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Master Management du Tourisme Durable Economie du Tourisme

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(1)

Master Management du Tourisme Durable Economie du Tourisme

Contrôle Continu

LIS.S.

l - Quelles sont les principales zones touristiques mondiales ?

2- Quels sont les éléments structurels et conjoncturels de l'activité touristique ?

3- En termes d'activités touristiques, comment assurer le développement de régions économiquement faibles ?

4- Comment expliquer le fait que Haïti soit un des pays les plus pauvres de la planète alors qu'il se situe dans une zone d'attractivité touristique?

Toutes les réponses doivent être justifiées Tous les documents sont autorisés

Durée lh

1

(2)

Baromètre OMT du tourisme mondial

Volume 10 • Mai 2012 - Annexe statistiqu

Ar rivéesdetour istes interna tionaux

par (sous-

région

Année

complète

Part Variation Données mensuelles/trimestrielles

(pou rcentage

de

variation parrap port à

l'année précédente) 2000 2005 2009 2010 2011 2011 - 09/08 10/09 11/10 2012° 2011 2010

----

(millions)

(9 %) CPA

jan

té T T2 T3 T4 - T1 T2 T3 T4

Monde

673 799 882 939

982

100 -3,9 6,4 4,6 57 5,4 6,1 17 6,6

4,4

33 6,9 72 6,9 6,1

Economies avancées' 417 454 475 499 523 53.2 4,4 4.9 4,8 6.0 6.7 52

2,8

6,4 5.0 4,4 4,5 54

51

4,2 Eco nomies émerge nts' 256 344 407 440 459 46.8 3,2

8.2

4,3 5.5 4.2 6.9 4,5 6.8 37

2.3

9,3 94

93

7,9 Pour regionsde/'OMT •

Europe 384,8

440.,5

461,6 474,7 5037 51,3 5,1 2,8 6.1 5,4 5,9 4,9 5,1 8,9 5,2

5,0

1,4 2.,3 36 4,5

Europe

du Nord

43,4 56.1 56,0 56,1 59,3 6,0

-5,6

0.2 56 6,0 6,9 51 5,3 11,3 4,0 1,8 4,8 -2,5 3,0 3,3 Europe

occidentale

139,7 141,7 148,5 153,8 159.0 16,2 -3,0 3,6 3,4 5,9 3,9 7,8 3.2 4,4 2.3 4.5 2,3 4,1 4,2 2.6 Europe

œntrJorient.

89,3 90,4 92,6 95.7 103,5 10,5 -10,3 3,3 8,1 8,4 9,1 77 8,4 11,2 5,3 8,9 0,1

3,4

4,7 9,6 Eu

du Sud/médite.

132,5 152,3 164,5 169,0 181.9 18,5 3.5 2.8 76 2.2 5.2 -0,6 4,7 10,7 8,2 4,0 4,0 1,8 2,8 3.2

- desquels UE.-27

323,6 352,2 356,7 364,8 384.8 39,2 4.7 2,3 5,5 5,0 5,0 4,9 4,0 8,0 5,0 4,2 1,0

1,5

30 3,0

Asie

et

Pacifique 110,1 153,6 181.1 2044 217.0

22.1

-1,6 129 6.1 7.,3 8.4 6.2 4,4 57 7,6 6.9 13,5 15.8 143 8.7

Asie

du Nord-Est

58,3 85.9 98.0 111,5 1158 11.,8 -2,9 13,8 38 6,0 6.7 53 21 0.7 5,1 7,3 11,4 21,1 15,6 7.9 Asie

du

Sud-Est 36.1 48,5 621 69,9 772 7,9 0,5 12,5 104 9,5 10,7 8,3 7,9 14,5 12,8 6.9 16,8 10,1 136 9,8

Océanie

9,6 11,0 10,9 11,6 11,7 1,2 -1,7 6,1 0,9 1,9 4,1 0,2 -0.5 0.5 0,2 3.1 6.7 4,1 85 4,8 Asie

du

Sud 6.1 8,1 10.1 11,5 12,4 1,3 -1,5 13,6 80 9,7 12,0 74 84 11,2 8,3 6.7 20,9 10,7 11,0 13,6

Amériques

128,2

133,3 140,8 1497 1559

15,9

4,9 6,3

4.2 6,1

4.6

7.6

4,0

6,2

3,6 31 4.2 7.6 90 4.0

Amérique du Nord

91,5 89.9 921 98,2 101,0 10,3 5,7 6,5 29 5,6 4,3 7,1 1,2 53 2.9 1,9 3,9 9,6 8,6 3.3

Caraibes

17,1 18,8 19,6 20,0 20,9 2,1 -2,7 22 42 4,8 2,9 6,8 37 5,3 3,5

4,2

51 0,7 21 0,3

Amérique centrale

4.3 6.3 7,6 7.9 8,3 0,8 -7,4 3,9 4.8 71 7.3 6.9 37 3,8 2,7 5,6 1,6 52 6,7 2.8

Amérique du Sud

15,3 18,3 21,4 23,6 25,8 2,6 -2,3 10,0 94 77 6.0 9.7 12,5 12,6 7,6 6,1 5.1 6,0 18,9 10,4 Afrique

26.2 34,8

45.9 49.7 502

5.1 3,4

8,5

0,9

1.4 8.5

6.1 4,7 -1,2 -1,8 0.0 11,9 11,0 53 10,5 frque du Nord

10.2 13,9 17.6 18,8 171 1.7 2.5 6.7 -9,1 8,0 10,4 56 -9,8 -10,1 -11,9 6,2 10,8 4,7 4,4 9,8

Afrique subsaharienne

16.0 20.9 28,3 31,0 331 34 3.9 9,6 6.9 1.1 7,8 6,3 11,3 4,3 6,8 3.2 12,4 15,3 61 10,8 Moyon-Orient

24,1 36.3 52.8

60

4 554 56 4,2 14,6 -8,4 -1,4 -11,0 9,3 8,0

-22 64

-153

22,5

21,6 189 8,3

Source : Organisation mondiale du touismne (OMI) (dapres

les données de

('OMT,mai

2012)

(3)

La révolutlon du transport aérien : une interconnexion en réseaux très hiérarchisée ,.

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/Amerique du Sud

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1, Le poids des échanges intracontinentaux

(en

millions

de pa ssage rs)

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2. Des échanges transcontinentaux

inégaux polarisés par la Triade

(en millions de passagers)

454 22,6

0,5

3. Le

poids

des 35 premiers aéroports

mondi (en millions de passager/an)

e ~ss.s•

110,6

4«344.5 de25430

3

(4)

Océan Pacifique

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Espaces touristiques majeurs

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C Les mégalopoles

Océan Pacifique

---

2 000 km à l'Équateur Équateur

---

I O Les trois pôles

I dominants

L'économie mondiale

(5)

Un nouveau président Monde pour American Express Voyages d'Affaires L'Echo touristique.com

Mercredi 9 novembre 2011

Charles Petruccelli quittera ses fonctions le 31 décembre 2011, après 36 années passées au sein du groupe. Il sera remplacé par Kim Goodman.

Président Monde de l'entité depuis 1 O ans, Charles Petruccelli aura relevé tous les défis du secteur et ses bouleversements les plus importants ces dernières années : le 11 septembre 2001, l'épidémie du SRAS, le passage au online, à la commissions zéro dans l'aérien, la phase de consolidation et les alliances des compagnies aériennes et des groupes hôteliers, les guerres en Irak et en Afghanistan.

Sans oublier, plus récemment, la crise financière mondiale et la récession économique.

Suite à son départ, Kim Goodman est nommée au poste de président Monde d'American Express Voyages d'Affaires et prendra ses fonctions le 2 janvier 2012.

Actuellement présidente de la division Merchant services pour le marché américain, elle est basée à New York et est en charge du réseau de commerçants en Amérique du Nord et Amérique du Sud.

Le retour de Ia peur de la grippe aviaire lundi 8 avril 2013, p. 1

L'épidémie a déjà fait 6 morts en Chine sur les 21 personnes infectées par le virus H7N9.Les risques pour l'économie et le transport aérien font chuter les places asiatiques.Interview : les mutations d'un virus mortel.

Exactement dix ans après la crise du SRAS- une pneumonie atypique qui avait fait

800 morts - et après plusieurs vagues de grippe aviaire depuis 1997, la Chine tente d'éviter

une nouvelle épidémie risquant de virer à la pandémie. Six personnes sont déjà décédées sur

les 21 contaminées, avec une forte concentration sur Shanghai, par le virus de la grippe

aviaire H7N9, qui n'avait jusqu'à présent jamais infecté l'être humain. Un premier cas

suspect a été observé à Hong Kong et deux autres déclarés à Taïwan. De l'autre côté du

Pacifique, les autorités sanitaires américaines ont très tôt indiqué suivre la situation et dit

commencer à travailler sur le développement d'un vaccin. Le président chinois, Xi Jinping,

et son Premier ministre ont rapidement ordonné la transparence sur ce début de crise, Pékin

ayant été accusé d'avoir dissimulé leSRAS pendant plusieurs semaines en 2003. Dès la veille

du week-end, le commerce des volailles vivantes a été interdit et des abattages massifs ont

été pratiqués dans des villes de la côte Est pour endiguer les contaminations. L'OMS est de

(6)

son côté sur le pont, tout en rassurant sur le fait qu'aucun cas de transmission du H7N9 d'humain à humain n'a été détecté, écartant ainsi le risque de pandémie. Alors que les effets catastrophiques du SRAS sur le transport aérien sont dans toutes les mémoires, les titres des grandes compagnies étaient en forte baisse en fin de semaine.

CORONAVIRUS : l'OMS révise à la hausse le nombre de décès

Les Echos 15 Mai 2013

L'Organisation mondiale de la santé a indiqué, hier, avoir révisé à la hausse le nombre de personnes mortes après avoir été infectées par le coronavirus proche du SRAS, et annoncé deux nouveaux décès enregistrés rétroactivement en Arabie saoudite. Ces deux cas portent à 20 le nombre de décès au niveau mondial provoqués par ce nouveau virus depuis l'apparition de la maladie à la mi-2012 et à 38 le nombre total de cas « confirmés ».

L'aérien en première ligne face aux craintes de pandémie Les Echos 8 Avril 2013

Le spectre de la pandémie de SRAS de 2003 a fait chuter les cours des compagnies.

Mais aucune incidence sur le trafic n'est encore visible.

Après les attentats de 2001 et la crise financière de 2008, la pandémie de SRAS de 2003 fut la pire catastrophe économique qu'ait connue le transport aérien au cours des quinze dernières années. Au pire de la pandémie, en avril 2003, le trafic avait chuté de 15 % à 25 % sur les destinations asiatiques et 2003 s'était soldée par une perte nette cumulée de 7 ,5 milliards de dollars. Pas étonnant, dans ces conditions, que les marchés aient vivement réagi à la perspective d'une nouvelle pandémie. Ce matin, les titres des grandes compagnies asiatiques et européennes étaient tous en forte baisse. A Paris, l'action Air France- KLM perdait plus de 6 % à la mi-journée. Partenaire de China Eastern et China Southern, Air France-KLM est en effet le mieux implanté des groupes européens en Chine.

IAG (British Airways-Iberia) et Lufthansa étaient également en recul de 6,3 et 4,3 %.

Même easyJet et Ryanair, qui ne desservent pourtant pas l'Asie, affichaient des reculs de 3 % à 4 %. En Chine, la première compagnie long-courrier, Air China, avait clôturé la veille en baisse de 12 %, tandis que la compagnie de Shanghai, China Eastern, perdait 8,9 %.

Toutefois, à l'exception des mesures habituelles de contrôle des voyageurs par des caméras thermiques et des questionnaires à remplir, aucune restriction particulière de circulation n'a été décidée dans les aéroports. Et aucune conséquence sur le trafic aérien ou sur les réservations n'est encore perceptible. « Nous somm es en situation de veille active, mais nous n'avons pas pris de mesure particulière, tant que l'OMS n'a pas qualifié cette épidémie de pandémie », explique-t-on chez Air France. Lors de l'épidémie de 2003, les compagnies avaient dû annuler 1 O % à 15 % de leurs vols sur l'Asie. Mais en février, la croissance du trafic mondial était encore orientée à la hausse, avec une progression de 3,7 % au niveau mondial et de 4,5 % en Asie. L'Iata avait même revu à la hausse ses prévisions pour 2013, qui s'annonçait comm e l'une des meilleures années du secteur, avec un bénéfice cumulé attendu de 10,6 milliards de dollars.

6

(7)

La Serbie en quête d'identité pour attirer les touristes français

Tour Hebdo 20 Avril 2015

Avec un million de touristes étrangers en 2014 et seulement 24 281 français, l'office du tourisme de la Serbie cherche à séduire les TO.

Elle fait partie des 10 pays à visiter en 2015, d'après un classement du Lonely Planet:

un argument que la Serbie était fière de mettre en avant au moment d'organiser mercredi 8 avril un workshop pour que chefs de TO, réceptifs et partenaires hôteliers serbes se rencontrent.

Cette destination, pourtant toute proche, est méconnue du public français et du tourisme international en général. Pas étonnant quand on sait que le Ministère du tourisme n'a été créé qu'en 2014. "La Serbie n'avait pas conscience de cet atout jusqu'à l'année dernière"

explique Darja Butigan, responsable des marchés français et du Bénélux, "aujourd'hui nous créons une réaction à l'afflux touristique qui est en augmentation de 12% par rapport à 2013".

I 028 732 touristes étrangers sont venus en Serbie en 2014 soit 12% de plus qu'en 2013 dont 24 281 français. "Les gens ont encore en tête un pays qui sort de la guerre alors qu'en fait, les Serbes et les Français ont de nombreux points communs" précise Darja Butigan.

Un pays aux portes de l'Europe

A part l'image d'un pays en reconstruction, "le problème est que les gens n'ont pas du tout d'image de la Serbie". Tout est à y découvrir et les chefs de TO posent mille questions à propos des reliefs, vins, religions, hôtellerie, sécurité, gouvernement, ...

"Nous sommes là pour répondre mais on s'aperçoit que la Serbie est inconnue alors qu'elle est aux portes de l'Europe." D'ailleurs depuis 2009, la Serbie a officiellement formulé sa demande pour engager le processus d'adhésion à l'UE et espère devenir le 29e membre d'ici 2020.

Les premiers marchés touristiques arrivant en Serbie sont la Bosnie Herzégovine qui représente 7,6 parts de marché, suivi de la Russie (7,1) et du Monténégro (6,3). Arrivent en cinquième position l'Allemagne avec 5,3 parts et l'Italie en septième position (5,1).

Paris-Belgrade en 2h30

En France seuls quinze TO vendent la Serbie, dont sept en combiné, une carence à laquelle Darja, en poste depuis deux ans, cherche à combler: "Nous aimerions bien faire venir les français pour les City breaks, par exemple, qui sont très à la mode en ce moment".

A seulement 2h30 de Paris avec Air Serbia, Jelena Pavlovic, responsable des ventes de la compagnie, remarque qu'il y a trois catégories de voyageurs sur la liaison Paris CDG- Belgrade, ceux qui viennent pour les VFR (Visiting friends and Relatives), les Serbes qui sont en transit à Paris pour ensuite s'envoler vers Chicago, et les Français qui s'arrêtent à Belgrade pour aller vers Israël, en transit eux aussi.

7

(8)

¢

Avec des vols compris entre 255€ en basse saison et 350€ en haute saison, Barja estime que "il y a eu une montée de gamme au niveau des services mais le prix reste élevé pour un trajet si court".

Un budget de I 00 000 €paran pour la France

Le ministère du tourisme a alloué à Darja un budget de 100 000 € par an pour la France. Elle se montrait ravie du nombre de personnes présentes à son workshop, car même si les chefs de TO ont fait le déplacement, les campagnes publicitaires ne sont pas pour tout de suite.

"Mon objectif est de donner une image positive du pays avec son multiculturalisme, ses monuments et sa joie de vivre", explique-t-elle. Est-ce que la Serbie va devenir le nouvel eldorado du tourisme à l'image de sa voisine la Croatie? Impossible de le savoir... même si Darja ne cesse de dire que "c'est maintenant qu'il faut venir en Serbie, après ce sera bien trop touristique !".

Syrie : les recettes touristiques ont chuté de 75% depuis le début du conflit

Publié le 29/08/2012 16:48:00 I

Le chiffre est rapporté par un journal gouvernemental syrien.

Les recettes touristiques en Syrie ont baissé de 75,4% par rapport à la période précédant la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, a indiqué le bureau du Premier ministre, cité mercredi par le quotidien gouvernemental Techrine.

Selon cette étude, le tourisme a généré au premier trimestre 2012 seulement 12,8 milliards de livres syriennes (178 millions de dollars au taux actuel) contre 52 milliards (1 milliard de dollars au taux de l'époque). Quant au nombre de touristes, il a baissé de 76,4%.

Le mouvement de contestation contre le régime a commencé en mars 2011 et s'est militarisé au fil des mois en raison de la répression.

En 201 O, le tourisme représentait 12% du PIB syrien, avec des recettes de 6,5 milliards de dollars et employait 11 % de la population active. Le nombre d'emplois dans ce secteur a diminué en un an de 63,3%. Aujourd'hui, beaucoup d'hôtels de la capitale sont occupés par des déplacés qui ont fui les zones de guerre, selon un journaliste de l'AFP.

Pour enrayer cette chute dramatique des recettes touristiques, la ministre du Tourisme, Hala Mohammad Nasser, avait proposé le mois dernier "d'inciter les Syriens vivant à l'étranger à venir passer leurs vacances dans leur pays". Elle avait également mis l'accent sur le "tourisme religieux".

L'économie syrienne est éreintée après dix-sept mois de révolte mais peut encore tenir, malgré les sanctions, grâce à l'aide de "pays amis" comme la Russie, l'Irak, l'Iran ou le

8

(9)

Venezuela, selon des experts. Tous les indicateurs sont au rouge : le PIB s'effondre, l'inflation atteint des sommets, le chômage grimpe et le déficit des comptes courants ne cesse de se creuser.

9

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Master Tourisme Durable Création d'un service touristique

Le Paradigme

1 - Précisez les contraintes qu'induit un paradigme et indiquez les formes sous lesquelles elles peuvent apparaitre au sein de l'industrie touristique.

2- Précisez en quoi des notions telles que le tourisme solidaire, le tourisme responsable peuvent être refusées par les touristes.

3- Justifiez la présence de fondements religieux dans la construction de certains produits touristiques.

4- Dans quelles mesures, le tourisme alternatif est-il susceptible de remettre en cause l'industrie touristique ?

Durée: lh

Tout Document Autorisé

(11)

La troisième révolution,

9or "@T .

La nouvelle modernité

Certaines époques sont plus créatives que d'autres. C'est le cas de la nôtre. Bouleversée par de nouvelles formes de communication, la fin d'un modèle économique et l'angoisse de son avenir, elle invente.

Le tourisme de demain en sera bouleversé lui aussi. Car. les nouveaux modèles qui se mettent en place constituent bien uneevolution : la troisième.

Nous avions lhabrtude de vvre dans un monde vertical, parfaitement hiérarchisé

tout venart d'en haut notamment le pouv oir, la connaissance. la justice. la pro- ductuon mndustn elle.. et se tra nsmettai t

du

haut vers le bas. Des enseignants aux élèves. des politiques et des législateurs

aux

citoyen s, des écrivains et joumalistes

à

leurs lecteurs, des scientifiques aux par- tuculiers, des industn els aux distri buteurs et aux consom mateurs...

Or, peu à peu. ce schéma mis en place au cours des deux précédentes révolutions ind ustri elles est en tra in de se lézarder et de larsser se bâtir un tout autre monde.

fonctionnant selon un tout autre modèle.

Un modèle latéral ou honzontal.

Un modèle où le pouvoir, le savoir, la création, la production sont disséminés un peu part out. venant de la base plutòt que du sommet

Qu

en est-il plus exactement

?

• La post modernité n'était qu'une étape

uste après l'époque bienheureuse de la modemté durant laquelle on croyart que progrès maténel et social coincderaient et que l'avenr serait irrémédiablement radieux, les chantre s de la post moder- nrté ont, dès les années soxante. perçu ces bouleversements auxquels notre monde occidental étart soumis.

Inversion des valeurs, inversion des règles.

inversion des tertores... la post-mod er- nrté chahutant la modemrté et rem ettai t en questions les norm es et les valeurs d'hier sur lesquelles s'était construrt le monde d'avant

Bousculant les notions d'ordre. d'autorité.

de pouvo r, la post modemité a prlége le règne de l'émotuon, mis

à bas

les hé- rarchies traditionnelles. donné

libre

cours au festif. bousculer les codes et les norm es... dans un beso in de relâcher des pressions jugées archaiques et libérer l'indiv du de ses carcan s.

De ce grand chambard emen t

dans

lequel chacun a pns la place qu'il souhaitait. dans le plus grand désordre. sans tenir compte des conventions socales. familiales. pro- fessionnelles, une société nouvelle s'est d'autant plus aisément construite que plus éduqués.

des

crtoyens plus auto- nomes ont ex gé de parta ger le pouvoir : la cogestion. la participation.. sont deve- nues les nouveaux diktats d'une socaété libérée, une socété

«

participatrve

»

mais auss une société plus mobile.

nomade. déliée et reliée

à

la fors..

• La « foule intelligente »

Pais. ce nest pas tout. Pendant que les esprits changeaient sous f'influence d'un environnement politique et économique plus serein. les ggantesques progrès des tra nsports d'abord. pus des technologes

-.- reo

'Nlouembre 20I3

de communication via le Web 2 ont per- mis

à

chacun d'entre nous. tro rs progrès ma¡eurs:

s'informer comme jamars il navait pu le faire auparavan t.

commu niquer avec tous

ses

sem bla bles en temps rée l.

crée r et auto prod uire bon nombre de petites et gran des choses.

.. Les hiérarc hies tra ditionnelles qui avaient le pouvoir de produire. de filtrer voire de censurer ont donc en quelque temps perdu leur pouvoir face

à

la

«

foule intelligente

»

qui s'est mise, entre autre .

à

construire une inform ation colla borative dont Wikipédia est le meilleur exemple. Et I'Encyclopédie Britannica qui a préféré se voiler la face et minimiser le phénomène, a été bren obligée de se ren dre

à

l'évidence. Dépassée par une actu alisation spontané et instan tanés elle s est pénrne e.

Mêmes phénomènes dans la presse. les journaux qui n'ont pas su vor dans les bloggers des concurrents séneux. sen mordent les doigts . On a de moins en moins besoin d'eux.

Les prod ucteurs de musque et de films ne sont pas en reste Eux auss sont sur le bord de la fallrte. Non seulement. on peut prod uire de la musique sans passer

I

(12)

par leurs fourches caudines, mais on peut la diffuser sans entraves. en flots continus dans tous les foyers..

Sur intemet les chercheurs et les savants, se retrouvent aussi, dialoguent discutent sans être censures par une hiérarch ie uni- versitaire automtai re et parfois sectaire.

Quant aux créateurs. ils lient connais- sance dans des espaces virtu els bien

à

eux dans lesquels leurs échanges peuvent se révéler fructueux. parfois géniaux.

Que dire encore des organisateurs de tout poil, d'événements, fêtes. sorties qui n'ont qu'à lancer un ren dez-vous pour être surs par des milliers de convives en quête de festivit és. de fantaisie et dongi- nalité

?

Sans parer des milliers d'artisans lassés par la tyrannie de la grand e distn- bution, qui parennent à prod uire et trouver des marchés en direct, sans céder des commissions exorb itantes à leurs distn buteurs.

• La

troisième révolution

industrielle en 5 points

Au delà du constat relativement banal que nous pouvons tous faire aujourd hui,

il

y a également plus et mieux. II y a les économistes et prospect v stes de renom qui, comme Jeremy Rifkin, considèrent que nous sommes bel et ben à l'aube d'une tro isième révolution et que seule la pnse en compte de nouv eaux impératufs et modes de fonctionnement pourront nous évt er la catastrophe. Constatant que nous nous trouvons dans une srtua- tuon de crise planétaire parce que la deuxième révolution industnelle fondée sur les énergies fossiles bon marché et l'électn cté, se term ine, l'économiste pro- pose une solution en cana points tra duu- sant chacun à leur façon les bouleverse- ments en cours.

Selon lu, il est d'abord fondamental de produire de l'énerge renouvelable. Pour cela, ce sont les bâtiments quu se tra ns- form eront en micro centra les électnques pour couvnr leurs besoins. ars. ce n'est

pas tout, ces micro centra les éparpillées sur la terre entière, fonctionnant grâce au vent et au soleil, pourront stocker ces énergies sous la form e d'hydrogène sur des plateform es adaptées

à

partir des- quelles elles seront red iffusées.

Comment

?

C'est là qu'lntemet interent avec sa puissance planétaire et ses réseaux intelligents : les

«

smart gnds

»

Des réseaux quw analysent les besoins, les anticipent et redistri buent l'énergie à la demande. Cinquième point :les véhicules

à

énerg ie propre pourront recharg er leurs battenes sur des bornes reliées elles aussi

à

cet intemet de l'énergie.

Et bonne nouve lle ces tech nologies exis- tent Le tout étant de mettre en place un tel système.

• Les opérateurs de tourisme sur la sellett e

Peu

à

peu, il dev ent donc indéniable que

la

verticalité perd du terrai n au profit de Thonzontalité d'un monde dans lequel chacun, pour peu qu'il dispose d'une mai- son, d'un écran et d'une connexion, peut agr. faire du commerce, s approvisionner se faire vor, se faire entendre.

Dans ce monde, l'opérateur de tounsme tra ditionnel voit bel et bien ses préroga- tives s'émousser, puis s'effondrer au pro- fit d'une quantuté de plus en plus impor- tante d'opérateurs spo ntanés, disséminés à tra vers le monde, dont la pnni pale qualité réside dans leurs capacités

à

relier une gran de partie des humains et de leurs biens entre eux. Le tout, presque graturtement

Aina, nul ne peut nier qu un autre monde dont nous ne voyons pour l'instant que les prémices. sest peu à peu bât sous nos yeux et que, mieux, ce monde sou- vent démonétisé. sest ms

à

gngnoter le précédent en attendant purement et simplement de prendre sa place L'effroi est tel que les groupes de taille industri elle solidement insa llés sur un

marché qui leur semblait inattaquable.

restent tétanisés. Cherchant au mieux la faille jundique qui pourrait mettre leurs nvaux au tap1s.

Mais non : Airbnb, Ouigo. Citizencar. En voiture simone... et tant d'autre s, ne mettro nt pas de si tôt la clé sous la porte.

Ne vendant nen d'autre que du lien per- mettant un

troc

planétaire, ils ont d'au- tant plus de beaux jours devan t eux que les gros opérateurs prennent le risq ue de prod uire. vendre, gérer des stocks...

Dans ce monde honzontal, peu importe qu'un appart ement sort loué ou pas, qu'une voiture se rem plisse ou pas.. le citoyen de la troisème révolutio n indus- trielle n'attendra pas après cela pour

vvre.

Ces compléments de revenus -Ou ces économies- constitueron t

des

appoints qui lui perm ettro nt de sofinr de petits plaisirs.

Mais, il aura la conscience tranquille de celu qui a contnbué

à

la sauvegard e de la planète en auto produusan t et diffusant son supplément de prod uction

à

ceux quu en ont

besoin,

en évitant soigneuse - ment le gâchis ...

• Réalisme ou science-fiction ?

Comme dans tout scénano de prospec- tive, il est dar que les évolutions

en

cours seront longues

à

se mettre en c uvre et à s'imposer Plais. peu à

peu

il nous sem - ble certa in que l'industne tounstuque devra s'acclimater à des processus indus- tnels et socuétaux rréversibles. Ne serat- ce que parce que lebien commun que constitue la planète s'épursera sous la charge de nouvelles construct ons

dédiée,

à une activit é qui. somme

toute. peut

sen passer..!

A

lire:

• Jeremy Rfun a écnt plusieurs ouvrages vrs onna res .

La finduavalèrede/accès.La révoluvon d elerpache. Latrousèm erévolution industnelle

I

(13)

Générations Les mrors du changement

,, '

Cam la Gar.-

De la génération Easyjet à la génération Airbnb

Chaque génération a ses usages, ses modes de pensée, ses habitudes.

Le secteur du voyage comme les autres a engendré des comporte- ments spécifiques liés à des innovations technologiques, industrielles, sociétales. Aujourd'hui, dans un paysage entièrement bousculé par de nouveaux outils de communication et commercialisation. deux modes de consommation incarnent deux générations de voyageurs qui auront de toute évidence la vie longue...

GÉNÉRATION EASYJET : GÉN ÉRATION LOW-COST

Plus quun modèle économique, le low- cost est devenu un état d'espnt et l'inspira- teur de comportements au¡ourdhui très repérables parmi une nouvelle génération de voyageurs. la « Génération Easyjet ».

Celle-là même qui est mise en valeur dans la dernière campagne publicitaire de la compagrue aénenne. diffusée dans I O pays européens et quu, outre une invitation à voyager, proclame le tnomphe des « low- costers

».

Car, Easyjet a bien été l'une des pion- mères d'un nouveau style de voyages.

Des voyages dont les mécanismes de baisse des tanfs ont beau être mal compns par la majorité des usagers, ils n'en sont pas moins le reflet d'une époque. Celle qui a

SUIVI

la grande pénode des vols et des avons charters qui ont largement contnbué à démocratiser le transport aérien en faisant chuter ses tarifs.

Au 4but était la « génération charter »

Grands gagants de cette première libé- ration de a politique tanfare aénenne la génération du baby-boom découvrait

dès les années soixante. la possibilité de parcounr le monde en s'offrant des billets à tarifs infiniment plus accessibles que ceux des compagrues nationales en pleine ascension. Bien que l'expression n'ait jamais été évoquée. les boomers ont constitué pendant plus de 30 ans la

« génération charter » ou peut-être aussi en partie la « génération Nouvelles Frontères » puisque Jacques Paillot fut le combattant le plus virulent de la libéra- tuon du ciel. Et puis, quelque trente ans plus tard, apparart le low-cost En fart, hrs- tonquement partant la compagnie ame- ncaine Southwest Aurtines

est

considerée comme la première des compagnies à bas pnx. En quête de productivité, elle y a gagné le sobnquet de « peanut artine » car elle fournissant uniquement un sachet de cacahuètes à bord.

On est au tout début des années soxante-dix et

il

faudra attendre près de 20 ans pour que le modèle gagne l'Europe et y essaime. en 1991 avec la compagnie riandarse Ryanar, purs en 1995. avec la compagnie aux couleurs orange Easyjet

Ouvrant de plus en plus de lignes.

rejointes par une cohorte d'autres com- pagnes plus ou moins solides et durables, ces deux compagnies constituent nul ne l'ignore. une concurrence sévère pour les compagnies aériennes officielles qut, d'abord sceptiques sur la viabilité de ce nouveau modèle économique, ont du se rendre à l'évidence et prendre le parti de s'en inspirer.

Représentant plus de 20% du trafic sur les aéroports parisiens et plus de 30% en province. le potentiel de développement du low-cost est incontestable. Et cela, l'échelle mondiale comme le démontrer les demères estimations foumies pa l'étude d'Amadeus -voir Velle. page ' Voilà pour les faits.

Des urbains : c'est ça, la génération EasyJet

Pour en revenir aux usagers des opéra- teurs de low-cost constatons d'abord leurs caractéristiques sociales.

Lesquelles sont relatvement homogènes.

Les low-costers composent en effet une genération urbaine, vvant sot dans des

(14)

caprta les nationales, sort dans des cap- tales régionales desserres prioritaire- ment par des liaisons

à

bas coût Plutôt jeune au début, la génération low-cost constitue aujourd'hui un agrégat de populations moins jeunes mars totale- ment initiées

à

la culture du voyage et

à

l'art de prendre l'avion. Elle inclut aussi des voyageurs d'affaires.

■ Une génération de plus en plus mobile

Sur le plan comportemental, les caracté- nistiques sont nombreuses et diverses. La prem ière d'entre elles réside dans la mobilité de cette génération pour qui bouger, se déplacer. voyager s'est totale- ment banalisé. A tel point que prendre l'avion et se rendre dans un aéroport constituent pour elle la norm alité.

■ Une perception revisitée de l'aérien

Autre caract énstuque la perception de l'aérien par la génération low-cost na nen

à

voir avec celle des générations pré- cédentes. Pour elle. l'époque de l'avion élitiste, des hôtesses aux gants blancs et des dimanche s

à Ory

ne constrtue pas une référence. L'iconograp he de l'aérien qu'elle véhicule dans ses imaginaires, ce sont les sièges étnqués. parfois bancals, des aéroports secondaires

à

l'architec- ture minimaliste et aux prestations un tantinet spartiates.

■ L'indifférence au service La

démyth ification de l'aénen passe bel et bien par une diminution drastique du serace Pour

la

génération Easyjet. pren- dre l'avon, cest prendre des billets non échangeables. non remboursables. non tra nsférables, se passer d'un serace après vente. de tra nsfert de bagages. de bors- sons et plateaux repas raffinés et gra- tuuts.

■ L'obsession économique

ll est vrar qu'outre son aisance

à

counr les aéroports et

à

localiser avec dextérité sur une cart e Beauvais ou Luton en Gran de- Bretagne. la génération low-cost est obsédée par la dépense. Appart enant

à

une large partie de la classe moyenne, elle subit des contraintes économiques et déploie une parue de son énergie

à

tra quer les bonnes affaires.

■ Le règne de l'auto production

Compte tenu des règles d'achat imposées par les compagnies low-cost cette géné- ration est experte en matière d'inform a- tion et achat électronique. Non contente d'acheter ses titres de tran spo rt sur la Toile, elle est également suffisammen t avertie et équipée pour pouvoir impri mer ses billets par ses pro pres moyens. Elle saut égale ment choisir ses places

à

bord et les prestations quw vont avec.

Une billetterie invisible

Finis auss les billets d'avion dans des che- mises en papier glacé que 'on gardait précieusement dans un tiroir avan t de les glisser dans son carnet de voyages.

La

génération low-cost ne sart même plus ce qu'ont été les titres de tran sport.

■ Tou risme urbain en priorité

Sur le plan purement tounstuque, la pnn- cipale cara cténstique de cette génération réside dans sa pratique quasi exclusive d'un tourisme urbain en court séjour.

Visitant lEurope en fonction de louver- ture de nouvelles liaisons aénennes, les low-costers envahissent tour

à

tour les capitales nationales : adnd, Lisbonne, Dublin. Athènes. Rome.. puis les capitales régionales Séville. Barc elone, Valence.

Venise, Pise. Porto, Marrak ech. Agadir En attendant impatiemment les pro- chaines lassons vers /Atlantique nord.

■ Une consommation jetable

Comme le souligne la campagne publici- taire dEasyet

«

Plus d'envies. plus souven t

».

les low-costers font bel et bien preuve d'un consuménsm e sans limite. Ce sont des acheteurs impulsifs et parfois com- pulsifs. Ils acquièrent des billets avec d'au- tant plus d'insou ciance que les moins chers d'entre eux n'ont pas de valeur réelle.

Certa ins voyageurs se dispensent même de tenter de les échanger en cas de non utilisation.

■ Un opportunisme démesuré

Enfin, la génération low-cost a tellement bren intégré les nouveaux dikta ts de cette catégorie de tra nsporteurs qu'elle se résig ne à

les

accepter sans les remettre en question. Plutôt d'ailleurs avec bonne humeur. Consciente quelle a le chorx et qu'elle profite d'une situation qui n'est sans doute

pas

faite pour durer, elle a tendance

à

se considérer comme prvlé- gée, dans un monde où les prvi lèges son t

de

plus en plus rares .

■ Une éthique limitée !

Demer pont, trè s opportuniste, un bnn égoiste, cette génération ne s'embarras se pas de critères éthiques et ne fait preuve d'aucun scru pule vs

à

vis des risques encourus par l'environnement

La

cause écologique n'est pas la sienne. En tous les cas, pas au moment où elle a envie de prendre av on et décade de le prendre Pour elle, seul compte le plaisir de s'en- voler.

Fin septembre, la compagnie Easyjet a lancé une campagne européenne dans I O pays. pour un budget total de plus de 5,9 millions d'euros Conçue par l'agence londonienne VCCP. la cam- pagne a été déclinée pour la France par Grenade & Sparks

(15)

Génération Airbnb

Confort, esthétique, créativité

Une autre génération nous semble également en train d'émerger et de s'installer durablement sur le marché touristique. C'est la génération issue du site vedette de locations de maisons : Airbnb.

o

Etrangement, celle-ci n'a rien de commun avec la génération low-cost.

Quoique...

La

location de maisons de vacances de particulier à paruculier ne constitue en aucun cas une nouveauté. Tout le monde en conviendra.

Tran sférée depuis le papier des joumaux spécialisés et des rubnques dédiées aux énorm es portails intemet que nous connaissons aujourdhuu, elle a même tran sité par les écran s du Minitel.

Une marq ue comme Abrite! du gro upe Homeaway, n'a t-elle pas connu les joies de

la

télématique il y a une tre ntanne d'années

?

A ce jour, on compte en tout

cas

de plus en plus de sites spécalisés dans diverses gammes d'hébergement. dont certa ins offrent des seraces de concaergene sup- plémentare : villas de luxe. golf, bords de mer, seniors, familles.. Il nempêch e que.

grâ ce à une form idable stratégie marke- ting. c'est la marque améncamne Aurbnb qui est devenue en peu de temps la plus connue et la plus populaire sur l'ensem- ble des marques de location.

Et cela d'autant plus facilement que ses concurrents n'ont pas réussi à capitaliser sur leur anaenneté et leurs perform ances.

Certes, on les utilise et tous affichent des résultats en progression.

Mars, avec des enseignes anciennes ou un bnn confuses. ne semblent-ils pas appartenir au passé et nonàla nouvelle modemrté en tra in de se mettre en place 1

LES CARACTÉRISTIQUES DE LA GÉNÉRATION AIRBNB

Q uoiqu'il en soit, une partie des adeptes de la location de part iculier à particulier affichent des points communs révélateurs des nouvelles façons de consommer du tourisme :

Des urbains

Première caracténstuque, le membre de la génération Airbnb est le plus souvent un urbain totalement acquis aux pratiques alterna tives dans tous les domaines de la consommation, y compns dans celle du voyage.

Des

muli

partants

C' est également bien souvent un grand consommateur de voyages qui opte volontiers pour cette solution afin de réd uire ses frais d'hébergement et de multiplier ainsi ses départs.

b

Cadresmoyensou supérieurs Si l'on prend en considération les carac- ténstiques socuo-professionnelles du client Aurbnb, il est doté de revenus suff- sans pour lu perm ettre de payer son hébergement Certa ins d'entre eux sont également propnétares d'un bien qu'ils mettent en location sur le même srte.

■ Des deux côtés du comptoir La

pmncapale particulanté de cette géné- raton réside donc dans sa dualité. Louant

son propre bien. le chient d'Airbnb utilise la plate form e pour tro uver son héberge- ment de vacances. Il

est

bel et ben

à la

fois producteur et client II

est

derrière et devant le comptoir.

Cest le

«

consom'acteur

»

par excel- lence tel quon en avat préd it l'avène- ment il y a une bonne décennie déjà.

■ Des créatifs culturels

Quand il est propnétare et met son bien en location, on pourrart ajouter que le membre de la Génératuon Arbnb affiche une posture de

«

créatif culture l

» .

soit l'attutude de cette immense population décelée dans le monde occidental dont chaque individu,

à

sa façon. contnbue

à

la réinvention de la soa été, de sa pro duc- tion industri elle et de sa diffusion.

Mieux. certains de ces créa tifs vont Jusqu'à red écorer et raffiner leur inténeur pour le rendre plus attra yant v s

à

vs de leurs futurs locataires. Et ils disent en éprouver un véntable plaisir.

■ Des consommateurs alternatifs

Tant qu'à appartenr

à

la catégone des

«

créatifs culturels

»

notons que l'on a donc affare à une génération relative- ment avant-gard iste qui bouscule les modeles exista nts et cherchent

à

sortir de l'uniform ité ambiante pour pimenter

(16)

sa consommation et éprouver un peu de

«

fun»I

■ Un certain sens de l'écologie

Sans être particulièrement engagés dans un quelconque mouvement écologque.

notons également que certa ins membres de la génération Airbnb sont dotés d'une véntable fibre écologique. Quelques uns affichent une préoccupation environne- mentale qui les incite

à

privléger le parta ge

à

la propriété.

Un expert

Connaissant les deux facettes du

sys-

tème, le

«

aurbnbiste

»

circule

à

tra vers les arcanes d'un univers totalement tra ns- pare nt. qu'il a appnvoisé, testé. dont il connait

à

la fois les qualités et les défauts . Consommateur initié, il a en général testé d'autre s srtes et leur offre et affiche parfois la supénorité des connaisseurs.

Sa familianté avec le système lui confère égal e

Lisant entre les lignes les inform ations et les plans des hébergements. décodant les photos et les détails qu'elles présentent.

il sart déjouer les éventuels tra quenards tapis dans une offre et choisir les bons produrts.

Un esthète

l Un touriste « cultivé »

On peut aussi estimer que la Génération Arnb est plutôt en quête de distinction et de raffinement dans ses chorx d'héber- gement et de destination. Contrairement

à

une catégorie de voyageurs de plus en plus courante. sautant dans un avron sans savoir vrai ment où elle va, pourquoi elle y va, et ce qu'elle va y tro uver. les adeptes de la location pnvée semblent bren maitnser leurs déplacements et les inform ations qu, leur sont liées.

■ Le goût des rencontres

Enfin, plus mnform és que la moyenne. les

«

airbnbrstes » surtout lorsqu'ils voyagent seuls, sont trè s sensibles aux ren contre s avec leurs hôtes.

Adeptes de la chambre öhôtes plus que de la location quand ils se déplacement en solo, ils profitent volo ntiers des talents relationnels de leurs hôtes et de leurs informa tions.

Ouverture au monde

Qu'ils soient hôtes ou simples locataires.

les membres de la génération Airbnb font preuve d'une plus gran de ouverture aux autre s que la plupart des voyageurs.

Même s le facteur économique compte

dans leurs pratiques, ils nen sont pas moins trè s intéressés par l'expérience que la location en Pap leur fait vvre..

L'EXTENSION DE LA GÉNÉRATION AIRBNB

Néanmoins. la génération Airbnb ne res- tera pas cantonnée

à

une génération de jeunes voyageurs. D'ores et déjà. les qua- dra et autre s quinquas et sexa génaires se sont appropriés ce site de location où ils partent

à

la recherche de l'appart ement de leur choix.

Et surtout sr le site bénéficie des faveurs du public et est volontiers cuté en réfé- rence, insistons sur le fart qu'il n'est pas le seul

à

être utlisé par des adeptes de la form ule.

Airbnb devrait tenir autant du nom géné- nque que du nom de marq ue.

La

Génératuon Airbn b c'est toute une géné-

ration d'arter-consommateurs convaincus

de l'intérêt de consommer autrement et de passer des vacances dans une autre ambianc e que dans celle d'hôtels stan dar- dises. C'est la

génération

du parta ge et de l'innovation économique et sociale.

Si l'on

peut

s'attendre

à

ce que ces géné- ratons se développent. s'amplifient et continuent de gagner des adeptes.

on peut aussi s'attendre à ce qu'elles continuent de raffiner et diversifier l'offre tounstuque.

On peut également considérer que le membre de la Génératio n Aurbnb prvlé- ge l'ambiance. le décor, le style du mobi- lier et la localisation de l'hébergement où il va séjoumer Pour lu, l'esthétique a de l'importa nce. II est donc trè s sensible aux images et photographies proposées par les sites intemet qui servent de base

à

ses chox .

Sensibilité tanfare Sensibilité au confort Sensibilrté environnementale Sensibilité relationnelle Got de l'innovation

Génération Easyjet

+

Génération Airbnb

+

+++

+i

Tableau récapitulatif des Générations Easyjet et Airbnb

(17)

La montée en puissance du religieux

UN!VERSITE du SUD

TO :JL9 N-

VAR Service comru dadocumentation Section Centrale - Service dos Périodiques

té!. 04 94 14 26 :6 BP 10122 83957 LA GARDE CEDEX

Un certain tourisme à l'œuvre

Nietzsche serait sans doute étonné de constater qu'au pays de Voltaire, Dieu est bien loin d'être mort. Si les pratiques changent.

le sentiment d'appartenance religieuse demeure. En 2012, 56% des Français déclaraient croire en Dieu. Face au délitement des valeurs républicaines, à l'appauvrissement du lien social, et à l'explosion de la famille traditionnelle, grand nombre de nos compatriotes éprouvent le besoin de renouer avec une communauté religieuse et de recréer des liens spirituels. Cette tendance, loin d'être négligeable, est nettement observable dans le secteur touristique. Des traditionnels pèlerinages aux retraites spirituelles, chaque religion conçoit des modes de voyages correspondant à sa foi et à sa culture ...

■ LES CATHOLIQUES : UN RYTHME DE CROISIÈRES

Sur les 61% de Français qui revendiquent une appartenance au catholicisme. seuls 15% affirment être pratiquants tre catho-

lique en France aujourdhuu serart plus constitutif d'une identité que le résultat d'une pratique assidue. Voilà pourquoi, en dehors des véntables pratiquants qui sadonnent à l'occasion à un tounsme rel- geux sous la forme de pèlerinages ou de visites spéofiques, de noweaux venus testent leur spntualité par toutes sortes de formules mi tounstques mi s- rituelles:

Des routes historiques et religieuses

Le pèlennage du XXI siècle s'inscnt dans cette démarche de spontanéité. Si cer- tains l'envisagent exclusivement comme une façon d'obtenir une faveur di ne.

pour la majonté des visiteurs il sagt avant tout dune démarche spmntuelle à travers laquelle se mêle culture. histoire et religion

Par son histoire, le terrtoire françars compte de nombreux lieux de pèlen- nage, et certaines agences touristiques en ont fart leur spécialité. Elles travaillent en lien étroit avec les directions diocésaines de pèlennage et organisent de nombreux séjours en France et à l'étranger sur les traces des lieux les plus emblématiques de la chrétuenté.

Parmi elles, on peut citer Routes Bibliques-Routes des Hommes, agence créée en 1985 et spéoalisée dans les grands pèlerinages.

Par plusieurs destinations. Lourdes, Saint-Jacques de Compostelle. la Grèce.

l'Arménie, la Turquie, ce sont les voyages en Terre Sainte qui restent les plus prisés, ainsi que le Vatican. Ces voyages ayant un coût généralement compns entre I 000 et 3000 euros par personne selon la des- tination, s'adressent davantage à une clientèle aisée habituée à voyager.

Rarement jeunes, à l'exception des enfants qui accompagnent leurs parents.

ces pèlenns ont ma¡ontairement entre 40 et 70 ans. Et ben quaucun chiffre n'ait voulu nous être communiqué. il semble- raut qu'après une embellie, ils soient aussi victimes de la cnse économique. Pour ce

qui est des vstes à caractère religieux. sur le temtoire français, l'association Villes Sanctuaires de France qui regroupe I 3 sites répartis aux quatre coins de l'Hexagone -Chartres. Le Mont Saint-Michel. Lisieux.

Alençon, le Puy en Velay .- ne vort guère d'évolutions marquantes.

Il est vra que ces sites sont inclus dans des arcuits tounstuques proposés par l'as- s0caton.

Plus abordables financièrement, ils attirent souvent un public plus modeste, parfois aidé par sa paroisse La proximité de ces lieux permet également d'attirer les groupes scolaires des écoles catholiques.

ainsi que les élèves du catéchisme. rou

autant, la clientèle est plutôt cor posée

de retraités et de familles. Quant au

étrangers. ils représentent une e clientèle

non négligeable notamment sur les srtes

les plus célèbres . Lourdes, Lusseux. le

Mont-Saint-Michel. Notre-Dame de Pans

ou Chartres. Néanmoins. leurs motva-

tuons peuvent différer de celles du pèlenn

traditionnel. Si celui-cu associe dans sa

démarche culture et sprtualité, les étran-

gers perçoivent ces lieux davantage

comme des étapes incontournables de

leur séjour en France.

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