morbihan).

Effectif total de l’unité : 166.

Date de création : 1802.

Devise : « Ils s’instruisent pour vaincre ».

Subordination organique : Direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT), Tours (Indre- et-Loire).

Mission : le projet pédagogique de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM) est de former les jeunes officiers à devenir des décideurs et des meneurs d’hommes maîtrisant l’art du commandement et sachant fédérer les énergies. L’école forme des chefs militaires, à la fois serviteurs de l’État et hommes ou femmes d’action aptes à commander en toutes circonstances.

Les élèves officiers y développent leur personnalité, leur culture générale, leur sens des valeurs, leur aptitude au commandement et leurs compétences professionnelles.

Il s’agit d’une formation pluridisciplinaire et militaire dont l’esprit est marqué par la référence permanente à la spécificité du métier de soldat, l’ouverture à la société civile et la prise en compte de la dimension internationale

exigée par les engagements opérationnels. À l’issue de leurs études, les élèves se voient délivrer un diplôme master 2, et le titre d’ingénieur pour les élèves ayant suivi la formation scientifique.

Dans le cadre d’un programme d’échange entre les armées de terre française et allemande, l’ESM envoie chaque année 5 élèves officiers en Allemagne. Après l’obtention d’un master européen par l’université de la Bundeswehr, ils retournent en France pour y suivre la formation en école d’application, en fonction de l’arme qu’ils auront choisie.

Durée des formations : 3 ans ou 1 an selon le recrutement.

Effectif défilant : 129.

Autorité défilant en tête : colonel Rodolphe Hardy, commandant le 1er bataillon de l’ESM.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 7 cadres et 60 élèves ; 7 cadres et 48 élèves.

La promotion Lieutenants Thomazo porte son nom en hommage aux frères jumeaux Jean et Yves Thomazo, issus tous deux de St-Cyr. Jean Thomazo s’est illustré lors de la guerre d’Indochine où il mourut en tentant de libérer ses hommes des troupes ennemies. Son frère Yves est, quant à lui, envoyé en Algérie après l’insurrection de 1954. Il y meurt dans un assaut, alors qu’il venait au secours d’un camarade.

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LES TROUPES À PIED

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ÉCOLE MILITAIRE INTERARMES

Lieu d’implantation : camp de Coëtquidan, Guer.

Effectif total de l’unité : 93.

Date de création : 1961.

Devise : « Le travail pour loi, l’honneur comme guide ».

Subordination organique : DRHAT.

Mission : l’École militaire interarmes (EMIA) assure la formation initiale des officiers issus du corps des sous-officiers et des engagés volontaires de l’armée de terre. Elle forme des officiers destinés à encadrer les unités opérationnelles de l’armée de terre, puis à assumer des responsabilités croissantes d’encadrement, voire de conception et de direction au sein de la défense et des états-majors multinationaux.

L’EMIA délivre une formation pluridisciplinaire et militaire dont l’esprit est marqué par la référence permanente à la spécificité du métier de soldat, l’ouverture à la société civile et la prise en compte de la dimension internationale exigée par les engagements militaires.

Durée de la formation : 2 ans.

Effectif défilant : 84.

Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Philippe Payré, commandant la 1re brigade de l’EMIA.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 7 cadres et 70 élèves.

Illustrant la diversité des origines qui composent la promotion Général Delayen, cette dernière s’est inscrite dans une démarche engagée par la société des membres de la Légion d’honneur visant à faire connaitre la France, ses institutions et ses valeurs aux candidats à la naturalisation de la région de Vannes.

3 femmes sont sur les rangs, dont une stagiaire étrangère venant du Togo. Au total, ce sont 7 élèves étrangers, tous issus d’Afrique subsaharienne qui sont intégrés à la promotion Général Delayen.

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LES TROUPES À PIED

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ÉCOLE NAVALE ET GROUPE DES ÉCOLES DU POULMIC

Lieu d’implantation : Lanvéoc-Poulmic (Finistère).

Effectif total de l’unité : 1 420.

Date de création : 1830.

Devise : « Honneur, patrie, valeur, discipline ».

Subordination organique : direction du personnel militaire de la marine, Paris.

Mission : l’École navale et le groupe des écoles du Poulmic sont devenus, au fil des regroupements de formation, le centre de formation initiale de tous les officiers de la marine nationale et le centre de formation professionnelle des officiers de marine, des officiers mariniers et équipages des métiers dits « du marin ».

Forte d’un catalogue de 27 formations allant du stage pratique d’une semaine à une formation d’ingénieur en 3 ans, l’école forme également à la navigation et à la conduite d’embarcation le personnel des autres administrations à vocation maritime (forces spéciales, gendarmerie maritime, douane, affaires maritimes, hydrographes).

Durée des formations : 1 semaine à 3 ans.

Effectif défilant : 85.

Autorité défilant en tête : capitaine de frégate Pierre Favé, responsable de l’encadrement des écoles.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres et 72 élèves.

87 marins ont été décorés de l’Ordre national de la libération par le Général de Gaulle. Parmi ceux-ci, certains sont issus de l’École navale, dont Étienne Schlumberger, Georges Thierry d’Argenlieu, Honoré d’Estienne d’Orves, Jean-Marie Querville, Jacques Trolley de Prévaux, Philippe Kieffer, Emmanuel d’Astier de la Vigerie, Emile Muselier.

Le 15 février 2015, a été célébré le cinquantenaire du discours inaugural du Général de Gaulle relatif à l’implantation de l’école sur le site de Lanvéoc-Poulmic. Depuis cette visite, les chefs de l’État viennent régulièrement sur le site de l’école ou sur la base navale de Brest afin de rencontrer les futurs dirigeants de la marine.

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LES TROUPES À PIED

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ÉCOLES DES OFFICIERS DE L’ARMÉE DE L’AIR

Lieu d’implantation : Salon-de-Provence (Bouches-du- Rhône).

Effectif total de l’unité : environ 530 élèves officiers et officiers élèves suivent la formation initiale.

Dates de création : 1925 pour l’École militaire de l’air (EMA) ; 1935 pour l’École de l’air (EA).

Devise : « Faire face ».

Subordination organique : Direction des ressources humaines de l’armée de l’air (DRHAA), Tours.

Mission : les Écoles des officiers de l’armée de l’air (EOAA) constituent un grand pôle de formation regroupant l’EMA, l’EA et le Cours spécial de formation des officiers (CSEA). Elles assurent la formation initiale des officiers de l’air (pilotes et navigateurs), des officiers systèmes aéronautiques (maintenance aéronautique, systèmes d’information et de communication) et des officiers des bases (contrôleurs aériens, renseignement, infrastructure défense sol-air).

L’EA recrute les jeunes élèves officiers issus des classes préparatoires et sanctionne leur formation initiale par un diplôme d’ingénieur. Elle s’est récemment ouverte aux cursus littéraires pour des élèves issus de Sciences-Politiques Aix-en- Provence ou titulaires d’un master.

Durée des formations : 3 ans pour les élèves de l’EA ; 2 ans pour ceux de l’EMA ; de 4 semaines à 4 mois pour le CSEA.

Effectif défilant : 104.

Autorité défilant en tête : colonel Guillaume Thomas, commandant le groupement d’instruction.

Composition/articulation : le chef de détachement ; les deux drapeaux de l’EA et de l’EMA et leur garde ; 7 cadres et 84 élèves (51 de l’EA ; 33 de l’EMA).

La promotion EMA 2014 sera la dernière à défiler. En effet, la rentrée 2015 accueillera une promotion unique formée des élèves issus du concours externe et du concours interne. Tous les élèves intégreront l’École de l’air.

Le CSEA propose une formation de quatre semaines à quatre mois au profit des élèves de différents pays d’Afrique (Burkina Faso, Cameroun, Gabon, Madagascar, Niger et Sénégal).

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ÉCOLE DES COMMISSAIRES DES ARMÉES

Lieu d’implantation : Salon-de-Provence (Bouches-du- Rhône)

Effectif total de l’unité : environ 60 élèves commissaires suivent la formation initiale de deux ans, et plus de 800 stagiaires suivent la formation continue.

Date de création : 2013.

Devise : aucune devise officielle pour le moment, mais un premier mot d’ordre « Former pour transformer ».

Subordination organique : service du commissariat des armées, Paris.

Mission : l’École des commissaires des armées (ECA) est l’héritière des écoles de formation initiale des commissaires et des officiers d’administration des armées et services (armée de terre, marine nationale, armée de l’air, service de santé des armées et de la direction générale de l’armement). L’école a accueilli le 19 août 2013 sa première promotion interarmées.

L’ECA forme et encadre un effectif réparti entre formation initiale (élèves officiers commissaires – formation de deux ans) et formation continue (officiers de différents grades ou personnel

de catégorie A exerçant dans les fonctions de l’administration générale et du soutien commun – formations de 2 à 10 jours).

Sortis d’école, les élèves rejoignent les unités opérationnelles et services pour y entamer leur carrière de commissaire des armées.

Durée de la formation : 2 ans.

Effectif défilant : 29.

Autorité défilant en tête : commissaire en chef de 2e classe Olivier Fenot, directeur des études de l’ECA.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 2 cadres et 20 élèves.

La promotion Provence défile en tant que deuxième promotion interarmées de l’ECA. Elle a reçu le nom de Provence en mémoire des soldats français et alliés qui ont débarqué le 15 août 1944, soixante-dix ans presque jour pour jour avant l’entrée des élèves de la promotion Provence dans la carrière militaire.

L’ECA a initié un partenariat avec l’Institut Esprit Service, thinktank dépendant du patronat français. Chaque élève de la promotion 2014 est ainsi parrainé par une entreprise civile qui se trouve en retour associée aux événements de la vie de l’école, aux séminaires, conférences, soutenances, et cérémonies majeures. Ils effectuent ensuite un stage d’un mois au sein de leur entreprise marraine.

La promotion Provence a choisi de devenir un partenaire de l’Ordre de Malte d’Aix-en-Provence. À ce titre, ils prêtent main-forte chaque dimanche à l’équipe des bénévoles d’Aix- en-Provence pour servir un petit-déjeuner aux sans-abris.

LES TROUPES À PIED

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Le service de santé des armées est l’organisme le plus féminisé du ministère de la Défense. Il compte dans ses rangs 55 % de femmes.

LES TROUPES À PIED

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ÉCOLES DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES

Lieux d’implantation : Lyon-Bron (Rhône) pour l’École de santé des armées (ESA) ; Paris pour l’École du Val-de-Grâce (EVDG) ; Toulon (Var) pour l’École du personnel paramédical des armées (EPPA).

Effectifs : 749 pour l’ESA ; 160 pour l’EVDG ; 399 pour l’EPPA.

Dates de création : 2011 pour l’ESA ; 2005 pour l’EVDG ; 1990 pour l’EPPA.

Devises : « Mari transve mare, pro patria et humanitate, hominibus semper prodesse » (« Sur mer et au-delà des mers, pour la patrie et l’humanité, toujours au service des hommes » [devise de l’ESA]) ; « Usque ad summum » (« Jusqu’au plus haut » [devise de l’EPPA]).

Subordination organique : direction centrale du service de santé des armées, Vincennes (Val-de-Marne).

Mission : l’ESA assure les six premières années de la formation initiale militaire et générale des médecins et les cinq années de celle des pharmaciens. Les futurs médecins militaires serviront au sein des Centres médicaux des armées (CMA) pour assurer le soutien médical des armées d’une part, et dans les hôpitaux d’instruction des armées d’autre part.

L’EVDG fédère l’ensemble de l’enseignement et de la formation du personnel du service de santé des armées, des praticiens et des militaires infirmiers techniciens des hôpitaux des armées ou des civils. Elle assure le suivi universitaire du 3e cycle des

études médicales et organise un enseignement complémentaire adapté aux missions au profit des différentes armées pour les médecins, les pharmaciens, les vétérinaires et les officiers d’administration.

L’EPPA prépare les futurs infirmiers à l’obtention de leur brevet d’État et les forme à l’exercice de leurs compétences au sein des CMA et des chefferies santé spécialisées, ainsi qu’en opérations extérieures.

Durée des formations : 9 à 12 ans selon la spécialité pour les élèves officiers médecins ; 6 ans pour les élèves officiers pharmaciens et chirurgiens-dentistes ; 3 ans et 3 mois pour les élèves infirmiers.

Effectif défilant : 86.

Autorité défilant en tête : médecin en chef Sylvie Minaberry, chef du département de la formation initiale de l’EVDG.

Composition et articulation : le chef de détachement ; 2 cadres ; les drapeaux de l’EVDG et de l’ESA et leur garde ; 3 cadres et 40 élèves de l’ESA et internes de l’EDVG ; le chef de détachement de l’EPPA ; le drapeau de l’EPPA et sa garde ; un cadre et 20 élèves.

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Le défilé du 14 Juillet est une première pour l'ENSIM qui présente, 4 ans après sa création, ses 4 premières promotions d’élèves Ingénieurs militaires d’infrastructure (IMI).

L’insigne des IMI représente un front bastionné, conception emblématique du maréchal de Vauban, fondateur du corps des ingénieurs du Roi.

Ce corps a en effet près de 500 ans d’histoire. Il a été créé en 1690 pour devenir dans un premier temps le corps royal du génie. Il a ensuite évolué au fil de l’histoire sous différentes appellations, pour renaître sous la forme actuelle d’un corps interarmées unique, les IMI.

LES TROUPES À PIED

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ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES INGÉNIEURS DE L’INFRASTRUCTURE MILITAIRE

Lieu d’implantation : Angers (Maine-et-Loire).

Effectif total de l’unité : 51.

Date de création : 2010.

Subordination organique : direction centrale du service d’infrastructure de la défense, Versailles (Yvelines).

Mission : l’école forme les futurs officiers du service d’infrastructure de la défense, en charge de l’adaptation et du soutien du patrimoine immobilier du ministère. À l’issue de leur formation, ils exerceront des fonctions relatives à l’inspection, au contrôle, à l’expertise et à la coordination.

À la suite de leur réussite au concours des Arts et Métiers, les élèves sont formés sur le plan militaire au travers d’une année passée en unités : connaissance globale de leur futur environnement professionnel, aguerrissement physique et formation au commandement sont les principaux objectifs poursuivis.

L’instruction scientifique des futurs officiers est basée sur des cours à dominante bâtiment/travaux publics, infrastructure militaire, génie civil, énergétique et industriel.

Durée des formations : 4 années, 1 année de formation militaire initiale en école militaire puis en unités des forces, et 3 années de formation académique d’ingénieur à l’École nationale supérieure des arts et métiers.

Effectif défilant : 46.

Autorité défilant en tête : ingénieur en chef de 2e classe Luc Ortuno, directeur des études.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 3 cadres et 36 élèves.

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LES TROUPES À PIED

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ÉCOLE DE GENDARMERIE DE CHAUMONT

Lieu d’implantation : Chaumont (Haute-Marne).

Effectif total de l’unité : 857.

Dates de création : 1945.

Devise : « Première oblige ».

Subordination organique : CEGN, Rochefort.

Mission : l’École de gendarmerie (EG) de Chaumont a pour mission d’assurer la formation initiale des élèves gendarmes adjoints volontaires (agents de police judiciaire adjoints, soutien technique ou administratif ), mais surtout des élèves gendarmes destinés à occuper un emploi de sous-officier. La formation se décline sous deux aspects : l’acquisition d’un

« savoir être » (enseignement de l’éthique militaire et de l’esprit de service public) et l’acquisition du « savoir » et du « savoir-faire » (enseignement des techniques professionnelles). La formation des élèves gendarmes comprend 3 phases : le gendarme militaire des forces armées, le gendarme soldat de la loi et le gendarme acteur de la sécurité du territoire.

Durée de la formation : 1 an.

Autorité défilant en tête : colonel Eric Le Callonec, commandant l’EG de Chaumont.

Effectif défilant : 84.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 5 cadres et 72 élèves.

Le 21 août 2015, la 465e promotion de l’EG de Chaumont prendra le nom de Gendarme Pedotti, membre d’un mouvement local de la Résistance, abattu le 31 août 1944 par les Allemands après avoir transmis à la 3e armée américaine stationnée à Commercy les plans de défense allemande de la Région de Toul-Nancy.

L’EG de Chaumont est le plus ancien des centres de formation de la gendarmerie nationale. Elle a formé près de 50 000 gendarmes à ce jour, dont près de 400 sont tombés au champ d’honneur ou en opération de police. Le drapeau de l’école a été décoré de la Médaille militaire par le Président de la République en 2002. C’est l’unique emblème de la gendarmerie à porter cette haute distinction.

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LES TROUPES À PIED

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ÉCOLE NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS D’ACTIVE

Lieu d’implantation : Saint-Maixent-l’École (Deux-Sèvres).

Effectif total de l’unité : 462.

Date de création : 1963.

Devise : « S’élever par l’effort ».

Subordination organique : DRHAT.

Mission : maison mère des sous-officiers de l’armée de terre, l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) assure la formation générale initiale d’environ 2 400 jeunes sous- officiers d’active et de réserve ainsi que le perfectionnement de 1 400 sous-officiers d’active par an. La formation dispensée recouvre les deux volets indissociables que sont les instructions militaire et académique qui permettront aux futurs cadres d’exercer pleinement leurs responsabilités.

L’ENSOA intègre également un centre de formation pour des stages Otan, dispensant notamment des cours d’anglais opérationnel destinés aux cadres qui iront servir dans les états- majors de l’Alliance.

Durée des formations : 8 mois pour les élèves issus du monde civil ; 4 mois pour les élèves issus du recrutement interne.

Effectif défilant : 98.

Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Henri Goudillon, commandant des formations d’élèves.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 7 cadres ; 84 sous-officiers et élèves.

Les élèves sous-officiers défilant ont été incorporés le 2 mars 2015. Avant leur incorporation, 5% d’entre eux avaient déjà effectué une période de réserve dans le cadre de Vigipirate.

Les élèves sous-officiers défilant appartiennent à la 303e promotion de l’ENSOA, promotion Sergent-Fourrier Charles-Claude Mathieu, sous-officier fourrier d’exception qui s’est notamment illustré en 1915, pendant la bataille de la Marne, puis à la frontière franco-belge, où il tombe glorieusement au combat en juin de la même année, en entraînant ses hommes avec une énergie admirable sous un feu des plus violents.

Références

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