• Aucun résultat trouvé

1Courbesplanesparam´etr´ees R´esum´edecours: Courbesplanesparametr´eesetpolaires Õ æ k QË@ á Ôg QË@é <Ë@Õ æ„. ð é Ëñ ƒ P ðÕ º Ê Ô « é <Ë@ø Q  ‚ ¯@ñ Ê Ô«@ É ¯ ð àñ JÓ ñ ÜÏ@Õæ ¢ ªË@ é <Ë@ † Y “

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1Courbesplanesparam´etr´ees R´esum´edecours: Courbesplanesparametr´eesetpolaires Õ æ k QË@ á Ôg QË@é <Ë@Õ æ„. ð é Ëñ ƒ P ðÕ º Ê Ô « é <Ë@ø Q  ‚ ¯@ñ Ê Ô«@ É ¯ ð àñ JÓ ñ ÜÏ@Õæ ¢ ªË@ é <Ë@ † Y “"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

CPGE My Youssef, Rabat

ÕækQË@ áÔgQË@ é<Ë@ Õæ„.

ð éËñ ƒP ð ÕºÊÔ« é<Ë@ ø Q ‚ ¯ @ñÊÔ«@ ɯ ð àñ JÓ ñÜÏ@

Õæ ¢ªË@ é <Ë@ †Y “

R´ esum´ e de cours: Courbes planes

parametr´ees et polaires

4 janvier 2009

Devinette

Question : Qu’est-ce qu’un ours polaire ?

R´eponse : Un ours cart´esien apr`es un changement de coordonn´ees.

math´ematicien du jour Chasles

Michel Chasles (1793-1880), math´ematicien fran¸cais, il entre `a l’ ´Ecole polytechnique en 1812. Il y devient professeur en 1841. En 1846, une chaire de g´eom´etrie sup´erieure est cr´e´ee pour lui `a la Sorbonne. Il est ´elu en 1851 membre de l’Acad´emie des sciences.

Son nom est attach´e `a la relation de Chasles mais cette propri´et´e ´etait d´ej`a ´et´e utilis´ee longtemps avant lui. Il a invent´e le terme homoth´etie.

Il a aussi travaill´e sur les homographies et la g´eom´etrie projective.

Il a introduit le rapport anharmonique appel´e aussi birapport de 4 points align´es. Ses travaux de g´eom´etrie lui valurent la M´edaille Copley en 1865.

1 Courbes planes param´ etr´ ees

D´efinition 1 Ce sont les courbes d´efinies par des ´equations de type γ: I −→ t

R2 7−→ M(t) = (x(t), y(t)

Interpretation :

– I partie deR, intersection des domaines de d´efinition des fonctions r´eellest7→x(t)ett7→y(t).

– M(t0) d´esigne la position `a l’instant t=t0 d’un mobile qui se d´eplace sur la courbe(γ), dans un intervalle de temps I, avec une vitesse

−−→V(t) = d−−→

OM

dt =x0(t)−→

i +y0(t)−→ j

(2)

et une acc´el´eration

−−→Γ(t) = d2−−→

OM

dt2 =x00(t)−→

i +y00(t)−→ j Comme dessiner une courbe plane parametr´ee ?

– 1`ere ´etape : Determiner le domaine de d´efinition Df; c’est intersection des domaines de d´efinition des fonctions r´eelles t7→x(t) ett7→y(t).

– 2`eme ´etape : Determiner le domaine d’´etudeDE, ainsi que les sym´etries de la courbe.

1) Si les deux fonctions t 7→x(t) et t 7→y(t) sont p´eriodiques de mˆeme p´eriode T, alors :

– Domaine d’´etude :DE=Df∩un inter- valle de longueur T.

– Sym´etrie : Tous les points sont doubles.

2) Six(−t) =x(t) ety(−t) =y(t), alors : – Domaine d’´etude : DE=Df ∩R+. – Sym´etrie : Tous les points sont

doubles.

3) Six(−t) =x(t) ety(−t) =−y(t), alors : – Domaine d’´etude : DE =Df∩R+. – Sym´etrie : par rapport `a (ox).

4) Six(−t) =−x(t)et y(−t) =y(t), alors : – Domaine d’´etude : DE =Df∩R+. – Sym´etrie : par rapport `a (oy).

5) Six(−t) =−x(t)et y(−t) =−y(t), alors : – Domaine d’´etude : DE =Df∩R+. – Sym´etrie : par rapport `a l’origine.

– 3`eme `etape : Tableau de variations ; il s’agit d’´etudier les monotonie des deux fonctions t7→x(t)et t7→y(t).

– 4`eme ´etape : ´Etude des tangentes en quelques points.

1) Cas d’un point r´egulier, i.e. −−−→

V(t0)6=−→

0, dans ce cas, la tangente `a (γ) au pointM(t0)est dirig´ee par la vitesse −−−→

V(t0).

En particulier : Si x0(t0) = 0, alors la tangente est verticale et si y0(t0) = 0 alors elle est horizontale.

2) Cas d’un point stationnaire, i.e. −−−→

V(t0) +−→

0, dans ce cas on cherche la premi`ere d´eriv´ee non nulle d(p)−−→

OM

dtp , c’est elle qui dirige tangente `a (γ)au point M(t0); puis on cherche la premi`ere d´eriv´ee d(q)−−→

OM

dtq non parall`ele `a d(p)−−→

OM

dtp . On discute apr`es les cas suivants :

(3)

1`er cas : petq pairs : 2`eme cas : ppair et q impair :

Il s’agit d’un point de rebroussement Il s’agit d’un point de rebroussement dit de 1`eme esp`ece, dit de 2`eme esp`ece

comme le montre la figure ci dessous : comme le montre la figure ci dessous :

3`eme cas : petq impairs : 4`eme cas : pimpair et q pair : Il s’agit d’un point d’inflexion, Il s’agit d’un point ordinaire,

comme le montre la figure ci dessous : comme le montre la figure ci dessous :

– 5`eme ´etape : ´Etude des branches infinies aux ´extremit´es t0 du domaine d’´etude. N.B que t0 peut ˆetre fini ou infini. On distingue les cas suivants :

1) lim

t0

x(t) = x0 (finie) et lim

t0

y(t) = ∞, dans ce cas la droite d’´equation x = x0 est une asymptote `a la courbe.

2) lim

t0

y(t) = y0 (finie) et lim

t0

x(t) = ∞, dans ce cas la droite d’´equation y = y0 est une asymptote `a la courbe.

3) lim

t0

x(t) =∞ etlim

t0

y(t) =∞, on ´etudie alors lim

t0

y(t) x(t). a) Si lim

t0

y(t)

x(t) =∞, alors la courbe admet une branche parabolique de direction l’axe (oy).

b) Si lim

t0

y(t)

x(t) = 0, alors la courbe admet une branche parabolique de direction l’axe (ox).

c) Silim

t0

y(t)

x(t)=afinie non nulle, on ´etudie

alorslim

t0 y(t)−ax(t) i. lim

t0 y(t)−ax(t) = b, alors la droite d’´equationy=ax+best une asymp- tote `a la courbe.

ii. lim

t0 y(t)−ax(t) =b, alors la courbe ad- met une branche parabolique de di- rection la droite d’´equation y=ax.

– 6`eme ´etape : Dessiner la courbe. Remarque : Parfois il est int´eressant d’´etudier les points doubles en r´esolvant le syst`eme

x(t1) =x(t2) y(t1) =y(t2) .

(4)

2 Courbes en coordonn´ ees polaires

D´efinition 2 Ce sont les courbes d´efinie par une ´equation de typeθ7→ρ(θ)o`uρ=OM comme le montre le dessin suivant

o`u −→uθ= cosθ−→

i + sinθ−→

j,−→vθ=−sinθ−→

i + cosθ−→

j et−−→

OM =ρ(θ)−→uθ. Comment dessiner une courbe `a partir de son ´equation polaire ?

– 1`ere ´etape : D´eterminer le domaine de d´efinition Df, c’est celui de la fonctionθ7→ρ(θ).

– 2`eme ´etape : R´eduire le domaine d’´etudeDE et d´eterminer les symetries de la courbe, pour cela on distingue les cas suivants :

1) ρ(θ+ 2π) =ρ(θ).

– Domaine d’´etude :DE=Df∩un inter- valle de longueur 2π.

– Sym´etrie : Tous les points sont doubles.

2) ρ(θ+ 2π) =−ρ(θ).

– Domaine d’´etude :DE=Df∩un inter- valle de longueur 2π.

– Sym´etrie : par rapport `a l’origine.

3) ρ(θ+π) =ρ(θ).

– Domaine d’´etude :DE=Df∩un inter- valle de longueur π.

– Sym´etrie : par rapport `a l’origine.

4) ρ(θ+π) =−ρ(θ).

– Domaine d’´etude :DE=Df∩un inter- valle de longueur π.

– Sym´etrie : Tous les points sont doubles.

5) ρ(π−θ) =ρ(θ).

– Domaine d’´etude :DE=Df∩un inter- valle de longueur π.

– Sym´etrie : par rapport `a (oy).

6) ρ(π−θ) =−ρ(θ).

– Domaine d’´etude :DE=Df∩un inter- valle de longueur π.

– Sym´etrie : par rapport `a (ox).

7) ρ(−θ) =ρ(θ).

– Domaine d’´etude : DE =Df∩R+. – Sym´etrie : par rapport `a (ox).

8) ρ(−θ) =−ρ(θ).

– Domaine d’´etude : DE =Df∩R+. – Sym´etrie : par rapport `a (ox).

– 3`eme ´etape : ´Etude des variations de la fonctionθ7→ρ(θ).

N.B : ρ(θ) = 0 signifie que la courbe passe par l’origine.

– 4`eme ´etape : ´Etude des tangentes en quelques points r´eguliers, pour de tels points la tangente est dirig´ee par

d−−→

OM

dθ =ρ0(θ)−→uθ+ρ(θ)−→vθ

En notant par β l’angle orient´e de vecteurs entre −→uθ et la tangente, on a les formules

(5)

suivantes :

tanβ= ρ ρ0

→τ = cosα−→

i + sinα−→

j dirige la tangente

→n =−sinα−→

i + cosα−→

j dirige la normale

– ´Etude des branche infinies.

1) 1`er cas : lim

ρ(θ) = 0, l’origine est un point asymptote

2) 2`eme cas : lim

ρ(θ) =R, Le cercle de centre l’origine et de rayon|Rest un cercle asymp- tote.

3) 3`eme cas : lim

ρ(θ) = ∞, il s’agit d’une spi- rale qui diverge vers l’infini.

4) 4`eme cas : lim

θ0 ρ(θ) =∞, dans ce cas on ´etudie lim

θ0 ρ(θ) sin(θ−θ0).

a) Si lim

θ0 ρ(θ) sin(θ−θ0) =∞, la courbe ad- met une branche parabolique de direc- tion la droite d’´equation θ=θ0.

b) Silim

θ0

ρ(θ) sin(θ−θ0) =d, la courbe admet pour asymptote la droite d’´equation y=ddans le rep`ere (0,−→uθ0,−→vθ0).

(6)

3 Etude m´ ´ etrique

– Abscisse curviligne : s(t) d´efinie par la re- lation s0(t) = k−→

V(t)k = p

x0(t)2+y0(t)2. Elle permet de calculer la longueur de la trajec- toire parcourue entre les instantst1ett2 par la formule l=s(t2)−s(t1).

– Rep`ere de Frenet :(M,−→τ ,−→n) o`u tanβ= ρ

ρ0

→τ = cosα−→

i + sinα−→

j dirige la tangente

→n =−sinα−→

i + cosα−→

j dirige la normale Si le point est r´egulier, on a

→τ =d−−→

OM

ds kd−−→

OM dt k

D’o`u les formules suivantes : dx

ds = cosα Formules de Frenet dy

ds =−sinα

– Rayon de courbure :R= ds dα.

– Centre de courbure : c’est le point C dirig´e vers la normale de la courbe au point M, d´efini par la formule suivante

−−→M C=R−→n

C’est le centre du cercle de rayon |R| tan- gent `a la courbe au point M, appel´e cercle osculateur

´A la prochaine Fin

Références

Documents relatifs

En 1811, il ´ ecrit : De mˆ eme qu’on peut se repr´ esenter le domaine entier de toutes les quantit´ es r´ eelles au moyen d’une ligne droite ind´ efinie, de mˆ eme, on peut

De cette troisi` eme loi, on d´ eduit qu’il existe un facteur constant entre la force exerc´ ee et la masse de la plan` ete consid´ er´ ee, qui est la constante de

Proposition 2 Si f admet un extremum local ou global au point a, si f est d´ erivable au point a, et si a n’est pas une borne de l’intervalle I, alors f 0 (a) = 0.. Remarque

Ses ´ etudes ont principalement port´ e sur la th´ eorie de la mesure, les int´ egrales de Lebesgue, les s´ eries de Fourier et le calcul diff´ erentiel. Il apporta de

Deuxi` eme probl` eme : nous sommes dans la mˆ eme pi` ece, mais ` a pr´ esent, la casserole est remplie d’eau, pos´ ee sur le r´ echaud.. La question est la mˆ eme : faire chauffer

Les travaux de Hermann G¨ unther Grassmann et William Rowan Hamilton sont ` a l’origine du produit vectoriel d´ efini par Gibbs.. En 1843, Hamilton inventa les quaternions

Th´ eor´ eme 4 Soit E un R -ev de dimension n, alors toutes les familles libres sont de cardinal inf´ erieur ` a n et toutes les familles g´ en´ eratrices sont de cardinal sup´ erieur

Marie Ennemond Camille Jordan (1838-1922) est un math´ ematicien fran¸ cais, de p` ere polytechnicien. Il fut ing´ enieur au corps des mines puis plus tard, enseigna ` a l’ ´