• Aucun résultat trouvé

Feuille 29

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Feuille 29"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

Feuille 29

Exercice29.1 Solution p. 4

On suppose queI etJ sont deux ensembles.

— S’il existe une application injective de I dansJ et siJ est fini ou dénombrable, montrer queI est fini ou dénombrable.

— S’il existe une application surjective de I dansJ et siI est fini ou dénombrable, montrer queJ est fini ou dénombrable.

Exercice29.2 Solution p. 4

Inégalité de Jensen

Soitϕune fonction convexe continue deRdansR.SoitI un ensemble dénombrable et(λi)i∈Iune famille de réels strictement positifs tels queX

i∈I

λi = 1.Soit(xi)i∈Iune famille de réels telle que(λixi)et(λiϕ(xi))sont sommables.

Montrer queϕ X

i∈I

λixi

!

≤X

i∈I

λiϕ(xi).

Exercice29.3 Solution p. 4

Soit(a, b)∈C2aveca6=b. Calculer la somme de la famille double

Å apbq (p+q)!

ã

(p,q)∈N2

.

Exercice29.4 Solution p. 5

Pour tout couple(m, n)∈N∗2, on pose um,n = 1

n+ 1 Å n

n+ 1 ãm

− 1 n+ 2

Ån+ 1 n+ 2

ãm

1. Montrer que pour toutm∈N, la sérieX

n≥1

um,n converge et calculer sa somme notéevm, puis montrer que la série X

m≥1

vmconverge et calculer sa somme.

2. Montrer que pour toutn∈N, la série X

m≥1

um,nconverge et calculer sa somme notéewn, puis montrer que la sérieX

n≥1

wnconverge et calculer sa somme.

3. Commenter les résultats précédents.

Exercice29.5 Solution p. 6

Soitx∈Cavec|x|<1. Montrer que

+∞

X

n=1

x2n−1 1−x2n−1 =

+∞

X

n=1

xn 1−x2n. On pourra utiliser la suite double x2n−1(x2n−1)k

(n,k)∈N×N.

Exercice29.6 Solution p. 6

1. A quelle condition surαpeut-on poserRn=

+∞

X

k=n

1 kα.

(2)

2. Déterminer la nature de la sérieX Rn.

3. En cas de convergence, montrer que

+∞

X

n=1

Rn=

+∞

X

q=1

1 qα−1.

Exercice29.7 Solution p. 7

Soitf :R−→Rune application continue.

Montrer que la famille(f(q))q∈Qest sommable si et seulement sif est nulle.

Exercice29.8 Solution p. 7

Pourα∈R, la famille Å 1

pα+qα ã

(p,q)∈N∗2

est-elle sommable ?

Exercice29.9 Solution p. 8

Les ensembles suivants sont-ils dénombrables ? 1. a. L’ensemblePf(N)des parties finies deN.

b. L’ensemblePω(N)des parties dénombrables deN.

c. L’ensembleP(N)des parties deN. 2. a. L’ensembleNNdes suites entières.

b. L’ensembleA⊂NNdes suites ne prenant qu’un nombre fini de valeurs.

c. L’ensembleB ⊂NNdes suites stationnaires à partir d’un certain rang.

3. a. L’ensembleσ(N)des bijections deNdans lui-même.

b. L’ensembleσ0(N)des bijections deNdans lui-même coïncidant avec l’identité en dehors d’un ensemble fini.

Exercice29.10 Solution p. 8

Soit(an)n∈Nune suite de complexes telle queX

n≥1

a2nest absolument convergente.

1. Montrer que, pour toutn∈N, Z π

−π

x

n

X

k=1

(−1)k|ak|eikx

!2

dx= 2π i

X

1≤k≤n 1≤p≤n

|ak||ap| k+p .

2. Montrer que la famille Åapaq

p+q ã

p,q∈N

est sommable.

Exercice29.11 Solution p. 9

En admettant que

+∞

X

n=1

1 n2 = π2

6 et que

+∞

X

n=1

1 n4 = π4

90, calculez(p, q)∈N∗2 X

(p,q)∈(N)2 p∧q=1

1 p2q2.

Exercice29.12 Solution p. 10

Produit eulérien:

On notePl’ensemble des nombres premiers et on désigne parpnlen-ème nombre premier.

Pour toutn ∈N, on noteAnl’ensemble des entiers non nuls dont la décomposition en facteurs premiers ne fait intervenir que les nombres premierspkaveck≤n. Ainsi, pour toutm∈N, m∈An⇔[∀p∈P, p|m⇒p∈ {p1, . . . , pn}].

On fixes∈Ctel queRe(s)>1.

1. Pour toutn∈N, montrer que

n

Y

k=1

1

1−p−sk = X

q∈An

q−s

Quentin De Muynck 2 Sous licencecbea

(3)

2. En déduire queY

p∈P

1 1−p−s =

+∞

X

q=1

q−s

Exercice29.13 Solution p. 11

On notePl’ensemble des nombres premiers et on désigne parpnle nième nombre premier.

Pour toutn ∈N, on noteAnl’ensemble des entiers non nuls dont la décomposition en facteurs premiers ne fait intervenir que les nombres premierspkaveck≤n. Ainsi, pour toutm∈N, m∈An⇔[∀p∈P, p|m⇒p∈ {p1, . . . , pn}].

1. Pour toutn∈N, montrer que

n

Y

k=1

1 1−p1

k

= X

q∈An

1 q.

2. En déduire que

n

Y

k=1

1 1−p1

k

−−−−−→

n→+∞ +∞

3. Montrer queX

k

1 pk

diverge.

(4)

Solution de l’exercice 29.1 Énoncé

— Supposons queϕ soit une injection deI dans J et queJ soit au plus dénombrable (fini ou dénombrable).

Alors I est en bijection avec ϕ(I) qui est fini ou dénombrable en tant que partie deJ. DoncI est fini ou dénombrable.

— Supposons queϕsoit une surjection deIdansJ et queIsoit fini ou dénombrable.

AlorsJ =[

i∈I

{ϕ(i)}, doncJ est au plus dénombrable en tant que réunion au plus dénombrable d’ensembles finis.

Solution de l’exercice 29.2 Énoncé

On connaît déjà l’inégalité de Jensen pour les sommes finies. Il nous faut ici la montrer pour des familles som- mables.

SiJ est une partie finie incluse dansI, alors d’après l’inégalité de Jensen, en posantµi = 1 P

j∈Jλj

λion a

ϕ ÇP

j∈Jλixi

P

i∈Jλi å

≤ 1

P

i∈Jλi X

i∈J

λiϕ(xi)

On a bienX

i∈J

µi= 1 P

j∈Jλj X

i∈J

λi = 1.

On conclut en remplaçantJ parJn, et en faisant tendrenvers+∞(par continuité deϕ), où(Jn)n∈Nest une suite adaptée àI (suite croissante de parties finies deIdont la réunion vautI).

Remarque: Toute fonction convexe définie sur Rest continue, donc cette hypothèse est superflue, néanmoins ce n’est pas au programme.

Solution de l’exercice 29.3 Énoncé

Commeaet bsont complexes, il nous faut montrer que la famille est sommable, i.e. que

Å|a|p|b|q (p+q)!

ã

est som- mable.

Sans perte de généralité, on peut supposer que|a|= max{|a|,|b|}, et donc∀p, q∈N, |a|p|b|q

(p+q)! ≤ |a|p+q

(p+q)! ∈R+. Posons, pour toutn ∈ N,In = {(p, q) ∈ N2 / p+q = n}, c’est bien une partition de N2, donc, en travaillant dansR+, on a :

X

(p,q)∈N2

|a|p|b|q

(p+q)! ≤ X

(p,q)∈N2

|a|p+q (p+q)!

=

+∞

X

n=0

X

p+q=n

|a|p+q (p+q)!

=

+∞

X

n=0

(n+ 1)|a|n n!

=

+∞

X

n=1

|a|n (n−1)! +

+∞

X

n=0

|a|n n!

=|a|

+∞

X

n=0

|a|n n! +

+∞

X

n=0

|a|n n!

= (|a|+ 1) e|a|<+∞

Donc la famille est bien sommable.

Quentin De Muynck 4 Sous licencecbea

(5)

PosonsJn={(p, q)∈N2 / p+q≤n}, c’est bien une suite adaptée àN2. Soitn∈N,

X

(p,q)∈Jn

apbq (p+q)! =

n

X

k=0

X

p+q=k

apbq k! =

n

X

k=0

1 k!

X

p+q=k

apbq

Or, d’après la formule de Bernoulli, on aak+1 −bk+1 = (a−b)

k

X

i=0

aibk−i = (a−b) X

p+q=k

apbq. Reprenons le calcul :

X

(p,q)∈Jn

apbq (p+q)! =

n

X

k=0

1 k!

X

p+q=k

apbq

=

n

X

k=0

1

k!·ak+1−bk+1

a−b (cara6=b)

= 1 a−b

n

X

k=0

ak+1 k! −

n

X

k=0

bk+1 k!

!

= a

a−b

n

X

k=0

ak k! − b

a−b

n

X

k=0

bk k!

−−−−−→

n→+∞

aea−beb a−b avecel’exponentielle complexe.

Solution de l’exercice 29.4 Énoncé

um,n = 1 n+ 1

Å n n+ 1

ãm

− 1 n+ 2

Ån+ 1 n+ 2

ãm

1. On fixem∈N. On a une série télescopique : X

n∈N

um,n = Å1

2 ãm+1

Donc on a maintenant une série géométrique : X

m∈N

X

n∈N

um,n = X

m∈N

Å1 2

ãm+1

= 1 4

1 1−12 = 1

2 2. On fixen∈N. On a deux série géométriques convergentes :

X

m∈N

um,n= n (n+ 1)2

X

m∈N

Å n n+ 1

ãm

− n+ 1 (n+ 2)2

X

m∈N

Ån+ 1 n+ 2

ãm

= n

(n+ 1)2 1

1−n+1n − n+ 1 (n+ 2)2

1 1−n+1n+2

= n

n+ 1−n+ 1 n+ 2 Donc on a maintenant une série télescopique :

X

n∈N

X

m∈N

um,n= 1

2−1 =−1 2 3. La famille n’est donc pas sommable.

(6)

Solution de l’exercice 29.5 Énoncé Soitn∈N.|x|2n−1k<1, donc la série géométriqueX

k

|x|2n−1(|x|2n−1)kest absolument convergente et :

x2n−1 1−x2n−1 =

+∞

X

k=0

x2n−1(x2n−1)k De plus, pour toutn∈N,

+∞

X

k=0

x2n−1(x2n−1)k

= |x|2n−1

1− |x|2n−1 |x|2n−1 Donc, la série

X

n≥1 +∞

X

k=0

x2n−1(x2n−1)k

!

est convergente. On peut donc appliquer le théorème de Fubini. Ainsi :

+∞

X

n=1

x2n−1 1−x2n−1 =

+∞

X

n=1 +∞

X

k=0

x2n−1(x2n−1)k

=

+∞

X

k=0 +∞

X

n=1

x2n−1(x2n−1)k=

+∞

X

k=1 +∞

X

n=0

x(2n+1)k

=

+∞

X

k=1

xk

+∞

X

n=0

x(2n+1)k(x2k)n=

+∞

X

k=1

xk 1−x2k

=

+∞

X

n=1

xn 1−x2n

Solution de l’exercice 29.6 Énoncé

1. C’est une série de Riemann, donc convergente si et seulement siα >1.

2. 3. On va réunir les deux questions en une seule en travaillant dansR+. Posonsun,k =

® 1

kα sik≥n

0 sik < n. Ainsi, on a bienRn=

+∞

X

k=1

un,k. Alors d’après le théorème de Fubini dansR+:

+∞

X

n=1

Rn= X

n,k≥1

un,k =

+∞

X

n=1 +∞

X

k=1

un,k =

+∞

X

k=1 +∞

X

n=1

un,k =

+∞

X

k=1 k

X

n=1

1 kα =

+∞

X

k=1

1 kα−1

Donc la série converge si et seulement siα >2.

Remarque:

+∞

X

n=1

Rn=

+∞

X

n=1 +∞

X

k=n

1

kα «=» X

1≤n≤k

1 kα =

+∞

X

k=1 +∞

X

n=k

1 kα. C’est une généralisation des sommes triangulaires finies.

Question 2 :

La solution est ci-après rédigée. On utilise le TCSI (théorème de comparaison séries-intégrales), pourα >1etk≥2.

On a Z k+1

k

dt tα ≤ 1

kα ≤ Z k

k−1

dt kα, donc

Z +∞

n

dt

tα ≤Rn≤ Z +∞

n−1

. En faisant le calcul : −1

1−α · 1

nα−1 ≤Rn≤ −1

1−α · 1

(n−1)α−1 ∼ −1 1−α · 1

nα−1. DoncRn∼ −1

1−α · 1

nα−1 etX

Rnconverge si et seulement siα >2.

Quentin De Muynck 6 Sous licencecbea

(7)

Solution de l’exercice 29.7 Énoncé La réciproque est claire, puisque∀q ∈ Q, f(q) = 0, et d’après le cours sur la sommabilité :0× ∞ = 0. (on somme une infinité de fois des zéros)

Supposons quef soit non-nulle. Supposons sans perte de généralité qu’il existex0 ∈Rtel quef(x0)>0.

Il existe doncα, ε >0tel que∀x∈]x0−α, x0+α[, f(x)> ε >0carfest continue.

CommeQest dense dansR, il existeA⊂Qune partie infinie deQtelle queA⊂]x0−α, x0+α[. On a donc : X

q∈Q

|f(q)| ≥X

q∈A

|f(q)| ≥X

q∈A

ε= +∞

carε >0. Donc(f(q))q∈Qn’est pas sommable.

Pour montrer l’existence de cette partie infinie, il suffirait de décomposer l’ouvert]x0−α, x0+α[en une réunion disjointe d’une infinité dénombrable d’ouverts. La partieA, incluse dans l’ouvert]x0−α, x0+α[rencontre chacun de ces ouverts (par la densité), donc elle est infinie.

Solution de l’exercice 29.8 Énoncé

Supposons queα >2. Pour tout(a, b)dansR2,2ab≤a2+b2. Donc : 0≤ 1

pα+qα ≤ 1 2pα2qα2 Mais la sérieX 1

pα2 converge car α2 >1.

Supposons queα≤2.Alors,

1

pα+qα ≥ 1

p2+q2 ≥ 1 (p+q)2 En travaillant surR+∪ {+∞}, par sommation par paquets :

X

(p,q)∈N∗2

1 (p+q)2 =

+∞

X

n=2

X

(p,q)∈N∗2 p+q=n

1 (p+q)2

=

+∞

X

n=2

1

n2 ×(n+ 1) = +∞

carn−1 n2 ∼ 1

net la série harmonique diverge. Ainsi la famille de réels positifsÄ 1

(p+q)2

ä

(p,q)∈N∗2

n’est pas sommable donc la familleÄ 1

pα+qα

ä

(p,q)∈N∗2 n’est pas sommable.

Autre solution : PosonsSn= X

1≤p,q≤n

1

pα+qα. La suite({1, . . . , n}2)n∈Nétant une suite de parties finies croissante dont la réunion est égale àN∗2, la famille

Å 1 pα+qα

ã

(p,q)∈N∗2

est sommable si et seulement si la suiteSnest convergente, c’est-à- dire si et seulement si la série télescopiqueP

(Sn+1−Sn)est convergente.

OrSn−Sn−1= 2

n

X

k=1

1

kα+nα − 1 2nα.

Or d’après le cours sur les sommes de Riemann, lorsquef est une application continue de[0,1]dansR, 1

n

n

X

k=1

f Åk

n ã

−−−−−→

n→+∞

Z 1 .

f(t) dt.

Ainsi :

n

X

k=1

1

kα+nα = 1 nα

n

X

k=1

1

1 + knα ∼ 1 nαn

Z 1 0

1 1 +tαdt On en déduit qu’il existeC >0tel queSn−Sn−1∼ C

nα−1, donc la famille Å 1

pα+qα ã

(p,q)∈N∗2

est sommable si et seulement siα−1>1.

(8)

Solution de l’exercice 29.9 Énoncé 1. a. Pour tout entier naturel n, notonsAn l’ensemble des parties de Nde cardinal égal àn. Ainsi, Anest

dénombrable car en bijection avecNn. DoncPf(N) = S

n∈NAnest dénombrable car c’est une union dénombrable d’ensembles dénombrables.

b. La démonstration est dans le cours. Supposons quePnsoit dénombrable. Il existe alors une bijectionϕ deNdansP(N). Notons :A={n∈N/ n6∈ϕ(n)}.

A∈ P(N)donc il existeatel queA=ϕ(a), d’oùa∈ϕ(A) ⇐⇒ a∈A ⇐⇒ a6∈ϕ(A) . C’est impossible doncP(N)n’est pas dénombrable.

c. Pω(N) = P(N)\ Pf(N) donc Pω(N) est indénombrable (par contraposée : une union d’ensembles dénombrables est dénombrable).

2. a. et b. Supposons que{0,1}Nsoit dénombrable :{0,1}N ={sn/ n ∈N}. Alors si on utilise l’argument diagonal en définissant la suiter:

∀n∈N, r(n) = 1−sn(n)

r∈ {0,1}Ndonc il existen0∈Ntel quer=sn0. Doncr(n0) =sn0(n0) = 1−sn0(n0) . Donc{0,1}Nest indénombrable, doncNNetAsont indénombrables.

c. Pour(i, j) ∈ N2, notonsBi,j l’ensemble des suites entières égales àjà partir du rangi. AinsiBi,j est dénombrable car en bijection avecNi. AinsiB =S

(i,j)∈N2Bi,jest dénombrable (carN2l’est).

3. a. Pourx= (xk)k∈N∈ {0,1}N, notonsϕx : N−→Ndéfinie par

∀k∈N, ϕx(2k) = 2ketϕx(2k+ 1) = 2k+ 1sixk= 0 ϕx(2k) = 2k+ 1etϕx(2k+ 1) = 2ksixk= 1 . ϕxest une involution, d’oùΨ : {0,1}N−→σ(N)

x7−→ϕx

est une application correctement définie.

Siϕx = ϕy, alors pour toutk ∈ N, siϕx(2k) = 2k = ϕy(2k), alorsxk = yk = 0. Et siϕx(2k) = 2k+ 1 =ϕy(2k), alorsxk= 1 =yk, doncx=y.

DoncΨest injective, or{0,1}Nest non-dénombrable, doncΨ({0,1}N)est non dénombrable, doncσ(N) est non-dénombrable.

b. PourI ∈ Pf(N), posonsSI={σ∈σ0(N)/ Iσ =I}, oùIσ ={n∈N/ σ(n)6=n}. Par définition, σ0(N) = [

I∈Pf(N)

SI

Or∀I ∈ Pf(N),|SI|<|I|!<+∞. DoncPf(N)étant dénombrable d’après la première question,σ0(N) est dénombrable.

Solution de l’exercice 29.10 Énoncé

1. Soitn∈N. Z π

−π

x

n

X

k=1

(−1)k|ak|eikx

!2

dx= Z π

−π

x Ü

X

1≤k≤n 1≤h≤n

(−1)h+k|ak| |ah|eix(k+h) ê

dx

= X

1≤k≤n 1≤h≤n

(−1)h+k|ak| |ah| Z π

−π

xeix(k+h) dx

Or, pour toutp∈N, en intégrant par parties : Z π

−π

xexip dx= ñ

xeixp ip

ôπ

−π

− Z π

−π

exip ip dx

| {z }

= 0

= 1

ip((−1)p(π+π)) = (−1)p2π ip , donc

Z π

−π

x

n

X

k=1

(−1)k|ak|eikx

!2

dx=

X

1≤k≤n 1≤h≤n

(−1)k+h|ak| |ah|(−1)k+h2π i(k+h) = 2π

i X

1≤k≤n 1≤p≤n

|ak| |ap| k+p .

Quentin De Muynck 8 Sous licencecbea

(9)

2. La formule de la première question doit permettre de majorer X

1≤k≤n 1≤p≤n

|ak| |ap|

k+p par une constante, ce qui prouve alors la sommabilité de la famille

Åapaq

p+q ã

p,q∈N

. X

1≤p≤n 1≤q≤n

|apaq| p+q = 1

Z π

−π

x

n

X

k=1

(−1)k|ak|eikx

!2

dx .

Il est naturel de majorer à l’aide de l’inégalité triangulaire, qui donne : X

1≤p≤n 1≤q≤n

|apaq| p+q ≤ 1

2π Z π

−π

|x|

n

X

k=1

|ak|

!2

dx= π 2

n

X

k=1

|ak|

!2

mais la sérieX

|an|peut diverger et dans ce cas,π 2

n

X

k=1

|ak|

!2

−−−−−→

n→+∞ +∞, donc la majoration précédente est trop grossière. Il faut réaliser une majoration plus fine.

X

1≤p≤n 1≤q≤n

|apaq| p+q ≤ 1

2π Z π

−π

x

n

X

k=1

(−1)k|ak|eikx

2

dx

= 1 2

Z π

−π n

X

k=1

(−1)k|ak|eikx

n

X

h=1

(−1)h|ah|e−ihx dx (car∀z∈C,|z|2 =zz)

= 1 2

Z π

−π

X

1≤k≤n 1≤h≤n

(−1)k+h|ak| |ah|ei(k−h)x dx

Or, pour toutp∈N, Z π

−π

eipx= ñeipx

ip ôπ

−π

= 0. Donc X

1≤p≤n 1≤q≤n

|apaq| p+q ≤

n

X

k=1

|ak|2π ≤π

+∞

X

k=1

|ak|2.

Solution de l’exercice 29.11 Énoncé

La famille Å 1

n2 ã

n≥1

est sommable, donc on peut faire le produit de Cauchy de cette famille avec elle-même, donc

Å 1 p2q2

ã

p,q≥1

est sommable, on a donc :

X

p,q≥1

1 p2q2 =

Ñ X

n≥1

1 n2

é2

= π4 36

NotonsId = {(p, q)∈N/ p∧q=d}.Id est clairement une partition deN2 (il paraît...). Donc on en déduit, par sommation par paquets :

X

p,q≥1

1 p2q2 =

+∞

X

d=1

X

p∧q=d

1 p2q2

Or, les éléments de Id sont les couples de la forme (dp0, dq0) avec p0 ∧q0 = 1, i.e. Id est en bijection avec I1,

(10)

l’application Id−→I1 (p, q)7−→p

d,q d

est bijective.

X

p,q≥1

1 p2q2 =

+∞

X

d=1

X

p∧q=d

1 p2q2

=

+∞

X

d=1

1 d4

X

p0∧q0=1

1 p02q02

=

+∞

X

d=1

1 d4

!Ñ X

p0∧q0=1

1 p02q02

é

D’où

X

p0∧q0=1

1 p02q02 =

X

p,q≥1

1 p2q2

+∞

X

d=1

1 d4

=

π4 36 π4 90

= 90 36 = 5

2

Solution de l’exercice 29.12 Énoncé

1. Fixonsn∈N.

Pour toutk∈J1, nK, 1 1−p−sk =

+∞

X

hk=0

p−hk ks, car p−sk

=p−Re(s)k = e−Re(s) lnpk <1carpk≥2.

La famille(p−h1 1s× · · · ×p−hn ns)(h1...,hn)∈Nn est une famille sommable de complexes car(J0, NK

n)N∈Nest une suite adaptée àNn, et car

X

(h1,...,hn)∈J0,NKn

p−h1 1s× · · · ×p−hn ns =

Ñ N

X

h1=0

p−h1 1s é

× · · · × Ñ N

X

hn=0

p−hn ns é

−−−−−→

N→+∞ L∈R

Alors d’après le cours, X

(h1,...,hn)∈J0,NKn

p−h1 1s× · · · ×p−hn ns−−−−−→

N→+∞

X

(h1,...,hn)∈Nn

p−h1 1s× · · · ×p−hn ns

mais

X

(h1,...,hn)∈J0,NK

n

p−h1 1s× · · · ×p−hn ns= Ñ N

X

h1=0

p−h1 1s é

× · · · × Ñ N

X

hn=0

p−hn ns é

−−−−−→

N→+∞

1

1−ps1 × · · · × 1 1−psn donc par unicité de la limite,

n

Y

k=1

1

1−psk = X

(h1,...,hn)∈Nn

p−h1 1s× · · · ×p−hn ns.

pour toutq ∈N, posonsuq=q−set notonsϕl’application deNndansNparϕ((h1, . . . , hn)) =ph11× · · · × phnn.

D’après la décomposition en produits de facteurs premiers d’un entier,ϕest une bijection deNndansAnet X

(h1,...,hn)∈Nn

p−h1 1s× · · · ×p−hn ns= X

k∈Nn

uϕ(k).

La famille (uϕ(k))k∈Nn est sommable, donc d’après une propriété hors-programme vue en cours (c’est une généralisation immédiate de la propriété de commutativité de la somme d’une famille sommable), la famille (uq)q∈Anest également sommable et X

q∈An

uq = X

k∈Nn

uϕ(k), ce qui prouve finalement l’égalité demandée.

Quentin De Muynck 10 Sous licencecbea

(11)

2. Il suffit de montrer que X

q∈An

q−s−−−−−→

n→+∞

+∞

X

q=1

q−s.

Pourn ≥ 2, posonsIn = An \An−1 et convenons que I1 = A1. Ainsi, la famille(In)n∈N est une par- tition deN. La série X

q

q−s est absolument convergente, donc la famille (q−s)q∈N est sommable. Alors,

d’après le théorème de sommation pour des familles de complexes, la suite Ñ

X

q∈Ik

q−s é

k∈N

est sommable,

et

+∞

X

k=1

X

q∈Ik

q−s=

+∞

X

q=1

q−s. C’est bien ce qu’il fallait démontrer, car X

q∈An

q−s=

n

X

k=1

X

q∈Ik

q−s.

On a un peu près suivi cet enchaînement :

n

Y

k=1

1 1−p−sk =

s

Y

k=1 +∞

X

hk=0

(p−sk )hk = X

(h1,...,hn)∈Nn

Äph11. . . phnnä−s

= X

q∈An

q−s.

Solution de l’exercice 29.13 Énoncé

1. Voirl’exercice précédent.

2. On peut remarquer queJ1, nK⊂An, ainsi

n

Y

k=1

1 1−p1

k

= X

q∈An

1 q ≥

n

X

q=1

1

q −−−−−→

n→+∞ +∞.

Autre solution : adapter exactement la solution de l’exercice précédent.

3. En passant au logarithme, on en déduit que

n

X

k=1

ln 1 1−p1

k

−−−−−→

n→+∞ +∞, donc la sérieX

k≥1

ln Å

1− 1 pk

ã

diverge, orpn−−−−−→

n→+∞ +∞, doncln Å

1− 1 pk

ã

∼ − 1

pk, ce qui prouve que la sérieX

k

1

pkdiverge, ou bien que la famille Å1

p ã

p∈P

n’est pas sommable.

Références

Documents relatifs

s’il est possible de trouver dans la classe d’équivalence de la variable aléa- toire P~(A,. Mais ceci présente un certain nombre d’in- convénients pour les

Nous avons donné dans notre conférence d’Oxford différents exemples simples de cette circonstance, qui montrent notamment que, si.. États stables et états

Dans le cas qui nous intéresse (systèmes 3^ sans états instantanés), bien que nous ayons établi l'existence desp^ et la validité des conditions initiales P/, ^ ( + o ) = §/^/,,

Quoi qu'il en soit, nous pouvons énoncer le théorème suivant : // existe autant de tyvês de surfaces hyper elliptiques du quatrième ordre à quinze points doubles possédant une

a - Ecrire un programme pour afficher un d´ egrad´ e de couleur entre les couleurs rouge et verte : chaque point de coordonn´ ees (x, y) devra avoir une intensit´ e de couleur rouge

http://www.numdam.org/.. — Si d'un point # A, extérieur à une droite MN, on mène à cette droite le perpendiculaire AB, et les obliques AG , AD, AE, et si ces droites

Shores [131 U4]a étudié des anneaux où tout module de Loewy (c'est-à-dire un module étant de torsion dans la théorie de torsion engendrée par tous les modules simples) de type

le modèle résulte simplement du fait que les éléments d'un ensemble ont leur rang berné), mais on ne peut reproduire la démonstration de Cantor sur la comparaison des puissances de