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Démonstration du théorème de Chasles sur les arcs égaux de Lemniscate

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

F. B ALITRAND

Démonstration du théorème de Chasles sur les arcs égaux de Lemniscate

Nouvelles annales de mathématiques 4

e

série, tome 19

(1919), p. 213-215

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1919_4_19__213_1>

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DÉMONSTRATION DU THÉORÈME DE CHASLES SUR LES ARCS ÉGAUX DE LEMNISCATE ;

PAR M. F. BALITRA\D.

Cliasles a appelé arcs associés sur une conique ÛCAW

arcs dont la différence est rectifiable par la ligne droite.

Quand la conique est une hyperbole équilatère, il a t'-noncé la proposition suivante (C. R. Acad. Se, de>

'A?) octobre 1843 et 21 juillet 1845) • A deux arcs associés sur une hyperbole équilatère correspon- dent, sur la lemniscate qui est sa podaire centrale, deux arcs égaux.

Il n'a pas donné ix démonstration de ce théorème, qui ne figure pas non plus dans le commentaire de De Jonquières [Mélanges de Géométrie pure, p. 55 à 113). Elle ne se trouve pas davantage, croyons-nous, dans les ouvrages classiques de MM. Gomes ïeixeira et Gino Loria sur les courbes remarquables, aux cha- pitres consacrés à la lemniscate. La seule démonstra- tion que nous connaissions est celle qui a été donnée par M. R. Bricard (TV. A., 1902, p. i5o). Nous nous proposons, dans ce qui suit, d'en donner une nouvelle,

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< 2 1 4 )

basée sur des considérations de géométrie infinitési- male.

Soient M< et M2 deux points d'une conique limitant un arc associé. Chasles a démontré que lorsque cet arc se déplace sur la courbe, les tangentes à ses extrémités

*>e coupent en un point M qui décrit une conique liomo- focale à la conique donnée.

Désignons par s, pi s, l a r e , le rayon de courbure et l'angle de contingence de (M) en M; par le^ même>

lettres, affectées des indices 1 et 2, les éléments corres- pondants de la conique donnée en M, et M2.

La normale en M à (M) est la bissectrice de l'angle M,MM2; elle coupe en 1, et 12 les normales en M, et M2 à la conique donnée. Le.point 1< étant le centre instantané de rotation pour un déplacement infiniment petit du segment MM,, on a

s = . l £ j, _ = _ . De même

17 = MV et par suite

ds\ pi M U

~ds~2 ^ ÖT X MÏ^ '

Si l'on appelle 26 l'angle M1 MM2, ()uisque MI{12 est la bissectrice de cet angle, on a

M M ! = Mfi cosO, MM«— M\2 cosO:

ds{ __ £l > ^ ^ ds2 p.2 ^ M Mi

Mais dans une conique les rayons de courbure en deux de ses points sont entre eux comme les (Mibev des portions de tangentes correspondantes, comprises entre leur point de concours et les

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( 2 1.') )

de contact. P a r s u i t e , dsx

Cela posé, supposons que la conique donnée soit une hyperbole équilaîère et considérons la lemniscate qui est sa podaire par rapport à son centre O. Soient JJL, et JJU les points correspondant à M* et M2; dr:K et ch2

les éléments d'arc de la Jeniniscate en ces points.

D'après une formule connue, on a

. OM, . , OM2 ,

ctSi = (fsl, flT2= as 2 :

DM,

Mais dan> l'Iiyperbole équilatère le rayon de courbure en un point est proportionnel au cube du rayon vecteur de ce point. Donc di^ -~ d?*. c. Q. r. P .

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