D’après :Centrale 2006 -PSI , première épreuve
sujet légérement modi…é
Partie I.
A.1. (F0) est une équation linéaire d’ordre deux, à coe¢ cients constants et homogène. Son équation caractéristique est r2+ 1 = 0et admet icomme solutions. L’ensemble des solutions réelles de(F0)est donc l’ensemble des fonctions du type :
y=Acos +Bsin;(A; B)2R2
A.2. On cherche une solution particulière et on obtient l’ensemble des solutions en ajoutant cette solution particulière à l’ensemble des solution de l’équation homogène.
vu le second membre on cherche une solution particulière dey" +y=eix , dont on prend la partie réelle
une solution particulière dey00(x) +y(x) =eix est de la formex7!axeix (cariest racine de l’équation caractéristique).
En reportant on trouvea= i=2 doncx7! xsin(x)
2 est une solution particulière
. L’ensemble cherché est donc l’ensemble des fonctions du type : 8x2R; y(x) =xsin(x)
2 +Acos(x) +Bsin(x),(A; B)2R2 A.3. Sur[0;2 ]hest dé…ni par
8x2[0;2 ]; h(x) = max(0;sin(x)) = sin(x) +jsin(x)j 2 ce qui se généralise àR+ par2 périodicité.
h2 C0(R+;R)
On véri…e queg"(x) +g(x) =f"(x+ 2 ) +f(x+ 2 ) (f"(x) +f(x)) =h(x+ 2 ) h(x) = 0carhest 2 périodique.
gest donc solution de l’équation homogène et il existe donc deux scalairesaet btels queg(x) =acos(x) +bsin(x) Sur[0; ] fp est la solution dey" +y = sin(x)véri…antfp(0) =fp0(0) = 0:En prenant la partie imaginaire de ixeix
2 on
afp(x) = cos(x) + sin(x) x 2cos(x) les conditions initiales donnent = 0et =1
2 fp(x) = sin(x) xcos(x)
2 , et on a doncfp( ) =
2 , fp0( ) = 0 Sur[ ;2 ]fp est la solution dey" +y= 0véri…antfp( ) =
2 ,fp0( ) = 0:On a donc fp(x) = cos(x) + sin(x) les conditions initiales donnent : fp(x) =
2 cos(x) On a alorsa=g(0) =fp(2 ) fp(0) =
2 ,b=g0(0) =fp0(2 ) fp0(0) = 0
fp= 8<
:
sin(x) xcos(x)
2 six2[0; ] 2 cos(x)six2[ ;2 ] 8x2R,fp(x+ 2 ) =fp(x)
2 cos(x) B. La solutionf de(F0)telle quef(0) =aetf0(0) =b est dé…nie par
8x2R+ : f(x) =acos(x) +bsin(x) =p
a2+b2cos(x )
en posantcos( ) = a
pa2+b2 et sin( ) = b
pa2+b2 sip
a2+b26= 0, pour tout si si p
a2+b2= 0 kfk1 k(a; b)k
C. on peut véri…er quef0est solution du problème posé : Soitf0la fonction proposée. On a alors
8t2R+; f0(t) = sin(t) Z t
0
h(u) cos(u)du cos(t) Z t
0
h(u) sin(u)du
Sous cette forme, on voit quef0 estC1surR+ (car la primitive d’une fonction continue estC1) et 8t2R+; f00(t) = cos(t)
Z t 0
h(u) cos(u)du+ sin(t) Z t
0
h(u) sin(u)du
f00 est à son tourC1 et
8t2R+; f000(t) = sin(t) Z t
0
h(u) cos(u)du+ sin(t) Z t
0
h(u) sin(u)du+ (cos2(t) + sin2(t))h(t) et on a donc bien
f000+f0=h
L’ensemble des solutions de(Fh)est donc l’ensemble des fonctions du type 8t2R+ ,f(t) =
Z t 0
h(u) sin(t u)du+Acos(t) +Bsin(t), (A; B)22R2
on peut aussi calculerf0par variation des constantes
D. Le calcul précédent donne quef0(0) =f00(0) = 0 etf0est donc la solution cherchée. On a 8t 0; jf0(t)j
Z
[0;t]jh(u)jjsin(t u)jdu Z
[0;t]jh(u)jdu khk1 f0 est donc bornée et, en passant à la borne supérieure,
kf0k1 khk1
Sikhk1 "alorskf0k1 "et (Fh)est donc stable par rapport au second membre au sens1.
E. Les solutions sont (en utilisantA:2pour trouver la solution particulière) les fonctions 8t2R+, y(t) = tsin(t)
2 +Acos(t) +Bsin(t);(A; B)2R2 En particulier sit=
2 + 2k
8n2N; y( =2 + 2k ) =b+ ( =2 + 2k ) !n!+1+1 Les solutions ne sont donc pas bornées surR+
Pour tout >0, il existe donc une fonction h= costelle quekhk1 telle que la solution de l’équation di¤érentielle nulle et à dérivée nulle en0 ne soit pas bornée.
in n’y a pas stabilité par rapport au second membre
En divisant par t et en prenant toujourst =
2 + 2k , on obtient une suite telle que y(tk)
tk converge vers
2 non nul.
Doncy(t)n’est pas négligeable devantt en+1
Partie II.
Pour tout >1, la fonction t > g( ; t) = 1
1 +t est continue positive sur R+ et t g( ; t)admet une limite …nie (1) sittend vers+1avec >1Donc la fonction est intégrable surR+ .
Il s’agit d’utiliser le théorème de continuité des intégrales à paramètres.
- 8 >1; t7!g( ; t)est continue intégrable sur R+.
- on a domination sur tout segment[a; b] ]1;+1[
8 2[a; b]; 8t 0; 1
1 +t g(t) =
( 1 sit 1 1
1 +ta sit >1 g(t)étant continue par morceaux intégrable surR+ (puisquea >1).
et donc :
7!I( ) est dé…nie et continue sur]1;+1[ B.1. la fonction g0
g étant continue sur l’intervalleR+ y admet des primitivesC1surR+. SoitAl’une d’entre elle. On a donc A0= g0
g
On a(ge A)0 =g0e A gA0e A= 0. La dérivée est nulle sur un intervalle donc la fonctionge A est constante surR+. B.2. Le sujet noteBetCles parties réelle et imaginaire deA.D’après la question précédentege Aest une fonction constante
que l’on note ei en prenant le module et un argument de cette constante. . On a alors : 8t2R+; g(t) = eB(t)ei( +C(t))
d’où l’existence des fonctionsr(t) = eB(t) et (t) = +C(t).
Comme 0rest à valeurs dans R+;et commeg est non nul ,rne prend pas la valeur0. Commeg estCk , g0
g estCk 1. la primitiveAest doncCk et donc aussi ses parties réelles et imaginaires. En…n et étant des constantes:
9r2Ck(R+;R+ );9 2Ck(R+;R),g=rei C.1. La fonctiong=f+if0 est dé…nie deR+ dansC.
Or g ne prend pas la valeur 0 : 8t 2 R+ g(t) 6= 0 . On le montre par l’absurde : Si g s’annule en un point t0 alors f(t0) = f0(t0) = 0. Or le théorème de Cauchy-Lipschitz (utilisable ici car les coe¢ cients de l’équation sont continus) s’applique : il existe une une unique solution de(E ;0)véri…ant des conditions initiales données. La fonction nulle est cette solution évidente doncf =e0, ce qui est exclus par le sujet.
gest donc de classeC1deR+ dansC . Les fonctions ret de la question précédente véri…ent alors f(t) +if0(t) =r(t) cos( (t)) +ir(t) sin( (t))
et, en identi…ant parties réelle et imaginaire,
9r2Ck(R+;R+ );9 2Ck(R+;R),f =rcos( ) et f0=rsin( ) On a bien sûrr=p
f2+ (f0)2.
C.2. En dérivantf0 =rsin( ), on obtient une expression def00=r0sin( ) +r 0cos ( )que l’on reporte dans l’équation initiale :
r0sin( ) +r 0cos( ) =qrsin( ) rcos( ) Par ailleurs, en dérivantf =rcos( ), on obtientf0=r0cos +r 0sin et donc :
r 0sin( ) +r0cos( ) =rsin ( )
C.3. On éliminer0 en multipliant la première relation parcos ( ) et la seconde parsin ( )et en faisant la di¤érence ; il reste : r 0=qrcos( ) sin( ) r
Commerest une fonction qui ne s’annule pas, on peut diviser parrpour obtenir
0=qcos( ) sin( ) 1
On élimine maintenantr à gauche en multipliant la première relation parsin ( ) et la seconde parcos ( )et en faisant la somme. il reste
r0 =qrsin( )2
C.4.
on a re Q 0 = (r0 rQ0)e Q = qr(sin ( )2 1) . Orq et rsont strictement positifs donc la dérivées est négative et re Q est décroissante. et donc
8t 0; r(t)e Q(t) r(0)
CommeQest croissante (Q0=q 0), et admet pour limiteI( )en l’in…ni, on a donc 8t 0; r(t) r(0)eI( )
r étant croissante (car r0 = qrsin ( )2 est positive ) et majorée, r admet une limite en l’in…ni (théorème de limite monotone) telle que :
lim+1r r(0)eI( ) D’après les variation deron a : krk1 r(0)eI( ).
Orr(0) =p
f(0)2+f0(0)2=k(f(0); f0(0))ket donc krk1 k(f(0); f0(0))keI( )
En…n pour un complexe la partie réelle et la partie imaginaire sont majorée (en valeur absolue) par le module:
kfk1 k(f(0); f0(0))keI( ) kf0k1 rk(f(0); f0(0))keI( )
C.5. qsin( ) cos( ) est continue sur R+ et jqsin( ) cos( )j est majorée par q qui est intégrable. C’est donc une fonction intégrable surR+
On a
(t) +t= (0) + Z t
0
( 0(u) + 1)du= (0) + Z t
0
q(u) sin( (u)) cos( (u))du
Comme la fonction est intégrable, on a une limite réelle en+1pour (t) +t.
t >+lim1( (t) +t) = Z +1
0
q(u) sin( (u)) cos( (u))du
C.6. NotonsLla limite réelle en l’in…ni deret lcelle de (t) +t. On a alors, au voisinage de l’in…ni (t) = t+l+o(1) f(t) =r(t) cos ( (t)) = (L+o(1)) cos( t+l+o(1)) =Lcos(t b+o(1)) +o(1)
f(t) =Lcos(t l) cos(o(1)) Lsin(t l) sin(o(1)) +o(1) Commecoset : sinsont bornées on obtient avec les limites en du sinet ducos : :
f(t) Lcos(t l) =Lcos(t l) (cos(o(1)) 1) Lsin(t l) sin(o(1)) +o(1) et ainsi en posanta=L; b= l:
t!lim+1(f(t) acos(t+b)) = 0
C.7. Le graphe det7!acos(t+b)(sinusoïde ) est une courbe asymptote du graphe de f , quandttend vers+1:
Partie III.
A. Soit" >0. Si on pose ="e I( )alors la questionII:C:4montre que sif est solution de(E ;0)et sik(f(0); f0(0))k alorsf est bornée et kfk1 ". Ainsi,(E ;0)est stable par rapport aux conditions initiales.
B.1. Un calcul classique donne
w0=f1f200 f2f100 Commefi00=qfi0 fi, on en déduit que
w0=qw
On a doncw=w(0)eQ. CommeQest croissante surR+ on a8x 0; Q(x)2[Q(0) lim
+1Q[= [0; I( )[. Commeexpcroît surR, on a donc
8x 0; jw(0)j jw(x)j jw(0)jeI( ) Les solutionsf1 etf2étant indépendantes, le Wronskien ne s’annule pas etw(0)6= 0.
B.2. C’est la méthode de variations des constantes : On cherche une solution quelconquef(x) = C1(x)f1(x) +C2(x)f2(x) avecf1(x)C10(x) +f2(x)C20(x) = 0. En dérivant deux fois et en reportant dans l’équation on arrive au système :
f1(x)C10(x) +f2(x)C20(x) = 0 f10(x)C10(x) +f20(x)C20(x) =h(h)
Pour toutx2R+ , le déterminant su système est le Wronskien w(x) =f1(x)f20(x) f2(x)f10(x), non nul car on a un système fondamental de solutions. Le système est de Cramer.
C10(x) = h(x)C2(x)
w(x) ,C20(x) =h(x)C1(x) w SoientC1 et C2 sont donc des primitives de hf2
w et hf1
w .
f = C1f1+C2f2, avecC1 primitive de hf2
w etC2primitive de hf1
w B.3. On a le système :
f(0) = C1(0)f1(0) +C2(0)f2(0) f0(0) = C1(0)f10(0) +C2(0)f20(0)
(C1(0); C2(0))est solution d’un système linéaire dont le déterminant vaut w(0)6= 0. Dans le cas où f(0) =f0(0) = 0, l’unique solution estC1(0) =C2(0) = 0.
B.4. Soith2L1 et f la solution de(E ;h)telle que f(0) =f0(0) = 0. On a alorsf = C1f1+C2f2 avecC1 et C2 qui sont les primitives nulles en0de hf2
w et hf1 w . Ainsi 8x 0; f(x) =
Z x 0
h(t)
w(t)(f1(t)f2(x))dt Z x
0
h(t)
w(t)(f2(t)f1(x))dt D’après la partieII,f1 etf2 sont bornées. D’aprèsIII:B:1,jw(x)j a >0. On a donc
8x 0; jf(x)j 2kf1k1kf2k1
a
Z x
0 jh(t)jdt Ckhk1 avec C= 2kf1k1kf2k1
a On a ainsikfk1 Ckhk1.
On en déduit la stabilité de(E ;0)par rapport au second membre au sens 1:pour un" >0 donné, ="=C convient C.1. Un calcul immédiat donne
00 q 0+ =h avech=qg0 D’après le calcul duI:A:2, il existe des constantesaetbtelles que
8t; g(t) =acos(t) +bsin(t) + tsin(t) 2 On en déduit queg0(t) = asin(t) +bcos(t) +
2(sin(t) +tcos(t))et donc jg0(t)j j j
2 t+ jaj+jbj+j j
2 t !+1 j j
2 t . Comme >1, on a alors
jh(t)j=jq(t)j jg0(t)j 1 1 +t
j j
2 t+ jaj+jbj+j j 2
j j
2 t1 !t!+10
C.2. On veut montrer que lim
t!+1
1 t
Z t
0 jhj= 0.
pour cela on revient aux quanti…cateurs : Soit" >0. Il existe A >0 tel que8t A; jh(t)j ". On a alors (on découpe l’intégrale)
8t A; 1 t
Z t 0 jhj 1
t Z A
0 jhj+t A t " 1
t Z A
0 jhj+" 2"
dès que 1 t
Z A
0 jhj "donct RA
0 jhj
"
On a ainsi montré que pourt A0= max (
A;
RA 0 jhj
"
) on a 1
t Z t
0 jhj 2". On a donc :
t!lim+1
1 t
Z t 0 jhj= 0 ce qui correspond à la négligeabilité demandée.
C.3. On a vu en questionIII:B:4que
8t 0; j (t)j C Z t
0 jhj avec C= 2kf1k1kf2k1
a
Le majorant étant négligeable devantt au voisinage de l’in…ni, il en est de même pour .
C.4. D’après la question I:E, la fonction g n’est pas négligeable devant t au voisinage de l’in…ni.: pour tk =
2 + 2k on alim g(tk)
tk ) =
2:Comme =f g est négligeable devanttlim (tk)
tk = 0et donclim f(tk) tk ) =
2,6= 0. On con- clut alors comme enI:Equef n’est pas borné et donc à la non stabilité de(E ;0)par rapport au second membre au sens1. D.1. Notonsq (t) = 1
1 +tu. On a f00 q f0+f = 0et g00 q g0+g= 0. En faisant la di¤érence de ces deux relations, on obtient
00 q 0+ = h= (q q )g0
D.2. D’après la questionII:C:4, kg0k1 k(a; b)kexp(I( )). . On a donc Z +1
0 jhj k(a; b)kexp(I( )) Z 1
0 jq q j=k(a; b)kexp(I( )) Z 1
0 jq q j+ Z 1
1 jq q j Maisq q est de signe constant sur[0;1]comme sur[1;+1]on a donc
Z 1
0 jq q j= Z 1
0
(q q ) et Z +1
1 jq q j= Z +1
1
(q q )
Avec les notations de l’énoncé, on obtient donc Z +1
0 jhj k(a; b)kexp(I( )) jJ( ) J( )j+jK( ) K( )j D.3. De la questionIII:B:4., on déduit que
k k1=kf gk1 Ckhk1 Ck(a; b)keI( ) jJ( ) J( )j+jK( ) K( )j : Si on …xe(a; b)2R2 et 2[1;1[, on étudie la fonctionF:
8 : F( ) =k(a; b)keI( ) jJ( ) J( )j+jK( ) K( )j F est continue sur[1;1[etF( ) = 0, donc pour tout" >0, on peut trouver >0 tel que
8 2[1;1[,j j =) jF( )j "=) kf gk1 "
L’équation(E ;0)est stable par rapport au paramètre.
Partie IV.
A. gest de classeC2 surR+ comme produit de telles fonctions et on a 8t 0; f(t) =p
t+ 1g(t); f0(t) =p
t+ 1g0(t) + g(t) 2p
t+ 1; f00(t) =p
t+ 1g00(t) + g0(t) pt+ 1
g(t) 4(t+ 1)3=2 on reporte dans(E1;0)et en divisant parp
t+ 1on obtient 8t 0; g00(t) + 1 3
4(t+ 1)2 g(t) = 0
B. Si g(t) = g0(t) = 0 alors les formules précédentes donnent f(t) = f0(t) = 0. Par théorème de Cauchy-Lipschitz, ceci donneraitf nulle ce qui est exclus. Ainsi, la fonctiont7!g(t) +ig0(t)est à valeurs dansC . Elle est de classeC2 . On peut appliquer la questionII:B. On obtient des fonctions 2 C2(R+;R+ )et 2 C2(R+;R)telles que
g= cos( ) et g0= sin( ) C. On procède comme enII:C pour obtenir:
8t 0; 0(t) + 1 = 3 cos2( (t)) 4(1 +t)2 On en déduit que
8x 0; (x) +x= (0) + Z x
0
3 cos2( (t)) 4(1 +t)2 dt La fonctiont7!3 cos2( (t))
4(1 +t)2 est continue surR+ ett3=23 cos2( (t))
4(1 +t)2 tend vers0 en+1:la fonction est intégrable.
x!lim+1( (x) +x) = (0) + Z +1
0
3 cos2( (t)) 4(1 +t)2 dt D. On obtient de même
8t 0; 0(t) =3 cos( (t)) sin( (t)) 4(1 +t2) (t) On en déduit, en posant
U(x) = Z x
0
3 cos( (t)) sin( (t)) 4(1 +t2) dt que
8x 0; (x) = (0)eU(x) Ort! 3 cos( (t)) sin( (t))
4(1 +t2) est intégrable surR+(continue surR+ett3=23 cos( (t)) sin( (t))
4(1 +t2) à une limite nulle en+1).
lim+1( (x)) = (0)e
R+1
0
3 cos( (t)) sin( (t)) 4(1+t2 ) dt
==a6= 0 E. Comme en II.C.6 on a donc l’existence d’une constanteb telle que
t!lim+1(g(t) acos(t+b)) = 0 On a donc
f(t)
pt+ 1 =acos(t+b) +o(1) Commep
t+ 1 p
t= 1
pt+ 1 p
t tend vers0 en+1on a : f(t)
pt =acos(t+b) +o(1) et donc
f(t) =ap
tcos(t+b) +o(p t) F. Au voisinage de l’in…ni,ap
tcos(t+b)est un équivalent def(t)et on a donc l’allure du graphe def est celui du graphe det > ap
tcos(t+b). Il oscille entre les branches d’une parabole d’axe horizontal.
Partie V.
A. Les solutions non nulles de(E1;0)ne sont pas bornées surR+leur équivalent en+1ne l’étant pas . (questionIV:E).
Il n’y a donc pas stabilité de(E1;0)par rapport aux conditions initiales.
Soit(a; b)6= (0;0). La solutionf de(E ;0)telle quef(0) =aetf0(0) =best bornée pour tout >1. La solutionF de (E1;0)telle que F(0) =aet F0(0) =b ne l’est pas. La di¤érence est donc non bornée.
il n’y a pas stabilité par rapport au paramètre de(E1;0).
B. On a
8x 0; f00(x) f0(x)
1 +x+f (x) = 2 cos(x) sin(x) +xcos(x)
1 +x = 2 cos(x) sin(x)
1 +x + x
1 +xcos(x) Soith la fonction ci-dessus. h 2B et kh k1 .2 + 1
1 + 1:1 = 4:Cependant, f est solution de (E1;h ), est nulle à dérivée nulle en0 et n’est pas bornée.
Il n’y a donc pas stabilité de(E1;0)par rapport au second membre au sens 1.