HAL Id: jpa-00236961
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Submitted on 1 Jan 1874
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Observations sur la note précédente
M. Lissajous
To cite this version:
M. Lissajous. Observations sur la note précédente. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.25-26.
�10.1051/jphystap:01874003002501�. �jpa-00236961�
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s’aperçoivent,
aux extrémités d un mêmediamètre,
deuximages
violettes du trou ou bien un anneau violet avec deux
images
rouges.Si l’on
place,
devantl’0153illeton,
unprisme biréfringent g,
onaperçoit
deuximages
del’anneau,
dont chacuneprésente
unpoint
absolument noir. Ces deux
points
sont à i 8odegrés
l’un del’autre,
et tournent chacun de 180
degrés quand
on fait tourner leprisme
de go
degrés.
On
peut,
entre l’oculaire etl’analyseur biréfringent, interposer
un
quartz perpendiculaire
n, et alors les deux cercles sont colorésde teintes brillantes sur leurs contours, les teintes
complémentaires
étant
toujours situées,
sur les deuxcercles,
à 180degrés
l’une del’autre.
Dans la
figure,
lespièces g
et n sontfigurées
enpl ace ;
elles doi-vent évidemment être enlevées
quand
on veut voirsimplement
lephénomène
de la réfractionconique.
En éclairantl’appareil
du côté 1avec la lumière solaire ou la lumière
Drummond,
onpeut projeter l’image
de l’anneau sur un écran. Il estbon,
avec la lumière Drum-mond, d’employer
un verredépoli
et deregarder
partransparence.
OBSERVATIONS SUR LA NOTE
PRÉCÉDENTE;
PAR M. LISSAJOUS.
(Société de Physique; séance du I4 novembre I873.)
L’expérience
de la réfractionconique
intérieure avec réfractioncylindrique
exterieure et celle de la réfractioncorlidue
extérieureont été
faites,
pour lapremière fois,
par M.Lloyd,
et ont confirméles études
analytiques
de M. Hamilton sur la surface de l’onde.L’expérience
de la réfractionconique
extérieureexigeait
une arra-gonite épaisse
sur les deux faces delaquelle
étaient fixées de ii,pla-
clues
percées
de trous étroits. Laligne
dejonction
df ces trous de-vait coïncider avec l’axe de réfraction
conique.
EnpKmtmt
sur lepremier
trou iiii cône de rayons convergents, il émergeait lLlr 1(’deuxième trou un cône creux de lumière JOlllldtll un’ section tlllill-
laire sur uu écran. En
regardant
directement .’t travers le deuxième trou, onapercevait
uneimage
dhrusc avec iiiiepartie
obscure aucentre;
l’expérience
était d’unréglage
diHicile. En1848.
NI SoleilArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01874003002501
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construisit pour cette
expérience
unappareil
facile àrégler :
il secomposait
dunearragonite portant
undiaphragme
très-étroit à saface
antérieure,
d’une lentille faisant fonctiond’éclaireur,
et d’uneloupe simple
destinée àregarder l’image
du trou à trav ersl’arrago-
nite. Celle-ci se
déplaçait
au moyen deplusieurs rappels, jusqu’à
cu que I a i ision se fit suivant la direction convenable. Seulement
l’image
aperçue était confuse et111ultiple; 1 appareil,
encffct,
laissaitarriver a
1*(cil,
par l’ouverture de lapupille, beaucoup
de rayonsétrangers
auphénomène
que -’1.Lloyd
éliminait par lediaphragme placé
Ù la seconde surface del’arrabonite.
J’ai reconnu, en
1845, qu’il
étaitpossible
de rendre lephénomène
très-net par v ision directe et par
projection,
enplaçant
le seconddiaphragme
non pas sur la surface del’arragonite,
mais à l’oeilleton même de l’oculaire. Leprincipe
de monappareil
a étéindiqué
par 1B1.Billet,
dans son Traitéd’Optique physique,
t.II,
p.37 2.
J’aifait construire alors par Lerebours un
appareil spécial
danslequel
l’oculaire était
remplacé
par unmicroscope
muni d’un oeilleton très-étroit. Cet
appareil
a été détruitpendant
lepremier siége
de Parispar un obus. Il m’av ait
permis
de faire voir nettement la transfor- mation dt, la doubleimage
du trou en uneimage annulaire;
de con-stat(’l’ l’inclinaison variable sous
laquelle
Panneau se ferme pour les diverse couleurs, de faire avec le verre violentl’expérience
citée ci-dessus : et enfin de
reconnaître,
avec unanalyseur,
la direction duplan
depolarisation
aux diilérentspoints
dcl’anneau, comme
l’avaitdéjà
fait -’1.Lloyd. L’interposition
d’unquartz perpendiculaire,
cnhr !
l’analyseur
etl’0153illeton,
m’a étéindiquée
par M.Duboscq.
l’a
part personnelle
de M. Laurent consiste donc dans unedisposi-
tion
spéciale qui,
enappliquant
les mêmesprincipes,
réalise com-modément
Le
soin aveclcducl lcs
trous de ces dia-phragmes
sontpercés) l’emploi
duloupes
u fortsgrossissements, clu’un petit microscope remplacerait peut-être
avecavantage,
luiont
permis d utiliser,
pour cetteexpérience,
desarragonitcs
peuépaisses,
cequi
a un véritable Intérêtaujourd’hui
que les beauxcristaux de cette substance sont presque